Les autres stratégies Les choix stratégiques : spécialisation ou diversification ? Une fois définie l’orientation stratégique , l’entreprise doit choisir les modalités d’application de ces grandes orientations Les 2 paramètres à considérer : position concurrentielle et cycle de vie de l’activité I La 1.1 spécialisation Définition – exemple http://tv.bpifrance.fr/Bpifrance-Grenoble_v1142.html 1.38 Quand SPECIALISATION RIME AVEC EXPANSION … http://tv.bpifrance.fr/France-Paratonnerres_v1222.html 1.2 Comment la spécialisation peut-elle servir la croissance ? Pénétration de marché (culture intensive) Développement de marché (culture extensive) Ex : France Fleurs à Bordeaux https://www.youtube.com/watch?v=nAQvla9bAqM Développement de produit (innovation, développement des gammes) Sommital http://www.magnestick.net/securite-telesiege/fr/1/magnestick-kid.html 1.3 justification de la spécialisation Utilisation des compétences acquises dans un domaine d’activités Moyens limités Objectif recherché : défense concurrentielle, recherche d’un avantage compétitif (coût ou différenciation) 1.4 avantages et risques 1.4.1 Spécialisation et cycle de vie Pour Ramanantsoa, lorsque l'entreprise exerce ses activités sur un métier arrivé au stade de la maturité, l'adoption d'une stratégie de spécialisation est inutile car elle ne serait efficace qu'à court terme. La phase de maturité d'un produit ou d'un métier se caractérise en effet par le fait qu'elle précède la phase de déclin. 1.4.2 Avantages concurrentiels : avantages comparatifs en terme de coûts, de connaissance du marché, taille critique et économies d’échelles 1.4.3 Inconvénients réactivité… : rigidité de l’organisation, moindre II La diversification 2.1 Définition Les stratégies de diversification sont caractérisées par un changement de métier. Exemples : REPETTO https://www.youtube.com/watch?v=KfYYKe4mA-8 MARLBORO Le marché mondial stagnant, les législations européennes interdisant la publicité pour le tabac, les procès intentés aux Etats-Unis par les consommateurs ainsi que les négociations avec la communauté européenne risquant de pénaliser très fort ses cashflow futurs, Reynolds Tabacco a décidé de profiter de ses réserves financières phénoménales pour développer parallèlement deux nouveaux métiers et continuer à rémunérer ses actionnaires malgré la baisse substantielle de ses revenus dans l’industrie du tabac. En rachetant NABISCO, leader mondial de l’agroalimentaire, Reynolds Tabacco s’assure une diversification stratégique dans une industrie stable et rentable. D’autre part, en lançant la marque de vêtement MARLBORO portant le nom de sa cigarette vedette, Reynolds Tabacco espère contourner l’interdiction de communication et de publicité qui frappe les cigarettiers pour néanmoins continuer à soutenir la notoriété et l’image de sa marque « vache à lait ». Il s’agit ici d’une stratégie de survie à moyen terme. 2.2 Les formes de la diversification 2.2.1 diversification de placement (DANONE) http://www.danone.com/fr/pour-tous/mission-strategie/danone-en-bref/ 2.2.2 diversification de confortement (Speedy spécialiste du pot d’échappement en 1978, aujourd’hui c’est le professionnel « du diagnostic et de l’entretien complet » pneu, vitres, climatisation, accessoires…) WESTON : de la chaussure de luxe à la maroquinerie 2.2.3 diversification de redéploiement (Philipp Morris) 2.2.4 diversification de survie (SHELL) •Ce leader mondial de la pétrochimie a compris depuis des années que les ressources mondiales en pétrole arriveront à épuisement d’ici un demi siècle et qu’il fallait au plus tôt investir pour préserver les dividendes de ses actionnaires. C’est dans les énergies douces et naturelle que la multinationale néerlandaise a décidé de se diversifier. SHELL est le groupe pétrolier qui investit le plus d’argent depuis dix ans dans le recherche et le développement de toutes les énergies naturelles non-fossiles. •Il s’agit d’une réelle stratégie de diversification et pas une stratégie évolutive car les techniques à mettre en œuvre pour domestiquer ces nouvelles énergies sont fondamentalement différentes de celles qui faisaient partie de l’expertise ancienne de l’entreprise. SHELL développe ici un nouveau métier. Source : STRATEGOR 2.3 Avantages - inconvénients Quand maturité rime avec diversification... Avantages : démultiplication des risques rééquilibrage du portefeuille d’activités, synergies (Michelin : pneumatiques, guides routiers…) développement des marchés, du CA , de la rentabilité par l’ouverture à de nouveaux marchés porteurs. Inconvénients : position concurrentielle difficile, (exemple : BIC sur le marché des collants) dispersion de compétences possible risque d’échec par manque de rentabilité (ex : Diversification de TEISSEIRE dans les glaces et les nappages abandonnée car faible volume pour les nappages et mauvaise position concurrentielle pour les glaces) nécessaire évolution de la structure de l’entreprise. III Les autres stratégies génériques Pour M PORTER, le choix stratégique dépend de l’avantage concurrentiel qui se résume à Un avantage en terme de coûts Ou un avantage en terme de produits 3 stratégies possibles : 3.1 La stratégie de domination par les coûts (du domaine industriel aux domaines du commerce et des services – ex : le hard discount, le transport aérien, la banque) – Le Low Cost "Boursorama Banque » La politique tarifaire de cette filiale de la Société Générale repose sur la gratuité de certains services, qui permet à 52% de ses clients de ne pas payer de frais bancaires. Une offre qui rencontre un succès grandissant.« Easyjet : les bénéfices annuels défient toute concurrence En savoir plus sur http://www.lesechos.fr Quelles sont les solutions possibles ? Avantages de ces stratégies ? Limites de ces stratégies ? 3.2 Stratégie de différenciation 3.2.1 définition 3.2.2 Comment différencier son offre ? Offrir plus (plus de produit, plus de service) Offrir mieux (plus de qualité, de nouveauté..) 3.2.3 Atouts de la différenciation Échapper à la concurrence Situation de monopole Attrait particulier des produits 3.2.4 Limites et conditions de réussite : Différenciation doit être significative Économiquement viable Défendable à long terme 3.3 La stratégie de focalisation ou de concentration ou de niche Définition Types de stratégies de focalisation : Focalisation sur un produit : niche (Notariat-services : entreprise spécialisée dans la fourniture d’outils de communication aux notaires– Entreprise Chatenet : voitures sans permis) Focalisation sur un segment de clients : créneau (Ex : éditions Milan éditent des supports pour le segment des enfants, Pom d’Api, Okapi…- Véhicules 4x4 : HUMMER . « les Hummer ne sont pas des véhicules du quotidien. C'est une marque plaisir, un peu comme la Harley Davidson. La plupart de nos clients utilisent leurs Hummer quatre ou cinq fois par an à peine. Et il s'agit d'un marché de niche. On vend une centaine de H2 par an, 350 H3 et 10 H1 » Karine Le Maguet, directrice marketing et co-fondatrice de Hummer France ) Avantages – limites Conditions de réussite 3.4 Les stratégies d’alliance Diversité des situations (rapprochement de savoir-faire, opa amicales, prises de participation, filiales communes….) 3.4.1 S’allier avec d’autres entreprises (la plupart du temps des concurrents) un choix pertinent ? Pour profiter d’effets de synergie en restant autonome (utilisations de plateformes communes par ex – logistique, recherche, distribution…GE et SNECMA pour le moteur d’avion CFM56) Pour apprendre (Renault et Matra pour les monospaces) Se protéger contre des concurrents puissants (Consortium Airbus contre Boeing) Autoriser achat ou vente : caractère réversible de l’alliance (accord Philips Whirlpool) Pour dépenser moins (comparé à un rachat d’entreprise) 3.4.2 les pièges des alliances L’inégalité dans le rapport : une alliance qui renforce le concurrent La paralysie : incapacité à décider 3.4.3 les 3 grands types d’alliances -les alliances complémentaires : association d’entreprises aux compétences complémentaires – ex : BEERTENDER , tireuse à bière créée par KRUPS et HEINEKEN. -- les alliances de co-intégration : compétences similaires pour réaliser des économies d’échelle sur un composant ou un stade du processus (ex : Peugeot et Renault pour les moteurs V6) -- les alliances de pseudo-concentration : regroupement d’entreprises similaires pour produire et commercialiser un produit commun (ex : Général Electric et SNECMA pour produire un nouveau moteur d’avion de ligne). -http://www.lesechos.fr/enjeux/business-stories/business-case/0203876933845-cfm-la-plus-bellejoint-venture-de-lhistoire-1059741.php 3.4 4 Conditions de réussite. Alliance de complémentarité : le produit ne doit pas concurrencer ceux des 2 entreprises. Alliance de co-intégration : compte-tenu du profit identique obtenu par les 2 entreprises alliées, la concurrence frontale subsiste. Alliance de pseudo-concentration : la concurrence disparaît , le produit et sa réussite commerciale devient l’objectif commun des 2 entreprises. 3.4.5 Les modalités de ces stratégies d’alliance Le partage du savoir-faire : Le portage ou piggy-back – le projet PACTE PME La franchise (commerciale, industrielle, de services..) http://www.franchise-fff.com/franchise/definition-franchise/master-franchise.html http://www.franchisedirect.com/masterfranchises/ La licence ou le droit d’exploiter de manière exclusive ou non un brevet, une marque… La création de structures communes : La joint-venture http://www.pactepme.org/grands-comptes http://japon.typepad.fr/marketing_japon/2010/09/burberry-pousse-ses-pions-sur-le-march%C3%A9-japonais-.html Le GIE Les autres formes de partenariat : La fourniture : ex : Borg-Warner : fournisseur de composants Wolkswagen – équipementier La sous-traitance ou externalisation 3.5 L’internationalisation Définition : stratégie de développement en dehors de son marché domestique Pourquoi s’internationaliser ? Quelles stratégies internationales ? Stratégie globale Stratégie d’adaptation : la « glocalisation » Les modes de développement international Exportation directe Exportation sous-traitée ou concédée Exportation concertée