Aset Unités Batailles Exploits Pilotes Françaisen:Anglais GO Mon ciel Grades Décorations Liens de Gloire CHUTELIBRE MessincèresremerciementsàJimHamilton,créateurdusiteFreeFallResearch site,pourlesprécieuxrenseignementsquecelui-cicontient. De toutes les anecdotes que compte l'histoire de l'aviation,la mésaventure du Sergent Alkemade et de quelques autres miraculéssont de loin les plus extraordinaires que l'on puisse imaginer. Plus ou moins bien documentées, toutes ces histoires témoignentde la chance extraordinaire dont bénéficièrentlesauteursdeceschûteslibresdeplusieursmilliersdemètres qui,danslaplupartdescasévoquéssiaprès,seterminèrentseulementpar desblessureslégères. Mais avant d'aborder en détail le récitde ces histoires extraordinaires, voyonsenquelquesmotslesconditionsauxquellesceschuteurinvolontaires sontexposés. Lavitessemaximaleàlaquelletombeuncorpspeutêtrecalculéeàl'aidede formules mathématiquescomplexes qui intègrent le poids du chuteur, sa surface(etdonclarésistancequ'ilopposeàl'airselonsaposition),ladensité de l'air, etc... Plus simplement des études réalisées en 1943 aux États-Unis ont permis decalculer que si un parachutiste de l'époque d'environ 85 kg mettait24 minutes pour franchir 40 000 pieds (soit 13 000 mètres) àla vitesse moyenne d'environ 23 km / h, un chuteur libre ne mettaitque 3 minutespourfranchirlamêmedistanceàlavitessede176km/h.Enfin,la vitesse maximale étant atteinte au boutde 14 seconde de chute (soit une distance d'environ 550 m) ceci veuttout simplement dire qu'une chute de 5000mneprésentepotentiellementpasplusderisquequ'unechutede500 mètresentermedevitessefinaleàl'impact. Ceciétantdit,étudionsmaintenantendétaillecasdenosmiraculés. ALKEMADENicholas-Sergent/Mitrailleur-Squadron115RAF Alors qu'il se prépare pour sa treizièmemission de bombardement sur l'Allemagne, le sergent Nicholas Alkemadeest un peu nerveux. A peine âgé de 20 ans, il est mitrailleurdans la RAF et vole sur Lancaster au sein du Squadron115.S'occupantdupostearrière,sonrôleestprimordialaucours de cesmissionsdenuitoùlamenacevientprincipalementdelaFlaket des chasseurs de la Luftwaffe qui, en ce début d'année1944 sont particulièrement bien organisés, dotésde radars performants et d'une puissancedefeuredoutablesuffisantepourabattreunbombardierlourden une seule rafale d'obus de 20 et30 mm. Isolé dans sa bulle de Plexiglas, il doit scruter le cielen permanence afin de pouvoir tirer le premier en cas d'alerte. Compte tenu de l'étroitesse de la tourelle arrièrequi se compose de 4 mitrailleusesdéfensivesBrowningetdeleursmunitions,lapositionesttrès inconfortable. Isolé dureste de l'équipage par une longue carlingue e n c o mb r é eet difficile d'accès, le mitrailleur arrière peut toutefois communiquer par le biais de l'intercom, la radio du bord. La place est tellement réduite dans la tourelle que même le parachuteest accroché aux flancs de la carlingue, en arrière dela tourelle (à gauche sur la photo de droite). Outre le froid extrême qui règne à6000 mètres (40° de moins qu'au niveau du sol), et les habituelsbarrages d'artillerie antiaérienne, les douze premièresmissionsréaliséesàbordduScommeSugarsesontbienpassées. En ce 24 mars 1944, la température est particulièrementglaciale et le Squadron 115 a perdu un peu de temps au cours de sonsurvol de l'Allemagne,essuyantletirnourridelaFlakau-dessusdeFrancfort.Éclairée par les pathfinder (éclaireurs)la ville de Berlin s'apprête à passer une nouvelle nuitsous les bombes des 300 appareils envoyés ce soir là pour tenter de détruire de nouveaux objectifs stratégiques.Arrivé sur l'objectif quiluiaétéassigné,l'équipagelargueses2tonnesdebombesexplosiveset ses 3tonnes de bombes incendiaires avant que le pilote Jack Newman ne donnel'ordremagiqueduretour. A peine ont-ils amorcé le retour qu'une violenteexplosion secoue le Lancaster suivie par l'impact de projectiles. Atteignantl'avant dans un premier temps, la rafale déchire le fuselageavant d'atteindre la tourelle arrière dont le Plexiglas est trouépar les balles. Indemne, Alkemade voit alors l'assaillant, un JunkerJu 88 isolé qui vole à 45 mètres à peinedu Lancasteretquiseplaceenpositiondetirpouracheversaproie.Ripostant immédiatement, Alkemade parvint à toucher età faire exploser le moteur droit du chasseur Allemand qui abandonnele combat en tombant. Euphorique d'avoir ainsi remporté sa premièrevictoire aérienne, Alkemade est cependant rapidement rappeléà la réalité. La situation n'est pas brillante.Lefeuquis'estdéclarésepropagedanslacarlingueoùsetrouve son parachute. Au même moment, Alkemade entendle pilote qui donne l'ordre d'évacuation de l'appareil. Ouvrantla porte arrière de sa tourelle pour accéder au fuselageildécouvreavechorreurquesonparachuteestla proiedesflammes. Comprenant immédiatement la gravité dela situation, Nicholas Alkemade déclarera plus tard avoir ressenti"son estomac se décrocher de son corps" ens'apercevantqu'ilallaitmourir.Malgrélasituation,ilrestecalmeetprend alors la décision qu'il ne périrait pas dans les flammesmais qu'il préférait une mort rapide et propre en se jetantdans le vide. Retirant son masque à oxygène déjàen partie fondu, il fait alors pivoter la tourelle de manièreà placerl'orificedelaportearrièrerestéeouvertefaceauvideetbasculedans lanuit. Immédiatement,laterreurquil'envahissaitlaisselaplaceàunsentimentde grandetranquillitéetdecalme.Neressentantpaslasensationdelachute,il al'impressiond'êtrecouchésurunnuageetdeselaisserporter,lui donnant le sentiment que la mort est finalement moins désagréableque l'idée qu'il s'en faisait. Ayant calculé le tempsqu'il lui faudrait pour atteindre le sol, il saitqu'ilneluiresteplusque90secondesàvivre.Dansl'intervalle,ilpense àcette prochaine permission, prévue dans une semaine et qu'ilne prendra pas, de même qu'il ne reverra pas sa fiancée,Pearl. Couché sur le dos, il observe les étoiles, ayantune dernière pensée pour la bestialité de cette guerre,avantdeperdreconnaissance. Ne comprenant pas pourquoi il ressentait une tellesensation de froid, Alkemadecroittoutd'abordêtremort.Ouvrantunoeil,ilaperçoituneétoile quibrilleentrelessapinsenneigés.Regardantsamontre,ilnotequ'ilest3 heures 10du matin. Il est donc resté 3 heures inconscient... mais vivant. "Dieu du ciel" s'écrit-il alors, "je suis vivant".Ralentidansunpremiertemps par les sapins, les 45 cm de neige quirecouvrent le sol ont fini d'amortir la chute, permettant ainsi au miraclede s'accomplir. Non seulement il était vivant après unechute de 6000 mètres mais l'analyse rapide de son étatde santé ne semblait pas laisser apparaître de lésionsgrave en dehors d'une vive douleur au genou droit et de nombreuses ecchymoseset de quelques coupures et brûlures subies alors qu'il étaitencore dans le Lancaster. La douleurdesongenoul'empêchantdemarcher,ilserésoutalorsàsonfutur sortdeprisonnier. Commençantàsouffrirdufroid,ilfaitalorsusagedeson siffletpourappelerdel'aideetnepasmourirbêtementdefroid.Alertéspar les sifflements un groupe de Volkssturm finit par le retrouver fumant tranquillementunecigarette. Ramassésansvergogne,Alkemademanquedes'évanouirtantladouleurau genou est intense. Conduit à l'hôpital,il tente alors d'expliquer au médecin son aventure. Le prenantpour un fou, le médecin ne porte aucun crédit à son histoire. Transféré au Luft Stalag de Francfort, ilsubit trois interrogatoires et placé en isolement devant soninsistance à répéter son histoire que bien sur, personne ne veut croire. Pour les autorités Allemandes, les mensongesévidents d'Alkemade le désignent alors comme unespionpotentiel.Maintenantsonhistoire,Alkemadeparvientfinalementà persuader le Lieutenant Hans Feidal, de la Luftwaffe, de se rendre sur les lieux du crash du S comme Sugar et de voir si des restes du parachutes avaientsubsisté,permettantainsid'attestersaversiondesfaits.Découvrant mesrestescalcinésduparachute,lesAllemandsdoiventfinalementadmettre quecelui-cin'apasétéutiliséetquelaversiond'Alkemade,aussiincroyable puise-t-elleparaîtreétaitbonne. SescompagnonsduStalagluiremettrontplustardunebibledanslaquelleil est écrit que les recherches conduitespar les autorités allemandes permirent de vérifier lesdéclarations du Sergent Alkemade, numéro matricule 1431537delaRAF,qui a effectué une chute de 6000 mètres sans parachuteetquiesttombésurdessapinsetdanslaneigesanssouffrir de blessure. Libéré en 1945, il travaille après-guerredans une usine de produits chimiquesàLoughborough.Unjour, unepoutred'acierde100kgluitombe dessus. Secouru par ses collèguesqui le croit mort, il s'en sort avec une blessure superficielle àla tête. Un e autre fois, il reçoit d'importantes projectionsd'acidesulfuriquemaiss'ensortencoreindemne.Uneautrefois, c'estunedéchargeélectriquedeforteintensitéquimanquedeletuer.Une autrefois,ilrespirependantplusd'uneheureduchloreets'ensortencore indemne.Finalement,ilmeurtle22juin1987,àl'âgede63ans. Sources: http://www.editorialbitacora.com/armagedon/sargento/sargento.htm http://www.greenharbor.com/fffolder/amazing.html MAGEEAlanEugene-Mitrailleur-303thBomberGroup-USAAF AlanEugeneMagee,néle13janvier1919àPlainfielddansleNewJersey,estlecadet d'une famille de 6 enfants.Juste après l'attaque de Pearl Harbor, il s'engage dans l'UnitedStates Army Air Corps et se retrouve en tant que Staff Sergeant affecté comme mitrailleur ventral à bord d'un B17 du 360 th Bomber Squadron/ 303 th Bomber Group de la 8th Air Force en Angleterre surnommé"Snap, Crackle, and Pop" (B-17 #41-24620). Le 3 janvier 1943,avec 84 autres B17 de son Group, Alan Magee participeàunemissiondebombardementdejoursurSaintNazaire,surnommée"Flak City" en raison de la très forte concentration de D.C.A. destinée à défendre la base célèbresous-marine.Enraisondesavuepanoramiqueetdesacapacitéàtournerde 360 degrés, le poste de mitrailleur ventral est à lafois primordial mais aussi dangereux.Ainsi,letauxdemortalitédesmitrailleursdelatourelleventraleétaitplus élevéque la moyenne car préférentiellement attaqué parles pilotes Allemands qui cherchaient à éliminer trèstôtcettemenace.A 24 ans, Magee est le plus âgé des10 membresd'équipage.Lepiloten'estpoursapartâgéquede19ans. Alorsquel'appareilvoleàplusde22000pieds(soitplusde6000mètresd'altitude),il est conjointement touchépar la flak et attaqué par des chasseurs Allemands. Gravementendommagéàl'ailedroitedontilperdunmorceauimportant,leB17entre immédiatement dans une vrille à plat mortelle. Magee, quieffectue là sa neuvième mission,bienqueblesséaucoursdel'attaque,parvientàs'extrairedesatourelleetà regagner l'intérieur de la carlingue du B17 pour y récupérerson parachute que l'étroitesse de sa tourelle ventrale et sa tailleplutôt grande pour ce poste ne lui permettaitpasd'embarqueraveclui.C'estalorsqu'ilserendcomptequecelui-ciaété endommagépendantl'attaque,lerendantinutilisable.Danslaconfusiondu moment, alors que l'appareil est en perdition, Magee saute dans levide pour échapper à une mortcertaine. Priant dieu de lui laisser la vie sauve, Magee perd trèsvite conscience en raison de l'altitude,dufroidetdumanqued'oxygène.Aprèsunpeuplusd'uneminutedechute libre depuis une altitudede 4000 mètres, Magee passe au travers du toit vitré dela garedeSaint-Nazaire.Jouantlerôled'amortisseur,laparoivitréeralentiefortementla chutedeMageequelessauveteursretrouventvivantsurlesoldelagare.Alorsqu'il reprend conscience,Magee est immédiatement fait prisonnier avant d'être envoyéà l'hôpital pour y être soigné. Les médecinsAllemands découvrent alors 28 blessures par des éclats provoquéeslors de l'attaque initiale du B17 auxquelles s'ajoutent les b les s u resprovoquées par la chute. Victime de plusieurs fractures, il estaussi sérieusementtouchéàl'oeiletaunez,aureinetaupoumonalorsquesontbrasdroit estpresquearraché.Alorsqu'ilcraintdeperdresonbras,lemédecinAllemanddontil ne connaîtra jamais le nom lui promet de faire son possible pourne pas l'amputer et lui permettre de retrouver l'usage de son bras, considérantque le miracle dont il venaitdefairel'objetméritaitbienuneattentionparticulière. Remis de ses blessures et libéré en mai1945, il recevra l'Air Medal pour sa conduite exemplaire au combat etla Purple Heart pour ses blessures. Après guerre, Magee ap p ren d raà piloter et travaillera dans l'industrie aéronautique civileoccupant différents postes. Il prend sa retraite en 1979 et s'installedans le nord du Nouveau Mexique. Le 3 janvier 1993, la population de Saint Nazaire rendithommage à l'équipage du ""Snap!Crackle!Pop""endécidantd'érigerunmonumentcommémoratifdel'exploitde Mageeethonorantlamémoiredes7membresd'équipagequin'eurentpaslachance d'échapper à l'enfer ce jourlà et s'écrasèrent dans la forêt de La BauleEscoublac. Alan Magee, accompagné de son épouse Helen serendit à Saint Nazaire le 23 septembre 1995 pour inaugurer le monument.Accueillis par Michel Lugez, Président de l'American Memorial Association,il leur servira de guide tout au long des cérémoniescommémoratives.Aprèslacérémonie,unarbrepourlapaixfutplantépar Magee. Le lendemain, Magee se rendit au cimetière militaireSt James en Normandie pour y saluer ses camarades disparus. Cette visiteen France fut aussi l'occasion de visiterl'hôtelHermitageoùilfuttraitéàl'époqueparlemédecinAllemandainsiquele port de Saint Nazaire qu'il avait pour mission de bombarderetlaGaresurlaquelleil tomba. Inconscient au moment de l'impact, iln'avait jamais eu l'occasion de revoir ce lieu qu'il croyait plus petit.Détruite à 90%, la ville de Saint Nazaire paya un lourd tributàlaguerreetenfaisantAlanMageecitoyend'honneur, lemairevoulaitrendre hommage au courage de toutes celles et ceux quicontribuèrent à la libération de la ville. Le Lt. G.M. Herrington, navigateur du B17 perdit sa jambegauche au cours de l'attaque initiale. Parvenu à sauter en parachute,il fut fait prisonnier par les Allemands qui le soignèrent. Ilfut l'un des premiers aviateur de l'USAAF à être rapatrié.Il est mort en 1987. Le S/Sgt J I Gordon qui parvint à sauter aussien parachute fut fait prisonnier. Il fut cependant impossible pour les associations d'ancienscombattantsderetrouversatraceaprès-guerre.Lenomde"Snap!Crackle! Pop"avaitétéattribuéparleCaptJacobFredericksdu360BomberSquaronquiavait rapatriél'appareil depuis les Etats-Unis jusqu'en Angleterre. Avant d'entrer dans l'USAAF,FrederickstravaillaitpourKelloggCo,entreprisecréatrice desRiceKrispies et de son slogan publicitaire "Snap! Crackle! Pop!"(se rompre, craquer et faire du bruit).Unepartieimportantedesrestesdel'appareilsedispersèrentàl'impactdans la forêt.Lapartieavantdufuselagecomportantl'inscription"Snap!Crackle!Pop" fut récupérée par les Allemands comme trophéede guerre et exposée dans une villa nommée "Georama"àStMarcsurMer,construitefaceàlamer.Alafinde la guerre, avant d'être capturés, les occupants de la villajetèrent le morceau de carlingue du hautd'unefalaiseaumilieud'autresdébrisd'appareilsdelaRAF. Le morceau fut retrouvé au bord de la mer parMichel Harouet et restauré en août 1989,permettantainsiàl'espritde"Snap!Crackle!Pop!"decontinueràvivre. L'histoireextraordinaired'AlanMaggefitdeluil'undes10soldatslespluschanceux de la deuxième guerre mondialeselon le Smithsonien Magazin paru en 1981. Le jour de sa chute, le groupeavait perdu 7 appareils dont celui du commandant du 427 th BomberSquadron.47autresfurentendommagéset75aviateursfurenttués. Personnage discret malgré le caractèreincroyable de son aventure, Alan Magee est d é cé d éle 20 décembre 2003 à San Angelo au Texas, à 84 ansdes suites d'une insuffisancerénale. Le souvenir d'Alan Magge survit à travers sonépouse Helen, sa soeur, 6 nièces et 3 neveux. L'équipagedu"Snap!Crackle!Pop!" CaptArthurIAdams(Pilote)(Tué) Slt.GeneA.Wintersetter(Copilote)(Tué) T/Sgt.DennisC.Hart(Mécanicien)(Tué) SltMichaelLLibonati(Bombardier)(tué) T/Sgt.Alfred.M.Union(Radio)(Tué) Sgt.Marvin.L.Milam(Mitrailleurlatéralgauche)(Tué) S/Sgt.Edward.W.Durant(Mitrailleurlatéraldroit)(Tué) S/SgtAlanEugeneMagee(Mitrailleurventral)Prisonnier Lt.Glen.M.Herrington(Navigateur)Prisonnier S/SgtJamesIGordon(Mitrailleurdequeue)Prisonnier D'autreshistoires... CHISOVIM-Pilote-IlyushinIl-4-VVS LeLt.I.M.ChisovestpilotesurbombardierIlyushinIL-4.Enjanvier1942,aprèsavoir étéabattupardeschasseursAllemands,ilabandonnesonappareilenperditionavec l'intentiond'ouvrirsonparachuteàladernièreminuteafind'éviterd'êtremitraillépar les pilotes Allemands alors qu'il setrouve au bout de son parachute. Malheureusementpourlui,ilperdconscienceeteffectuefinalementunechutede22 000 feet avant d'atterrir sur lapente d'un ravin recouvert d'1 mètre de neige. Souffrant d'un traumatismede la colonne vertébrale et d'une fracture du bassin, il survivracependant à cette mésaventure et reprendra du service 3mois et demi plus tardcommeinstructeur. HERMANJoe ÉquipagedeHalifaxdu466Squadronen1944 Le 4 novembre 1944, Joe Herman est pilote au sein duSquadron 466 de la R.A.A.F (RoyalAustralianAirForce)etvolesurHalifaxpourunemissiondebombardementsur lesusinesdemunitionsàBochum.TraversantunimportantbarragedeFlaketprisen chasse àdeuxreprisesparlesprojecteursdeladéfenseanti-aérienne,Herman invite ses hommes à enfiler leurs parachutes pour le casou il faudrait évacuer rapidement l'appareil,ayantàcetinstantprécisunmauvaispressentiment.Occupéàréaliserdes manoeuvres évasives pour compliquer la tâchedes artilleurs Allemands, Joe Herman n'a pas le temps d'enfiler son propreparachute. Après avoir largué ses bombes, Herman commenceà amorcer une descente de 180000 à 10000 pieds pour tenter d'échapper à la Flak Allemande. Alors qu'il vient tout justede commencer sa manoeuvre, le Halifax est sérieusement atteintpar les tirs ennemis au niveau du fuselage, juste derrière l'emplanturede l'aile. Immédiatement, Herman tente de compenser en basculantl'appareil à l'opposé mais celui-ci est à nouveautouché par deux fois au niveau des ailes. Les réservoirsdes deux ailes maintenant percés , l'incendie ne tarde pas àse déclarer, attisée par l'essence qui se répand abondamment.Comprenantquel'avionpeutexploseràtoutinstant,Hermanordonne àsonéquipaged'abandonnerl'appareildetouteurgence.Avantqu'ilneparvienneluimêmeàenfilersonparachute,leHalifaxexploseetilseretrouveprojetéenplein ciel aumilieudesdébrisdel'appareil. Au même instant, John "Irish" Vivash,mitrailleur à bord du bombardier, souffrant d'une blessure profondeà la jambe provoquée par un éclat d'obus de Flakarrive péniblementàs'extrairedel'appareilpourparvenirdevantlatrapped'évacuationdu Halifax. Il note au passage quele pilote a quitté son siège pour aller enfiler son parachute.C'estàcemomentquel'ailedel'avionseplieversl'arrière,suivieparune sensation de chaleur dans le dos et un flash aveuglantqui précipite Vivash hors de l'appareil.Trèsviteilperdconscienceetcen'estquequelquesinstantsplustardque le souffled'airfroidetlasensationdechuteluifaitreprendresesesprits.Regardant verslehaut,ilserendcomptequesonparachuteestdéployébienqu'ilneserappelle pas l'avoir lui-même ouvert ! ressentantune traction anormale dans les jambes, il chercheàtâtonscequilegèneainsiavantdeserendrecomptequ'iln'estpasseulet quequelqu'unestentraindes'agripperdésespérémentàsesjambes.Reconnaissant la voix de son pilote, celui-ci luiexplique alors qu'il a été lui aussi éjectéavant d'être parvenu à enfiler son parachute et que tousdeux se sont télescopés en l'air, permettant ainsi àJoe Herman de s'accrocher à son mitrailleur dont il a lui-même ouvertdeparachutetoutens'agrippantàlui. Quelquesminutesplustard,Hermanàjusteletempsdevoirlacimedesarbresarriver avant de parvenir à hurlerun avertissement à l'intention de Vivash. Tous deux tombentlourdementàterreetaprèsavoirreprisleursesprits,toutdeuxsontsurpris d'arrivervivantsàterre.Couvertsdecontusionsetdecoupures,JoeHerman,touten essayant d'échafauder un plan pours'évaderdécoupedesbandesdanslesrestesdu parachutepourtenterd'arrêterlesaignementdelajambedeVivash.Après4joursde marche,ilsserontfinalementfaitsprisonniersetlibérésàlafindelaguerreavantde retournertousdeuxdansleurAustralienatale. WILSONAl AlWilsonestunacrobatequipassed'uneaileàl'autre.Unjour,alorsqu'ilsurvolele Sud de la Californie, Wilsonglisse accidentellement et tombe dans le vide sans parachute. Un pilotedunomdeFrankClarkequivolederrièreluiàbordd'unbiplan de type "Jenny" assiste à la chute de Wilson.Il se précipite alors et plonge avec son avionpourtenterd'intercepterWilsonquifinalementtombelatêtelapremièredansla cabinearrièredubiplan.Ilsatterrissentfinalementsansencombre. JUDKINSCliff En juin 1963, le Lt. Cliff Judkins, pilote sur F-8 Crusader en vol au-dessus du Pacific doit abandonner son appareil aprèsqu'un incendie se soit déclaré au cours d'un ravitaillementen vol. Son siège éjectable refusant de fonctionner, Judkins est alors forcéd'avoirrecoursàuneéjectionmanuelle,cequiàcetteépoquen'avaisjamaisété réussitsur F-8. Judkins parvient à évacuer son appareil mais sonparachute refuse alors de s'ouvrir. Il atterrit dans l'eau avant d'être repêché vivant 2 heures et demi plustard.Aprèssixmoisd'hospitalisation,ilreprendrasesactivitésdepilote. WRIGHTKen En juin 1945, Ken Wright effectue un vol d'essai sur un Mustang Mk III. Alors qu'il réalisedesmanoeuvresdecombataérienetquesonbadinindique600mph,sonavion commence alors à sedisloquer. Perdant tout d'abord l'empennage, c'est ensuite au tour desailes de se détacher. Perdant conscience à cet instant, le corps de Wright tombe alors dans le vide alors que l'appareil se rapprocherapidement du sol. Au même moment, par chance, le parachute de Wrights'ouvre automatiquement. Alors quelatoileduparachutesedéploie,Wrightaccrochelacimed'unchêne,traverseune haie avant d'atterrirdans un champ d'avoine où il laisse une traînée de200 yards. Il sortfinalementdel'hôpitalauboutde3semainesetreprendralesvolsauboutde7 semaines. UNDERDOWNPeter En octobre 1954, Peter Underdown vole sur North AmericanSabre lorsque son appareilsedésintègrelittéralementenvoleàunealtitudede2000pieds(600mètres). Ejectéde son appareil, il sera retrouvé plus tard, toujours attachésur son siège éjectable dans un verger, logé entre les branches d'un pommier. Souffrant de plusieurs fractures, il ne conserveaucun souvenir de l'accident. Il sortira finalement de l'hôpital4 semaines plus tard. Visiblement, sa trajectoire basse et l'angle susol ainsi que la protection fournie par le siège éjectablequi frappa en premier les branchesdupommiercontribuèrentàsauverlavied'Underdown. BISTFred A la mi 1942, Fred Bist, mitrailleur sur bombardier Bostoneffectuait une mission de bombardement à basse altitude sur laFrance. Son appareil, touché par la Flak, se briseendeux.Propulsédanslevidesanssonparachute,ileffectueunechutede500 pieds (150m). Il atterrit dans un champs fraîchement labouré avantd'être retrouvé par deux soldats Allemands qui le conduisentà l'hôpital. En plus des brûlures liées auxdégâtsprovoquésparlaFlak,ilnesouffrequed'unnezetd'unemaincassée. BURNSKen En août 1943 Burns est pilote d'un bombardier Lancasterqui est abattu par des chasseurs de nuit de la Luftwaffe. Il ordonne àson équipage d'évacuer l'appareil. Pendant que les hommess'exécute, il maintient la trajectoire de l'appareil pour leur donner le maximum de chance de réussite. Malheureusement, le feuxatteint le compartimentàbombe,provoquantl'explosiondes2tonnesdebombesstockéesdans la soute. Il effectue alors une chute librede 3000 mètres et se réveille trois heures plus tard aumilieu d'un champ labouré. Il trouve alors son parachute encorefermé, seuleunepetiteportiondesoieétantsortie,cequiavraisemblablementduralentirsa chute,aumêmetitrequelesquelquesarbressituésautour.Souffrantdebrûlures aux brasconsécutivesàl'explosiondesonappareil,ilsouffreaussid'autresblessuresdont uneaupoumonainsiqu'unefracturedelacolonne,blessuresdontilseremettraplus tard. GUTOWSKIZ Un pilote Polonais nommé Gutowski volant sur Spitfireescortait une formation de bombardiersauretourd'unemissionsurlaFrancelorsquesonavionfuttouchéparla flakavantdes'engagerenvrille.Parvenantàredressersonappareil,ilengagealorsle combat avec d'autres chasseurs Allemands avant d'être ànouveau touché pour finalement repartir en vrille. Trop bas pourredresser, il parvient à abandonner son appareiljusteavantdes'écraser,àunealtitudede150pieds(50mètres). Alorsquela toiledesonparachutecommencetoutjusteàs'ouvrir, ilatterritsurunepiledefeuille de betteraves et rebondit sur le sol,sain et sauf, juste à coté des restes fumants de sonSpitfire. VULOVICVesna Le 26 janvier 1972, Vesna Vulovic, hôtesse de l'air de 22 ans à bord d'un DC9 Yougoslaveeffectuelaliaisonentre StockholmetBelgrade.Unebombe,placéelàpar unterroristeCroateexploseàborddel'avionalorsquecelui-civoleà33000pieds(10 000 mètres). Vesna Vulovic qui se trouve dans la queue de l'appareil au moment de l'explosion effectue alors une chutevertigineuse avant d'atteindre le flanc d'un montagneenneigée. Les opérations se secours sont immédiatementlancées et permettent de retrouver rapidement l'hôtesse.Gravement blessé, avec les deux jambes brisées, elle est paralyséedesmembresinférieurs.VesnaVulovicpassera27joursdanslecoma.Après 17 mois de soins et de convalescence,elle finira par guérir et reprendra les vols pendantencore20ansauseindel'aviationcivileYougoslave. Le 27 janvier 1997, 25 ans après les faits, elleretournera sur les lieux de l'accident, rencontrant ses sauveteurs etinaugurant un monument en mémoire des autres passagersquitousmoururentcejourlà.Acejour,elledétientlerecord d'altitudede chutelibre. DUVALGeraldetWELLSJohn DuvaletWellsétaientlesmitrailleursd'unbombardierB-24du459thBombGroup.Au coursd'unemissionsurSteyr,enAutriche, enavril1944,leurB-24estattaquépardes chasseursAllemandsetsévèrementendommagé.Alorsquelepiloteaététuépendant l'attaque et plusieurs autres membres de l'équipageblessés, l'avion tombe en vrille. Duval et Wells, sont alors projetéscontre les parois de l'appareil par la force centrifuge et ne parviennentpasàenfilerleurparachute.L'avioneffectueunechute de 240000 pieds (7500 m) et s'écrase. Duval et Wells seront extraitsvivants de la carcasse du bombardier par un troisième membre d'équipagequi était parvenu à sauter en parachute. Bien qu'ils soientsérieusement blessés tous les deux, ils survivrontàl'incident. SHIBBLEEdmund Shibble était mitrailleur ventral sur un B17 du447th Bomb Group. Au cours d'une missionsurKoblenz,unbombardiersituédanslaformationsetrouvantau-dessusest abattu et percute le B17 deShibble, coupant celui-ci en deux. La tourelle ventrale, avecShibbleàl'intérieurrestealorsattachéeàlapartieavantduB17quis'écrase23 0000piedsplusbas.Bienquesévèrementtouchéaudos,Shibblesurvécuaucrash. JONESJoe Jones était mitrailleur arrière dans unB17 du 385th Bomb Group. En mars 1945, au cours d'un bombardement surlaBelgique,sonbombardierentreencollisionavecun autre appareil.Coincé dans la partie arrière de l'appareil, il effectuealors une chute de 13 500 pieds. Récupéré inconscientmais vivant de la carcasse de l'appareil, il se remettrarapidementdecettemésaventure. STANNARDWilliam WilliamStannardétaitmitrailleurarrièresurunbombardierventuraàl'occasiond'une missionsurlaHollandeenmai1943.Attaquépardeschasseursennemissonavionse disloque.Par un curieux hasard, la queue de l'appareil dans laquelle il se trouveva d'une certaine manière planer et s'écraser sans tropde dommages permettant au mitrailleurdesesortirindemnedecevolpascommelesautres. KOSZYCZAREKErwin En février 1945, 2 bombardiers B-17 entrent encollision au-dessus de Graz en Autriche. Le mitrailleur arrièrede l'un des bombardiers, le S/Sgt. Erwin Koszyczarek, effectueunechutede28000feetdanslaqueuedel'appareilaveclaquelleils'écrase. Ilseraretirévivantdelacarcasseetfaitprisonnier. MORANEugene Au cours d'une mission du Brême , en Allemagne ennovembre 1943, Eugene Moran, mitrailleur arrière d'un B-17 esttouché par des tirs ennemis. Le S/Sgt Moran ne pouvant sauter, son parachute ayant été endommagé au cours de l'attaque,il va s'écraser au sol avec l'appareil. S'écrasant au milieudes arbres, il sera retiré vivant desdébrisdel'appareiletpassera4moisàl'hôpital. GONZALESFederico Enjanvier1945,FedericoGonzalesétaitpiloted'unB-17du398thBombGroupquifut abattu au-dessus de Dusseldorf.Dans l'incapacité de sauter de son B-17 en vrille, il effectueunechutede27000piedsavantdes'écraserausol.Touslesautresmembres d'équipagesonttuésmaislui-mêmeestrécupérévivant. HASENFRATZMerle Au cours d'une mission sur Leipheim, en Allemagne en avril1944, Merle Hasenfratz était mitrailleur arrière sur B-24au sein du 392nd Bomb Group. Touché par la Flak, son appareil sebrise en deux. Merle et deux de ses camarades sont coincés dansla partiearrièreduB24quieffectueunechutede18000piedsavantdes'écraserausol. Hasenfratz sera le seul survivant souffrantde blessures aux jambes et aux yeux, consécutivesauxdommagesinitiauxcausésparlaFlak. GEORGEOgwyn LeSgt.Georgeétaitlemitrailleurarrièred'unShortSunderlandabattuparlachasse Allemande près de Sylling,en Norvège en avril 1940. Il survécut à une chutede 1000 mètres, coincé dans sa tourelle et fut récupérésur la banquise par 3 Norvégiens qui avaientassistéàlachutedelatourelle. Sources: http://www.greenharbor.com/fffolder/amazing.html http://en.wikipedia.org/wiki/Alan_Magee http://www.303rdbg.com/magee.html http://209.157.64.200/focus/f-news/1071076/posts http://carol_fus.tripod.com/army_ac_hero_alan_magee.html Aset Pilotes Unités Batailles Exploits Contactez moi Mon Grades Décorations cielde Gloire Total201 OnLine9 Cieldegloire.com Liens