Clinique d`anticoagulation

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The wave will be
blue, will have to
send tomorrow.
Clinique d’anticoagulation CoaguChek®
Roche Diagnostics Canada – novembre 2012
« La gestion efficace de l’anticoagulant
est un facteur critique pour l’obtention de
bons résultats cliniques chez les patients
traités à la warfarine. »
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Clinique d’anticoagulation : Vue d’ensemble
• Vue d’ensemble
• Avantages du suivi de soins dans une clinique d’anticoagulation (AC)
• Planification de la mise en place d’une clinique d'anticoagulation (AC)
• Conseils pratiques
• Annexes
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Vue d’ensemble
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Anticoagulothérapie et suivi
• La gestion efficace de l’agent anticoagulant est critique pour atteindre de bons résultats
cliniques chez les patients traités à la warfarine de même que pour utiliser les ressources
humaines et financières disponibles de manière optimale au sein du système de soins de santé
local.
• Les fournisseurs de soins de santé sont de plus en plus conscients de la nécessité de
développer des systèmes de gestion plus flexibles et commodes pour les patients.
• On répertorie présentement trois principaux modèles de soins dans la pratique clinique :
• Soins usuels
• Tests dans des emplacements alternatifs
• Autosurveillance par le patient
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Soins usuels
• De nombreux patients traités à la warfarine sont suivis par un omnipraticien ou par un médecin
spécialiste, selon un modèle traditionnel en milieu hospitalier que nous désignons « soins
usuels » (SU).
• Normalement, les échantillons sanguins des patients sont prélevés par ponction veineuse dans
le cabinet du médecin ou à l’hôpital lors de rendez-vous périodiques. Ces derniers sont
ensuite acheminés à un laboratoire centralisé qui mesure le niveau d’INR.
• Le patient est avisé de tout changement à apporter à sa dose dès que le résultat est disponible.
• Les études portées sur ce modèle (SU) indiquent qu’il n’existe pas de protocole de soins
normalisé et que dans certains cas, aucun algorithme de dosage n’est utilisé, le médecin se
fiant à ses connaissances et à son expérience9.
• D’autre part, les omnipraticiens et les cliniques des hôpitaux disposent en général de peu de
temps et de ressources pour informer les patients sur les aspects de sécurité en matière
d’anticoagulation9.
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Tests dans des emplacements alternatifs
• Il est maintenant évident qu’on peut obtenir de meilleurs résultats lorsque les patients sont suivis par un
service spécialisé de gestion d’anticoagulation2.
• Ce service de gestion spécialisée a lieu hors du cabinet de l’omnipraticien ou de la clinique ambulatoire de
l’hôpital. C’est pourquoi on le désigne “Tests dans des emplacements alternatifs” (TEA).
• Les patients peuvent fréquenter des cliniques d’anticoagulation (AC) spécialisées où ils reçoivent des soins
constants, systématiques et régis par protocole11, ce qui est le résultat du recours à des protocoles
normatifs, à des algorithmes de dosages, à une solide éducation des patients et à une approche
systématique du suivi des patients12.
• Les cliniques d'anticoagulation (AC) utilisent plutôt des instruments de mesure de l’INR au point
d’intervention pour procéder sur place à des tests immédiats pour simplifier et accélérer le flux de travail
de la clinique6.
• La plupart des cliniques d'anticoagulation (AC) sont gérées par des pharmaciens ou par des infirmières13
et l’utilisation de systèmes informatisés d’aide à la décision (SIAD) peut réduire la nécessité de s’en
remettre à l’intervention du médecin pour la détermination de la thérapie aux anticoagulants oraux2.
• Une étude publiée en 2006 indique qu’en Espagne, en Angleterre et aux Pays-Bas, plus de 80 % des
patients anticoagulés sont suivis dans des cliniques d'anticoagulation (AC) spécialisées14. Par contre, aux
États-Unis, seulement 25 à 30 % des patients sont soignés dans ce type de cliniques14,15.
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Autosurveillance par les patients
• Grâce à la disponibilité et à la simplicité d’utilisation des lecteurs d’INR au point d’intervention, la
responsabilité des tests d’INR peut être confiée au patient lui-même.
• Dans le modèle d’autosurveillance par le patient disposant de son propre lecteur et effectuant ses
tests d’INR au moment qui lui convient, ce dernier rapporte son résultat à son professionnel de la
santé et reçoit les instructions nécessaires pour l’ajustement de sa dose.
• Dans certains cas, les patients peuvent aussi ajuster eux-mêmes leur dose. On appelle ce modèle
autogestion par le patient18.
• L’autosurveillance améliore la qualité de vie et la satisfaction du traitement du patient18,19; elle
améliore la sécurité en augmentant le temps dans l’intervalle thérapeutique20,21 et en réduisant le
nombre d’incident thromboemboliques18,20,21.
• L’autosurveillance peut aussi contribuer à réduire la pression sous laquelle travaillent les cliniques
d'anticoagulation (AC). Il faut signaler toutefois que le taux d’adoption de l’autosurveillance est très
variable d’un pays à l’autre; par exemple, en Allemagne, environ 160 000 ou 20 % des patients traités
à la warfarine procèdent à leurs tests d’INR à domicile20, alors que seulement 65 000 personnes, soit
1,6 % des patients le font aux États-Unis22.
• Selon un sondage américain auprès de spécialistes en anticoagulation, l’absence de remboursement
de l’appareil est un obstacle majeur à l’adoption de celui-ci23.
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« Le rôle d’une clinique d'anticoagulation est
de fournir des soins constants, systématiques
et régis par un protocole11. »
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Avantages du suivi dans une clinique d'anticoagulation
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Temps dans l’intervalle thérapeutique (TIT)
• Plusieurs études confirment que les soins structurés offerts par les cliniques
d'anticoagulation (AC) peuvent améliorer le TIT et générer de meilleurs résultats
cliniques que ceux obtenus par les soins usuels.
• La détermination du temps dans l’intervalle thérapeutique (TIT) -qui se calcule soit comme le
pourcentage des visites soit comme le pourcentage du temps où le résultat d’INR du patient
s’inscrit dans l’intervalle des valeurs thérapeutiques qui lui est propre- est la méthode la plus
reconnue pour la mesure de l’efficacité thérapeutique de la warfarine sur une longue période,
et il a été démontré que le TIT est en corrélation étroite avec les résultats cliniques (figure 1 du
prochain écran)24,25.
• Le TIT devrait de plus être utilisé comme moyen d’évaluation de la performance des
fournisseurs de soins en anticoagulation24. Dans certains pays, comme les Pays-Bas, c’est une
exigence imposée aux cliniques d'anticoagulation (AC) de manière à assurer aux patients une
gestion de l’anticoagulation de haute qualité.
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Les tests dans des emplacements alternatifs
augmentent la proportion du temps ou le nombre de
résultats d’INR dans l’intervalle thérapeutique.
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Raisons de l’amélioration des résultats cliniques
obtenus avec les tests dans des emplacements
alternatifs
• Intervalles plus courts entre les tests d’INR26.
• Meilleure éducation des patients. Les cliniques d'anticoagulation (AC) donnent aux patients un
enseignement intensif qui peut améliorer la conformité du patient à son traitement à la warfarine et lui faire
prendre conscience des interactions potentielles avec la nourriture et les médicaments qu’il consomme 2.
• Spécialisation du personnel des cliniques d'anticoagulation (AC). Le personnel des cliniques
d'anticoagulation (AC) aura reçu une formation spécialisée sur tout ce qui touche la thérapie à la
warfarine30.
• Utilisation d’algorithmes de dosage ou de SIAD. Il a été démontré dans plusieurs études que
l’utilisation d’un SIAD peut contribuer à faire augmenter le temps dans l’intervalle thérapeutique et
améliorer les résultats cliniques2.
• Amélioration du suivi des patients. L’utilisation d’un SIAD permet d’identifier rapidement les patients
qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous et de communiquer avec eux13.
• Il y aussi moins de chances d’omettre des suivis du patient30.
• Résultats en temps réel. L’ajustement de la dose d’anticoagulant dépend d’un résultat qu’on vient
d’obtenir plutôt que de mesures vieilles d’un jour ou deux6.
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Amélioration de l’efficacité du flux de travail grâce aux
cliniques d'anticoagulation (AC)
• Nombre réduit de consultations. Les tests d’INR et les ajustements de dosage peuvent être réalisés en
une seule visite dans les emplacements alternatifs alors que dans le cas des soins usuels, deux visites sont
généralement requises7.
• Récupération des dossiers des patients. Le personnel administratif des emplacements alternatifs n’a
besoin de récupérer le dossier clinique du patient qu’une seule fois, alors que celui des soins usuels doit
demander à deux reprises au moins avant d’obtenir ce dernier6.
• Ajustement immédiat de la dose. Dans les emplacements alternatifs, le patient reçoit normalement la
recommandation d’ajustement de sa dose avant que se termine le rendez-vous. Dans le modèle des soins
usuels, le professionnel de la santé doit communiquer avec le patient pour lui faire part des conseils
d’ajustement de sa dose; ceci demande beaucoup de temps lorsque ce dernier est difficile à joindre6.
• Réduction des risques d’erreur. Dans les emplacements alternatifs, les tests au point de service
réduisent significativement les risques de perte d’échantillons ou d’erreurs de communication impliquant
une répétition du prélèvement sanguin6.
• Plus de temps pour le médecin. Dans les emplacements alternatifs, les visites de routine et les
ajustements de dosage peuvent être pris en charge par un pharmacien ou par une infirmière, libérant ainsi
le médecin pour d’autres tâches6.
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Rapport coût-efficacité des cliniques d'anticoagulation
(AC)
• Plusieurs études démontrent que, malgré le prix “apparemment” plus élevé d’un test au point de
service, les cliniques d'anticoagulation (AC) ont généralement un rapport coût-efficacité plus
favorable que les soins usuels parce qu’elles peuvent réduire les coûts dans leur ensemble7.
• Coûts de transport. Les patients doivent souvent assumer des coûts de transport et des
pertes en temps d’attente lorsque traités dans le modèle des soins usuels.
• Coût de main d’œuvre. Les coûts de main d’œuvre des cliniques d'anticoagulation (AC)
sont moins importants car elles n’ont pas besoin d’autant de personnel pour leur exploitation
et qu’elles sont généralement gérées par des infirmières ou par des pharmaciens27 plutôt
que par des médecins. De plus, l’efficacité accrue des communications et du flux de travail
permet une réduction des frais adminstratifs6.
• Coûts d’hospitalisation. Les études ont démontré que la réduction des taux
d’hospitalisation réalisé avec le concours des cliniques d'anticoagulation (AC) peut
permettre de réaliser des économies autour de 1 000 $US par patient, par année29.
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Satisfaction accrue des patients
• De manière générale, le niveau de satisfaction des patients est plus élevé lorsqu’ils sont
suivis dans une clinique d'anticoagulation (AC) que lorsqu’ils reçoivent leurs soins selon
le modèle usuel.
• Les patients préfèrent le prélèvement d’échantillon de sang capillaire à celui veineux
qu’ils perçoivent comme moins douloureux33.
• Plusieurs études comparatives entre les soins usuels et les emplacements alternatifs se
sont penchées sur la satisfaction des patients et ont conclu que ceux-ci préfèrent être
suivis dans une clinique d’AC.27,34,35
• Les patients qui sont retournés au modèle de soins usuels après avoir fréquenté une
clinique d'anticoagulation (AC) étaient moins satisfaits que ceux demeurés clients
d’une clinique d’AC.34
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Quelles informations devraient être consignées aux
dossiers des patients?
• Ordonnance du médecin pour le suivi de l’INR
• Adoption des tests d’INR au point de service
• Intervalle cible des valeurs thérapeutiques de l’INR
• Instructions médicales (pour l’ajustement du dosage)
• Antécédents médicaux du patient
• Affections du patient, particulièrement historique de coagulation, évènements
indésirables
• Historique de médication, allergies
• Résultats du patient obtenus à la clinique d'anticoagulation (AC)
• Formulaire de documentation des réponses du questionnaire patient, résultats d’INR,
ajustements de la dose et actions
• Communications avec le médecin
• Résultats d’INR, ajustements de dosage, actions
• Communication des résultats en dehors de l’intervalle thérapeutique
• Rapports d’évènements indésirables
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« De manière générale, les patients suivis
dans une clinique d'anticoagulation sont plus
satisfaits que ceux traités selon le modèle
usuel. »
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Une demande croissante de soins d’anticoagulation
• Le vieillissement de la population et la prévalence de conditions qui favorisent la prédisposition aux
incidents thromboemboliques 38,39 amènent des millions de personne sur la planète à prendre des
anticoagulants oraux (ACO).37
• Plus particulièrement, la fibrillation auriculaire (FA) est déjà qualifiée d’épidémique. Elle affecte plus de
12,5 millions de personnes aux États-Unis et en Chine seulement et on prévoit que ce nombre passera
à 30 millions d’ici 2050.39,40
• Jusqu’à récemment, beaucoup de patients, âgés41 et asiatiques42, ont été insuffisamment traités à la
warfarine par crainte de complications hémorragiques. On est toutefois de plus en plus conscient que,
même chez les patients à risque élevé, les bénéfices liés à la prévention des AVC compensent largement
pour les risques de saignement associés à la thérapie à la warfarine.39
• Le nombre grandissant de patients soumis à une thérapie aux ACO va automatiquement faire croître la
demande de soins dans le domaine de l’anticoagulation. En vieillissant, les patients sont susceptibles
d’être traités avec une variété d’autres médicaments, de souffrir de troubles cognitifs et d’une mémoire
défaillante.42 Il est donc suggéré que les patients âgés puissent avoir besoin d’un suivi plus fréquent.44
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Planifier l’implantation
d’une clinique d'anticoagulation
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Aide-mémoire : Démarrage
Planification d’un service
Repérer les décideurs et les influenceurs
Mettre en place un comité d’orientation
Définir les exigences de qualité
Recueillir les informations sur la situation concernant le remboursement
Définir les critères d’admissibilité
Estimer le nombre de patients admissibles dans la région
Établir une entente avec les fournisseurs de soins actifs pour la référence des patients
Déterminer l’emplacement et les heures d’ouverture du service
Évaluer la charge de travail et les besoins de main d’œuvre
Évaluer les revenus potentiels
Élaborer le plan d’affaires et négocier avec les autorités
Mise en place d’un service
Définir le partage des responsabilités dans votre clinique
Choisir et acquérir un lecteur au point de service, par ex. CoaguChek ® XS
Sélectionner un laboratoire de référence pour les tests et le soutien
Inscrire la clinique à un service externe d’assurance-qualité
Choisir et acquérir le logiciel de soutien de maintien des dossiers et d’ajustement des doses
Développer les protocoles et les procédures opérationnelles normalisées
Donner la formation au personnel de la clinique
Promouvoir la clinique auprès des patients
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Visez un résultat de 65-70 %
de temps dans l’intervalle thérapeutique
(TIT) cible.
• Fréquence appropriée des
mesures de l’INR (au moins à
toutes les 4 semaines)
• De la formation et des
communications adéquates et
régulières avec les patients
• Des communications précises et
rapides avec les médecins selon
les lignes directrices établies
• Des autoévaluations régulières
des opérations de la clinique
Définir les critères d’admissibilité des patients
• Pour pouvoir fréquenter une clinique d'anticoagulation (AC), les patients doivent obtenir le
consentement de leur médecin traitant.
• Ces conditions constituent généralement des critères d’exclusion des programmes de
traitement et de suivi dans une clinique d'anticoagulation (AC) comprennent :
• troubles de saignement, héréditaires ou acquis, ou la thrombophilie
• thrombose veineuse profonde (TVP) ou une embolie pulmonaire au cours du mois
précédent
• insuffisance hépatique
• cas documentés d’hémorragie intracrânienne ou gastro-intestinale au cours des 6
derniers mois
• patients atteints des affections ou problèmes suivants : alcoolisme, usage de drogues
dures, insuffisance cardiaque grave, traitement de chimiothérapie pour des tumeurs
malignes, etc.
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Consentement du médecin traitant
• Avant de mettre sur pied votre service, vous devrez planifier le système de référence des
patients qui passeront de leur fournisseur de service courant à votre clinique d'anticoagulation
(AC) et en élaborer tous les détails pratiques, afin que le suivi de la coagulation des patients
demeure continu et qu’aucun d’eux ne soit par mégarde omis des systèmes de soins.32
• Une transition en douceur peut être effectuée en récupérant le formulaire de référence du
patient utilisé par le fournisseur de services actuel. On devrait y retrouver les renseignements
suivants :
•
•
•
•
•
•
23
Information détaillée d’identité du patient
Indications pour le traitement aux ACO
Durée proposée du traitement au ACO
Facteurs de risque de complication, mises en garde
Date du prochain test d’INR
Exemple du formulaire de référence du patient.
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Évaluer la charge de travail et les besoins de
main-d’œuvre
• Une estimation des impacts sur votre charge de travail ainsi que de vos besoins en main d’œuvre
(personnel de soins de santé et administratif) pour maintenir une clinique AC devrait être effectuée
avant d’élaborer votre plan d’affaires.32
• Les recommandations du Forum Anticoagulation spécifient que les professionnels de la santé
impliqués dans la gestion de la thérapie aux ACO devraient :
• avoir étudié dans une discipline clinique
• avoir été formés dans l’évaluation et le soin des patients
• être agréés dans un domaine des soins de santé orienté sur les patients
• Le personnel de soutien technique peut aider dans des aspects particuliers de la gestion de
l’anticoagulation, mais ne devrait pas être directement impliqué dans l’évaluation des patients ou
dans la gestion de leur thérapie.12
• Considérant qu’un achalandage de 300 patients requiert la présence d’un professionnel de la santé
à temps plein et d’un support administratif à temps partiel, l’estimation du nombre de patients
admissibles dans votre région vous permettra une évaluation assez juste de vos besoins.50
24
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Plan d’affaires
• Avant de présenter votre plan d’affaires aux décideurs, vous devriez idéalement avoir complété une
estimation des revenus potentiels et les résultats devraient être joints à ce dernier.
• Un plan d’affaires bien élaboré augmentera très certainement vos chances d’obtenir l’approbation et
les fonds nécessaires à votre projet.
• Les messages particuliers à utiliser sont en fonction de l’auditoire auquel vous vous adressez :
• Une communication avec des propriétaires de pharmacies pour qui l’un des aspects les plus
préoccupants est le coût du programme en matière de temps et d’investissement, devrait
concentrer son message sur la croissance du marché de la thérapie aux ACO, donc sur l’intérêt
de s’acquérir et de retenir les patients qui prennent ces médicaments.
• Votre public est composé de patients ou d’organisations subventionnées par des fonds publics?
La qualité de vie et l’amélioration des résultats du traitement devraient être le point focal de
votre message qui répond ainsi aux principales préoccupations.53
• Lorsque vous vendez votre projet à des médecins, les messages les plus importants
concerneront l’amélioration des résultats cliniques, la satisfaction accrue des patients et le gain
de temps et d’efficacité dont profiteront eux-mêmes ces médecins.
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Promouvoir votre clinique auprès des patients
• Pour assurer votre succès, les patients doivent être informés de l’existence de votre clinique.
Les feuillets promotionnels et les affiches placés et distribués dans les pharmacies, les cabinets
de médecins, les cliniques communautaires ou les hôpitaux de votre région pourraient vous
aider à atteindre vos objectifs.
• Vous devriez aussi établir des liens avec les associations de patients qui pourraient ajouter à
leurs sites Internet des renseignements sur vos services.
• Et ne sous-estimez pas la puissance du bouche à oreille, fait par vos patients et médecins
satisfaits.
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« Faire connaître aux
patients l’existence de votre
nouvelle clinique
d'anticoagulation (AC) est
crucial au succès de votre
modèle de service. »
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Assurance-qualité
• L’expression “assurance-qualité” est utilisée pour désigner l’ensemble des mesures mises de l’avant
pour assurer la fiabilité des tests d’INR et des rapports dont ils font l’objet.32 Un programme
d’assurance-qualité comprend deux dimensions complémentaires; le contrôle de qualité interne (CQI)
et l’assurance-qualité externe (AQE).
• Les CQI sont utilisés pour confirmer que les résultats d’INR sont constants sur une période donnée;
dans le cas de certains appareils de mesure de l’INR au point d’intervention, comme les lecteurs
CoaguChek® XS, les CQI sont intégrés aux bandelettes-test. De cette façon, chaque bandelette est
vérifiée individuellement et aucune solution-témoin liquide n’est requise.32
• L’AQE indique le niveau d’uniformité des mesures de l’INR effectuées dans différents centres. Il est
recommandé de prendre part à un programme approuvé d’AQE32, par exemple le programme Oneworld
Accuracy de HealthMetrx. L’AQE repose sur l’exécution, à l’aide de l’appareil de mesure au point
d’intervention, de tests d’INR sur des échantillons distribués régulièrement par le service d’AQE; les
résultats de mesure sont ensuite transmis à l’organisation d’AQE qui les compare avec ceux qui ont été
obtenus dans d’autres centres.
• Si vous ne pouvez vous joindre à un programme d’AQE, vous voudrez alors comparer les résultats
d’une mesure de l’INR effectuée à l’aide de l’appareil au point d’intervention avec ceux d’un
laboratoire de référence testant le même échantillon. Il est préférable dans ces situations d’avoir
recours à des échantillons prélevés de patients dans un état stable. Les résultats qui s’inscrivent
dans un écart de 0,5 sont considérés acceptables s’ils se trouvent dans l’intervalle thérapeutique.32
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Évaluation de performance de la clinique
• Une clinique d'anticoagulation (AC) doit être évaluée périodiquement sur la base des critères
suivants :
• Mesures d’assurance-qualité
• Évaluation de la prestation des services
• Évaluation des compétences et de la satisfaction du personnel de la clinique
• Évaluation de la satisfaction des patients
• Évaluation de la satisfaction des médecins
• Résultats des patients : TIT, évènements indésirables, respect des rendez-vous/horaires
de tests, etc.
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Éducation des patients
• Renseigner le patient constitue la clé d’une cohérence et d’un contrôle adéquats.32
• La base de connaissances du patient doit être passée en revue lors de sa première visite et on
doit lui donner des conseils et de l’information supplémentaires lors de chacun de ses rendezvous.51
• On doit s’assurer que le patient connaît et comprend les aspects les plus importants de sa
thérapie aux ACO (en consulter la liste en Annexe).12,51
• Vous devez fournir suffisamment de votre temps à chaque patient pour lui permettre de poser
des questions et d’avoir avec vous un discussion éducative; il doit aussi sentir que toute
question supplémentaire est la bienvenue.32
• On doit lui fournir de la documentation technique vulgarisée et compréhensible pour lui et,
autant que possible, dans sa langue maternelle.12
• Pour plus de succès dans cette mission d’éducation, l’information doit être disponible dans
autant de formats que possible, par exemple sur support papier, audio-visuel et en ligne.12,32
• Veuillez consulter les ressources en ligne mises à la disposition du patient sur le site
www.coaguchek.ca > Patients > Une question de vie > Liens utiles.
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Conseils pratiques
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Préparation à une mesure de l’INR
• Le test doit être effectué dans un environnement physique qui respecte certaines normes
en matière de pratiques d’excellence cliniques ou de laboratoire.
• Espace adéquat
• Respect de l’intimité du patient
• Préparez d’avance tout le matériel nécessaire
• Fournitures de test (voir l’écran suivant)
• Documentation/Formulaires
• Ayez recours aux précautions et aux mesures de sécurité générales
• Portez des gants
• Nettoyez la surface avant de faire le test
32
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Matériel requis pour tester un patient
Articles requis
Articles optionnels
• Lecteur CoaguChek® XS et bandelettes-test
• Une source de chaleur sèche pour réchauffer
les mains du patient avant le test. Ne pas
tremper les mains du patient dans l’eau tiède
ou chaude.
• Lancettes Safe-T-Pro Plus
• Eau tiède et savon pour le lavage des mains
• Solution d’alcool pour nettoyer le lecteur
CoaguChek®
• Gants chirurgicaux, pansements, gaze
• Contenant sécuritaire pour disposition des
objets contaminés
• Documentation/soutien de communication
• Dossier du patient
• Communications avec le patient/MD
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• Matériel d’information pour le patient
Étapes principales de la visite d’un patient
• Renseignez le patient sur les processus cliniques et obtenez de lui les informations suivantes :
• Incidents : saignements ou caillots
• Observation du traitement à la warfarine et modifications éventuelles à sa médication
• Changements pertinents apportés à son mode de vie
• Voyez aussi l’écran suivant : Questions à poser avant chaque mesure de l’INR
• Effectuez la mesure de l’INR à l’aide d’un appareil au point d’intervention.
• Enregistrez le résultat dans un SIAD et dans le dossier du patient.
• Si le résultat est en dehors de l’intervalle recommandé, suivez les directives sur lesquelles vous vous
êtes entendu avec le médecin.
• Enregistrez le résultat dans le cahier de notes ou journal de bord du patient, de même que les
instructions que vous lui avez données verbalement relativement à son dosage et à sa prochaine
visite.
• Faites rapport au médecin, selon votre entente (fréquence des communications, méthode et
contenu).
• Vérifiez que la personne qui ne s’est pas présentée à son rendez-vous a été contactée à nouveau et
qu’une nouvelle rencontre a été fixée.
• Faites une copie de sûreté des données et du logiciel de votre ordinateur et conservez les dossiers
des patients de manière à préserver leur confidentialité.
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Questions à poser avant chaque mesure de l’INR
1. Avez-vous pris votre warfarine régulièrement? Avez-vous omis ou manqué des doses?
2. Depuis votre dernière visite, y a-t-il eu un changement à votre dosage de warfarine?
3. Comprenez-vous bien l’horaire de dosage de votre warfarine?
4. Avez-vous pris un nouveau médicament depuis votre dernière visite? (médicament sous
ordonnance ou en vente libre)
5. Prenez-vous des vitamines, des produits naturels ou des suppléments?
6. Y a-t-il eu des changements dans votre alimentation? Avez-vous mangé plus ou moins les
mêmes quantités et les mêmes types d’aliments riches en vitamine K?
7. Y a-t-il eu un changement dans votre consommation d’alcool?
8. Avez-vous ressenti plus de stress récemment?
9. Avez-vous été hospitalisé dernièrement ou avez-vous visité les urgences?
10. Avez-vous remarqué des ecchymoses ou des saignements (nez, urine, selles) depuis votre
dernière visite?
11. Devez-vous prochainement subir une chirurgie ou des soins dentaires?
35
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Exécuter un test
1
Les mains du patient doivent être lavées et bien
séchées (si vous vous servez d’alcool isopropylique, assurezvous qu’il soit complètement évaporé avant d’effectuer le test).
36
2
Choisissez le site de piqûre. Réchauffez-le.
3
Insérez la bandelette-test dans le lecteur et attendez
le signal sonore. Le chronomètre amorce la période
de 180 secondes.
4
Massez doucement l’avant-bras du patient, dans la
direction du bout de ses doigts. À l’aide d’un garrot,
retenez le sang dans l’extrémité du doigt choisi pour
le test.
5
Faites la piqûre au point choisi.
6
Dans les 15 secondes suivant la piqûre, et avant la
fin de la période chronométrée de 180 secondes,
appliquez la première goutte de sang qui se forme.
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Conseils pour la piqûre du bout du doigt
• Lavage : si possible, évitez l’utilisation d’alcool et préférez un
lavage à l’eau et au savon pour éviter les interférences sur le
résultat du test.
• Le patient doit se sentir détendu.
• L’utilisateur doit contrôler lui-même le doigt choisi pour le test.
• Tenir le doigt vers le bas à un angle de 45°.
• Piquer le côté du doigt choisi, puis attendre une ou deux
secondes que se forme une goutte de sang.
• La goutte de sang doit être déposée sur la partie transparente de
la bandelette-test dans les 15 secondes qui suivent le moment
de la piqûre.
• On ne peut pas ajouter de sang sur la bandelette-test.
• On doit utiliser la première goutte seulement.
• Si vous répétez le test, choisissez un autre doigt pour le faire.
Pour obtenir de meilleurs résultats, évitez de faire un test sur le
pouce ou sur l’auriculaire, et demandez au patient de retirer ses
bagues.
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Messages d’erreur du lecteur CoaguChek® XS
Message
d’erreur
Description
(toujours
précédé de
l’indication
« erreur »
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Erreur no 000
Délai de dépôt du sang dépassé
Erreur no 3
Date de péremption dépassée
Erreur no 4
Bandelette-test inutilisable
Erreur no 5
Erreur d’application du sang
Erreur no 6
Erreur de mesure
Erreur no 7
Erreur de mesure
Erreur no 8
Erreur du contrôle du fonctionnement du lecteur
Erreur no 9
Erreur du contrôle du fonctionnement du lecteur
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• Consultez la section Foire
aux Questions sur le site
Web coaguchek.ca au
sujet des erreurs les plus
fréquentes.
• Dans les cas d’erreur no 3
(bandelette expirée)
injustifiée, vérifiez le
réglage de la date de votre
lecteur.
• Appelez la Ligne-info
Coagulation pour obtenir
de l’aide 1-877-273-3433.
Procédure de nettoyage du lecteur
• Nettoyez le lecteur CoaguChek® :
• après chaque patient;
• lorsque l’icône “main en train de nettoyer” s’affiche à l’écran.
• Éteignez le lecteur avant de le nettoyer.
• Assurez-vous que le chiffon que vous utilisez pour nettoyer le lecteur est légèrement
humecté; il ne doit pas être imbibé pour éviter que du liquide ne s’infiltre dans l’appareil. Ne
jamais submerger le lecteur dans l’eau ou toute autre solution nettoyante.
• Solution de nettoyage :
• Éthanol ou alcool isopropylique à 70 % ou selon les instructions du manuel de
l’utilisateur.
• Laissez le lecteur sécher complètement avant de l’utiliser de nouveau.
• N’oubliez pas de nettoyer la chambre de guidage de la bandelette-test (soulevez le petit
couvercle bleu).
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Annexes
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Abréviations
• AC Anticoagulation
• TEA Test dans des emplacements alternatifs
• SIAD Système informatisé d’aide à la
décision
• AQE Assurance-qualité externe
• PS Professionnel de la santé
• INR International normalized ratio
• ISI International sensitivity index
• CQI Contrôle de la qualité interne
• ACO Anticoagulants oraux
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•
•
•
•
PT Temps de prothrombine
TIT Temps dans l’intervalle thérapeutique
SU Soins usuels
OMS Organisation mondiale de la santé
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