CHUTE LIBRE

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CHUTELIBRE
MessincèresremerciementsàJimHamilton,créateurdusiteFreeFallResearch
site,pourlesprécieuxrenseignementsquecelui-cicontient.
De toutes les anecdotes que compte l'histoire de l'aviation,la mésaventure
du Sergent Alkemade et de quelques autres miraculéssont de loin les plus
extraordinaires que l'on puisse imaginer. Plus ou moins bien documentées,
toutes ces histoires témoignentde la chance extraordinaire dont
bénéficièrentlesauteursdeceschûteslibresdeplusieursmilliersdemètres
qui,danslaplupartdescasévoquéssiaprès,seterminèrentseulementpar
desblessureslégères.
Mais avant d'aborder en détail le récitde ces histoires extraordinaires,
voyonsenquelquesmotslesconditionsauxquellesceschuteurinvolontaires
sontexposés.
Lavitessemaximaleàlaquelletombeuncorpspeutêtrecalculéeàl'aidede
formules mathématiquescomplexes qui intègrent le poids du chuteur, sa
surface(etdonclarésistancequ'ilopposeàl'airselonsaposition),ladensité
de l'air, etc... Plus simplement des études réalisées en 1943 aux États-Unis
ont permis decalculer que si un parachutiste de l'époque d'environ 85 kg
mettait24 minutes pour franchir 40 000 pieds (soit 13 000 mètres) àla
vitesse moyenne d'environ 23 km / h, un chuteur libre ne mettaitque 3
minutespourfranchirlamêmedistanceàlavitessede176km/h.Enfin,la
vitesse maximale étant atteinte au boutde 14 seconde de chute (soit une
distance d'environ 550 m) ceci veuttout simplement dire qu'une chute de
5000mneprésentepotentiellementpasplusderisquequ'unechutede500
mètresentermedevitessefinaleàl'impact.
Ceciétantdit,étudionsmaintenantendétaillecasdenosmiraculés.
ALKEMADENicholas-Sergent/Mitrailleur-Squadron115RAF
Alors qu'il se prépare pour sa treizièmemission de bombardement sur
l'Allemagne, le sergent Nicholas Alkemadeest un peu nerveux. A peine âgé
de 20 ans, il est mitrailleurdans la RAF et vole sur Lancaster au sein du
Squadron115.S'occupantdupostearrière,sonrôleestprimordialaucours
de cesmissionsdenuitoùlamenacevientprincipalementdelaFlaket des
chasseurs de la Luftwaffe qui, en ce début d'année1944 sont
particulièrement bien organisés, dotésde radars performants et d'une
puissancedefeuredoutablesuffisantepourabattreunbombardierlourden
une seule rafale d'obus de 20 et30 mm. Isolé dans sa bulle de Plexiglas, il
doit scruter le cielen permanence afin de pouvoir tirer le premier en cas
d'alerte.
Compte tenu de l'étroitesse de la tourelle arrièrequi se compose de 4
mitrailleusesdéfensivesBrowningetdeleursmunitions,lapositionesttrès
inconfortable. Isolé dureste de l'équipage par une longue carlingue
e n c o mb r é eet difficile d'accès, le mitrailleur arrière peut toutefois
communiquer par le biais de l'intercom, la radio du bord. La place est
tellement réduite dans la tourelle que même le parachuteest accroché aux
flancs de la carlingue, en arrière dela tourelle (à gauche sur la photo de
droite).
Outre le froid extrême qui règne à6000 mètres (40° de moins qu'au niveau
du sol), et les habituelsbarrages d'artillerie antiaérienne, les douze
premièresmissionsréaliséesàbordduScommeSugarsesontbienpassées.
En ce 24 mars 1944, la température est particulièrementglaciale et le
Squadron 115 a perdu un peu de temps au cours de sonsurvol de
l'Allemagne,essuyantletirnourridelaFlakau-dessusdeFrancfort.Éclairée
par les pathfinder (éclaireurs)la ville de Berlin s'apprête à passer une
nouvelle nuitsous les bombes des 300 appareils envoyés ce soir là pour
tenter de détruire de nouveaux objectifs stratégiques.Arrivé sur l'objectif
quiluiaétéassigné,l'équipagelargueses2tonnesdebombesexplosiveset
ses 3tonnes de bombes incendiaires avant que le pilote Jack Newman ne
donnel'ordremagiqueduretour.
A peine ont-ils amorcé le retour qu'une violenteexplosion secoue le
Lancaster suivie par l'impact de projectiles. Atteignantl'avant dans un
premier temps, la rafale déchire le fuselageavant d'atteindre la tourelle
arrière dont le Plexiglas est trouépar les balles. Indemne, Alkemade voit
alors l'assaillant, un JunkerJu 88 isolé qui vole à 45 mètres à peinedu
Lancasteretquiseplaceenpositiondetirpouracheversaproie.Ripostant
immédiatement, Alkemade parvint à toucher età faire exploser le moteur
droit du chasseur Allemand qui abandonnele combat en tombant.
Euphorique d'avoir ainsi remporté sa premièrevictoire aérienne, Alkemade
est cependant rapidement rappeléà la réalité. La situation n'est pas
brillante.Lefeuquis'estdéclarésepropagedanslacarlingueoùsetrouve
son parachute. Au même moment, Alkemade entendle pilote qui donne
l'ordre d'évacuation de l'appareil. Ouvrantla porte arrière de sa tourelle
pour accéder au fuselageildécouvreavechorreurquesonparachuteestla
proiedesflammes.
Comprenant immédiatement la gravité dela situation, Nicholas Alkemade
déclarera plus tard avoir ressenti"son estomac se décrocher de son corps"
ens'apercevantqu'ilallaitmourir.Malgrélasituation,ilrestecalmeetprend
alors la décision qu'il ne périrait pas dans les flammesmais qu'il préférait
une mort rapide et propre en se jetantdans le vide. Retirant son masque à
oxygène déjàen partie fondu, il fait alors pivoter la tourelle de manièreà
placerl'orificedelaportearrièrerestéeouvertefaceauvideetbasculedans
lanuit.
Immédiatement,laterreurquil'envahissaitlaisselaplaceàunsentimentde
grandetranquillitéetdecalme.Neressentantpaslasensationdelachute,il
al'impressiond'êtrecouchésurunnuageetdeselaisserporter,lui donnant
le sentiment que la mort est finalement moins désagréableque l'idée qu'il
s'en faisait. Ayant calculé le tempsqu'il lui faudrait pour atteindre le sol, il
saitqu'ilneluiresteplusque90secondesàvivre.Dansl'intervalle,ilpense
àcette prochaine permission, prévue dans une semaine et qu'ilne prendra
pas, de même qu'il ne reverra pas sa fiancée,Pearl. Couché sur le dos, il
observe les étoiles, ayantune dernière pensée pour la bestialité de cette
guerre,avantdeperdreconnaissance.
Ne comprenant pas pourquoi il ressentait une tellesensation de froid,
Alkemadecroittoutd'abordêtremort.Ouvrantunoeil,ilaperçoituneétoile
quibrilleentrelessapinsenneigés.Regardantsamontre,ilnotequ'ilest3
heures 10du matin. Il est donc resté 3 heures inconscient... mais vivant.
"Dieu du ciel" s'écrit-il alors, "je suis vivant".Ralentidansunpremiertemps
par les sapins, les 45 cm de neige quirecouvrent le sol ont fini d'amortir la
chute, permettant ainsi au miraclede s'accomplir. Non seulement il était
vivant après unechute de 6000 mètres mais l'analyse rapide de son étatde
santé ne semblait pas laisser apparaître de lésionsgrave en dehors d'une
vive douleur au genou droit et de nombreuses ecchymoseset de quelques
coupures et brûlures subies alors qu'il étaitencore dans le Lancaster. La
douleurdesongenoul'empêchantdemarcher,ilserésoutalorsàsonfutur
sortdeprisonnier. Commençantàsouffrirdufroid,ilfaitalorsusagedeson
siffletpourappelerdel'aideetnepasmourirbêtementdefroid.Alertéspar
les sifflements un groupe de Volkssturm finit par le retrouver fumant
tranquillementunecigarette.
Ramassésansvergogne,Alkemademanquedes'évanouirtantladouleurau
genou est intense. Conduit à l'hôpital,il tente alors d'expliquer au médecin
son aventure. Le prenantpour un fou, le médecin ne porte aucun crédit à
son histoire. Transféré au Luft Stalag de Francfort, ilsubit trois
interrogatoires et placé en isolement devant soninsistance à répéter son
histoire que bien sur, personne ne veut croire. Pour les autorités
Allemandes, les mensongesévidents d'Alkemade le désignent alors comme
unespionpotentiel.Maintenantsonhistoire,Alkemadeparvientfinalementà
persuader le Lieutenant Hans Feidal, de la Luftwaffe, de se rendre sur les
lieux du crash du S comme Sugar et de voir si des restes du parachutes
avaientsubsisté,permettantainsid'attestersaversiondesfaits.Découvrant
mesrestescalcinésduparachute,lesAllemandsdoiventfinalementadmettre
quecelui-cin'apasétéutiliséetquelaversiond'Alkemade,aussiincroyable
puise-t-elleparaîtreétaitbonne.
SescompagnonsduStalagluiremettrontplustardunebibledanslaquelleil
est écrit que les recherches conduitespar les autorités allemandes
permirent de vérifier lesdéclarations du Sergent Alkemade, numéro
matricule 1431537delaRAF,qui a effectué une chute de 6000 mètres sans
parachuteetquiesttombésurdessapinsetdanslaneigesanssouffrir de
blessure.
Libéré en 1945, il travaille après-guerredans une usine de produits
chimiquesàLoughborough.Unjour, unepoutred'acierde100kgluitombe
dessus. Secouru par ses collèguesqui le croit mort, il s'en sort avec une
blessure superficielle àla tête. Un e autre fois, il reçoit d'importantes
projectionsd'acidesulfuriquemaiss'ensortencoreindemne.Uneautrefois,
c'estunedéchargeélectriquedeforteintensitéquimanquedeletuer.Une
autrefois,ilrespirependantplusd'uneheureduchloreets'ensortencore
indemne.Finalement,ilmeurtle22juin1987,àl'âgede63ans.
Sources:
http://www.editorialbitacora.com/armagedon/sargento/sargento.htm
http://www.greenharbor.com/fffolder/amazing.html
MAGEEAlanEugene-Mitrailleur-303thBomberGroup-USAAF
AlanEugeneMagee,néle13janvier1919àPlainfielddansleNewJersey,estlecadet
d'une famille de 6 enfants.Juste après l'attaque de Pearl Harbor, il s'engage dans
l'UnitedStates Army Air Corps et se retrouve en tant que Staff Sergeant affecté
comme mitrailleur ventral à bord d'un B17 du 360 th Bomber Squadron/ 303 th
Bomber Group de la 8th Air Force en Angleterre surnommé"Snap, Crackle, and Pop"
(B-17 #41-24620). Le 3 janvier 1943,avec 84 autres B17 de son Group, Alan Magee
participeàunemissiondebombardementdejoursurSaintNazaire,surnommée"Flak
City" en raison de la très forte concentration de D.C.A. destinée à défendre la base
célèbresous-marine.Enraisondesavuepanoramiqueetdesacapacitéàtournerde
360 degrés, le poste de mitrailleur ventral est à lafois primordial mais aussi
dangereux.Ainsi,letauxdemortalitédesmitrailleursdelatourelleventraleétaitplus
élevéque la moyenne car préférentiellement attaqué parles pilotes Allemands qui
cherchaient à éliminer trèstôtcettemenace.A 24 ans, Magee est le plus âgé des10
membresd'équipage.Lepiloten'estpoursapartâgéquede19ans.
Alorsquel'appareilvoleàplusde22000pieds(soitplusde6000mètresd'altitude),il
est conjointement touchépar la flak et attaqué par des chasseurs Allemands.
Gravementendommagéàl'ailedroitedontilperdunmorceauimportant,leB17entre
immédiatement dans une vrille à plat mortelle. Magee, quieffectue là sa neuvième
mission,bienqueblesséaucoursdel'attaque,parvientàs'extrairedesatourelleetà
regagner l'intérieur de la carlingue du B17 pour y récupérerson parachute que
l'étroitesse de sa tourelle ventrale et sa tailleplutôt grande pour ce poste ne lui
permettaitpasd'embarqueraveclui.C'estalorsqu'ilserendcomptequecelui-ciaété
endommagépendantl'attaque,lerendantinutilisable.Danslaconfusiondu moment,
alors que l'appareil est en perdition, Magee saute dans levide pour échapper à une
mortcertaine.
Priant dieu de lui laisser la vie sauve, Magee perd trèsvite conscience en raison de
l'altitude,dufroidetdumanqued'oxygène.Aprèsunpeuplusd'uneminutedechute
libre depuis une altitudede 4000 mètres, Magee passe au travers du toit vitré dela
garedeSaint-Nazaire.Jouantlerôled'amortisseur,laparoivitréeralentiefortementla
chutedeMageequelessauveteursretrouventvivantsurlesoldelagare.Alorsqu'il
reprend conscience,Magee est immédiatement fait prisonnier avant d'être envoyéà
l'hôpital pour y être soigné. Les médecinsAllemands découvrent alors 28 blessures
par des éclats provoquéeslors de l'attaque initiale du B17 auxquelles s'ajoutent les
b les s u resprovoquées par la chute. Victime de plusieurs fractures, il estaussi
sérieusementtouchéàl'oeiletaunez,aureinetaupoumonalorsquesontbrasdroit
estpresquearraché.Alorsqu'ilcraintdeperdresonbras,lemédecinAllemanddontil
ne connaîtra jamais le nom lui promet de faire son possible pourne pas l'amputer et
lui permettre de retrouver l'usage de son bras, considérantque le miracle dont il
venaitdefairel'objetméritaitbienuneattentionparticulière.
Remis de ses blessures et libéré en mai1945, il recevra l'Air Medal pour sa conduite
exemplaire au combat etla Purple Heart pour ses blessures. Après guerre, Magee
ap p ren d raà piloter et travaillera dans l'industrie aéronautique civileoccupant
différents postes. Il prend sa retraite en 1979 et s'installedans le nord du Nouveau
Mexique.
Le 3 janvier 1993, la population de Saint Nazaire rendithommage à l'équipage du
""Snap!Crackle!Pop""endécidantd'érigerunmonumentcommémoratifdel'exploitde
Mageeethonorantlamémoiredes7membresd'équipagequin'eurentpaslachance
d'échapper à l'enfer ce jourlà et s'écrasèrent dans la forêt de La BauleEscoublac.
Alan Magee, accompagné de son épouse Helen serendit à Saint Nazaire le 23
septembre 1995 pour inaugurer le monument.Accueillis par Michel Lugez, Président
de l'American Memorial Association,il leur servira de guide tout au long des
cérémoniescommémoratives.Aprèslacérémonie,unarbrepourlapaixfutplantépar
Magee. Le lendemain, Magee se rendit au cimetière militaireSt James en Normandie
pour y saluer ses camarades disparus. Cette visiteen France fut aussi l'occasion de
visiterl'hôtelHermitageoùilfuttraitéàl'époqueparlemédecinAllemandainsiquele
port de Saint Nazaire qu'il avait pour mission de bombarderetlaGaresurlaquelleil
tomba. Inconscient au moment de l'impact, iln'avait jamais eu l'occasion de revoir ce
lieu qu'il croyait plus petit.Détruite à 90%, la ville de Saint Nazaire paya un lourd
tributàlaguerreetenfaisantAlanMageecitoyend'honneur, lemairevoulaitrendre
hommage au courage de toutes celles et ceux quicontribuèrent à la libération de la
ville.
Le Lt. G.M. Herrington, navigateur du B17 perdit sa jambegauche au cours de
l'attaque initiale. Parvenu à sauter en parachute,il fut fait prisonnier par les
Allemands qui le soignèrent. Ilfut l'un des premiers aviateur de l'USAAF à être
rapatrié.Il est mort en 1987. Le S/Sgt J I Gordon qui parvint à sauter aussien
parachute fut fait prisonnier. Il fut cependant impossible pour les associations
d'ancienscombattantsderetrouversatraceaprès-guerre.Lenomde"Snap!Crackle!
Pop"avaitétéattribuéparleCaptJacobFredericksdu360BomberSquaronquiavait
rapatriél'appareil depuis les Etats-Unis jusqu'en Angleterre. Avant d'entrer dans
l'USAAF,FrederickstravaillaitpourKelloggCo,entreprisecréatrice desRiceKrispies
et de son slogan publicitaire "Snap! Crackle! Pop!"(se rompre, craquer et faire du
bruit).Unepartieimportantedesrestesdel'appareilsedispersèrentàl'impactdans
la forêt.Lapartieavantdufuselagecomportantl'inscription"Snap!Crackle!Pop" fut
récupérée par les Allemands comme trophéede guerre et exposée dans une villa
nommée "Georama"àStMarcsurMer,construitefaceàlamer.Alafinde la guerre,
avant d'être capturés, les occupants de la villajetèrent le morceau de carlingue du
hautd'unefalaiseaumilieud'autresdébrisd'appareilsdelaRAF.
Le morceau fut retrouvé au bord de la mer parMichel Harouet et restauré en août
1989,permettantainsiàl'espritde"Snap!Crackle!Pop!"decontinueràvivre.
L'histoireextraordinaired'AlanMaggefitdeluil'undes10soldatslespluschanceux
de la deuxième guerre mondialeselon le Smithsonien Magazin paru en 1981. Le jour
de sa chute, le groupeavait perdu 7 appareils dont celui du commandant du 427 th
BomberSquadron.47autresfurentendommagéset75aviateursfurenttués.
Personnage discret malgré le caractèreincroyable de son aventure, Alan Magee est
d é cé d éle 20 décembre 2003 à San Angelo au Texas, à 84 ansdes suites d'une
insuffisancerénale.
Le souvenir d'Alan Magge survit à travers sonépouse Helen, sa soeur, 6 nièces et 3
neveux.
L'équipagedu"Snap!Crackle!Pop!"
CaptArthurIAdams(Pilote)(Tué)
Slt.GeneA.Wintersetter(Copilote)(Tué)
T/Sgt.DennisC.Hart(Mécanicien)(Tué)
SltMichaelLLibonati(Bombardier)(tué)
T/Sgt.Alfred.M.Union(Radio)(Tué)
Sgt.Marvin.L.Milam(Mitrailleurlatéralgauche)(Tué)
S/Sgt.Edward.W.Durant(Mitrailleurlatéraldroit)(Tué)
S/SgtAlanEugeneMagee(Mitrailleurventral)Prisonnier
Lt.Glen.M.Herrington(Navigateur)Prisonnier
S/SgtJamesIGordon(Mitrailleurdequeue)Prisonnier
D'autreshistoires...
CHISOVIM-Pilote-IlyushinIl-4-VVS
LeLt.I.M.ChisovestpilotesurbombardierIlyushinIL-4.Enjanvier1942,aprèsavoir
étéabattupardeschasseursAllemands,ilabandonnesonappareilenperditionavec
l'intentiond'ouvrirsonparachuteàladernièreminuteafind'éviterd'êtremitraillépar
les pilotes Allemands alors qu'il setrouve au bout de son parachute.
Malheureusementpourlui,ilperdconscienceeteffectuefinalementunechutede22
000 feet avant d'atterrir sur lapente d'un ravin recouvert d'1 mètre de neige.
Souffrant d'un traumatismede la colonne vertébrale et d'une fracture du bassin, il
survivracependant à cette mésaventure et reprendra du service 3mois et demi plus
tardcommeinstructeur.
HERMANJoe
ÉquipagedeHalifaxdu466Squadronen1944
Le 4 novembre 1944, Joe Herman est pilote au sein duSquadron 466 de la R.A.A.F
(RoyalAustralianAirForce)etvolesurHalifaxpourunemissiondebombardementsur
lesusinesdemunitionsàBochum.TraversantunimportantbarragedeFlaketprisen
chasse àdeuxreprisesparlesprojecteursdeladéfenseanti-aérienne,Herman invite
ses hommes à enfiler leurs parachutes pour le casou il faudrait évacuer rapidement
l'appareil,ayantàcetinstantprécisunmauvaispressentiment.Occupéàréaliserdes
manoeuvres évasives pour compliquer la tâchedes artilleurs Allemands, Joe Herman
n'a pas le temps d'enfiler son propreparachute. Après avoir largué ses bombes,
Herman commenceà amorcer une descente de 180000 à 10000 pieds pour tenter
d'échapper à la Flak Allemande. Alors qu'il vient tout justede commencer sa
manoeuvre, le Halifax est sérieusement atteintpar les tirs ennemis au niveau du
fuselage, juste derrière l'emplanturede l'aile. Immédiatement, Herman tente de
compenser en basculantl'appareil à l'opposé mais celui-ci est à nouveautouché par
deux fois au niveau des ailes. Les réservoirsdes deux ailes maintenant percés ,
l'incendie ne tarde pas àse déclarer, attisée par l'essence qui se répand
abondamment.Comprenantquel'avionpeutexploseràtoutinstant,Hermanordonne
àsonéquipaged'abandonnerl'appareildetouteurgence.Avantqu'ilneparvienneluimêmeàenfilersonparachute,leHalifaxexploseetilseretrouveprojetéenplein ciel
aumilieudesdébrisdel'appareil.
Au même instant, John "Irish" Vivash,mitrailleur à bord du bombardier, souffrant
d'une blessure profondeà la jambe provoquée par un éclat d'obus de Flakarrive
péniblementàs'extrairedel'appareilpourparvenirdevantlatrapped'évacuationdu
Halifax. Il note au passage quele pilote a quitté son siège pour aller enfiler son
parachute.C'estàcemomentquel'ailedel'avionseplieversl'arrière,suivieparune
sensation de chaleur dans le dos et un flash aveuglantqui précipite Vivash hors de
l'appareil.Trèsviteilperdconscienceetcen'estquequelquesinstantsplustardque
le souffled'airfroidetlasensationdechuteluifaitreprendresesesprits.Regardant
verslehaut,ilserendcomptequesonparachuteestdéployébienqu'ilneserappelle
pas l'avoir lui-même ouvert ! ressentantune traction anormale dans les jambes, il
chercheàtâtonscequilegèneainsiavantdeserendrecomptequ'iln'estpasseulet
quequelqu'unestentraindes'agripperdésespérémentàsesjambes.Reconnaissant
la voix de son pilote, celui-ci luiexplique alors qu'il a été lui aussi éjectéavant d'être
parvenu à enfiler son parachute et que tousdeux se sont télescopés en l'air,
permettant ainsi àJoe Herman de s'accrocher à son mitrailleur dont il a lui-même
ouvertdeparachutetoutens'agrippantàlui.
Quelquesminutesplustard,Hermanàjusteletempsdevoirlacimedesarbresarriver
avant de parvenir à hurlerun avertissement à l'intention de Vivash. Tous deux
tombentlourdementàterreetaprèsavoirreprisleursesprits,toutdeuxsontsurpris
d'arrivervivantsàterre.Couvertsdecontusionsetdecoupures,JoeHerman,touten
essayant d'échafauder un plan pours'évaderdécoupedesbandesdanslesrestesdu
parachutepourtenterd'arrêterlesaignementdelajambedeVivash.Après4joursde
marche,ilsserontfinalementfaitsprisonniersetlibérésàlafindelaguerreavantde
retournertousdeuxdansleurAustralienatale.
WILSONAl
AlWilsonestunacrobatequipassed'uneaileàl'autre.Unjour,alorsqu'ilsurvolele
Sud de la Californie, Wilsonglisse accidentellement et tombe dans le vide sans
parachute. Un pilotedunomdeFrankClarkequivolederrièreluiàbordd'unbiplan
de type "Jenny" assiste à la chute de Wilson.Il se précipite alors et plonge avec son
avionpourtenterd'intercepterWilsonquifinalementtombelatêtelapremièredansla
cabinearrièredubiplan.Ilsatterrissentfinalementsansencombre.
JUDKINSCliff
En juin 1963, le Lt. Cliff Judkins, pilote sur F-8 Crusader en vol au-dessus du Pacific
doit abandonner son appareil aprèsqu'un incendie se soit déclaré au cours d'un
ravitaillementen vol. Son siège éjectable refusant de fonctionner, Judkins est alors
forcéd'avoirrecoursàuneéjectionmanuelle,cequiàcetteépoquen'avaisjamaisété
réussitsur F-8. Judkins parvient à évacuer son appareil mais sonparachute refuse
alors de s'ouvrir. Il atterrit dans l'eau avant d'être repêché vivant 2 heures et demi
plustard.Aprèssixmoisd'hospitalisation,ilreprendrasesactivitésdepilote.
WRIGHTKen
En juin 1945, Ken Wright effectue un vol d'essai sur un Mustang Mk III. Alors qu'il
réalisedesmanoeuvresdecombataérienetquesonbadinindique600mph,sonavion
commence alors à sedisloquer. Perdant tout d'abord l'empennage, c'est ensuite au
tour desailes de se détacher. Perdant conscience à cet instant, le corps de Wright
tombe alors dans le vide alors que l'appareil se rapprocherapidement du sol. Au
même moment, par chance, le parachute de Wrights'ouvre automatiquement. Alors
quelatoileduparachutesedéploie,Wrightaccrochelacimed'unchêne,traverseune
haie avant d'atterrirdans un champ d'avoine où il laisse une traînée de200 yards. Il
sortfinalementdel'hôpitalauboutde3semainesetreprendralesvolsauboutde7
semaines.
UNDERDOWNPeter
En octobre 1954, Peter Underdown vole sur North AmericanSabre lorsque son
appareilsedésintègrelittéralementenvoleàunealtitudede2000pieds(600mètres).
Ejectéde son appareil, il sera retrouvé plus tard, toujours attachésur son siège
éjectable dans un verger, logé entre les branches d'un pommier. Souffrant de
plusieurs fractures, il ne conserveaucun souvenir de l'accident. Il sortira finalement
de l'hôpital4 semaines plus tard. Visiblement, sa trajectoire basse et l'angle susol
ainsi que la protection fournie par le siège éjectablequi frappa en premier les
branchesdupommiercontribuèrentàsauverlavied'Underdown.
BISTFred
A la mi 1942, Fred Bist, mitrailleur sur bombardier Bostoneffectuait une mission de
bombardement à basse altitude sur laFrance. Son appareil, touché par la Flak, se
briseendeux.Propulsédanslevidesanssonparachute,ileffectueunechutede500
pieds (150m). Il atterrit dans un champs fraîchement labouré avantd'être retrouvé
par deux soldats Allemands qui le conduisentà l'hôpital. En plus des brûlures liées
auxdégâtsprovoquésparlaFlak,ilnesouffrequed'unnezetd'unemaincassée.
BURNSKen
En août 1943 Burns est pilote d'un bombardier Lancasterqui est abattu par des
chasseurs de nuit de la Luftwaffe. Il ordonne àson équipage d'évacuer l'appareil.
Pendant que les hommess'exécute, il maintient la trajectoire de l'appareil pour leur
donner le maximum de chance de réussite. Malheureusement, le feuxatteint le
compartimentàbombe,provoquantl'explosiondes2tonnesdebombesstockéesdans
la soute. Il effectue alors une chute librede 3000 mètres et se réveille trois heures
plus tard aumilieu d'un champ labouré. Il trouve alors son parachute encorefermé,
seuleunepetiteportiondesoieétantsortie,cequiavraisemblablementduralentirsa
chute,aumêmetitrequelesquelquesarbressituésautour.Souffrantdebrûlures aux
brasconsécutivesàl'explosiondesonappareil,ilsouffreaussid'autresblessuresdont
uneaupoumonainsiqu'unefracturedelacolonne,blessuresdontilseremettraplus
tard.
GUTOWSKIZ
Un pilote Polonais nommé Gutowski volant sur Spitfireescortait une formation de
bombardiersauretourd'unemissionsurlaFrancelorsquesonavionfuttouchéparla
flakavantdes'engagerenvrille.Parvenantàredressersonappareil,ilengagealorsle
combat avec d'autres chasseurs Allemands avant d'être ànouveau touché pour
finalement repartir en vrille. Trop bas pourredresser, il parvient à abandonner son
appareiljusteavantdes'écraser,àunealtitudede150pieds(50mètres). Alorsquela
toiledesonparachutecommencetoutjusteàs'ouvrir, ilatterritsurunepiledefeuille
de betteraves et rebondit sur le sol,sain et sauf, juste à coté des restes fumants de
sonSpitfire.
VULOVICVesna
Le 26 janvier 1972, Vesna Vulovic, hôtesse de l'air de 22 ans à bord d'un DC9
Yougoslaveeffectuelaliaisonentre StockholmetBelgrade.Unebombe,placéelàpar
unterroristeCroateexploseàborddel'avionalorsquecelui-civoleà33000pieds(10
000 mètres). Vesna Vulovic qui se trouve dans la queue de l'appareil au moment de
l'explosion effectue alors une chutevertigineuse avant d'atteindre le flanc d'un
montagneenneigée.
Les opérations se secours sont immédiatementlancées et permettent de retrouver
rapidement l'hôtesse.Gravement blessé, avec les deux jambes brisées, elle est
paralyséedesmembresinférieurs.VesnaVulovicpassera27joursdanslecoma.Après
17 mois de soins et de convalescence,elle finira par guérir et reprendra les vols
pendantencore20ansauseindel'aviationcivileYougoslave.
Le 27 janvier 1997, 25 ans après les faits, elleretournera sur les lieux de l'accident,
rencontrant ses sauveteurs etinaugurant un monument en mémoire des autres
passagersquitousmoururentcejourlà.Acejour,elledétientlerecord d'altitudede
chutelibre.
DUVALGeraldetWELLSJohn
DuvaletWellsétaientlesmitrailleursd'unbombardierB-24du459thBombGroup.Au
coursd'unemissionsurSteyr,enAutriche, enavril1944,leurB-24estattaquépardes
chasseursAllemandsetsévèrementendommagé.Alorsquelepiloteaététuépendant
l'attaque et plusieurs autres membres de l'équipageblessés, l'avion tombe en vrille.
Duval et Wells, sont alors projetéscontre les parois de l'appareil par la force
centrifuge et ne parviennentpasàenfilerleurparachute.L'avioneffectueunechute
de 240000 pieds (7500 m) et s'écrase. Duval et Wells seront extraitsvivants de la
carcasse du bombardier par un troisième membre d'équipagequi était parvenu à
sauter en parachute. Bien qu'ils soientsérieusement blessés tous les deux, ils
survivrontàl'incident.
SHIBBLEEdmund
Shibble était mitrailleur ventral sur un B17 du447th Bomb Group. Au cours d'une
missionsurKoblenz,unbombardiersituédanslaformationsetrouvantau-dessusest
abattu et percute le B17 deShibble, coupant celui-ci en deux. La tourelle ventrale,
avecShibbleàl'intérieurrestealorsattachéeàlapartieavantduB17quis'écrase23
0000piedsplusbas.Bienquesévèrementtouchéaudos,Shibblesurvécuaucrash.
JONESJoe
Jones était mitrailleur arrière dans unB17 du 385th Bomb Group. En mars 1945, au
cours d'un bombardement surlaBelgique,sonbombardierentreencollisionavecun
autre appareil.Coincé dans la partie arrière de l'appareil, il effectuealors une chute
de 13 500 pieds. Récupéré inconscientmais vivant de la carcasse de l'appareil, il se
remettrarapidementdecettemésaventure.
STANNARDWilliam
WilliamStannardétaitmitrailleurarrièresurunbombardierventuraàl'occasiond'une
missionsurlaHollandeenmai1943.Attaquépardeschasseursennemissonavionse
disloque.Par un curieux hasard, la queue de l'appareil dans laquelle il se trouveva
d'une certaine manière planer et s'écraser sans tropde dommages permettant au
mitrailleurdesesortirindemnedecevolpascommelesautres.
KOSZYCZAREKErwin
En février 1945, 2 bombardiers B-17 entrent encollision au-dessus de Graz en
Autriche. Le mitrailleur arrièrede l'un des bombardiers, le S/Sgt. Erwin Koszyczarek,
effectueunechutede28000feetdanslaqueuedel'appareilaveclaquelleils'écrase.
Ilseraretirévivantdelacarcasseetfaitprisonnier.
MORANEugene
Au cours d'une mission du Brême , en Allemagne ennovembre 1943, Eugene Moran,
mitrailleur arrière d'un B-17 esttouché par des tirs ennemis. Le S/Sgt Moran ne
pouvant sauter, son parachute ayant été endommagé au cours de l'attaque,il va
s'écraser au sol avec l'appareil. S'écrasant au milieudes arbres, il sera retiré vivant
desdébrisdel'appareiletpassera4moisàl'hôpital.
GONZALESFederico
Enjanvier1945,FedericoGonzalesétaitpiloted'unB-17du398thBombGroupquifut
abattu au-dessus de Dusseldorf.Dans l'incapacité de sauter de son B-17 en vrille, il
effectueunechutede27000piedsavantdes'écraserausol.Touslesautresmembres
d'équipagesonttuésmaislui-mêmeestrécupérévivant.
HASENFRATZMerle
Au cours d'une mission sur Leipheim, en Allemagne en avril1944, Merle Hasenfratz
était mitrailleur arrière sur B-24au sein du 392nd Bomb Group. Touché par la Flak,
son appareil sebrise en deux. Merle et deux de ses camarades sont coincés dansla
partiearrièreduB24quieffectueunechutede18000piedsavantdes'écraserausol.
Hasenfratz sera le seul survivant souffrantde blessures aux jambes et aux yeux,
consécutivesauxdommagesinitiauxcausésparlaFlak.
GEORGEOgwyn
LeSgt.Georgeétaitlemitrailleurarrièred'unShortSunderlandabattuparlachasse
Allemande près de Sylling,en Norvège en avril 1940. Il survécut à une chutede 1000
mètres, coincé dans sa tourelle et fut récupérésur la banquise par 3 Norvégiens qui
avaientassistéàlachutedelatourelle.
Sources:
http://www.greenharbor.com/fffolder/amazing.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Alan_Magee
http://www.303rdbg.com/magee.html
http://209.157.64.200/focus/f-news/1071076/posts
http://carol_fus.tripod.com/army_ac_hero_alan_magee.html
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