NEXAVAR - Oncomip

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Sorafénib ‐ NEXAVAR® NEVAXAR :
Inhibiteur multikinase (RAF, VEGFR, PDGFR) Thérapies ciblées anticancéreuses inhibant la prolifération et l’angiogénèse tumorale. 2 comprimés de 200 mg 2 fois par jour
en dehors des repas ou au cours d’un
repas pauvre en graisses
Ces effets sont fréquents mais non systématiques, d’intensité inconstante et variables en fonction des personnes. Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous proposons de rester en contact avec l'oncologue référent de la pathologie de votre patient
Effets indésirables Conduite et traitement à tenir.  traitement préventif :
Eviter l’exposition solaire, les douches et bains très chauds, les chaussettes et vêtements ‐ mineur : Signes subjectifs serrés, les traumatismes mécaniques ou chimiques des mains et des pieds (jardinage, engourdissement, bricolage…). Privilégier un chaussage confortable et le port de semelles répartissant le poids inconfort, du corps. (podologue en prévention) L’utilisation pendant les 3 premiers mois de traitement (au moins) d’une crème émolliente à paresthésies, base d’urée (à 10, 20, 30 ou 50%), en 2 applications par jour, est fortement recommandée dysesthésies car ce traitement a démontré son efficacité pour la réduction de l’incidence et de la gravité ‐ majeur : Signes objectifs du SMP. Ex : XERIAL® 10 à 50% (si préparation magistrale, remboursement possible par la Œdème, érythème douloureux, lésions hyperkératosiques sécurité sociale) (épaississement de la peau) avec halo Les lésions du SMP sont favorisées par l’hyperkératose (callosités) : avant l’initiation du inflammatoire, bulles, ulcérations avec traitement, une ou plusieurs séances de pédicurie avec décapage doux des lésions retentissement fonctionnel (marche, hyperkératosiques est recommandée.
préhension)  traitement curatif :  Formes inflammatoires : dermocorticoïdes en pommades (si peau sèche) ou crème Cette toxicité est habituellement précoce (si suintant), éventuellement sous occlusion la nuit (gants, chaussettes). (dès 2 semaines de traitement), dose‐
 Formes hyperkératosiques : association d’un topique kératolytique et de dépendante et ne récidive pas forcément à dermocorticoïdes (en alternance ou en association, par ex DIPROSALIC®). la réintroduction du traitement.  En cas de bulles : elles doivent être percées mais leur toit respecté, une antisepsie locale doit être appliquée.  En cas d’atteinte sévère, une adaptation posologique du Sorafenib peut être nécessaire (interruption pendant 7 jours puis reprise à ½ dose pendant 2 semaines). Syndrome main‐pieds (SMP) 30‐60% Xérose cutanée, prurit 20‐30%, après plusieurs semaines  Hydrater : pain ou gel douche sans savon, surgras ; émollients de type DEXERYL® de façon quotidienne.  L’ajout d’un antihistaminique peut être utile en cas de prurit. Erythème du visage  S’attenue spontanément après quelques semaines de traitement  dermocorticoïdes : DIPROSONE® crème 1 fois par jour  KETOCONAZOLE® topique, 1 à 2 fois par jour Modification des cheveux: après 3‐4 mois Alopécie temporaire et incomplète, cheveux frisés, sensation de brûlure du cuir chevelu qui disparaît spontanément en quelques semaines  Prévention de la mucite :
Toxicité muqueuse : (stomatite, mucite, conjonctivite….) vaginite, anite, Diarrhées  40% des patients sont concernés et 8% présentent une diarrhée sévère pouvant conduire à une adaptation du traitement. Possibilité d’insuffisance pancréatique exocrine si diarrhée tardive de type stéatorrhée. Un brossage régulier avec une brosse à dents douce. Bains de bouche 3 à 4 fois par jour au Bicarbonate (solution à 1,4%)  Traitement :  Les antalgiques par voie générale, éventuellement de palier 3 (privilégier la libération immédiate).  XYLOCAINE visqueuse  Les antifongiques locaux et généraux en cas de mycose surajoutée. Les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires. 

 Surveillance de la fréquence des selles et des signes de retentissement clinique (signes de déshydratation, poids, fonction rénale).  Traitement symptomatique : conseils d’hydratation orale, fractionnement des repas, limitation des aliments riches en fibres. Traitement médicamenteux par SMECTA et LOPERAMIDE.  Une interruption temporaire du Sorafenib (1/2 dose) peut être nécessaire.  Hospitalisation à envisager : si diarrhée fébrile, persistante (>48h), profuse (avec déshydratation, retentissement hémodynamique) ou associée à une aplasie (PNN<500)  Traitement symptomatique : enzymes pancréatiques si stéatorrhée (OEROBIOL®, CREON®) Sorafénib ‐ NEXAVAR® Inhibiteur multikinase (RAF, VEGFR, PDGFR) Thérapies ciblées anticancéreuses inhibant la prolifération et l’angiogénèse tumorale. ®
NEVAXAR :
2 comprimés de 200 mg 2 fois par jour
en dehors des repas ou au cours d’un
repas pauvre en graisses
Hypertension artérielle  L’incidence de l’HTA sous Sorafenib varie de 2 à 30% selon les études et les populations concernées.  De façon rare, l’HTA peut se compliquer de leuco‐encéphalopathie postérieure (HTA, céphalées, confusion, vomissement, troubles visuels, convulsions). Ce syndrome grave est le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement.  La pression artérielle doit être surveillée en ambulatoire plutôt qu’en consultation (auto mesures à domicile à privilégier). La « règle des 3 » de l’HAS doit être suivie : 3 mesures consécutives en position assise, matin et soir, pendant 3 jours. Cette surveillance doit être régulière les 3 premiers mois puis peut être espacée en l’absence d’HTA.  Le constat d’une HTA avant ou pendant le traitement par Sorafenib doit conduire à l’introduction d’un traitement antihypertenseur sans arrêter le Sorafenib, sauf HTA non contrôlée. Les IEC et Sartans doivent être utilisés avec prudence chez les patients cirrhotiques. Les inhibiteurs calciques non dihydropyrimidiques (vérapamil, diltiazem) sont contre‐indiqués. Neutropénie :  Contrôle de la NFS avant chaque cure
Thrombopénie :  Surveillance saignements ou apparition de pétéchies Anémie  Bilan d’anémie à réaliser (bilan martial, vitaminique, réticulocytes.) Toxicité vasculaire Le Sorafenib est contre‐indiqué en cas de thrombose artérielle récente (< 6 mois) quel qu’en soit le site et la gravité. Troubles de la cicatrisation Un arrêt du Sorafenib est recommandé 2 semaines avant toute intervention chirurgicale majeure. Hémorragies Des saignements bénins (épistaxis, gingivorragies) sont fréquents et ne compromettent habituellement pas la poursuite du traitement. Asthénie, hypothyroïdie  Nous recommandons que les patients tentent de rester le plus actif possible : l’exercice
physique augmente la résistance à l’effort.  Une hypothyroïdie survient chez 20% des patients sous Sorafenib : la TSH doit être régulièrement surveillée (tous les mois pendant 4 mois puis tous les 3 mois) et systématiquement en cas d’asthénie anormale.  Prévention : conseils de prises alimentaires (fractionnement des repas, enrichissement Sarcopénie La perte musculaire concerne 5‐10% par des compléments alimentaires).
des patients. Anomalies biologiques à surveiller TSH, hypophosphorémie, lymphopénie, pancytopénie
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