Une prise en charge Médico Psycho Sociale centrée sur le patient

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Le service d'immuno-hématologie clinique dirigé par le Dr Isabelle POIZOT-MARTIN
est situé à l'hôpital Sainte-Marguerite.
Ce service est spécialisé dans le dépistage et la prise en charge de l'infection
par le VIH et de ses complications : infectieuses, métaboliques, neurologiques,
rhumatologiques, hépatiques, cardiovasculaires, cancers.
Une prise en charge Médico Psycho Sociale
centrée sur le patient
Le service d'immuno-hématologie clinique comprend trois secteurs d'activité :
Un secteur de consultations pluridisciplinaires médicales et paramédicales
: foie et tractus digestif, proctologie, endocrinologie/nutrition, rhumatologie,
cardiologie,
gynécologie/obstétrique,
psychiatrie,
dermatologie/IST
Un secteur d'hôpital de jour
Un secteur de recherche clinique : doté d'un personnel formé au respect
des bonnes pratiques cliniques (deux médecins temps plein, quatre
ingénieurs de recherche clinique, un secrétariat), il propose l'accès à des
stratégies de traitement innovantes, à des nouveaux traitements
antirétroviraux et à des traitements des hépatites virales B et C inédits. Il
travaille en collaboration avec l'Agence Nationale de Recherche sur le SIDA
et les virus des hépatites ( www.anrs.fr ).
Des professionnels expérimentés
Le service assure le suivi et la prise en charge deprès de 1000 patients infectés
par le VIH dont 40% sont co-infectés par le virus de l'hépatite C .
Depuis sa création en 1988 par le Pr Jean- Albert GASTAUT, cette structure a
pris en charge près de 5000 personnes vivant avec le VIH et près de 2000
personnes exposées à un risque viral (AEV).
Une équipe médicale composée de 13 médecins (dont trois temps pleins),
assurent des consultations desuivi de l'infection par le VIH et ses comorbidités :
foie et tractus digestif, proctologie, endocrinologie/nutrition, rhumatologie, cardiologie,
gynécologie/obstétrique, psychiatrie, dermatologie/IST.
Cette équipe comprend également
des professionnels paramédicaux
expérimentés dans la prise en charge des PVVIH : psychologue,
neuropsychologue, diététicienne, assistante sociale . Le personnel infirmier est
formé en éducation thérapeutique , gestion de la douleur, hygiène et santé. Des
activités de bien être sont également proposées (Shiatsu, réflexologie plantaire,
activité physique).
Traitements, recherche, le point avec le Dr
Isabelle Poizot-Martin*
1. Où en sommes-nous aujourd'hui au niveau des traitements ?
Le traitement antirétroviral repose toujours à ce jour sur la combinaison de trois
molécules (trithérapie) en initiation.
Ces dernières années, les progrès ont essentiellement porté sur l'administration en
une prise par jour d'une combinaison de trois médicaments en un seul comprimé.
Cette administration n'est cependant pas possible pour tous les patients
(antécédent de résistance aux antirétroviraux ou d'intolérance).
Plus de 95% des patients qui sont sous traitement antirétroviral ont une réplication
virale bien contrôlée et chez certains patients depuis plus de 10 ans. Le niveau de la
restauration immunitaire reste cependant lié à la précocité de l'instauration du
traitement antirétroviral, soulignant ainsi la nécessité de dépister le plus tôt possible
les personnes après leur contamination.
Le profil de tolérance notamment sur le plan métabolique, des molécules de
dernière génération est également meilleur comparé aux premiers inhibiteurs de
protéase mis à disposition en 1996, avec moins de syndrome de lipodystrophie.
Cependant, les personnes suivies et traitées depuis de nombreuses années et/ou
ceux âgés de 50 ans et plus, doivent bénéficier d'une prise en charge
pluridisciplinaire, pour la gestion des nombreuses comorbidités (cardiaques,
métaboliques, osseuses?) et le dépistage/diagnostic précoce de certains cancers.
En effet, les personnes vivant avec le VIH ont un risque de cancer 2 à 3 fois plus
élevé que la population générale.
2. Quelles sont les nouvelles pistes de recherche ?
Les axes de recherche sont comme toujours dans cette thématique multiples :
poursuite de la recherche sur la mise au point d'un vaccin préventif, optimisation des
outils de prévention avec la mise à disposition des tests de dépistage rapide (TROD)
et des actions de dépistage hors les murs en partenariat avec les associations de
patients. Les pistes portent également sur l'évaluation de schémas thérapeutiques
dits « allégés » soit en initiation soit en relais après un contrôle prolongé de la
réplication virale (deux molécules antirétrovirales, traitement 4 jours par semaine).
Enfin, les chercheurs tentent de mettre au point de nouvelles molécules/classe
d'antirétroviraux pour atteindre le réservoir viral résiduel mais aussi pouvoir traiter
efficacement les patients qui sont en situation d'échec thérapeutique.
*Le Dr Isabelle POIZOT-MARTIN, chef du service d'Immuno-Hématologie Clinique,
est spécialiste en Hématologie et Dermato Vénéréologie. Elle développe une forte
activité de recherche clinique en partenariat avec l'ANRS et est également
impliquée dans la recherche vaccinale préventive anti VIH. Elle coordonne depuis
mai 2014 avec le Pr Jean Philippe SPANO, le réseau National CANCERVIH. Elle
participe également à la rédaction des recommandations nationales pour la prise en
charge des personnes vivant avec le VIH, (Rapport Morlat), ainsi que des hépatites
virales (Rapport Dhumeaux). Elle est auteur et coauteur de plus de 200 articles
inscrits dans la base de données Medline.
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