Titre du travail

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Kyste hydatique du pancréas :à propos
d’un cas.
A . H A J R I ; R . H A S S A N ; A . I D R I S S I ; D E R G U I B I ; R B O U F E T TA L ; S . R E L J A I ; F C H E H A B .
SERVICE DE CHIRURGIE VISCÉRALE AILE III, CHU IBN ROCHD
CASABLANCA.
CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE
Introduction
La localisation pancréatique du kyste hydatique est rare, même dans les pays
endémique.
Elle ne représente que moins de 1% de l’ensemble des kystes hydatiques, son
diagnostic repose essentiellement sur l’imagerie (Echographie, TDM
abdominale) et son traitement est chirurgical.
Objectifs
Le but de notre travail est de rapporter une observation avec revue de
littérature
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Observation
Il s’agit d’une patiente âgée de 39 ans, diabétique type 2 depuis 4 ans sous antidiabétique oraux, qui avait des
douleurs épigastriques, sans autres signes associés évoluant depuis 6 mois.
L’imagerie avait conclue en un faux kyste du pancréas, un cystadénome
ou un cystadénocarcinome de la queue du pancréas(voire figure 1).
Le CA19-9, la lipasémie et la radiographie du thorax étaient normaux.
La sérologie hydatique n’était pas réalisée.
L’exploration chirurgicale découvrait un kyste hydatique type3 de 5×4 cm de
grand axe au niveau de la queue du pancréas(voire figure 2 et 3),
Figure 1: image scannographique de la
sans autres localisations.
lésion kystique du pancréas
Le traitement avait consisté en une résection de dôme saillant avec drainage externe de la cavité résiduelle. Les
suites postopératoires étaient simples.
Figure 2 et 3 : aspects peropératoire du kyste hydatique
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Discussion
L’hydatidose est secondaire au développement chez l’homme de la forme larvaire de l’Echinococcus
granulosus. Le mode d’infestation du pancréas se fait par voie hématogène après passage des filtres
hépatique et pulmonaire.
La symptomatologie clinique est en fonction du siège et de la taille du kyste hydatique. L’échographie, la
TDM et l’IRM, permettent sans difficulté de retenir le diagnostic d’une lésion kystique pancréatique , mais
le diagnostic préopératoire de la nature hydatique du kyste est extrêmement difficile à reconnaître,
comme le cas de notre patiente .
Le traitement du KHP est chirurgical . Le choix du geste dépend du siège du kyste et de l’existence ou non
d’une fistule kystocanalaire . En fait, il est actuellement admis par la majorité des auteurs que pour les
localisations corporéocaudales, La morbidité du drainage après résection du dôme saillant (fistule
pancréatique) doit faire préférer les interventions d’exérèse type splénopancréatectomie gauche . En
revanche, pour les kystes céphaliques, le traitement de référence est une résection du dôme saillant
associée, en cas de fistule canalaire, à une anastomose kystodigestive
Le traitement médical adjuvant par l’albendazole est indiqué en cas de rupture peropératoire du kyste ou
d’hydatidose multiple
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Conclusions
La localisation pancréatique isolée du kyste hydatique est rare. Par ailleurs l’origine hydatique doit être
évoquée devant toute lésion kystique du pancréas, notamment dans les régions d’endémie.
La symptomatologie souvent insidieuse après une longue durée d’évolution, dépend du siège du kyste
hydatique, ce qui peut expliquer les difficultés du diagnostic, prêtant à confusion avec les autres lésions
kystiques du pancréas.
Le traitement chirurgical doit être conservateur dans la mesure du possible.
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