d`infos - Centre Hospitalier de LENS

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 Extrait du guide de fonctionnement de l’UNITE de DECONTAMINATION HOSPITALIERE (Tome 1 / Partie 1 et 2) Avant propos Ce guide du fonctionnement de l’UDH du Centre Hospitalier de Lens s’inspire librement et avec leur accord du « Guide de fonctionnement d’une Unité de Décontamination hospitalière à l’usage des assistants NRBC et des décontaminateurs » de la zone de Défense et de Sécurité Ouest Celui‐ci prend en compte la note de cadrage du 4 mai 2012. S’agissant de la décontamination hospitalière, il convient donc d’être en mesure de prendre en charge des victimes valides se présentant spontanément au centre hospitalier mais aussi de prendre en compte une ou plusieurs victimes invalides. Ce guide comprendra 3 parties : 1. Contexte général et local de l’implantation de l’UDH sur le Centre hospitalier de Lens et son fonctionnement 2. Fiches de taches 3. Protocoles et Schémas SOMMAIRE GENERAL 1] PREMIERE PARTIE TOME 1 1.0 Acronymes utilisés 1.1 Contexte général de la décontamination 1.2 Principes généraux de la décontamination 1.3 Contexte local de l’implantation de l’UDH au Centre hospitalier de Lens. 1.2.1 Objectif 1.2.2 Marche en avant 1.2.3 Principes généraux 1.2.4 Décontamination d’urgence et décontamination approfondie 1.3.1 Les Risques 1.3.2 Situation au regard de la note de cadrage 1.4 Mode général de fonctionnement et schémas d’implantation 1.4.1 Les différentes zones (cf plan) 1.4.2 Les différents matériels utilisés en décontamination 1.4.3 Les équipes de mise en œuvre 1.4.4 Les formations initiales et recyclage 1.4.5 Les exercices 1.4.6 Gestion des effets personnels, des déchets, des effluents 1.5 Les différentes fonctions du dispositif 1.5.1 Retour des brancards 1.5.2 Entrée et sortie des personnels 1.5.3 Entrée et sortie de matériels 1.6 Prise en charge d’un « problème » à l’intérieur de l’UDH 1.6.1 Malaise d’un personnel 1.6.2 Malaise d’une victime 1.7 Différenciations selon le risque « N‐R‐B‐C » 1.7.1 Généralités 1.7.2 Particularités de la prise en charge de victimes contaminées «NR» 1.7.3 Particularités de la prise en charge de victimes contaminées «B» 1.8 Remise en conditions des matériels après utilisation de l’UDH 1.8.1 Après un exercice (sans décontaminant) 1.8.2 Après une utilisation réelle (avec décontaminant) 1.8.3 Stockage des matériels Page2
ACRONYMES UTILISES 
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UDHv : Unité de Décontamination Hospitalière pour personnes Valides UDHi : Unité de Décontamination Hospitalière pour personnes Invalides TMD : Transport de Matières Dangereuses AP2C : Appareil Portatif de Contrôle de Contamination EZAIR : Dispositif société OUVRY C50 : Masque société OUVRY CHL : Centre Hospitalier de Lens ACR : Arrêt Cardio Respiratoire EPI : Équipement de Protection Individuel DASRI : Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux TICs : Produits Toxiques Industriels Chimiques ZSA : Zone d’Accueil médical, de Surveillance et d’Attente Page3
1] PREMIERE PARTIE 1.1 Contexte général de la décontamination 
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La prise en charge des victimes contaminées au plus près de l’entrée de l’hôpital est une obligation légale et se fait dans le cadre du déclenchement du Plan Blanc et de ses annexes NRBC. La problématique principale est la « détection » de la présence d’un patient contaminé en dehors de toute information d’accident ou d’incident et avant que le dispositif institutionnel soit déclenché et opérationnel. Ce guide prend en compte principalement le risque « C » qui a le plus d’occurrence de se produire, mais aussi les risques B, N et R qui ne doivent pas être négligés. 1.2 Principes généraux de la décontamination 1.2.1. Objectif  La décontamination a pour but de déplacer ou de détruire les agents liquides ou solides répandus soit par contamination directe, soit par transfert de contamination, afin de ne pas subir à terme les effets du toxique. Elle a pour premier objectif de protéger l’hôpital et son personnel. 
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1.2.2 Marche en avant Le principe général est le respect de la marche en avant pour les victimes. Ce principe est valable sur le terrain mais aussi à l'hôpital. Les victimes vont de l'endroit le plus contaminé (entrée de l'hôpital, zone de tri) à l'absence de contamination (Services de soins) sans jamais revenir en arrière. L’UDH doit être positionnée sur un passage naturel entre le point d’entrée « habituelle » et l’entrée du service des urgences, de façon à éviter l’entrée de personnes contaminées à l’intérieur des structures de soins avant leur décontamination. Les personnes contaminées ne doivent à aucun moment croiser des personnes non contaminées. Il faut donc prévoir 2 circuits, un pour les personnes contaminées et un deuxième pour les autres. De même les personnels qui ont travaillé à l'intérieur de l'UDH, ne doivent jamais croiser des personnes indemnes de contamination. 1.2.3. Principes généraux La décontamination chimique doit être précoce. Elle aura toujours un impact favorable pour les intervenants qui pourront agir ultérieurement avec des équipements de protection allégés. Page4
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En revanche, le gain pour la victime dépend de différents paramètres plus ou moins indépendants qui entrent dans une équation complexe faisant intervenir en particulier :
 La nature et la concentration du toxique  Le délai d’intervention  La surface couverte  La localisation de la contamination  Les conditions météorologiques  Le mode de décontamination La décontamination est donc une étape cruciale, qui peut être longue et consommatrice de main d’œuvre. Elle doit être adaptée à la situation, pour ne pas, entraîner un retard injustifié de la prise en charge médicale. Elle doit pouvoir être mise en œuvre pour des patients valides et/ou non valides suivant les recommandations de la Note Technique de cadrage de mai 2012 et les circulaires 700 et 800 1.2.4. Décontamination d’urgence et approfondie La décontamination comprend deux niveaux qui sont la décontamination d’urgence et la décontamination approfondie :  la décontamination « d’urgence ou décontamination sèche » qui associe presque simultanément : o l’utilisation de gants poudreurs (Terre de Foulon) pour absorption la plus complète et rapide des toxiques (C) o Un premier déshabillage des victimes par retrait des couches d’habits superficielles. o La protection des voies aériennes supérieures et pose d’une protection capillaire (type charlotte) pour éviter la dispersion de contamination contenue dans les cheveux. o « Cette action est à privilégier au tout début, lors de l'arrivée spontanée des victimes sur le site hospitalier, alors que l'unité de décontamination n'est peut‐être pas encore opérationnelle. Elle peut être mise en place au niveau du tri ou à l'entrée de l’hôpital (PRV) pour les victimes ayant échappées au dispositif du terrain. » o Elle vise à réduire le taux de contamination présent sur les victimes o Elle permet de limiter le transfert de contamination o Elle limite la possibilité d'auto‐intoxication des victimes liée au risque de la désorption à partir des vêtements pour le risque "C". o Elle limite le risque de transformer une contamination externe en contamination interne pour les risques "NR" et "B  la décontamination « approfondie ou décontamination humide » o Elle doit être mise en place dans les établissements de santé au niveau des sas de décontamination ou dans les unités de décontamination hospitalières, mobiles ou fixes. o Elle nécessite donc que ces unités soient déjà opérationnelles et que le personnel chargé de la décontamination soit prêt et équipé en CLD. o L’objectif principal de la décontamination approfondie est d’éliminer par déplacement les différents toxiques. Elle est effectuée à l'eau par une douche de plusieurs minutes avec une solution d’eau de javel diluée ou avec une solution tensioactive Page5
1.3 Contexte local de l’implantation de l’UDH au CH de Lens. 
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1. 3.1 Les Risques 
Industriels ou TMD (sources DERAL‐S3PI) L’Artois accueille de nombreuses industries. Certaines d’entre elles, en raison de la nature de leurs activités ou des produits stockés, présentent des risques technologiques majeurs dont il faut tenir compte. C’est le cas notamment des établissements, relevant de la Directive Européenne concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, des transports de matières dangereuses (TMD) par voie routières, par voies ferrées et fluviales, des grands entrepôts de liquides inflammables, et enfin de l’activité nucléaire présente au niveau régional. Ce sont donc plus de 3000 établissements industriels dont plus de 600 installations classées soumises à autorisation dont les activités représentent un risque réel. Dans un rayon de 15 kms autour du CH de Lens, sont répertoriés une dizaine de sites industriels classés SEVESO haut ou SEVESO Bas, sans compter les risques TMD avec les grands axes routiers A1, A21, A16 Actualisation des sites SEVESO Haut (après campagne 2012 et reclassements – source S3PI de l’Artois http://www.faceauxrisques.fr/ (cf document joint réalisé en 2012/MM pour équipes SMUR Lens)  Chimique hors industriels 
De nombreuses munitions classiques ou chimiques sont encore présentes dans les campagnes environnantes, héritages des nombreux conflits armés, dont les collines de Page6
l’Artois et la région lensoise ont été le théâtre principalement durant la période 1914‐1918 (bataille de l’Artois 1915) 
A plusieurs reprises, depuis 2006, des patients contaminés à l’ypérite se sont présentées aux urgences. 
C’est un risque majeur pouvant entraîner de graves dysfonctionnements au niveau du CHL et une contamination indirecte des personnels assurant cette prise en charge. 1.3.2. Situation au regard de la note technique de cadrage (DGS mai 2012) 
Le Centre Hospitalier de Lens relève du niveau 3 et devra être équipé d’une Unité de Décontamination qui devra pouvoir être intégrée dans le projet de reconstruction du CHL 
Le CH de Lens doit mettre en œuvre entre 3 et 5 lignes de décontamination  Débit moyen horaire = Cn Cn = (NPU/1000) x f  f= facteur pondération de 0.5 à 1 (Rota)  Nbre de lignes de décontamination = LD LD = Cn / 10 soit [(55000/1000)*1] / 10 = entre 3 et 5 LD pour le CH de Lens. 1.4 Mode général de fonctionnement et schémas d’implantation 
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L’idée générale de ce dispositif est de mettre en adéquation la mise en œuvre par des professionnels de santé d’un certain nombre de savoir‐faire et leur savoir‐être afin de privilégier de façon permanente l’information au patient pris en charge afin de le rassurer et d’obtenir ainsi sa pleine coopération. Ce dispositif est modulable car il comprend un module pour personnes valides (UDHv) et un module pour personnes invalides (UDHi) mais aussi évolutif car il permet suivant le volume et la typologie des patients à prendre en charge, d’activer une première chaîne puis une seconde chaînes du module UDHv, complétée si besoin de l’activation du module invalide (UDHi). Volume en personnels suivant les différents cas de figure :  Pour faire fonctionner 1 ligne UDHv en urgence, il est nécessaire de disposer de 2 ou 4 personnes (N°4/5 ou 4/5/15/16 cf localisation des personnels)  Pour faire fonctionner 1 ligne UDHv idéalement, il est nécessaire de disposer de 6 personnes (N°2/3/4/5/15/16 cf localisation des personnels 1.5.1)  Pour faire fonctionner 2 lignes UDHv en urgence, il est nécessaire de disposer de 4 ou 6 personnes (N°4/5/6/7 ou 4/5/6/7/15/16 cf localisation des personnels 1.5.1)  Pour faire fonctionner 2 lignes UDHv idéalement, il est nécessaire de disposer de 8 personnes (N°2/3/4/5/6/7/15/16 cf localisation des personnels 1.5.1.)  Pour faire fonctionner 1 UDHi en urgence, il est nécessaire de disposer de 7 ou 9 personnes Page7
(N°8/9/10/11/12/13/14 ou 8/9/10/11/12/13/14/15/16 cf localisation des personnels 1.5.1.)  Pour faire fonctionner 1 UDHi idéalement, il est nécessaire de disposer de 11 personnes (N°2/3/8/9/10/11/12/13/14/15/16 cf localisation des personnels 1.5.1.)  Pour faire fonctionner idéalement 2 lignes UDHv et 1 ligne UDHv il faut disposer de 15 à 17 personnes (N°2/3/4/5/6/7/8/9/10/11/12/13/14/15/16 ou idem + 1/17 cf localisation des personnels 1.5.1.) 1.4.1.
les différentes zones (cf 3.6) AC ACd1 et 2 ZAS AM DV1 et 2 CSV1 et 2 DMS1 et 2 DMP1 et 2 RSHi1 et 2 COORD BA S Si DP1 et 2 Accueil Accueil décontamination urgence 1 et 2
Personnel en zone d’attente et de surveillances des Victimes
Personnel d’Accueil Médical pour la catégorisation et la surveillance des victimes Aide au Déshabillage chaîne valide 1
Contrôle et sortie des chaînes valides 1 et 2 Déshabilleur mains sales 1 et 2 chaîne invalide «DMS1 » et « DMS2 » Déshabilleur mains propres 1 et 2 chaîne invalide « DMP1 » et « DMP2 » Rinçage, Séchage, Habillage 1 chaîne invalide
Responsable du dispositif, Coordination, Contrôle d’entrée et de sortie de site Responsable de la Base Arrière + P.E.C. médicale
Sécurité – filtrage en amont de la chaîne
Sortie Chaîne invalide Déshabilleur personnels 1 et 2
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⓮ 21 ❷
❸
❹❻
❺❼
❽❿
❾⓫
⓬⓭
⓯
⓰
⓱
18 19 20 20 Le dispositif général comprend 2 zones qui sont la « zone contrôlée » ou zone chaude et la « zone de soutien » ou zone froide.  1.4.1.1. La zone contrôlée ou zone Chaude est identifiée par du ruban ROUGE ou de type « rubalise » et comprend  Point de rassemblement et d’accueil des victimes (PRV) : A  Le PRV sert de zone de prise en charge initiale où seront débutées les mesures de la décontamination sèche et de protection des voies aériennes supérieures.  Zone d’Accueil Médical et de surveillance des Victimes (ZAS) : B  La ZAS permet d’accueillir le patient à décontaminer, de lui expliquer les différentes opérations réalisées et d’évaluer rapidement ses besoins médicaux éventuels (O2..)  Zone de stockage matériels contaminés : C
 Elle se trouve en amont des chaines de l'U.D.H. et sert de zone de stockage pour réceptionner les objets contaminés en attente de prise en charge, hors véhicules.  Elle sera identifiée, délimitée par un cordon de type « rubalise », son accès sera limité et surveillé notamment par les personnels de B et E Page8
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Zone de stockage des véhicules contaminés : D  Elle se trouve en face de l’entrée de la zone UDH, sur la pelouse pour réceptionner les véhicules contaminés en attente de prise en charge.  Elle sera identifiée, délimitée par un cordon de type « rubalise », son accès sera limité et surveillé 
Zone de décontamination : E
 Elle comprend 2 lignes (N°1 et N°2) de décontamination personnes valides « UDHv », en différenciant si possible la chaîne « H » de la chaîne « F ». Les enfants devront être pris en compte de manière spécifique.  Elle comprend une ligne (N°3) de prise en charge de personnes non valides sur brancards « UDHi » 
Zone de contrôle de décontamination : F
 Appareil de type AP2C fourni sur demande par le SAMU 62 en contrôle (contact ou ambiance) si risque « C »,  En fonction des détections éventuelles le patient sera amené à repasser une seconde fois en chaîne de décontamination 
Coordination / Supervision : G
 Supervision et Direction de l’ensemble du dispositif. 
Sécurité et filtrage H  Sert de filtrage et orientation des différentes victimes arrivant inopinément sur le CHL afin de les empêcher d’aller directement au SAU sauf si elles ne sont pas concernées par l’évènement. 
Zone de retour des brancards I
 Elle est considérée comme propre (ou non contaminée) car le brancard sort propre avec chaque victime décontaminée. La zone de passage pour rapporter le brancard vers l’entrée des victimes longe l'UDH par la gauche.  En aucun cas les patients ne doivent croiser les brancards même si ceux‐ci sont en retour en chaîne. 
Accès Personnels : J
 Couloir d’accès à contre flux, réservé à l’accès des personnels « propres » dans le dispositif 
Retour patients : K
 En cas de contrôle positif d’un patient valide à la sortie des lignes UDHv, celui‐ci sera redirigé vers l’entrée des lignes 1 ou 2 pour repasser en chaîne de décontamination. Un rappel des consignes lui sera donné de nouveau Sortie personnels : L  Zone de déshabillage des personnels en fin de poste ou en cas de relève  1.4.1.2. La zone de Soutien ou zone froide comprend 
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Base arrière et zone de soutien médical M  Assurer le soutien logistique du dispositif  En aval de l'UDH, cette structure accueille les patients qui nécessitent des soins médicaux ou une prise en charge psychologique après leur décontamination. Page9
1.4.2.
Les différents matériels utilisés en décontamination  Il existe deux types de tenues actuellement utilisées au CHL :  Les tenues type TLD, étanches o Ce sont ces tenues qui doivent être de préférence utilisées dans les compartiments douche car elles sont totalement étanches. o Cependant le temps de port de ces tenues est à limiter à 1h maximum en raison de leurs contraintes physiologiques propres (inconfort, sudation..). La mise en alerte d’autres personnels est à envisager dès l’entrée en actions des personnels équipés de cette façon. o Ces tenues seront utilisées quelle que soit la nature du risque ou en l'absence d'identification.  Les tenues type « Poly combi » filtrantes o Ces tenues sont filtrantes et laissent passer l’air au travers de leurs couches de charbon actif. o Elles doivent être utilisées en priorité par les personnels hors zone humide (douche) et par ceux devant rester en poste sur une période plus importante (au moins 2h) o En cas de nécessité, on peut ajouter sur ces tenues une protection de type «poncho de randonnée» qui leur offrirait une étanchéité supplémentaire satisfaisante.  Équipements supplémentaires (pour 5 personnels 1‐2‐6‐9‐10)  Soufflante d’air « EZAIR » o Fixée à la ceinture, et supportant la cartouche filtrante de type spectre large, elle envoie en permanence de l’air frais dans le masque o Elle ajoute un confort supplémentaire au port des équipements  Amplificateur vocal o Fixé sur le devant du masque C50 il facilite grandement le dialogue et la compréhension entre équipiers ou avec le patient  Surbottes ou bottes en caoutchouc o Facilitent le confort de déplacement en terrain varié  Papier Détecteur « PDF1 » petit modèle o Permet la détection des  vésicants : rouge à rouge violacé.  des neurotoxiques de type G : jaune à jaune orangé.  Des neurotoxiques de type A : bleu à vert fonce ou noir  AP2C ou AP4C appareil portatif de contrôle de contamination o Permet une détection des neurotoxiques, qualitative et/ou quantitative, d’ambiance ou de contact des  Neurotoxiques phosphorés de type G : Diodes côté gauche allumées suivant la concentration (Tabun, Sarin, Soman..)  Produits soufrés de type ypérite au soufre, diodes allumées du côté droit suivant la concentration (Ypérite soufré)  Neurotoxiques de type A : diodes allumées des deux côtés (de type A4 ou VX) o Le CHL ne dispose pas d’appareil de type AP2C ou AP4C Page10
o Le Centre hospitalier d’Arras mettra un appareil de ce type en cas de besoin sur appel téléphonique. 1.4.3.
Les équipes mise en œuvre  L’ensemble des personnels intervenant sur le dispositif est réparti en deux équipes, dénommées 1 et 2, et placées sous la responsabilité d’un responsable dénommé « COORD » dans la suite du document (cf annexe  Ces équipes seront d’intervention respectivement les mois impairs et les mois pairs à partir du premier janvier de chaque année.  Les équipes sont dimensionnées à 21 personnels minimum (marge de sécurité).  En cas de mise en œuvre le responsable de l’équipe activée pourra avoir à faire le complément des personnels nécessaires avec ceux de l’autre équipe, en fonction des besoins.  Chaque membre de l’équipe doit avoir les savoir‐faire nécessaires afin de pouvoir occuper n’importe quel poste de l’UDH. Les postes « AM » et COORD » sont néanmoins spécifiques. 1.4.4.
Les formations  La formation de base pour être membre des équipes de l’UDH est celle dispensée par le CESU 62 « formation NRBCe »  Une formation adaptée au dispositif lensois sera réalisée au minimum lors de chaque exercice pour les nouveaux arrivants.  Une réactualisation des connaissances sera dispensée lors des exercices annuels. 1.4.5.
Les exercices  Afin de conserver les compétences et habitudes de travail, un exercice sera programmé au moins chaque semestre. Chaque équipe aura donc un recyclage annuel au minimum.  Ces exercices seront pilotés par le référent « Plan Blanc » en liaison avec le référent médical UDH et donneront lieu à un RETEX diffusé à l’ensemble des personnels.  Les documents seront réactualisés si nécessaire à l’issue de chaque exercice.  La liste des personnels sera tenue à jour par un des cadres du SAU 1.4.6.
Gestion des effets personnels, des déchets et des effluents  Le volume de vêtements générés par le déshabillage des victimes est estimé de 3 à 5 m3 par heure, auquel il convient d'ajouter les gants de toilette, les serviettes et différents matériels utilisés à l'intérieur de l'UDH. Ceci peut donc représenter un volume non négligeable. Il convient donc de prévoir des conteneurs suffisamment grands positionnés en amont de l'UDH.  Tous les objets de valeur (téléphones, montre, lunettes…) des victimes doivent être récupérés, mis dans des sacs plastiques transparents numérotés avec un numéro unique Page11
par victime. L'objectif est de pouvoir remettre en parallèle une victime et ses effets personnels. On récupérera les habits dans un second sac plastique transparent étiqueté avec le même n° unique.  Les effluents sont récupérés et retraités (C) ou conservés en vue de leur prise en charge par un organisme spécialisé (N ou R). L'absence de possibilité de récupération ne doit pas empêcher le processus de décontamination de se faire.  Il faut cependant noter qu’à l'hôpital, le niveau de contamination est moindre et la douche assure un niveau de dilution important. 1.5 Les différentes fonctions du dispositif 1.5.1. Retour des brancards 
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I Le retour des brancards en sortie de chaîne UDHi se fait après avoir amené le patient au COORD pour une prise en charge par les brancardiers du SAU. Le personnel « Si1 » ramène le brancard par le côté gauche de l’UDHi jusqu’au sas de retour sans franchir celui‐ci. Ce sas permet d’éviter tout contact direct entre le personnel chargé du retour des brancards (en tenue de travail habituel) et les personnels de l'accueil (en tenue NRBC). Les victimes seront tenues à l'écart de ce sas. Un des personnels «DMP1 ou 2 sort du module et vient dans le sas de retour, récupérer le brancard et le ramener à proximité du PRV Tout contact direct entre «Si1» et «DMP1 ou 2 est à proscrire Les brancards sont indemnes de toute contamination après passage à la douche et séchage dans l’UDH (poignées comprises). 1.5.2. Entrée et sortie des personnels  Entrée des personnels en tenue dans l'UDH G /  Tous les personnels entrant dans le dispositif o Sont équipés de la façon correspondante à la fonction qu’ils vont exercer dans l’UDH o Se font enregistrés par « BA » avant de rejoindre « COORD » o La conformité de leur tenue est vérifiée par « COORD » qui décide ou pas de leur entrée dans le dispositif  L'entrée des personnels à l'intérieur de la chaîne de décontamination se fait par l'aval des UDH au niveau 12, à contre flux et dans un couloir signalisé sur la droite de l’UDHv.  L'entrée des personnels dans l'UDH se fait par secteur complet, sur ordre du « COORD ».  Le changement d'équipe doit se faire "en bloc" de façon coordonnée et sur ordre de « COORD ». Le temps de travail à l'intérieur des UDH est limité à 1 heure en tenue « étanche », et peut être porté à 2 heures en tenue « filtrante ». Page12
 Sortie des personnels L /  La sortie de tous les personnels ayant travaillé dans l'UDH (y compris celui du compartiment "séchage‐rhabillage" se fait impérativement de l'amont (secteur "accueil") vers l‘aval en passant par une douche soit en chaîne UDHi si elle est activée soit dans le cas contraire par la chaîne UDHv (ces personnels sont considérés comme porteurs de contamination)  Toutes les personnes ayant travaillé à l'intérieur de la chaîne de décontamination doivent rejoindre le sas de sortie en L. Ils se placeront sur la bâche posée au sol, sur la pelouse, pour effectuer un déshabillage / Découpage pour les tenues étanches et un déshabillage pour les tenues filtrantes. La zone propre est figurée par l’allée bétonnée menant du pavillon pédiatrie à COORD. A l’issue ils rejoindront le sas SAU puis le local d’habillage / déshabillage.  Tout le personnel ayant travaillé à l'intérieur de l'UDH peut se doucher dans les locaux du CHL (pour confort) après avoir déposé l’EPI.  Le personnel du compartiment séchage‐rhabillage est en théorie "non contaminé", car il prend en charge des patients qui ont suivi le processus de décontamination.  Néanmoins, il doit suivre la même procédure que les autres personnels afin d'éviter que des personnels en EPI ne croisent des personnels non protégés et par un souci d’unité.  Les personnels ayant travaillé à l'intérieur des UDH sont protégés par leur EPI et il n'y a donc pas risque pour eux à remonter la chaîne.  Tous les personnels ayant travaillé à l'intérieur de l'UDH resteront en surveillance au niveau de l'ETS (traçabilité inhérente à l’appel de personnels lors de Plan blanc) 1.5.3. Entrée et sortie des matériels  Entrée des matériels dans l'UDH  Le matériel destiné au fonctionnement des UDH est préparé à l’avance et, est stocké dans l’UDHi, dans des bacs étiquetés correspondant aux compartiments auxquels ils sont destinés.  En cas de besoin, les personnels engagés peuvent faire part par TW à « COORD » de la nécessité de faire venir du matériel complémentaire.  Ce matériel est apporté en zone « COORD » puis est transmis par la personne chargée du retour des brancards au personnel chargé de la fonction "DDi » (en évitant tout contact direct donc en déposant le matériel au niveau du sas brancards)  Le matériel est ensuite "remonté" le long de la chaîne jusqu'au compartiment demandeur.  Sortie du matériel, des habits et des effets personnels contaminés C  Tout matériel provenant de la chaîne de décontamination doit être considéré comme potentiellement contaminé.  Il est "remonté" le long de la chaine jusqu'au secteur accueil. Page13
 Il est ensuite stocké en amont de l’UDH, en zone contrôlée C dans des bacs bien identifiés prévus à cet effet.  Les habits doivent être évacués régulièrement de l'UDH afin de limiter la concentration des toxiques à l'intérieur. Ils sont remontés le long de la chaîne et stockés dans la benne prévue à cet effet et identifiée en amont de l'unité en zone contrôlée.  Les effets personnels sont "remontés" également le long de l'UDH et doivent être stockés dans la benne prévue à cet effet et identifiée.  Le matériel provenant du compartiment séchage/rhabillage devrait être indemne de toute contamination, néanmoins, pour une question d’unité d’action, il sera remonté dans l’unité et stocké en amont. 1.6. Prise en charge d’un « problème » à l’intérieur de l’UDH  En cas de problème au niveau de la zone chaude, celui est traité par le médecin de « l’AM » qui en a préalablement averti le superviseur.  Si le problème à lieu au niveau de zone froide, le sujet est sorti du dispositif le plus rapidement possible par « COORD » avec l’aide de «CSV1 ou 2 et de CSI » et confié aux éléments de « BA » pour une prise en charge médicalisée.  En cas de malaise d'un personnel à l'intérieur de l'U.D.H, il est impossible de savoir s'il est dû à un problème médical, une difficulté à supporter la tenue ou un effet des toxiques par défaut d'étanchéité. Il convient donc de considérer la personne comme contaminée et/ou intoxiquée à priori et de la traiter comme telle.  Toute manœuvre de réanimation d'un ACR ou prise en charge d'un problème médical (convulsion…) dans la chaîne de décontamination pose le problème de la faisabilité. Tout traitement au niveau de l'U.D.H ne se conçoit que si le ratio personnels/victimes le permet et que cela ne retarde pas le processus de décontamination pour les autres victimes. 1.6.1 Malaise d’un personnel de l’UDH  La personne doit être prise en charge au poste qu'elle occupe.  La chaîne est donc arrêtée momentanément de façon à rendre libre le compartiment correspondant et permettre la prise en charge.  Procédure :  Retrait du masque de protection faciale et pose d'un MHC avec O2 15l/min  « Découpe de la combinaison » ??  Douche  Séchage et rhabillage  Évacuation et prise en charge en zone « BA » Page14
1.6.2. Malaise ou décès d’une victime  En cas de décès  Au niveau du « PRV » ou de « l’AM », le patient sera traité comme un patient invalide. Après la décontamination, le corps sera évacué vers les urgences, où le décès sera constaté.  En cas de décès dans un compartiment autre que ceux précités, poursuivre la décontamination du corps, et l’évacuer de la même manière.  Les autorités judiciaires doivent être immédiatement prévenues.  La traçabilité de l’identité, heure du décès et circonstance doivent être tracés et feront l’objet d’un rapport écrit de « l’AM » après en avoir averti « COORD »  En cas de malaise ou autre problème (convulsion…)  Avertir « COORD »  Poursuite de la décontamination  Traitement d'urgence s'il ne retarde pas la décontamination  Evacuation vers « BA » après décontamination pour prise en charge médicalisée 1.7. Différenciations selon le risque « N‐R‐B‐C » 1.7.1. Généralités  Il est possible qu'à cette phase très précoce, nous ne disposions pas d'identification précise du produit en cause. Dans ce cas, il est indispensable de se comporter comme devant un risque de nature "C". C'est à dire de revêtir un EPI de type "C" (CLD, masque et cartouche filtrante) et de procéder à la décontamination selon la procédure ci‐dessus pour le risque "C".  Si une identification du produit a permis d'éliminer un produit chimique et de confirmer une contamination de type "NR" ou de type "B", une adaptation des procédures est possible comme ci‐dessous.  Les grands principes de la prise en charge des victimes contaminées sont également valables pour les risques "NR" et "B" (notamment marche en avant et respect des circuits). 1.7.2. Risque « N » ou « R »  Protection des personnels  Pour les personnels travaillant à l'intérieur de l'UDH, le port de la CLD avec masque de protection faciale et cartouche est le seul préconisé car assurant une étanchéité optimale (la cartouche est P3 donc protège correctement les personnels contre les poussières radioactives). Tous les personnels travaillant à l'intérieur de l'UDH doivent donc revêtir un EPI de type chimique quelque soit le poste qu'ils occupent.  En dehors de l'unité (sécurité, accueil, tri…), une adaptation de la tenue pour le risque "NR" est possible. En milieu hospitalier, les risques d'irradiation sont Page15
absents (guide ASN) et les risques de contamination négligeables. Cependant, les personnels seront revêtus d'une combinaison en non tissé avec capuche, le port de lunette de protection et d'un masque de type FFP2, de 2 paires de gants à usage unique avec manchettes longues (pour permettre un changement de gants entre les victimes par exemple), ainsi que des sur‐
bottes. Cette tenue n'est portée qu'en dehors de l'UDH (absence d'ambiance humide).  Compte tenu des risques d'irradiation minimes à l'hôpital, il n'y a pas de nécessité à être muni de ce type de détecteurs. Les SAMU/SMUR ont été dotés de dosimètres l’éventualité d’une exposition à une source d'irradiation sur le terrain.  La circulaire 800 préconise le port de masque de type FFP3 avec lunette de protection, mais cette circulaire s'applique sur le terrain pour des niveaux de contamination élevés. Un masque de type FFP2 semble un bon compromis car immédiatement disponible à l'hôpital.  Procédure en cas de contamination externe  Le plus rapidement possible assurer la protection des voies aériennes et du visage par la pose d’un masque de type FFP2 bien ajusté après essuyage du visage avec une compresse humide. Il est nécessaire de limiter l'inhalation de poussières radioactives qui seront responsables d'une contamination interne difficile à prendre en charge et dont les radioéléments vont se fixer dans l'organisme.  Ensuite pose de lunettes de protection dans la mesure du possible.  Pose d’une charlotte à la victime pour diminuer la dissémination en attendant le passage à la douche.  Les victimes valides peuvent se déshabiller seule sur un carré de vinyle et les invalides peuvent être déshabillées sur une feuille de vinyle. Le déshabillage des personnes valides peut se faire conformément à l'annexe 10 bis de la circulaire 800 du 18 février 2011  L'utilisation de vinyle pour déshabiller les victimes avant le passage à la douche n'est pas obligatoire. Son absence ne doit pas retarder le processus. En revanche, en cas d'urgence médicale, la victime devra être conditionnée de façon à ne pas disséminer la contamination à l'intérieur de l'hôpital (technique de la double enveloppe comme décrit dans l'annexe n° 12 de la circulaire 800, sac type « enveloppe mortuaire »…).  Au niveau de la douche, il est possible d'utiliser de l'eau et du savon doux ou bien encore une solution de DTPA à 25% en insistant sur les cheveux et la barbe.  En cas de contamination INTERNE,  Il convient d'administrer très tôt les antidotes (fiche 54 et 100 du guide ASN) et ceci même sur une simple suspicion.  Les comprimés d'iode stable pourront être utilisés en cas de contamination par les isotopes de l'iode, le Ca‐DTPA pour la contamination par le plutonium et les métaux en général, le bleue de Prusse pour le césium radioactif. L'ingestion de radionucléides sera traitée par une prise PO de 20 gr de phosphate d'alumine ou d'alginate. Les plaies contaminées sont recouvertes d'un pansement absorbant contenant 4 gr de Ca‐DTPA.  Contrôle de la contamination  Le contrôle de la contamination est impératif pour le risque "NR". Page16
 Ne disposant d’aucun moyen en interne, il faudra s’appuyer sur les moyens zonaux à demander au SAMU 62 ou au CHRU de Lille.  Il peut être fait en amont au niveau de l'accueil ou du tri pour différentier les victimes contaminées des autres ou pour localiser avec précision la contamination et réduire ainsi le processus de décontamination au strict nécessaire.  En cas d'impossibilité d'effectuer un contrôle en amont, toutes les victimes provenant du lieu de l'événement devront subir le processus complet de décontamination. Un contrôle de la contamination sera fait à postériori. En cas de persistance d'une contamination, une deuxième décontamination sera effectuée.  Gestion des déchets et des effluents  Il est nécessaire de récupérer les eaux contaminées et ne pas les évacuer dans le réseau général sans consignes précises des tutelles. 1.7.3. Risque « B»  Type d'événement  Les agents biologiques responsables du charbon, de la peste et de la tularémie sont considérés comme les plus vraisemblablement utilisables, dans le cadre de la menace bio terroriste.  L’évènement le plus probable en centre hospitalier est la découverte de plis ou de colis suspect contenant une poudre. Cette découverte peut se faire soit par les vaguemestres lors des opérations de tri ou de distribution de courrier, soit au niveau des secrétariats ou plus généralement lors de l’ouverture de courrier ou de colis.
 Particularité de la prise en charge des victimes contaminées « B »  Comme pour les autres risques, les grands principes de prise en charge s'imposent : principes de la marche en avant, de séparation des flux entre patients potentiellement contaminés et les autres.  Protection des victimes et des personnels  Deux phénomènes sont à prendre en considération : le risque de transmission interhumaine pour certaines maladies (peste, variole, SRAS, H5N1…) et le risque de contamination par aérosolisation secondaire. Ce risque d'aérosolisation à partir des vêtements des personnes exposées est considéré comme minime.  Il est impératif d'effectuer une décontamination après aérosolisation notamment pour l'anthrax car les spores sont retrouvées dans les narines, sur la peau et sur les cheveux.  La transmission interhumaine n'a jamais été documentée pour le charbon et la tularémie; elle est par contre possible pour la peste dans sa forme pulmonaire jusqu'à 72 heures après le début du traitement. Seuls les sujets symptomatiques présentent un risque pour les sujets contacts.  Les personnels les prenant en charge seront protégés suivant la procédure EBOLA comme suit : o Port d'un masque de type FFP2 o Charlotte et sur‐blouse ou combinaison en non‐tissé avec cagoule Page17
o Lunettes o Gants à UU o Sur‐bottes ou sur chaussures  Contrôle de la contamination  Pas d'indication pour ce risque  Gestion des déchets et des effluents  Les effluents collectés ne devront pas être rejetés dans le réseau général sans autorisation des tutelles.  Le traitement des effets personnels des victimes pourra se faire conformément à la fiche 5‐7 du guide PCT (Annexe 8 : Traitement des effets personnels). Cette procédure ne doit pas ralentir la chaine de décontamination. Les objets non décontaminables immédiatement doivent être placés dans un sac transparent hermétique et identifié avec un numéro unique correspondant à une victime. 1.8. Remise en conditions des matériels après utilisation de l’UDH. 1.8.1. Après utilisation des UDH pour exercice (sans usage de produit contaminant)  La remise en état (nettoyage, séchage, pliage) sera faite par les personnels ayant participés à l’exercice. Cette dernière étape faisant partie intégrante de l’exercice.  Cette remise en condition se fera selon les préconisations du constructeur. 1.8.2. Après utilisation contaminant) pour décontamination réelle (avec  La zone de décontamination doit être bouclée, surveillée 24h/24h et interdite d'entrée à toute personne.  La remise en état ou la destruction de l'U.D.H se fera sur instruction des autorités. 1.8.3. Stockage des matériels  L’ensemble des matériels sera rangé dans les deux zones de l’UDHi suivant le schéma se trouvant en 3éme partie : 3.4.5 Page18
2] SECONDE PARTIE : Fiches de tâches FT N° 2.1.4 «Responsable de la Base Arrière » ⓰ Soutien logistique du dispositif et accueil des patients nécessitant des soins médicaux ou une prise en charge psychologique après leur décontamination (en aval de l’UDH). Personnels affectés 1 personnel Catégories personnels Cadre de Santé Matériels et Equipements de Protection Individuelle >Équipements : o Tenue de travail o Sur gilet jaune ou gilet SMUR (cf plan) Missions 1 2 Assurer le soutien du dispositif UDH et solliciter les différents services du CHL suivant les besoins
* Assurer le suivi des personnels engagés
* Assurer la pris en charge, le suivi du contrôle médical et le suivi des personnels en sortie de chaîne. 3 Assurer la traçabilité, l’identification des patients passés en chaîne de décontamination 4 5 Assurer leur prise en charge par la chaîne médicale du CHL Assurer la préparation des rotations des équipes
6 Assurer une sécurisation de l’accueil SAU
Réalisation pratique * Répondre aux demandes exprimées par COORD
* Utiliser un tableau prés à l’emploi sur paper board avec indication des noms, n°, date et heure d’engagement et de sortie des personnels * Communiquer si besoin ce tableau à la Médecine au travail * Pré‐alerter COORD sur la prochaine rotation des équipes * Tenir un tableau pré à l’emploi avec tous les noms, prénoms, date de naissance, sexe, adresse et numéros de tél, passage ou non par le PMA, heure de sortie en chaîne
* Les orienter après identification vers les équipes médicales SAU / Plan Blanc * Pré‐alerter les personnels nécessaires au changement d’équipe et leur indiquer leur futur poste dans l’UDH * Les faire mettre en tenue en fonction du poste occupé (tenue étanche ou filtrante) * Sur ordre de COORD les diriger vers lui
* effectuer un filtrage permanent des patients afin de repérer et réorienter éventuellement les patients qui le doivent vers PRV1
Matériel à disposition (non différencié selon la contamination) TW Paper boards
Tableaux pré à l’emploi Liste nominative des équipes 1 et 2 Page19
Extrait du guide de fonctionnement de l’UNITE de DECONTAMINATION HOSPITALIERE (TOME 2 ‐ Parties 3 et 4) 3] TROISIEME PARTIE : Schémas TOME 2 VSAV
Attente
A
D
C
K
Retour Contrôles (+)
Retour brancards
J
1
2
CONTROLE
F
L
H
G
Entrée Personnels
COORD
I
UDHv
SCHEMA GENERAL
UDHi
ZONE DE STOCKAGE
E
MATERIELS
CONTAMINES
ZONE DE STOCKAGE VEHICULES CONTAMINES
B
M
Schéma général d'implantation Page20
Localisation des personnels
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4] QUATRIEME PARTIE : Photos Page22
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