Bac Blanc SÉRIE SPECIALITE l a n i m r e T S e SESSION avril 2012 Durée de l’épreuve : 4 heures – Coefficient : 9 Ce sujet comporte 4 pages numérotées de 2 à 4 Il sera tenu compte de la présentation et de la rédaction dans l’évaluation de la copie. Les calculatrices sont AUTORISÉES pour cette épreuve. Le devoir comporte 4 exercices indépendants. Exercice 1 Nouvelle-Calédonie, mars 2011 (extrait) 3 points Restitution Organisée de Connaissances R On utilisera le résultat suivant : les solutions de l’équation différentielle y 0 = a y où a ∈ sont les fonctions g définies sur par g (x) = Keax où K ∈ . Le but de cette partie est de déterminer les solutions de l’équation différentielle (E) y 0 = a y + b où a ∈ ∗ et b ∈ . b 1. Démontrer que la fonction u définie sur par u(x) = − est une solution de (E). a 2. Soit f une fonction définie et dérivable sur . Démontrer l’équivalence suivante : R R R R R R f est solution de (E) si et seulement si f − u est solution de l’équation différentielle y 0 = a y. 3. En déduire toutes les solutions de l’équation différentielle (E). Exercice no 2 Polynésie septembre 2011 7 points Partie A Question de cours R Soit I un intervalle de . Soient u et v deux fonctions continues, dérivables sur I telles que les fonctions dérivées u 0 et v 0 soient continues sur I. Rappeler la formule d’intégration par parties sur un intervalle [a ; b] de I. Partie B On considère les fonctions f et g définies sur R par : 3 et g (x) = (x − 1)2 . 2 On note respectivement C 1 et C 2 les courbes représentatives de f de g dans le plan muni d’un repère orthonormal (O ;~ı ; ~). Les courbes sont tracées en annexe. f (x) = (x − 1)2 e−x 1. a) Déterminer les coordonnées des points communs à C 1 et C 2 . b) Donner les positions relatives de C 1 et C 2 sur R. 1 Z 2. f (x) dx. a) À l’aide de deux intégrations par parties successives, déterminer 0 b) Calculer, en unités d’aire, l’aire de la partie du plan limitée par les courbes C 1 , C 2 et les droites d’équations x = 0 et x = 1. Partie C On considère la suite (u n ) définie pour tout entier naturel n non nul par : 1 Z un = 1. 0 (x − 1)2n e−x dx. a) Démontrer que, pour tout x de [0 ; 1] et pour tout entier naturel n non nul, 0 É (x − 1)2n e−x É (x − 1)2n . 2 b) Démontrer que, pour tout entier naturel n non nul, on a : 0 É un É 1 . 2n + 1 2. En déduire que la suite (u n ) est convergente et déterminer sa limite. Exercice no 3 Asie juin 2009 5 points 1. On se propose, dans cette question, de déterminer tous les entiers relatifs N tels que ( N ≡ 5 (13) N ≡ 1 (17) a) Vérifier que 239 est solution de ce système. b) Soit N un entier relatif solution de ce système. Démontrer que N peut s’écrire sous la forme N = 1 + 17x = 5 + 13y où x et y sont deux entiers relatifs vérifiant la relation 17x − 13y = 4. c) Résoudre l’équation 17x − 13y = 4 où x et y sont des entiers relatifs. d) En déduire qu’il existe un entier relatif k tel que N = 18 + 221k. ( N ≡ 5 (13) e) Démontrer l’équivalence entre N ≡ 18 (221) et . N ≡ 1 (17) 2. Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, ou d’initiative, même infructueuse, sera prise en compte dans l’évaluation. a) Existe-t-il un entier naturel k tel que 10k ≡ 1 (17) ? b) Existe-t-il un entier naturel l tel que 10l ≡ 18 (221) ? Exercice no 4 Antilles-Guyane septembre 2010 On considère la suite de nombres réels (u n ) définie sur N par : 1 1 et, pour tout entier naturel n, u n+2 = u n+1 − u n . 2 4 1. Calculer u 2 et en déduire que la suite (u n ) n’est ni arithmétique ni géométrique. u 0 = −1, u 1 = 2. On définit la suite (v n ) en posant, pour tout entier naturel n : 1 v n = u n+1 − u n . 2 a) Calculer v 0 . b) Exprimer v n+1 en fonction de v n . 1 c) En déduire que la suite (v n ) est géométrique de raison . 2 d) Exprimer v n en fonction de n. 3. On définit la suite (w n ) en posant, pour tout entier naturel n : wn = 3 un . vn 5 points a) Calculer w 0 . 1 b) En utilisant l’égalité u n+1 = v n + u n , exprimer w n+1 en fonction de u n et de v n . 2 c) En déduire que pour tout n de , w n+1 = w n + 2. N d) Exprimer w n en fonction de n. 4. Montrer que pour tout entier naturel n un = 5. Pour tout entier naturel n, on pose : S n = k=n X 2n − 1 . 2n uk = u0 + u1 + · · · + un . k=0 Démontrer par récurrence que pour tout n de N: Sn = 2 − 2n + 3 . 2n ANNEXE, exercice 2 Cette page ne sera pas à rendre avec la copie y 7 6 C2 5 4 3 2 1 C1 0 −2 −1 0 1 2 3 4 4 5 6 x