les troubles des conduites sociales

3. LES TROUBLES DES CONDUITES SOCIALES
 Les troubles des conduites sociales
introduisent la notion de passage à l’acte.
 Le passage à l’acte peut être violent et
agressif à caractère fréquemment impulsif et
délictueux.
3.1 Le suicide
 Le suicide désigne la volonté et/ou le désir conscients et
délibérés de se donner la mort.
 La tentative de suicide désigne « l’échec » d’un suicide
quelle que soit la cause de cet échec.
 Les « équivalents suicidaires » désignent un ensemble de
conduites où la vie du sujet est mise en danger du point de
vue d’un observateur extérieur tandis que le sujet nie les
risques encourus.
3.2 Les fugues
 Les fugues sont des manifestations apparaissant dans de
nombreux tableaux cliniques de la pathologie mentale.
 Le mot fugue indique la nécessité de s’éloigner pour
échapper à un danger, disparaître, se dérober ou s’esquiver.
3.3 L’homicide
Les actes homicides peuvent être accomplis dans un état
d’inconscience plus ou moins totale. Tel est le cas des
meurtres agis au cours des états confusionnels souvent
suivis d’amnésie.
 L’homicide peut être déterminé par une motivation
délirante.
 Chez certains patients, l’homicide est immotivé, soudain,
exécuté avec une froide cruauté sans remords.
 Ces homicides peuvent être observés lors de troubles
schizophréniques.
 Une autre forme d’homicide est le fait des psychopathes.
 L’homicide altruiste est un homicide qui porte sur toute la
famille par exemple: le mélancolique entraîne dans la mort
les membres de son entourage.
3.4 La notion de personnalité criminelle et
délinquante
 Le noyau central de la personnalité criminelle est constitué
de quatre traits en interaction :
-
Agressivité
Égocentrisme
Labilité
Indifférence affective
 Le passage à l’acte résulte de la réunion de ces 4 traits.
 Des théories de la personnalité criminelle mettent l’accent
sur l’existence d’une faille dans la structuration de la
personnalité et évoquent des perturbations dans la relation
mère-enfant responsables du maintien de l’illusion
fusionnelle et de la toute puissance infantile. L’activité
délinquante est considérée comme la manifestation d’un
trouble du narcissisme.