Groupe 4 Un monothéisme radical. Mène les destins de l’humanité. Il est aussi le juge suprême. Tout appartient à Dieu. Le juif pieux n’a aucune barrière entre sa vie spirituelle et sa vie quotidienne => étudier la Torah et le Talmud. L’humanité peut atteindre l’harmonie dans l’univers en vivant conformément à la loi révélée, la Torah, et ses 613 commandements. L’alliance entre le peuple hébreux et Dieu sur le mont Sinaï vers 1250 avant JC qui lui donna les 10 commandements ou le décalogue. Le judaïsme = un humanisme et un style de vie. Il n’a aucune autorité suprême, ni clergé. Rabbins = chefs spirituels. Comme le créateur est, par nature, inaccessible et inconnaissable, on ne peut savoir son nom. 4 lettres YHWH = Dieu dans les tables de la loi remises à Moïse. =>Yahvé ou Jehova ; les juifs préfèrent l’éternel ou Adonaï (de l’hébreux « Seigneur »). La mort = le début de la vie. Le juif n’éprouve ni terreur, ni désarroi devant la mort. La mort = la consécration de l’achèvement de la mission terrestre de l’homme. Son âme accède alors à un monde proche de l’Eternel. Le Talmud : offre au patient le temps de se repentir. La valeur d’une vie ne se mesure pas à sa durée. Dans cette perspective, la mort n’est douloureuse que sur le plan affectif, par l’absence physique, par le départ de l’être cher vers le grand voyage de l’âme vers sa source, la mort étant l’expiation de toutes les fautes. Seul Dieu peut ôter la vie. Néanmoins, on peut réciter des psaumes et des prières pour que Dieu hâte la délivrance de l’être souffrant, le dolorisme ou la mortification n’ayant aucune raison d’être dans le judaïsme. L’Au-delà est considéré comme le lieu de résurrection des corps. Nul n’a le droit de contracter un contrat obsèque. Obligation de la Torah, la mise en terre est un acte sacré =>devoir moral. Priver le corps de sépulture revient à priver l’âme des félicités éternelles. L’inhumation en terre juive consacrée est organisée au plus tôt de manière à ce que l’âme repose dans le séjour des bienheureux et que cicatrise la terre, mère de tous les Hommes. Avant: L’accompagnement fin de vie. Lors des visites : le proche est prier de se situer plus bas que lui. Eviter les contacts physiques et les bruits inutiles comme les actes pouvant hâter la mort La famille n’entreprend pas les préparatifs mortuaires avant le décès Pendant : Au moment fatidique, la foi en l’unité de dieu sera proclamée par le schéma Israël : « écoute, Israël l’eternel est votre dieu, l’eternel est un » sur le dernier mort de cet prière, l’âme se séparera du corps physique pour rejoindre le monde céleste organise Après : Le corps du défunt est posé à terre préalablement recouvert de paille La bouche et les yeux du défunt sont fermés par le fils ainés (de préférence) Le corps et le visage sont recouverts d’un drap (blanc si possible) après le constat du décès par le médecin Les bras sont placés le long du corps, les mains ouvertes Une bougie est placée à proximité de la tête, témoignage de l’immortalité de l’âme, en institution elles sont remplacées par des bougies électriques, des lampes de chevets, la veilleuse au dessus du lit. La toilette et l’enveloppement du défunt sont ritualisés (voir partie suivante) Un membre de la Hevra kadicha (confrérie du dernier devoir) exécute la tahara (toilette purificatrice) Le membre de la hevra kadicha les prières et conseil les familles sur leurs obligations et leurs devoirs Dans les premières 24H, la mise en bière est effectuée dans un cercueil simple avec éventuellement la présence de l’étoile de David Le respect du mort. La purification a lieu soit dans la demeure du mort, soit au cimetière. A la mort, le corps est enseveli. La toilette mortuaire est effectuée par une personne du même sexe. On habille le mort d’habits de lin blanc, dépourvus de tout ornement. Certaines communautés juives prennent soin de dénouer les cheveux et qu’il n’y ait pas de nœuds dans les habits mortuaires. Veiller à conserver une intégrité du corps. Il faut sublimer le corps. Traditions juive et musulmane ne se reconnaissent pas dans ce mode de funérailles depuis leurs origines. « Tu es né poussière et tu retourneras poussière ». Doit avoir lieu 24h au moins et six jours au plus après le décès. Le rituel et le cérémonial n’est pas obligatoire pour l’embryon, sa mise en terre sans cérémonie religieuse est recommandée par le respect moral. Le juif n’éprouve ni terreur ni désarroi devant la mort car le judaïsme proclame la pérennité de l’âme. La mort est la consécration de l’achèvement de la mission terrestre. La famille ne pleurera pas. déchirure des vêtements en signe de deuil pour exprimer leur affection et marquer la déchirure qui se produit dans leur vie par ce triste évènement « malgré leur peine, la Terre continue de tourner ! ». « Malgré notre affliction nous nous devons de continuer à vivre ! » Chiv’ah : il s’agit des sept jours de deuil. Pleurent pendant les trois premiers jours de Chiv’ah. Les quatre autres jours, se remémorent les mérites du défunt en ce monde. La formule de consolation : « Puisse le Lieu vous consoler au sein des endeuillés de Sion et Jérusalem. » Au septième jour, ils doivent « recommencer à vivre ». Après, il ya restriction par rapport aux festivités et occasions joyeuses. Autopsie scientifique Atteinte à la dignité des défunts. Elle peut être acceptée par les familles pour acquérir des connaissances médicales. L’avis du médecin est à considérer. Autopsie médico-légale France: nul ne peut s’opposer à la demande de l’autorité judiciaire, cela quelle que soit sa confession religieuse si décès est suspect. Les religions doivent donc accepter les autopsies médico-légales. Don d’organes Chaque fidèle est libre de se prononcer en conscience mais porte atteinte à l’intégrité du corps post-mortem exigée par le judaïsme. Ne doit jamais retarder l’inhumation. Aucune visée marchande. Se fait de vivant à vivant. Loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 : « Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable ». Don du corps à la science Nullement encouragé en raison du traitement infligé au corps post-mortem : incinération des restes anatomiques avec d’autres corps sans cérémonie religieuse, ni existence d’une sépulture ou d’un lieu de recueillement. La famille se consacre aux démarches de l’inhumation, respecte et honore le mort. Le sexe masculin dispensé de tout commandement. Les parents = deuil pendant une durée d’un an. le reste de la famille = un mois de deuil. La première semaine = 24h/24 au domicile. Interdictions pour la famille (sauf les enfants) : -de travailler, de gagner de l’argent, d’avoir des relations conjugales, d’avoir des rapports avec l’hygiène corporel ( se laver, se raser, s’épiler…), et de se promener. -de faire des démarches administratives, ni requête matérielle. -ne peut assister à des réjouissances. Après une semaine la famille reprend le cours de leur vie privée ou professionnelle. Pour les enfants du défunt, il est proscrit: - de se raser, se couper les cheveux, les ongles - d’écouter de la musique - de participer aux réceptions - d’avoir des relations conjugales. A la fin du Chlochim (période de deuil), ils reprennent le cours normal de leur vie.