Historique du thé Le Théier Nom botanique et classification thea camellia sinensis de l’ordre des guttifères, famille des Ternstroemiacées. Variétés - de Chine : à l’état sauvage mesure de 2 à 3 m et peut vire 100 ans et plus. - d’Assam : découvert à l’aube du XIXème siècle, proviennent de la province située au nord de l’Inde. Il supporte bien les pluies abondantes et peut atteindre 20à30 m à l’état sauvage, ses feuilles longues peuvent mesurer jusqu’à 15 cm. Après bien des débats et d’austères spéculations, on sait maintenant que tous les théiers du monde descendent d’une seule et même espèce. Il s’agit bien d’un camélia. Ses fleurs, petites et nombreuses, sont blanches. Teintées à la base de marron clair, elles deviennent de plus en plus pâles vers le sommet de la corolle. Remarquables fleurs elles ont rarement l’occasion d’arriver à maturité. Dès que la feuille apparaît, encore en bouton, elle est en effet sectionné afin que la sève profite aux seules feuilles. Ce sont ces feuilles qui font la célébrité de ce camélia très particulier. De forme allongée, légèrement elliptiques et très finement dentelée, les feuilles du théier sont persistantes. Leur face supérieure est d’un vert brillant. La face inférieure est plus claire et plus mate. Très recherché, les bourgeons( ou boutons) de feuilles sont recouvertes d’un léger duvet blanchâtre semblable à des cheveux d’enfant appelés Pak-ho en dialecte cantonais, d’où le terme Pekoe qui désigne ces jeunes pousses, et que l’on retrouve dans les grades du thé (classification du thé, les AOC du thé.). Plus de 40 pays pratiquent l’exploitation raisonnée du théier. Elle commence au 42ème parallèle Nord et elle finit au 29ème parallèle sud. Le théier pousse plus ou moins naturellement sur tous les continents à l’exception de l’Europe où il ne survit que dans certaines régions de Russie. Curiosité botanique plus que preuve d’acclimatation, il existe un théier au Jardin des Plantes de Paris. La cueillette Eloge du geste et de la main. La cueillette manuelle exige une main d’œuvre importante et qualifiée. Il existe 4 grandes catégories de cueillette : - La cueillette dite impériale, la plus précieuse, réservée autrefois, en Chine à l’empereur et aux dignitaires importants. Toujours rare, elle n’est pratiquée que pour les très grands thés. Elle consiste à ne prélever que le bourgeon ou la toute première feuille et le bourgeon terminal (Pekoe) ou P+1 pour les spécialistes. - La cueillette dite fine on récolte alors le bourgeon et les deux premières feuilles ( P+ 2). C’est la récolte la plus généralement pratiquée pour les thés de qualité supérieure. - La cueillette dite grossière on prélève les troisièmes, quatrièmes voire la cinquième feuilles. - La cueillette mécanisée. Rentabilité et productivité obligent. Un thé grossièrement cueilli ne peut donner une infusion de qualité. 4 grandes familles de thés Le thé blanc : une relative rareté considérée par les connaisseurs comme un véritable chef-d’œuvre de raffinement et de subtilité. Fabrication : elle se limite à une seule opération rigoureusement naturelle. Sitôt cueillies, les feuilles sont simplement séchées à l’air et emballée. La production limitée va de pair avec une manipulation très soignée. Classification : commercialisé en feuilles entières le thé blanc ne fait l’objet d’aucune classification. Forme très rare de thé. 01 - Pivoine blanche, Pai Mu Tan : c’est l’un des thés blancs les plus abordables. Suave et fleuri. - Aiguilles d’argent, Yin Zhen : un des thés les plus rares au monde. Son histoire remonte au XVIIIème siècle. Modèle du genre, sa récolte n’a lieu qu’une fois par an sur 2 jours. Elle peut être annulée si durant ses deux jours il pleut ou vente. Limpide, cristalline, l’infusion est délicieusement rafraîchissante. Le thé vert : aussi quelquefois appelé thé vierge et utilisé au japon comme un produit frais. Fabrication : 2 grandes techniques ou 2 grandes traditions, la Chinoise et la Japonaise. La Chinoise : technique non changée depuis les temps immémoriaux. Les feuilles fraîchement cueillies sont séchées à sec par une bonne exposition à l’air chaud ou au soleil. Des plateaux de bambous où elles ont reposé quelques heures elles sont versées en petites quantités dans des bassines en cuivre. Sur un feu vif, les feuilles sont protées à une température de 100°C pendant 20 à 30 secondes voire 1 minute. Le but de cette opération est de détruire certaines enzymes qui peuvent altérer le goût, et exclure le risque de fermentation. Les feuilles sont refroidies et séchées en petits tas. Malaxées à la main elles sont remises au chaud et brassées régulièrement. Elles sont enfin roulées selon les divers grades que l’on désire. La Japonaise : beaucoup plus industrielle. Les feuilles récoltées en avril sont brusquement saisies à la vapeur dans une cuve spéciale, où plus rentable, des tapis roulant couplés à des tunnels chauffants. Puis elles sont roulées et séchées. Ces méthodes manuelles ou mécaniques peuvent être répétées jusqu’au séchage définitif. Classifications : en Chine, ils sont classés selon la préparation des feuilles et accessoirement suivant leur âge. - Gunpowder : en français poudre à canon. Parce que les feuilles, récoltées en avril, sont roulées en petites sphères qui leur donne l’aspect de plombs de chasse. Infusion finement aromatisée, de coloration jaune-vert. - Pin Head : sphères très serrées de la taille d’une tête d’épingle. Infusion finement aromatisée. - Chun-Mee : feuilles roulées dans le sens de la longueur de qualité fort respectable. - Torsadé, Bi Lo Jun, présenté sous l’aspect de torsade. Au goût fruité de type lychee et à son arôme d’amande. Au Japon, une nomenclature sommaire fait état de 4 grands grades. - Sencha, qualité la plus courante. Feuilles ont l’aspect d’aiguilles fines verte. Infusion légèrement amère de couleur or-clair. - Gyokuro, noble gouttes de rosée, feuilles plus riche en chlorophylle dont les théiers poussent entièrement à l’ombre. C’est l’un des meilleures et des plus chers thé vert japonais. Infusion est or-verdâtre, vigoureuse est moins amère que celle du Sencha grâce à la diminution de tanin. - Matcha, Mousse de Jade liquide, le thé vert réservé à la cérémonie du Cha no yu. Singularité, après un traitement classique, sans roulage les feuilles sont coupées en petits morceaux, séchées et finement pulvérisées dans un mortier de pierre. Grade le plus cher. Infusion de couleur vert-jade astringente et à l’arôme puissant. - Bancha, thé de trois ans. Elaboré à partir des feuilles de Sencha, en fin de récolte. Thé de moindre qualité cependant recommandé pour la diététique macrobiotique. Infusion douce et claire convient pour les enfants parce qu’elle contient moins de théine et de tanin. - Hojicha, c’est un Bancha torréfié. Infusion brune claire aux reflets cuivrés, et à l’arôme agréable. Faible teneur en caféine. - Pour mémoire, en Inde les catégories Assam green thé et Darjeeling green thé existent qu'en très faible quantité. Il en de même au Sri Lanka avec le Ceylon green tea. Le thé semi-fermenté : dit bleu-vert en chine, un élégant compromis entre le thé vert et le thé fermenté. 02 Fabrication : 2 méthodes, La Chinoise et la Taiwanaise. Elles se différencient par l’importance de la fermentation. Dans les 2 cas les feuilles sitôt cueillies sont flétries au soleil puis brassées dans des corbeilles de bambou et séchées. Le remuage en corbeille a pour but d’écorcher les feuilles pour provoquer un début de fermentation. Tandis que le centre de la feuille reste vert les bords deviennent rouge cuivré sous l’effet de l’oxydation. Dans la méthode chinoise, les thés ne subissent que 12 à 15 % de fermentation. Ils sont donc plus proche des thés verts dont ils partagent les vertus bienfaisantes et désaltérantes avec une saveur boisée L’infusion est pâle Dans la méthode taiwanaise, les thés sont fermentés à 60 voire 70 %. Ils sont voisins des thés noirs. L’infusion set plus riche avec une couleur plus sombre d’un brun orangé soutenu. L’île compte 120 fabriques et chaque famille à son secret de fabrication. Classification : aujourd’hui la tendance est de classer les thés semifermenté fonction de leur qualité. Ce qui donne par ordre décroissant les grades suivants : - Top-Fancy, Fancy, Choicest, Choice, Finest, Fine. Ce qui permet aux consommateurs de s’y retrouver parmi tous les noms fantaisistes mais tellement beaux et évocateur. - Ti Kuan Yin, Déesse en fer de la Miséricorde, un des thés préférés des Chinois et Taiwanais. - Bohea de Wu Yi, montagne de Fujian - Beauté orientale, Brillante vertu, thé de Taiwan ayant pas moins de 8 qualités différentes du Choicest au Common. - Grand Wu-Long Fancy, remarquable. Infusion au goût de châtaigne. Certains de ces thés fermentés peuvent être parfumés aux senteurs de jasmin, de fleurs d’oranger, de pétales de roses ou autres fleurs aux vertus apaisantes. Le thé noir ou thé fermenté : produit très travaillé qu’on appelle en Chine, le thé rouge. Fabrication : 2 grandes méthodes : la traditionnelle et le procédé CTC (Crushing-Tearing-Curling) en français Broyer-Déchirer-Rouler. - Procédé CTC : il s’agit comme son nom l’indique une méthode de production accélérée qui va de paire avec une cueillette mécanisée. Après la récolte les feuilles sont grossièrement coupées en machine puis elles passent sous des rouleaux munis de petits couteaux et sont simultanément broyer, déchirées, et roulées. Ensuite elles sont fermentées et triées selon la méthode traditionnelle. Procédé industriel développé dans les pays en quête de productivité. S’il convient parfaitement à la fabrication massive de thés en sachet, il ne correspond pas aux exigences des grands seigneurs pour lesquelles on préfère la méthode traditionnelle et plus respectueuse de la feuille. - La méthode traditionnelle compte 6 opérations importantes : 1. Le flétrissage : son but, ramollir les feuilles en leur faisant perdre la moitié de leur eau pour pouvoir ensuite les rouler sans les briser. D’une durée de 14,18 à 24 heures selon la saison et la situation de la plantation, les feuilles sont sécher au soleil ou sur des grilles de jutes ou des grands bacs de 15 à 20 mètres de long. Les feuilles sont étalées avec précaution d’une épaisseur de 20 cm. et soumises à l’action d’un ventilateur soufflant un air chaud de 26°C. Les feuilles dansent. Des hygromètres contrôlent l’humidité ambiante dans chaque bac. 2. Le roulage : il s’agit de briser les cellules des feuilles et de libérer les huiles essentielles, d’exprimer les sucs qui feront la saveur du thé. Ce travail s’effectuait jadis avec la paume de la main, puis dans des cylindres de pierre ou de métal. 3. Le criblage : grâce à un système de tamis, il faut désormais séparer, trier, classer les feuilles en fonction de leur taille et du grade souhaité –feuilles entières ou feuilles brisées. A titre indicatif, le rendement d’une plantation des hauts plateaux est de 50 % pour le premier dhool, 35% pour le 2eme dhool et de 15% pour le 3eme dhool. Le criblage évite une fermentation précoce tellement nuisible à l'’arôme. 4. La fermentation : c’est l’opération essentielle, capitale, celle qui donne au thé noir sa couleur et surtout son arôme subtil, celle qui comme pour le vin, recèle tous 03 les mystères. L’opération dure de 30 minutes à 3 heures. Les feuilles étalées sur des plaques de ciment, de verre ou d’aluminium sont placé dans une atmosphère stagnante, saturée d’humidité (90à 95 %). La température de l’air est maintenue entre 22 et 28°C. On veille tout particulièrement à ce dernier facteur car un air trop chaud donnerait au thé un goût de brûlé et à l’inverse, trop froid le processus de fermentation s’arrêterait. 5. La dessiccation : objectif : stopper la fermentation. Pour ce faire, les feuilles sont placées en atmosphère sèche à 90°C pendant 20 minutes ou plus. Là aussi le risque est double. Une dessiccation trop faible amènerait le thé à moisir rapidement devenir trop fade ; trop forte, elle lui ferait irrémédiablement perdre son arôme et lui donnerait une saveur du genre trop cuit. Sorti du séchoir, le thé est refroidi sur de large plaque où il est répandu en fine couche. Le thé parfait ne contient plus que 2 à 3 % d’humidité résiduelle. 6. Le tamisage : son but : classer les thés par grades selon la dimension et le poids des feuilles, éliminer de ces même feuilles la « pousse » inutile et inesthétique, c’est à dire les petites brisures. Elle se déroule dans la chambre de séparation des grades (Grading Room). Impressionnant tamis à double trame qui par le jeu des vibrations séparent les feuilles en différant grades qui les déversent directement dans les caisses en bois au moyen d’un grand bec. Grades et classification Aujourd’hui, le grade du thé est déterminé par la forme et la taille des feuilles. Cette classification définit 3 grandes catégories. Les thés à feuilles entières, à feuilles brisées et à feuilles broyées. Sept mots clefs permettent de se repérer dans ce monde apparemment complexe des grades. Pekoe : à l’origine vient du chinois Pak-ho et désigne les cheveux du nouveau-né. Par analogie, il nomme les bourgeons duveteux du thé. Tip, Tippy : désigne en anglais la pointe extrême du bourgeon. Ces tips n’apparaissent qu’en début de floraison. Le terme est synonyme de 1er récolte. Golden : ce terme « doré » qualifie les tips lors du roulage s’imprègnent du suc des feuilles et acquière une couleur jaune oranger. Au séchage la teinte a des reflets dorés. Orange : ce qualificatif ne s’applique ni à une couleur ni à une saveur. C’est le nom que prirent la famille Nassau, aux Pays-Bas, lorsqu’ils devinrent princes D’Orange c’est donc un terme royal. Pour le thé il désigne un thé de rang élevé et de qualité supérieure. Flowery : floral en français, qualifie les tips qui sont plus ou moins parfumé ou floraux Souchoung : désigne la 3e feuille généralement grossière mais qui est très bonne lorsqu’elle compose certains thés fumés de Chine. Broken : brisées, feuilles de thé coupées généralement avec un cutter. Les thés à feuilles entières - SFTGFOP1 : Spécial Fine Tippy Golden Flowery Orange Pekoe 1. On l’aura d’emblée compris qu’il s’agit du nec plus ultra. Les thés classés dans ce grade on une présentation régulière issue d’une cueillette fine, donc jeunes, tendres toujours roulés sur elles-mêmes dans le sens de la longueur, les feuilles sont de petites tailles le 1 indique de plus un premium, un must dans sa catégorie. Viennent ensuite dans un ordre décroisant : - les FTGFOP : Fine Tippy Golden Flowery Orange Pekoe - les TGFOP : Tippy Golden Flowery Orange Pekoe - les GFOP : Golden Flowery Orange Pekoe - les FOP : Flowery Orange Pekoe Ces grades se caractérisent tous par la présence plus ou moins grandes de Golden tips. Thés fins et aromatiques. - OP : Orange Pekoe, issus d’une cueillette fine, il a les feuilles plus grandes que le FOP, la récolte à lieu tardivement c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de Golden Tips. - FP : Flowery Pekoe. Il s’agit de feuilles entières roulées sur elle-même. 04 - P : Pekoe, thé issu de la 2e feuille à la liqueur foncée et infusion corsé. - PS : Pekoe Souchong, composé de 3e feuilles roulées en boules. - S : Souchong, grandes et larges feuilles roulées dans le sens de la longueur, correspond à certains thés de Chine fumés. Les thés à feuilles brisées Les feuilles brisées donnent une infusion plus foncée et plus corsée. Généralement volontaire la brisure peut être accidentelle. Au criblage elles sont recueillies. 2 critères de classement : le type de feuille et la taille de la brisure. - TGBFOP : Tippy Golden Broken Orange Pekoe. - FGBOP : Flowery Golden Broken Orange Pekoe, - GBOP1 : Golden Broken Orange Pekoe 1 - FBOP : Flowery Broken Orange Pekoe - BOP : Broken Orange Pekoe. Dans tous ces grades on retrouve la même technologie que dans les thés à feuilles entières. Les mélanges Les feuille de thé tout comme la vigne est un produit vivant issu de la terre et sensible aux variations climatiques. A ce titre, sa qualité peut connaître d’importante fluctuation d’une récolte à l’autre. A l’instar d’un vin a ses grands millésimes et ses « petites » années, un jardin exceptionnel soumis à des conditions météo peut s’avérer décevant. Pour pallier cette inconstance et assurer une continuité dans le goût, certains marchands anglais se mirent à offrir à leurs clients des mélanges garantissant une qualité constante. A l’image des vins on assemble différents cépages. On distingue 3 grands types de mélanges. - Flavour, noblesse oblige, le premier et le plus fin de ces mélanges n’accocient que des thés issus d’un même grade. - Blenders, conjuguent des thés de différentes origines. Elles s’enrichissent chaque année de nouvelles propositions en fonction des disponibilités des marchés producteurs et des goûts. Exemples : Breakfasts, Afternoon, Five O’clock, rassemblement d’une même orchestration de 3 origines majeures de thé, Ceylan, Inde et Chine. - 3e type, plus confidentiel mais en progression notable, associe des thés de natures différents, thés verts, thé noir et pointes blanches. Les thés parfumés Il s’agit d’un mélange de feuilles de thé avec des fleurs fraîchement ceuillies. Originaire de Chine cette préparation est une association de thé vert aux fleurs diverses. En Europe la législation interdit l’emploi de produits de synthèse. L’aromatisation se fait donc grâce à des essences ou huiles essentielles naturelles. - Earl Grey, composé d’extrait de bergamote doit son nom au comte anglais Earl Charles Grey, Premier ministre de 1830 à 1834. - Le goût russe. C’est un thé noir de chine ou semi-fermenté agrémenté d’arôme d’oranges et ponctué d’un soupçon de thé fumé. Les thés aromatisés - aux fleurs : jasmin, lotus, rose, violette… - aux agrumes : bergamote, citron, orange, mandarine, pamplemousse… - aux fruits de nos régions ; poire, cerise, fraise, framboise, cassis, pêche, mûre, pomme, abricot…. - aux fruits exotiques : mangue, ananas, kiwi, fruits de la passion, cannelle, lychee, banane… - aux arômes fantaisies : chocolat, moka, caramel, crème de rhum, whisky, cola, choco-menthe… 2 méthodes d’aromatisations : - Pays producteurs : mélanges de feuille de thé et de fleurs fraîchement cueillies. Par expl. Thé au Jasmin. 05 - Pays consommateurs : en Europe la législation interdit l’emploi de produits de synthèse. L’aromatisation se fait grâce à des huiles essentielles naturelles. Dans un tambour rotatif par pulvérisation le thé s’imprègne progressivement d’une ou plusieurs HE sélectionnées. 06