Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse J EAN -L OUIS C LERC Y VES C OLIN DE V ERDIÈRE Compacité faible dans les espaces localement convexes ; applications aux espaces du type C(K) et L1 (µ) Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse, tome 7, no 2 (1967-1968), exp. no B2 et B3, p. B1-B24 <http://www.numdam.org/item?id=SC_1967-1968__7_2_A1_0> © Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse (Secrétariat mathématique, Paris), 1967-1968, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Choquet. Initiation à l’analyse » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ B2-01 Séminaire CHOQUET (initiation, à l’Analyse) année, 1967/68, n° B.2 7e COMPACITÉ 30 novembre et 7 décembre 1967 et B.3 FAIBLE DANS LES ESPACES LOCALEMENT CONVEXES C(K) APPLICATIONS AUX ESPACES DU TYPE par Jean-Louis CLERC et Yves COLIN de Notations. - On sera à employer, appelé L1( ) VERDIÈRE préciser, les sans ET les notations suivan- tes : E : espace vectoriel topologique E’ : son dual E" : son bidual topologique ; L(E , F) , u E K : un espace M : un espace u’ fort) ; E’ (complété E’ de de est sa tra~nsposée, faible de u" sa E); bitransposée ; topologique compact ; topologique localement compact ; C(K) : l’espace norme (dual algébrique le dual Si localement convexe ; numériques vectoriel des fonctions de la convergence continues l’espace vectoriel des fonctions numériques continues à l’infini, muni de la même norme ; ~ : mesure de Radon sur K y ou mesure de Radon sur M ; (~.~ (M~ ; S1( ) : L~( ~ : de la espace de Banach des mesures espace vectoriel des fonctions l’espace ~ (~,~ ~ L (jj) : I. 1. Le théorème de DÉFINITION Smul’jan si Exemple ? sur de Radon bornées numériques de Banach des classes de fonctions M sur tendant K vers ( sur M ); -intégrables ; numériques intégrables muni usuelle ; norme sous-suite muni de la uniforme ; C~(M) : 0 K , sur notations classiques. ilisJ espaces localement convexes ( e. 1. c.) Smul’jan. 1.1. - Nous dirons espace topologique X de toute suite relativement compacte de X , on convergente dans Tout espace qu’un a la peut extraire X . topologique métrisable a la propriété (S) propriété ( S) . une de PROPOSITION I. ~. -- Si F) K l’espace CS(K; topologie de la convergence est un F compact, des fonctions continues topologique métrisable, à valeurs dans F , muni de la espace K sur propriété (S). a la simple, un Démonstration. (a) partie dénombrable partout dense D ~ et sur toute partie relativement compacte de F) , la topologie de la convergence simple dans D est séparée et moins fine que la topologie induite, donc lui est identique. Une telle partie relativement compacte est donc métrisable, ce qui prouve la proposition. Si K est métrisable, il admet une CS(K, (b) K Si n’est pas CS(K; pacte dans métrisable, F) , considérons et la relation une (f ) suite d’équivalence R sur F) K/R est compact, et P) . De plus, K est métrisable ; L’espace topologique = espace fermé de relativement com- K : s ’identifie à un sous- effet, considérons sur K la topologie la moins fine rendant continues les applications de K dans P , cette topologie est évidemment séparée, moins fine que la topologie quotient; elle lui est donc identique, de plus F étant métrisable, elle est métrisable. 0n peut donc extraire de f une suite f simplement convergente vers n en n - , continue sur - , 1£ . Cette suite f nk convergera simplement vers 03C6 dans F) . PROPOSITION 1 . 2 . - Si Soit Cs(XJ (f ) F) une -j£ X 1,,£ est y£e réunion dénombrable de compacts, ,et (S). suite relativement compacte dans CS(X ; F) , F métri- pour tout compact X ; compacte dans n F) ; on Peut donc en extraire une suite simplement convergente vers une fonction D . 0n peut donc, par un procéàé diagonal, extraire de (f ) une sui te n simplement convergente en tout point de X j cette suite étant de Cauchy, converge- K de ia suite des restrictions de f à K e?t relativement Cs(K ; ra évidemment vers une fonction continue. THÉORÈME I , l (de Ômul ’ j m) . - Si lll est u£ e. l. c. métrisable, l’espace lll muai i_a topologie J ( B , " ’ ) a_ ia propriété _de ,c,’ ,e s_£-_bflire que _de ,t_Oy= te suite relativement compacte dans E , o£ peut extraire une ~,> ~’ . En effet R) , De faibles On en E’ où E est le dual faible comme un (prendre de topologique muni de la f aible. topologie est réunion d’une suite de E’ base dénombrable de polaires d’une les sous-espace E de topologique est fermé dans cet espace, et E plus, peut considérer on 0 voisinages de déduit le théorème de Smul’ jan par application de la proposition compacts E). dans précédente. 2. Le théorème d’Eberlein. DÉFINITION 1.2. - On dit qu’un (~~, si toute partie A de X, rence dans est relativement X,9 1’espace J F) K compacte Démonstration. - Soit met une valeur A d’adhérence ; A 9 est il suffit donc de montrer que si A pour la nant par l’ absurde, que pour tout On peut (x ) n;0 La soit un x~ v de alors construire une voisinage points possibilité truction faite de g on une dans simple suite K, x dans peut trouver x n adhérente à l’ensemble des n et x v r adhérente à E > 0 , tel d(g(x~ ~ g(x~)) avec À de Supposons et une >, E . suite (1) Soient alors f effet la en cons- signifie que l’on prend simple dans points d’un voisinage une dans elle est continue. Raison- pour la convergence vérifiant (2) . (fn) , la suivantes : l’expression tous les F dans de fonctions de propriétés (fn-1 n- , xn-1) n- , K compacte n’est pas continue et g n1 et relativement fonction de il existe un a dont toute suite extraite ad- d’une telle construction est immédiate. jusqu’à complet, topologique métrisable, espace F) 9 point où fn dans voisinage donné de g f n choisie, (3) est vérifiée pour lequel est vérifiant les K un de n de F tout espace uniforme précompacte de la convergence topologie valeur d’adhé- d’Eberlein. partie une ° une d’Eberlein X. dans compact, un propriété la a est propriété dont toute suite extraite admet Exemples : Tout espace topologique métrisable, propriété d’Eberlein. PROPOSITION 1.3. - Si X a la topologique espace une K. Une fois V de x0 dans fonction continue valeur d’adhérence de la suite (xn) . (1) implique (3) implique Donc que, pour tout i que, pour g(xj) ; = fi(x) = a g(xO) f(x~) = f(x) . = f(x.) . d’adhérence des THEOREME E, Il y A Démonstration. - Soit E’ un espace localement E’) , possède de partie une qui s’identifie complété au convexe complet, l’es- propriété la d’Eberlein. dont toute suite extraite admet E est relativement A E . valeur d’adhérence faible dans algébrique de montrer qu’une est E topologie f aible muni de la est valeur donc contradiction. a Si 1.2 f(x) alors que n’est pas valeur d’adhérence des Or pace i, 1 f on compacte faible de E ). dans une E’ (dual Il suffit donc de E’ , adhérente à A pour la topologie de la convergence simple, est dans E . Soit K une partie équicontinue faiblement de la compacte de E’ ; la restriction de X à K est adhérente pour la topologie de A à K , lequel est convergence simple dans K à l’ensemble des restrictions relativement numérique fonction restriction de X forme linéaire sur E’ , continue, est un élément supposé E complet. précédents certains problèmes Les théorèmes Par exemple, on la sait proposition précédente. (théorème de Donc la Grothendieck) qu’une partie équicontinue de E’ E ,, c’est-à-dire ici de E , car on dont la restriction à toute est ramener d’après est continue. Or K à sur C S (K ; ~~ , dans compact X complété du ont de d’importantes applications, de convergence à des le théorème suivant et le problèmes ils car permettent a de de convergence de suites. théorème de Krein que nous étudierons ensui- te. THEOREME 1.3. - Soient K un tions numériques continues sur partie pour A de espace muni de 1 a K C(K) compact, C(K) l’espace de 1 a convergence norme qu’elle soit bornée et relativement compacte topologie de la convergence simple. évidente, topologie faible. Condition nécessaire : Elle est ple est moins fine que la Condition suffisante : Soit dit 1.1 nous une fonction qu’on peut en unif orme ; compacte,.. il faut et l’espace C(K) muni de soit faiblement relativement il suffit la de Banach des fonc- (f ) extraire 03C6 . Cette fonction ca une une car la dans topologie proposition simplement convergente vers suite contenue dans suite (f ) de la convergence sim- A ; la est alors valeur d’adhérence faible de la ( f ), suite car, pour toute mesure (fnk) K, sur tend (théo- vers Lebesgue). rème de 3. Le théorème de Krein. Nous aurons besoin d’un lemme LEMME 1.1. - Soient application linéaire E resservira qui séparé, 1. c. un e. continue de E dans plusieurs fois dans F l. un e. F. Les la suite. et complet, c. propriétés une u suivantes sont valentes : (a) u transforme de F (b) La transposée u’ parties rel ativement (c) La les bornés de bitransposé e de u" en parties faiblement relativement compactes transforme les parties u de E compactes de a lique E" u équicontinues de F’ E’ ; dans F. Démonstration. - Rappelons que E" est la réunion des adhérences dans de des parties bornées de E. (a) F" dans (c) : ~= > (c) Si B est est contenue dans (a) : ==> En effet relativement compacte pour (c) u’ (b) : .---~ En effet une partie bornée F9 donc B ties (b) sur les de u" est continue pour E est dense dans F est Donc en de u(B) faible de u"(B) donc est que u" et F" F’ . Pour ces cr(E", E’ ) F’ ) , et et transforme les équicontinues) parties de F’ en donc fai- par- est continue quand on munit E" de la tode la topologie de la convergence uniforme topologies, on a les propriétés suivantes : E" 9 sous-espace fermé de u" , qui applique THEOREME En) , et T(E" , E’) , équicontinus un compacte, particulier les parties relativement compactes de E’ . Mackey E, l’adhérence muni 9 (c) : (b) implique => pologie (donc de ~ E’ a(F F’ ) . est continue pour blement compactes a(E" y E’) est en E dans F" (car F F, applique complet). son adhérence E" dans F . (KREIN). - Si E est un espace localement conv e xe complet, 1 ’enveloppe disquée B Ci.._ e. convexe équilibrée) de toute partie faiblement compacte A de E 1.4 est f aiblement relativement compacte dans E. Démonstration. - Soit F sons de la (car est faiblement u pactes compacte. Comme partie A fermé, donc E’ que l’on dans une F’ , formé B’ une sont donc les compacte u’(B’) E et F y’ H H de sont deux de E’ en une F’ , dont la de de est évidemment un aces l. co, parties faiblement compactes de u’ applique évidemment u’ (B’ ) est une partie localement nous Les C(A) , u’(B’) donc fallait démontrer. qu’il ce e. E’ ; C(A) . est bornée dans de II. Etude de deux classes d’es Notations. - Si des Et) . q parties partie équicontinue et a(F’ , F") du lemme 1.1. Il F’ . De plus, si de compacte de partie topologie caractérisées dans le théorème I.3. Or H . Soit relativement est a com- F’ . de H (a) partie équicontinue sous-espace vectoriel fermé de de compactes est évi- applications faiblement les transforme toute complet,y un B . Munis- et le théorème dit exactement que normé, est est continue pour la s’identifie à H F le sous-espace vectoriel du Banach sous-espace C(A) , u’ compacte restriction à Donc E ), par F -~E u ~ applications vérifiant l’hypothèse suffit donc de montrer que H L’application canonique est bornée dans B sont exactement les Soit B . de engendré E le sous-espace vectoriel de jauge norme demment continue F convexes désignerons par 03B2(E ; F) applications linéaires continues de E dans F transformant les parties bornées de E en parties faiblement relativement compactes de F . Toute F) . application de E dans F faiblement compacte au sens habituel est dans Si E est un Banach, les applications de sont les applications faible9 F) ment compactes de E dans F . l’ensemble des Nous allons intéresser nous aux possédant E espaces deux suivantes : - Si u et v en Si u sont dans est dans suites de propriétés du type des . parties précompactes - des Cauchy de p E) , v 0 u transforme les bornés de E en E ; p(E ; F) , fortes de u transforme les suites de F . Nous utiliserons le théorème suivant : Cauchy faibles de E THEOREME E ;; II.1. - Soient E un c.s ~ 1. e. parties bornées ensemble de un de désignerons par X l’ensemble des parties équicontinues disquées E") compactes de E’ ;9 les hypothèses suivantes sur (E , 6) sont équiva- nous y lentes :t (a) u(A) (b) (c) F) complet, toute u de une partie relativement compacte de F ; A ~ 03B4 sont précompactes pour la %-convergence ; sont précompactes pour la ~convergence. Pour tout est Les Les ( a) ====> cation l. e. F c; (b) : Soit ~ canonique de E ), et u le complété dans EF E de (les E ), de 6 , A et toute !-convergence. L’applide F sont des parties muni de la est continue , B u’ , qui est l’application identique de E’ dans E’ , transforme les parties équicontinues de E’ conen parties sidéré comme dual de E~ (c ’est-à-dire contenues dans un B E") relativement compactes du dual E’ de E ( application du lemme I. l) . donc A est précompacte Donc u(A) est une partie relativement compacte équicontinues dans Et de est dans u E~ . (b) ==> de la (a) : Soit de la topologie F) , u E I.1) . Donc, faiblement fermées de de (b) et (c) X et Y LEMME IT .1. - Si s ont deux esp aces parties précompactes Pour toute x E A est (b) Même On E Y = E’ A de 6 , précompact de X pour la (lemme de F x dans Y topologie A et un et b~x , y) y une espace uniforme applications de la (resp. T ) 6 ~--~ y £§-convergence B , 6 x sur et un en- application les Z, ro- b(x ~ y) pour C(Y, Z) ; y, X Y. et le lemme à : muni de la topologie faible, E’ ) , muni de b(x , x’) = (x , x’ ) , E’ , E la forme suivante : sous uniformes, ( resp. Y ) 9 l’ensemble des propriété en permutant applique = B parties en résulte du théorème d’Ascoli séparament uniformément continue de X priétés suivantes sont équivalentes : (a) F’ munit transforme les par- u’ car on u(A) est préA , élément de 6 , est précompacte dans F ~ et comme F est complet, u(A) est relativement compacte. L’équivalence semble de est continue si u comme dans compacte montrons que fil-convergence. C’est évident, équicontinues disquées ties X car donc faiblement 6 et F étant des familles de précompactes. Donnons maintenant deux définitions. parties bornées de E et DÉFINITION 11.1. - On dira (notée (DP)), 6 (notée (DPS)), 6 Nous verrons De qu’un propriété de Dunford-Pettis équivalentes du théorème II.1 où E a la 1. e. c. E a la est l’ensemble des suites de que les espaces du C(K) où E . de et du L ()j) type ont les (DPS). et il résulte immédiatement du théorème II.1 et des plus, de Dunford-Pettis propriété Cauchy faibles type E . de vérifie les conditions du théorème II.1 E si plus loin propriétés (DP) c. parties disquées faiblement compactes est l’ensemble des DEFINITION II.2. - On dira stricte 1. e. vérifie les conditions E si qu’un définitions, la propo- sition suivante : PROPOSITION 11.1. - Si et u compactes particulier, nous de deux D’où o v c. transforme les bornés de u avons E la re- proposition suivantei est endomorphismes un espace de Banach et faiblement a E de compacts la est propriété (D?)~ le un ~ ’ déduit, en prenant u pour et v endomorphisme com- ’ l’application identique avoir la peut ne E de dans propriété (DP) ~’ est de dimension finie. Si E a la propriété (DPS)y et application ue p(E ; F) transforme les suites PROPOSITION 11.4. - suites parties en proposition suivante : s’il toute E et si ~’ PROPOSITION 11.3. - Un espace de Banach réflexif que propriété (DP)y la complet ayant E . on la E ,y 1. un e. E. de PROPOSITION 11.2. - Si produit pact de est E) y sont dans v lativement En E convergentes dans PROPOSITION 11.5. - Si F est de Cauchy faibles un e. 1. complet~ c. de E en F. E est un Fréchet et a la propriété (DPS)y il a la pro- priété (DP). Soient F un ment compacte de me de mul’jan, e. 1. c. complety et u e F) ; soient A une partie faible- u(x ) une suite extraite de u(A) ; d’après le théorèE , y on peut extraire une sous-suite (x ) faiblement convergente de = ~Tc (xn) , u(x ) est alors valeur d’adhérence. On pacte (F PROPOSITION II.6. - Si F effet, E et A PROPOSITION II.7. a En ties la ( ~’ désigne E" ~, de THÉORÈME com- complet dont toute E vérifie (DP), précédemment 9 (x ) diaprés le théorème x ;9 u(A) E est les II.l) est y (qui Cauchy faide Krein, l’enveloppe disu(A) est compacte, et suite de et fortes sont identi- fort a appliqué à la propriété (DP), fort, parties de F topologie de la sont les les paravec les précompactes pour la des parties équicontinues disquées sont l’ensemble qui E’ et si Banach, un Cauchy (DPS). vérifie E une compacte, donc topologies faibles suite de fine que la plus topologie E "t) 6-convergence (nota- de la II.2. - Si E est espace de un Banach, les deux propriétés suivantes équivalentes :i (a) (b) E vers E a (a) propriété (DP~ ; la Pour tout F x dans e. 1. c. F un e. 1. c. x dans E, u(x. , y.) ===> et qu’il existe La suite de xi application bilinéaire continue u G ,y si (x.) est une suite f aiblement convergente une suite f aiblement convergente vers Yo dans F , complet, et toute u(x.. ~ y..) vers (b) : signifie que, pour tout La conclusion une = au cas application linéaire vy i converge Krein, appliqué vers à la suite G où x’ 0 (x.) vy 0 z’ de G’, est le corps de base. Mais alors continue = G. dans converge faiblement de sorte que l’on est ramené me limite pour II.1). tions du théorème de si c. effet, d’après Iténoncé (b) du théorème E") compactes de E’ disquées compactes sont vers sur Si propriété (DP). notations du théorème gence sa donc relativement précompacte, est faiblement de u(x ) convergente (car ques) . E 1. un e. comme u ble convergeant faiblement quée fermée est convergente, et faible est faiblement en est admet complet). est Soient, u(A) déduit que en u(x ) et convergente, suite une v F de au sens et à la suite dans E’ (yj) , sait fort telle que E") . de on Or le théorè- montre que l’enveloppe disquée fermée compacte). uniformément (b ) (x.) (b) Le dans (resp. du théorème II.1 Si pacte À’ de Et , pourrait trouver e théorème de xJ : vers xJ et °n et 0 , il existerait converge que(x.i , xJ)) % i extraire de xl i et, e , sur en alors contredite par le triplet com- à’ . On utilisant le suite faiblement une suite une u(E’ , EU) , partie une converge pas uniformément ne tels Smul’jan, on pourrait l ’hypothèse (b) serait L1( ) (x. ) convergente (E , 2’ , (. , .)) . Cas des espaces L1 et C(K) C(K) £nt les propriétés (DP) et (DPS). et propriété (DPS), _a la propriété (DP), Ô° a ia propriété (DP), C(K) _a la propriété (DP), C(K) a la propriété (DPS). ,j _1,a (1) a ( 1) (2) ( 3) (2) , en ( 3) , (4) , == K compact °°t°= ( 3) = est vertu de la en effet, É° tel que É° (5), vertu de la = Donc, en soit (fi) + 2° Il existe g du fait que dans proposition II .7, est une et du fait que C*-algèbre de Soit (X localement compact) suite de Cauchy faible dans C0(M) ; une démontrer que (L1)’ É° ; = donc il existe un a la propriété (DPS). on sait que: Cx> , borélienne bornée, et f,i (x) =* g(x) 2° , on utilise la mesure de Dirac e x suffi s antes , d ’ aprè s le théo rème de Lebesgue.] X toute proposition II.5. montrer le l eurs Banach, L1 , résultera. une ))f, i, Î) m 1° (5). C(K) ; Nous allons démontrer que Le théorème III.1 = proposition II.6, et faiblement convergente; en en ( 4) == vertu de la Cauchy faible = ( 4) (2) = == suite de [Pour propriété ( DP) , vers i II I . I . - L1 L1 (I) ( 2) ( 3) ( 4) (5) (x.1 ) à’ G de conclure que la suite . convergente III. THÉORÈME permet (resp. u(lil’ , En) compacte ( xi 1 ) telles que ~ u(E , E’) est n ’ avait pas la E faiblement B , xJi ) de l’ensemble de s sur ( a) : => (x.i ) de partie faiblement relativement compacte ((f. ) , p) converge uniformément en ( ~ en ; ces dans M1(M) ; chaque point. conditions sont d’ail- devons nous X) , quand 1 - m (condition (b) ne peut être rapport compte une uniforme. Mais 00 p à t~== tout compact) , on sur fonction (f. ) h g voit que le Lebesgue. Tenant presque-partout, converge théorème sera démontre lorsqu’on aura converge en mesure L1) , parcourt une i. partie H Dunford-Pettis, e. en d’après posant le choix de K ~ ~(KBK~)~~ d’après la définition de K i tout sur compact ; tend f. faiblement compacte vers H faiblement relativement il existe alors, d’après l’hypothèse convergeant suite uniformément bornée dans une ~ de le critère de car les mesures sont absolument continues le lemme suivanti Démonstration. - Soient D’où, on alors le théorème de appliquons (toute suite, qui au sens Mais qu’alors d’Egoroff vers une quand H y pour Lebesgue, cette limite pourrait extraire une laquelle la convergence ne l’absurde ; dans sait on 1 2014 ~ ; LEMME 111.1. - Soit g ( 03C1) suite le théorème de du théorème en mesure prouvé et Raisonnons par déjà soit pas par (g, )~) . que (f ) sous-suite II.1). Or, d’après du théorème sur un de (Fn) , n J gh vers uniformément d L et compact, compact K ~ la suite alors elle converge > il existe 0 , N e > 0 . D’après tels que tel que m Remarque. limite comme On peut remplacer sur en mesure tout la suite par un filtre quelconque admettant g ~ L compact. application linéaire faiblement continue ( ) de dans un e. 1. c. sépare F . Alors u est faiblement compacte, et transforme toute suite de L (~) ~ qui est bornée et qui converge en mesure sur tout compact vers en une suite fortement convergente vers u(g) . COROLLAIRE. - Soit En u nues de que u F et une la boule unité de effet, par u est faiblement F’ en est compacte. parties est faiblement L Mais alors de continue, lorsqu’on munit E L de la topologie topologie initiale. Le lemme précédent permet alors de conclure. encore de la compactes image son parties équicontice qui signifie transforme les u’ faiblement relativement par suite compacte ; = faible compacité dans M1(M) IV. Critères de L’intérêt d’étudier la faible compacité de la remarque sui- provient vante : Remarque. - Soit u : faiblement compacte revient à unité de THÉORÈME E’) est une IV.l. - Soit -~ E E désigne o-(~ (M) y (?’" (M))’) une un Banach. Dire que (u’(y’) ~ dire que 1~ ensemble partie H y où partie faiblement est dans la boule y’ relativement relativement u compacte. compacte de M1(M) . Alors : (a) Il existe une mesure, (b) H 6 en Soit une mesure fait t ant correspondre que partie de la mage est exactement ment continues par positive, bornée, positive bornée sur est une mesure (théorème rapport sait que c’ est aussi la bande (1) Par L1( ) , topologie faible de de , sur M y est f aiblement rel ativement L ’ application, qui à g ~ application linéaire continue, désigne engendrée par on compacte. M . Lebesgue-Nikodym) on telle que encore , entend la l ’ensemble des par au sens L ~(~,~ de mesures cette dont l’iabsolu- image. On Bourbaki [1]. topologie 03C3(L~ , L1) . Démonstration. - Rappelons d’abord ~,~’ M est une mesure un résultat de KAKUTANI [4] : Tout espace isomorphe, en tant qu’espace de Banach ordonné, à un L~ (v) , positive sur un espace localement compact T. H 9 considérée partie faiblement relativement Dunford-Pettis. Pour tout compacte satisfait ainsi trouver peut on n, I~~ ( v~ de comme critères de aux compact un est Kn , tel que Kn ~ kn-1 , 00 Soit maintenant = U K ; tout élément de ~ H est alors presque nul hors partout 1 Q . Considérons alors la fonction de C’est fonction une et donc H Q (voir positive, intégrable chap. II,9 § 1, BOURBAKI engendrée est contenue dans la bande Par isomorphisme inverse, contenue dans la bande dessus, Nous H avons H prouvé (a) ; réciproque est H n° par ainsi trouvé par 03BB . Ou positive sur Q . Par suite proposition 6) corollaire de la 5, f . mesure 03BB , telle que H encore, diaprés le commentaire une soit ci- L1(03BB) . ainsi une le (b) résulte de ce L (B) que est fermé dans évidente. de 3~ (M) ; partie bornée les propositions suivan- est faiblement relativement 2° Pour toute suite mément a engendrée THEOREME IV. 2. - Soit tes sont équivalentes : 1° on est contenue dans Enfin la et strictement (fi) de fonctions bornée, convergeant lim - chaque point en vers une pour toute fonction ~ H ), unifor- on a g , r r fi 3° Pour toute suite d s = uniformément quand de fonctions f aiblement = 4° Pour toute suite lim (0j) = 1 d g (f.) d , (mesurables 0 uniformément quand parcourt convergente vers 0 parcourt d’ouverts disjoints deux à deux, 0 uniformément 20142014201420142014201420142014 quand 201420142014 H ; on parcourt 201420142014201420142014 H ; a H 9 dans 5° Les deux conditions suivantes sont vérifiées : (a) tenant Pour tout et pour tout E > 0 ,y il existe un ouvert U y con- et tel que K, (b) K compact Pour tout E > 0 ~ K compact 1° => 2° : Cela résulte du théorème 2° => 3° : Cela est clair, d’après tel que et du lemme III.1. III.1, la caractérisation des suites faiblement convergentes 3° 4° : Si le 4° n’était pas vrai, =====> de mesures On pourrait 1 4° et et sui te suite (On) ce > e , (a) 5° : si ie 5° => ce une | fi d i|Î (Vn) un ne prendre rencont rant p as De même pour le 5° Enfin 5° toute suite ( n) ====> ( n) telle que 0~ , construire par récurren- pourrait extrai te de H , et une le 4°. ’~ n+1 (V n n ~K~ ~ > E , n+1n+1) | > ~ 2 , donc ouvert et on voisinages de la construction f aite Il suffit alors de suite une contredit le 3° . n’était pas vrai, telle que n qui 0 , tels que contenu dans support compact ce trouver e > K , une suite (yàn) d’ouvertsrelativement comp acts , t el s que de qui contredirait Supposons à f alors trouver (0i) , suite d’ouverts une pourrait on un jusqu’au rang donc ur~ compact relativement n 9 il existe alors K n+~ ~ compact o n+1 voisinage ouvert de K , ~K E une H, tel que tel que soit y contenu dans On~ ~ ° (b). ~. ° : En vertu du théorème extraite de est contenue dans un H espace admet d’Eberlein, une L1( ) ; il suffit de montrer que valeur d’adhérence faible. Or la suite on lisons alors le critère de Dunford-Pettis : il se ramène donc à nous un espace suffit de montrer que L1 ; uti- ~b~ . Supposons la deuxième condition étant exactement le 5° on pourrait alors trouver extraite de V Posons alors les mesures tendent (a) implique, Or le 5° a > 0 , Soit, par suite, soit K’ ~ Mais on peut Mais les vers peut H ~ un compact K. ; on a un K au M, et une suite que pour tout ouvert V et Vn tel que et n intégrale suite de compacts leur intersection ouvert suite décroissante d’ouverts dont tel que contenu dans n n une une complémentaire, K C V compact Kn forment 0 . Soit trouver un minorer la deuxième K’ ouvertes de faux, n par passage il existe tout parties soit et telle que 0, vers forment V U.. Les U = n de ce telles que H , n (Un~ suite une donc que U ~ K non tel que en remarquant non que vides, dont vide. On a (K) = les mesures décroissent 0 , et par ailleurs on Mais K comme D’autre est de il existe part nulle, il vient mesure THEOREME IV.3. - Soit tel que n un localement M D’où K’ n C V . l’espace vectocaractéristiques de fermés compact. Désignons 03B20 par engendré par les fonctions soit faiblement relativequi sont des G . Pour qu’une partie bornée de ment compacte, il suffit (et il faut évidemment) qu’elle soit relativement compacte riel des fonctions pour la M sur topologie contient On sait que le dual tions bornées sur et, Bu rons muni particulier en M ~ mesurables pour toute de sa norme naturelle, il le sous-espace des fonc- Nous le note- mesure ~ est Il contient complet. comme p.. sous-espace. Démonstration. - Commençons par le Soient bornée, H H Or sous-suite faiblement une compact métrisable. est relativement compacte. En vertu du théorème il suffit de montrer que, de toute suite extraite de d’Eberlein, traire cr(~’ (M) ~ ~) et M où cas bornée,y par suite, est on peut ex- convergente. équicontinue donc H y en tant qu’ensemble de tonnes linéaires sur H . p~) et o-(~ ~ P~) coïncident dans S y qui revient Mais ~ ~ adhérence forte de p.. dans (~ (M)) ~ sous-espace fermé de (~ (l’i)) ~ contient C(M) y ainsi même, puisque (8 est topologies les sur ce ou au un u est facile de le voir qu’il nues sur un compact. H est encore y". (M) . ’ M Pour que que, pour tout ouvert ’ (ou étant une (~.) ~ suppose métrisable, partie on bornée) peut est vaguement convergente, ’ ’" " espace " " ~ ""’ j" topologie C(M) est sé- extraire de la suite donc aussi une compact quelconque. Soit la suite ( j) converge faiblement, il faut et 0 ~ M , la suite i(0) soit convergente. un la vaguement métrisa- On achève la démonstration à l’aide du lemme suivant : LEMME IV.l. - Soit dans M j3~) y topologies vaguement compacte et bornée, sous-suite notée convergente. les H , sur et la boule unité de ble. Comme une suite, utilisant l ’uniforme continuité des fonctions conti- 03B20) , coïncident. vague, et parable, Par en ((~.) P..) ’ suite bornée il suffit démontrer, Pour le suite dtouverts deux à deux disjoints; lim 1. devons démontrer ~ue nous . N, J ~~ partie Par suite une converge N un suite de = forment Le cas grâce au où (j -+ ce) . M est Pour utilisant par en compact quelconque un dans l~ , de suite, (i) est faiblement convergente. Ce qui entraîne donc uniformément en j ,y 0 0 = caractéristiques Or les fonctions sous-ensemble total Cauchy faible J i Pettis. = i(0i) . J défini par i(i) p une :‘r, j , 1N1 ~ , de parties de N~ de l1 l’ élément unif ormément en ’ . Soit toute (0i) a. ~.(o.~ ~ i utilisons le critère 4° du théorème IV.2. Soit nous se et par le critère de Dunford- exemple ramène où au cas M métrisable, est lemme suivant : LEMME IV.2. - Soit ~~I un bornée A compact. Pour qu’une partie soit f aiblement relativement compacte il faut et il suffit que, pour tout espace quotient sépare métrisable M partie faiblement relativement D’après le théorème de A ~~I l’image canonique de compacte de cet espace. de Krein, soit il suffit de démontrer le résultat lorsque convexe, cerclée et vaguement fermée. Nous utiliserons deux lemmes théorie des 1. e. E est un clée et f aiblement fermée de de E dans univoquement un e. son unité de F’ F naturelle de le quotient complété E dans F LEMME IV. 4. - Soient lement compact séparé continue de C(K) K (e. dans suffit quey pour tout faiblement compacte. une classiques de F, telle la convexe, application linéaire une que la " transposée t u’ continue applique ’ cer~- bi- A . sur de partie équicontinue, il existe dual, espace de Banach la boule A 1. c., Il suffit de considérer la semi-norme d’appeler est c. LEMME IV. 3. - Si u A une sur E E9 jauge A, de polaire de muni de cette semi-norme. A , et L’application satisfait à la condition voulue. un l. F compact, c. un s.) quasi-complet), F . Pour que u quotient métrisable soit K (ou Banach seulement un espace loca- application linéaire faiblement compacte, il f aut et il de et K, u u une restreinte à soit La condition nécessaire est évidente ; pour extraite de l’image d’établir que toute suite (d’après EBERLEIN). leur d’adhérence faible considérons K (f . ) Donc, soit x N C(K) telle une a une va- suite ; f.(x) = f.(y) . si y il suffit suffisante, de la boule-unité de d’équivalence la relation K sur la condition d’équivalence, muni de la topologie quotient. La topologie la moins fine, rendant continues les applications f. , est séparée, métrisable, moins fine que la topologie quotient. Par suite, K est séparé, donc compact, et aussi métrisable. Mais alors, d’après l’hypothèse, u restreint à C(K) est faiblement compacte, et par suite (u(f.)) possède au moins Soit une par cette relation K de quotient le valeur d’adhérence faible. Enfin, le pace. Si M sures cas V. qui ne compact est de par me- point à l’infini. le chargent pas l’es- compactification de isomorphe à l’hyperplan des règle se Nouvelle caractérisation des a lications faiblement compactes : La propriété de Dieudonné THEOREME V.l. - Soient E Toute E" l. c . , un e, En . Les tel que vectoriel, ( 1) compactifié est le M sur est localement M où H) compacte partie équicontinue disquée H et un sous-espace équivalentes : suivantes sont propositions . bidual’ son E") est com- pacte ;9 ( 2) Si F est un e. l. f aiblement continue de E E" applique ( 1) E’ ==> muni de parties dans F telle que application linéaire applique H dans F, alors u" est u u" une F . (2) : u’’(H) C F signifie que u’ est continue de F’ faible a(E’ , H) . Donc u’ transforme les parties équicontinues de H) compactes, donc E") compactes 9 par suite, u ====> compacte, (1) : et donc applique Ai Soient E’ . Par application du lemme tion linéaire continue la boule unité de H) on et si complet, s. y faiblement (2) dans c. munit de ment dense dans de F’ . Comme relativement H u H pour et dans E dans u’ F" F , telle que A’ la restriction de T (H , E’ ) , sa donc topologie u" u" à H compacte et F’ est naturelle. Mais applique en une l’image soit transforme la boule unité de de F’ en est F . H) équicontinue, disquée, et IV. 3, on peut trouver un Banach F , compacte, T(H, E’) E" dans fait H de applica- par u’ de partie continue, quand en E est faible- dans F . u" D’après l’hypothèse, E" alors applique dans et par F, A’ suite, est bien E") compacte. Nous allons nous intéresser au cas où H est le sous-espace de Baire de classe 1 , c’est-à-dire le sous-espace formé des limites faibles dans E" des suites de Cauchy faibles de E . On dira que E a la propriété de Dieudonné (en abrégé (D)), si les propositions équivalentes du théorème précédent sont vérifiées. On voit que si E possède (D), si F est un e. 1. c. complet, toute application linéaire continue de E dans F, qui transforme suites de Cauchy faibles en suites convergentes, transforme parties bornées en parties faiblement relativement compactes. THEOREME plet~ et V.2. - u est f aiblement Pour toute C(K) dans est un e. F, => faible dans 1. c. com- les conditions compacte ; A partie fermée G03B4 de K, F ; on a transforme toute suite croissante de fonctions continues u rées par 1, (1) continue de F si exactement, équivalentes : suivantes sont (1) (2) (3) Plus application linéaire une u C(K) possède (D). (3) : En effet, C(K) . une de convergente suite faiblement en suite croissante positives majo- F . majorée est suite de Cauchy une F , où G dési(K ) cette suite, qu’on peut gne un ouvert réunion dénombrable de compacts. Soit toujours supposer croissante. D’après le théorème d’Urysohn, on peut trouver une (2) : En fonction continue co (3) => effet, n CG . Posons alors tions continues (2) ==> SI (2) comprise f = faible est entre ... , positives, bornées ( 1) : D’après par le théorème 0 équivalent IV. 3, E 1, valant et c.a ) . La 1, à suite (f ) 1 sur K et 0 dans est formée de fonc- et est croissante. D’où le résultat. il nous suffit de montrer que toute partie équicontinue disquée ~(Et 9 H) compacte est a(E’ , E") relativement pacte, lorsque H désigne le sous-espace vectoriel engendré par les fonctions ractéristiques de fermés qui sont des C . Or c’est exactement le résultat du théorème IV.2. comca- Applications à des propriétés d’intégration et de mesure vectorielles VI. M Soient 1. e. c. espace localement un s. ;une si, pour tout ble la forme linéaire Radon , E et un ~E’* f 03A6 , et -intégrable, f telle que, si L~( ) ; dans déduit on en f et est dans f appe- L~( ) est dans f Si d . est scalairement f$ que de la classe de L~( ) $ : de mesure j2014~ ~ y’ ~ d~ ainsi définie par y’1 E’y sur -intégrable, dépend ne muni d’une application $ de M dans E est dite scalairement -intégrar y’t de Et, la fonction numérique y’ 0 il? est -intégrable ; lée intégrale faible de lairement compact et 03A6 sca- et f03A6 d = T(f) l’application linéaire classe dans sa ait on f~ u * étant E un * quels cas 03A6 Il , , il est naturel de (L (pà)) vus plus haut que l ’on le critère suivant: a , M et haut, comme plus B une (1) (2) (3) É~(yà) , 4l~~(f) Y 1 e §* est (g. ) i Si - tout sure sur sens de la e un filtre compact de I,I Démonstration. - Soit llJ de E fonction g , Baire de L~( ) . de B ; convergeant la boule unité de et triction de la boule unité de à p.. B ’Îi(g.i ) tend W(g) vers engendré y’ muni de la dans 03B20 un E est élément de est faiblement bornée dans est donc continue de en me- _ au - E’, P.. dans E , en effet, a B~/ donc E. Soit on par les induite par norme continue; ‘‘’ Z’image M , dans le sous-espace vectoriel de 03B20 de llJ . suivant caractéristiques de fermés de L’ application f F-> j f4l dp désigne u£ borné de fonctions de fonctions B est s,. E j vers une topologie initiale c, complet, dans E ; supposons §,e, ggg§ application faiblement compacte £e est l. un e. application scalairement -intégrable de M _que,, pour tout fermé de Baire À (c’est-à-dire tout fermé qui On ai t Ù 03C6A F dP G E . Alors : si demander dans E .. est contenu- dans THEOREME VI.l. - Soient 4l se ~ résulter des théorèmes va Et sous-espace vectoriel de u bornée ; la res- cette restric- tion ; u de dans P.. 03B20 nues de pj . Mais dans application contient v : v réliennes bornées en On et coïncident éléments de Si partie une B’ est une J Nous d’éléments de $ )1 o dans u’(B’) est E J compacte (lemme $g d de E’ y une y’ eB’) donc de suivant le filtre d~ vers (ORLICZ). E III. Cela .~ y’ d~ o signifie con- que l). particulier en E Soient un 1. e. c. s. complet, et (x ) dont toute sous-famille soit faiblement sommable dans pour toute suite bornée et l’image déduisons le corollaire suivant : en THÉORÈME VI.2 E , dont est c’est-à-dire que compacte vers tend dans E fonction boré- une la boule unité de car partie équicontinue faiblement relativement verge uniformément il exiate dans immédiate est fyt est L~( ) , compacte. relativement partie faiblement f ~ et égales, transforme les fonctions bo- v" et de la boule unité de est faiblement relativement (3). f si E ; (2) le l’adhérence faible dans Démontrons le l’adhérence forte donc sont sur compacte, même classe que ( 1) ; ainsi démontré a E’* , est faiblement f ayant lienne bornée de plus, et sont faiblement contiet coïncident sur 03B20 , donc u coïncide avec 03A6 sur C0(M) , par restriction de à C0(M) , on a donc une 2014~ E . De plus v" et $ sont faiblement continues sur à valeurs dans lll; donc application u en une E . De à valeurs dans p" [~(M)~’ par continuité prolonge se (X ) la suite de la suite scalaires, (x ) (À x ) une suite E ; alors, est sommable dans est sommable. Démonstration. - Il suffit d’appliquer le théorème VI. 1 à l’espace localement compact N muni de la mesure discrète chargeant chaque point de la masse + 1 . On applique et on nie de (3) aux fonctions 1 pour partie finie définies par considère le filtre dont les éléments sont les ensembles, pour lI , "~ . , 1 - -, J partie fi- Suivant tend filtre, g1 ce donc ~ ~ tend x vers ~--~ n g : 00 ~. l~n vers 1 An en mesure sur tout et compact, x . n 2. Mesures vectorielles. X DEFINITION VI .1 a -- Soient c, on s. ; appellera plication dénombrablement pace vectoriel de abstraite mesure E ensemble muni d’une tribu un (X ; 03B1) sur t~ additive de à valeurs dans toute E, ap- E) l’es- E. On notera dans 1. une. ces mesures. peut, a priori, distinguer des mesures abstraites à valeurs dans E muni de topologies distinctes, mais il résulte du théorème VI.2 la proposition suivante : On PROPOSITION VI.1. - Si valeurs dans muni de sa E est muni de la E (n E I) c. toute complet, s. f aible est aussi topologie Démonstration. - En effet,y si une mesure 1. e. abstraite à mesure une mesure E à valeurs dans initiale. topologie )J un A est suite d’éléments une n E abstraite à valeurs dans est faiblement sommable de faible, disjoints de toute sous-famille de ( U An))n somme et est 1 somma- ble. De , plus , avons, dans le nous cas , THEOREME VI. 3. - Soient qui, à toute sur (K, ~.~ mesure K un de Radon telle que ~T(A) compact, a K , sur =~((o.) ~ a vu que, si A est sulte des théorèmes une un vus plus haut que Soient s. est un Nous le démontrerons seulement dans le cas où E E un C(K) E . De l. e. dans plus, c. E 9 il ré- application dénombraallons voir qu’en fait tout élémanière unique. est compact, 03B1 sa tribu complet, l’ application qu’on vient de définir de E) est une bijection. K de est dans A }2014~ sur compact, un f aiblement (car elle l’est faiblement). Nous M(K , 03B1 , E) peut s’obtenir ainsi, et de THEOREME VI.4. - Si c, K abstraite scalaire mesure bijection de blement additive ment de Baire ; 1; application tribu de de a, est ensemble sa associe la Exemple de mesure abstraite vectorielle : s. complet, et u une application linéaire on théorème de Riesz. le scalaire,y est une de Baire, et E) un E un e. dans espace de Banach : l. Soit ~, Radon (y’ ~ v ~ ~ [ Si y’ ~ 0 v(A) et E’ dans à toute y’ de tend (~’.(K~ ~’ v’ : Donc .-~ et C(K) , contient u" De plus F E" . De plus, si v’ et v’(F) cE; donc, on bien pour a Pour de telles égales sont A = 0.] v’ Soit 03B1) sa (M’(K))’ (M(K))’ ;9 on engen- Comme a F application u : C(K) --~E, C(K) et f aiblement continues, donc égales u est faiblement compacte (théorème V.2), sur comme A ~ et E A déduit par restriction de on en 0 03BB(A) ( A vers le sous-espace vectoriel de F adhérence dans son tend 03BB(A) = donc 0, vers E E . Soient dré par les M(K) , Vy’n (A) dans n transposée : et et = (A) , y’) yn et M(K , ~. , E) ; élément de E’ , associons la mesure de déduite de la mesure abstraite y’ ~ ~ ; cette application v : E’t -~ est linéaire ; elle est continue, d’après le théorème du graphe fermé. un v’ une 03B1 , mesures vectorielles, on a un c. s. théorème analogue théorème de au Lebesgue : , , THEOREME VI.5. - Soient E un e. 1. application linéaire faiblement compacte née de u"(gn) fonctions tend dans de C(K) dans boréliennes simplement convergente E vers Démonstration. - Soit et complet~ et et 1 h , y t u"(gn) gn B’ une tend dans V, § 3 et § 4). on E vers et compacta (g ) u une fonction une suite bor- g ; alors de E’ ; u’(B’) est est donc contenue dans E (~) une un pares- représentant u~(y’) a converge uniformément d Pour d’ autres IV.l), E , vers une L (~i) ~ le théorème un u"(g) . partie équicontinue tie faiblement relativement compacte de ~{K) y elle et si on appelle pace hy’ une fonction de (voir K u"(g) applications, (cf. voir par vers h y t lemme III. exemple le g d y quand y’ E e B . Donc l). cours de GROTHENDIECK [2] (chap. B2-24 BIBLIOGRAPHIE [1] BOURBAKI (Nicolas). - Intégration. Chapitres 1 à 4. 2e édition. mann, 1965 (Act. scient. et ind., 1175 ; Bourbaki, 13). [2] GROTHENDIECK (Alexander). - Espaces universitária edição. - da Faculdade de vectoriels Matemática, Her- topologiques. Curso de extensão Filosofia, Ciências São Paulo, Sociedade de Paris, e Letras de São Paulo. 3a 1964. [3] GROTHENDIECK (Alexander). - Sur les applications linéaires faiblement compactes d’espaces du type C(K) , Canad. J. of Math., t. 5, 1953, p. 129-173. [4] KAKUTANI mean (Shizuo). - Concrete representation of abstract (L)-spaces ergodic theorem, Annals of Math., Series 2, t. 42, 1941, (Texte reçu le 21 p. and the 523-537. janvier 1969)