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THEME 3 – PUISSANCES ET
TENSIONS DANS LE MONDE DE
LA FIN
DE LA PREMIERE GUERRE
MONDIALE A NOS JOURS
(17-18 H)
Question : les chemins de la puissance
Objectif principal :
faire comprendre les origines historiques de la géopolitique du
monde actuel autour de deux problématiques majeures
I- Les chemins de la puissance : Comment se construit
et évolue une puissance ?
II - Quelles sont les origines historiques d’une
conflictualité qui a traversé le siècle un foyer de conflit :
le Proche et Moyen-Orient ?
Leçon 1 : les chemins de la puissance
8 heures soit deux semaines de cours
Problématique de base : Comment se construit et
évolue une puissance ?
Éléments de base communs aux deux pays :
- Origines
- Évolutions
- Étapes et manifestations de la
puissance
En quoi ces deux États sont-ils révélateurs de la notion de
puissance tout au long du XXe siècle et au début du
XXIe ?
Chapitre 1. Les États-Unis et le monde
depuis 1918
« le siècle américain »
Quelles sont les étapes de l’affirmation de la
puissance américaine ?
Quels sont les caractères de la puissance des ÉtatsUnis au cours du XXe et au début du XXIe siècle ?
La doctrine Monroe:l'Amérique aux
Américains
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1) Les États-Unis ont reconnu l'année précédente
l'indépendance des nouvelles républiques latinoaméricaines ; en conséquence de quoi, l'Amérique
du nord et l'Amérique du sud ne sont plus ouvertes
à la colonisation européenne.
2) Les États-Unis regardent désormais toute
intervention de leur part dans les affaires du
continent américain comme une menace pour leur
sécurité et pour la paix.
3) En contrepartie, les États-Unis n'interviendront
jamais dans les affaires européennes.
John Gast, American Progress,
1872.chromo
La doctrine Monroe 1823 .
« Défense d’entrer. L’Amérique aux Américains ? Signé, l’Oncle Sam »
Caricature américaine de Victor Gillam, 1896
1904, caricature de William Allen Rogers (1854-1931) “Theodore Roosevelt and
his Big Stick in the Caribbean”.
http://americanhistory.si.edu/militaryhistory/exhibition/zoomify.aspid=1937&type=g&width=640&height=480&hideAlt=1
http://www.ac-strasbourg.fr/pedagogie/histoiregeographie/formations/aide-a-la-mise-en-oeuvre-des
programmes/programmes-de-loption-en-terminales-s/les-chemins-de-la-puissance-les-etats-uniset-le-monde-depuis-1918/
Source : Aymeric Chauprade, Chronique du Choc des civilisations, Editions
chronique, 2009, page 48
I- DANS L’ENTRE-DEUX-GUERRES,
UN ISOLATIONNISME DES Etats-Unis
? (1918-1941). (2 h)..
A. L’internationalisme wilsonien (19181920)
Une entrée tardive dans la 1ere GM
Woodrow Wilson Message du 8 janvier 1918
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[...] Nous sommes entrés dans cette guerre parce que des violations du
droit se sont produites qui nous touchaient au vif, et qui rendaient la vie
de notre peuple impossible, à moins qu'elles ne fussent réparées, et que
le monde ne fût une fois pour toutes assuré contre leur retour.
Ce que nous exigeons dans cette guerre n'est donc rien de particulier
pour nous-mêmes. Ce que nous voulons, c'est que le monde devienne
un lieu sûr où tous puissent vivre, un lieu possible spécialement pour
toute nation éprise de la paix, comme la notre, pour toute nation qui
désire vivre librement de sa vie propre, décider de ses propres
institutions, et être sûre d'être traitée en toute justice et loyauté par les
autres nations, au lieu d'être exposée à la violence et aux agressions
égoïstes de jadis. Tous les peuples du monde sont en effet solidaires
dans cet intérêt suprême, et en ce qui nous concerne, nous voyons très
clairement qu'à moins que justice ne soit rendue aux autres, elle ne
nous sera pas rendue à nous-mêmes.C'est donc le programme de la
paix du monde qui constitue notre programme. Et ce programme, le seu
possible selon nous, est le suivant :
Affirmation de l’isolationnisme américain
The Gap in te Bridge
À gauche, le panneau indique : Ce pont
de la Société des Nations a été conçu
par le président des États-Unis.
Cependant, alors que tous les
pays européens ont posé leur
pierre sur l'édifice (Belgique,
France, Angleterre, Italie.), l'oncle
Sam refuse d'achever le pont (il
repose sur une pierre sur laquelle
est inscrit : États-Unis - Clef de
voûte).
B. Un repli américain (1921-1941) ?
les lois de neutralité années 30
C. le tournant de la seconde guerre mondiale
l’effort de guerre américain:l'arsenal des alliés
Les trois Grands à la Conférence de Yalta en
Février 1945 et l'organigramme de l'ONU
II- A l’HEURE DE LA GUERRE FROIDE,
Les Etats-Unis ASSUMENT LEUR
PUISSANCE MONDIALE (1941-1989) (2 h)
.
A. le leader du monde libre 1945 →
années 60
Une superpuissance qui impose un
nouvel ordre mondial
Organigramme de l'ONU : leur place
est déterminante !
Le système de Bretton woods
à la tête du monde
libre
Et la réaction ..Les Américains en Amérique 1952
L'interventionnisme:ex : le blocus de
Berlin
Le monde en 1955 : le réseau d’alliances des
Etats-Unis dans la Guerre froide
Source : manuel Terminale Histoire S/ES/L
Nathan J. Marseille, 2004
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En 1970 , Allende , candidat socialiste est élu psdt du Chili
Le président Richard Nixon est « hors de lui » et décidé à agir.
D’après une note interne de la CIA : « Le président [Nixon] a
demandé à l’agence d’empêcher Allende d’accéder au pouvoir ou de
le destituer et a débloqué à cette fin un budget allant jusqu’à 10
millions de dollars. » De plus, « selon le rapport du Sénat des ÉtatsUnis — « Covert action in Chile 1963-1973 » (1975) —, El Mercurio et
d'autres médias ont reçu 1,5 million de dollars de la Central
Intelligence Agency (CIA) pour déstabiliser Allende ».
La CIA est en contact avec des groupes qui projetent un coup d'Etat
et l'armée chilienne est subventionnée par les EU qui encouragent le
coup d'Etat
En ce qui concerne le coup d'État proprement dit du 11 septembre
1973, il n'existe aucun élément permettant d'affirmer que les ÉtatsUnis y ont directement participé.
Le Soft Power : la séduction exercée par le
modèle culturel américain
L’accord Blum-Byrnes (28 mai 1946) :
« Jalons pour l’Histoire », INA :
http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?artic
le604
Maurice Thorez et les communistes
défenseurs du cinéma français
après les accords Blum / Byrnes
« Le cinéma français est dans une situation désespérée (…)L’humanité a
publié des chiffres qui disent la ruine de nos industries nationales et le
triomphe de ses concurrents américains. Ayant obtenu des visas de
censure dans le premier trimestre 1946 : 38 films américains et 46 films
français ; (..)et dans le premier semestre 1947 : 338 films américains et
55 films français. Mais la question n’est pas seulement celle du profit
réalisé par les Américains et de la ruine et du chômage, de la misère qui
frappe les artistes, les musiciens et les travailleurs des studios français. Il
faut y voir un aspect de la préparation idéologique, à laquelle les
Américains soumettent les peuples qu’ils se proposent d’asservir. C’est
une entreprise de désagrégation de la nation française, une entreprise de
démoralisation de nos jeunes gens et de nos jeunes filles avec des films
abêtissants où l’érotisme le dispute à la bondieuserie, ou le gangster est
roi ; ces films ne visent pas à préparer une génération de Français
conscients de leurs devoirs envers la France, envers la République, mais
un troupeau d’esclaves écrasés par le « Talon de fer ».
Richard Hamilton (1922-2011) : « Just What Is It That Makes
Today’s Homes So Different, So Appealing ? » (1956)
Civilisation atlantique , 1953, Huile sur toile, 380 x 559
Civilisation atlantique
Un des peintres officiels
du Parti communiste
français
Artiste engagé,
représentant du
« Réalisme socialiste »
Une Cadillac, symbole de la
société capitaliste américaine
un soldat nazi, symbolisant l’alliance
du capitalisme avec le fascisme
L’image type du patron capitaliste
qui s’incline devant le soldat
un militaire américain alcoolique
avec une revue pornographique
une chaise électrique sur un piédestal
rappelant les Rosenberg
Des affiches qui vantent les guerres
coloniales
Huile sur toile
1953, présentée au
Salon d’Automne
380 x 559
Tate Modern Londres
Une mère dans un pays colonisé
avec son nouveau-né mort
des cercueils avec des soldats
tués dans les guerres coloniales
un enfant africain au travail pour
survivre
des chiens vêtus de petits manteaux
deux immigrés qui couchent sous
une tôle ondulée
Une des œuvres majeures
du peintre, qui s’attaque à
l’américanisation de
l’Europe et du monde
Thème récurrent de la
rhétorique communiste
des années 1950
un couple de vieillards misérables
une mère de famille réduite à
vivre sous la tente avec ses deux
enfants
enfants jouant dans la fumée
délétère des usines
Des usines polluantes juxtaposées
à un pénitencier
Le risque atomique qui pèse
sur les populations
Le peintre associe dans
un même groupe le
capitalisme, le fascisme,
la violence guerrière et la
violence d’un État qui a
condamné à mort des
innocents d’après la
propagande communiste
Le message d’un
militant communiste
qui utilise son art
pour dénoncer et
diaboliser l’ennemi
Un art de
propagande au
service d’une cause
politique dans le
contexte manichéen
de la guerre froide
L’impérialisme, stade
suprême du capitalisme,
plonge l’Europe dans de
« sales guerres »
coloniales et conduit à des
inégalités scandaleuses à
l’échelle mondiale
Une œuvre qui a été
dénoncée pour son
aspect caricatural,
mais aussi parce
que Fougeron prend
Une dénonciation des
des libertés par
inégalités sociale de la
rapport à la
société capitaliste
conception officielle
présentée comme
du « réalisme
oppressante et
socialiste » définie
responsable du malheur
par l’Union
des populations
Soviétique
B. Le temps des incertitudes (1960-1980)
1960-70, le leadership américain est partiellement
remis en cause
Phan Thi Kim Phuc , photo prise dans son village de
Trang Bang, au Sud-Vietnam, le 8 juin 1972;
Phan Thi Kim Phuc , photo prise dans son village de Trang Bang, au Sud-Vietnam, le 8 juin 1972
manifestation de la communauté noire en 1965
Source : manuel Belin de 1ère Histoire L/ES/S 2011 page 22
L’arrière-cour des EtatsUnis dans les années
1970-1980.
Évoquant les États-Unis
en 1973, le sociologue
Raymond Aron évoque
une « République
Impériale ».
manuel Terminale Histoire S/ES/L
Nathan J. Marseille, 2004
Afrique et
Moyen-Orient
vus par les
Etats-Unis au
début des
années 1980.
manuel Terminale
Histoire S/ES/L Nathan J.
Marseille, 2004
C. l’apogée de l’hyperpuissance fin
années 80 /90
Avec l'arrivée de Reagan à la tête du pays, on assiste
à un "sursaut" des États-Unis
Le programme IDS ou « Star Wars »
Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan signent le traité de
Washington sur le désarmement
nucléaire en Europe, en décembre 1987. 1er traité sur le
désarmement.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/chute-mur-berlinoctobre-2009/p-5561-1949-1989-quarante-ans-de-guerre-froide.htm?page=3
Les EU vainqueurs de la guerre froide
III . depuis 1990, COMMENT rester la
superpuissance mondiale ?
A. L' l’hyperpuissance des années 90
Les gendarmes du monde
George BUSH président des États-Unis, Discours au
Congrès (extraits), 6 mars 1991
Nous avons gagné la guerre. Nous avons libéré un petit
pays, dont beaucoup d'Américains n'avaient jamais
entendu parler, du joug de l'agression et de la tyrannie, et
nous n'avons rien demandé en échange [...].Nous avons
beaucoup à faire chez nous et à l'étranger, et nous le
ferons. Nous sommes américains [...].Notre engagement
en faveur de la paix au Moyen-Orient ne s'arrête pas à la
libération du Koweït.(...)À tous les défis offerts par cette
région du monde, il n'y a pas de solution unique, pas de
réponse seulement américaine [...]. Maintenant nous
voyons apparaître un nouvel ordre mondial [...]. Un
monde où les Nations unies, libérées de l'impasse de la
guerre froide, sont en mesure de réaliser la vision
historique de leurs fondateurs.
La politique de « l'enlargement » de B. ClintonBill
Clinton, entretien accordée à la revue française de géopolitique
Limes, n° 1, 1997.
« Les Etats-Unis sont une puissance mondiale et ils ont
des intérêts dans toutes les régions de la Terre. Les
Etats-Unis devront être actifs dans chaque aire qui se
dessine aujourd’hui, pour contribuer à maintenir la paix et
la stabilité et pour promouvoir la démocratie. Nous
savons que les autres pays ont le regard tourné vers
nous, non seulement à cause des dimensions et de la
force de notre pays, mais pour ce que nous représentons
et pour ce à quoi nous sommes disposés à nous
opposer. Nous ne sommes pas, et nous ne pouvons pas
être, le gendarme du monde. Mais là où nos intérêts et
nos idéaux le demandent, et quand nous aurons la
possibilité de laisser notre empreinte, nous agirons et, si
c’est nécessaire, nous assumerons le rôle de leader.
Nous sommes décidés, en particulier, à favoriser le flot
montant de la démocratie et du libre marché sur tous les
continents. Ceci est le reflet non seulement de nos
idéaux, mais aussi de nos intérêts. Si un pays est
démocratique, les probabilités qu’il engage une guerre
contre un autre pays ou bien qu’il commette des abus
envers des droits de son peuple diminuent. Et les
probabilités qu’ils soit un bon partenaire commercial et
qu’il collabore avec nous pour combattre les nouvelles
menaces que les démocraties doivent ensemble
affronter, les Etats hors-la-loi, le terrorisme, la criminalité
internationale et le trafic de la drogue augmentent. »
B. une politique étrangère remise en cause
Discours sur l’état de l’Union, 29 janvier 2002 G BUSH
« Les Etats-Unis poursuivront deux grands objectifs sans relâche
et patiemment. Notre armée a mis les camps d’entraînement des
terroristes en Afghanistan hors d’état de nuire, mais d’autres
persistent dans une douzaine de pays au moins. (…)Notre second
objectif consiste à empêcher les gouvernements qui parrainent le
terrorisme de menacer les Etats-Unis et leurs amis au moyen
d’armes de destruction massive.. La Corée du Nord a un
gouvernement qui s’équipe de missiles et d’armes de destruction
massive tout en affamant sa population. (…) L’Iran s’emploie
activement à fabriquer de telles armes et exporte le terrorisme
tandis qu’une minorité non élue étouffe l’espoir de liberté du peuple
iranien (…) L’Irak continue à afficher son hostilité envers les EtatsUnis et à soutenir le terrorisme. (…)De tels Etats constituent, avec
leurs alliés terroristes, un axe maléfique et s’arment pour menacer
la paix mondiale .Dans l’un quelconque de ces cas, le coût de
l’indifférence serait catastrophique. »
les Etats-Unis et le monde au lendemain du 11 septembre
20O1
Source : Questions internationales N° 41 de janvier-février 2010
C. les limites du soft power
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http://www.diploweb.com/Etats-Unis-thalassokra
tor-mais-pas.html
Liste des pays par PIB en 2011 selon le FMI
http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spiphistoire/IMG/pdf/Cours_USA_4eme_1_.pdf
Christophe Gaudin, lycée Henri IV, Paris
http://www.ac-paris.fr
http://histoire-geographie.ac-dijon.fr/spiphistoire/IMG/pdf/Cours_USA_4eme_1_.pdf
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