Maintenir l'accès aux innovations thérapeutiques pour les patients : trouver de nouveaux modèles de financement Les laboratoires pharmaceutiques proposent des traitements innovants pour améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies graves (comme le cancer). Roche est particulièrement engagé dans la médecine personnalisée pour que les patients aient accès au bon traitement. Concrètement, grâce à un test diagnostic, le patient bénéficie d'un traitement ciblé, donc plus adapté. L’arrivée de traitements innovants s’associe à des coûts additionnels pour l’Assurance Maladie. Aujourd’hui, le système de santé français permet aux patients d'accéder à ces innovations thérapeutiques. Cependant, comme les contraintes budgétaires deviennent importantes avec un nombre de patients qui augmente, le système de financement des médicaments pourrait avoir des difficultés à assurer l’accès des patients aux thérapeutiques innovantes. Ce constat est partagé par Roche et d’autres acteurs dont les autorités de santé et les centres hospitaliers. Aujourd'hui, le financement d’un médicament est fixé au flacon ou au mg quelle que soit son utilisation. Or, les bénéfices d'un médicament varient d'un groupe de patient à l'autre. Roche propose de passer à un modèle de remboursement personnalisé, PRM, c’est-à-dire d’associer à la médecine personnalisée un mode de financement personnalisé. Ainsi, le prix du médicament serait fixé par groupe de patients, en fonction du bénéfice apporté. Pour mettre en place ce type de modèles, il est nécessaire de collecter des données patients sur l'utilisation et l'efficacité des médicaments. Pour cela, Roche a mis en place une phase pilote avec plusieurs centres hospitaliers partenaires et a échangé avec les différentes autorités de santé. L’approche globale et les conditions de mise en œuvre ont été discutées avec ces acteurs clés. Pour assurer la protection de la vie privée des patients, toutes les données sont collectées de manière anonyme et sécurisée. Elles sont analysées par un organisme autorisé par le Ministère de la Santé à manipuler des données de santé. Le projet a fait l’objet d’une autorisation de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés), spécialisée dans la protection des données personnelles. Suite à la phase pilote, Roche souhaite étendre la démarche à un nombre plus important de centres hospitaliers afin que ces données collectées soient recevables et représentatives de la prise en charge des patients en France. L’ambition de Roche est que cette solution puisse être adoptée par l’ensemble des acteurs de santé et ainsi contribuer au maintien de l’accès à l’innovation en France pour tous les patients.