SE NOURRIR OU/ET SE DOPER ??? !!! Pr. Zouhair TABKA Service de Physiologie et des Explorations Fonctionnelles Faculté de médecine de Sousse, Université de Sousse EPS Farhat Hached, Sousse Le 24 / 09/ 2010 , Sousse, Tunisie Toute pratique sportive => augmentation des besoins énergétiques. NUTRITION = équilibrée, diversifiée, adaptée aux besoins Adéquation l’apport alimentaire Dépenses énergétiques OBJECTIFS : 1. maintien du poids corporel, 2. bon état de santé 3. excellente performance physique Les règles communes : - Le constat - Le concept des calories vides - Les objectifs - Les moyens EPIDEMIE MONDIALE DEPIDEMIE D’OBESITE ET DES MALADIES ASSOCIEES = MAUVAISE COUVERTURE DES BESOINS DU SPORTIF Excès des d’AG saturés (choix des aliments + modes de préparation) restauration collective Insuffisance en fruits et légumes ( fibres, micro-nutriments) Alimentation déstructurée avec petit-déjeuner insuffisant et grignotage fréquent Alimentation peu variée et à forte densité énergétique mais faible densité nutritionnelle. Déficit hydrique (ration d’entraînement et de base) OU S’ARRETE LE REEQUILIBRAGE ET OU COMMENCE LE DOPAGE ??? 1 verre 200 ml = 100Kcal GPL et sels minéraux et vitamines Sucres simples FAIBLES DENSITES NUTRITIONNELLES, Fort déséquilibre entre le contenu énergétique des aliments et les autres composés non s énergétiques. tiques. Origine du problème = Transformations alimentaires + choix des aliments Stress oxydant: Perturbation de l’équilibre Pro et antiantioxydant ( Exercice physique augmente la production des RL BESOINS ENERGETIQUES 45 à 85 Kcal /Kg /j soit 3100 à 6100 Kcal /j (sujet 70 Kg) BESOINS EN PROTEINES 5 à 10 %; 1- 2 Gr/Kg Apport conseillé : 25 à 30 % AET (1 à 1,2 g /Kg /j BESOINS EN GLUCIDES 55 à 70 % GLYCOGENE BESOINS EN VITAMINES Vitamines hydrosolubles « B » Vitamines antioxydantes (E, C, Bétacarotène) BESOINS EN EAU ET EN MINERAUX Apport de sel = 1 à 1,5 g/l pendant et après exercice PALIER AU DOPAGE EDUCATION NUTRITIONNELLE SPECIFIQUE 1. DU STAFF MEDICAL • Formation spécifique • Evaluation 2. DE L’ATHLETE • • • • Formation adaptée aux professionnels Evaluation Suivi contrôle Alimentation du sportif à l’entraînement ALIMENTATION EQUILIBREE ET DIVERSIFIEE 55 à 60 % Glucides, 12 à 15 % protéines, 25 à 30 % lipides, Eau (1 cc 1 cal) Répartition de la ration calorique dans la journée Petit déjeuner : 25 % Apport calorique quotidien, Déjeuner : Goûter : 5 % , (Dîner : 35 %) Chaque repas principal devrait comprendre : 4 portions de glucides (G) G1 : légumes ou fruits crus (sucres simples, sels minéraux, fibres, vit c, carotène) G2 : cuidités (légumes cuits) G3 : céréales, biscuits, pâtes, pommes de terre, riz, légumes secs (sucres complexes, vit B, minéraux) G4 : produits sucrés (sucre, miel, confiseries, sodas..) 35 % 2 portions de protéines (P) P1 = viandes, volailles, poissons, œufs, abats ou crustacés (protéines de haute valeur biologique, fer, vitamines du groupe B) P2 = produits laitiers (calcium…) 1 portion de lipides (L) L1 = d’origine animale : beurre, crème, graisses cachées…(vit A, AGS) L2 = d’origine végétale, huiles, margarines Eau : réhydratation essentielle 1 à 2 verres d’eau pendant le repas Respecter les goûts, les préférences, les habitudes Personnaliser les conseils nutritionnels Manger sain, savoureux, rassasiant et avec plaisir Eviter : Aliments fumés, fermentés, épicés et gras, Légumes à goût fort, alcools Fritures, graisses cuites Les objectifs Equilibre en macronutriments cohérent en fonction des objectifs: (Préparation, avant, pendant et après les compétitions). Diversification de l’alimentation (fruits et légumes). l’alimentation lé Privilégier la densité nutritionnelle Ne pas Négliger le Petit Déjeuner et la collation afin d’avoir 4 repas structurés /J Apport hydrique suffisant Les moyens Une semaine d’ entraînement Nécessite Un plan nutritionnel Identifier les filières du sport concerné et les substrats énergétiques Bilan diététique: questionnaire des trois derniers jours, Connaissance du sport et du plan d’entaînement REMISE DE CONSEILS PERSONNALISES, ECRITS, AQAPTES AU SUJETS au sport pratiqué, ,à la période dans la saison, aux horaires D’entraînement –Proposition d’un plan hydrique Prendre en compte: • Durée d’un match, • Contrôle du poids & éducation au long cours (le devenir!) • Micro -lésions musculaires (trauma, excentrique) • Sudation pertes hydriques • Récupération Connaissance du sport et du plan d’entraînement Ex. Football Professionnel (hiver) Si 1 match / semaine: •Lundi: Repos / Soins •Mardi: Entraînement 9h30 –11h15 et 15h30 –17h15 (travail physique, technique, renforcement musculaire) •Mercredi: Entraînement 9h30 –11h45 (séance physique + opposition dans les conditions réelles de jeu) •Jeudi: Entraînement 15h30 –17h15 (séance légère, jeux) •Vendredi: Entraînement 15h30 –17h15; si déplacement la veille: dîner en commun (jeux, mise en place tactique, vivacité; séance légère) •Samedi: 10h30 –11h00 réveil musculaire et Match à20h00 (déjeuner et collation souvent en commun) Dimanche: 10h00 Décrassage et soins Semaine d’entrainement type footballeur professionnel Petit déjeuner : Lait écrémée ou ½ écrémé (nature, avec chocolat ou café) ou yaourt nature/. pain blanc ou complet ou morceau de sucre ou 1 cuillère à café de miel/beurre ou margarine/céréales complètes naturelles sans sucre ajouté/un verre de jus de fruit sans sucre ou fruit frais. Plan hydrique : APPORTS D’EAU : Matin : 1à 2 verres/matinée : 500 ml/ Déjeuner : 1 à 2 verres/ A. Midi : 500 ml / dîner : 1 à 2 verres / coucher : 1 à 2 verres pendant l’entrainement et match : 1 litre au minimum/ Après match 1 litre. Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Déjeuner Carottes râpées/citron Escalope de dinde ou poulet Pommes de terre vapeur Laitue avec huile d’olive ou colza (1 câs) Fromage frais + sucre Fruits frais Saumon fumé – citron Gigot d’agneau Haricots verts Flageolets ou petits pois Fromage au choix Salade de fruits Salade d’endives Rosbif Purée Fromage Compote de pomme Collation 10h30 et 16h30 Fruits Laitage : 10 % MG Melon au jambon de dinde Spaghettis à la bolognaise Fromage frais Salade de fruits frais Betteraves mimosas Rôti de veau Ratatouille niçoise – Riz Fromage blanc/yaourt+sucre+fruits 10h30 et 16h30 Fruits Laitage : 20 % MG Si entraînement le soir : Entre 16H et 17H Fromage blanc allégé /Café ou thé Barre céréale/jus de fruits frais ou fruit frais Pain grillé + confiture ou miel 10h30 et 16h30 Fruits Laitage : 10%MG Si entrainement le soir : Entre 16H et 17 H Fromage blanc allégé/café ou thé/barres céréales/jus de fruits frais ou fruits /pain grillé+confiture ou miel 17H pour Match à 20H Pain grillée/confiture ou miel/jambon/gâteau de riz/ fromage blanc allégé/café/thé au choix/jus de fruits ou fruits de saison. Buffet de crudités Viande blanche ou poisson grillé Purée, pâtes ou riz 2/3 Légumes cuites vapeur haricots Courgettes 1/3 Fromage blanc+sucre Fruits Veille et jour de match interdit : crème fraîche, charcuterie, abats, fritures, sauces, pâtisseries riches en graisses, sodas, produits riches en sucres et alcool Salade verte brochettes de veau/bœuf riz – 10h30 et 16 h 30 champignons, portion de fromage- fraises- chantilly Fruits – laitage 20 % MG Dîner Potage de légumes Filet de colin l’estragon Riz créole Salade variée Fromage blanc+sucre Fruits frais Potage de légumes Foie grillée Coquillettes au parmesan Salade Fromage frais Allégé Fruit Poisson Riz pilaf Salade mêlée Laitage allégé (fromage ou yaourt) Tarte aux fruits Fruit frais Buffets de crudités Saumon ou faux filet grillé Pâtes fraîches (beurre al pesto) Fromage blanc/fraises Salade composé riz – thon Poisson grillé aux herbes Pomme de terre et tomates au four – fromage Tarte aux fruits légers Fruit frais Panier/repas Sandwich jambon dinde + fromage Barres de céréales Fruits secs et pâtes de fruits. Dîner d’après match : Potage de légumes ou salade composée : tomates concombres carotte, crevettes steak de d’inde ou poulet et champignon haricots verts, purée de pomme de terre, salade verte, fromage frais, alcool = 0, pizza exceptionnellement Omelette – escalope de veau panée, pâtes/plateau de fromage , gâteau au riz PANIER REPAS : dans les 2 heures qui suivent la compét (Pour les déplacements) Boissons sucrées (30 g / l) si pas faim ( à débuter dans les vestiaires) bouteille Garci plate1 litre minimum ,1 1 sandwich jambon bœuf , fromage et 1 sandwich blanc de poulet, tomates. Repas plus structuré si pris dans l’avion.1 compote de pommes à boire, Fruits secs/ 2 fruits frais/ DINER D’APRES MATCH :Potage de légumes, Blancs de Poulet ou poisson grilléé & Purée de PDT , Salade verte (mâche, épinard etc) ; Tarte pommes --Yaourt nature --Fruit de saison Eau ++ Si 2 matchs / semaine: •Lundi: Entraînement 15h30 –17h00 •Mardi: Entraînement 15h30 –17h15 •Mercredi: Match à20h00 (déjeuner et collation souvent en commun) •Jeudi: 10h00 Décrassage et soins •Vendredi: Entraînement 15h30 –17h15 (si déplacement la veille: dîner en commun) •Samedi: 10h30 –11h00 réveil musculaire et Match à20h00 (déjeuner et collation souvent en commun) •Dimanche: 10h00 Décrassage et soins •Problématique des semaines à deux matchs (récupération) lorsqu’elles s’enchaînent. •La récupération = le problème du médecin, du kiné et de la diététicienne + Staff technique Coordination et complémentarité entre le STAFF technique et le STAFF médical. LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES 900 millions d’euro en France et 50 milliard d’euro dans le monde 1. Aucune preuve scientifique pour la majorité des produits 2. Alimentation diversifiée et équilibrés suffit Pourquoi en parler ?? Pour la prévention, Risque du produit, de surdosage et d’interaction Complément= denrée alimentaire pour compléter le régime normal et qui constitue une source Concentré de nutriments ou substance ayant un effet nutritionnel ou physiologique seul ou combiné = Apport nutritionnel pour répondre à un besoin physiologique, compenser une insuffisance d’apport avec un état de déficience (signe biologique) ou carence (signes cliniques) avérés ou probable pour atteindre ANC CELA IMPLIQUE UNE VRAIE DEMONSTRATION PREALABLE DE L’INSUFFISANCE D’APPORT Selon la loi un complément est un aliment OR un aliment est une denrée comestible, nourrissante, appétente et coutumière (Jean Trémolière) Ce ne sont pas des médicaments (mais vente en pharmacie!) Pas d’effet thérapeutique sauf carence Question de dosage (unités mesurées de faible quantité) DIFFERENT DES PRODUITS DIETETIQUES DE L’EFFORT+++ -Produit d’apport glucidique -Aliments équilibré de l’effort -Produit d’apport lipidique -Concentré e protéine et aliments enrichies en protéines ALICAMENTS Différent des autres par leur composition naturelle intrinsèque ou aussi par les composants ajoutés ou modifiés SUPPLEMENTS ALIMENTAIRES = Un vrai amalgame!!! Apport au-delà du besoin physiologique, supérieur aux ANC, Touchant des personnes non déficitaires, doses suprathérapeutiques, EFFET DELETERE POSSIBLE CONTOURNEMENT DU DOPAGE TRIBULUS TERRESTRIS (plante => capsule), stimule la production de testostérone PICOLINATE DE CHROME (gélules), Cr qui potentialise l’action de l’insuline INOSINE (nucléotide), régénération de l’ATP et meilleur transport de l’oxygène, risque : hyperuricémie!! STIMULATEUR DU NO (tablette dérivées de l’arginine) Vasodilatation et augmentation du débit sanguin musculaire AUCUNE PREUVE SCIENTIFIQUE USAGE DES COMPLEMENTS ALIMENTAIRE ? DOPAGE OU NON?? Difficulté de répondre mais la réalité est claire On commence par des produits autorisés et on termine par trouver (volontairement ou involontairement Dans le produit des substances interdites ETUDE DU CIO: 600 produits, 20% contiennent des substances interdites (contamination intentionnelle et/ou accidentelle!!) COMPLEMENTS SERAIENT UTILE RAREMENT: impossibilité de couvrir les besoins avec Une alimentation courante (charge très élevée, végétariens, régime restcitifs hypocalorique, Besoins pour la croissance, altération des qualités nutritionnelles (micronutriments) des produits Disponibles sur le marché, Chez le sportif: nécessité de s’adapter aux contexte : environnement, sudation, régimes hyperglucidique, Entrainement répétitifs, compétition, stages intensifs, récupération.. L’entraînement est aussi dans le verre et dans l’assiette La préparation nutritionnelle mérite autant de rigueur que l’entraînement Alimentation équilibrée, variée et adaptée aux besoins Apports spécifiques : sportifs de haut niveau amélioration des performances 10 Questions préalables à se poser ! •Pourquoi faire : besoin démontré, justification scientifique ? •Quel respect des règles (sportives, éthiques, déontologiques) ? •Quels risques pour la santé/Quels bénéfices pour la performance ? •Pour qui : quels sportifs (spécialité, niveau, âge…) ? •Quoi : composition réelle du produit ? •Comment : sous quelle forme (comprimés, injections…) ? •Quand : à quel moment (entraînement, compétition) ? •Combien : quelle quantité, quelle fréquence… ? •A quel coût (comparaison aliments courants, produits de l’effort) ? •Par qui : soi-même, médecin diététicien, kiné, pharmacien… ? Eviter le végétarisme…pur Consommation de 30 à 40% de glucides en + et complexes, de bonne qualité L’absence de chaires animales dote l’organisme d’un caractère antiacide Le maintien des produits laitiers, du poisson et des œufs autorise un statut Protéique (et calcique) correct Risque de carence en Fer, Zinc et Vit B12 •Chez les enfants et adolescents : ne pas sauter le petit déjeuner ; prévoir une collation dans la matinée et l’après-midi, compter 5 produits laitiers/J ; privilégier les céréales, les œufs, le beurre, le cacao, les jus de fruits frais, proposer des légumes à chaque repas (crudités, soupes, purées, poêlées…) •Les compléments doivent rester à leur place : celle de compléter (si nécessaire !) l’alimentation courante, qui doit garder la priorité absolue et sur l’amélioration de laquelle tous les efforts doivent porter •Soigner aussi son hygiène de vie et son sommeil Dans la mesure où un apport E est assuré par une alimentation équilibrée et augmenté pour compenser une dépense importante, l’apport des nutriments est augmenté lui aussi et suffit à faire face à l’éventuels besoins accrus Tout produit apporté en excès à l’organisme vient rompre un équilibre, qui peut avoir des répercutions négatives (santé/performances) Un usage inapproprié peut priver un sujet d’un diagnostic et d’une prise en charge thérapeutique adéquate Les athlètes qui consomment des produits diététiques de l’effort ont déjà une alimentation enrichie Effet placebo dans de nombreux cas et solution de facilité L’usage de ce type de produits n’est souvent qu’un moyen de se rassurer, qui relève plus largement d’un manque de confiance en soi •Une complémentation ne doit pas venir cautionner un surentraînement •SEUL LE SPORTIF EST RESPONSABLE DE CE QU’IL A CONSMME ! L’alternative au dopage est bien l’alimentation ….pas les compléments MANGER LE PLUS DIVERSIFIE POSSIBLE Aucun aliment ne contient la totalité des nutriments indispensables •Adopter une alimentation de « haute densité nutritionnelle » Végétaux pluriquotidiennement, frais, surgelés (aliments santé par excellence) ; foie, fruits de mer (1x/semaine) ; légumes secs(1à 2xsemaine) ; céréales complètes (au -1x/2) Si le poids le permet : chocolat (noir), fruits secs, fruits oléagineux Eviter les cuissons à l’eau → vapeur, micro-onde… Boire des eaux minérales dures Conserver les denrées vitaminées à l’abri de l’air et de la lumière Levure bière et germe de blé ? •Pas de régimes hypocaloriques sévères •En dessous de 2000kCal, il devient difficile de couvrir les besoins en minéraux et vitamines, chez le sportif CONSEILS •Ne pas utiliser les compléments en 1ère intention → aller à la source •JAMAIS D’AUTOMEDICATION (médecin, diététicien) •Eviter les achats par Internet → pharmacie •Complémenter éventuellement, mais ne pas supplémenter •Pas de complémentations continuelle (baisse d’absorption, d’efficacité, intolérance, risque d’accoutumance et d’empoisonnement) cures de quelques semaines, 3x max dans l’année (début, milieu, inter saison) •Se méfier des « Energy Drink » : PRODUITS TOTALEMENT INADAPTES AUX SPORTIFS → boissons gazeuses, acides, substances stimulantes douteuses et glucurono-lactone, plus néphrotoxique que détoxifiante CONCLUSION •Tout est ambigu dans les compléments Des centaines de produits différents en vente et toutes sortes de mélanges On est jamais vraiment sûr de ce que l’on ingère •L’activité d’une substance naturelle présente dans un aliment, dépassera toujours largement celle d’un composé synthétique •En l’absence de tout déficit, un apport d’une quelconques substances nutritionnelle n’exerce aucune influence bénéfique En revanche, un apport massif peut se révéler être toxique •Des centaines de molécules différentes coexistent dans un aliment (dont de nombreuses ne sont pas encore connues) et agissent en synergie →Action impossible à retrouver avec un complément, même cocktail •Les mono complémentations ont une moindre utilité et augmentent les risques de surdosage