pathologies urinaires 28/03

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LE RÔLE DE
L’AIDE-SOIGNANT(E)
AUPRES DE PATIENTS
PRESENTANT DES
PATHOLOGIES
URINAIRES
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RAPPELS ANATOMIQUES
DE L’APPAREIL URINAIRE :
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A- LES INFECTIONS
URINAIRES
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LA CYSTITE :

La cystite est une inflammation du réservoir
vésical souvent en lien avec une infection
urinaire bactérienne à Escherrichia Coli.

Pathologie à prédominance féminine (Cf.
anatomie)

Les épisodes de cystite sont bénins sauf
lorsqu’ils se reproduisent plus de 2 à 3 fois par
an, s’ils touchent une femme enceinte ou s’ils
s’accompagnent de signes associés (fièvre,
douleurs) pouvant témoigner de complications.
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SEMIOLOGIE






Début souvent brutal
Pollakiurie associé à des brûlures
mictionnelles
Des douleurs pelviennes.
Présence parfois d’hématurie
Absence de fièvre en dehors de la
survenue de complications
L’urine est souvent trouble et malodorante
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DIAGNOSTIC
Il se fait en général par l’interrogatoire
médical
 Complété et confirmé par
 Un examen d’urine, un E.C.B.U.,

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TRAITEMENT

Règles d’hygiène
– Boire 2 litres d’eau par jour
– Uriner toutes les 2 heures
– Eviter les bains prolongés
– Hygiène locale avec des produits peu
agressifs
Antibiotiques sur prescription médicale car
elle peut se compliquer d’une pyélonéphrite.
 Les manifestations de la cystite doivent
disparaître au bout de trois jours au maximum.

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COMPLICATIONS

Les cystites récidivantes.
Elles surviennent plus de 4 fois par an

En cas d’infections urinaires à répétition, il
est nécessaire de rechercher une
malformation urinaire

La pyélonéphrite
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LA PYELONEPHRITE

Une pyelonéphrite est une infection des
voies urinaires hautes pouvant
survenir conjointement ou après une
cystite
L’apparition d’une fièvre, de nausées, de
vomissements et de douleurs lombaires
doivent évoquer une pyélonéphrite aiguë
 La pyélonéphrite représente une urgence
médicale.

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B- LES LITHIASES
URINAIRES
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GENERALITES

Pathologie très fréquente =5% de la population
occidentale

Prédominance masculine, pays industrialisés

Pic de fréquence 30-50 ans

Prédisposition familiale variable

Prédominance des lithiases oxalo-calciques (F=50%
contre H= 75%)
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LITHOGENESE
COMMENT SE FORMENT LES CALCULS?
 URINES
– EAU
– SUBSTANCES CHIMIQUES
– CONCENTRATION, pH

SUR-SATURATION =>CRISTAUX
– SUBSTANCES CHIMIQUES PEU SOLUBLES DANS L’EAU:
• CALCIUM
• OXALATES
• ACIDE URIQUE

CROISSANCE (TEMPS)PAR AGREGATION DES CRISTAUX

RETENTION
– FACTEURS ANATOMIQUES => STASE, RALENTISSEMENT DU
FLUX URINAIRE
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SEMIOLOGIE

DOULEURS
– Coliques néphrétiques :douleur soudaine et intense au
bas du dos (d’un côté du tronc, sous les côtes), qui
irradie dans le bas du ventre et vers l’aine.
– pas nécessairement continue, mais peut devenir d’une
intensité insoutenable

HEMATURIES

TROUBLES MICTIONNELS
– Pollakiurie
– Anurie

FIEVRE
– Infection
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FACTEURS DE RISQUE

Une mauvaise hydratation.
Boire peu diminue le volume d’urine, donc concentre
l’urine en sels.

La sédentarité.
Le manque d’activité physique provoque une perte
graduelle de la masse osseuse, donc la libération de
calcium.

La prise de certains médicaments.

L’ alimentation
En fonction du type de lithiase
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PRINCIPES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES

Hydratation
– boire au moins deux litres chaque jour (eau
à privilégier, ou jus, bouillons, café, etc.)
– la couleur de l’urine doit être incolore ou
jaune pâle

Alimentation à adapter en
fonction de la nature de la lithiase
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EVOLUTION DES CALCULS
Elimination spontanée dans la majorité
des cas
 Traitement médical pour éviter la récidive
 Investigations biologiques et
radiologiques
 Interventions chirurgicales selon

– Le siège
– La taille de la lithiase
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METHODES THERAPEUTIQUES

LA LITHOTRITIE EXTRA CORPORELLE
(L.E.C.)

LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE:
– URETEROSCOPIE

LA CHIRURGIE PERCUTANEE:
– NEPHROLITHOTOMIE
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LA LITHOTRITIE EXTRA
CORPORELLE
C’est le traitement de 90% des calculs
 Elle consiste à envoyer des ondes de
choc depuis l’extérieur du corps pour
fragmenter la lithiase
 Ces ondes de choc sont produites par un
générateur et sont dirigées sur le calcul
par un système de repérage
échographique.

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L’URETEROSCOPIE

Consiste en une
montée de sonde
urétérale

Fragmentation de la
lithiase
– Laser
– Sonotrode
(ultrasons)
– Pince panier
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RETOUR DE BLOC

Patient perfusé
– Antalgiques
– Antispasmodiques
– Anti-inflammatoires

Drainage urinaire
– Sonde vésicale
– Sonde urétérale fixée à la sonde vésicale
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SUITES OPERATOIRES
Elles sont souvent simples (48 H)
 A.S.P. de contrôle post opératoire
 Clinique du patient
 Ablation de la sonde urétérale (et
vésicale)
 Surveillance de récidive de C.N.
 Sortie
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LA CHIRURGIE PERCUTANEE
Elle traite les
lithiases :

Calicielles

Pyéliques

Pyélo-urétérales
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LA CHIRURGIE PERCUTANEE
Incision cutanée lombaire
 Ponction de la tige pyelo-calicielle du
rein
 Mise en place du néphroscope
 Fragmentation du calcul
 Aspiration

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RETOUR DE BLOC

Patient perfusé
– Antalgiques
– Antispasmodiques
– Anti-inflammatoires

Pansement autour de la sonde de
néphrostomie

Drainage urinaire (1 à 3 sondes) enlevé sur
prescription médicale et suivant la clinique
du patient
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C- L’ADENOME
DE
PROSTATE
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DEFINITION
HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA
PROSTATE
 Maladie fréquente dont l’incidence
augmente avec l’âge

– 50 à 75 % des hommes de plus de 50 ans
– 50 % des hommes de plus de 60 ans
présentent des troubles urinaires en rapport
avec une H.B.P.
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EVOLUTION
Signes fonctionnels urinaires qui ne
sont pas proportionnels au volume de
l’adénome :
 Dysurie,
 Pollakiurie,
 Diminution du débit urinaire,
 Incontinence urinaire par regorgement.
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COMPLICATIONS (1)
1.
R.A.U.:
–
–
–
–
2.
Spontanée ou déclenchée ( infection,
médicaments, distension..) IMPREVISIBLE
Non liée au volume de l’adénome
Signes de gravité : fièvre, I.R.A.
Impose un drainage vésical par sondage ou
cathétérisme sus-pubien
INFECTIONS
–
–
Non fébriles : cystites itératives
Fébriles : prostatites aiguë
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COMPLICATIONS (2)
3.
LITHIASES VESICALES
–
–
–
4.
HEMATURIE
–
5.
De stase urinaire
Souvent infectées
Provoquent des hématuries itératives et
majorent la dysurie
Rare, initiale, due à la rupture d’un vaisseau de
la muqueuse urétrale
RETENTISSEMENT VESICAL ET RENAL
–
–
Rétention vésicale chronique avec vessie
acontractile
I.R.C. obstructive avec hydronéphrose bilatérale
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DIAGNOSTIC (1 )

Il est posé par le médecin suite à un
examen CLINIQUE
– Recherche de signes fonctionnels urinaires
– Recherche de complications
– Toucher rectal (Hypertrophie régulière, lisse,
de consistance élastique, non dure, sans
nodule.)

Confirmé par des examens paracliniques
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DIAGNOSTIC (2)
PARACLINIQUE

Biologique
– Diagnostic différentiel : PSA
– Recherche de complications : ionogramme
sanguin, urémie, créatininémie, ECBU

Imagerie
– Echographie prostatique (diagnostic
différentiel, évaluation du poids de
l’adénome)
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TRAITEMENTS

MEDICAUX
Indiqués en cas de troubles mictionnels en
rapport avec une H.B.P. non compliquée

CHIRURGICAUX
– But = supprimer l’obstacle
• Par voie endoscopique
• Par laparotomie
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RESECTION PAR VOIE
ENDOSCOPIQUE
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RESECTION PAR
LAPAROTOMIE
ETAT INITIAL
L’ENUCLEATION
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RÔLE DE L’AIDE-SOIGNANT
En collaboration avec l’infirmière, l’A.S.
participe
– Aux soins pré opératoires
– A la préparation de la chambre de l’opéré
– À la surveillance post-opératoire du patient
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SOINS PRE OPERATOIRES
S’assurer que le patient ait bénéficié
d’une douche antiseptique la veille et le
matin de l'opération,
 Vérification du protocole de dépilation
selon la voie d’abord.
 Informer et rassurer le patient

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PREPARATION DE LA
CHAMBRE DE L’OPERE

Matériel à disposition
– Installation de pieds à perfusions
– Bocaux à urines
– Feuilles de surveillance

Linge propre (confort du patient)
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RETOUR DE BLOC
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SOINS POST-OPERATOIRES
Patient perfusé
 Patient porteur d’une sonde à double
courant en irrigation continue (poche de
3 litres) car très hémorragique
 Selon les antécédents respiratoires et
cardiologiques du patient : sonde O2 ,
cardioscope.
 Pansement abdominal +/- drainage si
laparotomie

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SURVEILLANCE

Des risques liés au type d’anesthésie
– Etat de conscience
– Nausées, vomissements,
– Reprise de la sensibilité et motricité des M.I.

Du risque hémorragique:(prostate très
vascularisée)
– Clinique du patient: faciès
– Paramètres hémodynamiques
– Coloration des urines
– Pansement et drainages éventuels
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SURVEILLANCE

Des entrées/sorties du drainage urinaire:
aspect et quantité
– Hémorragique, présence de caillots
– En collaboration avec l’I.D.E.: diurèse pour
chaque poche de lavage
De la douleur
 Aide aux soins de confort et de bien être
 Transmettre à l’IDE tout élément et/ou
anomalie constatés auprès du patient

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RÔLE DE L’AIDESOIGNANT(E) AUPRES
D’UN PATIENT PORTEUR
D’UNE SONDE URINAIRE
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Définition

C'est la mise en place aseptique d'une sonde
par l'urètre pour drainer l'urine par la vessie,
dans un but :
– D’évacuation (rétention d'urine)
– De drainage permanent (rétention
chronique d'urine et incontinence)
– thérapeutique (lavage, instillation)
C’est une porte d’entrée microbienne =>
HYGIÈNE RIGOUREUSE
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SOINS QUOTIDIENS ET
SURVEILLANCE

Efficacité du drainage: Quantité et aspect des
urines drainées

Positionnement de la sonde:
– Pas de tractions
– Pas de coudures

Positionnement du système
– Sac collecteur fixé au lit
– En position déclive (sac sous le niveau de la
vessie)
– Ne touche pas le sol
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SOINS QUOTIDIENS ET
SURVEILLANCE
Hygiène des mains avant et après toute
manipulation du collecteur d'urines
 Port de gants recommandé
 Maintenir le système en permanence clos
et stérile: interdiction de déconnecter
 Lors de la vidange du sac, ne pas mettre en
contact le robinet du collecteur et les bords
du bocal

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HYGIÈNE DU SYSTÈME

REALISER UNE TOILETTE GENITALE:
• du méat et de la sonde,
• du méat vers la sonde
• 2 fois par jour et après chaque selle
• avec un savon liquide doux
• avec 1 gant et 1 serviette propres

Manipulation du robinet inférieur de
vidange avec des compresses stériles
imprégnées d’antiseptiques
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