ANNEXE 6 : NOTE DE CALCUL DES POLLUANTS EMIS PAR L’INFRASTRUCTURE EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI SOMMAIRE NOUVELLE ROUTE DU LITTORAL DE LA REUNION 1 INTRODUCTION.....................................................................................................................................................3 2 ASSAINISSEMENTPROJETÉ................................................................................................................................4 3 MÉTHODOLOGIEDECALCUL.............................................................................................................................5 3.1 CALCULS DES POLLUANTS ÉMIS PAR L’INFRASTRUCTURE ............................................................. 5 3.2 HYPOTHÈSES RETENUES ............................................................................................................ 7 3.2.1 Trafic moyen journalier .................................................................................................... 7 3.2.2 Précipitations annuelles ................................................................................................... 7 3.2.3 Site ouvert et restreint ..................................................................................................... 8 4 MISEENCORRÉLATIONAVECLESSEUILSDELADCE................................................................................9 5 RÉSULTATS...........................................................................................................................................................12 Dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du Code de l’Environnement Rév. Date 1A 24/05/12 2A 26/06/12 3A 21/01/13 Objet des modifications Etablissement du document Prise en compte des remarques du MOA Prise en compte des remarques de la DEAL Etabli Nom EDE Vérifié Nom LCA/FPI Nom Validé Visa EDE LCA/FPI FPI FPI EDE Calcul des polluants émis par l’infrastructure Phase PRO Entité ESE Spécialité ENV Ouvrage ENSNRL Type de Document EN N° chrono Indice 2A Date 26/06/12 EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Sommaire DPNRL/EDE/LCA/FPI 1 INTRODUCTION 2 ASSAINISSEMENT PROJETÉ La pollution chronique est l’ensemble des pollutions liées à la circulation des véhicules (gaz d’échappement, usure divers…), mais également à l’infrastructure routière (corrosion des équipements de sécurité, usure de la chaussée…). Une partie de ces polluants se dépose sur la chaussée et s’accumule en période sèche. Le système d’assainissement sera de type séparatif. Les eaux de la plateforme (viaduc et digues) seront collectées par un réseau d’assainissement longitudinal jusqu’à sept bassins de traitement situés dans les pièges à cailloux des sections en digue. L’aménagement de dispositifs de traitement (bassins routiers…) permet de diminuer les concentrations en polluants à l’aval de l’infrastructure par rapport à une situation actuelle où aucun dispositif de traitement n’existe sur la RN1, mais également de contenir une éventuelle pollution accidentelle. Le principe d’assainissement du projet a conduit à retenir un viaduc avec un profil en long en forme de toit (un seul point haut) afin de drainer les eaux collectées vers des bassins de rétention situés au niveau des sections en digue (méthode courante). Les eaux pluviales seront récupérées dans une corniche caniveau disposée de part et d’autre du tablier. L’objectif est de garantir les objectifs d’état des masses d’eau définis dans le SDAGE de la Réunion. Sur les sections digue, la collecte des eaux pluviales de la plateforme est réalisée par deux caniveaux à fente disposés de part et d’autre des voies de circulation. L’exutoire final des bassins routiers de la Nouvelle Route du Littoral est l’Océan Indien, et plus particulièrement les masses d’eau côtière du SDAGE de la Réunion « Saint-Suzanne – Grande Chaloupe (FRLC1) » et « Grande Chaloupe – Pointe des galets (FRLC2) ». À noter que ces deux masses d’eau ont des objectifs de qualité moins stricts que l’atteinte du bon état en 2015 demandé par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) du fait de l’impact fort de la Nouvelle Route du Littoral sur l’hydromorphologie de ces masses d’eau côtière. Compte tenu du Règlement Sanitaire Départemental, d’une part, et des aspects paysagers d’autre part, les bassins seront végétalisés sur leurs bordures et à sec (bassin sur lit drainant). Afin de retenir les hydrocarbures, l’exutoire de la couche drainante aboutira dans une chambre munie d’une cloison siphoïde, mise en place en amont de l’exutoire final, qui pourra être obstruée afin de retenir une éventuelle pollution accidentelle. L’application des nouvelles Normes de Qualité Environnementales (NQE) de la DCE (appliquée en droit français entre autres par l’arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code de l’environnement) pose de nombreuses difficultés exposées dans la présente note, en particulier vis-à-vis du guide du SETRA (la DCE ne donne pas de NQE pour beaucoup de paramètres pris en compte dans le guide du SETRA). La présente note propose donc une mise à jour du guide du SETRA afin de tenir compte des nouvelles normes de la DCE. Les principaux textes pris en référence sont : o le guide technique « Pollution d’origine routière » édité par le SETRA en août 2007 ; o l’arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface. L’objectif des dispositifs de traitement est de pouvoir abattre la pollution chronique (par décantation et filtration) d’au moins 80 % pour les pluies de période de retour biennale et de pouvoir retenir une pollution accidentelle par temps sec et par temps de pluie de période de retour 2 ans et de durée 2h (reconduite des engagements inscrits dans la DUP). Les dispositifs de traitement retenus correspondent aux bassins sanitaires décrits par le SETRA (bassin sans volume mort pour éviter le développement des moustiques). Ces bassins permettent les taux d’abattement suivants : o 85 % des matières en suspension (MES) ; o 70 % de la demande chimique en oxygène (DCO) ; o 85 % des métalloïdes (cuivre, cadmium et zinc) ; o 90 % des hydrocarbures totaux (Hc) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Les eaux traitées par les bassins seront infiltrées directement dans les pièges à cailloux. La proximité de ces derniers avec l’Océan permet de garantir que les eaux rejoindront ce dernier de manière diffuse. Cette mesure permet de garantir une bonne dispersion des polluants dans les masses d’eau côtières. En effet, contrairement à un rejet direct dans l’océan, l’infiltration des eaux dans les matériaux des pièges à cailloux aura pour effet de disperser le rejet le long de la Nouvelle Route du Littoral, mais aussi d’assurer une rétention et une filtration complémentaire. L’abattement complémentaire lié à la filtration des eaux dans les matériaux des pièges à cailloux ne pouvant pas être caractérisée, seul le traitement associé au bassin sanitaire sera considéré. Cette limite méthodologique peut être relativisée à la vue des résultats présentés dans les chapitres suivants. EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 3 DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 4 DPNRL/EDE/LCA/FPI 3 Charge unitaire annuelle (CS) à l’ha pour 1 000 véh/j au-delà de 10 000 véh/j MÉTHODOLOGIE DE CALCUL En l’absence d’abattement de la pollution, les charges polluantes générées par l’impluvium routier ne permettent pas de respecter les normes de qualité de rejets (en particulier sur les infrastructures où le trafic est soutenu, comme la Nouvelle Route du Littoral). Afin de répondre aux NQE tels que présentés dans le précédent chapitre, des ouvrages de traitement associés à des ouvrages de collecte étanches doivent donc être aménagés. La méthode du SETRA permet de calculer les charges polluantes présentes à l’amont (polluants émis par l’infrastructure) puis à l’aval des dispositifs de traitement, comme expliqué ci-après. 3.1 Les charges polluantes annuelles unitaires (CU) à prendre en compte pour des trafics globaux (qui regroupent la somme des trafics de chacun des deux sens de circulation) sont synthétisées dans le tableau suivant édité par le SETRA. Ce tableau distingue la pollution générée par les sites ouverts et par les sites restreints1, pour un trafic global inférieur à 10 000 véh/jour (charge unitaire donnée par jour et à l’hectare pour 1 000 véhicules). Paramètres Site ouvert Site restreint Matières En Suspension (MES) 40 kg 60 kg Demande Chimique en Oxygène (DCO) 40 kg 60 kg Zinc* (Zn) 400 g 200 g 20 g 2g 1g Hydrocarbures totaux (Htot) 600 g 900 g Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) 0,08 g 0,15 g Cuivre (Cu) 11 g Cadmium (Cd) 0,3 g Hydrocarbures totaux (Htot) 400 g Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) 0,05 g Cette formule permet de calculer la pollution potentielle qui se trouverait à plus ou moins long terme dans le milieu récepteur. Ainsi, la concentration moyenne (CM) émise par l’infrastructure en sortie des bassins d’assainissement est donnée par la formule suivante : CA u (1 G ) 9u S u H Avec : - Au-delà de 10 000 véh/jour, l’accroissement de la charge polluante s’atténue. Ainsi, les charges polluantes annuelles unitaires supplémentaires (CS) à prendre en compte pour un trafic supérieur à 10 000 véh/jour sont synthétisées dans le tableau suivant du SETRA. 1 Site restreint : infrastructures dont les abords limitent la dispersion de la charge polluante par voie aérienne. Les écrans qui limitent cette dispersion ont une longueur minimale de 100 m, une hauteur égale ou supérieure à 1,50 m et sont situés de chaque côté de l'infrastructure et face à face (écran phonique, murs de soutènement, talus de déblais…). Les plantations (haies, arbres) ne sont pas considérées comme des « écrans » Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement 12,5 g CU et CS : charges unitaires exprimées dans les deux tableaux précédents T :trafic global de la section courante (dans les deux sens) en véh/jour (TMJA) S : surface imperméabilisée de l’impluvium routier en hectare - CM * Les charges en zinc et en cadmium sont plus importantes en site ouvert car ces métaux sont principalement associés aux équipements de sécurité qui sont d’avantage utilisés en site ouvert (glissières métalliques galvanisées…). EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A 4 kg Zinc (Zn) Avec : Charge unitaire annuelle (CU) à l’ha pour 1 000 véh/j 20 g 10 kg Demande Chimique en Oxygène (DCO) T 10000 º ª «¬10 u CU C S u 1000 »¼ u S CA Cuivre (Cu) Sites ouvert et restreint Ainsi, la charge annuelle de chaque polluant (CA) en fonction du trafic et de la surface imperméabilisée est donnée par la formule suivante au-delà de 10 000 véh/jour : CALCULS DES POLLUANTS ÉMIS PAR L’INFRASTRUCTURE Cadmium* (Cd) Paramètres Matières En Suspension (MES) Page 5 DPNRL/EDE/LCA/FPI H : hauteur de pluie moyenne annuelle en mètre į : taux d’abattement des ouvrages Toutefois, ces valeurs, si elles permettent de calculer des apports moyens annuels, ne doivent pas occulter la probabilité d’apports exceptionnels intervenant lors de fortes pluies après une période sèche de longue durée. La concentration maximale émise (CE) par l’infrastructure en sortie des bassins d’assainissement est alors donnée par la formule empirique suivante : CE 2,3 u C A u (1 G ) 10 u S ) Remarque : au regard de ces formules, on constate que pour le calcul des concentrations moyennes et maximales, les surfaces imperméabilisées collectées par bassin ne sont pas nécessaires (seule la charge totale est liée à la surface alors que les concentrations sont liées aux seuls paramètres de trafic et de pluviométrie ainsi que d’abattement des bassins pour les concentrations en sortie). EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 6 DPNRL/EDE/LCA/FPI 3.2 3.2.1 HYPOTHÈSES RETENUES Trafic moyen journalier Le trafic journalier moyen (TMJA) doit être défini sur chaque tronçon concerné par un même dispositif de traitement. Selon le SETRA, le trafic à prendre en compte est celui prévu 15 ans après la mise en service pour les infrastructures nouvelles. La route actuelle supporte actuellement un trafic d’environ 50 000 véhicules par jour. L’estimation de trafic retenu pour les calculs de la charge polluante routière, établie à l’horizon 2040 est de 80 000 véhicules par jour sur l’ensemble du linéaire (source : étude de trafic de la Nouvelle Route du Littoral, IRIS Conseil, 02/11). Cette hypothèse, estimée plus de 20 ans après la mise en service, est plus contraignante que les recommandations du SETRA. À noter que cette hypothèse correspond à celle du dossier d’enquête préalable à la DUP utilisée pour les études acoustiques et de qualité de l’air. 3.2.2 Précipitations annuelles 3.2.3 Au droit de la zone d’étude, le volume de précipitations évolue grandement entre Saint-Denis et La Possession. Les normales de pluviométrie annuelle (1981-2010) sont de 579 mm à la station Météo-France du Port contre 1 659 mm à celle Gillot-Aéroport. Selon le schéma suivant, la pluviométrie s’établit entre 1 200 et 2 200 mm/an au droit du projet. Afin de retenir l’hypothèse la plus contraignante au droit de la zone d’étude, une hauteur moyenne annuelle de 1 200 mm sera considérée sur l’ensemble du linéaire. En effet, plus les hauteurs de précipitations sont faibles, moins la dilution des polluants est importante et plus leurs concentrations sont élevées en sortie des ouvrages : une valeur de précipitation plus faible permet donc de maximiser les concentrations en sortie des ouvrages. EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 7 DPNRL/EDE/LCA/FPI Site ouvert et restreint La Nouvelle Route du Littoral s’inscrit exclusivement dans un site ouvert favorable à la bonne dispersion des polluants. En effet, un site restreint et une infrastructure dont les abords limitent la dispersion de la charge polluante par voie aérienne. Les écrans qui limitent cette dispersion ont une longueur minimale de 100 m, une hauteur égale ou supérieure à 1,50 m et sont situés de chaque côté de l'infrastructure et face à face. Aucun dispositif de ce type n’est prévu au droit du projet, la Nouvelle Route du Littoral étant toujours au moins ouverte côté Océan (par exemple les écrans acoustiques ne seront situés que du côté de la voirie avec des habitations). EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 8 DPNRL/EDE/LCA/FPI 4 A noter que l’article annexe 13-5 du code de la santé publique, définissant les normes applicables aux eaux de baignade, ne donne pas de valeur seuil pour les paramètres concernés. MISE EN CORRÉLATION AVEC LES SEUILS DE LA DCE La principale difficulté dans le cadre des calculs des charges polluantes est la récente évolution de la réglementation française sur l’évaluation de la qualité des eaux. En effet, le guide technique du SETRA, référence pour l’évaluation des charges polluantes d’origine routière dont la méthode est explicitée dans le précédent chapitre, n’est pas à jour vis-à-vis de la DCE, dont l’arrêté du 25 janvier 2010 est l’une des applications en droit français. Ainsi, des normes complémentaires sont à prendre en compte afin de pouvoir analyser les résultats obtenus avec le SETRA, dont les polluants pris en compte sont : o MES : Matières En Suspension (norme NF EN 872) ; o DCO : Demande Chimique en Oxygène (norme T 90-101) ; Seuils possibles pour l’estimation de l’impact des polluants sur les eaux côtières Paramètre Matières En Suspension (MES) Pas de seuil Demande Chimique en Oxygène (DCO) Pas de seuil Zinc Pas de seuil Cuivre Pas de seuil o Zn : zinc (norme T 90- 112) ; Cadmium o Cu : cuivre (norme T 90- 112) ; Hydrocarbures totaux o Cd : cadmium (norme NF EN ISO 5961) ; o Hc : Hydrocarbures totaux (norme NF EN ISO 9377-2) ; Fluoranthène o HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (les six HAP de la norme XT 901152). Benzo(a)pyrène HAP Le traitement et la dilution des eaux de ruissellement doivent permettre de respecter les objectifs des masses d’eau côtières, exutoires naturels des eaux de ruissellement de la Nouvelle Route du Littoral, et ne pas compromettre le principe de non-détérioration de cette masse d’eau (pas de changement de classe d’état), hors « zone de mélange »3. Le tableau ci-après synthétise les polluants pris en compte par le SETRA et les NQE de l’arrêté du 25 janvier 2010 s’appliquant aux masses d’eau côtières de la Réunion. À défaut de NQE, sont également précisées : o les valeurs limites impératives du groupe A3 de l’annexe III de l’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. Il s’agit des valeurs guides et des limites impératives à respecter pour les eaux brutes soumises à un traitement physique et chimique poussé (les autres seuils correspondent à des valeurs au-dessus desquelles les traitements nécessaires sont moins importants) ; Seuil DCE bon état eau côtière(1) Benzo(b)fluoranthène Benzo(k)fluoranthène Benzo(g,h,i)pérylène Indéno(1,2,3-c,d)pyrène Moy. : 0,2 g/L Max. : pas de seuil Pas de seuil Moy. : 0,1 g/L Max. : 1 g/L Moy. : 0,05 g/L Max. : 0,1 g/L Moy. : = 0,03 g/L Max. : pas de seuil Moy. : = 2 ng/L Max. : pas de seuil Seuil eaux brutes pour l’AEP(2) Moy. : 25 mg/L Max. : pas de seuil Moy. : 30 mg/L Max. : pas de seuil Moy. : 1 mg/L Max. : 5 mg/L Moy. : 1 mg/L Max. : pas de seuil Moy. : 1 g/L Max. : 5 g/L Moy. : 0,5 mg/L Max. : 1 mg/L Seuil cours d’eau(3) Moy. : 50 mg/L Moy. : 30 mg/L Pas de seuil Pas de seuil Pas de seuil Pas de seuil Pas de seuil Moy. : pas de seuil Max. : 1 g/L Pas de seuil Pas de seuil Pas de seuil Pas de seuil Pas de seuil (1) les NQE du bon état chimique sont exprimées en moyenne annuelle (moy.) ou en concentration maximale admissible (max.). (2) les valeurs guides seront considérées comme des moyennes annuelles à respecter (moy.) et les limites impératives comme une concentration maximale admissible (max.). (3) paramètres complémentaires pouvant être utilisés pour les cours d’eau : ils seront utilisés comme des normes sur les moyennes annuelles (moy.). Il est ainsi proposé de retenir les valeurs seuils suivantes : o pour les MES : o les limites inférieures du bon état des paramètres physico-chimiques complémentaires pouvant être utilisés pour les programmes de mesures pour les cours d’eau (tableau 6 de la circulaire DCE 2005/12 relative à la définition du « bon état » et à la constitution des référentiels pour les eaux douces de surface). x Moy : le seuil de 25 mg/L défini par la « norme AEP » sera retenu (valeur la plus sévère parmi les deux disponibles) x Max : pas de seuil auquel se référer ; o pour la DCO : x Moy : seuil de 30 mg/L donné par les normes « AEP » et « DCE cours d’eau », x Max : pas de seuils auquel se référer ; o pour le zinc : 2 fluoranthène, benzo(b)fluoranthène, benzo(k)fluoranthène, benzo(a)pyrène, benzo(g,h,i)pérylène, indéno(1,2,3c,d)pyrène 3 Définition DCE : zone adjacente au point de rejet où les concentrations d’un ou plusieurs polluants peuvent dépasser les normes de qualité environnementales. Cette zone est proportionnée et limitée à la proximité du point de rejet et ne compromet pas le respect des normes de qualité environnementales sur le reste de la masse d’eau EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 9 DPNRL/EDE/LCA/FPI x Moy : seuil de 1 mg/L donné par la norme « AEP », x Max : seuil de 5 mg/L donné par la norme « AEP » ; o pour le cuivre : x Moy : seuil de 1 mg/L donné par la norme « AEP », EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 10 DPNRL/EDE/LCA/FPI x Max : seuil de 5 mg/L donné par la norme « AEP » identique au zinc (les seuils pour les moyennes annuelles étant identiques sur ces deux paramètres métalliques) ; o pour le cadmium : Moy : seuil de 0,2 g/L donné par la DCE soit), x Max : seuil de 5 g/L donné par la norme « AEP » ; o un abattement de type « bassin sanitaire » ; o pour les hydrocarbures totaux : o un trafic de 80 000 véhicules/jour ; x Moy : seuil de 0,5 mg/L donné par la norme « AEP », x Max : seuil de 1 mg/L donné par la norme « AEP » ; o une hauteur de précipitation annuelle de 1 200 mm. Résultats des concentrations qui seront observées en sortie de chaque bassin sanitaire o pour les HAP : x Moy : la somme des normes DCE applicables aux moyennes annuelles sera retenue pour la norme HAP moyenne, soit 0,182 g/L, Max : seuil de 1 g/L de la « norme AEP ». Le tableau suivant récapitule les valeurs seuils retenues pour l’analyse des résultats des concentrations en polluants à l’aval des bassins de traitement de la Nouvelle Route du Littoral. Rappelons que seules les normes en moyenne annuelle du cadmium et des HAP (en gras) permettent de juger du déclassement du bon état chimique des masses d’eau côtière, les autres normes étant données à titre de comparaison. Seuils retenus pour l’estimation de l’impact des polluants sur les eaux côtières Paramètres MES DCO Zn Cu Cd Hc HAP* RÉSULTATS Le tableau suivant précise les concentrations qui seront observées en sortie des dispositifs de traitement pour : x x 5 Moyenne annuelle 25 mg/L 30 mg/L 1 mg/L 1 mg/L 0,2 g/L 0,5 mg/L 0,182 g/L * Somme des composés Fluoranthène, Benzo(a)pyrène, Benzo(g,h,i)pérylène & Indéno(1,2,3-c,d)pyrène. Maximum admissible Pas de seuil Pas de seuil 5 mg/L 5 mg/L 5 g/L 1 mg/L 1 g/L Benzo(b)fluoranthène, Benzo(k)fluoranthène, Paramètres MES DCO Zn Cu Cd Hc HAP Sans traitement Moyenne MAX 253 mg/L 102 mg/L 156 mg/L 63 mg/L 0,5 mg/L 1,1 mg/L 0,09 mg/L 0,22 mg/L 3,80 g/L 9,43 g/L 3,1 mg/L 7,8 mg/L 0,40 g/L 0,99 g/L Avec traitement Moyenne MAX 38 mg/L 15 mg/L 47 mg/L 19 mg/L 0,1 mg/L 0,2 mg/L 0,01 mg/L 0,03 mg/L 0,57 g/L 1,42 g/L 0,3 mg/L 0,8 mg/L 0,04 g/L 0,10 g/L Seuils Moyenne 30 mg/L 30 mg/L 1 mg/L 1 mg/L 0,2 g/L 0,5 mg/L 0,182 g/L MAX / / 5 mg/L 5 mg/L 5 g/L 1 mg/L 1 g/L Ces résultats font apparaître que : o en l’absence de traitement, beaucoup de paramètres sont au-dessus des seuils retenus, tant en moyenne annuelle qu’en valeur maximale ; o les dispositifs de traitement projetés permettent une très nette amélioration de la qualité des eaux, avec un respect de tous les seuils en sortie d’ouvrage, excepté pour le seuil du cadmium en moyenne annuelle dont la concentration est environ trois fois supérieure ; o cependant, cette valeur peut être relativisée par les hypothèses majorantes adoptées concernant la hauteur de précipitation moyenne annuelle et le trafic. De plus, les charges polluantes subiront un abattement complémentaire par infiltration dans le piège à cailloux et seront ensuite diluées dans la masse d’eau côtière (phénomène de dilution très important lié au volume de la masse d’eau et au brassage par la houle et les courants). Ces éléments permettent de supposer qu’au-delà de la zone de mélange, la charge en cadmium sera suffisamment diluée pour obtenir une concentration qui respectera les normes de qualité chimique des masses d’eau côtières. Une modélisation de la dispersion du cadmium sera réalisée, dans le dossier de demande d’autorisation au titre de la loi sur l’eau, pour vérifier cette hypothèse. Afin de s’assurer de cette conformité, outre les mesures qui seront réalisées directement en sortie des ouvrages de traitement, un suivi des eaux côtières sera réalisé à proximité immédiate de l’infrastructure (cadmium compris). EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 11 DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 24/05/12 Révisé le : 26/06/12 - Version 2A Nouvelle Route du Littoral Note Assainissement Page 12 DPNRL/EDE/LCA/FPI ANNEXE 7 : PRE-PROGRAMME DE FORMATION EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI Le tableau suivant présente une proposition de pré-programme de formation d’une demi-journée à destination de tout le personnel de chantier, à mettre en place par le Maître d'Ouvrage et à intégrer dans les marchés de travaux, destiné à : - la sensibilisation sur les enjeux en présence dans l’environnement du projet et du chantier de construction ; la prévention des risques environnementaux ; les réactions à avoir en cas d’incident ou d’accident pour limiter les impacts. Pour chaque thème, il est précisé la nature de chaque intervenant pressenti (spécialistes ou Responsable Environnement de l’entreprise). Cette proposition de pré-gramme pourra être discutée avec les instances et services compétents. Thème 1 ère Enjeux Contenu Milieu physique Eaux superficielles et côtières Écosystèmes terrestres Milieu humain Qualité de l’air - Sensibilisation aux perturbations liées à l’envol de poussières et aux polluants atmosphériques (sur les usagers, les riverains et la flore) - Mesures à mettre en place pour limiter l’envol de poussières Milieu humain Nuisances sonores - Sensibilisation sur les nuisances sonores pouvant être engendrées par le chantier - Règles d’utilisation du matériel Déchets Propreté du chantier - Sensibilisation des risques liés à la mauvaise gestion des déchets - Présentation du SOGED ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Intervenant Faune piscicole et macrocrustacé - Sensibilisation aux enjeux associés aux ravines (éviter les passages à gué…) - Modalités d’intervention en lit mineur (période favorable, pêche de sauvegarde, mesures de prévention…) Écosystèmes terrestres Espèces Exotiques Envahissantes - Sensibilisation aux risques liés au développement des EEE - Présentation du Plan d’action mis en place (méthodes et moyens d’élimination) Avifaune - Périodes sensibles - Mesures de prévention (dispositifs d’éclairage…) - Conduite à tenir en cas de découverte d’oiseaux échoués ou blessés - Recueil et identification des oiseaux morts Tortues marines - Sensibilisation aux risques dus au chantier (déchets, collision…) - Reconnaissance des deux espèces concernées - Conduite à tenir en cas d’observation d’individus Spécialiste tortues marines Mammifères marins - Sensibilisation aux risques dus au chantier (dérangement, collision, bruit) - Reconnaissance des espèces - Modalités de surveillance acoustique et visuelle - Conduite à tenir en cas d’observation d’individus Spécialiste mammifères marins Zones écologiques sensibles - Sensibilisation sur les risques d’incidences dus au chantier (émissions de fines, recouvrement des zones sensibles) - Présentation des mesures de prévention (rétention, traitement) - Présentation des mesures de suivi Spécialiste Écosystèmes terrestres et marins Responsable Environnement de l’entreprise Contenu Écosystèmes d’eaux douces Faune marine Écosystèmes marins EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A Enjeux Intervenant partie : Nuisances, déchets et pollution (1h à 2h) - Sensibilisation aux risques engendrés par la pollution des eaux dus au chantier - Présentation des mesures de prévention (assainissement provisoires, dispositifs anti-pollution) - Modalités de surveillance, suivi et entretien des ouvrages et des dispositifs de traitement et de prévention des pollutions - Présentation des mesures de suivi de la qualité des eaux Thème 2ème partie : Préservation du milieu naturel (2h à 6h) Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Ecologue Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI ANNEXE 8 : ANNEXES RELATIVES A LA JUSTIFICATION DU RESPECT DES CRITERES D’EXEMPTION AUX OBJECTIFS DE LA DCE EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI x « Les fonctions et enjeux socio-économiques des écosystèmes récifaux : une approche géographique des valeurs de l’environnement appliquée à l’île de la Réunion » - Université Paris X Nanterre –Emilie Mirault, novembre 2007 8.1. S OURCES DES ÉTUDES RCEA UTILIS ÉES x « Dossier de candidature au patrimoine mondiale de l’UNESCO des pitons, cirques et remparts de l’île de La Réunion » x « Atlas des paysages de l’île de La Réunion » x « Analyse de mesures compensatoires aux atteintes au patrimoine naturel – Recueil et analyse de cas », EnviroScop – juin 2010 x « Guide méthodologique de justification des exemptions prévues par la directive cadre sur l’eau » le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM), 2009 x « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes -Contribution à la décision publique. » - Chevassus-au-Louis - Centre d’Analyse Stratégique-CAS, rapport du groupe de travail – Avril 2009 x « Monétarisation des externalités environnementales » SETRA – Rapport d’étude – mai 2010, x « Evaluation économique des services rendus par les zones humides » - CGDD - Études & documents - n° 23 Juin 2010 x « Donner une valeur à l’environnement – Fondamentaux et méthodologie » - La Revue du CGDD – Décembre. 2010 x « Analyse des concepts liés à l’évaluation des services » - Chevassus-au-Louis, Marty, Weingertner, Carrouée - ONEMA, 2011 x « Evaluation économique des services rendus par les zones humides – Enseignements méthodologiques de Monétarisation » - CGDD - Études & documents - n° 49 Septembre 2011 x « L’économie des écosystèmes et de la biodiversité » Rapport d’étape du groupe animé par Pavan Sukhdev -The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB ) - Communautés Européennes 2008 x « L’Économie des écosystèmes et de la biodiversité : Intégration de l’Économie de la nature. Une synthèse de l’approche, des conclusions et des recommandations de la TEEB. » Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE-TEEB) 2010 x « Analyse de mesures compensatoires aux atteintes au patrimoine naturel – Recueil et analyse de cas », EnviroScop – juin 2010 x « La préservation des écosystèmes coralliens tropicaux : principaux aspects scientifiques, institutionnels et socio-économiques » - MEDAD – Pascal Blanquet, 2008 x « Economic Values of Coral Reefs, Mangroves, and Seagrasses - A Global Compilation » l’ICRI – International Coral Reef Initiative - 2007 x « Value of Coral Reefs & Mangroves in the Caribbean - Economic Valuation Methodology » WRI - World Ressources Institute - 2009 x « Évaluation économique des services rendus par les zones humides » - CGDD - Études & documents - n° 23 Juin 2010 x « The recreational value of coral reefs: a meta-analysis » – Brander, Van Beukering, Cesar Institute for Environmental Studies Amsterdam x « Valeur sociale et économique des récifs coralliens du pacifique insulaire » - G. David, J.B. Herrenschmidt, E. Mirault, A. Thomassin - CRISP – IRD (Initiatives corail pour le Pacifique) juin 2007 x « Étude du financement pérenne de l’association du PGEM de l’ile de Mooréa » - Mahé Charles et Paul De Vilers – CRISP, 2005 x « Application de la méthode d’évaluation contingente aux récifs coralliens dans la Caraïbe : Zone de Pigeon à la Guadeloupe » - Joël Raboteur et Marie-Françoise Rodes - 2005 x « Estimation de la valeur économique totale de l’aire marine de Navakavu / Fidji » – Tanya O'Garra – USP IRD, 2007 x « The Economic Value of the Coral Reefs of Saipan, Commonwealth of the Northern Mariana Islands » Van Beukering et alii, NOAA mars 2006 x « The Economic Value of the Coral Reef Ecosystems of the United States Virgin Islands » Van Beukering et alii, - IVM Amsterdam – août 2011 x « The economic value of Guam’s coral reefs » - Van Beukering et alii. - NOAA, mars 2007 x « The Economic Value of the Coral Reefs of Saipan, Commonwealth of the Northern Mariana Islands» - Van Beukering et alii. - NOAA, mars 2006 x « Valeur économique totale des récifs coralliens, mangroves et herbiers de la Martinique » – Pierre Failler, Elise Pètre et J-Philippe Maréchal – IFRECOR - 2010 x Atlas des paysages de la Réunion – MEEDDM (consultation Internet) x « The total economic value for protecting and restoring Hawaiian coral reef ecosystem » – Bishop, Chapman, Kanninnen – NOAA, octobre 2011 x « Pitons, cirques et remparts de l’ile de la Réunion » Dossier de candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO x « Ecosystèmes coralliens de Nouvelle-Calédonie Valeur économique des écosystémiques » Partie I: Valeur financière. » Nicolas Pascal - IFRECOR 2010 EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES services Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI x « Valeur économique des récifs coralliens et écosystèmes associés de Nouvelle Calédonie – Partie II : Consentement à payer pour la préservation des écosystèmes et valeurs de non usage » - Nicolas Pascal et Jean-Baptiste Marre - IFRECOR mai 2012 x « Economic valuation of the coral reffs of Hawai. » - Cesar et al. -. Pacific science 58(2) : 231242, 2204 x « An Economic Analysis of Coral Reefs in the Andaman Sea of Thailand » - Seenprachawong Economy and Environment Program for Southeast Asia,. International Development Research Centre, 2001 x « A meta-analysis of contingent valuation studies in coastal and near-shore marine ecosystems » - Shuang et Stern. 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Barnaud, M. Antona, J.Marzin - CIRAD GREEN – mai 2011 x « Estimation des bénéfices économique du rétablissement des mammifères marins de l’estuaire du Saint-Laurent » - Maria Olar - Université Laval – Québec 2010 x « Le capital naturel : utilisation de la monétisation des écoservices et d’instruments basés sur les marchés comme outils pour l’aménagement durable des forêts » - Rapport sur l’état des connaissances - Jay Anderson et alii – Sustenable Forest Management Network, Canada – 2011 x DIVERSITAS Biodiversity Conference « Biodiversity and Society » - Cape Town 13-16 octobre 2009 (ou encore M. Charles – Agence AMP : Europole Mer) x « Elaboration de mécanisme et d’outils pour l’évaluation économique des aires protégées – Forêts et zones humides du Bénin » UNDP, 2010 x Seagrass-Watch revue – June 2010 – issue 41: « Economic Walue of Seagrass”. x « Balancing the returns to Catchment Management: The economic value of conserving natural forests in Sekong, Lao PDR » – Rosales et alii – IUCN 2005 x « The Empirics of wetland valuation : A comprehensive summary and meta-analysis of the literature » - Brander , Raymond, Florax, Vermaat - Environmental and Resources Economics, 2006 x « Les écosystèmes marins méditerranéens : valeur économique des bénéfices soutenables » Anaïs Mangos, Jean-Pascal Bassino, Didier Sauzade - Les Cahiers du Plan Bleu 8 PNUE/PAM – IFREMER – Juillet 2010 x « La valeur économique totale de la forêt méditerranéenne française » - Montagné et alii - 2005 x « The value of the world's ecosystem services and natural capital » - Robert Costanza et alii – NATURE, Volume 387, 15 mai 1997 x Christelle Vittet dans « Valeurs écologique et économique d’un ancien site minier restauré » Université de Sherbrooke - Montréal, Québec, Canada, 2011 x « Zones humides, évaluation économique des services rendus : analyse sur 7 sites test du bassin Loire-Bretagne » - Agence de l’eau Loire-Bretagne 2011 x « Economie de La Réunion : bilan économique 2011 » - INSEE Hors série, juillet 2012 x « Le point sur l’évaluation économique des zones humides » - CGDD, n°62, septembre 2010, x « rapport annuel 2011 » - IEDOM - édition 2012 x « Valorisation des fonctions écologiques liées à l'amélioration morphologique des cours d'eau » - CEMAGREF Agro-Paris-Tech, 2010 x « Tableau économique la réunion » - INSEE, 2011 x « Évaluation de la valeur économique des biens et services écologiques : démarche, méthodes et exemple du lac Brompton » - Eve Massicotte – Université de Sherbrooke, janvier 2012 EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES x « Revenus - Niveaux de vie - Patrimoine (Impôt sur le revenu des personnes physiques)Tableur par communes et départements » - INSEE – DGFIP, 2011 x « Les inégalités de revenu entre les DOM et la Métropole » - INSEE Première, février 2010 Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI 8.2. ENTRETIENS RÉALIS ÉS , INTERLOCUTEURS RENCONTRÉS x Emilie Colin-Mirault, Université de Clermont-Ferrand x Gilbert David, IRD Montpellier x Florence Baptiste, BIOTOPE Montpellier x Guillaume Cottarel, GLOBICE La Réunion x Stéphane Ciccione, KELONIA St-Leu x Karine Pothin, Parc marin de La Réunion - RNNM x Michel Bosc, ARDA - Association Réunionnaise de Développement de l'Aquaculture x Jerôme Questre, CIRAD – Station Bretagne St Denis x Raoul Vincent – Observatoire du Tourisme, Comité Régional du Tourisme x Jean-Marc Charel, Comité régional de La Réunion de la FFESSM x Daniel Cheviron, animateur professionnel de centre de plongée x Syndicat Industriel des Carriers de La Réunion – SICRE, entretien de groupe (B. Siriex, Claude Legrain, Matthieu Mappez, Bruno Dupont, Edmond Sanger, Christophe Camart, Thomas Dubois, Laurent Lecoq) x Hugues Evano / Lecoq, IFREMER Le Port x David Guyomard, Comité Régional des Pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion x Directeur des services de la commune de La Possession EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI 8.3. CARTOGRAP HIE DU RECOUVREMENT DES ZONES S ENS IBLES P AR LES S ECTIONS EN DIGUE 8.3.1. SOLUTION RETENUE EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI 8.3.3. SOLUTION VARIANTE EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI ANNEXE 9 : COMPARAISON ECOLOGIQUE ENTRE LE PROJET RETENU ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et la variante avec "deux viaducs" Mars 2013 - Version 2 NOUVELLE ROUTE DU LITTORAL DE LA RÉUNION COMPARAISON ÉCOLOGIQUE COMPLÉMENTAIRE ENTRE LE PROJET RETENU ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS Rév. Date 1A 07/12/12 2A 13/03/13 3A 29/03/13 Ob je t d e s m o d ific a tio n s Établissement du document Prise en compte des remarques du contrôle externe, du MOA, de l’AMOE et de la DP Révision du document Établi Vérifié Nom EDE Nom LCA/FPI EDE/LCA/NHU LCA/FPI EDE/LCA/NHU LCA/FPI Rapport d’étude Validé Nom Visa Phase Entité Spécialité Ouvrage Type de Document N° chrono Indice Date MC1 ESE ENV ENSNRL DA 25192 3A 29/03/13 SOMMAIRE INTRODUCTION ...................................................................................................... 4 1. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU ET DE LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS ................................................................................................................ 6 2. MÉTHODOLOGIE D’ÉVALUATION DES IMPACTS ET DE COMPARAISON DU PROJET RETENU AVEC LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS .................................................... 15 2.1. Éva lu a tio n d e s e n je u x ............................................................................................... 15 2.2. Évaluation des impacts............................................................................................. 16 2.2.1. 2.2.2. 2.2.3. 2.2.4. 2.2.5. Impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs........................................... 16 Synthèse des impacts........................................................................................................ 16 Impacts de l’approvisionnement en matériaux .................................................................. 17 Évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs ................. 17 Impacts sur les continuités écologiques et sur le fonctionnement écosystémique ............ 18 3. APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES MILIEUX TERRESTRES.............................. 19 3.1. Ha b ita ts n a tu re ls te rre s tre s ...................................................................................... 19 3.1.1. Impacts en phase chantier................................................................................................. 19 3.1.2. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) : La dispersion des embruns sur la falaise littorale ......................................................................................................... 22 3.1.3. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les habitats naturels terrestres ......... 23 3.1.4. Conclusion sur le groupe habitats naturels terrestres ....................................................... 24 3.2. Flo re ............................................................................................................................ 25 3.2.1. 3.2.2. 3.2.4. 3.2.5. 3.3. Impacts en phase chantier................................................................................................. 25 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux)............................ 27 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur la flore .............................................. 29 Conclusion pour le groupe Flore........................................................................................ 31 Ha b ita ts d ’e a u d o u c e e t m a c ro fa u n e a q u a tiq u e a s s o c ié e ..................................... 32 3.3.1. Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 32 3.3.2. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux)............................ 33 3.3.3. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les habitats d’eau douce et sur la macrofaune aquatique associée ...................................................................................................... 35 3.3.4. Conclusion pour les habitats d’eau douce et la macrofaune aquatique associée ............. 36 3.4. Ch iro p tè re s ................................................................................................................ 37 3.4.1. 3.4.2. 3.4.3. 3.4.4. 3.5. Impacts en phase chantier................................................................................................. 37 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux)............................ 38 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les chiroptères .................................. 39 Conclusion pour le groupe chiroptères .............................................................................. 39 Re p tile s ...................................................................................................................... 40 3.5.1. Impacts en phase chantier................................................................................................. 40 EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 3.5.2. 3.5.3. 3.5.4. 3.6. Avifa u n e te rre s tre ......................................................................................................43 3.6.1. 3.6.2. 3.6.3. 3.6.4. 3.7. Impacts en phase chantier ................................................................................................ 43 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 46 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur l’avifaune terrestre............................ 48 Conclusion pour le groupe avifaune terrestre.................................................................... 50 In s e c te s .......................................................................................................................51 3.7.1. 3.7.2. 3.7.3. 3.7.4. 3.8. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 41 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les reptiles ........................................ 42 Conclusion pour le groupe reptiles .................................................................................... 42 Impacts en phase chantier ................................................................................................ 51 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 52 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les insectes ...................................... 53 Conclusion pour le groupe insectes .................................................................................. 53 Mo llu s q u e s .................................................................................................................54 3.8.1. 3.8.2. 3.8.3. 3.8.4. 3.8.5. Enjeux associés aux mollusques....................................................................................... 54 Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 55 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 55 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les mollusques ................................. 56 Conclusion pour le groupe Mollusques ............................................................................. 56 4. APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES MILIEUX MARINS ..................................... 57 4.1. Ha b ita ts m a rin s e t fa u n e p is c ic o le a s s o c ié e ...........................................................57 4.1.1. Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 57 4.1.2. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 58 4.1.3. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les habitats marins et la faune piscicole associée............................................................................................................................ 61 4.1.4. Conclusion pour le groupe habitats marins et faune piscicole associée ........................... 61 4.2. Ma m m ifè re s m a rin s ...................................................................................................62 4.2.1. 4.2.2. 4.2.3. 4.2.4. 4.3. To rtu e s m a rin e s .........................................................................................................71 4.3.1. 4.3.2. 4.3.3. 4.3.4. 4.4. Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 62 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 65 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les mammifères marins .................... 68 Conclusion pour le groupe mammifères marins ................................................................ 70 Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 71 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 72 Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les tortues marines........................... 74 Conclusion pour le groupe tortues marines ....................................................................... 74 Avifa u n e m a rin e .........................................................................................................75 4.4.1. 4.4.2. Impacts en phase chantier ................................................................................................ 75 Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 77 Sommaire Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.4.3. 4.4.4. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur l’avifaune marine .............................. 79 Conclusion pour le groupe avifaune marine ...................................................................... 80 5. CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE .................. 81 5.1. Ra p p e l s u r le s é c o s ys tè m e s .................................................................................... 81 5.1.1. 5.1.2. 5.1.3. 5.2. Écosystèmes terrestre : la falaise littorale ......................................................................... 81 Écosystèmes marins.......................................................................................................... 81 L’approvisionnement en matériaux.................................................................................... 82 Ap p ré c ia tio n d e s im p a c ts ......................................................................................... 82 5.2.1. Impacts sur le fonctionnement global de l’écosystème de la falaise littorale dus à l’éventuelle modification des conditions de dispersion des embruns............................................... 82 5.2.2. Les relations espèces/falaise/mer ..................................................................................... 82 5.2.3. Les relations dans l’écosystème marin.............................................................................. 83 5.2.4. L’approvisionnement en matériaux.................................................................................... 83 5.2.5. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les continuités écologiques et le fonctionnement écosystémique ....................................................................................................... 85 5.2.6. Conclusion sur les continuités écologiques et le fonctionnement écosystémique............. 85 6. CONCLUSION ................................................................................................. 86 6.1. Co n c lu s io n p a r g ro u p e ............................................................................................. 86 6.2. Co n c lu s io n c o n c e rn a n t l’a p p ro vis io n n e m e n t e n Ma té ria u x .................................. 87 6.3. Co n c lu s io n g é n é ra le ................................................................................................. 88 EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Sommaire Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs TABLES DES ILLUSTRATIONS FIGURES Figure 1 : profil en travers - section en digue ............................................................................................ 6 Figure 2 : profil en travers - section en viaduc .......................................................................................... 6 Figure 3 : vue en plan................................................................................................................................ 8 Figure 4 : cartes de risques des nuisances acoustiques......................................................................... 63 TABLEAUX Tableau 1 : études écologiques menées depuis la DUP........................................................................... 5 Tableau 2 : tracé en plan........................................................................................................................... 6 Tableau 3 : habitats naturels pris en compte .......................................................................................... 19 Tableau 4 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 23 Tableau 5 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 30 Tableau 6 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 35 Tableau 7 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 39 Tableau 8 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 42 Tableau 9 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 49 Tableau 10 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 53 Tableau 11 : enjeux associés aux mollusques........................................................................................ 54 Tableau 12 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 56 Tableau 13 : superficies des formations coralliennes impactées par recouvrement direct avec le projet retenu ...................................................................................................................................................... 58 Tableau 14 : superficies des formations coralliennes impactées par recouvrement direct avec la variante avec deux viaducs ..................................................................................................................... 59 Tableau 15 : impact hydrosédimentaire du projet retenu ........................................................................ 60 Tableau 16 : impact hydrosédimentaire de la variante avec deux viaducs ............................................. 60 Tableau 17 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 61 Tableau 18 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 70 Tableau 19 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 74 Tableau 20 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 79 Tableau 21 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 85 Tableau 22 : synthèse de la comparaison par groupe ............................................................................ 87 EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Sommaire Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Comme évoqué précédemment, la comparaison au stade de la DUP mettait en évidence que le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentaient pas de différence significative d’impact pour plusieurs sous-thèmes, dont les suivants : INTRODUCTION } Rappel des conclusions de la comparaison du projet retenu et de la variante avec deux viaducs à la DUP Le projet de Nouvelle Route du Littoral sécurisée entre Saint-Denis et La Possession a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP) le 7 mars 2012. Le choix a ainsi été fait d’une solution maritime d’environ 13,8 km de longueur. Ce projet a été retenu à l’issue de la DUP car apparaissant comme le meilleur compromis entre les critères environnementaux (infrastructure en mer moins dommageable pour l’environnement que les solutions terrestres…), socio-économiques (coût du projet, impact positif sur l’activité économique…), de fonctionnalités (mode doux, TCSP…) et de sécurisation de l’itinéraire. Une comparaison des différentes solutions pour réaliser une liaison sécurisée entre Saint-Denis et La Possession a été effectuée dans le cadre de l’étude d’impact du dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique. Elle a notamment été menée de façon approfondie sur le projet retenu, à savoir la réalisation d’une liaison comportant un viaduc et plusieurs tronçons en digue, et la variante avec deux viaducs. Cette dernière comporte un viaduc supplémentaire, en remplacement du tronçon en digue entre la ravine Petite Chaloupe et la pointe de la ravine à Malheur, hors raccordement au réseau routier existant. Il a résulté de cette comparaison que le projet retenu présente des avantages socioéconomiques significatifs et un intérêt financier non négligeable au stade de la DUP : du point de vue de la filière locale des matériaux de construction, pendant les cinq ou six années de la durée du chantier, le projet retenu générera moitié plus d’activité que la variante avec deux viaducs ; le projet retenu est également moins cher que la variante avec deux viaducs et compatible avec les termes financiers du protocole de Matignon signé avec l'État le 14 octobre 2010. À ce stade, les critères d’impacts socio-économiques et de maîtrise du coût de l’infrastructure étaient considérés comme déterminant pour le Maître d’Ouvrage pour la solution à retenir. x eaux souterraines ; x population et habitats ; x tourisme ; x patrimoine culturel. C’est également le cas du point de vue paysager, car même si la variante avec deux viaducs présente une plus grande transparence, avec des ouvrages pouvant faire l'objet d'un traitement architectural, cet effet est amoindri par la nécessité de maintenir la route actuelle au droit des viaducs. Pour un certain nombre d’autres sous-thèmes ayant trait à l’environnement, la variante avec deux viaducs ressortait comme étant plus favorable que le projet retenu (en particulier pour le milieu naturel terrestre et le milieu marin). Ces conclusions ont été complétées dans la présente étude à la lumière de l’actualisation de l’état initial sur les milieux naturels et des études détaillées de conception du projet. C’est aussi le cas du point de vue de la modification du milieu physique où il apparaissait que le projet retenu présentait une incidence plus importante sur la morphologie des fonds marins du fait d'un linéaire de digue plus important que dans le cadre de la variante avec deux viaducs. Les différences étaient assez sensibles sur ces thématiques au droit de la zone du projet. Toutefois, en ce qui concerne les prélèvements de matériaux, les impacts n’étaient guère contrastés au regard de l'ampleur des volumes à prélever dans les deux cas et s’il est considéré que les impacts étaient principalement liés à l'ouverture d'un milieu, qui est donc impacté quasiment de la même manière même si les volumes prélevés restaient moindre. La comparaison du projet retenu avec la variante avec deux viaducs au regard de la problématique matériaux est complétée dans la présente étude. La stratégie d’approvisionnement précisée dans le cadre des études de détail qui ont suivies la déclaration d’utilité publique du projet retenu permet en effet d’affiner cette comparaison. De plus, de manière générale, les impacts environnementaux étaient peu différenciés entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Ainsi, le projet retenu permet de respecter le double objectif visant à maîtriser au mieux les incidences du projet sur l’environnement, et en particulier d’assurer la maîtrise des ressources en matériaux pour réaliser la digue, ainsi que l’évitement au maximum des zones d’intérêt corallien, justifiant son choix à l’issue de la DUP. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 4/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Nouvelles données permettant la comparaison } Objet du dossier Les instances ayant émis un avis ou des conseils sur le projet (Autorité Environnementale, DEAL, CSRPN et CNPN) ont demandé de poursuivre les études technique sur le projet retenu et la variante avec deux viaducs et de repréciser leur comparaison environnementale. Cette comparaison concerne plus précisément le volet écologique, sur la base des études détaillées à la fois de conception technique du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et d’environnement (état initial approfondi et études poussées sur les impacts de l’infrastructure et les mesures à mettre en place en réponse). Le Maître d’ouvrage s’est donc engagé à répondre à cette demande, en poursuivant les études techniques détaillées sur le projet retenu et la variante avec deux viaducs et en complétant leur comparaison environnementale sur les aspects écologiques sur la base de dernières études menées post-DUP. La présente étude répond ainsi à la demande des instances précédemment citées en parallèle des dossiers de demandes de dérogations relatives aux espèces protégées et de demande d’autorisation au titre des articles L214-1 à 6 du code de l’environnement. Cette étude, sortant du cadre strictement réglementaire relatif aux demandes d’autorisations à effectuer dans le cadre du projet (demandes de dérogations relatives aux espèces protégées, demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 à 6 du code de l’environnement) est ainsi présentée dans un document spécifique. Plusieurs études ont été menées depuis la déclaration d’utilité publique pour compléter les expertises préalablement menées sur les enjeux écologiques du projet dans sa conception détaillée. Ces études sont présentées dans le tableau suivant. Étude Date Auteur(s) Groupes concernés Études d’état initial Étude du milieu marin littoral et de sa sensibilité / vulnérabilité écologique 20082012 L. Bigot Habitats marins et faune piscicole associée Étude sur les tortues marines sur un cycle biologique 20112012 Kelonia Tortues marines Étude sur les mammifères marins remarquables et protégés sur un cycle biologique 20112012 Globice, Biotope & Quiet Oceans Mammifères marins Étude écologique des ravines : caractérisation piscicole, astacicole et qualité des eaux 2012 Biotope Habitats d’eau douce et macrofaune associée Étude de la flore et des habitats sur un cycle biologique 20112012 Biotope Habitats terrestres et flore Étude de la faune vertébrée et invertébrée terrestre sur un cycle biologique 20112012 Biotope, Insectarium de la Réunion & SEOR Chiroptères, Reptiles, Avifaune, Insectes et Mollusques 2012 Cyathéa Habitats terrestres et flore, Avifaune, Mammifères terrestres, Reptiles & Amphibiens, Insectes 2012 Biotope, Insectarium de la Réunion & SEOR Expertises de terrain sur la flore, la faune vertébrée (oiseaux, chiroptères, reptiles, poissons) et les macrocrustacés Pré-diagnostics écologiques sur les sites potentiels d’emprunts de matériaux Étude faune-flore de l’accès au chantier supplémentaire au droit de La Possession Études techniques pour l’appréciation des impacts et la définition des mesures Étude d’impact acoustique sur les mammifères marins 2012 Quiet Oceans Mammifères marins Recherche expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise 2012 Université de Toulon & NortekMed Habitats terrestres et flore Etude de l’impact hydro-sédimentaire du projet 2012 Egis Habitats et espèces marines Ta b le a u 1 : é tu d e s é c o lo g iq u e s m e n é e s d e p u is la DUP Les méthodologies détaillées de ces études figurent dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2 du code de l’environnement ainsi que leurs annexes. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 5/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 1.DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU ET DE LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS Une description plus approfondie du projet retenu est présenté en annexe du dossier, notamment afin de préciser la conception des ouvrages techniques de type digue et viaduc, l’aménagement du piège à cailloux et de sa lagune tropicale, la mise en œuvre de l’assainissement et des ouvrages hydrauliques, mais aussi les modalités de construction des principaux ouvrages. Cette description s’applique également à la variante avec deux viaducs, dans la limite des différences d’aménagements telles qu’exposées dans le présent chapitre. Les améliorations apportées au projet retenu depuis sa déclaration d’utilité publique sont présentées dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2 du code de l’environnement. } Profils en travers fonctionnels Le profil en travers fonctionnel comprend : x une 2x2 voies routières ; x un transport collectif de type routier (bus) sur voies dédiées en section courante, sauf sur une voie partagée avec la circulation routière sur le (ou les) viaduc ; x une piste bidirectionnelle dédiée aux modes doux intégrée au profil en travers type côté mer (piétons et cyclistes). Les profils en travers fonctionnels sur les sections en digue et sur les sections en viaduc sont présentés sur les figures ci-après. Ils sont conçus pour prendre en compte la création dans le futur d’un transport collectif en site propre (TCSP), y compris sur rail, sans nécessiter de reprises de travaux lourds sur les ouvrages les plus importants (viaducs, digues). Les profils en travers fonctionnel restent identiques entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, le second viaduc présentant le même profil en travers que le premier (largeur de 28,9 m). Les sections en digue présentent un profil en travers de 34 m en section courante. } Tracé en plan Les cartes pages 8 et suivantes présentent une vue en plan du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sur sept planches, seules les planches cinq à sept présentant des différences d’aménagements. Les caractéristiques géométriques principales du tracé en plan de la section courante sont synthétisées dans le tableau suivant, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. La longueur du tracé est d’environ 13,8 km, y compris les raccordements sur l’existant au-delà des ouvrages en digue ou en viaduc. Projet retenu PK 1,2 à 2,5 (~ 1,3 km) Variante avec deux viaducs Tronçon sur digue, pour le raccordement côté Saint-Denis PK 2,5 à 7,9 (~ 5,4 km) Tronçon sur viaduc PK 7,9 à 9,6 (~ 1,7 km) Tronçon sur digue, sauf ouvrage d’art entre PK 8,5 et 8,7, pour la desserte de la Grande Chaloupe PK 9,6 à 12,3 (~ 2,7 km) PK 12,3 à 13,4 (~ 1,1 km) Tronçon sur digue Fig u re 1 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n d ig u e Tronçon sur viaduc Tronçon sur digue, pour le raccordement côté La Possession Ta b le a u 2 : tra c é e n p la n Ainsi, le second viaduc projeté dans le cadre de la variante avec deux viaducs, d’une longueur d’environ 2,7 km, représente environ 20 % du total du linéaire de la Nouvelle Route du Littoral. Fig u re 2 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n via d u c EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 6/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Principales évolutions entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Les principales caractéristiques qui diffèrent du projet retenu, du fait d’une section en viaduc complémentaire de 2,7 km (soit 20 % du linéaire), sont essentiellement : x l’absence de piège à cailloux et de lagune tropicale sur le nouveau linéaire en viaduc, les emprises de ces derniers étant dorénavant maintenus en mer grâce au second viaduc ; x la réduction du nombre d’ouvrage hydraulique construit, cinq ouvrages n’étant plus nécessaires grâce au viaduc (dont trois spécifiquement créés pour la lagune), de la ravine de la Petite Chaloupe à la ravine à Malheur incluses ; x un tracé un peu plus décalé en mer ; x une route plus haute, du fait : à des appuis du tablier sur les piles devant être au-dessus de la crête des plus hautes vagues ; à d’un profil en long en toit (point haut et pente descendante de chaque côté) pour pouvoir collecter les eaux de chaussées. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 7/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs VUE EN PLAN DU PROJET 1 /4 ravine potas se SAINT-DENIS rav ine de sb rise s PK : PK: 2.5 1 .5 entil bras g PK : 2.0 BR 2 5 5 5 5 BR 1 5 5 5 10 OH 031A 10 5 OH 016 5 re is iè n riv t-de in sa OH 022 10 7 5 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements 15 Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 2 /4 ravine potass e e ravin ravine ba naniers bailly PK SAINT-DENIS PK: 4.5 : 2 .5 PK: 4.0 ravine 5 ma s PK: 3.5 PK: 3.0 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 10 10 Cap Bernard 10 15 15 7 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 3 /4 a gr e nd v ra ine SAINT-DENIS e x vin lou ra uil co vine bailly PK PK: 4.5 PK: 5.0 .0 PK : 6 5 5 ravine jeanneton PK: 5.5 5 5 5 5 5 5 10 Pointe du Gouffre 10 15 20 7 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Ravine Lagune Piège à cailloux Aménagement paysager 25 .5 : 6 VUE EN PLAN DU PROJET 4 cques ravine à ja SAINT-DENIS idore PK: 7.0 bras is ine rav illoux cou PK: 6.5 /4 PK: 7.5 PK: 8.0 5 BR 3 5 55 5 10 15 20 7 1 25 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 5 gr ns Projet retenu PK: 8.5 PK: 7 .5 LA POSSESSION SAINT-DENIS PK: 8.0 P la ravine de pe alou petite ch PK : 9 .0 PK: 9.5 5 BR 3 5 5 5 5 BR 4 5 5 5 5 5 10 5 OH 097 ns gra 10 Variante avec deux viaducs PK: 8.5 LA POSSESSION SAINT-DENIS PK: 7 .5 PK: 8.0 la ravine de pe alou petite ch PK : 9 .0 PK: 9.5 5 BR 3 5 5 5 5 BR 4 5 5 5 5 5 10 5 10 1 15 /4 2 3 4 5 22/03/2013 Version : V4 6 7 Auteur : BC Aménagements 0 50 100 m Limite communale Ravine Bassin de traitement Piège à cailloux Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 6 Projet retenu /4 PK: 10.5 LA POSSESSION la ravine de pe alou petite ch PK: 9.5 PK: 1 1.5 BR 5 5 5 ravine à malheur PK: 1 1.0 10.0 PK: 5 5 5 5 5 5 5 5 OH 106 OH 102 OH 111 5 10 5 10 OH 097 OH 116 Variante avec deux viaducs LA POSSESSION PK: 10.5 0.0 PK: 1 la ravine de pe alou petite ch PK: 9.5 PK: 11.5 5 5 ravine à malheur PK: 11.0 5 5 5 5 10 5 5 5 5 5 5 10 1 2 3 4 5 22/03/2013 Version : V4 6 7 Auteur : BC Aménagements 0 50 100 m Limite communale Ravine Bassin de traitement Piège à cailloux Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 7 Projet retenu PK: 13.0 PK: 12.5 lheur ravine la petit ru fleur isseau PK : 1 1.5 /4 ravin e à ma .0 PK: 12 PK : 5 BR 6 13 .5 cot on OH 131 la m are 5 5 5 5 10 OH 116 OH 130 OH 135 5 5 BR 7 Banc des Lataniers 5 5 5 Pointe de la Ravine à Malheur 5 5 5 5 15 5 5 Variante avec deux viaducs lheur 2.5 PK: 1 ravin e à ma ravine la petit ru fleur isseau PK: 11.5 LA POSSESSION PK: 12.0 BR 6 5 cot on OH 131 la m are 5 5 5 5 OH 130 5 BR 7 5 OH 135 Banc des Lataniers Pointe de la Ravine à Malheur 5 5 5 5 1 15 2 3 4 5 22/03/2013 Version : V4 6 7 Auteur : BC 5 Aménagements 0 50 100 m 5 Limite communale Bassin de traitement Ravine Lagune Piège à cailloux 5 Aménagement 5 paysager 5 10 2.MÉTHODOLOGIE D’ÉVALUATION DES IMPACTS ET DE COMPARAISON DU PROJET RETENU AVEC LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS Les classes d’enjeu, précisées dans les tableaux de synthèse en annexe, sont définies par le code couleurs suivant. Enjeu très fort Enjeu fort Enjeu modéré Enjeu faible Enjeu négligeable Les études réalisées après la DUP pour la conception technique du projet permettent de comparer le projet retenu avec la variante avec deux viaducs sur l’ensemble des thématiques écologiques. Ainsi, les groupes suivants ont été évalués : x Milieux terrestres : à les habitats naturels terrestres, 2.1. ÉVALUATION DES ENJ EUX à la flore, y compris la biodiversité ordinaire, évaluée à l’aide de la flore indigène rare ou commune non protégée. Un niveau d’enjeu classé selon la hiérarchisation décrite ci-avant a été attribué à cette flore en fonction de nombre d’espèces identifié et de leur rareté, L’évaluation des enjeux pour chaque espèce (ou habitat) s’appuie sur quatre notions principales : à les habitats d’eau douce et la macrofaune aquatique associée, à les chiroptères, x son niveau de protection ; à les reptiles, x la patrimonialité intrinsèque de l’espèce, à savoir : à l’avifaune terrestre, à son statut de conservation national, à les insectes, à son degré de rareté local, à les mollusques ; à son indigénat. À noter que pour les mammifères marins, la notion d’indigénat n’est pas applicable. Ce critère est modifié pour prendre en compte la sédentarité ou non des groupes d’individus observés ; x l’importance de l’habitat local sur l’état de conservation de l’espèce : x Milieux marins : à les habitats marins et la faune piscicole associée, à les mammifères marins, à les tortues marines, à l’avifaune marine. à zone nodale, à corridor écologique, La comparaison a également été effectuée sur les continuités écologiques et le fonctionnement écosystémique. à site de reproduction, à aire de repos. Ces deux derniers critères sont spécifiques à la faune ; x la représentativité de l’habitat par rapport aux secteurs similaires à une échelle plus large (aire d’étude élargie ou zone du large pour les mammifères marins). Il est ainsi possible de définir un niveau d’enjeux pour chacune des espèces indigènes et patrimoniales, tel que défini dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2 du code de l’environnement. La méthodologie d’évaluation des enjeux pour les habitats naturels terrestres s’appuie sur les enjeux des habitats identifiés et analysés lors des inventaires réalisés sur l’aire d’étude de la Nouvelle Route du Littoral et sur les sites potentiels d’approvisionnement en matériaux. Ces niveaux d’enjeux sont au nombre de trois classes « fort, modéré, faible » et s’attachent à identifier et hiérarchiser les habitats naturels indigènes. Ainsi, les habitats secondaires, c’est-à-dire les milieux anthropiques reconstitués après disparition des habitats naturels et comprenant généralement un cortège végétal d’espèces exotiques, éventuellement en mélange avec des espèces indigènes ne se voient pas attribuer de niveau d’enjeu. Les enjeux sont hiérarchisés en quatre catégories (faible à très fort). Cette détermination des enjeux est commune à tous les groupes. Elle a été mise en place en concertation avec les experts locaux ayant réalisé les inventaires afin de déterminer au plus juste le niveau d’enjeu pour chaque espèce. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 15/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs L’évaluation de la sensibilité des enjeux associés aux habitats d’eau douce tient compte des espèces piscicoles et de macrocrustacés inventoriés sur les ravines à potentialité écologique. Les ravines ne présentant pas de caractéristique favorable à l’accueil d’une macrofaune aquatique ne sont pas considérées dans la présente étude comme à enjeu. Il s’agit des ravines avec de très faibles fonctionnalités hydromorphologiques (fort cassé topographique, rarement en eau…). Ainsi, huit ravines font l’objet d’une évaluation de leur enjeu (ravines pouvant être impactées par le projet en phase travaux ou exploitation). Cette évaluation s’appuie sur les statuts des espèces inventoriées (liste rouge…) et sur leur patrimonialité à l’échelle de l’île. Contrairement aux autres groupes où la différenciation est faite par espèce, la différenciation des impacts au niveau des habitats d’eau douce sera réalisée par ravine. Ces éléments d’appréciation sont disponibles en détail dans le dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement. 2.2. ÉVALUATION DES IMPACTS Les mollusques n’ont pas fait l’objet d’une demande de dérogations aux mesures de protection des espèces car aucun spécimen observé n’est protégé. Par ailleurs, le dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement ne traite que de certaines espèces, toutes n’étant pas liées au milieu humide ou aquatique. Ainsi, l’évaluation des enjeux pour les mollusques fera l’objet d’un chapitre spécifique, contrairement aux autres groupes. Sur cette base est ensuite évaluée si la réalisation d’un viaduc à la place de la digue sur environ 2,7 km influe sur l’évaluation de ces impacts. L’évaluation de la sensibilité des enjeux associés aux substrats et habitats marins tient compte non seulement des coraux fixés, mais aussi de la faune ichtyologique inventoriée. Des niveaux d’enjeu faible à fort ont ainsi été attribués aux habitats marins selon ces deux critères. Les zones de substrats meubles et de cordons à galets n’ont pas fait l’objet de l’attribution d’un niveau d’enjeu dans le cadre de ce groupe (absence d’enjeu associé aux formations coralliennes), mais ils ont été considérés pour l’appréciation de la perte d’habitat pour les espèces à fort enjeux utilisant ces zones marines, notamment les mammifères marins. Contrairement aux autres groupes où la différenciation est faite par espèce, la différenciation des impacts au niveau des zones de substrats durs et d’habitats marins sera réalisée par secteur géographique (quatre formations de substrats durs avec coraux ont été identifiées dans la zone d’étude). Ces éléments d’appréciation sont disponibles en détail dans le dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement. Les niveaux d’enjeu attribués à chaque espèce ou à chaque habitat sont définis de façon intrinsèque. Ils dépendent notamment des statuts de protection ou de la patrimonialité des espèces. La définition des enjeux est donc indépendante du projet, elle n’évolue pas entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. La définition des niveaux d’enjeux (donnés dans le document annexe à la présente étude) est détaillée dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2 du code de l’environnement. Le lecteur pourra se référer à ces dossiers pour appréhender le détail de l’état initial environnemental. 2.2.1. IMPACTS DU PROJET RETENU ET DE LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS Une synthèse des impacts du projet retenu est tout d’abord présentée afin de rappeler ces incidences sur chaque groupe d’espèce. S’il s’avère que les caractéristiques de la variante avec deux viaducs sont susceptibles de modifier les impacts du projet retenu, alors les impacts bruts, et les impacts résiduels après prise en compte des mesures d’évitement et de réduction, sont réévalués. L’évaluation de l’impact du projet porte sur l’ensemble de son linéaire, et non sur la seule section évoluant entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. 2.2.2. SYNTHÈSE DES IMPACTS La discrimination des principaux impacts, en phase travaux comme en phase exploitation, permet une présentation de la démarche d’attribution du niveau d’impact en fonction de leur nature. Si certains impacts du projet ne peuvent être appréciés avec certitude (comme la modification de la diffusion des embruns sur la falaise, cf. page 27), des hypothèses maximisantes ont été prises (intensité maximale pressentie, plus forte vulnérabilité des enjeux…). Le niveau d’impact brut est déterminé par le croisement entre chaque type d’effet identifié et le niveau d’enjeu rattaché à chaque espèce, groupe d’espèce ou habitat. Le niveau d’impact résiduel est estimé en prenant en considération les mesures d’évitement ou de réduction des effets du projet. Ces éléments sont issus, pour le projet retenu, des dossiers réglementaires (dossier de demandes de dérogations relatives aux espèces protégées et dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement). Ainsi, les impacts sont d’abord analysés pour chaque groupe de manière « textuelle », pour chaque nature d’impact et en distinguant les phases chantier et exploitation, puis ils sont synthétisés dans des tableaux présentés en annexe. Dans ces derniers, les classes d’impact brut et résiduel sont définies par le code couleurs suivant. Impact très fort Impact fort Impact modéré Impact faible Impact négligeable Impact nul Impact bénéfique La réévaluation des impacts de la variante avec deux viaducs s’appuie sur la même hiérarchisation et le même code couleur. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 16/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 2.2.3. IMPACTS DE L’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX Une description détaillée des sites identifiés pour l’approvisionnement en matériaux et de leurs impacts sur les espèces est présentée dans les dossiers de la demande de dérogations aux mesures de protection des espèces. La problématique d’approvisionnement en matériaux est centrale pour le projet de Nouvelle Route du Littoral au vu des volumes nécessaires à la réalisation de l’infrastructure. À ce jour, une évaluation précise des impacts pressentis pour cette problématique n’est pas possible, les sites potentiels devant encore faire l’objet de démarches techniques, foncières, environnementales et notamment d’investigations écologiques complètes pour arrêter définitivement le choix des sites d’approvisionnement en matériaux, parmi les sites potentiels identifiés. Cependant, conscient de l’enjeu que l’approvisionnement des matériaux aura sur les écosystèmes en particulier terrestres, la présente évaluation portera également sur ce critère pour les groupes jugés sensibles au vu des premières investigations menées dont les résultats dont détaillés dans le dossier de demande de dérogation relative aux espèces protégées, à savoir les habitats naturels terrestres, la flore, les chiroptères, les reptiles, l’avifaune terrestre, les insectes mais aussi sur l’avifaune marine. Au total, neuf sites ont été identifiés à ce stade des études pour l’approvisionnement des matériaux. Chacun de ces sites a fait l’objet de premières investigations écologiques qui serviront de base à l’évaluation des impacts de l’approvisionnement en matériaux sur le milieu naturel. Ces investigations seront complétées ultérieurement, notamment pour la réalisation de potentiels dossiers de demande de dérogations aux mesures de protection des espèces spécifiques à chacun de ces sites si cela s’avérait nécessaire (même si cette problématique est traitée en partie dans le dossier de demandes de dérogations relatif aux espèces protégées de la Nouvelle Route du Littoral). Pour l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs, les hypothèses suivantes seront retenues : x pour le projet retenu, dont les besoins en matériaux sont les plus importants, il sera considéré que les neuf sites seront ouverts ; x pour la variante avec deux viaducs, où les besoins sont moindres, il sera pris en compte une ouverture des cinq sites considérés les plus favorables par croisement des critères environnementaux, en particulier l’écologie, techniques et d’accessibilité, dans la limite des connaissances actuelles. Ainsi, les cinq sites considérés ouverts avec la variante avec deux viaducs sont Souris Chaude, ravine des Lataniers, Dioré/Saint-André, ravine du Trou et Bellevue. Ces hypothèses ont délibérément été choisies majorantes pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs par principe de précaution, même si le nombre de sites nécessaires à la construction de l’infrastructure sera moindre. La comparaison a en effet été menée sur la base d’un nombre de sites et sur des périmètres enveloppes surévalués. Le résultat obtenu dans cette étude, qui est donc théorique, constitue ainsi la fourchette la plus haute de l’impact global du projet intégrant la fourniture en matériaux. À noter que l’appréciation globale du niveau d’impact tient compte non seulement du niveau d’impact évalué sur chaque site, mais aussi du nombre de sites concernés. Les impacts liés à l’approvisionnement en matériaux sont appréciés en tenant compte des sites d’extraction, des emprises des installations associées (installations d’élaboration des matériaux finis (concassage, criblage, …), stockages, locaux et équipements divers, …) et des raccordements au réseau viaire. L’ensemble de ces installations sera en effet compris dans les périmètres des sites pris en compte dans la présente analyse. Pour chaque groupe, l’évaluation des impacts relatifs au seul approvisionnement en matériaux est tout d’abord réalisée dans un chapitre spécifique au sein du chapitre traitant des impacts en phase travaux du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. L’évaluation des impacts globaux du projet retenu et de la variante avec deux viaducs intégrant ces impacts relatifs à l’approvisionnement en matériaux est ensuite réalisée pour chaque groupe dans les chapitres de synthèses et de conclusions. Les impacts relatifs à l’aménagement de l’infrastructure d’une part et les impacts liés à son approvisionnement en matériaux d’autre part, sont donc analysés de manière séparée dans un premier temps, puis sont pris en compte de manière globale dans un second temps afin d’analyser les impacts globaux du projet retenu et de la variante deux viaducs intégrant la fourniture en matériaux. Les impacts du transport via le réseau viaire existant ne sont pas traités dans la présente étude. En effet, bien qu’il s’agisse d’une composante environnementale importante (le transport des matériaux pouvant être source de nuisances sonores, de gênes à la circulation, de production de boues, de poussières, d’émissions de gaz à effets de serre…), son interface directe avec les habitats et les espèces est négligeable. Ces aspects seront traités dans le cadre des demandes d’autorisations d’exploiter qui seront réalisées pour les sites finalement retenus au titre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et dans le cadre des autres autorisations préalables éventuellement nécessaires. 2.2.4. ÉVOLUTION DES IMPACTS ENTRE LE PROJET RETENU ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS La différenciation des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs sera évaluée visà-vis des impacts bruts et résiduels, ces derniers intégrant les mesures d’évitement et de réduction. Cette différenciation est présentée dans les tableaux en annexe. Les mesures compensatoires ne sont pas évaluées dans le présent document. Afin de rendre compte de l’évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, une appréciation sera également faite en complément. En effet, une évolution faible des impacts de la variante avec deux viaducs, positive ou négative, n’est pas toujours de nature à faire évoluer la hiérarchisation des impacts. Ainsi, pour chaque incidence, une appréciation de l’évolution de l’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs sera évaluée selon le code suivant. Évolution négative de l’impact de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu de nature à changer la hiérarchisation de l’impact Évolution négative de l’impact de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu, sans changement de la hiérarchisation de l’impact Évolution de l’impact marginale entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs (positif ou négatif) Évolution positive de l’impact de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu, sans changement de la hiérarchisation de l’impact Évolution positive de l’impact de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu de nature à changer la hiérarchisation de l’impact Évolution négative Évolution négative Absence Évolution positive Évolution positive EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 17/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs significative non significative d’évolution non significative significative La différenciation des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs est minimisée par une faible évolution du linéaire entre chacune d’elle (environ 20 %, cf. page 6). Ainsi, les impacts sont le plus souvent sensiblement les mêmes du fait que le projet conserve les mêmes caractéristiques sur 80 % de son linéaire. L’analyse de comparaison complète du projet retenu et de la variante avec deux viaducs au regard de leurs impacts bruts et de leurs impacts résiduels après mise en œuvre des mesures de réductions et d’évitements ainsi que l’évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs sont détaillées dans les tableaux du rapport annexe au présent document. 2.2.5. IMPACTS SUR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET SUR LE FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE Le fonctionnement écologique et écosystémique de la falaise littoral a fait l’objet d’une évaluation en 2010 par F. Blanchard et V. Florens. Cette étude servira de base pour approcher les impacts de l’infrastructure sur l’écosystème global de la falaise littorale. Concernant les continuités écologiques, les études d’état initial sur les écosystèmes terrestres et maritimes au niveau de la Nouvelle Route du Littoral ainsi que les études préalables sur les sites envisagés pour l’approvisionnement en matériaux ont permis une identification des macro-continuités écologiques sur les aires d’études. L’analyse des impacts de la solution retenue et des impacts de la variante avec deux viaducs ne sera effectuée que pour la phase exploitation, les modifications temporaires, même de grande ampleur, sont en effet traités au niveau spécifique de chaque groupe étudié. Cette analyse des impacts se basera sur les mêmes éléments que ceux-décrits précédemment, notamment sur la modification en plan du projet ainsi que sur l’ouverture de sites d’approvisionnement en matériaux. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 18/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES MILIEUX TERRESTRES 3.1. HABITATS NATURELS TERRES TRES Comme précisé précédemment, l’évaluation des impacts du projet (Nouvelle Route du Littoral et sites potentiels d’approvisionnement en matériaux) est réalisée ici uniquement sur les habitats naturels indigènes et endémiques (liste dans le tableau ci-après). Ces habitats, ainsi que leurs niveaux d’enjeux, identifiés dans le cadre des études écologiques menées dans le cadre du projet (Nouvelle Route du Littoral et sites potentiels d’approvisionnement en matériaux) sont détaillés dans le tableau suivant. Par ailleurs, les différents types d’impact et leur évaluation sur les habitats naturels est relativement similaire à l’approche faite pour la flore (voir chapitre suivant), les deux compartiments étant intimement liés. Notons toutefois que l’impact lié au risque de développement des espèces exotiques envahissantes (tant en phase travaux qu’en phase exploitation) n’est traité que dans la partie relative à la flore. Code Corine Biotope Niveau d’enjeu Localisation Groupement à Ipomoea pes-caprae 17.9111 Modéré NRL Groupement semi-xérophile à Actiniopteris (Réunion) 62.9111 Modéré NRL Éboulis rocheux et pierriers 61.00 Faible NRL Falaises et côtes rocheuses avec végétation 18.20 Faible NRL Nom de l’habitat Ta b le a u 3 : h a b ita ts n a tu re ls p ris e n c o m p te 3.1.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER 3.1.1.1. E FFETS D’EMP RIS ES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les impacts directs du projet retenu (« effets d’emprises » de la future infrastructure) concernent les habitats présents en pied de falaise, et plus précisément au niveau du piège à cailloux de la route actuelle sur les sections en digue du projet, qui sera détruit. Code Corine Biotope Niveau d’enjeu Arbres indigènes isolés sur falaises ou côtes rocheuses 18.2932 Fort NRL Bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude (généralement dégradé) 49.211 Fort NRL / Rivière des Galets / Les Lataniers Groupement à Monarrhenus salicifolius sur falaises 18.2924 Fort NRL Ces milieux sont donc très faiblement impactés en termes de surface. Végétation marécageuse de basse altitude 59.211 Fort NRL L’ensemble des autres habitats indigènes et endémiques ne sera pas directement impacté. Végétation semi-xérophile arbustive sur crête (Réunion) 39.2122 Fort NRL Végétation semi-xérophile arbustive sur rempart et forte pente 39.2123 Fort NRL Boisement dégradé de forêt mégatherme humide 49.112 Fort Hauts de Beaufonds Boisement fortement dégradé de forêt mégatherme humide 49.112 Modéré Hauts de Beaufonds Communautés à Adiantum capillus-veneris - Modéré NRL Communautés Graminoïdes à Paspalum vaginatum - Modéré NRL Eaux courantes 24.00 Modéré NRL Falaises maritimes sans végétation 18.10 Modéré NRL Nom de l’habitat Localisation Ces effets d’emprise sur les habitats indigènes et endémiques portent sur les milieux suivants : x groupement à Patate à Durant (Ipomoea pes-caprae), pour 0,63 ha, d’enjeu modéré ; x éboulis rocheux pour 0,03 ha, d’enjeu faible. En conclusion, les impacts par effets d’emprises sont faibles pour les habitats « groupement à Ipomoea pes-caprae » et négligeables pour les habitats « éboulis rocheux ». Les impacts sont nuls pour les autres habitats. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les habitats directement impactés identifiés ci-avant se localisent au niveau des sections communes au projet retenu et à la variante avec deux viaducs. Les effets d’emprises identifiés pour le projet retenu seront donc en tous points identiques pour la variante avec deux viaducs. Ainsi, aucune différence d’impact n’est identifiée. En conclusion, les impacts par effets d’emprises sont de même niveau pour la variante avec deux viaducs et pour le projet retenu, avec une absence d’évolution. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 19/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Ainsi, les impacts par effets d’emprises sont faibles pour les habitats « groupement à Ipomoea pes-caprae » et négligeables pour les habitats « éboulis rocheux ». Les impacts sont nuls pour les autres habitats. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure d’évitement ou de réduction ne peut être mise en place pour ce type d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts, que ce soit pour le projet retenu ou la variante avec deux viaducs. 3.1.1.2. L’ENVOL DE P OUS S IÈRES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) L’impact brut de la variante avec deux viaducs sera ainsi défini comme suit en fonction du niveau d’enjeu des habitats, avec une évolution positive et significative par rapport au projet retenu pour l’habitat de Bois de Paille-en-queue : impact faible pour les habitats de Bois de Paille-en-queue (évolution positive et significative de l’impact) ; impact modéré pour les autres habitats d’enjeu fort (évolution positive mais non significative) ; impact faible pour les habitats d’enjeu modéré (évolution positive mais non significative) ; impact négligeable pour les habitats d’enjeu faible (évolution positive mais non significative). } Rappel des impacts bruts du projet retenu Lors de la phase des terrassements, un risque de recouvrement d’habitats indigènes par des poussières transportées par le vent est à considérer. Ce risque d’impact concerne les travaux réalisés aux extrémités du projet (Saint-Denis et La Possession), à la desserte de la Grande Chaloupe, ainsi que les travaux de terrassement du piège à cailloux en fin de chantier (pas de terrassement au niveau de la section en viaduc). Au-delà de ces phases de travaux spécifiques, ce risque d’impact est limité, les travaux d’aménagement des sections en digue étant suffisamment éloignés de la falaise. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu La principale mesure de réduction mise en œuvre sera l’aspersion des pistes et des zones en terrassement pour limiter l’envol de poussière. Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit significativement avec un niveau d’impact résiduel défini comme suit : impact faible pour les habitats d’enjeu fort ; L’impact en phase travaux d’envol de poussières est donc faible pour les habitats naturels. Néanmoins, en fonction de leur niveau d’enjeu cet impact est : impact négligeable pour les habitats d’enjeu modéré ; modéré pour les habitats d’enjeu fort ; impact nul pour les habitats d’enjeu faible. faible pour les habitats d’enjeu modéré ; } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs négligeable pour les habitats d’enjeu faible. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La différenciation de l’impact sur cette thématique concerne les travaux de terrassement du piège à cailloux. En effet, au droit des sections en viaduc, aucun piège à cailloux ne sera mis en œuvre. En comparaison, les sections en digue de la variante avec deux viaducs, échangeurs compris, représentent environ 60 % des sections en digue du projet retenu, soit une diminution significative du linéaire générant le plus de poussières. La variante avec deux viaducs permet de réduire les emprises en digue, donc les zones susceptibles de générer des poussières. Par ailleurs, la mise en œuvre d’une mesure de réduction, à savoir l’arrosage des emprises génératrices de poussières, permet de réduire d’autant plus l’impact de la variante avec deux viaducs. Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit significativement avec un niveau d’impact résiduel comme suit pour la variante avec deux viaducs : De plus, sur le secteur concerné par la variante avec deux viaducs, plusieurs zones présentent des habitats à enjeux, en particulier les habitats de Bois de Paille-en-queue, en état de conservation moyen à très bon. impact négligeable pour les habitats de Bois de Paille-en-queue ; Ainsi, avec la mise en œuvre d’un second viaduc dans ces secteurs, les espaces seront mieux préservés des conséquences du risque d’envol de poussières. L’impact sur les habitats sera donc réduit grâce à la mise en place d’un second viaduc entre La Grande Chaloupe et La Possession, de manière plus significative pour les habitats de Bois de Paille-en-Queue mais non significative pour les autres habitats. impact négligeable pour les habitats d’enjeu modéré ; impact faible pour les autres habitats d’enjeu fort ; impact nul pour les habitats d’enjeu faible. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 20/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.1.1.3. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) En conséquence, les impacts bruts pressentis seraient : faibles concernant les boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu potentiellement modéré ; } Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation du projet retenu modérés concernant les habitats de la forêt semi-sèche ; modérés concernant les boisements dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur les habitats concerne essentiellement les habitats présents sur les emprises du site avec un effet d’emprises considéré à ce stade de l’appréciation des impacts comme maximal (hypothèse maximisante prise par principe de précaution). Dans une moindre mesure, l’envol de poussières pourrait être responsable d’une dégradation de l’état de plusieurs espèces présentes à proximité immédiate du site. Dans l’état actuel des connaissances, cet impact pressenti sera considéré comme globalement faible. Ainsi, les impacts directs pressentis en termes de surfaces, en prenant les hypothèses majorantes de l’ouverture de la totalité des sites potentiels (soit 9 sites pour le projet retenu) et de l’exploitation de l’ensemble de la superficie des sites définies à ce jour, seraient de : x environ 37 ha pour les habitats à enjeu potentiellement modéré (boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide). Cet impact pressenti ne concernerait qu’un seul site (Hauts de Beaufonds) ; x environ 61 ha pour les habitats à enjeu potentiellement fort, avec : potentiellement fort. } Modification des impacts brut pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation de la variante avec deux viaducs Du fait du moindre nombre de sites potentiels considérés pour la variante avec deux viaducs, les impacts pressentis liés aux effets d’emprises seraient significativement diminués, avec environ 23,5 ha d’impacts directs pressentis sur les bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude généralement dégradés à enjeu potentiellement fort (cet impact pressenti ne concernerait qu’un seul site : les Lataniers). Rapporté à l’échelle de l’île, cela concernerait environ 1 % de ce type d’habitat. Rappelons par ailleurs que sur le site concerné, ces bosquets montrent une fonctionnalité écologique limitée à des surfaces très restreintes. à environ 29 ha concernant les bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude généralement dégradés (cet impact pressenti concerne deux sites : Lataniers et Rivière des Galets) ; Ainsi, les impacts directs pressentis sur les habitats liés aux effets d’emprises sur les sites identifiés seraient, pour la variante avec deux viaducs : à environ 32 ha concernant les boisements dégradés de forêt mégatherme humide (cet impact pressenti ne concernerait qu’un seul site : Hauts de Beaufonds). faibles concernant les habitats de la forêt semi-sèche ; nuls concernant les boisements dégradés et fortement dégradés de forêt mégatherme humide. Ces surfaces sont à mettre en perspective : x par rapport à la superficie totale de ces habitats présents à l’échelle de l’île (Source : Guide de restauration des habitats de la Réunion, ONF, 2005), à savoir : L’évolution serait donc positive et significative pour ces trois types d’habitats. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis à 14 014 ha pour la forêt tropicale humide de moyenne altitude, à 2 150 ha pour la forêt semi-xérophile ; x au regard de l’état de conservation constaté de ces habitats sur les sites concernés (souvent dégradés). Ainsi, les pourcentages d’habitats impactés au niveau des sites à l’échelle de l’île seraient les suivants : x environ 0,26 % pour les boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu potentiellement modéré ; Concernant l’envol de poussières, l’exploitation des sites s’accompagnera d’arrosage pour en limiter significativement les effets. L’impact résiduel pressenti serait donc globalement négligeable. L’incidence principale resterait la destruction directe des habitats présents sur les emprises des sites, pour laquelle les niveaux d’impacts résiduels pressentis seraient identiques aux niveaux d’impact bruts pressentis pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Cet impact pressenti serait toutefois à relativiser car les sites pourront faire l’objet d’une remise en état en fin d’exploitation avec une restauration des habitats indigènes et endémiques. x environ 1,35 % pour les bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude généralement dégradés à enjeu potentiellement fort. Sur les deux sites concernés, ces bosquets montrent une fonctionnalité écologique limitée à des surfaces très restreintes ; x environ 0,23 % pour les boisements dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu potentiellement fort. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 21/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.1.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) : LA DISPERSION DES EMBRUNS SUR LA FALAISE LITTORALE L’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs est réalisée ici en prenant en compte les résultats de la recherche expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent. Ces résultats, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation courante, notamment représentée par les alizés hivernaux, et cyclonique, permettent d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des habitats. } Rappel des impacts bruts du projet retenu La section en viaduc, au droit de laquelle la route actuelle sera maintenue, ne va pas modifier les modalités actuelles de production et de diffusion des embruns. La probabilité d’impact du projet retenu sur la diffusion des embruns sur la falaise concerne donc exclusivement les parties en digue, soit environ 60 % du linéaire du projet retenu. Par ailleurs, selon les conclusions de la recherche expérimentale réalisée afin d’évaluer les impacts du projet, il s’avère qu’en conditions courantes, notamment d’alizés hivernaux, la modification globale de la répartition des embruns sur la falaise au niveau des sections en digue sera d’au maximum de plus ou moins 2 %. Cette modification de l’arrivée des embruns sur la falaise générée par la Nouvelle Route du Littoral apparait donc négligeable dans ces conditions. Elle n’eapparait pas de nature à modifier de façon significative la dynamique végétale actuelle de la falaise. Cela concerne autant le développement des habitats naturels relictuels indigènes et endémiques supportant les espèces végétales protégées et d’intérêt patrimonial que la dynamique d’envahissement par les EEE. En conclusion, l’impact du projet retenu sur les conditions de dispersion des embruns et par conséquent sur la végétation de la falaise apparait globalement négligeable. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Comme pour le projet retenu, les sections en viaducs, au droit desquelles la route actuelle sera maintenue, ne vont pas modifier les modalités actuelles de production et de diffusion des embruns. Le niveau d’impact de la variante avec deux viaducs sera donc d’autant plus limité que celui du projet retenu. En effet, les sections en digue de la variante avec deux viaducs, concernent la desserte de La Grande Chaloupe et les deux raccordements aux extrémités du projet. Les digues représentent ainsi environ 40 % du linéaire, soit une diminution significative du linéaire susceptible de modifier les conditions de dispersion des embruns sur la falaise. De plus, sur la section différant entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, plusieurs zones présentent des espaces d’habitat à enjeu, et en particulier les habitats de Bois de Paille-enqueue en état de conservation moyen à très bon et présents en grande densité. Ainsi, avec la mise en œuvre d’un second viaduc entre La Grande Chaloupe et La Possession, la diminution du niveau d’impact par rapport au projet retenu sera significative pour les habitats à Bois de Paille-en-Queue et non significative pour les autres habitats. L’impact brut de la variante avec deux viaducs en situation courante sera ainsi : Sachant que les habitats de la falaise sont : x soit partiellement occupés d’habitats indigènes et endémiques constitués d’espèces halotolérantes, et dans ce cas, ces espèces pourront supporter une augmentation légère de la salinité due à l’arrivée de + 2% d’embruns sur leur appareil végétatif. De plus, elles peuvent nécessairement supporter une baisse légère de la salinité. Rappelons que ces espèces sont tolérantes au sel, c’est-à-dire qu’elles peuvent s’accommoder de la présence de cet élément dans leur milieu mais qu’il n’est en aucun cas nécessaire à leur développement ; x soit occupés par des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), qui présentent une plasticité écologique élevée (espèces euryèces) et une forte dynamique générale de développement. Pour les conditions cycloniques, et dans la configuration Nouvelle Route du Littoral, un déficit des concentrations en pied de falaise est observé, compris entre 5 et 25 % (en comparaison des concentrations de la route actuelle), et une augmentation du même ordre des concentrations de sels à partir d’une hauteur supérieure à 5 mètres. Toutefois, le bilan global en sel sur la falaise reste équilibré : les « pertes » au pied des falaises sont compensées par un « gain » de concentration au-dessus. nul pour les habitats de Bois de Paille-en-queue (évolution positive et significative de l’impact) ; négligeable pour les autres habitats (évolution positive mais non significative). } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Comme décrit dans le chapitre 3.2.2.2 suivant, le projet retenu et la variante avec deux viaducs devraient permettre, sur leurs sections en digue, de réduire le développement des EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation. Compte tenu des niveaux d’impacts mis en évidence (négligeables pour tous les habitats concernés, que ce soit pour le projet retenu ou la variante avec deux viaducs, et nul pour le Bois de Paille-enqueue dans le cas de cette dernière), il n’est pas prévu de mettre en œuvre de mesure complémentaire pour ce risque d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts. De plus, la situation de houle cyclonique est une situation se produisant au maximum quelques fois par an sur une durée maximum de quelques jours. Ainsi, les conclusions de la situation courante (alizées) prévalent donc sur les conclusions de l’expérimentation théorique en situation cyclonique. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 22/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.1.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES HABITATS NATURELS TERRESTRES Impacts résiduels Nom de l’habitat Groupement à Ipomoea pescaprae Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux nul Éboulis rocheux et pierriers Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux nul Groupement à Monarrhenus salicifolius sur falaises Enjeu NRL fort Enjeu potentiel sites matériaux nul Bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude (généralement dégradé) Enjeu NRL fort Enjeu potentiel sites matériaux fort et modéré Boisements dégradés de forêt mégatherme humide Enjeu NRL nul Enjeu potentiel sites matériaux fort et nul Boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide Enjeu NRL nul Enjeu potentiel sites matériaux modéré et nul Autres habitats à enjeu fort Enjeu NRL fort Enjeu potentiel sites matériaux nul Autres habitas à enjeu modéré Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux nul Autres habitas à enjeu faible Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux nul Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Phase travaux Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase travaux Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Faible Évolution positive significative Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Nul Négligeable Évolution positive significative Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Faible Faible Évolution positive non significative Approvisionnement en matériaux : impacts directs pressentis de destruction d’habitats Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Faible Modéré Évolution positive significative Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase travaux Approvisionnement en matériaux : impacts directs pressentis de destruction d’habitats Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Nul Modéré Évolution positive significative Phase travaux Approvisionnement en matériaux : impacts directs pressentis de destruction d’habitats Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Nul Faible Évolution positive significative Phase travaux Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Faible Faible Évolution positive non significative Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase travaux Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase exploit Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Phase travaux Ta b le a u 4 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 23/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.1.4. CONCLUSION SUR LE GROUPE HABITATS NATURELS TERRESTRES } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Plusieurs habitats sont présents sur les sites projetés, avec un impact potentiel faible à nul pour la variante avec deux viaducs. Les sites exploités pour le projet retenu pouvant être plus nombreux, les superficies d’habitats concernés le seraient également, mais avec des niveaux d’impacts pressentis faibles à modérés. } Conclusion générale ~ Impacts directs Globalement, les impacts en phase chantier sont faibles et liés aux sections en digue au niveau des emprises du piège à cailloux actuel (envols de poussières…) pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, du fait des mesures de réduction qui seront mises en place. Plus ponctuellement, cette évolution concerne également les impacts potentiels liés à l’éventuelle modification des modalités de dispersion des embruns sur la falaise littorale, qui ne concernerait par ailleurs que les habitats de Bois de Paille-en-Queue. Les impacts les plus significatifs seraient potentiellement observés sur les sites d’approvisionnement en matériaux avec une destruction directe d’habitats. Cet impact serait plus important pour le projet retenu, le nombre de sites exploités pouvant potentiellement être plus élevé. Rappelons que ces impacts pressentis ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un nombre de sites et des périmètres surévalués. ~ Impacts indirects Les résultats de l’étude de dispersion des embruns sur la falaise permettent d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des habitats en situation courante, notamment représentée par les alizés hivernaux. Cet impact est négligeable et de même niveau pour la solution retenue et pour la variante avec deux viaducs. Même si cette dernière représente une évolution positive par rapport au projet retenu, cette évolution n’est pas significative, hormis pour le Bois de Paille-en-queue, qui voit son niveau d’impact réduire significativement avec la variante avec deux viaducs pour être nul. En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est légèrement plus faible que celui du projet retenu, même si les niveaux d’impacts globaux sont identiques pour une grande partie des habitats et des impacts. L’impact potentiel lié à l’approvisionnement en matériaux sur la flore serait faible à modéré, en particulier pour le projet retenu, au vu de la potentielle destruction directe lors de l’exploitation des sites. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 24/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.2. FLORE 3.2.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER 3.2.1.1. R IS QUES DE DES TRUCTION DIRECTE (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) Dans la zone d’étude de la Nouvelle Route du Littoral, aucune espèce végétale patrimoniale ne sera directement concernée, à l’exception du Latanier rouge (Latania lontaroides), présent dans les emprises de la piste de La Possession (plantations d’alignement le long de la RN1). Son niveau d’impact brut sera modéré pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, et l’impact résiduel bénéfique grâce à l’intégration de cette espèce dans la palette végétale (163 spécimens plantés pour 25 de détruits). 3.2.1.2. L’ENVOL DE P OUS S IÈRES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Lors de la phase des terrassements, un risque de recouvrement d’espèces végétales protégées par des poussières transportées par le vent est possible. Ce risque d’impact concerne principalement les travaux réalisés aux extrémités du projet (Saint-Denis et La Possession), à la desserte de la Grande Chaloupe, ainsi que les travaux de terrassement du piège à cailloux en fin de chantier (pas de terrassement au niveau de la section en viaduc). Au-delà de ces phases de travaux spécifiques, ce risque d’impact est limité, les travaux d’aménagement des sections en digue étant suffisamment éloignés de la falaise. L’impact en phase travaux d’envol de poussières serait donc globalement modéré. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs L’impact en phase travaux de l’envol de poussières de la variante avec deux viaducs est significativement plus faible que pour le projet retenu pour le Bois de Paille-en-Queue, présent en grande densité entre La Grande Chaloupe et La Possession. L’impact brut de la variante avec deux viaducs sera faible pour cette espèce (évolution positive et significative par rapport au projet retenu). L’évolution de l’impact sur les autres espèces sera positive mais non significative. Aucune évolution de l’impact n’est mise en évidence pour la Mucune géante et le Bois de senteur blanc, présent uniquement entre Saint-Denis et La Grande Chaloupe. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu La principale mesure de réduction mise en œuvre sera l’arrosage des pistes et des zones en terrassement pour limiter l’envol de poussière. Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit significativement avec un niveau d’impact résiduel négligeable pour toutes les espèces. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs permet de réduire les emprises en digue, donc les zones susceptibles de générer des poussières. Par ailleurs, la mise en œuvre d’une mesure de réduction, à savoir l’arrosage des emprises génératrices de poussières, permet de réduire d’autant plus l’impact de la variante avec deux viaducs. Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit significativement avec un niveau d’impact résiduel négligeable pour le Bois de Paille-enqueue et les espèces indigènes non protégées ainsi que pour les autres espèces protégées ou en cours de protection. 3.2.1.3. L’ENVAHIS S EMENT DES ZONES DE TRAVAUX P AR LES ES P ÈCES VÉGÉTALES EXOTIQUES ENVAHIS S ANTES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu La différenciation de l’impact sur cette thématique peut intervenir lors des travaux de terrassement du piège à cailloux. En effet, au droit des sections en viaduc, aucun piège à cailloux ne sera mis en œuvre. En comparaison, les sections en digue de la variante avec deux viaducs, échangeurs compris, représentent environ 60 % des sections en digue du projet retenu, soit une diminution significative du linéaire générant le plus de poussières. Les études relatives à la flore et aux habitats font apparaître la présence de plusieurs espèces végétales exotiques envahissantes dans l’aire d’étude, en particulier au pied de la falaise littorale. Le risque identifié correspond au risque de contamination de secteurs actuellement non colonisés par ces espèces, par dissémination du fait du remaniement des terres (contenant des graines ou des plantules) lors de la destruction du piège à cailloux actuel infesté d’espèces exotiques envahissantes. En conséquence, l’impact brut de la solution avec deux viaducs sera significativement diminué pour les espèces à fort enjeu présentes en forte densité sur la section différant avec le projet retenu, à savoir le Bois de Paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius). Les deux autres espèces à fort enjeu (la Mucune géante et le Bois de senteur blanc) n’étant présentes que sur la section commune au projet retenu et à la variante deux viaducs, il n’y aura aucune différence d’impact sur celles-ci. L’impact en phase travaux d’envahissement des zones de travaux par des espèces exotiques envahissantes est modéré, à l’exception des espèces indigènes rares ou communes non protégées où il sera faible. Concernant les autres espèces, l’évolution sera positive mais non significative. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 25/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs En adoptant le même raisonnement que pour l’envol de poussières (diminution d’environ 30 à 40 % du linéaire en digues avec la variante avec deux viaducs), l’impact modéré du risque d’envahissement par des espèces exotiques sera diminué significativement avec la variante avec deux viaducs pour le Bois de Paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius). En revanche, il n’y aura pas de différence d’impact sur deux autres espèces à fort enjeu (la Mucune géante et le Bois de senteur blanc). 3.2.1.4. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur la flore concernerait essentiellement les espèces présentes sur les emprises du site avec leur destruction directe. Dans une moindre mesure, l’envol de poussières pourrait être responsable d’une dégradation de l’état de plusieurs espèces présentes à proximité immédiate du site. Dans l’état actuel des connaissances, cet impact pressenti sera considéré comme globalement faible. Concernant les autres espèces, l’évolution sera positive mais non significative. L’impact en phase travaux d’envahissement des zones de travaux terrassées de la variante avec deux viaducs par des espèces exotiques est significativement plus faible que pour le projet retenu pour le Bois de Paille-en-Queue, présent en grande densité entre La Grande Chaloupe et La Possession. L’impact brut de la variante avec deux viaducs sera ainsi faible pour cette espèce (évolution positive significative par rapport au projet retenu). L’évolution de l’impact sur les autres espèces est positive mais non significative. Aucune évolution de l’impact n’est mise en évidence pour la Mucune géante et le Bois de senteur blanc, présents uniquement entre Saint-Denis et La Grande Chaloupe. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu Plusieurs mesures seront mises en œuvre pour réduire l’impact durant le chantier, en particulier : x la végétalisation des emprises du projet à l’avancement des travaux ; x des campagnes de destruction des espèces exotiques envahissantes présentes au droit du piège à cailloux existant et remanié dans le cadre du projet (arrachage et enfouissement). Ainsi, pour le projet retenu, grâce à ces mesures de réduction, le risque de colonisation par des espèces exotiques envahissantes durant le chantier sera négligeable pour les espèces protégées ou en cours de protection et négligeable pour les espèces indigènes non protégées. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs permet de réduire les emprises en digue, donc les zones favorables à l’envahissement par des espèces exotiques. Par ailleurs, la mise en œuvre de mesures de réduction, au même titre que pour le projet retenu (cf. ci-dessus), permet de réduire d’autant plus l’impact de la variante avec deux viaducs. Ainsi, la variante avec deux viaducs apporte une évolution positive mais non significative de l’impact résiduel pour le Bois de Paille-en-queue vis-à-vis du risque d’envahissement par des espèces exotiques durant les travaux par rapport au projet retenu et également pour les autres espèces, à l’exception de la Mucune géante et du Bois de senteur blanc pour lesquelles il n’y a aucune évolution du niveau de l’impact. } Rappel des impacts bruts pressentis potentiels relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation du projet retenu Entre 11 et 45 espèces indigènes communes non protégées ont été observées sur huit sites. L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur les espèces indigènes communes serait faible sur l’ensemble des neuf sites du projet retenu, au vu de la faible patrimonialité et du nombre d’espèces concernés. Entre une et trois espèces indigènes rares mais non protégées ont été identifiées sur cinq des neuf sites. L’impact global pressenti des neuf sites serait modéré au vu du nombre de sites concernés et de la patrimonialité modérée des espèces concernées. Le Latanier rouge (Latania lontaroides), espèce en cours de protection, a été observé sur un des neuf sites. Cette espèce à enjeu potentiellement modéré ayant été observé sur un seul site, le niveau d’impact pressenti serait faible. Le cortège des espèces de la forêt semi-sèche, protégées ou en cours de protection et observées dans la zone d’étude de la Nouvelle Route du Littoral, concernent cinq des neuf sites avec jusqu’à neuf espèces observées. Le niveau d’impact brut pressenti serait fort pour ces espèces au vu des enjeux potentiels et du nombre de sites concerné. Les espèces protégées ou en cours de protection, observées uniquement sur les sites d’approvisionnement en matériaux, sont au nombre de neuf (Petite comète -Angraecum eburneum-, Calanthe sylvatica (Thouars) Lindl, Bois de chenille -Monarrhenus pinifolius-, Palmiste rouge des bas -Acanthophoenix rubra-, Bois de savon -Badula borbonica-, Antrophyum giganteum Bory, Asplenium daucifolium Lam, Bulbophyllum clavatum Thouars, Zornia gibbosa). Ces espèces ont été identifiées sur cinq des neuf sites, avec pour ceux-ci entre une et six espèces observées. Le niveau d’impact pressenti serait fort pour ces espèces au vu des enjeux potentiels et du nombre de sites concerné. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 26/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation de la variante avec deux viaducs Entre 11 et 33 espèces indigènes communes non protégées ont été observées sur quatre des cinq sites potentiels identifiés pour la variante avec deux viaducs. L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur les espèces indigènes communes serait faible sur l’ensemble des cinq sites de la variante avec deux viaducs, au vu de la faible patrimonialité et du nombre d’espèces concerné. Cependant, en comparaison du projet retenu, l’évolution de l’impact pressenti serait positive, mais non significative. Entre une et trois espèces indigènes rares mais non protégées ont été identifiées sur trois des cinq sites potentiels. L’impact global pressenti des cinq sites serait faible au vu de la patrimonialité modérée des espèces concernées et de leur nombre. La variante avec deux viaducs constituerait donc une évolution positive et significative des impacts pressentis. Le Latanier rouge (Latania lontaroides), espèces en cours de protection, a été observé sur un des cinq sites potentiels. Cette espèce à enjeu potentiellement modéré ayant été observé sur un seul site, le niveau global retenu serait faible. Il n’y aurait ainsi pas d’évolution de l’impact pressenti entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Le cortège des espèces de la forêt semi-sèche, protégées ou en cours de protection et observées dans la zone d’étude de la Nouvelle Route du Littoral, concerne trois des cinq sites potentiels avec jusqu’à neuf espèces observées. Le niveau d’impact pressenti serait fort pour ces espèces au vu des enjeux potentiels et du nombre de sites concerné. Cependant, en comparaison du projet retenu, l’évolution de l’impact pressenti serait positive, mais non significative. Les espèces protégées ou en cours de protection observées uniquement sur les sites d’approvisionnement en matériaux ont été identifiées sur deux des cinq sites potentiels, avec pour ceux-ci entre une et deux espèces observées. Le niveau d’impact pressenti serait modéré pour ces espèces au vu du faible nombre d’individus concerné. La variante avec deux viaducs constituerait donc une évolution positive et significative des impacts pressentis. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis Concernant l’envol de poussières, les pistes et les zones de terrassement seront arrosées pour en limiter significativement les effets. L’impact résiduel pressenti serait donc globalement négligeable. L’incidence principale resterait la destruction potentielle directe des espèces présentes sur les emprises des sites, pour laquelle les niveaux d’impacts résiduels pressentis seraient identiques aux niveaux d’impacts bruts pressentis pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Cet impact pressenti est toutefois à relativiser car les sites feront l’objet d’une remise en état en fin d’exploitation avec une restauration des habitats indigènes et endémiques et une recolonisation du site par les espèces détruites. Rappelons par ailleurs que le risque de destruction directe est ici majoré du fait des hypothèses majorantes retenues, à savoir un nombre de sites et de périmètres surévalués. 3.2.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 3.2.2.1. LES IMP ACTS INDIRECTS P OTENTIELS DUS À L’ÉVENTUELLE MODIFICATION DES CONDITIONS DE DIS P ERS ION DES EMBRUNS S UR LA FALAIS E LITTORALE De manière similaire aux habitats naturels, l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs est réalisée ici en prenant en compte les résultats de la recherche expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent. } Rappel des impacts bruts du projet retenu Comme précisé ci-avant pour la thématique sur les habitats naturels, en situation courante, notamment représentée par les d’alizés hivernaux, la modification globale de la répartition des embruns sur la falaise générée par le projet retenu dans les parties en digue est négligeable. Elle n’est pas de nature à modifier de façon significative la dynamique végétale actuelle de la falaise. Cela concerne autant le développement des habitats naturels relictuels indigènes et endémiques supportant les espèces végétales protégées que la dynamique d’envahissement par les EEE. De même, en situation cyclonique, la modification de la dispersion des embruns est trop faible pour avoir une influence significative sur la dynamique végétale de la falaise, notamment au regard de l’occurrence de ces évènements météorologiques. En conclusion, l’impact du projet retenu est négligeable sur les espèces végétales en situation courante. Notons que cet impact ne concerne pas le Latanier rouge identifié au niveau de la piste de chantier de La Possession (impact nul, pour cette espèce correspondant à une plantation d’alignement le long de la RN1actuelle). } Modification de l’impact avec la variante avec deux viaducs Considérant que la potentielle modification des embruns concerne uniquement les parties en digue, c’est-à-dire environ 40 % du linéaire de la variante avec deux viaducs (contre 60 % dans le cadre du projet retenu), le niveau d’impact de cette dernière sera plus limité. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 27/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Cette diminution de niveau d’impact ne s’appliquera toutefois que sur les espèces présentes au droit de la section différant entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, entre La Grande Chaloupe et La Possession. 3.2.2.2. IMP ACTS S UR LES ES P ÈCES VÉGÉTALES EXOTIQUES ENVAHIS S ANTES } Rappel des impacts bruts du projet retenu Ainsi : la forte densité de Bois de Paille-en-queue identifié entre La Grande Chaloupe et La Possession permet une évolution positive et significative de l’impact brut par rapport au projet retenu, qui sera donc nul pour la variante avec deux viaducs ; la présence sporadique sur tout le linéaire d’espèces de la forêt semi-sèche et d’espèces indigènes rares ou communes non protégées ne permet pas de modifier significativement le niveau d’impact brut par rapport au projet retenu (qui rappelonsle est négligeable en situation courante). L’évolution sera donc positive mais non significative ; l’absence de Mucune géante et de Bois de senteur blanc entre La Grande Chaloupe et La Possession ne permet pas de non plus de modifier le niveau d’impact brut de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu (également négligeable en situation courante) ; de la même manière que pour le projet retenu, ce risque d’impact ne s’appliquera pas sur le Latanier rouge identifié au niveau de la piste de chantier de La Possession (impact nul, pour cette espèce correspondant à une plantation d’alignement le long de la RN1actuelle). } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Comme décrit ci-après dans le chapitre 3.2.2.2, le projet retenu et la variante avec deux viaducs devraient permettre, sur leurs sections en digue, de réduire le développement des EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation. Cette mesure pourrait ainsi à termes être favorable au développement des espèces indigènes et endémiques présentes sur la falaise littorale. Compte tenu des niveaux d’impacts mis en évidence (négligeables pour toutes les espèces concernées, que ce soit pour le projet retenu ou la variante avec deux viaducs, et nul pour le Bois de Paille-en-queue dans le cas de cette dernière), il ne sera pas nécessaire de mettre en œuvre de mesure complémentaire pour ce risque d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts. Le projet retenu permettra, sur les sections en digue, de lutter contre le développement des EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation. Ce plan d’action concernera l’entretien des aménagements paysagers, en particulier au niveau du nouveau piège à cailloux, et consistera en la réalisation de campagnes annuelles d’arrachage manuel des éventuelles EEE en période adéquate (hors période de floraison / fructification). Les EEE arrachées seront transportées (en prenant des mesures garantissant toute absence de dissémination) pour destruction vers un centre de traitement adapté. La mise en œuvre de ce plan d’action ne concerne que les sections en digue où la route actuelle sera déconstruite et remplacée par un nouveau piège à cailloux plus large. En revanche, aucune intervention n’est prévue sur la section en viaduc, où la route actuelle et son piège à cailloux seront maintenus (en dehors des emprises du projet). Par ailleurs, l’intégration d’espèces endémiques et indigènes à la palette végétale pourra également participer à la limitation du risque de développement des EEE en phase exploitation. Toutefois, cet impact est considéré comme nul à ce stade compte tenu de l’incertitude sur l’effet bénéfique attendu. L’impact du projet retenu est donc nul (mais pourra être bénéfique à termes avec les actions mises en place en phase exploitation pour réduire le développement des EEE sur les sections en digue). } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Comme pour le projet retenu, la variante avec deux viaducs devrait permettre, sur les sections en digue, de lutter contre le développement des EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation. Toutefois, le linéaire concerné sera moindre dans le cadre de la variante avec deux viaducs puisqu’il ne concerna que les zones de raccordements et de desserte. Comme pour le projet retenu, l’impact de la variante avec deux viaducs est donc nul (mais pourra être bénéfique à termes avec les actions mises en place en phase exploitation pour réduire le développement des EEE sur les sections en digue). } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Compte tenu de l’impact nul du projet retenu et de la variante avec deux viaducs, aucune mesure complémentaire n’est nécessaire. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 28/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.2.4. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LA FLORE Impacts résiduels Nom de l’espèce Bois de paille en queue (Monarrhenus salicifolius) Enjeu NRL très fort Enjeu potentiel sites matériaux nul Impacts bruts Phase travaux Phase exploit. Espèces indigènes rares (non protégées) Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux modéré Phase travaux Phase exploit. Espèces indigènes communes (non protégées) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux faible Phase travaux Phase exploit. Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit des sections en digue Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Nul Négligeable Évolution positive significative Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative, le nombre d’espèces concernées étant relativement faible Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit des sections en digue Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative, le nombre d’espèces concernées étant relativement faible Approvisionnement en matériaux : destruction directe pressentie sur cinq sites du projet retenu et sur trois sites de la variante avec deux viaducs Absence de mesure évitant la destruction sur site Faible Modéré Évolution positive significative Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative, le nombre d’espèces concernées étant relativement faible Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative, le nombre d’espèces concernées étant relativement faible Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit des sections en digue Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative, le nombre d’espèces concernées étant relativement faible Approvisionnement en matériaux : destruction directe pressentie sur huit sites du projet retenu et sur quatre sites de la variante avec deux viaducs Absence de mesure évitant la destruction sur site Faible Faible Évolution positive non significative Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 29/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Impacts résiduels Nom de l’espèce Impacts bruts Espèces indigènes protégées ou en cours de protection : Le Bois de chenille (Clerodendrum heterophyllum) Le Bois d’huile (Erythroxylum hypericifolium) Le Bois puant (Foetidia mauritiana) Le Mahot rempart (Hibiscus columnaris) Le Bois d’ortie (Obetia ficifolia) Le Bois blanc rouge (Poupartia borbonica.) Le Bois de prune (Scolopia heterophylla) Le Tanguin pays (Stillingia lineata) Le Bois de lait (Tabernaemontana persicariifolia) Le Bois de poivre (Zanthoxylum heterophyllum) La Mauve (Abutilon exstipulare) Le Bois noir des hauts (Diospyros borbonica) Le Mahot tantan (Dombeya acutangula) Le Bois de balais (Fernelia buxifolia) Le Benjoin (Terminalia bentzoë) Le Cadoc (Caesalpinia bonduc) Le Bois de pintade (Coptosperma borbonica) Enjeu NRL fort Enjeu potentiel sites matériaux fort Phase travaux Phase exploit. Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections en digue Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit des sections en digue Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Approvisionnement en matériaux : destruction directe pressentie sur cinq sites du projet retenu et sur trois sites de la variante avec deux viaducs Absence de mesure évitant la destruction sur site Fort Fort Évolution positive non significative Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Modéré Fort Évolution positive significative, le nombre de sites potentiellement exploité et impactant ces espèces étant moindre avec la variante avec deux viaducs. Espèces indigènes protégées ou en cours de protection : Petite comète (Angraecum eburneum) Calanthe sylvatica (Thouars) Lindl Bois de chenille (Monarrhenus pinifolius) Palmiste rouge des bas (Acanthophoenix rubra) Bois de savon (Badula borbonica) Antrophyum giganteum Bory Asplenium daucifolium Lam Bulbophyllum clavatum Thouars Zornia gibbosa Enjeu NRL nul Enjeu potentiel sites matériaux fort Phase travaux Approvisionnement en matériaux : destruction directe pressentie sur cinq sites du projet retenu et sur deux sites de Absence de mesure évitant la destruction sur site la variante avec deux viaducs Ta b le a u 5 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 30/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.2.5. CONCLUSION POUR LE GROUPE FLORE } Conclusion générale ~ Impacts directs Globalement, les impacts en phase chantier sont faibles et liés aux sections en digue au niveau des emprises du piège à cailloux actuel (envols de poussières…) pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, du fait des mesures de réduction qui seront mises en place. Les impacts pressentis les plus représentatifs seront observés sur les sites d’approvisionnement en matériaux avec une destruction directe des espèces observées. Cet impact pressenti serait plus important pour le projet retenu, le nombre de sites exploités pouvant être plus élevé. Rappelons que ces impacts pressentis ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un nombre de site et des périmètres surévalués. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Plusieurs espèces protégées ou en cours de protection ont été observées sur les sites projetés pour l’approvisionnement en matériaux, avec un impact pressenti qui pourrait être fort pour certaines (risque de destruction directe). Les sites qui seront potentiellement exploités pour le projet retenu étant considérés comme plus nombreux à ce stade, le nombre d’espèce pour lesquelles l’impact pressenti pourrait être fort serrait donc plus important. Plus ponctuellement, cette évolution positive et significative concerne également les impacts potentiels peu élevés liés à la modification des modalités de dispersion des embruns sur la falaise littorale elle-même limitée et qui ne concernerait par ailleurs que le Bois de Paille-en-Queue. ~ Impacts indirects Les résultats de l’étude de dispersion des embruns sur la falaise permettant d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des habitats en situation courante, notamment d’alizés hivernaux et en situation cyclonique. Cet impact est négligeable et généralement de même niveau pour la solution retenue que pour la variante avec deux viaducs, hormis pour le Bois de Paille-en-queue, qui voit son niveau d’impact négligeable réduire significativement avec la variante avec deux viaducs (devenant nul). En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est légèrement plus faible que celui du projet retenu, même si les niveaux d’impacts globaux sont identiques et faibles à négligeables pour une grande partie des espèces et des impacts. L’impact pressenti des sites d’approvisionnement en matériaux sur la flore serait fort pour plusieurs espèces (en considérant des hypothèses très majorantes), en particulier pour le projet retenu, au vu de la potentielle destruction directe lors de l’exploitation des sites. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 31/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.3. HABITATS D’EAU DOUCE ET MACROFAUNE AQUATIQUE AS S OCIÉE Les habitats d’eau douce (ravines…) n’ont pas fait l’objet d’évaluation d’enjeu ou d’impacts dans les dossiers de demande de dérogations aux mesures de protection des espèces car elles ne présentent pas de statut de protection (faune piscicole et macrocrustacés non protégés). Les éléments suivants sont donc essentiellement repris du dossier de demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 et suivants du code de l’environnement, auquel il conviendra de se référer pour plus de détails. 3.3.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Le chantier aura des incidences sur quelques ravines, en particulier celles localisées au droit des sections en digue où un aménagement de l’exutoire actuel sera rendu nécessaire pour rétablir les écoulements entre la falaise et les ouvrages hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral. Ainsi, parmi les ravines présentant un intérêt écologique particulier, plusieurs impacts peuvent intervenir durant le chantier : x dans la ravine des Lataniers, par la mise en œuvre d’une piste de chantier traversant le lit mineur (risque d’écrasement, de pollution accidentelle…). Cet impact direct sur le lit mineur du cours d’eau, sur un secteur géographique restreint, est susceptible d’induire des impacts indirects sur la faune aquatique (rupture de la continuité écologique et perte d’habitat). L’impact brut sera modéré (ravine à fort enjeu du point de vue des espèces qu’elle abrite, modéré en termes d’habitat humide identifié, mais impacts directs restreints à un secteur en embouchure, pour le seul aménagement d’une piste chantier) ; x dans la ravine Lafleur, également par la mise en œuvre d’une piste chantier dans le lit mineur (aménagement d’un radier entre l’amont et l’aval de l’ouvrage actuel), mais aussi lors de l’aménagement du nouvel ouvrage d’art. Ce dernier, même s’il permettra de rétablir le lit mineur actuel, nécessitera d’intervenir directement dans la ravine avec des engins de chantier pour permettre sa construction. Par ailleurs, la construction en elle-même pourra être à l’origine de divers incidences ou risques d’incidences (pollution accidentelle d’un engin, mise à sec du lit pour l’aménagement des structures porteuses, perte de laitance des bétons…). Comme pour la ravine des Lataniers, l’impact direct reste limité géographiquement à l’embouchure de la ravine, même si les risques d’impacts indirects peuvent s’étendre sur des secteurs amont. L’impact brut du chantier sur cet habitat d’eau douce sera fort au vu des nombreux aménagements réalisés durant le chantier (piste, ouvrage d’art…) ; x dans la ravine à Malheur, également par l’aménagement d’un nouvel ouvrage hydraulique, mais aussi par l’aménagement d’un nouveau lit mineur dans le piège à cailloux (chenal en enrochements liés). Les risques restent semblables à ceux caractéristiques des travaux en lit mineur (écrasement, pollution accidentelle, mise à sec…). À noter que la destruction d’un habitat favorable à la croissance et à l’alimentation de la faune piscicole et des macrocrustacés, pour l’aménagement du piège à cailloux et du canal enroché, est de nature à entraîner la destruction d’individu durant les premiers travaux de terrassements. Cet habitat, localisé à l’aval de la falaise littorale dont le cassé topographique en limite l’étendue, est à enjeu modéré. Ainsi, l’impact brut du chantier sur la ravine à Malheur sera modéré ; x dans la ravine de la Petite Chaloupe, par l’aménagement d’un nouvel ouvrage hydraulique mais aussi par l’aménagement d’un nouveau lit mineur dans le piège à cailloux (chenal en enrochements liés). Les risques restent semblables à ceux caractéristiques des travaux en lit mineur (écrasement, pollution accidentelle, mise à sec…). De par la présence de deux espèces de macro-crustacés à enjeu faible identifiées au niveau de bassins en tête de falaise, l’aménagement du piège à cailloux et du canal enroché est de nature à entraîner la destruction d’individu durant les premiers travaux de terrassements. Le niveau d’impact sera faible au regard du niveau d’enjeu ; x dans la ravine de la Grande Chaloupe, par l’aménagement d’accès chantier (élargissement de la route existante pour l’accès à l’ouvrage hydraulique existant, remblais sur le front de mer pour permettre la construction de l’ouvrage de la Grande Chaloupe…). Par ailleurs, un bassin temporairement en eau en embouchure présente une sensibilité particulière sur cette ravine. Des espèces à capacités de franchissement réduites et à fort enjeu y sont présentes : le Cabot noirs (espèce en danger), la Doule de roche (espèce vulnérable) et des Loches (espèce en danger critique d’extinction). Du fait de la proximité immédiate de ce bassin avec les ouvrages projetés (digue de la desserte de la Grande Chaloupe, destruction de l’ouvrage cadre existant…), celui-ci ne pourra être évité lors des travaux de construction. Le bassin sera ainsi remblayé. L’impact du chantier sur la ravine de la Grande chaloupe sera fort, en l’absence de mesure, du fait du niveau d’enjeu sur cet habitat (enjeu fort) justifié principalement par la présence d’espèces rares dans ce bassin aval ; x dans la ravine à Jacques et dans la Grande ravine, aucun aménagement ou usage de la ressource n’est prévu (impact nul) ; x dans la rivière Saint-Denis, des prélèvements temporaires pourront être réalisés pour les besoins du chantier. Cependant, les débits prélevés projetés restent faibles au regard du régime hydraulique de ce cours d’eau (de l’ordre de 2 % du module et 5 % du QMNA5). L’impact durant le chantier sera faible, afin de considérer un éventuel impact sur les débits à l’étiage, en l’absence de mesure de restriction. Ainsi, selon les enjeux identifiés et les aménagements ou usages prévus durant le chantier, le niveau d’impact brut des travaux sur les habitats d’eau douce est nul à fort. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La modification de 2,7 km de digue par un viaduc va modifier les impacts du chantier au droit de l’embouchure des habitats d’eau douce interceptés par ce linéaire : les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 32/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Grâce à l’aménagement d’un second viaduc, aucun aménagement ne devient nécessaire au droit de ces habitats. Le niveau d’impact brut du chantier sur ces derniers devient donc nul. La variante avec deux viaducs permet une évolution positive et significative de l’impact du chantier sur les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe par rapport au projet retenu, avec un niveau d’impact nul. Aucune évolution n’est attendue sur les autres habitats d’eau douce. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu Les principales mesures favorables à la protection des ravines sont liées à la bonne gestion du chantier (tri et collecte des déchets…) et aux mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Par ailleurs, les habitats d’eau douce présentant une sensibilité particulière font l’objet de mesures spécifiques : x réduire les incidences de la piste chantier de la ravine des Lataniers en évitant tout passage à gué par la mise en œuvre d’un passage hors eau (type dalot submersible ou équivalent). Le niveau d’impact résiduel sur cette dernière sera faible grâce à cette mesure. Pour les pistes aménagées en radier (ravines Lafleur et de la Grande Chaloupe), des objectifs seront imposés aux entreprises sur la propreté des radiers et des véhicules y circulant ; x prévoir un aménagement définitif des ravines de préférence à sec. Au-delà de sa justification d’un point de vue hydraulique, cette mesure trouve également sa justification d’un point de vue écologique, notamment pour les ravines Lafleur et de la Grande Chaloupe. Pour la ravine Lafleur, l’ouvrage d’art sera aménagé en garantissant la préservation d’un lit mineur en eau sur une largeur minimale de 10 m (mise en œuvre de batardeaux…). Cette mesure permet de restreindre l’impact du chantier, notamment vis-à-vis des incidences indirectes sur les habitats amont (maintien d’une continuité écologique). Ainsi, l’impact résiduel sur la ravine Lafleur sera faible ; x si les travaux sont réalisés durant les périodes en eaux qui ne peuvent être évitées, des pêches de sauvetage seront effectuées préalablement aux travaux et opérations de terrassement, particulièrement au droit du bassin en eau de la ravine de la Grande Chaloupe ou de l’habitat remanié des ravines à Malheur et des Lataniers. Cette mesure apparaît essentielle sur ces trois habitats pour restreindre le niveau d’impact du chantier. Sur la ravine de la Grande Chaloupe, le niveau d’enjeu étant concentré au droit du bassin impacté, le niveau d’impact résiduel restera modéré. Sur la ravine à Malheur, les enjeux étant modérés contre forts dans le cas de la Grande Chaloupe, le niveau d’impact résiduel sera faible grâce à la pêche de sauvegarde et aux diverses mesures mises en œuvre. Par ailleurs, les aménagements seront toujours réalisés à sec, soit en réalisant les travaux à une période favorable sur les ravines à écoulements intermittents, soit en mettant en œuvre des dérivations ; x réserver un débit à l’aval des prélèvements temporaires pour assurer le maintien des biotopes aquatiques. Cette mesure permet de réduire l’incidence des prélèvements sur la rivière SaintDenis. Cependant, le niveau d’impact restera faible afin de prendre en considération un éventuel impact résiduel (pollution lors des opérations de pompage malgré les précautions prises vis-à-vis des risques de pollutions accidentelles…) ; Les mesures de réduction permettent de diminuer les niveaux d’impact de nul à fort à nul à modéré pour le projet retenu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs Comme pour les impacts bruts, les impacts résiduels de la variante avec deux viaducs ne sont susceptibles d’évoluer que pour les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe. Le niveau d’impact résiduel des ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe reste nul pour la variante avec deux viaducs, soit une évolution positive et significative de l’impact par rapport au projet retenu. Pour les autres ravines, les mesures mises en place seront identiques, les niveaux d’impacts résiduels seront donc semblables. 3.3.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Parmi les habitats d’eau douce à enjeux, seules les ravines à Malheur, de la Petite Chaloupe et Lafleur sont directement interceptées au niveau des sections en digue par le projet retenu. Il est donc susceptible d’avoir un impact direct et permanent sur la continuité écologique de ces ravines. Cependant, la conception de la Nouvelle Route du Littoral permet : x de garantir la continuité écologique des ravines par l’aménagement d’ouvrages hydrauliques adaptés (faible pente, enrochements liés en lit mineur pour éviter l’infiltration des eaux…) ; x d’améliorer la qualité des eaux grâce à la mise en œuvre d’ouvrages d’assainissement des eaux de chaussées qui n’existent pas sur la route actuelle. Par ailleurs, le projet améliore la continuité écologique de la ravine de la Grande Chaloupe grâce à l’aménagement d’un ouvrage d’art en mer (viaduc) et à la destruction de l’ouvrage de l’actuelle route. Cependant, même après considération de l’ensemble des éléments de conception favorables à la faune aquatique, certains impacts restent identifiés sur la ravine à Malheur : x la largeur des ouvrages aménagés, d’environ 13 m au total, nécessaire pour assurer une transparence hydraulique en crue centennale, diminuerait la hauteur de la ligne d’eau en période d’étiage (faible continuité écologique lors de la saison sèche) ; x l’aménagement du canal enroché entre la falaise et le futur ouvrage hydraulique sera de nature à détruire un habitat favorable à la croissance et à l’alimentation de la faune piscicole et des macrocrustacés, identifié sur environ 60 m. x à la fin des travaux, un remodelage du terrain sera réalisé en lieu et place du bassin présent initialement en embouchure de la ravine de la Grande Chaloupe, permettant de restituer les continuités écologiques et ce bassin existants à l’état initial. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 33/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Afin de garantir la continuité écologique de ce cours d’eau même lors de faibles débits, un lit d’étiage sera aménagé dans le canal enroché amont et dans l’ouvrage hydraulique de la Nouvelle Route du Littoral. Ainsi, la disposition des blocs du chenal est conçue afin de créer un écoulement préférentiel sur une faible largeur pour de faibles débits et un lit d’étiage sera reconstitué dans l’ouvrage hydraulique. Globalement, la conception des ouvrages hydrauliques permet d’améliorer la continuité écologique des ravines avec l’Océan par rapport à la situation actuelle, entre autres grâce à la diminution de la cote des radiers par rapport aux ouvrages de la route actuelle (en passant de +3 m à 0 m NGR). Pour la ravine à Malheur, un lit d’étiage participera à cette continuité. À terme, les habitats recréés dans la ravine à Malheur, mais également dans la ravine de la Petite Chaloupe, seront de meilleure qualité que l’existant. L’impact du projet retenu en phase exploitation sera bénéfique sur la ravine à Malheur (destruction de 60 m d’habitat durant le chantier mais création d’environ 80 m d’habitat et amélioration de la continuité écologique à terme). Sur la ravine Lafleur, l’ouvrage d’art créé permettra de restituer le lit mineur initial, l’impact global sera donc faible durant l’exploitation. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu Seule la ravine Lafleur présente un impact négatif durant la phase exploitation. Cependant, au vu des aménagements réalisés dans cette dernière, en particulier l’ouvrage d’art permettant de restituer son lit mineur, le faible niveau d’impact ne justifie pas de mesure complémentaire. Les impacts résiduels sur les autres ravines restent inchangés, les niveaux d’impacts bruts positifs ou nuls ne nécessitant pas la mise en œuvre de mesure de réduction particulière. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs Comme pour les impacts en phase chantier, les impacts de la variante avec deux viaducs ne sont susceptibles d’évoluer que pour les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe. Le niveau d’impact résiduel des ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe reste nul pour la variante avec deux viaducs. Sur la ravine de la Petite Chaloupe, comme pour la ravine à Malheur, l’aménagement d’un canal en enrochements liés au droit de la route actuelle et du futur piège à cailloux permet la création d’environ 70 m de nouvel habitat d’eau douce. L’impact sera donc positif. Sur la ravine de la Grande Chaloupe, les aménagements projetés auront un impact nul à positif grâce à la suppression de l’ouvrage hydraulique existant. Les avancées des ouvrages en digue de part et d’autre de l’embouchure de la ravine ne permettent cependant pas de garantir un impact positif des aménagements : le niveau d’impact nul sera retenu par principe de précaution. Sur les autres habitats d’eau douce, l’absence d’aménagement n’induit pas d’impact particulier. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Comme pour les impacts en phase chantier, les impacts de la variante avec deux viaducs ne sont susceptibles d’évoluer que pour les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe. La variante avec deux viaducs constitue une évolution négative et significative de l’impact par rapport au projet retenu en phase exploitation sur les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe. En effet, le projet retenu permet de créer de nouveaux habitats d’eau douce plus fontionnels. Cependant, cette évolution est à relativiser par l’absence d’impact de la variante avec deux viaducs. Aucune évolution n’est attendue sur les autres habitats d’eau douce. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 34/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.3.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES HABITATS D’EAU DOUCE ET SUR LA MACROFAUNE AQUATIQUE ASSOCIÉE Impacts résiduels Nom de l’habitat d’eau douce Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Phase chantier Absence d’aménagement pour la variante avec deux viaducs. Aménagement d’un canal en enrochements liés et d’un nouvel ouvrage hydraulique pour le projet retenu Pour les impacts du projet retenu, bonne gestion du chantier, mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…) et pêche de sauvegarde avant travaux en lit mineur pour le projet retenu. Nul Faible Évolution positive significative grâce à l’absence d’aménagement (et donc d’impact) au droit de cette ravine pour la variante avec deux viaducs. Phase exploitation Absence d’aménagement pour la variante avec deux viaducs Création d’un nouveau lit mineur et donc de nouveaux habitats d’eau douce pour le projet retenu Sans objet Nul Bénéfique Évolution négative significative du fait de l’absence d’aménagement (et donc d’impact positif) au droit de cette ravine pour la variante avec deux viaducs. Phase chantier Absence d’aménagement pour la variante avec deux viaducs. Aménagement d’un canal enroché et d’un ouvrage hydraulique en embouchure de la ravine pour le projet retenu. Pour les impacts du projet retenu, bonne gestion du chantier, mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…) et pêche de sauvegarde avant travaux en lit mineur pour le projet retenu. Nul Faible Évolution positive significative grâce à l’absence d’aménagement (et donc d’impact) au droit de cette ravine pour la variante avec deux viaducs. Phase exploitation Absence d’aménagement pour la variante avec deux viaducs Création d’un nouveau lit mineur et donc de nouveaux habitats d’eau douce, amélioration de la continuité écologique pour le projet retenu Sans objet Nul Bénéfique Évolution négative significative du fait de l’absence d’aménagement (et donc d’impact positif) au droit de cette ravine pour la variante avec deux viaducs. Ravine de la Petite Chaloupe Enjeu faible Ravine à Malheur Enjeu modéré Ta b le a u 6 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 35/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.3.4. CONCLUSION POUR LES HABITATS D’EAU DOUCE ET LA MACROFAUNE AQUATIQUE ASSOCIÉE Cassé topographique } Conclusion générale La Nouvelle Route du Littoral impacte essentiellement les habitats d’eau douce durant le chantier, du fait des travaux en lit mineur, des prélèvements temporaires en eaux et des accès au chantier. Cependant, grâce aux mesures de réduction mises en œuvre, ces impacts sont globalement faibles. Habitat d’eau douce à enjeu modéré L’impact en phase chantier sur le bassin en eau (temporaire) de la ravine de la Grande Chaloupe est modéré (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs), même avec les mesures mises en œuvre (pêche de sauvegarde…), ce bassin justifiant à lui seul le classement de la ravine de la Grande Chaloupe à enjeu fort. Vis-à-vis des impacts en phase exploitation, le projet est globalement neutre pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs : les ouvrages hydrauliques projetés permettent une amélioration de la situation existante grâce à la restauration d’une meilleure continuité écologique. Au droit de la ravine à Malheur, l’aménagement de la section en digue du projet retenu impose la destruction d’environ 60 m d’habitat favorable au développement de la faune aquatique mais permet, dans un second temps, la création d’environ 80 m de nouvel habitat (impact globalement positif à terme). De même, l’aménagement d’environ 70 m d’habitat d’eau douce sur la ravine de la Petite Chaloupe dans le cadre du projet retenu constitue un impact positif du projet. En conclusion, l’impact résiduel global sur les milieux aquatiques d’eau douce est faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. La variante avec deux viaducs permet de réduire l’impact des aménagements sur les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe durant le chantier, mais empêche la création de nouveaux habitats d’eau douce durant la phase exploitation (absence d’impact positif). P h o to g ra p h ie : c a s s é to p o g ra p h iq u e d e la ra vin e à Ma lh e u r En phase exploitation, les aménagements projetés dans le cadre du projet retenu permettent la création d’environ 80 m de nouvel habitat d’eau douce. Ce bénéfice apporté par le projet retenu devient nul avec la variante avec deux viaducs (absence d’aménagement). De même, sur la ravine de la Petite Chaloupe, la variante avec deux viaducs permet de supprimer les aménagements en lit mineur grâce à la réalisation d’un second viaduc, avec un niveau d’impact qui passe de faible à nul avec la variante avec deux viaducs en phase chantier. Cet impact est à relativiser par le faible niveau d’enjeu de cet habitat d’eau douce, dont la qualité des habitats ne permet pas l’accueil d’une macrofaune aquatique diversifiée. Seules deux espèces de macrocrustacés y ont été observées. En phase exploitation, le projet retenu permet la création d’environ 70 m d’habitat d’eau douce (impact positif) contrairement à la variante avec deux viaducs (impact nul). } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Parmi les huit habitats d’eau douce impactés par la construction de la Nouvelle Route du Littoral, deux présentent une évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs : les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe. Sur la ravine à Malheur, la variante avec deux viaducs permet de supprimer les aménagements en lit mineur et de ne plus avoir d’impact sur cet habitat d’eau douce en phase chantier grâce à la mise en œuvre d’un second viaduc. Ainsi, le niveau d’impact sur la ravine à Malheur passe de faible à nul avec la variante avec deux viaducs en phase chantier. Cependant, cet impact est à relativiser par la très faible continuité écologique de la ravine, le cassé topographique en falaise justifiant un enjeu modéré sur cet habitat d’eau douce. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 36/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.4.1.2. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) 3.4. CHIROP TÈRES 3.4.1. } Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation du projet retenu IMPACTS EN PHASE CHANTIER 3.4.1.1. IMP ACTS DE LA CONS TRUCTION DE L’INFRAS TRUCTURE (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Deux types d’impacts pressentis seraient à considérer sur les sites potentiels : Un risque d’impact par perturbation des chiroptères est possible du fait du bruit mais surtout des vibrations induites par le chantier. Les deux types d'ouvrages (viaduc et digue) sont susceptibles de générer des vibrations : battage et forage pour le viaduc, minage et brise-roche pour viaduc et digues. Il est toutefois difficile de quantifier ces impacts et donc de les différencier selon le type d’ouvrage. En revanche, sur les sections en digue, les nuisances (bruit, vibrations, poussières) liées la destruction de la route actuelle et de son piège à cailloux, seront d’autant plus importantes que ces travaux sont réalisés à proximité de la falaise. Cependant, malgré des activités de chasse importantes de long de l’actuelle route du littoral, aucune présence avérée de colonie ou de gîte sur la falaise littorale n’a pu être identifiée, bien qu’une présence soit probable. Le niveau d’impact brut sera donc négligeable vis-à-vis de la perturbation des chiroptères le long de la falaise littorale durant le chantier. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les travaux de déconstruction de la route actuelle et de son piège à cailloux seront moins importants dans le cadre de la variante avec deux viaducs. Cette évolution de l’impact de la variante avec deux viaducs sera positive mais non significative par rapport au projet retenu. L’impact sera équivalent au projet retenu, mais son évolution sera positive et non significative. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Le risque de perturbation par les vibrations est négligeable. Aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire. Le Petit Molosse est présent sur les neuf sites envisagés pour le projet retenu. L’enjeu potentiel est modéré pour six sites (présence potentielle ou avérée de gîtes dortoirs, selon les sites) et fort sur les trois restants (présence potentielle ou avérée de gîtes de reproduction). x en cas d’exploitation de nuit, un impact indirect pressenti lié aux nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation voire aller jusqu’à l’abandon des gîtes dortoirs et/ou de reproduction. Cet impact pressenti serait modéré sur l’ensemble des sites ; x un impact direct pressenti lié à la destruction de gîte dortoirs et/ou de reproduction. Cet impact pressenti serait modéré sur les six sites où des gîtes de dortoirs potentiels ou avéré sont recensés et forts sur les trois sites où des gîtes potentiels ou avérés de reproduction sont recensés. À noter que pour cet impact potentiel, il a été considéré que l’ensemble des gîtes (potentiels ou avérés) identifiés au sein des emprises projetées seraient abandonnés voire détruits. Il s’agit donc d’une hypothèse majorante prise par principe de précaution, la présente analyse étant réalisée sur la base d’un nombre de sites et de périmètres surévalués. Les périmètres des sites qui seront finalement retenus pourront être revus à la baisse pour tenir compte de la présence de ces enjeux environnementaux potentiels et les exclure des périmètres exploités. Au vu de l’impact potentiel modéré à fort sur l’ensemble des neufs sites, l’impact global potentiel serait très fort pour le Petit Molosse pour tenir compte du cumul des impacts pressentis sur l’ensemble des sites exploités. Concernant le Taphien de Maurice, seul un des neuf sites présente un enjeu potentiel fort du fait de la présence potentielle d’un site de reproduction. L’impact brut potentiel serait fort du fait de la potentialité de destruction directe de ce gîte et des perturbations liées au chantier. L’impact pressenti serait nul sur les huit autres sites. L’impact pressenti sur le Taphien de Maurice serait modéré, l’espèce étant présente sur un seul des neuf sites où l’impact brut pressenti serait fort (nul sur les autres). } Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la variante avec deux viaducs Le Petit Molosse est présent sur les cinq sites envisagés pour la variante avec deux viaducs. L’impact pressenti serait modéré pour ces cinq sites (possibilités de perturbation des axes de vol et impact potentiel ou avéré sur des gîtes dortoirs). Au vu de l’impact potentiel modéré sur l’ensemble des cinq sites, l’impact global pressenti serait fort pour le Petit Molosse pour la variante avec deux viaducs. Il s’agirait donc d’une évolution positive et significative des impacts pressentis sur cette espèce, au regard de l’impact potentiel très fort du projet retenu. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 37/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Aucun des cinq sites envisagés ne présente d’enjeu potentiel pour le Taphien de Maurice. L’impact pressenti serait donc nul. L’impact pressenti sur le Taphien de Maurice serait nul, l’espèce n’étant présente sur aucun des cinq sites potentiels. Il s’agirait donc d’une évolution positive significative des impacts pressentis par rapport au projet retenu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure particulière ne s’avère nécessaire pour les chiroptères en phase exploitation, les impacts étant globalement nuls à positifs (création d’un habitat avec le projet retenu, éloignement de l’infrastructure de la falaise dans tous les cas, induisant une réduction du risque de collision). Les niveaux d’impact résiduels sont donc équivalents aux impacts bruts. L’opportunité et la faisabilité de la mise en place de mesures en faveur des chiroptères (restriction de planning, création de gîtes artificiels…) seront étudiées en détail, au caspar-cas, dans le cadre des études écologiques qui seront réalisées préalablement à l’exploitation des sites finalement retenus, si la présence d’une espèce est avérée sur chacun des sites étudiés. À ce stade, l’impact résiduel pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux et l’évolution des impacts pressentis entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs seront considérés comme identiques à l’appréciation réalisée pour les impacts bruts pressentis. 3.4.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu La conception du projet intègre une végétalisation du piège à cailloux. Ce dispositif pourra bénéficier au groupe des chiroptères en augmentant la surface d’habitat d’alimentation disponible puisqu’il est attractif pour les insectes (les espèces de chiroptères concernées sont insectivores). Il s’agit donc ici d’un impact potentiellement bénéfique. Néanmoins, cet effet positif est à relativiser, l’attractivité du piège à cailloux pouvant induire un risque supplémentaire de collision avec l’infrastructure et les véhicules pour ces espèces. Cependant, ce risque de collision apparaît marginal, d’autant plus que l’infrastructure sera éloignée en mer et surélevée par rapport à la route actuelle, ce qui aura pour effet de réduire les risques de collision vis-à-vis des chiroptères de manière globale, notamment en éloignant les colonies actuelles du trafic routier. L’impact sera potentiellement bénéfique pour les chiroptères grâce à la création d’un piège à cailloux végétalisé constituant un nouvel habitat d’alimentation pour ces espèces. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La surface de piège à cailloux végétalisé étant diminuée dans le cadre de la variante avec deux viaducs, elle aura un impact potentiel bénéfique moindre pour les chiroptères. Cependant, l’infrastructure sera plus éloignée de la falaise que la route actuelle, limitant ainsi les risques de collisions par rapport à la situation actuelle. Globalement, l’évolution de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu sera nulle. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 38/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.4.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES CHIROPTÈRES Impacts résiduels Espèce Taphien de Maurice (Taphozous mauritianus) Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux fort Petit Molosse (Mormopterus francoismoutoui) Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux fort Impacts bruts Phase travaux Phase travaux Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Risque de perturbation des colonies par phénomènes vibratoires (individus et colonies/gîtes probables). Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive mais non significative. Approvisionnement en matériaux : impacts pressentis pour le seul projet retenu Nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller jusqu’à l’abandon du site de reproduction. Destruction potentielle d’un gîte de reproduction Absence de mesure efficace pour limiter les vibrations. Nul Modéré Évolution positive et significative. Risque de perturbation des colonies par phénomènes vibratoires (individus et colonies/gîtes probables). Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive mais non significative. Approvisionnement en matériaux : Nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller jusqu’à l’abandon des sites dortoirs et/ou de reproduction. Destruction potentielle de gîtes de dortoirs ou de reproduction Absence de mesure efficace pour limiter les vibrations. Fort Très fort Évolution positive et significative. Ta b le a u 7 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 3.4.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE CHIROPTÈRES } Conclusion générale Le groupe des chiroptères ne sera pas concerné par le projet en phase exploitation (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs), l’éloignement de l’infrastructure de la falaise étant favorable aux espèces. Cependant, la phase chantier de l’infrastructure pourrait induire un impact sur les activités de chasse observées le long de l’actuelle route du littoral (voire de perturbation des colonies et gîtes probables), que ce soit pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, avec un niveau d’impact négligeable. Le projet retenu ne sera pas significativement plus pénalisant du fait des nuisances engendrées par la déconstruction de la route actuelle et de la réalisation du nouveau piège à cailloux sur les sections en digue. À noter que le projet retenu permet de créer un habitat d’alimentation favorable aux chauves-souris grâce à la mise en œuvre d’un piège à cailloux végétalisé, cet habitat étant diminué avec la variante avec deux viaducs (pas d’aménagement de piège à cailloux végétalisé sur les sections en viaduc) mais cette dernière permet d’éloigner les zones d’alimentations de l’infrastructure. Les impacts sur les chiroptères sont restreints à la phase chantier et sont négligeables pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs (hors sites liés à l’approvisionnement en matériaux). Le projet retenu et la solution avec deux viaducs seront potentiellement bénéfiques en phase exploitation grâce à la création d’habitats favorables et à l’éloignement de l’infrastructure de la falaise. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Pour les chiroptères, aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Cependant, l’exploitation des sites d’approvisionnement en matériaux pourrait induire une évolution significative des impacts pressentis sur les chiroptères, les sites exploités avec la variante avec deux viaducs pouvant être moins nombreux et de moindre enjeu. L’exploitation des sites pour l’approvisionnement en matériaux, tels qu’ils sont envisagés ce stade, pourrait induire un impact très fort sur le Petit Molosse, très présents sur les sites projetés. L’impact pressenti des sites serait significativement plus faible pour la variante avec deux viaducs grâce à l’hypothèse prise d’une diminution notable des sites exploités où les espèces sont présentes. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 39/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.5.1.2. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) 3.5. REP TILES 3.5.1. } Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation du projet retenu IMPACTS EN PHASE CHANTIER 3.5.1.1. IMP ACTS DE LA CONS TRUCTION DE L’INFRAS TRUCTURE (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Sur les neuf sites identifiés pour le projet retenu, deux sites ont une présence probable du Lézard vert des hauts, avec un niveau d’impact brut potentiel modéré du fait des risques d’impact direct pressenti par destruction d’individus. Au vu de l’impact potentiel modéré sur deux des neuf sites, l’impact global pressenti serait modéré pour le Lézard vert des hauts. Les impacts sur les reptiles terrestres sont très limités. En effet, un seul impact a été identifié, d’intensité faible : la destruction ou la dégradation d’habitat potentiel, ainsi qu’un risque de destruction d’individus de Caméléon Panthère, lors des travaux de terrassement du piège à cailloux et des échangeurs. Cependant, les habitats potentiels du piège à cailloux et des échangeurs sont d’importance limitée pour cette espèce, au vu de sa plasticité écologique. Seul le Caméléon panthère sera affecté par les travaux (observé sur les emprises du projet, notamment au droit de l’actuel piège à cailloux). Cependant, la plasticité écologique de cette espèce limite l’impact du chantier, d’autant plus qu’un seul individu a été observé lors des investigations. L’impact sera ainsi faible. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs comporte toujours un impact lié au chantier par destruction ou dégradation d’habitat potentiel du Caméléon panthère. Cependant, les zones impactées seront moins étendues grâce à la réalisation d’un second viaduc, ce qui permet de maintenir environ 2,7 km du piège à cailloux de l’actuelle route du littoral. La variante avec deux viaducs permet une diminution de la surface d’habitat du Caméléon impactée en phase chantier. Cependant, cette évolution positive des effets en phase chantier n’est pas suffisamment significative pour permettre une nouvelle qualification de cet impact pour la variante avec deux viaducs (impact faible). } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Lors des terrassements préalables à l’aménagement du futur piège à cailloux, un écologue qualifié procèdera à des prospections pour les reptiles au droit des secteurs où la présence du Caméléon panthère est avérée ou potentielle, afin de s’assurer de l’absence d’individus avant le démarrage des travaux. En cas d’observation, les individus seront capturés et déplacés vers un site d’accueil favorable à l’espèce, hors emprise chantier. Cette mesure permet de réduire l’incidence du chantier sur les Caméléons panthères. Le niveau d’impact résiduel restera faible, la mesure mise en œuvre ne permettant pas de supprimer totalement le risque. Le Caméléon panthère a été identifié sur deux des neuf sites, l’impact potentiel sur l’espèce y serait donc fort, les risques de destruction directe d’individus pouvant être importants. La présence de l’espèce est très probablement potentielle sur les autres sites (source : Biotope, 2013), l’impact pressenti y serait faible. Au vu de l’impact potentiellement fort sur deux sites et faible sur les autres, l’impact potentiel global serait modéré pour le Caméléon Panthère sur l’ensemble des neuf sites. } Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la variante avec deux viaducs Sur les cinq sites identifiés pour la variante avec deux viaducs, un site a une présence probable du Lézard vert des hauts (site des Lataniers – partie haute), avec un niveau d’impact potentiel brut fort du fait des risques d’impact direct pressenti par destruction d’individus. Au vu de l’impact potentiellement fort sur un des cinq sites, l’impact global pressenti serait modéré pour le Lézard vert des hauts sur l’ensemble des cinq sites de la variante avec deux viaducs. Il s’agirait donc d’une évolution positive (un site concerné au lieu de deux avec le projet retenu) mais non significative du niveau d’impact pressenti pour cette espèce. Le Caméléon panthère a été identifié sur un des cinq sites (site des Lataniers – partie haute), l’impact potentiel brut sur l’espèce serait donc fort, les risques de destruction directe d’individus pouvant être importants. La présence de l’espèce est potentielle sur les autres sites, l’impact pressenti serait donc faible. Au vu de l’impact potentiellement fort sur un site et faible sur les autres, l’impact global pressenti serait modéré pour le Caméléon Panthère sur l’ensemble des cinq sites identifiés pour la variante avec deux viaducs. Pour cette espèce, l’évolution de l’impact pressenti serait positive, dans la mesure où le projet retenu nécessiterait des sites complémentaires où un impact pressenti sur l’espèce est potentiellement identifié. Cependant, cette évolution ne serait pas significative au vu du nombre de sites où l’espèce serait encore concernée. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 40/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La mesure d’évitement consistant à ne retenir que la partie basse du site des Lataniers profitera au Lézard vert des Hauts, dont la présence potentielle est localisée sur la partie haute du site. Comme pour le projet retenu, la variante avec deux viaducs permet de créer des habitats potentiellement favorables aux reptiles au droit du futur piège à cailloux. Sur tous les autres sites où la présence du Lézard vert des Hauts et/ou du Caméléon panthère est avérée ou potentielle, un écologue qualifié pourrait procéder à des prospections pour les reptiles au droit des secteurs concernés lors des premiers travaux de terrassement ou de défrichement, afin de s’assurer de l’absence d’individus avant l’ouverture des milieux naturels favorable à ces reptiles. En cas d’observation, les individus seraient capturés et déplacés vers un site d’accueil favorable à l’espèce, hors emprise des sites. Cependant, les emprises de piège à cailloux seront moindres avec la variante avec deux viaducs. En complément, sur le site de Beaufonds, un défrichement progressif pourrait être mis en œuvre pour permettre aux Lézards verts des Hauts potentiellement présents de quitter le site. En fin d’exploitation, la remise en état des sites pourrait intégrer la création d’habitats favorables au Caméléon panthère et au Lézard vert des Hauts, notamment dans les secteurs où ces espèces auront été observées. La variante avec deux viaducs présente également un impact potentiellement bénéfique en phase exploitation grâce à la création d’habitats favorables au Caméléon panthère (et aux reptiles de manière générale), même si la surface totale créée est moindre (évolution négative non significative). } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Les impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs étant positifs en phase exploitation pour le Caméléon panthère et nul pour le Lézard vert des Hauts, aucune mesure n’est à prévoir pour les reptiles terrestres. Les mesures proposées permettraient de réduire significativement le niveau d’impact pressenti sur l’ensemble des sites, en particulier en réduisant les niveaux d’impact bruts pressentis fort à faible, sauf sur un site identifié pour le projet retenu où il resterait modéré pour le Lézard vert des Hauts (perte potentielle d’habitat). Le niveau d’impact pressenti résiduel évalué pour le projet retenu sera faible. Il passerait à nul pour le Lézard vert des hauts sur la variante avec deux viaducs. Ainsi, l’évolution de l’impact résiduel pressenti serait positive pour les deux espèces, et serait significative pour le Lézard vert des Hauts mais pas pour le Caméléon Panthère. 3.5.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu De manière générale, le groupe des reptiles terrestres bénéficie d’un impact potentiellement positif par végétalisation du piège à cailloux, favorable à la colonisation par augmentation de la surface d’alimentation disponible pour ces espèces. Cet impact positif est probable pour le Caméléon panthère, seule espèce observée. Aucun impact négatif particulier n’a été identifié pour ce groupe en ce qui concerne la phase exploitation de la Nouvelle Route du Littoral. L’impact du projet retenu en phase exploitation sera potentiellement bénéfique pour le Caméléon panthère et nul pour le Lézard vert des Hauts (espèce non observée sur la zone d’étude du projet). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 41/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.5.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES REPTILES Impacts résiduels Espèce Caméléon panthère (Furcifer pardalis) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux fort Lézard vert des Hauts (Phelsuma borbonica) Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux fort Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Destruction d'individus lors des travaux du piège à cailloux et des échangeurs (surface impactée plus importante avec le projet retenu). Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu lors des travaux. Si observation, capture et déplacement vers un site d'accueil favorable. Faible Faible Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant de préserver certaines emprises actuelles (piège à cailloux de la route actuelle au droit du second viaduc). Approvisionnement en matériaux : impact direct pressenti par destruction d’individus et d’habitats favorables à l’espèce. Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu et créations d’habitats favorables. Faible Faible Évolution positive non significative. Phase exploitation Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation disponible avec la végétalisation du piège à cailloux (surface créée plus importante avec le projet retenu). Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative, la variante avec deux viaducs créant moins d’habitats favorables (piège à cailloux moins important). Phase travaux Approvisionnement en matériaux : impact direct pressenti par destruction d’individus et d’habitats. Recalage du périmètre pour éviter la partie haute du site des Lataniers. Nul Modéré Évolution positive et significative. Phase travaux Ta b le a u 8 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 3.5.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE REPTILES } Conclusion générale L’impact sur les reptiles, et en particulier pour le Caméléon panthère, seul reptile dont la présence est avérée sur la zone d’étude du projet, est potentiellement positif grâce à la création de nouveaux habitats (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs). Seul le chantier présente une incidence vis-à-vis des reptiles, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, en particulier pour l’approvisionnement en matériaux où le niveau d’impact résiduel pressenti sera faible à modéré. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Aucune évolution significative des impacts n’est constatée pour la Nouvelle Route du Littoral entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs vis-à-vis du groupe des reptiles. Cependant, l’approvisionnement en matériaux induirait une évolution positive et significative de l’impact pour le Lézard vert des Hauts grâce à une mesure d’évitement sur le seul site concerné pour la variante avec deux viaducs (les Lataniers). L’impact est potentiellement positif pour les reptiles, grâce à la création de nouveaux habitats, que ce soit pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, même si le projet retenu permet d’en réaliser une plus grande superficie. L’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux serait globalement faible à modéré, sauf pour le Lézard vert des Hauts où la variante avec deux viaducs permettra de réduire le risque d’impact. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 42/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs L’évaluation des impacts des travaux sur ces deux espèces, ainsi que le dimensionnement des mesures de réduction de ces impacts, ont donc été réalisées sans tenir compte de cette éventuelle opportunité de planning, qui reste à ce jour aléatoire. Ces hypothèses pessimistes, prises par principe de précaution, conduisent ainsi à évaluer l’impact résiduel à un niveau équivalent à l’impact brut, c’est-à-dire sans considérer la possibilité d’appliquer cette mesure de réduction. 3.6. AVIFAUNE TERRES TRE 3.6.1. 3.6.1.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER DES TRUCTION DIRECTE (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) L’impact résiduel restera ainsi faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. 3.6.1.2. P ERTURBATION P AR LES BRUITS , LES VIBRATIONS (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Un risque de destruction directe des individus, notamment de nichées, et d’une partie de l’habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de certaines espèces est possible lors des aménagements des échangeurs, des travaux de terrassement du piège à cailloux de la route actuelle et de l’aménagement du nouveau piège à cailloux. Les espèces concernées, potentiellement nicheuses sur le piège à cailloux actuel, sont la Tourterelle malgache (Streptopelia picturata) et l’Oiseau lunettes gris (Zosterops borbonicus). Les impacts bruts du chantier par risque de destruction directe de Tourterelle malgache ou d’Oiseau lunettes gris et de leur habitats sont faibles, le niveau d’enjeu sur ces espèces étant faible. Les autres espèces d’oiseaux terrestres ne présentent aucun risque de destruction directe durant le chantier car elles ne nidifient pas sur les emprises du chantier. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs L’impact de la variante avec deux viaducs par destruction directe de Tourterelle malgache ou d’Oiseau lunettes gris durant le chantier est moindre qu’avec le projet retenu, le piège à cailloux de l’actuelle route du littoral étant maintenu au droit du second viaduc (c’est-à-dire sur environ 2,7 km). La variante avec deux viaducs permet une évolution positive des impacts du chantier sur ces deux espèces. Cependant, cette évolution est non significative, l’impact brut restant faible au vu du risque persistant de destruction d’individu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Une mesure d’évitement pourrait consister à démarrer le chantier de construction du nouveau piège à cailloux et le défrichement du piège à cailloux actuel en période favorable pour ces deux espèces (c’est-à-dire en dehors de périodes de nidification). La faisabilité de cette mesure est toutefois à ce stade soumise aux incertitudes du calendrier de démarrage de ces travaux qui constituent les dernières phases de réalisation du projet. Il est ainsi difficile, voire impossible, de déterminer à ce stade la période à laquelle ses travaux débuteront (cela dépendant des marchés de travaux qui seront lancées ultérieurement). Il sera de plus impératif de démarrer la construction du nouveau piège à cailloux dès la mise en service de la Nouvelle Route du Littoral afin de permettre une mise en fonctionnement rapide des bassins d’assainissement. Le démarrage de ces travaux ne pourra donc être reporté, dans l’hypothèse où il interviendrait dans une période moins favorable pour ces deux espèces. } Rappel des impacts bruts du projet retenu Un risque d’impact par perturbation, voire par baisse du potentiel de nidification, est possible du fait du bruit et des vibrations induits par le chantier (voire même de l’envol de poussières). Les espèces concernées nicheuses sur la falaise ou dans le tunnel CFR sont la Salangane des Mascareignes (Aerodramus francicus) et l’Hirondelle de Bourbon (Phedina borbonica). Les deux types d'ouvrages (viaduc et digue) sont susceptibles de générer des vibrations : battage et forage pour le viaduc, minage et brise-roche pour viaduc et digues. Il est toutefois difficile de quantifier ces impacts et donc de les différencier selon le type d’ouvrage. En revanche, sur les sections en digue, les nuisances (bruit, vibrations, poussières) liées la destruction de la route actuelle et de son piège à cailloux, ainsi que les terrassements du nouveau piège à cailloux doivent également être prises en compte. Celles-ci seront d’autant plus importantes que ces travaux sont réalisés à proximité de la falaise. Cet impact est néanmoins à relativiser, le bruit ambiant étant très élevé à l’heure actuelle du fait des mouvements de véhicules sur la route du littoral. Un impact faible sera également retenu pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, ces espèces pouvant être incommodées par le bruit, les vibrations et les poussières du chantier (nicheuses dans l’actuel piège à cailloux). L’impact du chantier du fait du bruit et des vibrations sera modéré au regard de l’ambiance actuelle de la zone d’étude pour la Salangane des Mascareignes et l’Hirondelle de Bourbon. L’impact sera faible pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, moins sensibles aux vibrations mais pouvant être incommodé par le chantier. Aucun risque particulier n’est identifié pour les autres espèces (nicheuses hors site ou hors falaise). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 ET LES P OUS S IÈRES Page 43/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs sera également susceptible de générer des nuisances sonores ou vibratoires nuisibles aux Salanganes des Mascareignes et aux Hirondelles des Mascareignes, y compris lors des opérations de construction du second viaduc. Cependant, les sections en digues, et donc les impacts relatifs aux travaux de déconstruction de la route actuelle et de son piège à cailloux étant moindres dans le cas de la variante avec deux viaducs que dans le cadre du projet retenu, l’impact sera moins important, la variante sera de moindre impact que le projet retenu. De même, pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, le chantier de la variante avec deux viaducs sera de nature à générer des nuisances, mais le secteur du second viaduc sera moins perturbé. Pour la Salangane et l’Hirondelle de Bourbon, l’impact sera également modéré, mais son évolution sera positive et non significative par rapport au projet retenu. De même, pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, le niveau d’impact restera faible, mais son évolution sera positive et non significative par rapport au projet retenu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Le risque de perturbation par les vibrations sur l’avifaune terrestre est modéré pour les espèces nicheuses sur la falaise. Aucune mesure particulière de chantier ne paraît nécessaire au vu de cette incidence modérée. L’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux sur la Salangane serait fort sur l’ensemble des neuf sites, les risques de perturbations de nichées pouvant être importants sur plusieurs sites pouvant être exploités. L’Hirondelle de Bourbon est potentiellement présente sur huit des neuf sites, sans nidification. L’impact pressenti pour chaque site serait faible (pas d’impact pressenti important en vol). L’impact global pressenti des neuf sites serait modéré pour l’Hirondelle de Bourbon afin de tenir compte de l’impact potentiel faible cumulé sur huit des sites potentiels. L’Oiseau lunettes gris est très présent sur les neuf sites, y compris en terme de nidification. L’impact pressenti serait modéré. Pour l’Oiseau lunettes gris, la forte présence sur l’ensemble des sites avec des impacts potentiels bruts modérés engendrerait un impact global pressenti modéré. La Tourterelle malgache est très présente sur les neuf sites, y compris en terme de nidification. L’impact pressenti serait fort sur deux sites où la nidification est avérée et modéré sur les autres. Pour la Tourterelle malgache, la forte présence sur l’ensemble des sites avec des impacts potentiels bruts modérés à forts engendrerait un impact global pressenti fort. Le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion sont globalement peu observés sur les sites, même si un site pourrait engendrer un impact potentiellement fort du fait de la nidification de l’Oiseau la vierge. Pour le Traquet de La Réunion, espèce avérée ou potentielle la plus présente, cinq sites présenteraient un impact pressenti faible à modéré selon la potentialité de nidification. Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières, préjudiciable à l’Oiseau lunettes gris et à la Tourterelle malgache. Cependant, aucune mesure efficace n’est possible vis-à-vis des vibrations. Le niveau d’impact pressenti serait modéré pour ces espèces au vu des enjeux et des impacts potentiels associés. Du fait de l’absence de mesure envisageable pour les espèces nicheuses sur la falaise, les niveaux d’impacts bruts et résiduels seront identiques pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. La variante avec deux viaducs constitue toujours une évolution positive mais non significative de l’impact. Pour le Busard de Maillard, l’espèce a été observée sur huit sites et elle est potentielle sur les autres. L’impact pressenti serait faible pour la simple observation (pas d’impact potentiel majeur sur l’espèce en vol et habitat d’alimentation étendu). Cependant, trois sites présentent de bonnes potentialités de nidification, avec un impact potentiel modéré pour un site et fort pour deux autres selon les risques de destruction de nichées. Concernant l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, l’absence de mesure satisfaisante pour les vibrations induit une absence d’évolution des impacts bruts. Le Busard de Maillard présenterait un impact brut pressenti fort au vu des impacts potentiels identifiés sur chaque site. 3.6.1.3. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) Le Blongios vert n’a été observé sur aucun site, l’impact pressenti sur cette espèce serait donc nul. } Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux du projet retenu La Salangane des Mascareignes a été observée sur les neuf sites. Elle est également nicheuse potentielle sur cinq des sites et à proximité de deux autres, soit un niveau d’impact pressenti qui serait modéré pour ceux-ci du fait des risques de perturbation des nidifications (vibrations…). Les niveaux retenus pour les deux sites restants serait faible, la perturbation de l’espèce en vol ne serait en effet pas importante. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 44/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux de la variante avec deux viaducs Sur les cinq sites projetés, la Salangane nidifie probablement à proximité de trois d’entre eux (impact potentiel modéré) et a été observée sur tous les sites (impact potentiel faible). L’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux sur la Salangane serait fort sur l’ensemble des cinq sites de la variante avec deux viaducs, les risques de perturbations de nichées pouvant être importants sur l’ensemble des sites pouvant être exploités. Cependant, la variante avec deux viaducs présenterait une évolution positive des impacts pressentis, les nichées des sites exploités seulement avec le projet retenu pouvant être préservées. Cette évolution serait non significative, les sites exploités avec la variante avec deux viaducs pouvant conserver des impacts pressentis importants. L’Hirondelle de Bourbon est potentiellement présente sur quatre des cinq sites, sans nidification. L’impact pressenti pour chaque site serait donc faible. L’impact global pressenti des cinq sites serait qualifié de modéré pour l’Hirondelle de Bourbon afin de tenir compte de l’impact cumulé. L’évolution de l’impact pressenti serait positive entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, mais non significative. L’Oiseau lunettes gris est très présent sur les cinq sites, y compris en terme de nidification. L’impact pressenti serait donc modéré. L’impact global pressenti sur l’ensemble des sites pour cette espèce serait modéré. L’évolution de l’impact pressenti par rapport au projet retenu serait positive et non significative. La Tourterelle malgache sont très présente sur les cinq sites, y compris en terme de nidification. L’impact pressenti serait donc modéré. L’impact global pressenti sur l’ensemble des sites est modéré. L’évolution de l’impact pressenti par rapport au projet retenu serait positive et significative, les sites impactés présentant moins de potentialité de nidification avec la variante avec deux viaducs. Le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion sont globalement peu observés sur les sites. Pour le Traquet de La Réunion, espèce avérée ou potentielle la plus présente, deux sites présenteraient un impact pressenti faible. Le niveau d’impact pressenti serait faible pour ces espèces au vu des enjeux et des impacts potentiels associés. La variante avec deux viaducs constituerait donc une évolution positive et significative des impacts pressentis sur ces quatre espèces, présentes principalement sur les sites du seul projet retenu. Le Busard de Maillard a été observé sur les cinq sites, mais le risque de nidification serait nul à faible. L’impact brut pressenti serait donc faible sur chaque site relatif à la variante avec deux viaducs. L’impact global pressenti sur le Busard de Maillard serait modéré pour l’approvisionnement en matériaux, pour considérer le cumul de l’impact potentiellement faible des cinq sites. L’évolution de l’impact pressenti serait positive et significative pour cette espèce, les sites du projet retenu pouvant impacter des zones de reproduction potentielle de l’espèce. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis L’opportunité et la faisabilité de la mise en place de mesures (comme la restriction de planning en faveur de ces oiseaux) sera étudiée en détail, au cas-par-cas, dans le cadre des études écologiques qui seront menées sur les sites finalement retenus, si la présence d’une espèce est avérée sur chacun des sites étudiés. Les niveaux d’impact pressenti et leurs évolutions entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs seraient donc conservés pour la Salangane des Mascareignes. Pour l’Hirondelle de Bourbon, aucune mesure ne s’avèrerait nécessaire au vu du faible impact potentiel sur chacun des sites. Les impacts globaux pressentis et l’évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs seraient identiques aux impacts bruts. Pour les autres espèces, de manière générale, l’ouverture des milieux devra être réalisée au moment où les activités de reproduction sont les plus faibles et ce en prenant en compte l’ensemble des espèces observées sur chacun des sites concernés (et en particulier le Busard de Maillard, espèce considérée comme prioritaire). La faisabilité de la mise en œuvre de ce principe général devra être confirmée dans le cadre des études à venir en fonction des espèces qui seront identifiées et de leur potentialité de nidification et pour lesquelles des demandes de dérogations seront effectivement demandées. En cas d’impossibilité de trouver des périodes d’intervention compatibles à l’ensemble des espèces concernées, des mesures complémentaires appropriées devront être mises en place au cas par cas. Quoi qu’il en soit, pour le projet retenu, de telles mesures de restriction de planning seraient plus difficiles à mettre en œuvre au vu du nombre de sites et d’espèces concernées. Cependant, l’application du principe de restriction de planning précédent et/ou de mesures complémentaires adaptées, permettrait de réduire le niveau d’impact résiduel global pressenti sur l’ensemble des sites à un niveau : modéré pour le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert, le Traquet de La Réunion et la Tourterelle malgache ; faible pour l’Oiseau lunettes gris. Pour le Busard de Maillard, espèce à fort potentiel d’enjeu, l’impact résiduel pressenti du projet retenu resterait fort. Pour la variante avec deux viaducs, l’application de ce principe de restriction de planning et/ou de mesures complémentaires permettrait de réduire également les impacts pressentis sur les sites les plus sensibles, avec un impact résiduel global pressenti sur l’ensemble des sites, avec un niveau faible pour l’Oiseau lunettes gris, la Tourterelle malgache, le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion. Ainsi, l’évolution des impacts résiduels pressentis de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu serait positive et significative sur ces espèces, à l’exception de l’Oiseau lunettes gris où elle sera positive mais non significative. Cependant, elles ne permettent pas à ce stade de réévaluer les niveaux d’impacts bruts pressentis à la baisse pour le Busard de Maillard. L’impact résiduel pressenti de la variante avec deux viaducs resterait modéré. Ainsi, l’évolution de l’impact résiduel EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 45/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs pressenti entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs serait toujours positive et significative. 3.6.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 3.6.2.1. AMÉNAGEMENT DU P IÈGE À CAILLOUX } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels L’aménagement du piège à cailloux étant potentiellement positif à la Tourterelle malgache et à l’Oiseau lunettes gris, aucune mesure particulière n’est prévue pour ces espèces. Pour répondre au risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel et afin de garantir l’accès aux sites de nidification de la Salangane des Mascareignes, il sera procédé à un entretien régulier des bouches d’aération, entretien qui sera intégré à l’entretien du piège à cailloux, hors évolution naturelle du site (éboulements…). Grâce à la mesure mise en œuvre pour la Salangane des Mascareignes, le niveau d’impact résiduel sera faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. L’évolution de l’impact restera positive, mais sera non significative. } Rappel des impacts bruts du projet retenu La végétalisation du piège à cailloux peut bénéficier à certaines espèces d’oiseaux terrestres en constituant un nouvel habitat d’alimentation, voire de nidification, pour les espèces utilisant déjà le piège à cailloux actuel, à savoir la Tourterelle malgache et l’Oiseau lunettes gris. Les niveaux d’impact brut et résiduel pour l’aménagement du piège à cailloux sont identiques pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour les autres espèces. En revanche, il existe un risque fort de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR utilisées par la Salangane des Mascareignes (Aerodramus francicus), du fait de la végétalisation du nouveau piège à cailloux. Sur les 5 500 nids identifiés dans le tunnel, environ 3 700 sont concernés (les autres étant localisés sur la section en viaduc). 3.6.2.2. L’impact sur les autres espèces sera nul. L’attractivité du nouveau piège à cailloux, telle que décrite dans le précédent chapitre, peut induire un risque supplémentaire de collision avec les véhicules de l’infrastructure pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache. Cependant, le projet retenu n’augmentera pas de façon significative ce risque par rapport à l’infrastructure existante, la Nouvelle Route du Littoral étant éloignée en mer et les sections en viaduc présentant un risque négligeable pour ces oiseaux terrestres (pas de piège à cailloux et océan entre l’infrastructure et la côte peu attractif). Le niveau d’impact sera faible. L’aménagement du piège à cailloux aura un impact potentiellement bénéfique sur la Tourterelle malgache et l’Oiseau lunettes gris et fort sur la Salangane des Mascareignes. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs L’aménagement du piège à cailloux reste potentiellement profitable à la Tourterelle malgache et à l’Oiseau lunettes gris dans le cadre de la variante avec deux viaducs. Cependant, l’aménagement d’un second viaduc réduit d’environ 2,7 km l’aménagement du nouveau piège à cailloux favorable à ces espèces. Au contraire, pour la Salangane des Mascareignes, la moindre emprise du piège à cailloux permet de diminuer l’impact lié à la végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR. Ainsi, environ 1 800 nids seront impactés (contre 3 700 avec le projet retenu). La variante avec deux viaducs présente toujours un effet potentiellement bénéfique sur la Tourterelle malgache et l’Oiseau lunettes gris du fait de l’aménagement du piège à cailloux, mais elle présente une évolution négative non significative par la diminution de sa surface. Concernant la Salangane des Mascareignes, l’impact de la variante avec deux viaducs sera modéré, plus de la moitié des nids étant préservés grâce à la moindre emprise de piège à cailloux. Il s’agit d’une évolution positive et significative de l’impact par rapport au projet retenu. R IS QUE DE COLLIS ION AVEC LES VÉHICULES } Rappel des impacts bruts du projet retenu À noter que pour le Busard de Maillard, l’absence d’attractivité du piège à cailloux n’induit pas d’augmentation du risque de collision. En effet, ce rapace ne niche pas sur site et n’utilise pas beaucoup la zone pour son alimentation (risque de collision actuel déjà faible). De même, la Salangane des Mascareignes et l’Hirondelle de Bourbon sont des espèces agiles : le risque de collision ne sera pas augmenté par rapport à l’existant. Enfin, le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion n’ont pas été observés dans le piège à cailloux actuel : l’impact sera également nul. Concernant le Blongios vert, cette espèce n’a pas été observée à proximité de l’actuelle route du littoral. L’impact sera nul également. L’impact du projet retenu par augmentation du risque de collision sera faible pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Du fait d’une baisse d’attractivité de la variante avec deux viaducs pour l’avifaune terrestre, notamment par la diminution de la surface de piège à cailloux, le risque de collision avec l’infrastructure sera réduit grâce à l’aménagement du second viaduc pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache. La variante avec deux viaducs permet une évolution positive du risque de collision pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache. Cependant, cette évolution sera non significative, l’impact restant globalement faible (attractivité du nouveau piège à cailloux sur les autres sections en digue). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 46/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Afin de limiter les risques de collision, le grillage anti-éclat de la digue sera adapté pour le rendre visible pour les oiseaux et créer un dispositif anticollisions. Cette mesure permet de réduire les risques de collision pour l’avifaune terrestre. Ces espèces n’étant pas particulièrement concernées par les risques de collision sur les sections en viaduc, le niveau d’impact résiduel sera nul pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache (pas d’augmentation quantifiable du risque de collision par rapport à la route actuelle). Concernant la variante avec deux viaducs, cette mesure permet de considérer le risque de collision identique pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs : il n’y aura pas d’évolution du risque de collision pour les impacts résiduels pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 47/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.6.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR L’AVIFAUNE TERRESTRE Impacts résiduels Espèce Salangane des Mascareignes (Aerodramus francicus) Enjeu NRL très fort Enjeu potentiel sites matéiraux modéré Impacts bruts Phase travaux Phase exploitation Hirondelle de Bourbon (Phedina borbonica) Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux faible Oiseau lunettes gris (Zosterops borbonicus) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux fort Phase travaux Phase travaux Phase exploitation Tourterelle malgache (Streptopelia picturata) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux fort Phase travaux Phase exploitation Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaduc» Projet retenu Évolution des impacts Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification dans le tunnel) Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque de perturbations des individus nidifiant sur ou à proximité du site. Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Absence de mesure efficace pour les vibrations, impact prépondérant. Fort Fort Évolution positive non significative. Risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR lié à l’aménagement du piège à cailloux Entretien régulier des bouches d’aération Faible Faible Évolution positive et non significative (deux fois moins de nids impactés) Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification en falaise) Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Approvisionnement en matériaux : aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire. Modéré Modéré Évolution positive non significative. Destruction directe de sites de nidification, voire d’individus, dans les emprises du chantier (piège à cailloux…) Absence de mesure. Faible Faible Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant de préserver certaines emprises du piège à cailloux actuel au droit du second viaduc. Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à cailloux). Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations. Faible Faible Évolution positive non significative (moindre nuisances sur le piège à cailloux actuel) Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats potentiels de reproduction. Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Faible Évolution positive non significative. Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site de nidification…) Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative, la variante avec deux viaducs créant moins d’habitats favorables (emprise piège à cailloux moins importante). Destruction directe de sites de nidification, voire d’individus, dans les emprises du chantier (piège à cailloux…) Absence de mesure. Faible Faible Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant de préserver certaines emprises du piège à cailloux actuel au droit du second viaduc. Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à cailloux). Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations. Faible Faible Évolution positive non significative (moindre nuisances sur le piège à cailloux actuel) Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats potentiels de reproduction. Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Modéré Évolution positive et significative. Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site de nidification…) Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative, la variante avec deux viaducs créant moins d’habitats favorables (emprise piège à cailloux moins importante). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 48/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Impacts résiduels Espèce Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaduc» Projet retenu Évolution des impacts Bulbul de La Réunion (Hypsipetes borbonicus) Oiseau la vierge (Terpsiphone bourbonnensis) Oiseau lunettes vert (Zosterops olivaceus) Traquet de La Réunion (Saxicola tectes) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux fort Phase travaux Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Modéré Évolution positive et significative. Busard de Maillard (Circus maillardi) Enjeu NRL modéré Enjeu potentiel sites matériaux fort Phase travaux Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible Modéré Fort Évolution positive et significative. Ta b le a u 9 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 49/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.6.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE AVIFAUNE TERRESTRE } Conclusion générale Les principales incidences résiduelles de la Nouvelle Route du Littoral sont liées à la phase chantier et ce dans le cas du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. Plusieurs impacts restent faibles à modérés après mise en œuvre des mesures pour le chantier. L’approvisionnement en matériaux pourrait induire des impacts résiduels forts pour la Salangane des Mascareignes. Rappelons que ces impacts ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un nombre de site et des périmètres surévalués. L’impact durant le chantier est minimisé par l’effet globalement positif de la phase exploitation (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs), les risques de collisions étant semblables ou réduits par rapport à l’infrastructure actuelle (éloignement en mer…) et l’aménagement du piège à cailloux pouvant être favorable à ces espèces. À noter cependant un faible impact pour la Salangane des Mascareignes dû au risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR lié à l’aménagement du piège à cailloux. L’incidence sur l’avifaune terrestre est globalement faible à modéré pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. L’espèce la plus impactée est la Salangane des Mascareignes, avec un impact pouvant être fort en phase chantier du fait de l’approvisionnement en matériaux. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour l’avifaune terrestre vis-à-vis de la Nouvelle Route du Littoral. Cependant, l’approvisionnement en matériaux pourrait induire une évolution positive et significative pour la Tourterelle malgache, le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert, le Traquet de La Réunion et le Busard de Maillard. En effet, pour ces espèces, les sites relatifs au projet retenu, potentiellement plus nombreux et à plus forts enjeux pour ces dernières, induiraient un impact résiduel pressenti significativement plus important. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 50/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Les impacts résiduels du chantier pour le Papillon la Pâture et la Vanesse de l’Obetie et pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs seront faibles, comme les impacts bruts. 3.7. INS ECTES Trois espèces protégées, non observées au cours des prospections (excepté le Papillon la Pâture présent sur un des sites potentiels d’approvisionnement en matériaux) mais dont la probabilité de présence est forte dans les emprises du projet de la Nouvelle Route du Littoral sont traitées ici. Les autres espèces étudiées (Euploea goudoti, Neptis dumetorum, Utetheisa diva, Conolophia conscitaria coloradoensis, Autocharis marginata, Gymnogaster buphthalma, Hemicordulia atrovirens et Gynacantha bispina), n’ont pas non plus été observées et leur probabilité de présence dans les emprises du projet de la Nouvelle Route du Littoral est très faible. Elles ne sont donc pas prises en compte dans l’analyse suivante. 3.7.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER 3.7.1.1. IMP ACTS 3.7.1.2. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) } Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux pour la réalisation du projet retenu Le Papillon la Pâture est présent sur un des sites. L’impact brut pressenti serait faible du fait de l’observation d’un individu à chaque visite, sans confirmation d’une population viable. L’espèce est potentiellement présente sur deux autres sites. L’impact pressenti serait donc faible sur l’ensemble des neufs sites. DE LA CONS TRUCTION DE L’INFRAS TRUCTURE (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) La Vanesse de l’Obetie est potentiellement présente sur deux sites. En l’absence d’observation, le niveau d’impact pressenti serait négligeable. L’impact pressenti serait donc négligeable sur l’ensemble des neufs sites. } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les impacts du projet retenu sur le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Vanesse de l’Obetie (Antanartia borbonica) portent essentiellement sur un risque faible de destruction directe d’individus lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation de l’actuel piège à cailloux. De la même manière, les travaux d’aménagement des échangeurs et du piège à cailloux sont susceptibles d’entraîner la destruction d’habitats potentiels, pouvant être utilisés par ces espèces pour l’ensemble de leur cycle de vie. La plante hôte de la Salamide d’augustine (Salamis augustina) n’étant présente ni au droit des futurs échangeurs ni dans le piège à cailloux, elle n’est pas concernée par ce risque. Aucun impact n’est donc identifié pour cette espèce durant la phase chantier. Le Papillon la Pâture et la Vanesse de l’Obetie présentent un faible impact en phase chantier. Aucun impact n’est identifié pour la Salamide d’augustine. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs permet de limiter les emprises du piège à cailloux remaniées, et ainsi l’impact durant le chantier. La variante avec deux viaducs constitue une évolution positive non significative des impacts durant la phase chantier. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Le faible niveau d’impact évalué durant le chantier, et le fait que les espèces impactées utilisent cet habitat durant tout leur cycle de vie, ne justifient pas la mise en œuvre de mesure. Pour la Salamide d'Augustine, aucun impact pressenti n’est identifié à ce stade. } Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en matériaux de la variante avec deux viaducs Le Papillon la Pâture n’a pas été observé sur les sites relatifs à la variante avec deux viaducs, mais l’espèce est potentiellement présente sur deux sites (l’impact pressenti serait négligeable en l’absence d’observation). L’impact pressenti serait négligeable sur l’ensemble des cinq sites. L’évolution des impacts pressentis serait positive et significative. La Vanesse de l’Obetie est potentiellement présente sur deux sites (l’impact pressenti y serait négligeable). L’impact pressenti serait négligeable sur l’ensemble des cinq sites (absence d’évolution). Pour la Salamide d'Augustine, aucun impact pressenti n’est identifié à ce stade. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis Un défrichement par étape pourrait être réalisé sur le site où l’espèce a été observée si une population est avérée lors des prospections ultérieures. Les niveaux d’impacts résiduels pressentis conserveraient néanmoins les mêmes niveaux que les impacts bruts pressentis. La mesure proposée pour le site du projet retenu ne permettrait en effet pas de s’astreindre totalement de l’impact potentiel pressenti sur cette espèce. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 51/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.7.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu À l’exception de la Vanesse de l’Obetie (espèce ne pouvant se maintenir que dans un habitat indigène), les insectes en général, dont le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Salamide d’augustine (Salamis augustina), pourront bénéficier de la végétalisation du piège à cailloux, favorable à la colonisation de cette zone du fait de la mise en place d'habitat de substitution avec des espèces indigènes constituant des plantes hôtes à plus fortes valeurs écologique que les espèces présente actuellement (EEE). L’état actuel sera donc amélioré, le potentiel de présence étant augmenté du fait de la création de conditions plus favorables qu'actuellement et de l’augmentation de la surface d’habitat disponible. De plus, l’intégration des plantes-hôtes dans la palette végétale lors de la végétalisation du piège à cailloux permet de créer des conditions plus favorables qu'actuellement et d’augmenter la surface d’habitat disponible pour le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Salamide d’augustine (Salamis augustina). Notons cependant que cet effet potentiellement bénéfique ne peut être assuré que si des populations suffisamment importantes existent à proximité, ce qui relativise cet impact positif, en particulier pour les deux espèces protégées, le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Salamide d’augustine (Salamis augustina), dont la présence n’est que potentielle. Par ailleurs, aucun impact négatif particulier n’a été identifié pour les insectes en phase exploitation. La végétalisation du piège à cailloux constitue un impact potentiellement bénéfique pour le Papillon la Pâture et la Salamide d’augustine. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs À l’inverse de la phase chantier, la moindre emprise de piège à cailloux végétalisé induit une diminution de l’impact bénéfique exposé précédemment durant la phase exploitation. La variante avec deux viaducs constitue une évolution négative non significative des impacts durant la phase exploitation pour le Papillon la Pâture et la Salamide d’augustine. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure ne sera mise en œuvre au vu des impacts potentiellement bénéfiques de la phase exploitation. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 52/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.7.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES INSECTES Impacts résiduels Espèce Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Risque de destruction directe lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à cailloux. Phase travaux Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux fort Approvisionnement en matériaux : risque d’impact Observation sans confirmation d’une population viable sur un site du projet retenu. Espèce potentiellement présente sur deux sites communs. Absence de mesure, l’impact étant faible et l’espèce utilisant ces habitats durant tout son cycle de vie. Aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire à ce stade. Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Faible Faible Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant de préserver certaines emprises du piège à cailloux actuel au droit du second viaduc. Négligeable Faible Évolution positive et significative Phase exploitation Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la végétalisation du piège à cailloux. Intégration des plantes hôtes dans la palette végétale. Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative, la variante avec deux viaducs créant moins d’habitats favorables (emprise piège à cailloux moins importante). Vanesse de l’Obetie (Antanartia borbonica) Enjeu NRL faible Enjeu potentiel sites matériaux faible Phase travaux Risque de destruction directe lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à cailloux. Absence de mesure, l’impact étant faible et l’espèce utilisant ces habitats durant tout son cycle de vie. Faible Faible Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant de préserver certaines emprises du piège à cailloux actuel au droit du second viaduc. Salamide d'Augustine (Salamis augustina) Enjeu NRL négligeable Enjeu potentiel sites matériaux nul Phase exploitation Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la végétalisation du piège à cailloux. Intégration du bois d'ortie (plante hôte) dans la palette végétale. Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative, la variante avec deux viaducs créant moins d’habitats favorables (emprise piège à cailloux moins importante). Ta b le a u 10 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 3.7.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE INSECTES } Conclusion générale Seul le chantier (dans le cadre du projet retenu et de la variante avec deux viaducs) impacte deux des trois espèces d’insecte, ces dernières pouvant utiliser les emprises actuelles du piège à cailloux. Aucune mesure n’apparaît justifiée, ces espèces utilisant cet habitat durant tout leur cycle de vie (pas de périodes favorables). À noter que la variante avec deux viaducs impacte moins les emprises de l’actuel piège à cailloux. L’approvisionnement en matériaux n’impacterait que très faiblement ce groupe, pour lequel une seule espèce est observée sur un seul site et seulement pour le projet retenu. Deux espèces sont potentiellement présentes sur un autre site commun au projet retenu et à la variante avec deux viaducs. Au contraire, la phase exploitation apparaît potentiellement favorable pour deux des trois espèces protégées pouvant être présentes, du fait des conditions plus favorables qu'actuellement grâce à la création de nouvelles surfaces d’habitat dans le cadre de l’aménagement du nouveau piège à cailloux, plus étendu et végétalisé. La variante avec deux viaducs apparaît cette fois moins favorable, les sections en viaduc ne présentant pas de piège à cailloux. Les impacts de la Nouvelle Route du Littoral (dans le cadre du projet retenu et de la variante avec deux viaducs) sur les insectes ne seront pas significatifs. Les emprises remaniées durant le chantier pouvant impacter les spécimens en place seront compensées par une surface plus importante d’habitats en phase exploitation. Le projet retenu et la variante avec deux viaducs présentent une incidence globalement semblable, l’une étant plus favorable durant le chantier et l’autre durant l’exploitation. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution significative de leur impact, en phase chantier ou exploitation, pour les insectes. À noter une possible évolution significative de l’impact pressenti pour l’approvisionnement en matériaux, pour le Papillon la Pâture, cette espèce ayant été observée sur un seul site du projet retenu (elle est potentielle sur un autre site commun au projet retenu et à la variante avec deux viaducs). Le niveau d’impact pressenti passerait ainsi de faible avec le projet retenu à négligeable avec la variante avec deux viaducs, pour l’approvisionnement en matériaux. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 53/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.8. MOLLUS QUES 3.8.1. ENJEUX ASSOCIÉS AUX MOLLUSQUES Les inventaires menés sur les mollusques ont été réalisés par Vincent Florens (université de Maurice), chercheur référent pour les mollusques non marins de l’Océan Indien. Au total, dix-sept espèces de mollusques indigènes ont été observées ou recensées à proximité de la future infrastructure. Aucune de ces espèces n’est protégée. À noter que les observations se font également sur des coquilles « fraîches », les coquilles récentes étant translucides et s’opacifiant avec l’ancienneté (sauf pour Tropidophora carinata, espèce éteinte). Endémisme / statut UICN1 Ceciliodes mauritiana Elasmias sp. Afrogyrus rodriguezensis Tropidophora carinata Gastrocopta microscopica Gastrocopta eudeli Pupisoma orcella Indigène / Compl. ZNIEFF / LC Habitat Représentativité de la zone d’étude2 Habitats terrestres Commun à Maurice et peu commun à La Réunion Localisé dans l’ouest Indéterminé / Nouveau pour les Mascareignes / Non évaluée UICN Habitats terrestres Nouvelle espèce pour les Mascareignes Réunion, Rodrigue Ruisseaux et bas marais Rare, Localisée / Zone d’étude réduite et élargie (Bas marais, ruisseau) Habitats terrestres Espèce éteinte, Maurice Réunion Les individus retrouvés sont subfossiles Indigène / EX Habitat Représentativité de la zone d’étude2 Enjeu Nesopupa peilei Réunion Maurice / Compl. ZNIEFF / LC Arbres des zones humides Abondant à Maurice Rare et localisée à La Réunion / Zone d’étude élargie Négligeable Nesopupa micra Endémique Mascareignes / LC Habitats terrestres Présente à Maurice, Rodrigue et Réunion où elle est assez commune Négligeable Endémique Réunion / Compl. ZNIEFF / LC Litière des milieux secs Très commune / Zone d’étude réduite (Haut de falaise) Négligeable Cryptogène / LC Habitats terrestres Commune Négligeable Louisia barcklayi Mascareignes / LC Litière, rochers, écorce, tout type de forêt Très commune / Zone d’étude réduite (Haut de falaise) Négligeable Quickia concisa Mascareignes / LC / Compl. ZNIEFF Écorce, litière, rochers des forêts sèches et savanes du littoral Surtout nord-ouest de La Réunion, abondant à Maurice Commune / Zone d’étude réduite (Haut de falaise) Négligeable Septaria borbonica Mascareignes / LC Milieu et aval des cours d’eau rapides Commune / Zone d’étude réduite (Ruisseaux, suintements) Faible Thiara scabra Mascareignes / LC Cours d’eau rapide ou lent ; eau claire ou saumâtre Commune / Zone d’étude réduite (Ruisseaux, suintements, bas marais) Faible Mascareignes / LC Eaux claires des rivières, lacs, canaux… Commune / Zone d’étude réduite (Ruisseaux, suintements, bas marais) Faible Réunion (espèce probablement introduite) Habitats terrestres, urbanisés Très rare, localisée dans le sud (deux localisations à basse altitude dans des zones urbanisées) Négligeable Gibbulinopsis pupula Streptostele acicula Enjeu Négligeable Négligeable Faible Négligeable Melanoides tuberculata Habitats terrestres. Milieux herbacés, litières, rochers du littoral Présente dans l’Océan Indien occidental, assez commun à La réunion, plutôt sur les zones côtières (haut de falaise) Négligeable Endémique Réunion / Dét. ZNIEFF / VU Habitats terrestres Assez commun, notamment à moyenne et haute altitude Négligeable Indigène Habitats terrestres Maurice et Réunion, espèce peu commune Négligeable Indigène / LC Endémisme / statut UICN1 Dupontia sp. Ta b le a u 11 : e n je u x a s s o c ié s a u x m o llu s q u e s Au vu des investigations menées, deux groupes se distinguent pour l’appréciation des impacts : 1 Statut de conservation (UICN 2010) : en danger critique d’extinction (CR) ; en danger d’extinction (EN) ; vulnérable (VU) ; quasi menacé (NT) ; préoccupation mineure (LC). 2 Zone d’étude réduite : emprise du projet et falaise littorale (soit moins de 500 m de la Nouvelle Route du Littoral) ; zone d’étude élargie : zone plus vaste dans tous les cas au-delà de 100 m de la route actuelle et jusqu’à 4 km du projet. x les espèces associées aux milieux humides ou aquatiques et observées dans la zone d’étude restreinte, dont les individus et les habitats peuvent être potentiellement impactés (espèces à enjeu faible) ; x les espèces associées aux milieux terrestres, notamment en haut de falaise, ou dans la zone d’étude élargie. Le risque d’impact direct est négligeable sur ces dernières et l’impact sur leur habitat nul (espèces à enjeu négligeable). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 54/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.8.2. IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu 3.8.3. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts du projet retenu Seules les espèces associées aux milieux humides ou aquatiques et présentes dans la zone d’étude réduite sont susceptibles d’être impactées par le chantier de la Nouvelle Route du Littoral par destruction directe d’individu (écrasement…) ou par altération de leur habitat (modification du lit mineur d’une ravine…). Les autres espèces ont été essentiellement observées en haut de falaise, dans des habitats terrestres, ou dans la zone d’étude élargie. L’impact sur ces dernières sera nul, leur habitat étant relativement distants des emprises du chantier. En phase exploitation, aucun impact n’est identifié pour ce groupe au regard des impacts de l’actuelle route. L’impact en phase exploitation est nul pour les mollusques. } Modification de l’impact avec la variante avec deux viaducs Comme pour le projet retenu, l’impact en phase exploitation est nul pour les mollusques. Pour les espèces associées aux milieux humides ou aquatiques et observées dans la zone d’étude réduite, à savoir Afrogyrus rodriguezensis, Septaria borbonica, Thiara scabra et Melanoides tuberculata, l’impact brut du chantier sera faible au vu du faible enjeu sur ces espèces. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure n’apparaît nécessaire pour ce groupe en phase exploitation. Pour les autres espèces, l’impact en phase chantier sera nul. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Grâce à l’aménagement d’un second viaduc, les milieux favorables aux mollusques de zones humides et aquatiques présents dans la zone d’étude réduite seront moins impactés. Il s’agit notamment du lit mineur des ravines de la Petite Chaloupe et à Malheur, préservé dans le cadre de la variante avec deux viaducs. Cependant, d’autres secteurs restent impactés durant le chantier, notamment les ravines Lafleur et des Lataniers. La réalisation d’un second viaduc permet de réduire les impacts sur les habitats des mollusques. Cependant, cette évolution positive sera non significative, certains habitats favorables restant impactés. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Les mesures favorables aux mollusques concernent la préservation de leur habitat, telle que décrit dans le chapitre sur les milieux aquatiques d’eau douce. Notamment, les principales mesures favorables à la protection des ravines sont liées à la bonne gestion du chantier (tri et collecte des déchets…) et aux mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Par ailleurs, les habitats d’eau douce présentant une sensibilité particulière font l’objet de mesures spécifiques, notamment l’aménagement définitif des ravines de préférence à sec. Les mesures de réduction permettent de réduire les impacts. Cependant, le niveau résiduel sera conservé à faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, avec la variante avec deux viaducs plus favorable même si la différenciation des impacts apparaît non significative. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 55/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 3.8.4. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES MOLLUSQUES Impacts résiduels Nom de l’espèce Afrogyrus rodriguezensis Septaria borbonica Thiara scabra Melanoides tuberculata Enjeu faible Impacts bruts Phase travaux Mesures d’évitement et de réduction Les mollusques fréquentant les milieux humides ou aquatiques seront impactés par le chantier. Mesures favorables à la protection des ravines (assainissement provisoire, aménagement à sec…). Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Faible Faible Évolution positive non significative, moins d’habitat favorable aux mollusques étant impacté durant le chantier avec la variante avec deux viaducs. Ta b le a u 12 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 3.8.5. CONCLUSION POUR LE GROUPE MOLLUSQUES } Conclusion générale Sur les dix-sept espèces identifiées, seules quatre peuvent être significativement impactées par le chantier du fait de leur localisation et ce pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Il s’agit des espèces associées aux milieux humides et aquatiques et présentes dans la zone d’étude réduite (Afrogyrus rodriguezensis, Septaria borbonica, Thiara scabra et Melanoides tuberculata). Grâce aux mesures mises en œuvre sur les milieux favorables à ces espèces, essentiellement les ravines, le niveau d’impact résiduel est faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Cependant, la variante avec deux viaducs permet une évolution positive de l’impact, mais non significative, grâce aux milieux préservés sur la section du second viaduc. Les impacts de la Nouvelle Route du Littoral sur les autres espèces de mollusques, ou durant la phase d’exploitation, sont nuls pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Les impacts résiduels de la Nouvelle Route du Littoral sur les mollusques sont faibles à nuls pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution significative de leur impact pour les mollusques. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 56/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES MILIEUX MARINS Durant cette période, les travaux pourraient générer des pics de concentrations supérieurs à 50 mg/l et des dépôts de fines centimétriques (de l’ordre de 2 cm au maximum sur 6 mois). Cet impact sur la qualité des eaux est de nature à induire une incidence temporaire à permanente sur les coraux présents dans ce secteur, en fonction de leur capacité de résistance et de résilience. 4.1. HABITATS MARINS ET FAUNE P IS CICOLE AS S OCIÉE À 12 mois du démarrage des travaux, l’impact au niveau du banc des Lataniers devrait être revenu à un niveau comparable à celui calculé pour les zones sensibles situées à la pointe du Gouffre, c’est-àdire un bruit de fond en matières en suspension lié au chantier de l’ordre de 1 mg/l à 2 mg/l, avec des pics de l’ordre de 10 à 20 mg/l lors des conditions météorologiques les plus défavorables, et des dépôts fins d’ordre millimétriques. La zone périphérique ouest du banc des Lataniers devrait être la plus épargnée sur le secteur de La Possession. Elle pourrait néanmoins subir des pics de matières en suspension d’environ 30 mg/l et des dépôts de fines d’ordre centimétrique sur les six premiers mois. Seules les zones à enjeux sont prises en compte dans ce chapitre, les autres zones (cordons à galets et zones de substrats meubles) étant traitées par ailleurs en tant qu’habitats d’espèces (mammifères marins…). Les zones de substrats et d’habitats marins ne font pas l’objet d’une demande de dérogations aux mesures de protection des espèces car elles ne présentent pas de statut de protection (coraux et faune ichtyologique non protégés). Elles sont cependant traitées à la fois dans ce dossier et dans le dossier de demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 et suivants du code de l’environnement. À noter que La Réunion (au travers du jeune récif corallien présent à l’ouest de l’île, protégé par la Réserve Naturelle marine) fait partie du réseau de l’IFRECOR (Initiative française pour les récifs coralliens). Dans ce cadre, un plan d'action local sur 5 ans (2006-2010) a été mis en œuvre autour de trois axes : la mise en œuvre de la Réserve Naturelle marine, la construction d’un système d’information littoral et marin (permettant de capitaliser et partager les données et les connaissances acquises depuis de nombreuses années à La Réunion) et le renforcement de la concertation et des synergies entre les partenaires locaux. Le modèle hydrosédimentaire utilisé pour quantifier certains impacts présentés dans ce chapitre reste une simplification de phénomènes physiques complexes, impossibles à modéliser dans leur globalité. Il s’agit de tendances qui pourront être observées suite à la réalisation de la Nouvelle Route du Littoral et non d’une quantification absolue des modifications de la dynamique hydrosédimentaire apportées par l’infrastructure. Des cartes des zones de substrats marins où figurent les emprises de la Nouvelle Route du Littoral sont présentées en annexe du dossier (impact par recouvrement direct). 4.1.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu L’impact du chantier sur les zones coralliennes induit un impact sur la faune piscicole associée à ces habitats sensibles. Par ailleurs, les concentrations élevées en matières en suspension, notamment lorsqu’elle dépasse 50 mg/l au total, peuvent avoir des effets néfastes sur cette faune aquatique marine. Globalement, les impacts bruts du chantier seront faibles vis-à-vis de la formation de la Pointe du Gouffre et forts pour le banc des Lataniers. Les impacts en phase chantier pour les formations coralliennes de la Petite Chaloupe – Écueil et de la pointe de la ravine à Malheur sont sans objet pour le projet retenu car elles sont recouvertes par les ouvrages projetés. L’appréciation des impacts sur ces formations est donc évaluée vis-à-vis des impacts permanents de la phase exploitation. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Globalement, l’étude hydrosédimentaire des impacts du chantier sur les zones coralliennes ne montrent pas d’évolution de ces impacts sur les habitats de la pointe du Gouffre ou du banc des Lataniers. De même, avec la variante avec deux viaducs, les habitats de la Petite Chaloupe – Écueil restent essentiellement impactés par recouvrement direct, impact considéré comme permanent et évalué sur la phase exploitation de l’infrastructure. En revanche, la formation corallienne de la pointe de la ravine à Malheur est plus ou moins préservée des recouvrements directs grâce au second viaduc. En effet, seuls 16 % de la zone de substrats durs, à faible enjeu, sont impactés par recouvrement des piles de la variante avec deux viaducs (en particulier par les protections anti-affouillement des piles), contre 98 % de la formation recouverte par la digue du projet retenu. Ainsi, la seule évolution quantifiable des impacts du chantier entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs est au droit de la formation de la pointe de la ravine à Malheur, même si cette dernière présente un faible enjeu en comparaison des habitats marins de la formation de la pointe du Gouffre ou du banc des Lataniers. Les résultats de l’étude hydrosédimentaire mettent en évidence un impact significatif sur les secteurs situés dans la moitié sud-ouest de la zone d’étude et donc dans la zone du banc des Lataniers à 6 mois après le démarrage des travaux essentiellement. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 57/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Les résultats de l’étude hydrosédimentaire de la variante avec deux viaducs mettent en évidence un impact indirect et temporaire significatif sur les secteurs situés dans la moitié sud-ouest, y compris au droit de la pointe de la ravine à Malheur, à 12 mois après le démarrage des travaux essentiellement. Les concentrations en matières en suspension et les dépôts de fines y sont supérieurs à ceux constatés au droit du banc des Lataniers à 6 mois après le démarrage des travaux. Les travaux pourraient générer des pics de concentrations de l’ordre de 100 mg/l et des dépôts de fines centimétriques (de l’ordre de 4 cm au maximum sur 6 mois) sur la pointe de la ravine à Malheur à 12 mois du démarrage. Les impacts des travaux sur les formations coralliennes restent comparables entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, hormis pour la formation de la pointe de la ravine à Malheur qui sera en partie préservée avec le projet retenu (cf. impact direct par recouvrement analysé en phase exploitation mais observé dès la phase chantier). Le niveau d’impact brut en phase travaux sur cette formation sera faible au vu du faible niveau d’enjeu des habitats observés. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs La mesure de réduction de mise en œuvre de barrages flottants pour confiner les zones de dragage et de clapage des sédiments profite également, dans le cadre de la variante avec deux viaducs, à la formation de la pointe de la ravine à Malheur. Cependant, même avec une réduction des effets du chantier d’un facteur deux environ, les travaux pourraient générer des pics de concentrations de l’ordre de 50 mg/l et des dépôts de fines centimétriques (de l’ordre de 2 cm au maximum sur 6 mois) sur la pointe de la ravine à Malheur à 12 mois du démarrage. Malgré une diminution notable des effets durant le chantier sur la pointe de la ravine à Malheur grâce à la mise en place de mesures de réduction, les impacts résiduels sur cette formation pour la variante avec deux viaducs seront toujours considérées faibles afin de tenir compte des concentrations et dépôts attendus sur cette zone particulièrement exposée, mais de plus faible enjeu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu Outre les mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…), certaines dispositions complémentaires seront prises pour réduire les impacts du chantier sur les formations coralliennes par mise en suspension de particules fines. Pour la préservation des secteurs les plus sensibles (en particulier le banc des Lataniers), un barrage filtrant flottant sera mis en œuvre pour confiner les zones de dragage et de clapage des sédiments, opérations à plus forte incidence. De façon à s’assurer de l’efficacité de cette mesure, les opérations de dragages seront stoppées pour les houles supérieures à 1 m. Dans le cas de la mise en œuvre de barrages flottants (ou dispositif équivalent) permettant de confiner à 80 % les panaches de turbidité sur les ateliers dragage et clapage des digues sur les fronts de construction de la Grande Chaloupe et de La Possession, les résultats mettent en évidence une réduction significative de l’impact potentiel des travaux sur la zone à fort enjeux écologiques du banc des Lataniers, avec une réduction d’un facteur deux à trois des concentrations et dépôts potentiels de fines. À 6 mois du début des travaux, les niveaux de perturbation atteints sur la zone à enjeu écologique du banc des Lataniers seront ainsi réduits, avec des pics de l’ordre de 40 mg/l, et des dépôts de fines d’ordre millimétriques sur 6 mois (de l’ordre de 1 cm au maximum sur 6 mois). Par ailleurs, la mesure en continu des matières en suspension permettra de déceler une pollution anormale des eaux, notamment au droit de zones coralliennes sensibles impactées par le chantier, en particulier le banc des Lataniers et la pointe du Gouffre. Sur ces deux secteurs, un seuil d’apport en matières en suspension générés par le chantier sera fixé à 50 mg/l, avec un arrêt du chantier dans les 48h en cas de non respect. La mesure de confinement par barrage flottant des travaux fortement émetteurs de matières en suspension permet de réduire significativement l’impact chantier du projet retenu au droit du banc des Lataniers. Ainsi, l’impact résiduel de la phase chantier au droit du banc des Lataniers sera modéré, les concentrations calculées étant toujours deux fois supérieures à celles de la Pointe du Gouffre. 4.1.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 4.1.2.1. IMP ACTS } Rappel des impacts bruts du projet retenu Au total, l’emprise du projet retenu sur les fonds marins est d’environ 101 ha. Sur cette emprise totale, environ 6,6 % impactent directement par recouvrement les quatre zones de substrats à enjeu écologique, tel que détaillé dans le tableau suivant. Pointe du Gouffre Petite Chaloupe - Écueil Pointe ravine à Malheur Banc des Lataniers TOTAL Sensibilité forte 0 2,76 ha 0 0 2,76 ha Sensibilité moyenne 0 0,41 ha 0 0 0,41 ha Sensibilité faible 0 0,92 ha 1,68 ha 0,83 ha 3,43 ha TOTAL 0 4,09 ha 1,68 ha 0,83 ha 6,60 ha Ta b le a u 13 : s u p e rfic ie s d e s fo rm a tio n s c o ra llie n n e s im p a c té e s p a r re c o u vre m e n t d ire c t a ve c le p ro je t re te n u En termes de superficie impactée, le recouvrement direct de la formation corallienne de la Petite Chaloupe – Écueil est total. De même, le recouvrement de la formation de la pointe de la ravine à Malheur concerne 98 % de sa superficie, seul 0,04 ha étant « préservé ». Ainsi, le recouvrement direct de la pointe de la ravine à Malheur sera également considéré comme total. Sur le banc des Lataniers, seule une zone de faible sensibilité est directement touchée, représentant 16 % de la formation totale. Les zones à enjeux fort à modéré ne seront pas directement touchées. Toute la zone de la Petite Chaloupe, définie en majeure partie à fort enjeu, sera détruite par le projet retenu : l’impact sera fort. La zone de la ravine à Malheur présente une sensibilité faible et sera détruite en quasi totalité. L’impact sur cette zone sera faible au vu de l’enjeu. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 P AR RECOUVREMENT DIRECT Page 58/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Le banc des Lataniers n’étant que partiellement impacté, uniquement sur une zone de faible sensibilité, l’impact du projet retenu sur cette formation sera faible. Aucun impact par recouvrement n’est projeté sur la formation de la Pointe du Gouffre (impact nul). } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Au total, l’emprise de la variante avec deux viaducs sur les fonds marins est d’environ 71 ha, soit environ 30 % de moins que le projet retenu. Sur cette emprise totale, environ 6,7 % impactent directement les quatre zones de substrats à enjeu écologique, soit environ 2 ha de moins que le projet retenu, tel que détaillé dans le tableau suivant. Pointe du Gouffre Petite Chaloupe - Écueil Pointe ravine à Malheur Banc des Lataniers TOTAL Sensibilité forte 0 2,76 ha 0 0 2,76 ha Sensibilité moyenne 0 0,41 ha 0 0 0,41 ha Sensibilité faible 0 0,54 ha 0,27 ha 0,83 ha 1,64 ha TOTAL 0 3,71 ha 0,27 ha 0,83 ha 4,82 ha Ta b le a u 14 : s u p e rfic ie s d e s fo rm a tio n s c o ra llie n n e s im p a c té e s p a r re c o u vre m e n t d ire c t a ve c la va ria n te a ve c d e u x via d u c s En termes de superficie impactée, le recouvrement direct de la formation corallienne de Petite Chaloupe – Écueil est de 91 % du fait du raccordement en digue de la Grande Chaloupe. La seule zone préservée étant de faible enjeu, l’impact sur cette formation sera également considéré comme total, comme pour le projet retenu, l’évolution positive de la variante avec deux viaducs n’étant pas significative sur cette formation. Au contraire, la mise en œuvre d’un second viaduc permet de limiter fortement le recouvrement direct de la formation de la pointe de la ravine à Malheur. Ainsi, le taux de recouvrement de cet habitat à faible enjeu passe de 98 % dans le cadre du projet retenu à 16 % avec la variante avec deux viaducs. L’évolution positive des impacts avec la variante avec deux viaducs sur cette formation peut être jugée significative. Cette évolution positive de l’impact est toutefois à relativiser compte tenu des impacts indirects hydrosédimentaires du projet qui, à terme, pourraient remettre en cause la pérennité de cette zone (cf. chapitre 4.1.2.2). Quasiment toute la zone de la Petite Chaloupe - Écueil, définie à fort enjeu, sera détruite par la variante avec deux viaducs : l’impact sera fort et l’évolution positive non significative. La zone de la ravine à Malheur sera faiblement recouverte avec la variante avec deux viaducs : le niveau d’impact sera faible sur cette formation, soit une évolution positive mais non significative de l’impact, à relativiser avec l’impact hydrosédimentaire remettant en cause la pérennité de cette formation à termes. Les autres formations ne présentent pas d’évolution du recouvrement direct des ouvrages de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu Les impacts du projet retenu par recouvrement direct des zones de formations coralliennes ne peuvent faire l’objet de mesure de réduction. Plusieurs mesures d’évitement ont été mises en œuvre, au fur et à mesure de la définition du projet et des ouvrages, notamment en amont du choix du projet retenu à l’issue de la Déclaration d’Utilité Publique. Ces mesures sont intégrées au projet : elles sont donc déjà considérées lors de la quantification des impacts bruts. Globalement, aucune autre mesure d’évitement ne peut être mise en œuvre pour une même fonctionnalité de l’infrastructure et en respectant les objectifs poursuivis (sécurisation de l’itinéraire…). Les impacts résiduels sont équivalents aux impacts bruts du projet retenu vis-à-vis du recouvrement direct des formations coralliennes. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs permet de réduire l’impact par recouvrement direct sur la formation de faible enjeu de la pointe de la ravine à Malheur. Cependant, les secteurs évités seront impactés indirectement par une modification de la dynamique hydrosédimentaire (cf. chapitre suivant). Vis-à-vis des autres incidences par recouvrement direct de la variante avec deux viaducs sur les formations coralliennes, aucune autre mesure n’apparaît plus envisageable à ce stade, au même titre que le projet retenu. Les impacts résiduels de la variante avec deux viaducs sont équivalents aux impacts bruts vis-à-vis du recouvrement direct des formations coralliennes. 4.1.2.2. IMP ACTS } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les modélisations relatives à la remise en suspension des fines et au transit littoral indiquent des modifications du fonctionnement hydrosédimentaire pouvant avoir une incidence indirecte et permanente sur les milieux sensibles coralliens. L’impact potentiel du projet retenu sur les zones écologiques sensibles est évalué en phase exploitation par croisement de l’effet : x sur le recouvrement sédimentaire par le sable transitant le long du littoral ; x sur l’augmentation de la concentration en matières en suspension (MES) et des dépôts de fines apportées par les ravines en période de pluie. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 P AR MODIFICATION DE LA DYNAMIQUE HYDROS ÉDIMENTAIRE Page 59/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Le tableau suivant synthétise ces impacts selon trois niveaux d’incidences : x impact non significatif : diminution ou évolution marginale des concentrations en MES ou de dépôts de fines ; x impact modéré : légère augmentation des concentrations en MES ou de dépôts de fines ; Le modèle hydrosédimentaire réalisé avec la variante avec deux viaducs ne fait pas apparaître d’évolution significative de la dynamique hydrosédimentaire sur les formations coralliennes entre les le projet retenu et la variante avec deux viaducs, à l’exception de la zone de la pointe de la ravine à Malheur initialement remblayée dans le cadre du projet retenu. x impact fort : évolution significative des concentrations en MES ou de dépôts de fines. L’impact est évalué pour les conditions de houles fortes non exceptionnelles et de houles cycloniques, ces dernières pouvant être considérées de moindre incidence car observées statistiquement une fois tous les dix ans selon les critères modélisés. Rappelons que le modèle hydrosédimentaire utilisé reste une simplification de phénomènes physiques complexes. De plus, certaines hypothèses présentent une incertitude car les phénomènes naturels existants sont mal connus : il s’agit en particulier de la quantité de matières en suspension charriée par les ravines en période de pluie. Les conclusions suivantes sont donc des tendances qui pourront être observées suite à la réalisation de la Nouvelle Route du Littoral et non une quantification absolue des modifications de la dynamique hydrosédimentaire apportées par le projet. Globalement, l’impact apparaît significatif seulement lors de houles fortes et cycloniques, qui sont peu fréquentes (occurrence de l’ordre de 15 % pour les fortes houles). L’impact hydrosédimentaire en phase exploitation n’est pas évalué sur la pointe de la ravine à Malheur ou sur la formation de la Petite Chaloupe – Écueil, ces dernières étant considérées comme détruites par recouvrement direct. Effet du transit sur le dépôt Effet des ravines sur les MES Effet des ravines sur le dépôt Banc des Lataniers Pointe du Gouffre Non significatif Non significatif Houle cyclonique Modéré Non significatif Forte houle Modéré Non significatif Fort Modéré Modéré Non significatif Non significatif Non significatif Forte houle Houle cyclonique Forte houle Houle cyclonique Ta b le a u 15 : im p a c t h yd ro s é d im e n ta ire d u p ro je t re te n u Au vu des effets du projet retenu sur la dynamique hydrosédimentaire au droit des formations coralliennes, les niveaux d’impact seront : forts sur le banc des Lataniers, l’impact du projet retenu sur la dispersion des matériaux charriés par les ravines, tant lors des fortes houles que lors des houles cycloniques, étant de nature à remettre en cause la pérennité de cette formation corallienne, déjà fragilisée par l’urbanisation alentour ; Effet du transit sur le dépôt Effet des ravines sur les MES Effet des ravines sur le dépôt Banc des Lataniers Ravine à Malheur Pointe du Gouffre Non significatif Non significatif Non significatif Houle cyclonique Modéré Non significatif Non significatif Forte houle Modéré Modéré Non significatif Forte houle Houle cyclonique Forte houle Houle cyclonique Fort Fort Modéré Modéré Modéré Non significatif Non significatif Non significatif Non significatif Ta b le a u 16 : im p a c t h yd ro s é d im e n ta ire d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s Au vu des effets de la variante avec deux viaducs sur la dynamique hydrosédimentaire au droit de la pointe de la ravine à Malheur, le niveau d’impact sera faible du fait de l’effet sur la dispersion des matériaux charriés par les ravines, tant lors des fortes houles que lors des houles cycloniques, de nature à remettre en cause la pérennité de cette formation corallienne de faible enjeu. L’évolution de l’impact entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs sur les autres formations n’est pas quantifiable, notamment au vu de la complexité des phénomènes à modéliser et des faibles variations observées. Pour ces autres formations, les niveaux d’impacts seront équivalents à ceux du projet retenu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure ne permet d’éviter ou de réduire significativement les impacts hydrosédimentaires du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. À noter que la Nouvelle Route du Littoral fait partie des projets d’intérêt général pouvant faire l’objet d’une exemption aux critères de bon état écologique des masses d’eau du fait de son impact sur l’hydromorphologie des masses d’eau côtières, notamment sur la dynamique hydrosédimentaire. Le dossier de demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 et suivants du code de l’environnement justifie des critères d’exemption aux objectifs de bon état écologique des eaux pour les deux masses d’eau littorales du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux de La Réunion concernés par la Nouvelle Route du Littoral. Les impacts résiduels du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sont donc équivalents aux impacts bruts (fort sur le banc des Lataniers, faible sur la pointe du Gouffre et faible, pour la variante avec deux viaducs, pour la pointe de la ravine à Malheur). Aucune mesure de réduction des impacts n’est envisageable. faibles sur la pointe du Gouffre, l’impact modéré des matières en suspension provenant des ravines étant restreint aux houles cycloniques (ces évènements se produisant moins d’une fois par an). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 60/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.1.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES HABITATS MARINS ET LA FAUNE PISCICOLE ASSOCIÉE Impacts résiduels Nom de l’habitat marin Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Petite Chaloupe – Écueil Enjeu fort Phase exploitation Destruction totale par recouvrement direct, seule une petite zone de faible enjeu à l’ouest de la formation est préservée avec la variante avec deux viaducs (représentant 9 % de la formation). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Fort Fort Évolution positive non significative, la petite zone préservée étant de faible enjeu au regard des secteurs à enjeu moyen à fort détruits avec le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Pointe de la ravine à Malheur Enjeu faible Phase exploitation Recouvrement direct de cette formation à faible enjeu de 98 % dans le cadre du projet retenu (destruction totale) et de 16 % avec la variante avec deux viaducs (destruction partielle). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Faible Évolution positive non significative par diminution du recouvrement direct (enjeu faible) Ta b le a u 17 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 4.1.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE HABITATS MARINS ET FAUNE PISCICOLE ASSOCIÉE } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. } Conclusion générale Globalement, les formations coralliennes les plus impactées sont évidemment celles directement inscrites sur les emprises des sections en digue. Il s’agit notamment de la formation de la Petite Chaloupe – Écueil, détruite avec le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Au contraire, la formation de la pointe du Gouffre apparaît bien préservée grâce à la mise en œuvre du viaduc commun au projet retenu et à la variante avec deux viaducs. Le banc des Lataniers est impacté par recouvrement direct à sa périphérie, mais surtout par une modification de la dynamique hydrosédimentaire liée à la digue aménagée à proximité, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, au droit de l’échangeur de La Possession. Ainsi, la principale différence d’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs se situe au droit de la formation corallienne de la pointe de la ravine à Malheur, considérée comme totalement détruite par recouvrement direct avec le projet retenu et comme détruite à plus ou moins long termes par la variante avec deux viaducs par une modification de la dynamique hydrosédimentaire en phase exploitation (et dans une moindre mesure par un apport de sédiments en phase chantier). Le niveau d’impact final est donc identique, même si l’impact de la variante avec deux viaducs apparaît différé et plus incertain (ce qui justifie que l’évolution soit qualifiée de positive mais non significative). En conclusion, le projet retenu et la variante avec deux viaducs impactent de manière irréversible les formations coralliennes de la Petite Chaloupe - Écueil, du banc des Lataniers et de la pointe de la ravine à Malheur, même si l’impact de la variante avec deux viaducs sur cette dernière est moins direct et plus incertain. La formation corallienne de la pointe du Gouffre est préservée avec le projet retenu et la variante avec deux viaducs. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 61/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Conséquence biologique 4.2. MAMMIFÈRES MARINS Les effets des bruits de chantier sont évidemment spatialisés. Néanmoins, ils peuvent s’appliquer sur chacune des espèces ayant la capacité de fréquenter la zone. 4.2.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 4.2.1.1. IMP ACTS S ONORES DES TRAVAUX S UR LES MAMMIFÈRES MARINS En raison de la complexité de la problématique des impacts sonores sur les mammifères marins, ce chapitre a été élaboré à partir d’une étude d’impact spécifique du champ acoustique généré par la construction de la Nouvelle Route du Littoral réalisée avec l’expertise de Quiet Oceans (septembre 2012). } Rappel des impacts bruts du projet retenu ~ Hypothèses retenues pour la modélisation des impacts acoustiques Les modélisations acoustiques réalisées montrent un risque d’impact fort sur les mammifères marins durant le chantier. Même si cet effet est temporaire, car limité à la durée du chantier et aux individus présents, il peut avoir des effets irréversibles et donc permanents sur certains spécimens, pouvant aller jusqu’à la mort, d’autant plus du fait de la durée des travaux. Afin d’évaluer les impacts du chantier sur les mammifères marins, plusieurs hypothèses majorantes ont été retenues, en particulier : x l’estimation des bruits permanents, avec l’hypothèse que toutes les sources de bruit fonctionnent simultanément sur tous les ateliers de construction des digues et des viaducs pendant toute la durée prise en compte (8h sans arrêt correspondant à la situation la plus pénalisante), alors qu’en pratique des « pauses » techniques pourront être observées continuellement (préparation, manœuvre opérationnelle…). De ce fait, les superpositions des sources sonores seront moindres, mais également la durée totale des émissions de ces sources, par rapport aux scénarios modélisés ; x le nombre d’embarcations nécessaires (total de 44 navires sur 8h pris en compte) ou le nombre maximum d’ateliers pris en compte pour la réalisation des piles dans certains scénarios (quatre ateliers en simultanés), hypothèse sans doute majorée au regard des besoins du chantier. ~ Conséquence biologique de l’impact acoustique sur les individus et perte d’habitat et de continuité écologique pour les populations Les risques vis-à-vis des mammifères marins mis en évidence par le biais de la modélisation acoustique superposent deux types d’impact ayant des effets différents. Ainsi, il est nécessaire de scinder : x les risques d’impact direct sur les individus liés aux atteintes plus ou moins importantes sur les capacités auditives des animaux et leur réponse éthologique ; x les effets indirects sur les populations du fait de leur éloignement de la zone de fort impact acoustique et leur traduction biologique (perte d’habitat temporaire). Il n’est ainsi pas à exclure, si des mesures n’étaient pas mises en place, des effets pouvant aller jusqu'au risque de mort d’un individu pour toutes les espèces, mais plus particulièrement celles utilisant de manière préférentielle la zone côtière, c'est-à-dire le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, le Grand dauphin commun et la Baleine à bosse et dans une moindre mesure, le Dauphin à long bec et le Dauphin tacheté pantropical. Par ailleurs, d’autres espèces du large ont déjà été observées suffisamment près de la côte, ou entendu lors des prospections acoustiques, pour redouter un tel effet : le Cachalot nain et le Dauphin d’Électre. Le même niveau d’impact sera retenu pour le Dauphin de Fraser, fréquemment observé en association avec le Dauphin d’Électre. Pour l’ensemble des espèces citées ci-dessus, l’impact acoustique brut du chantier sera considéré a minima comme fort au vu des risques d’atteintes physiologiques. D’autres espèces côtières sont supposer pouvoir fréquenter les eaux de La Réunion, mais elles n’ont jamais été observées ou entendues lors de prospections. Il s’agit de : la Baleine franche, la Baleine à bec de Blainville, le Rorqual commun et du Dauphin bleu et blanc. Au contraire, le Petit rorqual antarctique et la Baleine à Bec de Longman, espèces du large, ont déjà été observés à moins de 18 km des côtes (~ 9 miles), et le Cachalot et le Globicéphale tropical, également du large, ont été entendus lors des prospections acoustiques. Pour l’ensemble des espèces citées ci-dessus, l’impact acoustique brut du chantier sera considéré a minima comme modéré. Les autres espèces de mammifères marins supposées fréquenter les eaux de La Réunion sont toutes des espèces du large, non observée ou entendue lors des prospections. Il s’agit de : l’Orque pygmée, la Baleine à bec de Cuvier, le Fausse Orque et du Cachalot pygmée. Pour l’ensemble des espèces citées ci-dessus, l’impact acoustique brut du chantier sera considéré a minima comme faible. Perte d’habitat et de continuité écologique pour les populations Les nuisances sonores auront pour effet de faire fuir les mammifères marins des zones perturbées, d’où une perte indirecte d’habitats pour ces espèces durant le chantier. Cette perte indirecte d’habitats est plus ou moins forte en fonction du caractère côtier des espèces, de leur utilisation du secteur et de leur réponse comportementale à une nuisance sonore. Cette perte d’habitats peut englober un large secteur, y compris dans la zone sous le seuil de modification physiologique temporaire (c’est-à-dire sans impact physiologique sur les individus). La durée de cet impact, à savoir le temps que mettront les espèces à revenir dans la zone après chantier, n’est pas connu et dépend des espèces. Ainsi, cette perte d’habitat sera nettement pénalisante pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique qui est une espèce côtière et sédentaire, et dans une moindre mesure le Grand dauphin commun. La fragmentation de leur habitat englobant les espaces côtiers de La Réunion est significative. Elle est également très significative pour la Baleine à bosse qui utilise ce secteur pour la reproduction et l’élevage des jeunes durant l’hiver austral. Cependant, ces espèces auront la possibilité de trouver refuge dans des zones non perturbées, en particulier dans les zones d’ombre protégées par l’île (baie de Saint-Paul, sud et est de l’île…). Pour les autres espèces utilisant des habitats plus vastes ou dont l’utilisation de la zone est moins importante pour leur cycle de vie, cette perte d’habitat apparaît plus limitée tout en restant significative. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 62/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs À noter que la perte d’habitat durant le chantier aura également un effet sur la continuité écologique des eaux côtières, surtout pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique qui fréquente préférentiellement la zone bathymétrique comprise entre 0 et -60 m NGR, mais également pour la Baleine à bosse durant l’hiver austral, période où elle fréquente préférentiellement les eaux côtières. Les cartes suivantes présentent le risques d’impact physiologique permanent (en rouge) et temporaire (en orange) pour le Grand dauphin de lndo-Pacifique, pour les bruits permanents cumulés sur 8h (au-delà de 8h, les calculs montrent que l’énergie acoustique n’augmente plus), durant l’hiver austral et pour une immersion des individus entre 0 et 100 m de profondeur, et ce pour les scénarios modélisés les plus pénalisant du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. L’impact brut des nuisances acoustiques du chantier sera très fort pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse au vu de l’atteinte à l’habitat et aux continuités écologiques de ces espèces. Conclusion Les niveaux d’impact brut liés aux nuisances acoustiques du chantier du projet retenu sont les suivants : très fort pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse ; fort pour le Grand dauphin commun, le Dauphin à long bec, le Dauphin tacheté pantropical, le Dauphin de Fraser, le Dauphin d’Électre et le Cachalot nain ; modéré pour le Cachalot, la Baleine franche, la Baleine à bec de Blainville, le Rorqual commun, le Globicéphale tropical, la Baleine à Bec de Longman, le Dauphin bleu et blanc et le Petit rorqual antarctique ; Fig u re 4 : c a rte s d e ris q u e s d e s n u is a n c e s a c o u s tiq u e s (p ro je t re te n u à g a u c h e , « d e u x via d u c s » à d ro ite ; s o u rc e : Qu ie t Oc e a n s ) À noter que les scénarios minorants montrent également un moindre impact du projet retenu. faible pour l’Orque pygmée, la Baleine à bec de Cuvier, le Fausse Orque et le Cachalot pygmée. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les incidences acoustiques sous-marines du chantier sont fortement influencées par les opérations de construction des ouvrages d’art et des piles des viaducs (forages, battages…), dont les niveaux sonores cumulés sur une journée de travaux peuvent être importants. Ainsi, sur les neuf scénarios modélisés de construction de la Nouvelle Route du Littoral (cinq pour le projet retenu, quatre pour la variante avec deux viaducs), les distances d’effets physiologiques permanents et temporaires les plus importantes sont calculées pour la variante avec deux viaducs. Pour exemple, les distances d’effets physiologiques pour les bruits permanents (les plus impactants, qui incluent les opérations de forages, de battages de pieux, de dragage et le trafic maritime induit par les travaux), pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (espèce côtière et sédentaire particulièrement vulnérable aux effets acoustiques) et durant l’hiver austral (saison où les effets sont les plus importants) seraient : x pour le scénario le plus pénalisant du projet retenu, jusqu’à 6 miles nautiques pour les effets physiologiques permanents, et jusqu’à 20 miles nautiques pour les effets temporaires ; x pour le scénario le plus pénalisant de la variante avec deux viaducs, jusqu’à 7 miles nautiques pour les effets physiologiques permanents, et jusqu’à 21 miles nautiques pour les effets temporaires. Ainsi, la variante avec deux viaducs est susceptible d’induire une augmentation des distances d’effets physiologiques maximales sur les individus jusqu’à environ 20 % plus étendue que le projet retenu. Cependant, ces distances maximisent l’incidence de la variante avec deux viaducs, les cartes de risques étant moins départagées entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Du fait de dispositions constructives génératrices de fortes nuisances acoustiques pour les opérations en viaduc, la variante avec deux viaducs apparaît plus impactante, cette différence d’impact apparaissant toutefois globalement peu significative. Ainsi, la variante avec deux viaducs sera considérée comme une alternative à impact négatif non significatif pour toutes les espèces de mammifères marins au regard des impacts bruts évalués pour le projet retenu. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels La réponse biologique, depuis le dérangement jusqu'au risque de mort de l’individu, nécessite la mise en place de mesures adaptées, même si la caractérisation précise de l’impact ne peut pas être complètement anticipée, par manque de connaissance scientifique notamment sur les changements comportementaux des espèces. Diverses mesures de réduction du risque seront mises en œuvre : réduction de l’intensité sonore du chantier, du risque par éloignement et détection d’éventuels individus pouvant être fortement perturbés (c’est-à-dire proche de la zone de chantier, notamment dans la zone des effets physiologiques permanents). Afin de réduire l’exposition sonore cumulée et de limiter les distances de dépassement des seuils de dommages physiologiques pour les mammifères marins susceptibles d’être présents, les mesures suivantes seront appliquées : x un système de rideaux de bulles ou de parois de matériaux synthétiques (ou tout autre dispositif équivalent) mis en place autour de chaque atelier de battage, minage et forage ; x un martyr de type Micarta (ou matériaux équivalent) entre la palplanche ou le pieu et le marteau pour amortir le bruit du battage ; EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 63/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs x une optimisation du temps de contact du marteau en prolongeant mécaniquement le temps de contact entre le marteau et le pilier ; x un cadencement progressif (« soft start ») lors de la première heure de battage ; x une optimisation des opérations de minage pour en réduire les niveaux d’émission sonore (optimisation de la charge, utilisation de charge à onde de choc focalisée…) ; x un démarrage décalé des opérations les plus bruyantes, à savoir le minage et le brise-roche, par rapport aux autres opérations. Pour exemple, l’application de ces mesures de réduction de l’intensité sonore du chantier permet, pour des espèces comme le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, durant l’hiver austral et pour le scénario modélisé le plus bruyant du projet retenu, de réduire de 20 % les distances d’effet physiologique lors des opérations de battage et de forage, mais aussi de diviser par deux la vitesse de propagation des zones d’effet physiologique (ces dernières prenant en compte l’effet cumulé de l’intensité sonore perçue) permettant ainsi aux individus potentiellement affectés de fuir plus facilement la zone de risque. En complément des mesures de réduction du bruit ci-avant, des dispositions seront prises pour éloigner les mammifères marins de la zone de travaux et pour s’assurer de leur absence avant le démarrage des opérations bruyantes, notamment : x une série d’émissions acoustiques larges bandes dont l’intensité augmente progressivement et par paliers seront émises avant toute opération de construction (procédure de « ramp up ») ; x des dispositifs de détection visuels et acoustiques permanents des individus lorsque le chantier est actif et avant son entrée en activité, associé à un dispositif efficace de diffusion des données à l’ensemble des acteurs du chantier. Par ailleurs, afin de s’assurer de la bonne implication des entreprises de travaux, des contrôles seront aussi réalisés par un organisme indépendant mandaté par le Maître d’Ouvrage avec comme objectif le respect d’un seuil en référence à la réglementation allemande (seule réglementation connue en la matière). Ce contrôle n'enlèvera en rien la responsabilité du Maître d’œuvre dans le suivi du chantier. Un système de sanctions dissuasif à l’encontre des entreprises en charge des travaux sera appliqué en cas de non respect de ces prescriptions. L’ensemble de ces mesures permettent de réduire significativement les risques d’atteinte biologique sur les mammifères marins fréquentant la zone du chantier. Les résultats des modélisations montrent une réduction significative des distances d’effets physiologiques pour l’ensemble des scénarios modélisés. 4.2.1.2. LES RIS QUES DE COLLIS ION AVEC UNE EMBARCATION EN P HAS E CHANTIER } Rappel des impacts bruts du projet retenu Un risque de collision entre les mammifères marins et les navires en circulation sur le chantier ne peut pas être totalement exclu même avec les dispositifs d’éloignement présentés ci-avant pour les nuisances acoustiques. Ainsi, le niveau d’impact brut sera apprécié selon la zone de fréquentation des espèces et de leur agilité. Il sera : fort pour la Baleine à bosse, espèce côtière peu agile ; modéré pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, le Grand dauphin commun, le Dauphin à long bec, le Dauphin tacheté pantropical, le Cachalot nain et le Globicéphale tropical, espèces côtières (ou pouvant fréquenter la côte à moins de 3 miles) ; faible pour le Dauphin d’Électre, le Cachalot, la Baleine franche, la Baleine à bec de Blainville, le Rorqual commun et le Dauphin bleu et blanc, espèces du large mais entendues lors des prospections (utilisation locale de l’habitat non connue) ou espèces côtières non observées et non entendues lors des prospections ; nul pour la Baleine à Bec de Longman, le Petit rorqual antarctique, l’Orque pygmée, le Dauphin de Fraser, la Baleine à bec de Cuvier, le Fausse Orque et le Cachalot pygmée, espèces du large observées au-delà des 3 miles nautiques (ou non observées et non entendues). } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Le trafic maritime n’évoluera pas de manière significative entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Selon les méthodes de construction choisies par les entreprises chargées des travaux, qui ne peuvent pas être complètement connues à ce jour, les sections en digue pourraient néanmoins être construites en privilégiant des moyens terrestres. En conséquence, il n’y aura pas d’évolution du risque d’impact lié à la collision entre une embarcation et un mammifère marin entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Ainsi, il sera considéré une réduction du risque avec une quantification du niveau d’impact résiduel réduit d’un seuil par rapport aux impacts bruts pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs (sans être inférieur à faible). Le risque apparaît ainsi faible à fort selon les espèces considérées, ce qui permet de prendre en compte le risque résiduel persistant malgré toutes les mesures mises en œuvre. Il sera contractuellement demandé aux entreprises de respecter la charte d’approche des Baleines à bosse de La Réunion et de l’appliquer à tous les mammifères marins. Par ailleurs, afin de limiter les risques de collision, une mesure de réduction des vitesses de circulation à 3 nœuds maximum jusqu’à 300 m de la côte sera demandée. À noter que comme pour les impacts bruts, les impacts résiduels de la variante avec deux viaducs sont plus négatifs que le projet retenu (les opérations de construction des piles des viaducs étant plus bruyantes que celles de mise en œuvre des sections en digue), bien que la différenciation des niveaux d’impact soit non significative. Par ailleurs, les mesures mises en œuvre pour réduire l’impact vis-à-vis des nuisances sonores sousmarines (« ramp up », dispositifs de détection visuels et acoustiques permanents des mammifères marins…) seront également favorables à la réduction du risque de collision avec une embarcation du chantier. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 64/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Les impacts résiduels du projet retenu et de la variante avec deux viaducs seront réduits d’un seuil par rapport aux impacts bruts grâce aux mesures mises en œuvre (sans être inférieurs à négligeables). Par ailleurs, il n’y a aucune évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. 4.2.1.3. LES RIS QUES D’ATTEINTE AU MILIEU AQUATIQUE EN P HAS E CHANTIER } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Les mesures prises pour s’assurer de la qualité des eaux littorales sont principalement : x mesures organisationnelles sur la mise en œuvre des installations de chantier et les procédures à suivre pour les opérations courantes à risque (ravitaillement des engins…) ; x mesures de traitement des eaux pour abattre les pollutions chroniques de chantier (matières en suspension provenant des terrassements…) et de réduction des sources de pollution, notamment pour les opérations de remblaiement en mer (barrage flottant…) ; } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les risques d’atteinte au milieu aquatique en phase chantier concernent principalement les risques de pollution des eaux lors des travaux de réalisation de la Nouvelle Route du Littoral, une mauvaise qualité des eaux pouvant être préjudiciable aux mammifères marins. En phase de chantier, trois grands types d’incidences sur la qualité des eaux peuvent être définis : x l’érosion des sols au cours des terrassements et de la construction des digues et des fondations des piles de viaduc ou la création de panaches turbides pendant les opérations en milieu marin (dragage…). Ces eaux chargées de matières en suspension altèrent directement l’état qualitatif des eaux littorales ; x les pollutions accidentelles des eaux : les fuites d’huiles, de carburants et d’autres substances sont possibles depuis les lieux de stockage ou depuis les engins ; x les déchets de nature flottante, pouvant être ingérés par un individu et avoir des conséquences graves sur ce dernier, pouvant aller jusqu’à sa mort. En l’absence de mesure particulière, les risques de pollution des eaux sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur les mammifères marins. Le risque de mort apparaît faible mais une pollution turbide est susceptible de faire fuir les individus de la zone chantier proche. Cependant, cette incidence est sans commune mesure avec les nuisances acoustiques qui auront le même effet avec une intensité plus forte, y compris en considérant les mesures mises en œuvre pour cette problématique. En conclusion, l’impact brut lié à la pollution des eaux sera modéré pour les espèces observées à moins d’un kilomètre de la côte (Baleine à bosse, Grand dauphin de l’IndoPacifique et Grand dauphin commun) et faible pour les autres. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les risques de pollution n’évolueront pas significativement dans le cadre de la variante avec deux viaducs. En effet, l’étude hydrosédimentaire menée sur les zones à fort enjeu ne montrent pas d’évolution si marquée sur les formations coralliennes. x mesures de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles ; x mesures de gestion des déchets (tri, collecte et traitement), en particulier vis-à-vis des déchets pouvant s’envoler. L’ensemble de mesures mises en œuvre permettent de réduire les niveaux d’impacts d’un seuil par rapport aux impacts bruts pour l’ensemble des espèces (sans être inférieurs à négligeables), pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. 4.2.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 4.2.2.1. P OLLUTION HYDROCARBURES ET P LAS TIQUES } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les dispositifs d’assainissement permettront de traiter la pollution chronique et de récupérer une éventuelle pollution accidentelle survenant sur la chaussée. Ceci constitue une amélioration par rapport à la route actuelle qui ne dispose pas de système de gestion des eaux pluviales. Le risque de pollution des eaux en phase exploitation est positif vis-à-vis des risques induits pour les mammifères marins, et ce pour toutes les espèces, le projet retenu constituant une amélioration des dispositifs d’assainissement par rapport à la route actuelle. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Par ailleurs, les risques de pollution accidentelle ou d’envols de déchets flottants apparaissent similaires. La variante avec deux viaducs dispose de la même conception en termes d’assainissement que le projet retenu. Les niveaux d’impacts bruts de la variante avec deux viaducs seront semblables à ceux du projet retenu vis-à-vis du risque de pollution des eaux, c’est-à-dire sans évolution. Les impacts de la variante avec deux viaducs sur la qualité des eaux en phase exploitation sont identiques à ceux du projet retenu, c’est-à-dire positifs pour toutes les espèces de mammifères marins. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 65/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels La conception du projet intègre des dispositifs performants de traitement de la pollution chronique routière et de confinement d’une éventuelle pollution accidentelle. Ces dispositifs améliorent la qualité des eaux rejetées par rapport à la route actuelle qui ne dispose pas d’assainissement particulier. Aucune mesure particulière n’est prévue, les impacts de la Nouvelle Route du Littoral sur la qualité des eaux étant positifs. Les impacts résiduels sont donc équivalents aux impacts bruts. 4.2.2.2. P ERTE D'HABITAT Pour la Baleine à bosse, les observations de celle-ci sont généralement faites dans des eaux de 5 à 100 m de fond, la grande majorité (83 %) des observations étant effectuée dans la bande bathymétrique de -20 à -80 m de fond, soit sur une zone géographique de 205 km² autour de l’île (205 000 ha). Ainsi, l’impact du projet retenu sur le domaine vital minimal de l’espèce est de l’ordre 0,05 %. Par ailleurs, le projet impacte les gammes de profondeur de 0 à 10 m et rappelons que la bande côtière de 0 à -40 m est fréquentée préférentiellement en hiver austral par les mères accompagnées de leurs nourrissons. L’impact du projet sera donc plus important pendant cette période de l’année. En effet, la largeur amputée au couloir de passage de l’espèce au droit des sections en digue du projet retenu varie entre des proportions allant d’environ 13 % (au droit de la Pointe de la ravine à Malheur, où le couloir de passage est le plus étroit) à 17 % (au droit de la Grande Chaloupe, où le projet est le plus large). Le Grand dauphin commun est également susceptible d’utiliser cet habitat côtier de faible profondeur détruit par le projet, mais dans une moindre mesure du fait de son caractère pélagique et de sa large répartition. Le niveau d’impact sera ainsi qualifié de faible pour le Grand dauphin commun. Pour les autres espèces côtières, l’impact sera négligeable. } Rappel des impacts bruts du projet retenu Le projet retenu entraînera une destruction directe et permanente d’habitats favorables à certaines espèces de mammifères marins, en particulier au Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (habitat à enjeu fort pour cette espèce côtière) et à la Baleine à bosse (espèce migratrice mais qui vient effectuer des phases essentielles à son cycle de vie sur les côtes de La Réunion, notamment au droit du projet). Cependant, au vu des volumes impactés par rapport aux volumes d’habitats disponibles, cet impact est jugé modéré pour ces deux espèces. Une destruction de 101 ha d'habitats favorables à ces espèces est en effet calculée. Pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, espèce côtière et sédentaire particulièrement sensible à la perte de cet habitat, cette surface est à relativiser aux domaines vitaux des individus identifiés. Ainsi, le domaine vital moyen calculé pour les Grands dauphins de l’Indo-Pacifique de La Réunion est de 70 km², avec des valeurs maximales pouvant atteindre plus de 120 km². Les valeurs minimales n’apparaissent pas exploitables car basées sur un nombre trop faible d’observations. Cependant, pour certains individus observés au moins dix fois, le domaine vital semble pouvoir être de l’ordre de 20 km² au minimum. Le domaine vital ainsi calculé varie d’environ 20 à 120 km². Le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique semble donc fréquenter entre 10 et 55 % de l’habitat disponible autour de l’île (défini par la bande bathymétrique allant de 0 à -60 m, soit environ 220 km²). En conclusion, le pourcentage de surface d’habitat impacté pour les individus ayant un domaine vital restreint de 20 km², soit 20 000 ha, est de l’ordre de 0,5 %. Par ailleurs, le projet impacte les gammes de profondeur de 0 à 10 m alors que les gammes fréquentées par le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique s’étendent de 0 à 60 m de fond. Les pentes des fonds étant relativement faibles au droit du projet, l’impact de la perte d’habitat sur cette espèce ble apparaît d’autant plus faible. En effet, la largeur amputée au couloir de passage de l’espèce au droit des sections en digue du projet retenu varie entre des proportions allant d’environ 9 % (au droit de la Pointe de la ravine à Malheur, où le couloir de passage est le plus étroit) à 12 % (au droit de la Grande Chaloupe, où le projet est le plus large). Les autres espèces n’utilisant pas ou peu les habitats côtiers de faible profondeur (espèce du large), l’impact sera nul. Le niveau d’impact brut sera modéré pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse, faible pour le Grand dauphin commun et négligeable pour les autres espèces côtières (Dauphin à long bec, Globicéphale tropical, Baleine franche, Baleine à bec de Blainville, Rorqual commun et Dauphin bleu et blanc). Les autres espèces n’utilisant préférentiellement pas les habitats côtiers de faible profondeur, l’impact sera nul. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La réalisation d’un viaduc en mer à la place d’une digue, dans le cadre de la variante avec deux viaducs, permet de réduire d’environ 30 ha les emprises de la Nouvelle Route du Littoral sur les habitats côtiers favorables à certains mammifères marins (il est considéré que les mammifères marins pourront toujours utiliser les espaces situés derrière le viaduc), notamment pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse, pour passer à 71 ha. Cela représente, pour certains Dauphins de l’Indo-Pacifique dont le domaine vital est de l’ordre de 20 km², un impact d’environ 0,4 %. Cette évolution positive de la variante avec deux viaducs se traduira également par une meilleure perméabilité des couloirs de passage pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse, la variante avec deux viaducs permettant en effet de diminuer l’impact lié au rétrécissement des corridors écologiques. Cette évolution n’est toutefois à considérer que dans l’hypothèse où, à terme, les espèces reviendront fréquenter la zone. Cette évolution positive des impacts n’apparaît pas ainsi suffisamment significative pour permettre de réévaluer le niveau d’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure de réduction ou d’évitement des impacts n’apparaît envisageable tout en répondant aux objectifs de sécurisation de l’itinéraire. À noter que la variante avec deux viaducs permet de réduire l’emprise de la Nouvelle Route du Littoral sur les fonds marins. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 66/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Les impacts bruts seront identiques aux impacts résiduels pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. 4.2.2.3. DÉRANGEMENT S ONORE Les bruits aériens générés par l’infrastructure ne se propageront pas ou très peu dans l’eau du fait de la grande différence de densité des milieux. Les mammifères marins ne seront ainsi pas dérangés par la Nouvelle Route du Littoral. L’absence d’impact sonore durant l’exploitation de l’infrastructure ne nécessite donc aucune disposition particulière. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 67/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.2.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES MAMMIFÈRES MARINS Impacts résiduels Espèce Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) Enjeu très fort Grand dauphin de l’IndoPacifique (Tursiops aduncus) Enjeu très fort Grand dauphin commun (Tursiops truncatus) Enjeu fort Dauphin à long bec (Stenella longirostris) Enjeu fort Dauphin tacheté pantropical (Stenella attenuata) Enjeu fort Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Fort Fort Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux viaducs). Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Fort Fort Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux viaducs). Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Faible Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux viaducs). Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux viaducs). Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 68/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Impacts résiduels Espèce Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux viaducs). Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Cachalot (Physeter macrocephalus) Enjeu modéré Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Baleine à Bec de Longman (Mesoplodon pacificus) Enjeu modéré Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, cadencement progressif pour le battage…). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux viaducs). Cachalot nain (Kogia simus) Enjeu fort Globicéphale tropical (Globicephala macrorhynchus) Enjeu modéré Dauphin d’Électre (Peponocephala electra) Enjeu fort Petit rorqual antarctique (Balaenoptera bonaerensis) Enjeu modéré Baleine franche (Eubalaena australis) Baleine à bec de Blainville (Mésoplodon densirostris) Rorqual commun (Balaenoptera physalus) Dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) Enjeu modéré EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 69/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Impacts résiduels Espèce Dauphin de Fraser (Lagenodelphis hosei) Enjeu fort Cachalot pygmée (Kogia breviceps) Enjeu modéré Orque pygmée (Feresa attenuata) Baleine à bec de Cuvier (Ziphius cavirostris) Fausse Orque (Pseudorca crassidens) Enjeu faible Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative, les travaux des sections en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants. Ta b le a u 18 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 4.2.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE MAMMIFÈRES MARINS } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution significative de leur impact pour les mammifères marins, tant en phase chantier qu’exploitation. } Conclusion générale En phase chantier, les risques liés aux nuisances acoustiques dominent les autres thématiques, à savoir les risques de collision avec une embarcation du chantier ou l’altération de la qualité des eaux, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Les espèces les plus sensibles sont celles utilisant fréquemment la zone littorale, en particulier le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse (impact possible en termes d’atteinte physiologique, mais également en termes de perte d’habitat et de continuité écologique pour ces deux espèces). En phase exploitation, l’impact significatif est lié à l’emprise de la Nouvelle Route du Littoral sur les habitats côtiers utilisés notamment par le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et par la Baleine à bosse, mais aussi, dans une moindre mesure, pour le Grand dauphin commun. La différenciation des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs n’apparaît pas significative, la phase chantier étant plutôt favorable au projet retenu, les opérations de construction des viaducs étant plus bruyantes, et plus favorable à la variante avec deux viaducs en phase exploitation grâce à une moindre emprise sur les fonds marins. L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs apparaît difficile à différencier et est particulièrement sensible durant les travaux, principalement du fait des nuisances sonores du chantier. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 70/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Les niveaux d’impact seront conservés avec la variante avec deux viaducs, sans évolution particulière de l’incidence par rapport au projet retenu (évolution marginale en faveur du projet retenu, mais sans quantification possible sur les tortues marines). 4.3. TORTUES MARINES Le groupe des tortues marines a fait l’objet d’une expertise spécifique par Kélonia (état initial sur un cycle biologique complet). 4.3.1. IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 4.3.1.1. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Les mesures de réduction des nuisances sonores sous-marines pour les mammifères marins bénéficient également au groupe des tortues marines (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives… cf. chapitre précédent). Les impacts résiduels sur les tortues marines seront faibles pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, les mesures mises en œuvre permettant de réduire fortement les incidences prévisibles, notamment vis-à-vis des lésions possibles sur les individus. É MERGENCE S ONORE } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les nuisances sonores dues au déplacement des embarcations, aux travaux de réalisation des digues, aux déversements de matériaux et aux fondations des piles du viaduc peuvent induire un impact sur les tortues marines. Cet impact est difficilement quantifiable puisque très peu d’études ont été menées à ce jour pour évaluer l’impact de la pollution sonore sur les tortues marines et les modifications de comportement que cela pourrait engendrer. Ces nuisances peuvent également entraîner des coupures temporaires d’axe de déplacement des animaux. Cependant, une étude de mesures de sons de basse fréquence (audibles par les tortues marines) au niveau d’habitats marins côtiers de tortues marines a révélé que la pollution sonore peut affecter le comportement et la santé de ces espèces (Samuel et al., 2005). Elle peut engendrer divers effets allant de la modification du comportement (perturbation légère, interruption d’activité, départ des habitats clés), à des blessures, la désorientation, la perte de contrôle moteur voire la mort des individus en milieu marin (Duronslet et al., 1986 ; Slay & Richardson, 1988 ; Lenhardt, 1994 ; Lutcavage et al., 1997). Au niveau de la zone du projet, les travaux risquent d’engendrer la production d’ondes sonores dérangeantes pour les tortues marines. Elles devraient donc se déplacer et s’éloigner des zones de production de sons. En revanche, les sons émis ne seront pas d’une intensité mortelle pour ces espèces. Pour rappel, les impacts sur les tortues marines sont indirectement pris en compte au travers de l’étude d’impact acoustique réalisée pour les mammifères marins. L’impact brut sera modéré pour la Tortue verte, où un individu a été observé dans les emprises du projet, et faible pour la Tortue imbriquée. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs ne générera pas de nuisance sonore pouvant induire une évolution significative de l’impact acoustique du chantier sur les tortues marines. 4.3.1.2. LES RIS QUES DE COLLIS ION AVEC UNE EMBARCATION EN P HAS E CHANTIER } Rappel des impacts bruts du projet retenu Compte tenu des résultats sur la faible présence des tortues marines dans la zone d’étude, cet impact direct et temporaire est jugé faible. En effet, peu de tortues ont été observées sur cette zone, et il s’agit d’individus mobiles, capables d’évitement des navires navigant à vitesse réduite. L’impact brut des risques de collision avec une embarcation sera faible pour les tortues marines. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Le trafic maritime induit par la construction du chantier n’évoluera pas significativement entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. L’évolution de l’impact lié aux risques de collision est donc nulle entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Pour répondre au risque de collision avec des barges de chantier, une zone sans travaux ni circulation sera mise en place autour des sites d’alimentation secondaire des tortues marines non concernés par les emprises de la Nouvelle Route du Littoral (pointe du Gouffre et banc des Lataniers). Par ailleurs, afin de limiter les risques de collision, une mesure de réduction des vitesses de circulation à 3 nœuds maximum jusqu’à 300 m de la côte sera imposée. Les mesures mises en œuvre pour réduire l’impact vis-à-vis des nuisances sonores sous-marines (« ramp up », dispositifs de détection visuels…) seront également favorables à la réduction du risque de collision avec une embarcation du chantier. Les impacts résiduels du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sont négligeables grâce aux mesures mises en œuvre. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 71/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.3.1.3. LES RIS QUES D’ATTEINTE AU MILIEU AQUATIQUE EN P HAS E CHANTIER } Rappel des impacts bruts du projet retenu x mesures de traitement des eaux pour abattre les pollutions chroniques de chantier (matières en suspension provenant des terrassements…) et de réduction des sources de pollution, notamment pour les opérations de remblaiement en mer (barrage flottant…) ; x mesures de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles ; Les risques d’atteinte au milieu aquatique en phase chantier concernent principalement les risques de pollution des eaux lors des travaux de réalisation de la Nouvelle Route du Littoral, une mauvaise qualité des eaux pouvant être préjudiciable aux tortues marines. En phase de chantier, trois grands types d’incidences sur la qualité des eaux peuvent être définis : x l’érosion des sols et des fonds marins au cours des terrassements, de la construction de la digue mais aussi des fondations des piles du viaduc ou la création de panaches turbides pendant les opérations en milieu marin (dragage…). Ces eaux chargées de matières en suspension impactent directement l’état qualitatif des eaux littorales ; x les pollutions accidentelles des eaux : les fuites d’huiles, de carburants et d’autres substances sont possibles depuis les lieux de stockage ou depuis les engins ; x les déchets de nature flottante, pouvant être ingérés par un individu et avoir des conséquences graves sur ce dernier, pouvant aller jusqu’à sa mort. En l’absence de mesure particulière, les risques de pollution des eaux sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur les tortues marines, à relativiser selon l’enjeu associé à chaque espèce. Ainsi, l’impact brut lié à la pollution des eaux sera modéré pour la Tortue Verte, avec un individu observé dans les emprises de la Nouvelle Route du Littoral (pointe de la ravine à Malheur), et faible pour la Tortue imbriquée, dont la présence n’est pas avérée (observations de tortues de passage au niveau du Port est, sans différenciation de l’espèce). } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les niveaux de pollution n’évolueront pas significativement dans le cadre de la variante avec deux viaducs. En effet, l’étude hydrosédimentaire menée sur les zones à enjeu pour les tortues marines ne montre pas d’évolution marquée (formation corallienne de la pointe de la ravine à Malheur…). Par ailleurs, les risques de pollution accidentelle ou d’envols de déchets flottants apparaissent similaires entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Les niveaux d’impacts bruts de la variante avec deux viaducs seront semblables à ceux du projet retenu vis-à-vis du risque de pollution des eaux, c’est-à-dire sans évolution. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Les tortues marines bénéficieront des mesures génériques de préservation du milieu aquatique en phase chantier, avec notamment : x mesures organisationnelles sur la mise en œuvre des installations de chantier et les procédures à suivre pour les opérations à risque (ravitaillement des engins, stockage des produits polluants, opérations d’entretien…) ; x la gestion des déchets, cette problématique étant particulièrement sensible sur ce chantier, avec des risques d’envol important vers l’océan pouvant avoir comme conséquence la mort de tortues marines confondant ces déchets avec leur proie ; x la préservation de certaines formations coralliennes qui constituent des zones d’alimentation pour les tortues marines, notamment par l’interdiction de navigation sur de ces dernières. L’ensemble de mesures mises en œuvre permettent de considérer un impact résiduel faible pour la Tortue verte et négligeable pour la Tortue imbriqué, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. 4.3.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) 4.3.2.1. P OLLUTION HYDROCARBURES } Rappel des impacts bruts du projet retenu Les dispositifs d’assainissement projetés permettront de traiter la pollution chronique et de récupérer une éventuelle pollution accidentelle survenant sur la chaussée. Le projet retenu permet de garantir un bon traitement des eaux et d’empêcher l’ingestion d’hydrocarbure par les tortues marines : l’impact sera bénéfique (amélioration de l’assainissement par rapport à la route actuelle). } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs dispose de la même conception en termes d’assainissement que le projet retenu. Les impacts de la variante avec deux viaducs sur la qualité des eaux en phase exploitation sont identiques à ceux du projet retenu, c’est-à-dire bénéfique pour toutes les espèces de tortues marines. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels La conception du projet intègre des dispositifs performants de traitement de la pollution chronique routière et de confinement d’une éventuelle pollution accidentelle. Ces dispositifs constituent une amélioration par rapport à l’infrastructure actuelle qui ne dispose pas d’assainissement routier. Aucune mesure particulière n’est prévue, les impacts de la Nouvelle Route du Littoral sur la qualité des eaux étant bénéfiques. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 ET P LAS TIQUES Page 72/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.3.2.2. P ERTE D’HABITATS D’ALIMENTATION } Rappel des impacts bruts du projet retenu Le projet retenu induit une destruction de 1,72 ha d’habitats d’alimentation à enjeu fort de la pointe de la ravine à Malheur (dont 1,68 ha par recouvrement direct, l’ensemble de la formation étant considéré comme détruite à plus ou moins long terme par modification de la dynamique hydrosédimentaire) et 4,87 ha d’habitats d’alimentation à enjeu moyen du banc des Lataniers (dont 0,8 ha par recouvrement direct). Cette réduction surfacique d’habitats d’alimentation apparaît faible par rapport à l’ensemble des habitats potentiels répartis autour de l’île. Au total, en considérant les habitats à faible enjeu, le projet détruit 10,71 ha d’habitats d’alimentation pour les tortues marines. La dégradation ou la destruction de ces habitats, abritant des individus au stade sub-adulte, est susceptible de modifier par conséquent cette étape du cycle biologique, et pourrait la ralentir si les individus observés doivent quitter leur habitat et prospecter d'autres zones afin de s'y établir. La reproduction n’est pas concernée, aucune plage favorable n’étant présente sur la zone d’étude. Compte-tenu des connaissances disponibles sur les domaines vitaux des tortues marines à La Réunion et sur leur utilisation, il est difficile de prévoir le devenir des individus en présence en cas de destruction d’habitats favorables à ces espèces, notamment de l’affleurement rocheux colonisé par des algues rouges au niveau de la Pointe de la ravine à Malheur (présence avérée d’une Tortue verte sédentaire). Les niveaux d’impact pour la variante avec deux viaducs seront semblables au projet retenu. Cependant, l’évolution de l’impact sur la Tortue verte sera positive mais non significative, la pointe de la ravine à Malheur étant impactée de manière plus diffuse (impact hydrosédimentaire prépondérant contrairement au projet retenu où l’impact est presque exclusivement par recouvrement direct) et le projet ayant une moindre emprise sur son corridor écologique. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure de réduction ou d’évitement des impacts n’apparaît envisageable tout en répondant aux objectifs de sécurisation de l’itinéraire. À noter que la variante avec deux viaducs permet de réduire l’emprise sur les formations coralliennes (et sur les corridors) mais que ces dernières seront sans doute détruites à plus ou moins long termes par une modification de la dynamique hydrosédimentaire (recouvrement indirect). Les impacts bruts seront identiques aux impacts résiduels pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Par ailleurs, la zone située entre la côte et la ligne bathymétrique des -50 m constitue un corridor écologique pour les tortues vertes et imbriquées. La largeur amputée au couloir de passage de l’espèce au droit des sections en digue du projet retenu varie entre des proportions allant d’environ 12 % (au droit de la Pointe de la ravine à Malheur, où le couloir de passage est le plus étroit) à 16 % (au droit de la Grande Chaloupe, où le projet est le plus large). L’impact par perte d’habitat d’alimentation sera modéré pour la Tortue verte, un seul individu sédentaire étant présent au droit de la formation de la pointe de la ravine à Malheur, et faible pour la Tortue imbriquée, aucune observation directe n’ayant été faite au droit des zones concernées. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les mêmes habitats d’alimentation seront touchés par la variante avec deux viaducs. La principale évolution provient de l’impact par recouvrement direct de l’habitat à enjeu fort de la pointe de la ravine à Malheur, la formation corallienne étant considérée totalement détruite à plus ou moins long termes par modification de la dynamique hydrosédimentaire, ce dernier impact apparaissant moins immédiat et incertain. En revanche la variante avec deux viaducs permettra une évolution positive qui se traduira par une meilleure perméabilité du corridor écologique, la variante avec deux viaducs permettant en effet de diminuer l’impact lié à ce rétrécissement. Cette évolution n’est toutefois à considérer que dans l’hypothèse où, à termes, les espèces reviendront fréquenter la zone. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 73/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.3.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES TORTUES MARINES Impacts résiduels Espèce Tortue verte (Chelonia mydas) Enjeu modéré Impacts bruts Phase exploitation Mesures d’évitement et de réduction Destruction de 10,71 ha d'habitats d’alimentation, notamment de la pointe de la ravine à Malheur. Réduction de la largeur du corridor écologique Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Modéré Modéré Évolution positive non significative, l’habitat de la pointe de la ravine à Malheur étant directement détruit par le projet retenu alors que l’impact est plus indirect et incertain avec la variante avec deux viaducs. Ta b le a u 19 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 4.3.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE TORTUES MARINES } Conclusion générale Les principales incidences (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs) sur les tortues marines sont liées à la phase chantier (impact sonore, risques de collision avec une embarcation, pollution…). Grâce aux mesures mises en œuvre, les niveaux d’impact résiduels sont faibles, sans évolution signification entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. En phase exploitation, l’impact est modéré pour la Tortue verte, seule espèce formellement observée sur les formations coralliennes impactées, et faible pour la Tortue imbriquée (utilisation potentielle mais non avérée de ces habitats marins par cette espèce), pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. À noter que la pointe de la ravine à Malheur est considérée comme totalement détruite par recouvrement direct avec le projet retenu alors qu’elle est considérée comme détruite à plus ou moins long terme par la variante avec deux viaducs par une modification de la dynamique hydrosédimentaire en phase exploitation (et dans une moindre mesure par un apport de sédiments en phase chantier). Le niveau d’impact final est donc identique, même si l’impact de la variante avec deux viaducs apparaît différé et plus incertain (ce qui justifie que l’évolution soit qualifiée de positive mais non significative). L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sera similaire durant les travaux (nuisances sonores, risques de collision…). L’impact sur la formation de la pointe de la ravine à Malheur, habitat à fort enjeu pour les tortues marines, se différencie néanmoins entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. En effet, le projet retenu induit un impact direct par recouvrement alors que la variante avec deux viaducs induit surtout un impact indirect par modification de la dynamique hydrosédimentaire, le recouvrement direct étant moins important. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution significative de leur impact vis-à-vis des tortues marines. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 74/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels 4.4. AVIFAUNE MARINE 4.4.1. Pour réduire les risques d’échouage, plusieurs mesures seront mises en œuvre pour les travaux nocturnes, notamment : IMPACTS EN PHASE CHANTIER 4.4.1.1. R IS QUE D’ÉCHOUAGE ET DE COLLIS ION DURANT LE CHANTIER (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Le principal risque d’impact du chantier est l’échouage des jeunes oiseaux nocturnes (et plus marginalement des adultes) du fait de la réalisation de travaux éclairés de nuit. La lumière attire et désoriente les oiseaux qui tombent au sol ou à la mer. Ce risque s’applique sur les Pétrels de Barau (Pterodroma baraui), en grande partie lors des envols de jeunes entre les colonies de reproduction terrestres sur les plus hauts sommets de l’île et la mer, et les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus pacificus) entre les sites de reproduction sur la falaise et la mer. Cependant, le risque est moins important sur les Pétrels, leur couloir de vol étant plus élevé. Il existe également un risque de collision avec les haubans qui pourraient être mis en place pour stabiliser les piles du viaduc en construction en cas d’alerte cyclonique. Toutefois, ce risque apparaît limité du fait de la faible probabilité de la survenance de cette situation météorologique. Par ailleurs, dans ces conditions, il est peu probable que les oiseaux sortent en mer. L’impact brut d’échouage et de collision sera fort les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus pacificus). Il sera modéré pour le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui), dont l’altitude de vol au droit du projet est plus importante (moindre risque de perturbation). Ce risque sera faible pour le Paille-en-queue, espèce diurne, ainsi que pour le Pétrel noir (Pseudobulweria aterrima), l’espèce ne fréquentant que très occasionnellement l’aire d’étude qui ne se situe pas sur une de ces zones de passage (aucun échouage n’y a été recensé depuis 1996). } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La réalisation de la variante avec deux viaducs implique également des travaux nocturnes : le risque d’échouage sera donc identique au projet retenu. Le risque de collision avec des piles en construction reste marginal au regard des risques d’échouage : il ne fera pas évoluer significativement l’impact du chantier entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Il n’y aura pas d’évolution de l’impact chantier vis-à-vis du risque d’échouage ou de collision entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. x l’interdiction d’éclairage durant les périodes d’échouage massifs, soit 50 jours d’extinction par an répartis sur quatre mois, à l’exception de certains travaux de construction des piles qui nécessitent une mise en œuvre sans interruption durant plus de 24h ; x durant la période allant de novembre à avril inclus, très sensible, l’éclairage des pistes chantier sera limité au minimum grâce à l’emploi d’éclairages de couleur rouge (sauf durant la période d’extinction, où aucun éclairage des pistes ne sera accepté) ou de dispositif de balisage passif ; x une adaptation des éclairages durant toute la réalisation des travaux afin d’orienter l’ensemble des faisceaux lumineux vers le sol, de limiter la hauteur des éclairages et de choisir des lampes de type sodium, c’est-à-dire à spectre restreint et orangé, et surtout ne générant aucun ultraviolet. Par ailleurs, une surveillance du chantier sera réalisée et si une recrudescence d’échouage était constatée, les entreprises chargées des travaux pourront être amenées à renforcer les prescriptions qu’elles doivent mettre en place en faveur des oiseaux marins. Concernant le risque de collision avec les haubans mis en place sur les piles du viaduc en construction en cas d’alerte cyclonique, même si ce risque apparaît plus marginal, deux mesures seront mises en œuvre : x mise en place de dispositifs visuels afin de rendre les câbles plus visibles par les oiseaux ; x mise en place et retrait des haubans dans le délai le plus court possible avant l’arrivée et après le passage du cyclone. Les mesures mises en œuvre réduiront significativement le risque d’échouage de Pétrels ou de Puffins. Cependant, un échouage reste possible, notamment lors des opérations de construction des piles : l’impact résiduel sera modéré pour les Puffins, faible pour le Pétrel de Barau et le Paille-en-queue, et négligeable pour le Pétrel noir. 4.4.1.2. P ERTURBATION P AR LES BRUITS , LES VIBRATIONS ET L’ENVOL DE P OUS S IÈRES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu Pour les espèces nicheuses en falaise, à savoir les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus pacificus) et le Paille-en-queue (Phaethon lepturus), le chantier présente un risque d’impact par perturbation, voire par baisse du potentiel de nidification, du fait : x du bruit et des vibrations induits par le chantier ; x des envols de poussières dus aux travaux de terrassements du piège à cailloux. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 75/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Les deux types d'ouvrages (viaduc et digue) sont susceptibles de générer des vibrations : battage et forage pour le viaduc, minage et brise-roche pour viaduc et digues. Il est toutefois difficile de quantifier ces impacts et donc de les différencier selon le type d’ouvrage. En revanche, sur les sections en digue, les nuisances (bruit, vibrations, poussières) liées la destruction de la route actuelle et de son piège à cailloux, ainsi que les terrassements du nouveau piège à cailloux, doivent également être prises en compte. Celles-ci seront d’autant plus importantes que ces travaux sont réalisés à proximité de la falaise. 4.4.1.3. IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE ) } Rappel des impacts bruts pressentis liés à l’approvisionnement en matériaux du projet retenu Cet impact est néanmoins à relativiser, le bruit ambiant est déjà très élevé à l’heure actuelle du fait du très important trafic de véhicules sur la route littorale. Le Paille-en-queue est présent sur huit des neuf sites et potentiellement présent sur le dernier. L’espèce est nicheur avéré à proximité de certains sites et sur un site (engendrant un risque potentiel de perturbation des nichées). Ainsi, l’impact pressenti sur l’espèce pourrait être fort sur un site, modéré sur trois et faible sur les derniers. L’impact brut lié aux nuisances du chantier (bruit, vibrations et poussières) sera modéré au regard de l’ambiance actuelle de la zone d’étude pour les espèces nicheuses en falaise, à savoir les Puffins et le Paille-en-queue, et nul pour les autres. L’impact brut pressenti sur le Paille-en-queue serait potentiellement fort sur l’ensemble des sites. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs La variante avec deux viaducs sera également susceptible de générer des nuisances sonores ou vibratoires nuisibles aux oiseaux marins nicheurs en falaise, y compris lors des opérations de construction du second viaduc. Cependant, les impacts relatifs aux travaux de déconstruction de la route actuelle et de son piège à cailloux sont moindres dans le cas de la variante avec deux viaducs que dans le cadre du projet retenu (moins de section en digue), la variante sera donc de moindre impact que le projet retenu. De même, l’impact lié aux envols de poussières sera moindre avec la variante avec deux viaducs, les terrassements étant réalisés au droit des sections en digue. L’impact sera également modéré pour les Puffins et le Paille-en-queue, mais son évolution sera positive et non significative par rapport au projet retenu. L’impact restera nul pour les autres espèces, sans évolution. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Selon les données bibliographiques, le Pétrel de Barau peut survoler six des neuf sites avec une fréquence plus ou moins élevée selon le site. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être faible à fort selon les fréquences de passage sur ces sites. L’impact brut pressenti sur la Pétrel de Barau serait fort sur l’ensemble des sites. L’un des sites est localisé à proximité immédiate d’une des voies de déplacement connues du Pétrel noir entre ses sites de reproduction et ses zones d’alimentation (impact potentiel pouvant être fort). L’impact brut pressenti sur le Pétrel noir serait modéré sur l’ensemble des sites (impact potentiel identifié sur un seul site). Le Puffin de Baillon a été observé ou peut survoler six des neuf sites. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être fort pour quatre sites où le survol est avéré. Par ailleurs, l’espèce niche à proximité de certains sites (il pourrait y avoir un risque de perturbation des nichées). L’impact brut global pressenti sur les neuf sites pourrait être fort pour le Puffin de Baillon Le risque de perturbation par les vibrations sur l’avifaune terrestre est modéré pour les espèces nicheuse sur la falaise. Aucune mesure particulière de chantier ne parait nécessaire au vu de cette incidence modérée. Le Puffin du Pacifique peut survoler trois des neuf sites. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être modéré (présence non avérée). Par ailleurs, l’espèce niche à proximité de certains sites (il pourrait y avoir un risque de perturbation des nichées). En cas d’envols de poussières susceptibles de perturber les déplacements des oiseaux marins, les zones de terrassements seront arrosées. L’impact brut global pressenti sur les neuf sites pourrait être modéré pour le Puffin du Pacifique, la présence de l’espèce n’étant pas avérée. Du fait de l’absence de mesure envisageable concernant les vibrations, les niveaux d’impacts bruts et résiduels seront identiques pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. La variante avec deux viaducs constitue toujours une évolution positive mais non significative de l’impact. } Modification des impacts bruts pressentis avec la variante avec deux viaducs Le Paille-en-queue est présent sur quatre des cinq sites et potentiel sur le dernier. L’espèce est nicheur avéré à proximité d’un site (il pourrait y avoir un risque de perturbation des nichées). Ainsi, l’impact pressenti sur l’espèce serait modéré sur ce site et faible sur les autres. L’impact brut pressenti sur le Paille-en-queue serait modéré sur l’ensemble des sites. Ainsi, il s’agirait d’une évolution positive et significative de l’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux de la variante avec deux viaducs. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 76/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Selon les données bibliographiques, le Pétrel de Barau peut survoler deux des cinq sites avec une fréquence peu élevé. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être modéré ou faible selon les fréquences de passage sur ces sites. Les mesures pour limiter l’échouage des oiseaux nocturnes s’appliqueraient également au Puffin du Pacifique. Cependant, à ce stade, aucune mesure ne peut être proposée pour limiter la perturbation des nichées proche de certains sites (perturbation par vibrations). L’impact brut pressenti sur la Pétrel de Barau serait modéré sur l’ensemble des sites, soit une évolution positive et significative de l’impact brut pressenti. Grâce aux mesures proposées, l’impact pressenti serait diminué. Cependant, la perturbation des nichées proches de certains sites ne permettraient pas de diminuer les niveaux d’impacts pressentis, qui seraient identiques aux impacts bruts. Le Pétrel noir ne passe pas à proximité des sites de la variante avec deux viaducs. L’impact pressenti sur le Pétrel noir serait donc nul et l’évolution de l’impact positive et significative. Le Puffin de Baillon a été observé en survol sur un site (avec nidification à proximité) et peut survoler un des cinq autres. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être fort sur le site où le survol est avéré, faible sur l’autre. L’impact brut global pressenti sur les cinq sites pourrait être modéré pour le Puffin de Baillon, soit une évolution positive et significative de l’impact brut pressenti. Le Puffin du Pacifique peut survoler un des sites. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être modéré. Par ailleurs, l’espèce niche à proximité du site. L’impact brut global pressenti sur les cinq sites pourrait être faible pour le Puffin du Pacifique, la présence de l’espèce sur un seul site n’étant pas avérée. L’évolution de l’impact pressenti avec le projet retenu serait donc positive et significative. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis Pour le Paille-en-queue, les zones de terrassements pourront être régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières pouvant impacter les nids proches et le périmètre de certains sites du projet retenu pourront être revus afin d’exclure les zones sensibles. Ces mesures ne permettent toutefois pas à ce stade de réduire significativement les niveaux d’impacts pressentis qui seraient donc identiques aux bruts. Pour limiter l’échouage des oiseaux nocturnes, une adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier et un arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an) pourront être mises en place. Grâce à ces mesures, les niveaux d’impacts pressentis seraient diminués pour le Pétrel de Barau sur la variante avec deux viaducs et le projet retenu respectivement à faible et modéré. L’évolution des impacts pressentis resterait donc positive et significative. De même, cette mesure profiterait au Pétrel noir, mais le niveau d’impact pressenti resterait modéré pour le projet retenu (et nul pour la variante avec deux viaducs). Les mesures pour limiter l’échouage des oiseaux nocturnes pourraient s’appliquer également au Puffin de Baillon. Cependant, à ce stade, aucune mesure ne peut être proposée pour limiter la perturbation des nichées proche de certains sites (perturbation par vibrations). Grâce aux mesures proposées, l’impact pressenti serait diminué. Cependant, la perturbation des nichées proches de certains sites ne permettrait pas de diminuer les niveaux d’impacts pressentis, qui seraient identiques aux impacts bruts. 4.4.2. IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) } Rappel des impacts bruts du projet retenu L’impact sur l’avifaune marine en phase exploitation est lié au risque de collision avec l’infrastructure ou avec les véhicules circulant sur celle-ci. La décomposition du risque suivant la section de la Nouvelle Route du Littoral, en digue ou en viaduc, et suivant la réponse attendue des espèces d’oiseaux marins, est la suivante : x risque de collisions avec la digue, les oiseaux au nid sur la falaise plongent à l’envol vers le pied de falaise avant de se rétablir horizontalement et partir vers la mer. La mise en place d’un obstacle relativement haut dans leur axe de vol engendre un risque plus grand de collision, risque qui est accru par le fait que la majorité des nids soient présents sur le bas de la falaise. Ce risque est par ailleurs plus important pour les jeunes oiseaux nocturnes que pour les oiseaux diurnes (Paille-en-queue). Cet effet s’applique sur les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus pacificus) et plus marginalement sur le Paille-en-queue (Phaethon lepturus) et les Pétrels (Pterodroma baraui et Pseudobulweria aterrima) ; x risque de collisions avec le viaduc, de moindre ampleur que pour les sections en digue. En effet, les animaux pourront contourner l’obstacle en passage au-dessus ou en dessous du tablier du viaduc. Ce risque s’applique sur les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus pacificus). Ces impacts par collision sont plus limités sur le Paille-en-queue (Phaethon lepturus) et les Pétrels (Pterodroma baraui et Pseudobulweria aterrima) du fait de leur agilité ou de couloirs de vols suffisamment haut pour éviter les ouvrages ; x risque de collisions avec les véhicules circulant sur les voies, que ce soit sur les sections en digue ou en viaduc. Ce risque est modéré pour le Paille-en-queue (Phaethon lepturus) du fait de l’agilité de cette espèce sans pour autant être considéré comme nul. Ce risque peut être plus important pour les oiseaux nocturnes qui peuvent être attirés et désorientés par les phares des véhicules. Le risque de collision est fort pour les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus pacificus), ces espèces étant moins agiles et ayant des couloirs de vol bas au droit de l’infrastructure. Au contraire, les risques de collision sont faibles pour le Paille-en-queue (Phaethon lepturus), espèce relativement agile, et pour le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui) dont les couloirs de vols sont assez élevés sur la zone du projet. Ils sont négligeables pour le Pétrel noir (Pseudobulweria aterrima). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 77/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les sections en viaduc présentant un moindre risque de collision que celles en digue pour les Puffins, la variante avec deux viaducs permet une évolution positive significative des impacts pour ces espèces par rapport au projet retenu. Concernant les Pétrels et le Paille-en-queue, le niveau d’impact déjà faible ou négligeable pour le projet retenu ne présente qu’une évolution marginale avec la variante avec deux viaducs : il n’y aura pas d’évolution de l’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour ces espèces. La variante avec deux viaducs permet une évolution positive significative des impacts pour les Puffins, conduisant à un niveau d’impact modéré. L’évolution des impacts pour les autres espèces sera nulle. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Afin de limiter les risques de collision des oiseaux marins nicheurs sur la falaise avec les ouvrages en digue, le grillage anti-éclat de la digue et les écrans acoustiques transparents seront adaptés pour les rendre visible pour les oiseaux et ainsi créer un dispositif anticollision. Il est à noter que ces ouvrages mis en place pour des raisons de sécurité augmentent toutefois la hauteur de l’infrastructure à éviter pour les oiseaux. Par ailleurs, un suivi sera réalisé durant les premières années d’exploitation afin de constater les impacts réels des ouvrages et de la circulation sur l’avifaune par collisions. Si un impact significatif était constaté, des mesures complémentaires seront étudiées (pose de nichoirs sur les piles du viaduc pour éviter aux oiseaux de traverser les ouvrages pour rejoindre le large…). Ces mesures permettent de réduire le risque, notamment pour les Puffins et le Paille-enQueue. Pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, les niveaux d’impacts résiduels resteront négligeables pour le Pétrel noir et faibles pour le Pétrel de Barau. Grâce aux mesures mises en œuvre, ils seront modérés pour le projet retenu et faibles pour la variante avec deux viaducs pour les Puffins, et négligeables pour le Paille-en-queue. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 78/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.4.3. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR L’AVIFAUNE MARINE Impacts résiduels Espèce Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variante avec deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation Les zones de terrassements seront régulièrement faible en vol, perturbation potentielle des individus arrosées pour limiter l’envol de poussières. nicheurs. Modéré Fort Évolution positive et significative. Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification en falaise) Paille-en-queue (Phaethon lepturus) Enjeu fort Phase travaux Pétrel de Barau (Pterodroma baraui) Enjeu modéré Phase travaux Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit (le niveau d’impact étant proportionnel à la fréquence de passage). Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an). Faible Modéré Évolution positive et significative. Pétrel noir (Pseudobulweria aterrima) Enjeu faible Phase travaux Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit sur un site de la variante avec deux viaducs Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an). Nul Modéré Évolution positive et significative. Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification en falaise) Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des individus nicheurs. Adaptation des éclairages de chantier, suivi des échouages et adaptation des mesures, arrosage des zones de terrassement. Modéré Fort Évolution positive et significative. Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Faible Modéré Évolution positive et significative, les risques de collision avec l’infrastructure étant moindre sur les ouvrages en viaduc. Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification en falaise) Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des individus nicheurs. Adaptation des éclairages de chantier, suivi des échouages et adaptation des mesures, arrosage des zones de terrassement. Faible Modéré Évolution positive et significative. Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Faible Modéré Évolution positive et significative, les risques de collision avec l’infrastructure étant moindre sur les ouvrages en viaduc. Phase travaux Puffin de Baillon (Puffinus lherminieri bailloni) Enjeu fort Phase exploitation Phase travaux Puffin du Pacifique (Puffinus pacificus) Enjeu fort Phase exploitation Ta b le a u 20 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 79/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 4.4.4. CONCLUSION POUR LE GROUPE AVIFAUNE MARINE } Conclusion générale En phase chantier, le risque d’échouage de Puffins est modéré en considérant les mesures mises en œuvre pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Ce risque résiduel est faible pour le Paille-en-queue, espèce plus agile, et pour le Pétrel de Barau, grâce à son couloir de vol élevé, également pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, ainsi que négligeable pour le Pétrel noir. L’impact du chantier lié aux bruits, aux vibrations et à l’envol de poussières est modéré pour les espèces d’oiseaux marins nichant en falaise pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs (Puffins et Paille-en-Queue). L’approvisionnement en matériaux pourrait présenter une forte incidence sur l’avifaune marine, certains sites pouvant cumuler le passage des oiseaux et la nidification à proximité du site. Cependant, l’approvisionnement en matériaux pourrait être plus impactante pour le projet retenu au regard du plus grand nombre de site potentiellement exploité mais surtout des enjeux potentiels identifiés sur ceux-ci. Rappelons que ces impacts pressentis ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un nombre de site et des périmètres surévalués. En phase exploitation, les risques de collisions sont modérés pour les Puffins pour le projet retenu, ces espèces étant peu agiles et ayant des couloirs de vol bas au droit de l’infrastructure, en considérant les mesures mises en œuvre notamment sur les sections en digue, plus sensibles. Au contraire, les risques de collisions sont négligeables pour le Paille-en-queue, espèce relativement agile, et faibles pour le Pétrel de Barau dont les couloirs de vols sont assez élevés sur la zone du projet. Ils sont négligeables pour le Pétrel noir. À noter que la variante avec deux viaducs permet une moindre incidence sur les Puffins, les risques de collision sur les ouvrages de type viaduc pouvant être moindres que sur les digues. Cette évolution est significative (impact faible). Globalement, l’impact résiduel sur les espèces d’oiseaux marins est modéré pour le Paille-en-Queue et les Puffins, notamment au vu des incidences de la phase chantier, y compris de l’approvisionnement en matériaux, et ce pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs La différenciation des impacts pour l’avifaune marine montre une évolution significative entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour les risques de collision en phase exploitation pour les Puffins. En effet, les risques de collision avec l’infrastructure sont moindres sur les ouvrages en viaducs (impact faible de la variante avec deux viaducs contre un impact modéré du projet retenu). De plus, pour les cinq espèces, la variante avec deux viaducs pourrait présenter une évolution positive et significative pour l’approvisionnement en matériaux du fait du nombre restreint de sites susceptibles d’être exploités, et notamment des enjeux identifiés à ce stade sur les sites concernés. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 80/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 5.CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE Par ailleurs, on observe aujourd’hui des perturbations dans le fonctionnement de ces écosystèmes, principalement du fait des interventions humaines. L’aménagement de la Route du Littoral actuelle, la pose des filets, les purges, ont favorisé la colonisation de la falaise par les EEE. 5.1. RAP P EL S UR LES ÉCOS YS TÈMES Enfin, les études d’état initial ont montré la présence d’une trame de déplacement au long de la falaise, pour les espèces aériennes. Il semble a contrario que les échanges en pied de falaise comme entre le pied de falaise et les planèzes soient plus limités pour la faune terrestre. 5.1.1. ÉCOSYSTÈMES TERRESTRE : LA FALAISE LITTORALE Caractérisée par une biodiversité exceptionnelle jusqu’alors mal connue, un fonctionnement écosystémique particulier marqué par une dynamique spécifique et un rôle important de corridor écologique, la falaise de la Route du Littoral représente un écosystème unique. La multitude d’habitats et la flore patrimoniale qu’elle abrite sont jugées remarquables. Les ravines forment des pénétrantes pour un certain nombre d’oiseaux marins. Certains exutoires des ravines et de cascades constituent des couloirs d’échanges pour un certain nombre de poissons et de crustacés amphidromes spécifiques (Macrobrachium, Gobbidés, etc.). Précisons que les apports en mer du ruissellement (eau douce et sédiments) peuvent limiter ponctuellement (mais naturellement et normalement) le développement corallien. En conclusion, l’écosystème de la falaise apparaît : influencé par les facteurs écologiques tant terrestres que maritimes ; perturbé par les modifications introduites par l’homme ; Même si elles sont encore difficiles à démontrer, du fait notamment de la récente prise en compte de la falaise littorale comme un écosystème à part entière dans les études écologiques et des conditions difficiles d’étude, les corrélations entre les conditions physiques du milieu et les éléments de la faune et de la flore sauvages qui l’occupent existent : x les apports hydriques particuliers à ce niveau, habituellement peu fréquents en zone sèche, offrent des situations qui permettent le développement d’espèces moins thermophiles et moins xérophiles (Blanchard & Florens, 2010) ; x les embruns favorisent le développement d'une végétation spécifique littorale, généralement halophile (qui supporte les milieux salés) et limitent inversement le développement des espèces moins tolérantes ; x la présence d’arbres de la forêt semi-sèche sur la paroi est notamment expliquée par un phénomène de « pluie de semences » descendant de la planèze (Blanchard & Florens, 2010). Ce phénomène explique également la présence de nombreuses Espèces Exotiques Envahissantes ; x la dynamique des éboulements, l’importance et la diversité du régime hydraulique, la présence de sources, de suintements ou encore de nombreuses résurgences, conditionnent également les écosystèmes en présence. La falaise littorale et la biodiversité qu’elle renferme ont toutefois subi de fortes perturbations. La disparition de la forêt semi-sèche en planèze et donc de la litière forestière (jouant un rôle de réservoir éponge ou de ressource hydrique tampon), la reprise de l’érosion pédologique ou encore les prélèvements d’eaux artificiels en planèze ont notamment pu jouer un rôle dans la perturbation globale des écosystèmes. La falaise n’est pas homogène dans sa distribution et plusieurs compartiments ont ainsi pu être mis au jour. Les facteurs détaillés ci-avant ont une réponse biologique différente en fonction de ces compartiments. traversé de couloirs de déplacement aériens et aquatiques entre le milieu terrestre et la mer, portés par les ravines ; support de couloirs plus ponctuels en pied de falaise. 5.1.2. ÉCOSYSTÈMES MARINS La dimension maritime de l’écosystème ne doit pas être omise avec trois dimensions : x un macro-corridor de déplacement bien identifié pour certaines espèces de mammifères marins sédentaires (Grand dauphin de l’Indo-pacifique) et utilisé plus ponctuellement par d’autres espèces (tortues marines) (Globice, 2012). Ce corridor est parallèle à la côte ; x des connexions littorales assises sur les habitats coralliens et dans une moindre mesure sur les cordons à galets permettant la colonisation larvaire et l’accueil des juvéniles de poissons (Bigot et Wickel, 2012). Ces connexions sont parallèles à la côte ; x des connexions biologiques entre habitats profonds et habitats littoraux portés par l’analyse du peuplement ichtyologique du secteur. Cette connexion est avérée (Bigot et Wickel, 2012). En conclusion, on peut définir deux échelles de corridors biologiques, une échelle plutôt locale, liée aux déplacements ichtyologiques et à la faune associée, et une échelle plus grande, représentée par les déplacements de grands animaux à l’échelle de l’île. Le macro-corridor de dimension écosystémique est traité dans ses impacts dans les chapitres relatifs aux mammifères marins et aux tortues marines. Les principales conclusions sont reprises ci-après. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 81/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 5.1.3. L’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Le niveau d’impact de la variante avec deux viaducs sera notoirement plus limité, considérant que la modification des embruns concerne uniquement les parties en digue, c’est-à-dire 40 % du linéaire (contre 60 % pour le projet retenu). Hors cas particulier (comme le site des Hauts de Beaufonds), les sites envisagés pour l’approvisionnement en matériaux sont situés sur des espaces aux écosystèmes perturbés avec notamment une grande proportion d’habitats secondaires dégradés dans l’occupation du sol. Néanmoins, cet état de fait ne préjuge pas de la présence de la faune sur ces espaces et des éventuels corridors biologiques qu’ils peuvent constituer. Ainsi, pour la plupart des sites, des axes locaux de déplacements faunistiques ont été observés, en grande partie pour le Busard de Maillard, mais aussi pour plusieurs oiseaux marins nocturnes, tel que le Pétrel de Barau en particulier. Attendu que la mise en place de ce second viaduc est effective au droit d’une partie de la falaise présentant une distribution d’habitats naturels particulière, le niveau d’impact attendu est donc différent en fonction de cette dispersion. Ce secteur est particulièrement riche en espèces et habitats indigènes typique de la falaise qui en font sa particularité. De plus, des corridors à plus large spectre écologique ont été identifiés dans les ravines présentes à proximité de la plupart des sites. Au global, l’impact est donc nul sur le fonctionnement de la falaise avec une évolution positive significative. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels 5.2. AP P RÉCIATION DES IMP ACTS 5.2.1. IMPACTS SUR LE FONCTIONNEMENT GLOBAL DE L’ÉCOSYSTÈME DE LA FALAISE LITTORALE DUS À L’ÉVENTUELLE MODIFICATION DES CONDITIONS DE DISPERSION DES EMBRUNS Comme précisé dans les paragraphes précédents sur les habitats naturels et la flore, les résultats de l’étude expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise servant de base à la traduction des impacts du projet sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours de protection qu’ils portent sont connus à ce jour en situation courante, notamment d’alizés hivernaux. Comme décrit dans le chapitre 3.2.2.2, le projet retenu et la variante avec deux viaducs devraient permettre, sur leurs sections en digue, de réduire le développement des EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation. Cette mesure pourrait ainsi à termes être favorable au développement des espèces indigènes et endémiques présentes sur la falaise littorale et au fonctionnement global de l’écosystème. Compte tenu des niveaux d’impacts mis en évidence (négligeable pour le projet retenu et nul pour la variante avec deux viaducs), il n’est pas prévu de mettre en œuvre de mesure complémentaire pour ce risque d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts. 5.2.2. LES RELATIONS ESPÈCES/FALAISE/MER } Impacts du projet bruts retenu } Impacts bruts du projet retenu La modification globale de la répartition des embruns sur la falaise, dans les parties en digue du projet retenu, générée par la Nouvelle Route du Littoral sera négligeable. Elle n’est pas de nature à modifier de façon significative la dynamique végétale actuelle de la falaise et n’est donc pas de nature à modifier le fonctionnement écosystémique global de celle-ci. Le projet présente des effets relativement limités sur les relations entre les espèces et la falaise. En conclusion, l’impact du projet retenu est négligeable sur les espèces végétales protégées ou en cours de protection. En effet, le projet ne provoquera a priori pas de modification significative dans les macros corridors milieu terrestre / milieu marin pour les espèces aériennes et aquatiques. Les relations et échanges seront similaires à l’actuel considérant que l’infrastructure ne créera pas de barrière physique significative pour les échanges. De plus, la mise en place d’ouvrages hydrauliques assurant une transparence des échanges biologiques participe au maintien des connexions actuelles. Cela implique donc que ce même impact sera négligeable sur le fonctionnement écosystémique global de la falaise. Rappelons que les effets du projet en termes de collisions sont toutefois traités spécifiquement pour chaque groupe de la faune concernée. Il le sera d’autant plus que la variable embruns est un seul des facteurs de l’environnement qui influence le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes sur la falaise. A contrario, la mise en place dans la partie en digue du piège à cailloux végétalisé provoquera une modification fonctionnelle par augmentation de la part d’habitat disponible en pied de falaise pour les espèces terrestres. On assistera donc à une hausse significative de l’effet corridor entre la Possession et Saint-Denis et à la création de nouvelles relations écosystémiques entre les espaces du futur piège à cailloux et de la falaise par rapport à l’état actuel où cet espace est finalement très peu utilisé. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 82/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs En conclusion, l’impact du projet retenu ne sera pas significatif concernant les relations espèces/falaise/mer. Un impact positif sur l’effet corridor est de plus attendu du fait de la modification en surface et en qualité du piège à cailloux. L’impact du projet sur les relations espèces/falaise/mer sera nul à bénéfique. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les modifications de l’impact attendu avec la variante avec deux viaducs sont de deux ordres : x une transparence plus importante de l’infrastructure par rapport aux échanges espèces/mer. Néanmoins, sachant que l’impact du projet retenu sur cette thématique est considéré comme non significatif, cette évolution ne peut être prise en compte pour la variante avec deux viaducs ; x la diminution de la part d’espaces terrestres au droit du futur piège à cailloux, du fait de la réduction du linéaire en digue. Cela apporte une réduction de l’effet positif identifié sur les corridors et les relations écoystémiques modificatives du projet. En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est similaire à l’impact du projet retenu concernant les relations espèces/falaise/mer (c’est-à-dire sans impact significatif). Une réduction de l’impact positif sur l’effet corridor est de plus attendue. Néanmoins, il ne sera pas significativement différent de celui du projet retenu. L’impact est donc nul à bénéfique avec une évolution négative non significative. Enfin, l’impact sur les connexions biologiques entre les habitats profonds et les habitats littoraux en phase exploitation sera modéré, le projet ne modifiant que partiellement le caractère attractif des habitats littoraux. Une adaptation partielle des échanges est donc à prévoir. En conclusion, l’impact du projet retenu en phase exploitation sur les corridors biologique marins sera modéré. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Les modifications de l’impact attendu avec la variante avec deux viaducs consistent en une évolution positive avec une meilleure perméabilité de la Nouvelle Route du Littoral permettant d’augmenter la transparence de l’infrastructure par rapport aux corridors. Néanmoins, cette évolution ne sera pas suffisamment significative pour permettre de réévaluer le niveau d’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est similaire à l’impact du projet retenu concernant les relations et les corridors maritimes. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure d’évitement ou de réduction ne peut être mise en œuvre pour ce risque d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels Aucune mesure d’évitement ou de réduction ne peut être mise en œuvre pour ce risque d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts. 5.2.3. LES RELATIONS DANS L’ÉCOSYSTÈME MARIN } Impacts du projet bruts retenu Le projet présente des effets directs d’emprise en réduisant le couloir de passage pour les espèces de mammifères marins sur les parties en digue du projet et limitant ainsi les échanges possibles. On considèrera que les parties en viaducs sont, en phase exploitation, transparentes pour les échanges biologiques. 5.2.4. L’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX } Impacts bruts du projet retenu Les impacts sur le fonctionnement écosystémique des neuf sites envisagés pour l’approvisionnement en matériaux du projet retenu tiendraient dans les perturbations pouvant être attendues après exploitation des sites d’approvisionnement en matériaux sur les corridors écologiques que constitue une majorité de site. Notons toutefois que ces corridors se définissent en dehors des emprises directes, hormis pour les corridors de déplacements aériens. La perturbation des corridors aériens sur les sites pourrait être forte, notamment en tenant compte que les espèces particulièrement sensibles, c’est-à-dire l’avifaune nocturne, peuvent se déplacer audessus des sites. La perturbation des corridors liés aux ravines à l’extérieur des emprises des sites pourrait être faible. Toutefois, comme précisé au chapitre 4.2.2.2, la largeur amputée au couloir de passage au droit des sections en digue du projet retenu varie en fonction des surfaces d’habitats des espèces, de 9 % à 17 % pour un impact modéré sur les espèces les plus sédentaires, utilisant ce corridor de manière plus systématique. L’impact sera modéré de manière globale sur le corridor. Ce même effet d’emprise peut être mis en évidence pour le corridor local littoral utilisé par la faune aquatique et l’ichtyofaune principalement. L’impact sera également modéré pour ce corridor, même en considérant des effets d’emprises directs forts sur des espaces coralliens à enjeux. En effet, des reports de déplacements et des adaptations écosystémiques interviendront probablement à terme. L’impact global serait fort pour les neufs sites envisagés. } Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs Le même type d’impact pourrait s’appliquer sur les sites identifiés pour la variante avec deux viaducs, la différenciation pouvant se faire quantitativement avec une ouverture envisagée de cinq sites au lieu de neuf pour le projet retenu. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 83/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Ainsi, l’impact sur l’ensemble des cinq sites potentiels liés à la variante avec deux viaducs pourrait être significativement moins élevé que pour le projet retenu. L’impact serait modéré. Il s’agirait donc d’une évolution positive significative du niveau d’impact. } Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels En fin d’exploitation, le réaménagement des sites pourra permettre une mutation de l’occupation du sol en faveur des espaces plus naturels qu’à l’actuel (sauf réaménagement agricole pour les sites actuellement exploités), avec une part dédiée à la restauration de ces corridors (boisements linéaires, fourrées…). Ces mesures permettraient de réduire significativement le niveau d’impact sur l’ensemble des sites, en particulier en réduisant les niveaux d’impact bruts. Le niveau d’impact résiduel serait donc modéré pour le projet retenu et faible pour la variante avec deux viaducs. Ainsi, l’évolution de l’impact résiduel serait positive et significative dans les deux cas. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 84/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 5.2.5. SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS RÉSIDUELS SUR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LE FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE Impacts résiduels Enjeu Impacts bruts Mesures d’évitement et de réduction Variant deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Écosystème de la falaise littorale Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Aucune mesure ne peut être mise en place Nul Négligeable Évolution positive et significative Relations espèces/falaise/mer Phase exploitation Modification des macro-corridors pour les espèces aériennes et terrestres Sans objet Nul à bénéfique Nul à bénéfique Évolution négative et non significative Relations dans l’écosystème maritime Phase exploitation Modification des corridors par effet d’emprise Aucune mesure ne peut être mise en place Modéré Modéré Évolution positive non significative Sites potentiels d’approvisionnement en matériaux Phase travaux Approvisionnement en matériaux : perturbation des corridors de déplacement aérien au-dessus des sites concernés et perturbations de corridors écologiques en dehors des emprises des sites (ravines) Réaménagement des sites en faveur d’une remise en état plus naturelle Faible Modéré Évolution positive et significative Ta b le a u 21 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u 5.2.6. CONCLUSION SUR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LE FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE } Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs L’évaluation des impacts sur le fonctionnement écosytémique et les corridors montre globalement une évolution positive et significative entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, essentiellement due : } Conclusion générale L’impact le plus évident serait l’impact potentiel relatif aux sites potentiels d’approvisionnement en matériaux avec une possible perturbation locale qui serait toutefois réduite suite au réaménagement final des sites concernés. Les impacts résiduels seraient ainsi modérés pour le projet retenu et faibles pour la variante avec deux viaducs du fait du nombre potentiellement moins important de sites potentiels identifiés à ce stade pour cette dernière. aux modalités de dispersion des embruns sur la falaise ; à la possible réduction des effets attendus du fait d’un nombre de sites envisagés pour l’approvisionnement en matériaux pouvant être plus limité pour la variante avec deux viaducs. Il est en revanche difficile d’être plus conclusif sur l’évaluation des impacts pour un écosystème comme celui de la falaise littorale dont le fonctionnement fin est encore peu connu. Le principal impact potentiel, liés à la modification des modalités de dispersion des embruns sur la falaise est toutefois négligeable suite à la réalisation de la Nouvelle Route du Littoral. Il l’est d’autant plus que la variable embruns est un seul des facteurs de l’environnement qui influence le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes sur la falaise. Il n’est pas attendu de perte de corridors terrestres à terme au niveau des emprises de la future infrastructure, une mutation et une augmentation des échanges étant même probable au niveau du pied de falaise. Concernant les corridors maritimes, les effets d’emprises seront modérés. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 85/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 6.CONCLUSION Groupe Le présent chapitre présente dans un premier temps une conclusion de la comparaison du projet retenu et de la variante avec deux viaducs par groupe analysés, puis, dans un second temps, une conclusion spécifique aux impacts potentiels liés à l’approvisionnement en matériaux, et enfin une conclusion générale au regard de l’ensemble des thématiques écologiques analysées. 6.1. CONCLUS ION P AR GROUP E Groupe Habitats naturels terrestres et Flore Reptiles Conclusion Les impacts pressentis les plus forts seraient observés sur certains sites envisagés pour l’approvisionnement en matériaux avec une destruction directe d’espèces et d’habitats. Cet impact pressenti pourrait être plus important pour le projet retenu, le nombre de site exploité pouvant être plus élevé. Habitats d’eau douce et macrofaune aquatique associée Ainsi, le niveau d’impact sur ces deux ravines passe de faible à nul avec la variante avec deux viaducs en phase chantier. Insectes Toutefois, en prenant en compte l’approvisionnement en matériaux, ces impacts pressentis seraient augmentés pour l’ensemble des espèces concernées (à l’exception du Blongios vert). L’évolution entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne serait toutefois positive et significative que pour six d’entre elles (sur les neuf concernées). L’approvisionnement en matériaux induirait une évolution positive et significative de l’impact pour le Papillon la Pâture, cet impact potentiel étant toutefois faible pour le projet retenu. Les impacts résiduels de la Nouvelle Route du Littoral sur les mollusques sont faibles à nuls. Mollusques Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution significative de leur impact. Aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Habitats marins et la faune piscicole associée Cependant, cet impact est à relativiser par la très faible continuité écologique de la ravine à Malheur du fait du cassé topographique en falaise qui justifie le faible enjeu sur cet habitat d’eau douce, et du faible enjeu de la ravine de la Petite Chaloupe où seules deux espèces de macro-crustacés ont été observées. En phase exploitation, la variante avec deux viaducs permet la création de nouveaux habitats d’eau douce sur ces deux ravines et améliore les continuités écologiques (impact positif). Les impacts sur l’avifaune terrestres sont globalement faibles à modérés au droit de la Nouvelle Route du Littoral et sans évolution significative entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Les impacts sur les insectes ne sont pas significatifs et présentent une incidence globalement semblable. L’impact résiduel global sur les milieux aquatiques d’eau douce apparaît faible. La variante avec deux viaducs permet cependant de réduire significativement l’impact des aménagements sur la ravine à Malheur, en préservant 60 m d’habitat favorable au développement de la faune piscicole et macro-crustacés, et sur la ravine de la Petite Chaloupe. L’impact est globalement positif pour les reptiles, en particulier pour le Caméléon panthère, grâce à la création de nouveaux habitats pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, même si le projet retenu permet d’en réaliser une plus grande superficie. L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux serait globalement faible à modéré, sauf pour le Lézard vert des Hauts où la variante avec deux viaducs permettrait de réduire l’impact potentiel. Avifaune terrestre Les impacts en phase chantier sont faibles et liés aux emprises en digue. Ainsi, l’impact de la variante avec deux viaducs apparaît légèrement plus faible que celui du projet retenu, les niveaux d’impact globaux étant identiques, notamment du fait de la faible incidence générale sur les habitats et les espèces. Conclusion Le projet retenu et la variante avec deux viaducs impactent en effet de manière irréversible les formations coralliennes de la Petite Chaloupe - Écueil, du banc des Lataniers et de la pointe de la ravine à Malheur, même si l’impact de la variante avec deux viaducs sur cette dernière est moins direct et plus incertain. La formation corallienne de la pointe du Gouffre est préservée avec le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Mammifères marins L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs apparaît difficile à différencier (l’impact lié à la variante avec deux viaducs semble néanmoins plus important, sans que cette différence puisse être jugée significative) et est particulièrement sensible durant les travaux, principalement du fait des nuisances sonores du chantier. Les impacts sur les chiroptères sont restreints à la phase chantier et sont négligeables. Chiroptères L’approvisionnement en matériaux induirait une évolution significative notable des impacts sur les chiroptères en faveur de la variante avec deux viaducs, les sites exploités pouvant être moins nombreux et de moindre enjeu. Le projet retenu permet la création d’une surface plus importante d’habitat d’alimentation (piège à cailloux végétalisé), bien que cet effet potentiellement bénéfique profite au projet retenu et à la variante avec deux viaducs. Au contraire, la variante avec deux viaducs permet de diminuer les risques de collisions. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 86/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs Groupe Conclusion L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs est similaire durant les travaux, avec un niveau d’impact globalement faible. Tortues marines En phase exploitation, le projet retenu et la variante avec deux viaducs impactent de manière irréversible la formation de la pointe de la ravine à Malheur, habitat à fort enjeu pour les tortues marines, même si l’impact de la variante avec deux viaducs sur cette dernière est moins direct et plus incertain. En effet, le projet retenu induit un impact direct par recouvrement alors que la variante avec deux viaducs induit surtout un impact indirect par modification de la dynamique hydrosédimentaire, le recouvrement direct étant moins important. Ainsi, le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution significative de leur impact vis-à-vis des tortues marines. Globalement, l’impact résiduel sur les Puffins et le Paille-en-Queue est modéré pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, notamment au vu des incidences de la phase chantier, y compris de l’approvisionnement en matériaux. Avifaune marine Cette conclusion doit être considérée avec prudence, du fait des hypothèses retenues à ce stade sur la provenance des matériaux. Ces hypothèses ont été délibérément choisies majorantes, par principe de précaution. La comparaison a en effet été menée sur la base d’un nombre de sites et sur des périmètres surévalués. L’approvisionnement en matériaux du chantier de la Nouvelle Route du Littoral n’est en effet à ce stade de rédaction du dossier par encore calé. Le résultat obtenu dans cette étude constitue ainsi la fourchette la plus haute de l’impact global du projet retenu et de la variante avec deux viaducs intégrant l’approvisionnement en matériaux. Les impacts écologiques pressentis mis en évidence l’approvisionnement en matériaux seront en réalité moindres. aujourd’hui pour Les études à mener ultérieurement dans le cadre des procédures d’autorisations pour l’ouverture des sites qui seront finalement retenus pour approvisionner le projet en matériaux devront intégrer les impacts cumulés notamment avec ceux de la Nouvelle Route du Littoral, s’agissant d’une obligation réglementaire du code de l’environnement. Les conclusions de la présente étude pourront ainsi être affinées à ce moment sur ce point spécifique de l’approvisionnement en matériaux. Une évolution positive et significative des impacts pressentis serait constatée pour quatre espèces en faveur de la variante avec deux viaducs, concernant l’approvisionnement en matériaux, du fait du nombre potentiellement plus restreint de sites exploités. De même, en phase exploitation, la variante avec deux viaducs permet de réduire significativement le risque de collision. Continuités écologiques & fonctionnement écosystémique L’impact le plus évident est l’impact potentiel relatif à l’approvisionnement en matériaux avec une perturbation locale qui pourrait toutefois être réduite suite au réaménagement final des sites concernés. Une évolution positive et significative des impacts peut toutefois être mise en évidence en faveur de la variante avec deux viaducs, du fait des hypothèses (bien que majorantes) prises quant au nombre plus restreint de sites exploités pour la variante avec deux viaducs et une dispersion des embruns moins perturbée. Ta b le a u 22 : s yn th è s e d e la c o m p a ra is o n p a r g ro u p e 6.2. CONCLUS ION CONCERNANT L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX L’analyse des impacts potentiels liés à l’approvisionnement en matériaux, pour les thèmes du milieu naturel communs à la zone du projet et aux sites d’approvisionnement envisagés, affine les conclusions issues de la comparaison du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. La différence d’impact en faveur de la variante avec deux viaducs pour les habitats, la flore et la faune terrestre concerne surtout l’avifaune, mais également les chiroptères et les insectes et les reptiles dans une moindre mesure. Les résultats de la présente analyse permettent néanmoins d’ores-et-déjà d’avancer le fait que l’état de conservation des habitats et des espèces de flore et de faune terrestre concernées par les impacts à la fois de l’infrastructure et des prélèvements de matériaux associés ne sera pas dégradé à l’échelle de l’île. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 87/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs 6.3. CONCLUS ION GÉNÉRALE Les conclusions de la comparaison du projet retenu et de la variante avec deux viaducs réalisées au stade DUP faisaient ressortir la variante avec deux viaducs comme celle étant plus favorable, en particulier vis-à-vis de l’écologie. La mise à jour de cette analyse, réalisée ici en tenant compte des études détaillées à la fois de conception technique et d’environnement, a permis de compléter cette différenciation d’impacts sur les aspects écologiques. Rappelons en premier lieu que les impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs sont le plus souvent sensiblement les mêmes, ces deux solutions d’aménagement conservant les mêmes caractéristiques sur 80 % de leur linéaire. Les conclusions de la présente étude ne s’opposent pas à celles issues de l’étude réalisée au stade du dossier d’enquête préalable à DUP. Toutefois, elles permettent de plus les nuancer, dans le sens d’un écart moins prononcé entre les impacts écologiques du projet retenu et de la variante avec deux viaducs, en particulier : x pour les écosystèmes marins directement concernés par les emprises du projet, l’analyse des impacts a pu être affinée, les différences d’impacts s’avérant dès lors peu significatives entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs ; x pour l’écosystème terrestre de la falaise littorale, les résultats de la recherche expérimentale sur les modalités de dispersion des embruns sur la falaise, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation courante et cyclonique, permettent de conclure sur un impact négligeable du projet retenu sur ces aspects ainsi que sur la réponse biologique des espèces végétales et des habitats qui les abritent. La dynamique végétale actuelle de la falaise ne sera donc pas modifiée de manière significative par le projet retenu, ni par la variante avec 2 viaducs. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 88/88 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs NOUVELLE ROUTE DU LITTORAL DE LA RÉUNION COMPARAISON ÉCOLOGIQUE COMPLÉMENTAIRE ENTRE LE PROJET RETENU ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS Rév. Date 1A 07/12/12 2A 13/03/13 3A 29/03/13 Ob je t d e s m o d ific a tio n s Établissement du document Prise en compte des remarques du contrôle externe, du MOA, de l’AMOE et de la DP Révision du document Établi Vérifié Nom EDE Nom LCA/FPI EDE/LCA/NHU LCA/FPI EDE/LCA/NHU LCA/FPI Annexes Validé Nom Visa Phase Entité Spécialité Ouvrage Type de Document N° chrono Indice Date MC1 ESE ENV ENSNRL EN 25811 3A 29/03/13 LISTE DES ANNEXES 1. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU .................................................... 2 4.11. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s to rtu e s m a rin e s .........................................117 1.1. Tra c é e n p la n ............................................................................................................... 2 4.12. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r l’a vifa u n e m a rin e ............................................121 1.2. P ro fils e n tra ve rs fo n c tio n n e ls ................................................................................. 10 1.3. P ro fil e n tra ve rs te c h n iq u e s d e s o u vra g e s ............................................................. 11 4.13. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s c o n tin u ité s é c o lo g iq u e s e t le fo n c tio n n e m e n t é c o s ys té m iq u e s .....................................................................................129 1.4. Am é n a g e m e n t d u p iè g e à c a illo u x ........................................................................... 14 1.4.1. 1.4.2. 1.5. Am é n a g e m e n t d ’u n ré s e a u d ’a s s a in is s e m e n t ........................................................ 21 1.5.1. 1.5.2. 1.5.3. 1.5.4. 1.6. Végétalisation du piège à cailloux ..................................................................................... 14 Mise en œuvre d’une lagune tropicale............................................................................... 14 Contexte général ...............................................................................................................21 Description du réseau........................................................................................................ 21 Ouvrages de traitement ..................................................................................................... 22 Caractéristiques de chaque bassin sanitaire ..................................................................... 24 Ou vra g e s h yd ra u liq u e s e t a m é n a g e m e n t d e s ra vin e s ........................................... 27 1.6.1. 1.6.2. 1.6.3. Dimensionnement des ouvrages hydrauliques.................................................................. 27 Aménagement des ouvrages hydrauliques ....................................................................... 29 Synthèse des aménagements hydrauliques...................................................................... 30 2. MISE EN ŒUVRE DES OUVRAGES ..................................................................... 33 2.1. Am é n a g e m e n t d e s s e c tio n s e n d ig u e ..................................................................... 33 2.2. Am é n a g e m e n t d e s s e c tio n s e n via d u c .................................................................... 36 3. ZONE DE RECOUVREMENT DIRECTE DES FORMATIONS LITTORALES SENSIBLES .... 40 4. TABLEAUX DE SYNTHÈSE DES IMPACTS ............................................................ 47 4.1. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s h a b ita ts n a tu re ls te rre s tre s .......................... 47 4.2. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r la flo re .................................................................. 52 4.3. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s h a b ita ts d ’e a u d o u c e e t la m a c ro fa u n e a q u a tiq u e a s s o c ié e ............................................................................................................. 63 4.4. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s c h iro p tè re s ..................................................... 68 4.5. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s re p tile s ............................................................ 72 4.6. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r l’a vifa u n e te rre s tre .............................................. 75 4.7. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s in s e c te s .......................................................... 86 4.8. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s m o llu s q u e s .................................................... 89 4.9. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s h a b ita ts m a rin s e t la fa u n e p is c ic o le a s s o c ié e 91 4.10. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s m a m m ifè re s m a rin s ................................... 94 EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Sommaire Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 1. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU Seule la description technique du projet retenu est présentée dans le détail dans la présente annexe, la différenciation entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs étant appréciée dans le dossier. La configuration générale retenue pour la desserte de La Grande Chaloupe tient en grande partie à la volonté : x de concevoir une desserte autorisant tous les échanges dans un espace réduit, délimité par la polygonale de chute de blocs : rétablissement à l’identique tous les échanges existants (desserte complète) avec maintien de la continuité des transports en commun et des modes doux et la sécurisation de l'infrastructure contre les risques de chutes de pierres de la falaise et les risques liés à la houle ; x de profiter de cet aménagement pour mettre en valeur le site et créer un espace public en redéfinissant un lien entre les lieux de vie, le Lazaret et l’océan, grâce à la réalisation d’un viaduc d’environ 240 m de long. 1.1. TRACÉ EN P LAN Les cartes suivantes présentent une vue en plan de la Nouvelle Route du Littoral. Les caractéristiques géométriques principales du tracé en plan de la section courante sont les suivantes : x la longueur du tracé est d’environ 13,8 km, y compris les raccordements sur l’existant au-delà des ouvrages en digue ou en viaduc ; x le premier tronçon sur digue, pour le raccordement côté Saint-Denis, s’étend du PK 1,2 au PK 2,5 (vitesse limite : 90 km/h excepté la section du raccordement RN 6 à Saint-Denis limitée à 70 km/h) ; x le tronçon sur viaduc du PK 2,5 au PK 7,9 (vitesse limite : 90 km/h) ; x le deuxième tronçon sur digue, du PK 7,9 au PK 13,4, y compris l’ouvrage viaduc de Grande Chaloupe entre PK 8,5 et 8,7 (vitesse limite : 90km/h). La Nouvelle Route du Littoral comprend : x deux échangeurs à chaque extrémité : à à Saint-Denis, avec une zone de raccordement à la RN 6 (boulevard sud) et une zone de raccordement à la RN 1 (boulevard du Barachois) et un maintien des 2 voies sur ces deux bretelles de raccordement, à à La Possession, raccordement à la RN 1 existante et à la RD 41 (et rue Mondon) ; x la desserte de la Grande Chaloupe aux environs du PK 8,5. La configuration générale retenue pour la conception de l’échangeur de La Possession tient en grande partie à la volonté de marquer l’entrée de la ville de La Possession par un ouvrage résolument urbain. La compacité obtenue pendant les études de détail permet par ailleurs de répondre au souci du Maître d’Ouvrage de minimiser l’emprise maritime de l’ouvrage. Le concept développé est un échangeur de type giratoire dénivelé en passage inférieur sur l’ouvrage de la ravine Lafleur, desservi par quatre bretelles diagonales faiblement écartées de la section courante et un barreau double de liaison menant à la RD41 et au centre-ville. L’élément de liaison entre le barreau et la RD41 et les voiries rayonnantes consiste en un giratoire plan. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 2/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes VUE EN PLAN DU PROJET 1 /4 ravine potas se SAINT-DENIS rav ine de sb rise s PK : PK: 2.5 1 .5 entil bras g PK : 2.0 BR 2 5 5 5 5 BR 1 5 5 5 10 OH 031A 10 5 OH 016 5 re is iè n riv t-de in sa OH 022 10 7 5 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements 15 Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 2 /4 ravine potass e e ravin ravine ba naniers bailly PK SAINT-DENIS PK: 4.5 : 2 .5 PK: 4.0 ravine 5 ma s PK: 3.5 PK: 3.0 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 10 10 Cap Bernard 10 15 15 7 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 3 /4 a gr e nd v ra ine SAINT-DENIS ravine bailly PK e x vin lou ra uil co PK: 4.5 PK: 5.0 .0 PK : 6 5 5 ravine jeanneton PK: 5.5 5 5 5 5 5 5 10 Pointe du Gouffre 10 15 20 7 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Ravine Lagune Piège à cailloux Aménagement paysager 25 .5 : 6 VUE EN PLAN DU PROJET 4 cques ravine à ja SAINT-DENIS idore PK: 7.0 bras is ine rav illoux cou PK: 6.5 /4 PK: 7.5 PK: 8.0 5 BR 3 5 55 5 10 15 20 7 1 25 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 5 /4 ine rav ravine de la grande chaloupe SAINT-DENIS tam ns ar i PK: 8.5 LA POSSESSION PK: 8.0 PK PK : : 9 .0 la ravine de pe alou petite ch PK: 9.5 55 BR 3 5 5 5 5 BR 4 5 5 5 5 5 5 5 10 5 10 OH 097 15 7 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager 10 VUE EN PLAN DU PROJET 6 /4 LA POSSESSION PK: 10.5 10.0 11.0 PK : BR 5 5 11.5 5 5 ravine à malheur PK : 5 OH 102 OH 106 5 PK : OH 111 5 10 OH 116 15 7 1 2 3 4 5 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 6 0 Auteur : BC 50 100 m Aménagements Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager VUE EN PLAN DU PROJET 7 /4 LA POSSESSION PK: 13.0 ravine la petit ru fleur isseau lheur PK: 12.5 ravin e à ma .0 PK : 1 2 PK BR 6 : 13 .5 cot on OH 131 la m ar e 5 5 5 5 OH 135 OH 130 5 BR 7 Banc des Lataniers Pointe de la Ravine à Malheur 5 5 5 10 5 5 5 5 5 7 1 2 3 4 5 6 0 15 19/03/2013 Version : V4 ECHELLE 1:5 000 Auteur : BC 50 100 m Aménagements 5 Limite communale Bassin de rétention Piège à cailloux Ravine Lagune Aménagement paysager 5 1.2. P ROFILS EN TRAVERS FONCTIONNELS Le profil en travers fonctionnel comprend : x une 2x2 voies routières ; x un transport collectif de type routier (bus) sur voies dédiées en section courante, sauf entre SaintDenis et la Grande Chaloupe (sur une voie partagée avec la circulation routière sur le viaduc) ; x une piste bidirectionnelle dédiée aux modes doux intégrée au profil en travers type côté mer (piétons et cyclistes). Les profils en travers fonctionnels sur les sections en digue et sur les sections en viaduc sont présentés ci-après. Ils sont conçus pour prendre en compte la création dans le futur d’un transport collectif en site propre (TCSP), y compris sur rail, sans nécessiter de reprises de travaux lourds sur les ouvrages les plus importants (viaducs, digue). } Profil en travers des sections en digue Les bus circulent sur des voies réservées situées sur chaque demi-chaussée entre la voie lente (VL) et la bande d’arrêt d’urgence (BAU). Ponctuellement, il pourra être amené à ajouter des surlargeurs en bande dérasée gauche (BDG) pour certaines courbes à gauche des sections en digue afin d’assurer les conditions de visibilités. Le profil en travers est en toit sur la totalité de l’itinéraire (dévers de la chaussée vers l’extérieur) et l’assainissement longitudinal est assuré par un caniveau à fente (CAF) de diamètre 500 mm implanté dans la BAU de part et d’autre de la plate-forme routière. Le traitement de la pollution chronique et le stockage de la pollution accidentelle sont réalisés au moyen de bassins multifonction implantés dans l’espace du piège à cailloux. Des dispositifs de retenue (DR) type double glissière en béton adhérent (DBA) en terre-plein central (TPC), et glissière en béton adhérent (GBA) en bordure de chaussée, sont prévus. Le profil en travers proposé sur digue présente une largeur de 34 m avec les caractéristiques du tableau et de la figure suivants. Berme (GBA + CAF) BAU Voie bus Voie lente Voie rapide TPC (DBA) Voie rapide Voie lente Voie bus BAU GBA + CAF 1,90 3,00 3,50 3,50 3,25 2,10 3,25 3,50 3,50 3,00 0,50 Fig u re 2 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n d ig u e } Profil en travers des sections en viaduc Dans le sens Saint-Denis > La Possession, pour permettre l’intégration d’une piste mode doux et sécurisée vis-à-vis de la circulation routière sur les sections en viaduc, la voie lente est partagée entre les bus et les autres véhicules compte-tenu de la moindre charge de trafic dans ce sens. Dans le sens La Possession > Saint-Denis, des bouchons se créent régulièrement et remontent très en amont sur la route littorale. Il est donc proposé que les bus circulent sur une voie dédiée. Compte-tenu de la géométrie du tracé en plan, le profil en travers est en toit sur la totalité de la section courante. L’assainissement longitudinal est assuré par des corniches caniveaux situées de part et d’autre du tablier du viaduc. Le traitement de la pollution chronique et le piégeage de la pollution accidentelle peuvent ainsi être réalisés dans les bassins multifonctions implantés à chaque extrémité du viaduc dans l’espace du piège à cailloux des sections en digues. Le profil en travers type proposé sur viaduc présente une largeur de 28,9 m avec les caractéristiques du tableau et de la figure suivants. DR BAU Voie Bus Voie lente Voie rapide TPC (DBA) Voie rapide VL + BUS BAU GBA Mode doux DR 0,65 2,50 3,50 3,50 3,25 2,10 3,25 3,50 2,50 0,50 3,00 0,65 Tableau 2 : profil en travers - section en viaduc (en mètres) Mode doux 3,00 Ta b le a u 1 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n d ig u e (e n m è tre s ) Figure 3 : profil en travers - section en viaduc EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 10/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 1.3. P ROFIL EN TRAVERS TECHNIQUES DES OUVRAGES Les deux structures du tablier retenues à ce stade des études sont de type mono-caisson avec tablier à hauteur constante et de type mono-caisson avec tablier à hauteur variable. } Section en digue Côté falaise, le profil fonctionnel défini ci-avant est complété par un piège à cailloux aménagé en un nouvel écosystème calé à la cote +3 m NGR (cf. chapitre 1.4 page 14). Il comportera une voie de service, l’assainissement longitudinal en pied de digue (fossés) et les ouvrages de traitement aux exutoires. Entre le piège à cailloux et la plate-forme routière, le talus en remblais est incliné à 70° et le niveau de la chaussée se situera a minima à +9 m par rapport au niveau du piège à cailloux pour être protégé des phénomènes de rebond de blocs. Ce dispositif est complété par un écran pare-éclats (pouvant être de type grillage) situé en tête de mur et permettant de conserver une berme entre ce grillage et la GBA. Côté mer, la plate-forme est bordée par un mur déflecteur de houle, appelé également mur chasse mer (surmonté le cas échéant d’un soutènement lorsque la cote de chaussée se situe à un niveau plus haut), de 0,8 m de hauteur (hauteur identique à celle de la GBA en rive de chaussée). La stabilité de la digue côté mer est assurée par une carapace de protection (blocs béton), ancrée dans le fond marin par une butée de pied et un tapis anti-affouillement. Fig u re 5 : m o n o -c a is s o n a ve c ta b lie r à h a u te u r c o n s ta n te (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s ) Fig u re 4 : p ro fil te c h n iq u e d e la d ig u e Fig u re 6 : m o n o -c a is s o n a ve c ta b lie r à h a u te u r va ria b le (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s ) Deux types de fondation seront employés en fonction des caractéristiques géotechniques au droit de chaque pile considérée : } Section en viaduc La structure du tablier retenue pour permettre de supporter le profil fonctionnel, tout en préservant la possibilité d’évolution vers un TCSP en mode routier ou ferroviaire léger, est à tablier unique (c’est-àdire que les deux sens de circulation reposent sur la même structure). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 x les fondations semi-profondes, constituées de semelles cylindriques de 20 m de diamètre ; x les fondations profondes, constituées de quatre pieux de 4 m de diamètre surmontés d’une semelle de 16 m de côté. Page 11/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Selon la nature du caisson du tablier, la longueur de travée diffère. Ainsi, le nombre total de piles est le suivant, en fonction de la solution retenue : x 56 piles pour la solution avec tablier à hauteur constante, dont : à 31 piles à fondation semi-profondes, à 25 piles à fondation profonde ; x 48 piles pour la solution avec tablier à hauteur variable, dont : à 25 piles à fondation semi-profondes, à 23 piles à fondation profonde. La position des piles n’est donc pas figée à ce jour. Cependant, elles ne seront localisées dans aucune zone sensible à substrats durs favorables aux coraux. Préalablement au démarrage du chantier, lorsque le choix d’implantation des piles aura été définitivement effectué avec l’entreprise chargée des travaux, leur position exacte sera portée à connaissance des services de Police de l’eau. Fig u re 7 : fo n d a tio n s e m i-p ro fo n d e d 'u n e p ile d e c a is s o n (ta b lie r à h a u te u r va ria b le ) Par ailleurs, l’ouvrage se situe en mer dans des zones dont les fonds sableux sont soumis à la houle et aux courants. Dans ce contexte, les piles sont exposées à des phénomènes d’affouillement. Au vu de la gravité du phénomène s’il arrivait, il est nécessaire de prévenir le risque par la mise en œuvre d’un tapis anti-affouillement pour protéger les fondations. Ce tapis, mis en œuvre systématiquement, sera constitué d’enrochements de 2-4 t sur 2,45 m d’épaisseur reposant sur un filtre rocheux de 100-300 kg de 1 m d’épaisseur. Fig u re 8 : fo n d a tio n p ro fo n d e d 'u n e p ile d e c a is s o n (ta b lie r à h a u te u r va ria b le ) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 12/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Figure 9 : assise d’une pile en fondation superficielle avec son tapis anti-affouillement (coupe de principe) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Figure 10 : assise d’une pile en fondation profonde avec son tapis anti-affouillement (coupe de principe) Page 13/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 1.4. AMÉNAGEMENT DU P IÈGE À CAILLOUX 1.4.1. VÉGÉTALISATION DU PIÈGE À CAILLOUX Des opérations de génie écologique sont envisagées pour la végétalisation du piège à cailloux, dans un objectif de création d’écosystèmes et d’habitats naturels, avec des espèces de la forêt semi-sèche. La végétalisation des échangeurs et de la desserte prévoit également l’utilisation de ces espèces. Les végétaux prévus pour cette opération sont des espèces indigènes et endémiques de l’île de La Réunion (en cohérence avec les espèces conseillées dans le cadre de la DAUPI pour les zones littorales 1, 3 et 4), avec les espèces végétales protégées ou en cours de protection suivantes : x espèces protégées au titre de l’arrêté du 6 février 1987 fixant la liste des espèces végétales protégées dans le département de La Réunion : à Bois puant (Foetidia mauritiana), D’autres espèces indigènes et endémiques, ni protégées, ni en cours de protection, sont également prévues dans la palette végétale (les espèces conseillées dans le cadre de la DAUPI pour les zones littorales 1, 3 et 4 sont listées en gras) : Veloutier (Heliotropium foertherianum), Vacoi (Pandanus utilis), Patate cochon (Canavalia rosea), Patate à Durand (Ipomoea pes-caprae), Manioc marron du bord de mer (Scaevola taccada),Ti l’affouche (Ficus reflexa), Affouche rouge (Ficus rubra), Bois rouge (Cassine orientalis), Bois de Juda (Cossinia pinnata), Grand natte (Mimusops maxima), Saliette (Psiadia retusa), Liane d’olive (Secamone volubilis), Bois de chandelle (Dracaena reflexa), Bois de nèfle (Eugenia buxifolia), Bois de gaulette (Doratoxylon apetalum), Bois d’olive blanc (Olea lancea), Massette (Typha domingensis), Bois dur (Securinega durissima), Bois de reinette (Dodonaea viscosa), Bois de demoiselle (Phyllantus casticum), Liane patte-poule (Toddalia asiatica), Herbe polisson (Heteropogon contortus), Jonc épars (Juncus effusus), Chiendent pied-de-poule (Cynodon dactylon), Chiendent pattepoule (Dactyloctenium aegyptium), Citronnelle marron (Cymbopogon caesius), Gazon bord de mer (Zoysia matrella), Vavangue (Vangueria madagascariensis) et Fimbristylis cymosa. Compte-tenu de leur statut (ni protégée, ni en cours de protection), ces espèces sont listées ici à titre informatif mais ne sont pas traitées dans le dossier de demande de dérogation relatif aux espèces protégées. À noter que l'ensemble de l'aménagement du piège à cailloux est conçu pour évoluer suivant une dynamique spontanée et pour limiter l'entretien d'un espace qui présentera des risques (chute de blocs de la falaise). Ainsi, aucun entretien spécifique n’est prévu au niveau du piège à cailloux. à Bois d’ortie (Obetia ficifolia), 1.4.2. à Bois de chenille (Clerodendrum heterophyllum), MISE EN ŒUVRE D’UNE LAGUNE TROPICALE à Bois blanc rouge (Poupartia borbonica), à Bois de senteur blanc (Ruizia cordata), Une lagune tropicale sera aménagée dans le piège à cailloux, exondement localisé entre la falaise et les ouvrages de type digue de la Nouvelle Route du Littorale. Ce dernier doit permettre une protection suffisante de la nouvelle route contre la chute de blocs de la falaise. à Bois d’éponge (Gastonia cutispongia), à Bois de sable (Indigofera ammoxylum), Rappelons que l’aménagement d’une lagune tropicale est motivé : à Saliette (Psiadia retusa) ; x en premier lieu, pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes contre lesquelles les services de l’État travaillent activement sur l’île de La Réunion ; x espèces en cours de protection : à Bois de Paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius), x pour recréer un habitat de type lagunaire alimenté en eau de mer et enrichir la diversité paysagère, la lagune contrastant avec l’aspect minéral du piège à cailloux hors lagune. à Benjoin (Terminalia bentzoë), à Mahot tantan (Dombeya acutangula), Cet aménagement pourra par ailleurs créer des conditions favorables au développement d’une biodiversité nouvelle, sans qu’il soit toutefois possible de se prononcer sur les espèces qui seront susceptibles de coloniser la lagune. Un suivi écologique en phase exploitation sera réalisé pour inventorier les espèces qui coloniseront la lagune. à Bois de balais (Fernelia buxifolia), à Phragmite (Phragmites mauritianus), à Souchet étendu (Cyperus expansus), à Aloès rouge (Aloe purpurea), } Contraintes à Latanier rouge (Latania lontaroides), à Palmiste blanc (Dictyosperma album), Le piège à cailloux est sujet à des contraintes diverses, telles que la transparence hydraulique, la stabilité des ouvrages, la protection de la Nouvelle Route du Littoral contre les chutes de blocs, l’intégration paysagère, les enjeux écologiques… à Porché (Thespesia populneoides), à Mova (Hibiscus tiliaceus). Les informations détaillées relatives à l’implantation de ces espèces dans le piège à cailloux (localisation, superficies des zones plantées et nombre de plans prévus) sont données dans le Volume 3 du dossier de demande de dérogation relatif aux espèces protégées (sous-dossier « Flore »). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 L’aménagement d’une lagune tropicale résulte d’un compromis entre ces différentes contraintes et garantit les conditions de sécurité sur l’infrastructure projetée. Les problématiques propres à l’hydraulique et à l’écologie, qui intéressent particulièrement les enjeux associés aux milieux humides ou aquatiques, sont développées dans le présent chapitre. Page 14/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes ~ Hydraulique La topographie de la lagune doit permettre d’atteindre l’objectif de transparence hydraulique de la digue. L’Aedes albopictus peut transmettre de nombreux arbovirus dont celui de la dingue et est plus particulièrement responsable de l’épidémie de Chikungunya à l’île de la Réunion. Les caractéristiques suivantes de la conception de la lagune ont été prévues dans le but d’une meilleure maîtrise du risque de prolifération de moustiques Aedes lbopictus. Ce risque parait ainsi très peu probable étant donnés : x la présence de poissons dans la lagune ; Les apports en eau douce s’effectuent via les bassins versants naturels, soit un débit de crue centennale sur l’ensemble de la lagune de 51,6 m3/s. À noter que les six bassins versants considérés ne présentent aucune ravine remarquable, c’est-à-dire aucun à écoulement pérenne. Les ouvrages hydrauliques (OH) seront dimensionnés pour évacuer la crue centennale des bassins versants. x la salinité forte de l’environnement lagunaire ; x le renouvellement fréquent des eaux lagunaires et la présence de courant dans la lagune ; Les ouvrages hydrauliques (OH 102, OH 106 et OH 111) seront conçus pour fonctionner dans les deux sens et permettront un apport en eau salée dans la lagune (suivant leur largeur et leur calage au fond, grâce au marnage (de 0,1 à 0,9 m par marée de 6h) et à l’influence des vagues et du courant). À noter qu’en période de cyclones, le niveau moyen de la mer augmente (houles…) jusqu’à un niveau maximal de 3 m NGR dans la lagune. Ainsi, des variations très rapides de salinité seront observées en période de pluies (apport d’eau douce des bassins versants). Cependant, la lagune est réalisée dans une portion du piège à cailloux dans laquelle ne se déverse pas de ravine à écoulement pérenne pour éviter des risques de dessalure néfastes aux milieux lagunaires. x l’absence de volume mort. Un suivi spécifique est prévu pour vérifier les principes de fonctionnement précédents. } Hydrodynamisme de la lagune Le confinement d’une lagune est le paramètre fondamental organisant les écosystèmes paraliques1 de ce type de milieu, il a donc été étudié spécifiquement. ~ Écologie ~ Première approche La falaise littorale présente une biodiversité avec certaines caractéristiques exceptionnelles, comme la présence du Bois de Paille-en-queue. Les lagunes sont des étendues d’eau souvent mal renouvelées et dont l’équilibre peut être rapidement modifié par des facteurs naturels ou anthropiques. Bien que ce milieu soit fortement perturbé par les impacts anthropiques (dont l’aménagement de la route du littoral actuelle avec ses filets de protection ou la prolifération importante dans certains secteurs d’espèces exotiques envahissantes), son intérêt reste réel, plus spécifiquement pour la flore et l’avifaune. De plus, elle offre des potentialités vis-à-vis d’une biodiversité encore mal connue aujourd’hui et assure des fonctionnalités essentielles (rôle important de réservoir et corridors biologiques, zone de refuges…). Peu de comparaisons du renouvellement des eaux de lagunes ont été effectuées. Seuls des ordres de grandeur concernant les temps de renouvellement théorique moyens sont disponibles dans la littérature. En particulier, elle permettra de développer un habitat d’alimentation pour les chiroptères et l’avifaune terrestre insectivore, la lagune constituant un habitat favorable au développement des insectes, hors moustique (cf. chapitre suivant). ~ Moustiques Pour ce sujet très spécifique et sensible sur l’île de La Réunion, un contact direct a été pris avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) afin d’étudier les risques potentiels de l’intégration d’une lagune. Une grande partie de l’argumentation suivante est issue de ces échanges. La lutte contre la prolifération des moustiques fait l’objet d’un plan stratégique de prévention et d’actions de la part des services de l’état, surtout depuis l’épisode du Chikungunya qui a touché près d’un tiers de la population réunionnaise de 2005 à 2007. TH= V/(dV/dt) Avec TH le temps de renouvellement théorique moyen (en jours), V le volume moyen de la lagune (en m3) et dV/dt le volume oscillant théorique par jour sous l’effet de la marée (en m3/j). Ce calcul prend uniquement en compte l’effet de la marée. Si la lagune était parfaitement mélangée, ce temps serait représentatif du temps moyen de rétention des eaux dans la lagune. Pour les lagunes existantes, les ordres de grandeur varient de quelques jours à quelques dizaines de jours. C’est le cas par exemple de la lagune de la Manche à eau en Guadeloupe (6 jours) qui présente des similitudes intéressantes avec la lagune envisagée dans le cadre de la Nouvelle Route du Littoral, de par sa forme, sa situation géographique sous les tropiques et son environnement extérieur. Pour la lagune étudiée, le temps de renouvellement théorique moyen est de 2 jours, ce qui est court. En effet, le marnage moyen est faible (30 cm) mais la profondeur moyenne de la lagune l’est aussi (50 cm environ). Cependant, le mélange des eaux de la lagune n’étant pas idéal, le renouvellement réel est bien inférieur au renouvellement théorique, et ceci d’autant plus en s’éloignant des ouvrages hydrauliques. 1 EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Écosystème de transition entre milieu marin et continental. Page 15/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes ~ Modélisation de l’hydrodynamisme de la lagune Une modélisation a été menée pour étudier l’hydrodynamisme des eaux de la lagune pour quantifier plus précisément les mélanges dans la lagune. Cette modélisation a permis de prendre en compte plusieurs phénomènes de courantologie (courants de marée, mais aussi de dérive dus au vent ou à la houle ou encore à l’apport d’eau douce des bassins versants) selon divers scénarii (direction et puissance des vents et de la houle). Globalement, le modèle avec trois ouvrages hydrauliques montre une bonne homogénéisation des eaux de la lagune, même si celui-ci reste faible loin des ouvrages (de l’ordre de 10 % sur une durée de 6 jours, cf. figure suivante), avec un taux de renouvellement moyen de l’ordre de 20 % et un taux maximum à proximité des ouvrages hydrauliques, pouvant dépasser les 90 %, en six jours. La salinité de l’eau de la lagune sera forte, proche de celle de la mer, sauf en cas de fortes pluies où il y aura dessalure partielle (pour une pluie biennale) ou totale (pour une pluie centennale). Ces fortes variations de salinité ne sont pas favorables au développement de coraux, mais n’impactent pas le rôle principal prévu pour la lagune (servir de nourricerie pour les larves et juvéniles de poissons). Le peuplement de la lagune par ces espèces sera cyclique et sous l’influence des épisodes de dessalure. Les taux réels de renouvellement dans la lagune sont aux endroits les plus défavorables de l’ordre de 10 % sur une durée de 6 jours. Cela est faible en comparaison avec les cas classiques de volumes confinés, tels que les marinas en Europe. Cependant, les lagunes tropicales sont par nature des espaces mal renouvelés et dont l’hydrodynamisme est influencé par de nombreux paramètres. Les données associées sont ainsi plus rares et difficiles à comparer. Par ailleurs, le modèle utilisé est limité par le nombre de paramètres considérés. Par exemple, l’influence de l’évaporation n’a pas été modélisée. L’évaporation dépend de multiples facteurs (vent, rayonnement, salinité, humidité…) et augmente le renouvellement de l’eau. Fig u re 11 : ta u x d e re n o u ve lle m e n t d e la la g u n e (s c é n a rio fré q u e n t p a r te m p s s e c ) ~ Conclusion Étant donnés la spécificité de cet espace, son caractère novateur, la difficulté de modéliser tous les paramètres influençant l’hydrodynamisme de la lagune et le peu de données disponibles, il est intéressant de tester l’efficacité de cet espace. Si le fonctionnement prévu fait défaut, le programme de suivi prendra les dispositions nécessaires et notamment, en dernier recours, pourra combler l’espace lagunaire pour l’assécher. Pour que le fonctionnement de la lagune soit optimal, il faut en effet que celle-ci : x ait une surface suffisante ; x ne soit pas connectée à des ravines dont les écoulements pourraient entraîner des phénomènes de dessalures trop fréquents, engendrant une instabilité du milieu peu favorable au développement de la flore et de la faune. Le seul emplacement répondant à ces critères pour cet aménagement se trouve ainsi entre la ravine de la Petite Chaloupe et la ravine de la pointe à Malheur. La mise en place de ce type d’aménagement sur d’autres secteurs de piège à cailloux ne s’avère en effet pas opportun. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 16/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Aménagement de la lagune tropicale ~ Localisation La lagune tropicale est située dans le piège à cailloux, encadrée à ses extrémités par les OH 102 et 111 (cf. figures pages 18 et suivantes). La lagune est réalisée dans une portion du piège à cailloux dans laquelle ne se déverse pas de ravine à écoulement pérenne pour éviter des risques de dessalure néfastes aux milieux lagunaires. Facteurs à considérer Objectif Mesures/actions prévues Nature des matériaux des berges et des fonds Favoriser le développement de la flore (berges) et de fonds favorisant la colonisation par le benthos Ajout d’une couche superficielle (50 cm minimum) de matériau fin sur la lagune permettant le développement d’une végétation littorale rustique Ta b le a u 3 : ré s u m é d e s re c o m m a n d a tio n s é c o lo g iq u e s p o u r la la g u n e tro p ic a le ~ Formes ~ Recommandations écologiques pour le développement d’une lagune tropicale Les lagunes sont des espaces côtiers entre terre et mer. Ces espaces sont caractérisés par une grande productivité des premiers niveaux trophiques (production primaire : algues, phytoplancton) qui sont la base d’une forte production biologique. Ces milieux sont parmi les plus productifs de la planète. Ils sont des habitats privilégiés pour de nombreuses espèces de crustacés, mollusques, poissons et oiseaux. Ces espaces remplissent le rôle de nourricerie pour les espèces juvéniles. En liaison directe avec l’océan par une relation continue ou intermittente, la profondeur et la salinité sont deux paramètres fondamentaux influençant la zonation des espèces de ces zones. Le confinement, qui peut être vu comme la distance « hydraulique » à la mer (ou temps de renouvellement complet des eaux), est cependant le paramètre fondamental organisant les écosystèmes paraliques (cf. étude du chapitre précédent). Il est intéressant de noter que le terme « barachois » désignant une partie du littoral de la ville de SaintDenis, est parfois utilisé pour décrire une lagune ou un lagon côtier séparé de l’océan par un banc de sable. Il n’est donc pas très éloigné du concept développé. Facteurs à considérer Objectif Mesures/actions prévues Profondeur Favoriser la production primaire Profondeur de la lagune maximale de 1 m Renouvellement des eaux dépendant de la marée, du nombre d’ouvertures, du vent, des courants… Éviter l’eutrophisation Trois ouvrages hydrauliques connectés à la lagune (cotes de 1 m NGR côté falaise) Peu de rejets anthropiques en provenance des bassins versants naturels Apport de polluants par des activités externes Éviter une pollution accidentelle ou chronique (ruissellements de polluants depuis la route) Bassins de rétention des eaux pluviales ruisselant sur la chaussée Éviter les variations brutales de salinité Pas de mesure particulière : les variations de salinité sont maximales en période de crue, avec une fréquence compatible avec le développement d’un écosystème Permettre à la faune (alevins de poissons) de trouver un habitat favorable à son développement Berges en pente douce (5 %) favorisant les petits fonds Favoriser le développement des alevins et juvéniles Favoriser les étendues de très faibles profondeurs (20-30 cm) Variations de salinité Topo-bathymétrie des berges (5 % environ) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Les dimensions caractéristiques de la lagune tropicale sont synthétisées dans le tableau suivant. Caractéristique Dimension Étendue (longueur)* 900 m Largeur moyenne (maximale) 40 m (50 m) Niveau minimum -1 m NGR Profondeur d’eau maximum 1m Surface Environ 4,3 ha Volume Environ 28 000 m3 Îlots Quatre îlots en forme de bancs de sable à +1 m NGR Pentes du fond de lagune Douces (20 pour 1 quand espace disponible) Volumes morts Évités Renouvellement OH 102, 106 et 111 connectés qui assurent un renouvellement important des eaux de lagune grâce à une cote inférieure amont à -1 m NGR Salinité hors fortes pluies Forte par renouvellement de l’eau de mer et apports faibles en eau douce Salinité fortes pluies Faible par remplissage des eaux de pluie * la lagune représente environ 11 % du linéaire du projet aménagé en digue avec piège à cailloux } Ouvrages hydrauliques de la lagune Le calage de fond pour les ouvrages hydrauliques de la lagune (OH 102, OH 106 et OH 111) sera de -1 m NGR en amont et -2 m NGR en aval. Les ouvrages ainsi construits seront surdimensionnés de 2 m en hauteur afin de prendre en compte la section hydraulique sous le niveau de la mer (cf. tableau page 32). Des canaux d’écoulement des ravines seront aménagés en amont des ouvrages, dans la lagune, pour favoriser les écoulements d’eau douce provenant du bassin versant de manière à préserver une certaine salinité de la lagune par temps de pluie, mais aussi pour favoriser la décantation des matières solides et permettre éventuellement un curage de la lagune. Page 17/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Entretien et suivi de la lagune L'ensemble de l'aménagement du piège à cailloux (y compris la lagune) est conçu pour évoluer suivant une dynamique spontanée et pour limiter l'entretien d'un espace qui présentera des risques (chute de blocs de la falaise). Ainsi, en dehors des mesures de suivi prévues et détaillées dans le Volume 2 du dossier de demande de dérogation relatif aux espèces protégées (consistant, entre autres, à surveiller toute modification majeure de la topographie de la lagune par une chute massive de blocs ou suite à des fortes pluies susceptibles d’impacter le renouvellement des eaux ou de créer des volumes morts), aucun entretien spécifique n’est prévu au niveau du piège à cailloux (y compris la lagune). Fig u re 12 : a m é n a g e m e n t d 'u n e la g u n e tro p ic a le d a n s le p iè g e à c a illo u x (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s ) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 18/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Fig u re 13 : p rin c ip e d e fo n c tio n n e m e n t d e la la g u n e e n s itu a tio n c o u ra n te EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 19/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Fig u re 14 : p rin c ip e d e fo n c tio n n e m e n t d e la la g u n e e n trè s h a u te s e a u x EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 20/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 1.5. AMÉNAGEMENT D’UN RÉS EAU D’AS S AINIS S EMENT Les dispositions d'assainissement routier ont deux rôles distincts : x assurer l'évacuation des eaux pluviales pour éviter l'inondation de la chaussée, x collecter les eaux de ruissellement de la chaussée pour les traiter avant rejet dans le milieu naturel, pour une occurrence de pluie donnée, et confiner une éventuelle pollution accidentelle. Au-delà de l’occurrence biennale, le projet est préférentiellement conçu, pour des raisons de sécurité des usagers, pour faire en sorte que les eaux de ruissellement puissent s’évacuer vers l’extérieur. Pour les ouvrages d'art, en particulier le viaduc, les eaux peuvent déborder des caniveaux accrochés en corniche au tablier et se déverser directement dans l’océan. Pour la digue, chaque fois que cela est possible des passages d’eau sont aménagés à la base des murets de sécurité en rive de chaussée, dans le cas contraire le réseau de collecte est dimensionné conformément aux recommandations du SETRA en la matière (débit décennal). Les lumières ainsi créées dans les glissières en béton auront pour dimensions une longueur de 30 cm pour une hauteur de 10 cm, et seront aménagées tous les 3 m, permettant de laisser s’écouler a minima une pluie d’occurrence 25 ans. } Sections non traitées 1.5.1. CONTEXTE GÉNÉRAL } Milieu récepteur Le milieu récepteur des eaux de ruissellement de la chaussée est l'Océan Indien. Au vu des enjeux présents dans le milieu naturel (coraux…), des bassins sanitaires seront aménagés pour traités toutes les eaux pluviales de la nouvelle section courante. } Principes généraux de conception Le réseau d'assainissement est de type séparatif. Un réseau de fossé assure la dissociation des eaux provenant des bassins versants naturels afin qu’elles ne soient pas mélangées avec les eaux de la plate-forme routière. Les eaux pluviales d’une des quatre bretelles de la Grande Chaloupe, pour les véhicules sortant de l’infrastructure en provenance de Saint-Denis, ne feront pas l’objet d’un traitement particulier. En effet, le bassin BR3 présente de fortes contraintes altimétriques, le piège à cailloux de cette zone étant de faible surface, pour permettre le raccordement des dispositifs de collecte de cette bretelle à ce dernier. Cependant, la desserte de la Grande Chaloupe accueille un faible trafic (les comptages menés en 2010 évaluant le trafic à moins de 300 véhicules par jour et par bretelle). L’absence de traitement de cette unique bretelle n’aura pas d’incidence significative sur la qualité des eaux littorales. À La Possession, l’ensemble de l’échangeur est traité jusqu’à l’OH 131A qui passe sous le rond-point de desserte avec la RD 41. En effet, au-delà de cet ouvrage, les contraintes de fil d’eau induites par la cote du tablier de l’OH 131A empêche de ramener les eaux jusqu’aux bassins de traitement proches (BR6 ou BR7). Cependant, cette zone est restreinte et est située au-delà de la section courante et des bretelles de l’échangeur. 1.5.2. Le réseau d’assainissement repose sur les principes suivants : x un réseau en rive de chaussée, dimensionné pour une pluie de période de retour 2 ans (pluie biennale), collecte les eaux ruisselant sur la plateforme routière ; x un réseau longitudinal en pied de talus permet de collecter et d’acheminer les eaux du réseau de plate-forme vers les ouvrages de traitement (bassins sanitaires multifonctions) ; x les bassins multifonctions sanitaires, appelés également bassins « secs », dimensionnés pour une pluie biennale, assurent un rôle de protection contre la pollution accidentelle et le traitement de la pollution chronique, tout en assurant une vidange complète en 24 heures ; x des dispositions sont prises pour évacuer les eaux de ruissellement de chaussée pour des pluies d'occurrence supérieure à 2 ans. DESCRIPTION DU RÉSEAU } Réseau en digue Le réseau de collecte longitudinal est constitué de caniveaux à fente positionnés de part et d’autre de la chaussée et dimensionnés pour une pluie d’occurrence biennale (Q2). Les caniveaux à fente se rejettent ensuite régulièrement, tous les 700 m environ, via un réseau de collecteurs et de descentes d’eaux, dans le réseau de collecte en pied de talus qui achemine les eaux vers les bassins multifonctions. Pour les pluies d’occurrence supérieure à 2 ans, les dispositifs suivants sont prévus pour éviter l’inondation de la chaussée. Des lumières sous le dispositif de retenue en béton, tous les 3 mètres, permettent de rejeter les eaux par surverse : x directement dans le piège à caillou ou les fossés de pied, côté terre ; x côté océan, vers la voie « modes doux ». Des évacuations sont prévues dans le mur de soutènement. Ponctuellement, lorsque le niveau d'arase du déflecteur de houle se situe audessus du niveau de la chaussée, l’eau sera guidée jusqu’à la première évacuation. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 21/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes x fonction de décantation et déshuilage. Au vu des diverses hypothèses de dimensionnement, c’est la fonction de confinement d’une pollution accidentelle qui apparaît dimensionnant pour chaque bassin. Le dimensionnement sur une pluie biennale de durée 2 heures permet d’obtenir un très bon niveau de traitement des bassins projetés, la quasi-totalité des polluants routiers étant éliminée de la route par une pluie de 10 mm en 15 minutes après 15 jours de temps sec (source : guide « L’eau et la route » du SETRA). Cette pluie correspond à un évènement d’occurrence biennale en métropole et, dans le contexte climatique réunionnais, à une pluie d’occurrence bimestrielle. } Description générale des bassins Fig u re 15 : c a n ive a u à fe n te p ro je té s u r le s zo n e s c irc u lé e s (g rille d e p ro te c tio n ) Une vue en plan et en coupe d’un bassin sanitaire multifonction tel que projeté pour le traitement des eaux pluviales de la chaussée de la Nouvelle Route du Littoral sont présentées sur la figure page 26. } Réseau en viaduc ~ Problématique sanitaire locale et de sécurité Des corniche-caniveaux, dimensionnées pour une période de retour de 2 ans, sont prévues sur les viaducs. Elles présentent une section hydraulique de 0,46 m² (soit un débit possible de 660 l/s), sauf sur 300 m en amont du point bas à Saint-Denis côté terre (où elles font 0,6 m², soit un débit capable de 846 l/s). Les eaux s'écouleront dans ces corniches par des lumières pratiquées dans la barrière de sécurité de rive de tablier. Côté océan, des lumières sous le dispositif de retenue en béton sont prévues, avec un espacement de 3 mètres, permettant d'évacuer les eaux de la chaussée vers la voie « modes doux », puis vers la corniche. Pour les pluies d’occurrence supérieure à 2 ans, les eaux surverseront naturellement au-dessus des corniche-caniveaux. Des joints de chaussées seront munis de membranes étanches permettant d’éviter les fuites ou infiltration d’eau à travers la chaussée du viaduc et ainsi d’éviter le déversement direct dans le milieu. 1.5.3. Compte tenu du règlement sanitaire départemental, les bassins doivent être secs. C’est pourquoi la solution des bassins sanitaires multifonctions a été retenue, dont le principe est la mise en place en fond de bassin d’une couche de sable filtrant permettant de vidanger rapidement le bassin et ainsi de limiter la présence de moustiques. A noter que l’ensemble des bassins sera clôturé afin d’empêcher toute intrusion. ~ Confinement d’une pollution accidentelle L’objectif est de pouvoir confiner une pollution accidentelle de 50 m3 (soit un peu plus de deux citernes de poids-lourds) pendant une pluie de durée 2 h et de période de retour biennale. Cette hypothèse de confinement est très sécuritaire dans la mesure où une pluie de cette importance n’apparaît statistiquement que tous les deux ans, et qu’un accident déversant 50 m3 de produit polluant peut-être jugé d’exceptionnel. À noter également que lors de fortes pluies, la circulation est ralentie donc les risques d’accidents graves restreints. De plus, en cas d’alerte cyclonique, des restrictions de circulation sont appliquées à l’échelle de l’île. OUVRAGES DE TRAITEMENT L’intégralité des eaux de plate-forme recueillies sur le tracé sera traitée par des bassins multifonctions. Tel que défini au stade de la Déclaration d’Utilité Publique, les objectifs retenus pour les ouvrages permettent d’assurer a minima les fonctions suivantes : x confinement de la pollution accidentelle par temps sec et par temps de pluie de durée 2 heures et de période de retour biennale ; x abattement d’au moins 80 % de la pollution chronique par décantation pour des pluies biennales de durée 2 heures ; Le trafic poids-lourds sur l’actuelle route du littoral est relativement faible pour une infrastructure de cette catégorie, et représente environ 5 % du trafic global. De fait, les accidents impliquant un (ou plusieurs) poids-lourd sont relativement peu courants. Pour exemple, entre 2008 et 2011, huit accidents impliquant un camion ont été recensés, soit en moyenne deux accidents par an. Pour l’année 2011, sur environ 90 accidents dans l’année, seuls quatre impliquaient au moins un poidslourd. Compte tenu de la proximité du centre d'entretien de Grande Chaloupe, le délai d’intervention retenu est d’une heure pour les services d'exploitation. Ce délai implique que le temps de propagation d’une pollution accidentelle dans le bassin, (correspondant au temps que met un polluant entrant dans le bassin pour rejoindre l’ouvrage de sortie) doit être d'au moins une heure. x vidange complète du bassin en moins de trois jours permettant d’avoir un bassin sec pour limiter la présence de moustiques et éviter les maladies associés ; x limitation du temps de propagation des pollutions accidentelles dans le bassin permettant d’assurer un temps d’intervention des agents d’exploitation égal à une heure ; EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 22/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes ~ Traitement de la pollution chronique L’objectif est d’obtenir un taux d’abattement des matières en suspension supérieur à 80 %, soit une vitesse de sédimentation inférieure à 1 m/h. Les caractéristiques de chaque bassin seront adaptées à cette contrainte (débit de fuite et distance entre l’ouvrage d’entrée et de sortie des eaux). En effet, de nombreux polluants sont présents en phase particulaire dans les eaux pluviales des chaussées routières, c’est-à-dire qu’ils sont « liés » aux matières en suspension : un bon abattement de ces dernières permet ainsi de s’assurer de l’efficacité du dispositif. L’étanchéité des bassins, pour éviter l’infiltration des eaux, sera assurée par la mise en place d’un complexe géosynthétique protégé sur ses deux faces par un géotextile, recouvert par des matériaux permettant d’assurer les fonctions de protection et de lest. La conciliation des aspects dépollution, risques sanitaires et aspects paysagers sera résolue par la mise en place, au dessus du géotextile supérieur, d’une couche de sable filtrant de 80 cm d’épaisseur, dont la perméabilité est de 10-4 m/s. Les matières en suspension de 50 ȝP VHURQW piégées par un géotextile complémentaire, dont la perméabilité sera voisine de 2,5.10 -7 m/s, placé entre le sable filtrant et un système de drainage qui collectera les eaux jusqu’à l’ouvrage de sortie. Au vu des caractéristiques des bassins projetés, l’abattement d’un bassin sanitaire donné par le service d'études sur les transports, les routes et leurs aménagements (SETRA) peut être retenu. Ainsi, les performances de traitement par catégorie de polluant des bassins de la Nouvelle Route du Littoral seront : x 85 % des matières en suspension (MES) ; x 70 % de la demande chimique en oxygène (DCO) ; x 85 % des éléments traces métalliques (cuivre, cadmium et zinc) ; x 90 % des hydrocarbures totaux (Hc) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Surverse de sécurité Le bipasse en entrée du bassin permet d’écrêter les eaux pour des débits compris entre une pluie biennale et décennale (Q10). En cas de survenue d’une pluie d’occurrence supérieure, ou d’un dysfonctionnement exceptionnel de l’ouvrage (éboulement de la falaise dans le bassin, par exemple), une surverse permettra de garantir l’intégrité de l’ouvrage. En effet, un débordement non contrôlé du bassin pourrait être responsable d’une rupture de berge. Ce dispositif renforcé permet de s’assurer qu’un tel phénomène ne se produise. Ouvrage de sortie L’ouvrage de traitement sera constitué en sortie : ~ Équipements particulier x d’un orifice calibré permettant de réguler le débit de fuite ; Ouvrage d’entrée Les bassins seront équipés de bipasse (by-pass) en entrée permettant : x d’écrêter le débit entrant aux pluies d’occurrence inférieure ou égale à la période de dimensionnement du bassin (Q2) ; x de court-circuiter le bassin pendant le confinement d’une pollution accidentelle ou pendant les opérations d’entretien. Pour l’entrée d’eau des bassins, les buses seront placées dans l’axe de la longueur des bassins. La descente d’eau en entrée du bassin sera aménagée de manière à limiter l’érosion des berges (massif enrochements libres) et pour réduire l’énergie des eaux. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Fig u re 16 : d e s c e n te d ’e a u e n e n tré e d u b a s s in x d’un dispositif d’obturation (vanne manuelle) permettant le piégeage des pollutions accidentelles. ~ Exutoire Le principe retenu est de profiter de la présence du piège à cailloux pour favoriser l’infiltration des eaux traitées par les bassins. Ainsi, le projet est conçu de telle sorte que les eaux des bassins BR1, BR3, BR4, BR5 et BR6 s’infiltrent dans le piège à cailloux et rejoignent indirectement l’océan. Dans le cas des bassins BR2 et BR7, les eaux sont rejetées respectivement dans la ravine Brises, en amont de l’ouvrage hydraulique, et dans la ravine Mare Coton. Les matériaux constitutifs du piège à cailloux sont soit les produits de démolition de la route littorale actuelle, soit les matériaux issus des fouilles de fondation des ouvrages de la Nouvelle Route du Littoral (digues et viaducs). La perméabilité minimale de ces matériaux est estimée à 10-4 m/s selon la formule de Hazen d’après les essais granulométriques. Page 23/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Par ailleurs, les matériaux 0/300 mm qui constituent la fondation des digues du côté du piège à cailloux ont une perméabilité minimale de 10-2 m/s. Le noyau de la digue en enrochements 1/500 kg, situé côté océan, a une perméabilité très forte, entre 0,1 et 1 m/s. 1.5.4. CARACTÉRISTIQUES DE CHAQUE BASSIN SANITAIRE } Dimensions À partir de ces données, les calculs simplifiés et défavorables (en deux dimensions, et en négligeant l’effet de diffusion latérale ainsi que l’infiltration dans les matériaux plus perméables que l’assise), utilisant la loi de Darcy, ont montré que l’infiltration pouvait se faire sans affecter le bon fonctionnement des bassins, moyennant l’aménagement de fosses d’infiltration constituées de matériaux de perméabilité minimale 10-2 m/s en contact avec le remblai de soubassement des digues. Le tableau suivant présente les caractéristiques de dimensionnement des bassins projetés, numéroté de 1 à 7 en fonction de leur localisation dans le sens Saint-Denis > La Possession. Ces matériaux pourront être obtenus en valorisant les produits de démolition des éléments en béton de la route actuelle (écailles de mur « terre armée » et tétrapodes). En pratique, compte-tenu du volume important de béton existant, la perméabilité pourrait être encore supérieure. Surface active Les dimensions et la forme des fosses seront définies précisément lors des études d’exécution, notamment en fonction des propositions optimisées des entreprises pour la réutilisation des matériaux de démolition. Point kilométrique (PK) Les bassins feront l’objet d’aménagements afin d’intégrer visuellement ces ouvrages dans le piège à cailloux. Ces aménagements consisteront à leur donner un aspect plus naturel par un enherbement des talus (pas d’arbustif ou d’arborescent) et un modelage de leur contour. BR2 BR3 BR4 BR5 BR6 1,8 2,3 8,9 9,1 10,0 12,5 BR7 13,5 4,7 ha 10,0 ha 9,9 ha 3,7 ha 6,7 ha 5,8 ha 1,9 ha Hauteur utile 1,5 m 1,5 m 1,5 m 1,5 m 1m 1m 1m Longueur fond 98 m 128 m 126 m 64 m 180 m 120 m 51 m Dimension Régulation du débit en sortie } Insertion paysagère BR1 Largeur fond 14 m 27 m 27 m 11 m 14 m 20 m 12 m Volume utile 3 760 m3 7 486 m3 7 377 m3 2 242 m3 4 097 m3 3 556 m3 1 167 m3 100 l/s 150 l/s 150 l/s 50 l/s 150 l/s 150 l/s 40 l/s 180 mm 220 mm 220 mm 130 mm 240 mm 240 mm 120 mm 10,5 h 14,8 h 14,7 h 12,5 h 7,6 h 6,6 h 8,1 h Débit de fuite Diamètre orifice Temps vidange Q2 Tableau 4 : caractéristiques des bassins sanitaires } Dimensionnement particulier au risque de poussée d’eau interne Afin de vérifier l’absence de risque de poussée d’eau interne sur la géomembrane des bassins, une modélisation a été réalisée en considérant un évènement exceptionnel (cyclone, montée générale du niveau de la mer…) conduisant à une surélévation du niveau de la mer à +3 m NGR. Les épaisseurs de filtre à sable dans certains bassins et la cote de la digue des bassins concernés ont ainsi été revues afin de s’astreindre de ce risque qui pourrait induire une perte de l’imperméabilisation des ouvrages de traitement. L’ensemble des bassins doit être prémuni contre une poussée d’Archimède interne due à des remontées ponctuelles du niveau de la mer (marée, cyclone, tempête…). Ainsi l’épaisseur du filtre à sable en fond de bassin est déterminée afin d’équilibrer la charge d’eau sous la géomembrane, selon la formule suivante. Figure 17 : exemple d’aménagement paysager (bassin BR3) Avec e l’épaisseur de sable (en m), Nocéan le niveau de l’océan (ici + 3 m NGR), Nfond le niveau du fond de bassin (en m NGR, au droit de la géomembrane), deau la densité de l’eau (1) et dsable la densité du sable (ici 1,8 t/m3). Les épaisseurs calculées du filtre à sables sont les suivants, l’épaisseur ne pouvant être inférieure à 0,8 m. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 24/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes BR1 BR2 BR3 BR4 BR5 BR6 BR7 Hauteur utile Cote du fond du bassin Épaisseur de sable Cote de la digue du bassin 1,5 m 1,5 m 1,5 m 1,5 m 1m 1m 1m 1,70 m NGR 1,95 m NGR 3,90 m NGR 1,30 m NGR 1,40 m NGR 1,35 m NGR 1,60 m NGR 0,8 m 0,8 m 0,8 m 0,9 m 0,9 m 0,9 m 0,8 m 4,50 m NGR 5,25 m NGR 6,70 m NGR 4,30 m NGR 3,90 m NGR 3,85 m NGR 3,90 m NGR Tableau 5 : épaisseur de sable des bassins La masse volumique de la grave (2,2 t/m3) étant supérieure à celle du sable, les épaisseurs calculées dans le tableau précédent conviennent également à la partie du tiers amont du fond de bassin. Les cotes de fond de bassin indiquées sur la vue en plan suivante sont les cotes au-dessus du sable. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 25/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Figure 18 : vue en plan et en coupe d’un bassin sanitaire (hors aménagements paysagers, hors BR2 et BR7 avec rejet en ravine) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 26/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 1.6. OUVRAGES HYDRAULIQUES ET AMÉNAGEMENT DES RAVINES 1.6.1. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES } Hypothèses de conception hydraulique La conception du réseau hydrographique de la Nouvelle Route du Littoral a été réfléchie sur la base des principes hydrauliques suivants : x objectif global d’assurer une transparence hydraulique de l’infrastructure par rapport aux écoulements diffus des ravines et bassins versants amont ; x fonctionnement hydraulique visé (crues de référence) : à fonctionnement hydraulique satisfaisant pour la crue centennale de dimensionnement (pas de dysfonctionnement hydraulique, pas d’aggravation du risque inondation…) ; à fonctionnement hydraulique garantissant une non érosion ou non altération de la stabilité des ouvrages pour la crue de sûreté fixée à deux fois le débit de la crue centennale ; x stabilité des aménagements hydrauliques pour une durée de service de 100 ans ; x choix des solutions favorisant une capacité de transport solide la plus importante possible jusqu’aux rejets en mer ; x maintien de la continuité écologique pour les écoulements superficiels présentant des enjeux biologiques. À noter que l’espace situé entre la route littorale actuelle et la Nouvelle Route du Littoral (piège à cailloux) n’a pas été pris en compte dans le découpage des bassins versants. En effet, outre que ces zones sont aujourd’hui essentiellement situées en mer, elles seront constituées de matériaux très perméables en communication avec la mer (l’eau s’infiltrera en grande majorité pour rejoindre la mer en passant dans les matériaux perméables sous la digue). De plus, les ruissellements possibles seront en quantités négligeables par rapport aux apports générés par les bassins versants amont et ne modifieraient en rien le dimensionnement des ouvrages. Les aménagements ont été optimisés pour aboutir à un système hydraulique robuste et adapté au contexte particulier (effet des vagues, arrivée des crues, transport solide…), garantir la sécurité de la Nouvelle Route du Littoral et permettre le développement d’un milieu à un aspect le plus « naturel » possible. Des aménagements concernent donc la protection contre les érosions ou les affouillements notamment au droit des canaux d’écoulement prévus en amont des ouvrages hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral. De manière générale, le fond de lit et les berges des fossés ou canaux seront protégés à l’amont et à l’aval des ouvrages hydrauliques. Compte tenu des fortes vitesses d’écoulement et des matériaux transportés par les écoulements en crue, il est prévu de protéger contre l’érosion hydrique les berges talutées à 2H/1V et le fond des canaux par la mise en place d’enrochements libres. Ceux-ci ont un diamètre moyen de 700 mm correspondant à une masse moyenne de 475 kg. En complément des protections contre l’érosion en enrochements libres, il est généralement prévu des dispositifs parafouille au niveau des ouvrages en béton. Ainsi, les cadres préfabriqués de l’ensemble des ouvrages hydrauliques seront munis d’une couche de béton d’usure de 15 à 20 cm selon le débit projeté dans l’ouvrage. Cette couche complémentaire permet une érosion des ouvrages sans porter préjudice à leur stabilité. Par ailleurs, un entretien des ouvrages de rétablissement hydraulique sera réalisé, avec : x une visite détaillée des ouvrages tous les 3 ans ; x une visite après un évènement cyclonique ayant fait l’objet d’une alerte. Les bétons d’usure seront alors inspectés et repris si une détérioration devait être constatée. Les endiguements en amont des ouvrages hydrauliques feront également l’objet d’une inspection après chaque évènement cyclonique ou chutes de blocs. Sur la section en viaduc où la route actuelle est maintenue, les ouvrages hydrauliques sont conservés en l’état. Sur les sections en digue, le rétablissement des écoulements entre la falaise et les ouvrages en digue sera assuré par une évolution « naturelle » du piège à cailloux. Ainsi, en dehors des canaux enrochés creusés en amont des ouvrages hydrauliques jusqu’au pied de falaise, les écoulements diffus ne seront pas guidés ou contraints. Ils chemineront en nappe et pourront creuser des axes d’écoulement secondaires depuis les pieds de falaise jusqu’aux canaux (cf. figure page suivante), suivis d’un ouvrage hydraulique tel que décrit dans le tableau page 32. Entre les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe, un espace lagunaire sera créé. Par ailleurs, pour les ravines de la Grande Chaloupe et des tamarins, un viaduc d’environ 240 m de long sera aménagé et les ouvrages hydrauliques actuels détruits ce qui améliorera la transparence hydraulique de l’infrastructure sur ces écoulements superficiels. Afin de ne pas créer de seuil entre les ouvrages et l’océan, les parties aval des radiers seront calées à 0 m NGR. L’eau de mer pourra remonter dans les ouvrages et garantir une connexion entre l’amont et l’aval de l’infrastructure. Cependant, pour permettre un brassage et une remontée suffisante des eaux dans la lagune tropicale créée, les trois ouvrages présents au droit de cette dernière verront la cote de leur radier abaissée pour atteindre environ -1 m NGR au droit de la lagune. Les ouvrages hydrauliques sont soumis aux aléas maritimes, notamment à une salinité élevée, source de corrosion (on observe sur les ouvrages actuels des ferraillages apparents totalement rouillés). Les chocs des galets (issus de l’océan et de l’écoulement des ravines) peuvent également entraîner une détérioration des ouvrages. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 27/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes À noter que seul l’ouvrage de rétablissement de la ravine bras gentil (OH 013A) présentera quatre chutes de 2 m empêchant une continuité écologique avec l’océan. Cependant, l’ouvrage existant présente une chute de 8 à 10 m juste avant la plage. Le futur ouvrage hydraulique est prévu « en escalier » afin de tenir compte du différentiel altimétrique de la situation actuelle entre le fil d’eau amont (> 10 m NGR) et la plage ou l’océan (0 m NGR). Pour minimiser l’énergie de chute à dissiper et assurer un meilleur charriage des matériaux solides, il a été préféré quatre chutes successives de 2 m à une seule chute. Par ailleurs, la ravine Bras Gentil ne présente pas de potentialités écologiques pour la macrofaune aquatique, notamment du fait d'un écoulement intermittent et d'une forte artificialisation de son lit au droit de la Caserne Lambert. Une partie des apports solide amont se déposera dans le nouveau piège à cailloux. Cependant, grâce aux canaux enrochés aménagés au droit des ravines de plus fort apport solide, une partie importante du transport solide des ravines cheminent jusqu’à la mer. Pour pallier aux érosions ou aux dépôts gênant le bon fonctionnement hydraulique et la sécurité de la Nouvelle Route du Littoral, un dispositif régulier de suivi et d’entretien est prévu. } Fonctionnement hydraulique en crues rares Pour les ouvrages hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral, les écoulements ne pouvant pas transiter à travers un ouvrage surverseront par-dessus les berges du canal amont, s’écouleront dans le piège à cailloux jusqu’à rejoindre un ouvrage hydraulique voisin. Du fait d’un débit plus important à transiter, le niveau en amont de l’ouvrage non obturé dans le piège à cailloux sera supérieur à son fonctionnement normal mais compte tenu de la capacité maximale des ouvrage envisagés, cette surhauteur n’impactera pas son bon fonctionnement. En effet, la hauteur des ouvrages hydrauliques a été fixée par rapport aux effets des vagues (hauteur maximale choisie pour limiter l’effet d’obturation par les très fortes vagues), soit très supérieure au minimum hydraulique (tirant d’air de un mètre pour la crue centennale). Par voie de conséquence, le capacité maximale avant mise en charge dépasse très fortement la capacité nominal de l’ouvrage pour la crue centennale de projet. Pour preuve, pour un débit d’entrée double de celui de la crue de projet (cas de la crue de sureté), les tirants d’air restent supérieurs à 0,5 m. Au final, la protection contre l’inondation et la mise en sécurité de la plateforme routière de la Nouvelle Route du Littoral contre l’inondation sont maintenues et non altérées par ce type de dysfonctionnements hydrauliques. ~ Éboulement de la falaise obturant le piège à cailloux ~ Vérification pour la crue de sûreté La conception des aménagements hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral garantit un fonctionnement hydraulique satisfaisant (pas de débordement impactant la sécurité de la plateforme routière) pour la crue centennale de projet (cf. ci-avant). En complément, il a été vérifié que pour la crue de sûreté fixée à deux fois le débit de la crue centennale de projet, le fonctionnement hydraulique des ouvrages conservait une mise hors d’eau des plateformes routières avec une revanche minimale de sécurité de 0,5 m pour ouvrages moyens à 1 m pour les grands ouvrages. Pour tous les ouvrages, les écoulements restent à surface libre pour la crue de sûreté. Les ouvrages projetés permettent d’améliorer les conditions d’écoulement des ravines interceptées par les sections en digue de la Nouvelle Route du Littoral. Ainsi, pour la crue de sûreté, dont le débit est défini à deux fois le débit de la crue centennale, les hauteurs maximales des lignes d’eau observées sont diminuées en situation projetées. ~ Obturation partielle ou totale d’un ouvrage hydraulique Dans un scénario catastrophe d’une obturation partielle ou totale de l’ouverture d’un ouvrage hydraulique (embâcles, chute de blocs rocheux…), il est prévu de faire jouer au futur piège à cailloux le rôle de canal de décharge. Les écoulements se stockeront en amont de l’éboulement jusqu’à trouver un point bas de surverse. Soit directement, soit indirectement via le piège à cailloux, les écoulements rejoindront un ouvrage hydraulique. Au final, la protection contre l’inondation et la mise en sécurité de la plateforme routière de la Nouvelle Route du Littoral contre l’inondation sont maintenues et non altérées par ce type de dysfonctionnements hydrauliques. ~ Dysfonctionnements hydrauliques simultanés Les grands ouvrages hydrauliques présentent des ouvertures suffisamment importantes pour palier à toute obturation totale de leur section. La capacité hydraulique de ces ouvertures augmente fortement pour des hauteurs d’eau supérieures à celle de la crue de projet. Autrement dit, même en cas de graves défaillances des ouvrages hydrauliques de traversée sous la Nouvelle Route du Littoral, il persistera un exutoire possible pour les écoulements amont et éviter ainsi une submersion de la plateforme routière. Par ailleurs, aux extrémités des tronçons du projet en digue, et lorsque cela a été possible, la digue de protection maritime peut jouer le rôle de déversoir de sécurité. Étant a priori perméable aux écoulements et avec une cote de crête inférieure à la cote de la plateforme routière de la Nouvelle Route du Littoral, les écoulements surverseront d’abord par-dessus ces digues de protection maritime en cas : x d’insuffisance hydraulique grave des ouvrages de transparence hydraulique ; x de stockage d’eau en amont du remblai de la Nouvelle Route du Littoral dans le nouveau piège à cailloux. Au final, la protection contre l’inondation et la mise en sécurité de la plateforme routière contre l’inondation sont maintenues et non altérées par ce type de dysfonctionnements hydrauliques. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 28/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Ouvrage d’art de la ravine Lafleur ~ Synthèse De manière schématique, le fonctionnement hydraulique qui va apparaître en cas de grave(s) dysfonctionnement(s) d’un ou plusieurs ouvrages hydrauliques ou non transit des apports jusqu’à un ouvrage est par exemple : x phase 1 : augmentation de la cote du plan d’eau dans le piège à cailloux jusqu’à charge amont suffisante pour évacuer les apports amont via les ouvrages hydrauliques restants en fonctionnement ; x phase 2, si phase 1 non suffisante : augmentation exceptionnelle de la cote du plan d’eau jusqu’à surverse en extrémité du piège à cailloux. L’ouvrage d’art de la ravine Lafleur est constitué de trois niveaux (cf. figures suivantes) : x le lit mineur de la ravine, dont la cote est d’environ -1,5 m NGR dans l’axe de la Nouvelle Route du Littoral (ouvrage en embouchure constamment en eau) ; x le giratoire de l’échangeur (pour les bretelles d’accès), à une cote moyenne de 9 m NGR (dénivelé par rapport à l’infrastructure). Ce giratoire est également constitués de deux radiers indépendants en amont et en aval de la Nouvelle Route du Littoral pour le franchissement de la ravine ; x la Nouvelle Route du Littoral, dont le radier est constitué de trois travées, deux aux extrémités pour enjamber le giratoire de l’échangeur et une centrale pour la ravine Lafleur. La cote de l’infrastructure est d’environ 15,5 m NGR au-dessus de la ravine. Figure 19 : fonctionnement hydraulique type en cas de dysfonctionnement d’un ouvra ge Au final, la sécurité de la plateforme routière de la Nouvelle Route du Littoral est maintenue et non altérée même en cas de graves dysfonctionnements hydrauliques simultanés des ouvrages de transparence hydraulique et de leurs aménagements connexes. 1.6.2. AMÉNAGEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES } Ouvrages hydrauliques Fig u re 20 : o u vra g e d ’a rt d e la ra vin e La fle u r – vu e e n p la n (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s ) Un grand nombre d’ouvrages hydrauliques doivent être placés au travers de la digue (ouvrages cadres simples ou doubles). Ces ouvrages hydrauliques seront préfabriqués, transportés sur site et placés à l’avancement. Les entreprises prêteront une grande attention à ces tâches de pose des ouvrages hydrauliques et de la carapace autour des ouvrages, afin de ne pas créer des points faibles. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Pour la section courante (cf. figure 21), les piles aménagées de part et d’autre du lit mineur de la ravine Lafleur seront prolongées par des murs de soutènement afin de canaliser les écoulements. Ces murs seront fondés sur des semelles superficielles de largeur 7 m. Des enrochements bétonnés seront aménagés pour protéger les appuis vis-à-vis des transports de solides. Pour le giratoire d’accès aux bretelles, en amont et en aval immédiat de la traversée de la section courante, les appuis d’extrémité seront également réalisés dans le prolongement des murs de soutènement. Les fondations seront constituées de semelles superficielles pouvant aller jusqu’à 9,6 m de largeur, renforcées côté mer par trois files de sept pieux de 1,2 m diamètre ancrés dans le substratum. Page 29/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Toutes les fondations, appuis et enrochements bétonnés mis en œuvre garantiront un maintien du lit mineur sur une largeur d’environ 20 m en pied de l’ouvrage. 1.6.3. Les fondations, appuis et murs seront réalisés à l’abri de batardeaux, mis en œuvre par battage de palplanches. Au final, les aménagements et ouvrages hydrauliques envisagés dans le cadre de la Nouvelle Route du Littoral sont présentés sur le tableau de synthèse page 32. Les dimensions de l'étude hydraulique correspondent à la section hydraulique minimale à respecter, avec les hypothèses de dimensionnement retenues (écoulement à surface libre dans les ouvrages pour Q100). Les dimensions retenues présentées dans le tableau, qui tiennent compte des contraintes constructives, sont a minima équivalentes à cette section hydraulique (augmentée de 2 m en hauteur au droit de la lagune tropicale, pour tenir compte de l’abaissement du radier). SYNTHÈSE DES AMÉNAGEMENTS HYDRAULIQUES Les valeurs de section et de pente des ouvrages précisées dans le tableau page 32 sont susceptibles d'adaptations en phase travaux, suivant les contraintes observées durant le chantier, en respectant a minima la section de dimensionnement de l’étude hydraulique. Fig u re 21 : o u vra g e d ’a rt d e la ra vin e La fle u r – c o u p e lo n g itu d in a le Figure 22 : ouvrage d’art de la ravine Lafleur – fondation de la bretelle côté mer } Dérivations provisoires Pour la mise en œuvre des ouvrages, en particulier des canaux enrochés entre la falaise et les futures ouvrages hydrauliques, mais aussi pour la destruction des ouvrages de l’actuelle route, des dérivations seront mises en œuvre s’il n’apparaît pas possible de réaliser ces opérations à sec, de nombreuses ravines présentant un écoulement intermittent. Les objectifs et contraintes de ces dérivations sont : x garantir la transparence hydraulique des ravines durant le chantier ; x limiter les apports de matières en suspension ou de laitance de béton pendant les travaux en lit mineur en dérivant provisoirement le cours des ravines impactées ; x garantir la transparence écologique des travaux en lit mineur. Les modalités de mises en œuvre seront laissées au choix des entreprises en charge des travaux, dans la limite du respect des précédents critères, et après validation par la Maîtrise d’œuvre. Il pourra ainsi s’agir de dérivation totale (par exemple, création d’un lit provisoire dans le piège à cailloux pour l’aménagement du lit définitif) ou partielle (mise en œuvre de batardeaux sur une moitié du lit mineur pour mise à sec et aménagement d’une demi-largeur). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 30/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Fig u re 23 : a m é n a g e m e n t d e s ra vin e s d a n s le p iè g e à c a illo u x (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s ) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 31/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes BV petite île Ravine bras gentil BV PR 1+500 BV Tunnel BV 1 Ravine des Brises BV 2 Ravine Potasse à Ravine à Jacques BV 16 OH PK Q100 OH 012 1,2 OH 013A Longueur Pente 7,8 m /s / / 1,3 21,7 m3/s 15 m 2% OH 016 1,6 16,3 m3/s 76 m OH 022 2,2 23,1 m3/s / / / / 7,2 3 3 5,7 m /s 3 Partie amont Description Longueur Pente / / Convergent vers l’ouvrage hydraulique (canal en « U » de liaison avec le canal existant) 82 m 2% 1,5 % Canal enroché avec talus 2H/1V Largeur minimale en pied : 4,8 m 103 m 1,5 % 120 m 1,5 % Canal enroché avec talus 2H/1V Largeur minimale en pied : 5,2 m 80 m 1,5 % / / / / / / / / / Conservation des ouvrages de l’actuelle route du littoral Rejet existant vers OA 02 (ravine à Jacques) Fossé trapézoïdal enherbé avec talus 3H/2V Largeur minimale en pied : 0,25 m 6m 1,5 % 6m 1,5 % Viaduc de Saint-Denis à la Grande Chaloupe / / Rejet existant vers OA 02 (ravine à Jacques) / / / / / / 8m 1,5 % 6m 1,5 % 6m 1,5 % 6m 1,5 % 8m 1,5 % 21 m 3,7 % 77 m 0,7 % / / Deux cadres de section unitaire (lxh) : 3,0 x 4,0 m (section hydraulique minimale à respecter : 2 x 2,4 m x 4 m) Deux cadres de section unitaire (lxh) : 3,0 x 4,0 m (section hydraulique minimale à respecter : 2 x 2,6 m x 4 m) Viaduc pour le franchissement des ravines des Tamarins et de la Grande Chaloupe Canal enroché avec talus 2H/1V Largeur minimale en pied : 7,2 m 64 m 1,5 % Lagune tropicale 64 m 1,5 % / / / / / OH 097 9,7 50,8 m3/s 120 m 1,5 % BV PR 10 BV 18 OH 102 10,2 21,2 m /s / / BV PR 10+500 BV 19 OH 106 BV PR 11 BV PR 20 OH 111 BV PR 11+500 Ravine à Malheur BV PR 12 BV PR 12+500 OH 116 11,6 83,9 m3/s 90 m 1,5 % Canal enroché avec talus 2H/1V Largeur minimale en pied : 12,8 m 64 m 1,5 % Ravine Lafleur OA 130 13,0 99,3 m3/s 1m 3,7 % Forme divergente en « U » 93 m 3,7 % OH 131A 13,1 7,7 m3/s 225 m 0,9 % Fossé trapézoïdal enherbé avec talus 3H/2V Largeur minimale en pied : 3,0 m 50 m 1,0 % OH 135 13,5 20,4 m3/s / / / / Ravine Mare Coton 2% / 1,3 % BV RD 41 6m / 75 m 3 / 0,8 % 3,2 m /s Ravine des Tamarins Ravine de la Grande Chaloupe BV PR 9 BV PR 9+500 Ravine de la Petite Chaloupe BV 17 Pente / 480 m 8,4 Destruction des ouvrages de l’actuelle route du littoral Partie aval Longueur Noue trapézoïdale enherbée d’évacuation à travers le piège à cailloux (6 m de largeur sur environ 300 m) / BV PR 8 Ouvrage hydraulique Description Ouvrage cadre existant conservé Enchaînement souterrain de quatre séries de cadres avec chute de 2 m entre. Section hydraulique : 2 x 2,75 x 3 m Deux cadres de section unitaire (lxh) : 4,0 x 5,0 m (section hydraulique minimale à respecter : 2 x 3,6 m x 5 m) Deux cadres de section unitaire (lxh) : 3,0 x 6,0 m Radier abaissé (-1 m NGR au droit de la lagune) (section hydraulique minimale à respecter : 2 x 2,4 m x 4 m) 10,6 13,1 m3/s / / Lagune tropicale 64 m 1,5 % Cadre simple (lxh) : 3,0 x 6,0 m Radier abaissé (-1 m NGR au droit de la lagune) (section hydraulique minimale à respecter : 1 x 2,6 m x 4 m) 11,1 17,3 m3/s / / Lagune tropicale 64 m 1,5 % Cadre simple (lxh) : 3,1 x 6,0 m Radier abaissé (-1 m NGR au droit de la lagune) (section hydraulique minimale à respecter : 1 x 3,1 m x 4 m) / Deux cadres de section unitaire (lxh) : 6,5 x 5,0 m (section hydraulique minimale à respecter : 2 x 6,4 m x 5 m) Ouvrage d’art Canal trapézoïdal en enrochements bétonnés, de largeur en pied de 20 m, y compris partie aval Cadre simple (lxh) : 2,4 x 2,5 m À l’aval : canal trapézoïdal enherbé Ouvrage cadre existant conservé (sauf sur 15 m aval où il sera remplacé par une buse béton pour la piste chantier) Ta b le a u 6 : o u vra g e s h yd ra u liq u e s EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 32/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 2.MISE EN ŒUVRE DES OUVRAGES Un géotextile sera ensuite posé dans le fond de la souille puis recouvert par la couche anti-érosion de la souille (par clapage5 des matériaux en enrochements naturels de 0,2 à 1 t depuis un bateau, par exemple), constituant la butée de pied de la digue (cf. (1) sur figure 32 de cinématique de réalisation des sections en digue). La phase chantier de la Nouvelle Route du Littoral, au vu de la nature des ouvrages à réaliser, peut avoir des conséquences importantes sur le milieu marin. Les principales modalités de mise en œuvre des ouvrages sont précisées dans le présent chapitre. Les dispositions pour la mise en œuvre des ouvrages en digue ou en viaduc sont applicables au projet retenu et à la variante avec deux viaducs. 2.1. AMÉNAGEMENT DES S ECTIONS EN DIGUE De nombreuses méthodologies d’exécution peuvent être envisagées pour la construction des digues, combinant à la fois moyens terrestres et nautiques et différents types d’équipements (grues à câbles, pelles hydrauliques de différentes tailles…). } La réalisation de la souille Figure 25 : pose du géotextile et mise en œuvre du tapis anti-affouillement Les travaux de réalisation de la souille consistent en l’excavation des sédiments marins le long du linéaire des digues pour ancrer la butée de pied des ouvrages de protection. Ces travaux prennent en compte la réutilisation des matériaux de dragage2 dans le noyau des sections en digue. Au droit de la pointe de la ravine à Malheur, les fonds marins étant constitués de matériaux durs, des techniques de minage3 ou de brise-roche4 pourront ponctuellement être employées. } La structure de la digue à talus Les méthodes de construction d’une digue doivent prendre en compte le fait que les dommages causés par les vagues pendant la construction peuvent être importants. Les sous-couches exposées doivent donc être recouvertes dès que possible par des couches protectrices. ~ Mise en œuvre du noyau et de la carapace de protection Le noyau sous la future carapace de la digue (2) est remblayé en tout-venant carrière (TVC) de 1500 kg par voie terrestre. Pour les profondeurs plus importantes, le TVC du noyau pourra être approvisionné par voie maritime (clapage). L’avancement du front de cet épi d’une vingtaine de mètres de largeur devra être cadencé de telle sorte que ce linéaire non protégé par la carapace sur talus ne dépasse pas 100 m. Figure 24 : réalisation de la souille et réutilisation des matériaux de dragage 2 Le dragage consiste à prélever des matériaux meubles, dans le cas présent du sable principalement, depuis un bateau spécialisé appelé drague. 3 Le minage consiste à faire exploser une charge pour casser une roche dure. 4 Le brise-roche est un marteau pneumatique de grande dimension permettant de briser les roches. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 La mise en œuvre des premiers enrochements de protection (3), les plus légers de 0,2 à 1 t, pourra être faite pour tout ou partie depuis le noyau, soit par déversement direct par les camions en crête de noyau, soit par pose à la grue. Éventuellement, la partie basse pourra être clappée à l’aide de bateaux. La pose des enrochements suivants (3), plus massif de 1,8 à 3,8 t, sera réalisée un par un à l’aide d’une grue à câble et d’un grappin hydraulique. Enfin, la pose des blocs béton (4), type AcropodesTM, sera réalisée à la grue. L’atelier de pose sur talus devra suivre le front d’avancement du noyau à une distance maximum de 100 m. La mise en œuvre des enrochements et des blocs béton sur la berme, localisés sous la future voie de service (10) et la baignoire en enrochement (9), sera également réalisée par pelle hydraulique et grue à câble. 5 Le clapage est l’opération de déversement des sédiments dragués en mer, depuis un bateau spécifique dont le fond peut s’ouvrir. Page 33/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Le mur chasse mer La réalisation de la partie supérieure de la digue, intégrant le mur chasse-mer (6), peut être différée dans le temps de la partie inférieure. Après réalisation de la semelle coulée en place, les éléments béton (voile, contrefort…) pourront, suivant le choix de l’entreprise, être préfabriqués ou coulés en place. Les enrochements de blocage, appelés aussi baignoire en enrochement (9), sont positionnés contre le mur chasse mer au grappin à partir d’une grue à câble et la voie de service en béton est coulée en place (10). Figure 26 : mise en œuvre des matériaux 1/500 kg du noyau (1), pose des sous-couches (2) et de la carapace de protection à l’avancement (3) ~ Mise en œuvre du remblai de soubassement Le remblai de soubassement (5), sous le mur chasse mer et le remblai routier, est mis en œuvre par voie terrestre à environ 300 m en retrait du front d’avancement de l’épi. La largeur du remblai réalisé bénéficiera de la protection de la structure de la carapace dont le front d’avancement se situera à une distance maximale de 100 m en arrière de celui de l’épi. Un dispositif de confinement des fines, type merlon de protection ou équivalent (M), sera mise en œuvre pendant cette phase pour confiner le panache turbide dans la zone du chantier. Figure 28 : réalisation du mur chasse-mer et de la baignoire en enrochements } Le remblai routier Après réalisation du mur chasse mer, les opérations consistent à monter le remblai routier (7) et exécuter le talus raidi côté falaise (8). Figure 27 : mise en œuvre du remblai de soubassement en 0-300 Figure 29 : réalisation du remblai routier et du talus raidi côté falaise Enfin, la partie supérieure du mur chasse mer est mise en œuvre, ainsi que la fin du remblai routier, pour terminer par la chaussée (11). EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 34/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Fig u re 30 : ré a lis a tio n d e la p a rtie s u p é rie u re d u m u r c h a s s e -m e r Fig u re 31 : ré a lis a tio n d e la c h a u s s é e (s o u s -c o u c h e , c o u c h e d e fo rm e e t e n ro b é e ) Figure 32 : cinématique de réalisation des sections en digue EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 35/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 2.2. AMÉNAGEMENT DES S ECTIONS EN VIADUC x implantation du caisson (calage sur les tubes métalliques guide) puis immersion du caisson avec béton ; Les méthodes de construction décrites ci-après sont fondées sur des solutions éprouvées bien qu’elles soient exceptionnelles. Elles ont pour objectif de bâtir un scénario de base qui pourra être optimisé par l’entreprise de travaux. } Méthodologie de construction des fondations semi-profondes La semelle est un caisson préfabriqué à terre amené par flottaison et immergé au droit de l’appui. La méthodologie de mise en œuvre sur site pour les piles à fondation semi-profondes est alors la suivante : x dragage sous l’eau des couches de sol présentant des caractéristiques faibles à moyennes ; Fig u re 34 : im m e rs io n d u c a is s o n x mise en place de deux tubes métalliques battus servant de guide d’implantation du caisson de pile. Cette opération nécessite une barge de travail avec une grue permettant de battre les tubes ; x une fois la prise du béton faite, bétonnage de la deuxième phase de la semelle et enlèvement des tubes ; x mise en place d’un couche d’assise de 1 m de gravier afin d’avoir une assise du caisson régulière et horizontale et amenée du caisson par flottaison à l’aide de deux remorqueurs ; x remplissage de la fouille du sol support avec des matériaux d’enrochement (tapis antiaffouillement) et mise en place de matériaux pour reconstitution de la couche superficielle ; x mise en place du coffrage, bétonnage de la partie structurelle du fût vertical et remplissage de l’intérieur du reste de la semelle avec le sable dragué ; x amenée et mise en place de coques préfabriquées pour continuer le fût de pile (coffrage, ferraillage et bétonnage de la partie structurelle du fût vertical). Fig u re 33 : a m e n é e d u c a is s o n p a r flo tta is o n Fig u re 35 : m is e e n œ u vre d e la p a rtie s tru c tu re lle d u fû t ve rtic a l } Méthodologie de construction des fondations profondes Pour assurer la liaison entre la semelle et les pieux, un bétonnage sur site est inévitable dans le cas des fondations profondes. Les opérations d’exécution des pieux nécessitent une plateforme autoélévatrice, avec grue et stockage de matériel, et des embarcations permettant l’amenée du béton et autres matériaux. L’opération se décompose selon les phases suivantes : EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 36/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes x la première opération consiste est le fonçage du tubage puis le forage pour extraire les matériaux de surface à l’intérieur du tubage. La tête de forage a un diamètre supérieur au tube pour descendre le tubage jusqu’au fond du forage. Afin de permettre un ancrage dans le substratum rocheux, l’outil de forage pénètre dans le substratum rocheux. Les matériaux excavés serviront d’une part à remplir les piles creuses (environ 10 %) et d’autre part à la construction du piège à cailloux et des sections en digue ; Fig u re 38 : im m e rs io n d u c a is s o n e t ré h a u s s e m é ta lliq u e x réalisation d’un béton d’étanchéité dans le caisson de semelle, pompage de l’eau du caisson puis ferraillage et bétonnage de la semelle ; x amenée et mise en place de coques préfabriquées pour l’exécution du fût de pile, puis coffrage, ferraillage et bétonnage de la partie structurelle du fût vertical ; Fig u re 36 : fo ra g e d e s p ie u x x enlèvement de la réhausse métallique et poursuite de la construction du fût de pile. x une fois le tube foré, le pieu est ferraillé et bétonné ; x la plate-forme autoélévatrice est ensuite déplacée pour réaliser la deuxième file de pieux ; Fig u re 39 : c o n s tru c tio n d u fû t d e p ile Fig u re 37 : ré a lis a tio n d e la d e u xiè m e file d e p ie u x x le tapis anti-affouillement est mis en œuvre. La semelle de pile est amenée par flottaison à l’aide de deux remorqueurs et implantée au-dessus des quatre pieux. les opérations suivantes nécessitent une barge de travail avec grue ; x l’immersion du caisson est réalisée par remplissage à l’eau de mer, puis une réhausse métallique faisant office de batardeau est mise en œuvre ; EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 } Méthodologie de construction du tablier L’importante surface du tablier du viaduc implique la réalisation de voussoirs préfabriqués à terre. Le tablier du viaduc est réalisé par assemblage des voussoirs préfabriqués selon la technique des encorbellements successifs, soit à l’aide d’une poutre de lancement de grande longueur soit à l’aide d’une embarcation avec grue de grande capacité. Page 37/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Pylône La pose à l’aide d’une poutre de lancement se déroule selon les étapes suivantes (cf. figure suivante) : 1. le lanceur se pose sur la partie d’ouvrage déjà construite. Il est alors lancé vers la pile suivante, où l’on installe le voussoir sur pile ; Béquille Pose des demivoussoirs sur pile (VSP) 2. le lanceur prend ensuite appui sur le voussoir sur pile ; 3. il vient se repositionner à l’aplomb de l’appui en vue de l’assemblage des éléments du fléau, en symétrie et en alternance ; Pile 4. les voussoirs sont solidarisés entre eux par des câbles tendus à l’aide de vérins (précontrainte de fléau). Le joint de clavage est bétonné lorsque le fléau est complet. VSP assemblé P h o to g ra p h ie 1 : p o u tre d e la n c e m e n t Pose des voussoirs par encorbellements successifs La pose par bateau-grue est tout aussi possible sur un chantier de cette importance en recourant bien évidemment à des moyens exceptionnels en regard des poids à soulever, et en planifiant son intervention en fonction du climat de houle. Fig u re 40 : c o n s tru c tio n d u ta b lie r a ve c u n e p o u tre d e la n c e m e n t EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 38/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Viaduc de la Grande Chaloupe L’ouvrage comporte un tablier d’environ 240 m de longueur à quatre travées. Le tablier est constitué d’une poutre caisson de hauteur constante. Les piles sont constituées d’un fût unique elliptique sur semelle avec un diamètre de 14 m. Fig u re 41 : via d u c d e la Gra n d e Ch a lo u p e Le tablier sera construit par encorbellements successifs à l’aide d’une paire d’équipage mobile. Les piles seront construites sur place par des méthodes classiques pour ce genre de structure et non préfabriquées. Des pistes d’accès seront spécialement aménagées pour la mise en œuvre de ces ouvrages. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 39/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 3.ZONE DE RECOUVREMENT DIRECTE DES FORMATIONS LITTORALES SENSIBLES Les six planches suivantes présentent les superficies de substrats marins impactés par recouvrement direct par les emprises de la Nouvelle Route du Littoral. Les seules zones de substrats marins présentant des formations de coraux durs sont les substrats durs de sensibilité faible à forte. Les zones de substrats durs à très faible sensibilité représentent les cordons à galets où aucun recrutement corallien particulier n’a été observé. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 40/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 41/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 42/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 43/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 44/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 45/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 46/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.TABLEAUX DE SYNTHÈSE DES IMPACTS 4.1. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES HABITATS NATURELS TERRES TRES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe habitats naturels terrestres. Rappelons que l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs a été réalisée en prenant en compte la recherche expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent. Ces résultats, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation courante, notamment représentée par les alizés hivernaux et en situation de houle cyclonique, permettent d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des habitats qui les abritent dans ces conditions. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Habitat Impacts bruts Impacts résiduels Enjeu Nom NRL Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Phase chantier Groupement à Ipomoea pescaprae Modéré Nul Phase exploitation Phase chantier Éboulis rocheux et pierriers Groupement à Monarrhenus salicifolius sur falaises EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Fort Nul Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau 0,63 ha d’habitat directement impacté Faible Absence de mesure particulière Faible Envol de poussières Faible Arrosage des emprises du chantier Négligeable Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Sans objet Négligeable 0,03 ha d’habitat directement impacté Négligeable Absence de mesure particulière Négligeable Envol de poussières Négligeable Arrosage des emprises du chantier Nul Faible Faible Négligeable Négligeable Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Sans objet Négligeable Phase chantier Envol de poussières Faible Arrosage des emprises du chantier Négligeable Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Sans objet Négligeable Nul Impact global Faible Négligeable Page 47/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Habitat Impacts bruts Impacts résiduels Enjeu Nom NRL Bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude (généralement dégradé) Boisements dégradés de forêt mégatherme humide Boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide Autres habitats à enjeu fort Autres habitas à enjeu modéré Autres habitats à enjeu faible Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Envol de poussières Faible Approvisionnement en matériaux : 32 ha d’habitats potentiellement impactés (soit 0,23 % à l’échelle de l’île) Modéré Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Phase chantier Approvisionnement en matériaux : 29 ha d’habitats potentiellement impactés (soit 1,35 % à l’échelle de l’île), les bosquets concernés montrant une fonctionnalité écologique limitée à des surfaces très restreintes Modéré Phase chantier Approvisionnement en matériaux : 37 ha d’habitats potentiellement impactés (soit 0,26 % à l’échelle de l’île), les bosquets concernés montrant une fonctionnalité écologique limitée à des surfaces très restreintes Faible Phase chantier Envol de poussières Faible Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Phase chantier Phase chantier Fort Nul Nul Fort Modéré Faible Fort (présents sur 2 sites) Fort (présents sur 1 site) Modéré (présents sur 1 site) Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Arrosage des emprises du chantier Négligeable Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Modéré Faible Impact global Faible Sans objet Négligeable Modéré Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Modéré Modéré Faible Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Faible Faible Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Sans objet Négligeable Envol de poussières Faible Arrosage des emprises du chantier Négligeable Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise en condition estivale et en condition de houle cyclonique Négligeable Sans objet Négligeable Phase chantier Envol de poussières Négligeable Arrosage des emprises du chantier Nul Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Sans objet Négligeable Nul Nul Nul Faible Négligeable Faible Négligeable Négligeable Négligeable Ta b le a u 7 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 48/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Nom de l’habitat NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts 0,63 ha d’habitat directement impacté Faible Faible Absence d’évolution Envol de poussières Faible Faible Évolution positive non significative Impacts variante deux viaducs Phase chantier Groupement à Ipomoea pescaprae Modéré Nul Phase exploitation Phase chantier Éboulis rocheux et pierriers Faible Nul Groupement à Monarrhenus salicifolius sur falaises EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Fort Nul Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la Négligeable Négligeable modification de la dispersion des embruns sur la falaise Faible Faible Faible Absence d’évolution Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive Négligeable non significative Évolution positive non significative Évolution positive significative Arrosage des emprises du chantier Nul Nul Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Sans objet Nul Négligeable Évolution globale Faible Évolution positive non significative Négligeable Évolution positive non significative Négligeable Évolution positive significative Absence d’évolution Sans objet Évolution positive significative Impact global variante deux viaducs Évolution positive non significative Absence d’évolution Négligeable Négligeable Absence de mesure particulière Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Nul Évolution des impacts Absence de mesure particulière Négligeable Négligeable Risque d’impact au niveau des sections en Phase digue dû à la exploitation modification de la dispersion des embruns sur la falaise Projet retenu Évolution positive non significative Envol de poussières Faible variante deux viaducs Négligeable Négligeable Absence d’évolution Faible Évolution positive non significative Mesures d’évitement et de réduction Sans objet Négligeable Négligeable Envol de poussières Évolution globale Évolution positive non significative 0,03 ha d’habitat directement impacté Risque d’impact au niveau des sections en Phase digue dû à la Négligeable Négligeable exploitation modification de la dispersion des embruns sur la falaise Phase chantier Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Évolution positive significative Page 49/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Nom de l’habitat NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude (généralement dégradé) Fort Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Envol de poussières Faible Faible Évolution positive non significative Approvisionnement en matériaux : 23,5 ha d’habitats potentiellement impactés (soit 1 % à l’échelle de l’île) Faible Modéré Évolution positive significative Impacts variante deux viaducs Phase chantier Modéré (présents sur 1 sites) Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction Arrosage des emprises du chantier Faible Risque d’impact au niveau des sections en Phase digue dû à la Négligeable Négligeable exploitation modification de la dispersion des embruns sur la falaise Évolution globale Évolution positive non significative Évolution positive non significative Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Sans objet variante deux viaducs Projet retenu Négligeable Négligeable Faible Modéré Négligeable Négligeable Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Faible Évolution positive non significative Évolution positive non significative Évolution positive significative Évolution positive non significative Boisements dégradés de forêt mégatherme humide Nul Nul Phase chantier Aucun impact Nul Modéré Évolution positive significative Nul Évolution positive significative Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Nul Modéré Évolution positive significative Nul Évolution positive significative Boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide Nul Nul Phase chantier Approvisionnement en matériaux : aucun impact potentiel Nul Faible Évolution positive significative Nul Évolution positive significative Aucune mesure ne peut être définie à ce stade Nul Faible Évolution positive significative Nul Évolution positive significative Phase chantier Envol de poussières Faible Faible Évolution positive non significative Négligeable Évolution positive non significative Négligeable Évolution positive non significative Autres habitats à enjeu fort Fort Nul Risque d’impact au niveau des sections en Phase digue dû à la Négligeable Négligeable exploitation modification de la dispersion des embruns sur la falaise Phase chantier Autres habitas à enjeu modéré EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Modéré Nul Envol de poussières Faible Faible Risque d’impact au niveau des sections en Phase digue dû à la Négligeable Négligeable exploitation modification de la dispersion des embruns sur la falaise Arrosage des emprises du chantier Faible Évolution positive non significative Évolution positive non significative Évolution positive non significative Faible Évolution positive non significative Évolution positive non significative Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Page 50/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Nom de l’habitat NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts variante deux viaducs Phase chantier Autres habitats à enjeu faible Faible Nul Envol de poussières Variante deux viaducs Projet retenu Négligeable Négligeable Risque d’impact au niveau des sections en Phase digue dû à la Négligeable Négligeable exploitation modification de la dispersion des embruns sur la falaise Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Évolution positive non significative Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive non significative Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Arrosage des emprises du chantier Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Impact global variante deux viaducs Évolution globale Négligeable Évolution positive non significative Ta b le a u 8 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 51/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.2. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LA FLORE Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe flore. Rappelons que l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs a été réalisée en prenant en compte les résultats de la recherche expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent. Ces résultats, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation courante, notamment représentée par les alizés hivernaux et en situation de houle cyclonique, permettent d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des habitats qui les abritent dans ces conditions. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Enjeu NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Mesures d’évitement et de réduction Niveau Modéré Arrosage des emprises du chantier Négligeable Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes Modéré Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Approvisionnement en matériaux : absence d’impact potentiel Nul Sans objet Nul Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Développement des espèces exotiques envahissantes sur les sections en digue Nul Sans objet Nul Envol de poussières Bois de paille en queue (Monarrhenus salicifolius) Observé en grande population Végétation à bois de Paille-en-queue représentant la plus grande population à l’échelle de l’Ile Phase travaux Non observé Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Impact global Modéré Impact global Faible Page 52/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Latanier rouge (Latania lontaroides) Enjeu NRL Plusieurs individus observés à la Possession Intérêt particulier Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Un individu observé sur un site Impacts Phase travaux Phase exploitation La Mucune géante (Mucuna gigantea) 4 individus observés sur la falaise Végétation relictuelle localement (seule station connue sur l’île) Phase travaux Non observée Phase exploitation Le Bois de senteur blanc (Ruizia cordata) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 2 individus observés sur la falaise Végétation relictuelle localement (une vingtaine de stations connue à l’échelle de l’île) Phase travaux Non observé Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Espèce faisant partie de la palette végétale, avec un nombre replanté (163) supérieur au nombre détruit (25). Bénéfique Destruction directe de 25 spécimens d’ornement observés sur la future piste chantier de La Possession Modéré Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur un seul site Faible Absence de mesure évitant la destruction sur site Faible Absence d’impact Nul Sans objet Nul Envol de poussières Modéré Arrosage des emprises du chantier Négligeable Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes Modéré Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Approvisionnement en matériaux : absence d’impact potentiel Nul Sans objet Nul Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Développement des espèces exotiques envahissantes sur les sections en digue Nul Sans objet Nul Envol de poussières Modéré Arrosage des emprises du chantier Négligeable Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes Modéré Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Approvisionnement en matériaux : absence d’impact potentiel Nul Sans objet Nul Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Développement des espèces exotiques envahissantes sur les sections en digue Nul Sans objet Nul Modéré Impact global Négligeable Modéré Modéré Faible Faible Page 53/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Enjeu NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Mesures d’évitement et de réduction Niveau Modéré Arrosage des emprises du chantier Négligeable Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes Faible Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur cinq sites Modéré Absence de mesure évitant la destruction sur site Modéré Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Développement des espèces exotiques envahissantes sur les sections en digue Nul Sans objet Nul Envol de poussières Modéré Arrosage des emprises du chantier Négligeable Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes Faible Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur huit sites Faible Absence de mesure évitant la destruction sur site Faible Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Développement des espèces exotiques envahissantes sur les sections en digue Nul Sans objet Nul Envol de poussières Phase travaux Espèces indigènes rares (non protégées) 18 espèces observées sur la falaise Entre une et trois espèces observées sur cinq sites Phase exploitation Phase travaux Espèces indigènes communes (non protégées) 26 espèces observées sur la falaise Entre 11 et 45 espèces observées sur huit sites Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Impact global Modéré Faible Impact global Faible Négligeable Page 54/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Le Bois de chenille (Clerodendrum heterophyllum) Le Bois d’huile (Erythroxylum hypericifolium) Le Bois puant (Foetidia mauritiana) Le Mahot rempart (Hibiscus columnaris) Le Bois d’ortie (Obetia ficifolia) Le Bois blanc rouge (Poupartia borbonica) Le Bois de prune (Scolopia heterophylla) Le Tanguin pays (Stillingia lineata) Le Bois de lait (Tabernaemontana persicariifolia) Le Bois de poivre (Zanthoxylum heterophyllum) La Mauve (Abutilon exstipulare) Le Bois noir des hauts (Diospyros borbonica) Le Mahot tantan (Dombeya acutangula) Le Bois de balais (Fernelia buxifolia) Le Benjoin (Terminalia bentzoë) Le Cadoc (Caesalpinia bonduc) Le Bois de pintade (Coptosperma borbonica) Petite comète (Angraecum eburneum) Calanthe sylvatica (Thouars) Lindl Bois de chenille (Monarrhenus pinifolius) Palmiste rouge des bas (Acanthophoenix rubra) Bois de savon (Badula borbonica) Antrophyum giganteum Bory Asplenium daucifolium Lam Bulbophyllum clavatum Thouars Zornia gibbosa Enjeu NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Phase travaux Quelques individus observés sur la falaise Végétation relictuelle localement Jusqu’à neuf espèces observées sur cinq sites Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Envol de poussières Modéré Arrosage des emprises du chantier Négligeable Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques Modéré Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur cinq sites Fort Absence de mesure évitant la destruction sur site Fort Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Réduction du développement des espèces exotiques envahissantes sur les sections en digue Nul Sans objet Nul Fort Impact global Modéré Phase exploitation Non observé Entre une et six espèces observées sur cinq sites Phase travaux Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur cinq sites Fort Modéré, l’impact étant restreint aux seuls sites pour l’approvisionnement en matériaux et leur remise en état étant favorable, à terme, à une recolonisation Absence de mesure évitant la destruction sur site Fort Modéré, l’impact étant restreint aux seuls sites pour l’approvisionnement en matériaux et leur remise en état étant favorable, à terme, à une recolonisation. Ta b le a u 9 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 55/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impact bruts Impacts variante deux viaducs Envol de poussières Bois de paille en queue (Monarrhenus salicifolius) Observé en grande population Végétation à bois de Paille-enqueue représentan t la plus grande population à l’échelle de l’Ile Phase travaux Latanier rouge (Latania lontaroides) Projet retenu Évolution des impacts Modéré Faible Faible Modéré Un individu observé sur un site Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Évolution positive significative Arrosage des emprises du chantier Négligeable Évolution Négligeable positive non significative Évolution positive significative Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Évolution Négligeable positive non significative Faible Phase travaux Évolution globale Évolution positive significative Projet retenu Évolution des impacts Approvisionnement en matériaux : absence d’impact potentiel Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Nul Négligeable Évolution positive significative Aucune mesure complémentaire nécessaire Nul Négligeable Évolution positive significative Développement des espèces exotiques envahissantes sur section en digue Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence d’évolution Espèce faisant partie de la palette végétale, avec un nombre replanté (163) supérieur au nombre détruit (25). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Faible Faible Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Destruction directe de 25 spécimens d’ornement observés sur la future piste chantier de La Possession Modéré Modéré Modéré Phase exploit. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 variante deux viaducs Non observé Phase exploit. Plusieurs individus observés à la Possession Intérêt particulier Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes Impacts résiduels Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur un site Faible Faible Absence d’évolution Absence de mesure évitant la destruction sur site Absence d’impact Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Impact global variante deux viaducs Évolution globale Négligeable Évolution positive significative Négligeable Absence d’évolution Page 56/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impact bruts Impacts variante deux viaducs Envol de poussières La Mucune géante (Mucuna gigantea) 4 individus observés sur la falaise Végétation relictuelle localement (seule station connue sur l’île) Phase travaux Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Modéré Modéré Modéré Modéré Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence d’évolution Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Absence d’évolution Absence d’évolution Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence d’évolution Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Absence d’évolution Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Non observée Impact global variante deux viaducs Modéré Approvisionnement en matériaux : absence d’impact potentiel Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Développement des espèces exotiques envahissantes sur section en digue EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Nul Nul Négligeable Négligeable Nul Nul Évolution globale Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Faible Absence d’évolution Page 57/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impact bruts Impacts variante deux viaducs Envol de poussières Le Bois de senteur blanc (Ruizia cordata) 2 individus observés sur la falaise Végétation relictuelle localement (une vingtaine de stations connue à l’échelle de l’île) Phase travaux Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Modéré Modéré Modéré Modéré Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence d’évolution Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Absence d’évolution Absence d’évolution Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence d’évolution Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Absence d’évolution Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Non observé Impact global variante deux viaducs Modéré Approvisionnement en matériaux : absence d’impact potentiel Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Développement des espèces exotiques envahissantes sur section en digue EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Nul Nul Négligeable Négligeable Nul Nul Évolution globale Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Faible Absence d’évolution Page 58/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impact bruts Impacts variante deux viaducs Envol de poussières Phase travaux Espèces indigènes rares (non protégées) 18 espèces observées sur la falaise Trois espèces observées sur trois sites Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Modéré Modéré Faible Faible Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution positive non significative Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive non significative Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive significative Absence de mesure évitant la destruction sur site Faible Évolution positive non significative Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Absence d’évolution Sans objet Nul Modéré Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur trois sites Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Développement des espèces exotiques envahissantes sur section en digue EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Faible Modéré Négligeable Négligeable Nul Nul Évolution globale Évolution positive non significative Modéré Impact global variante deux viaducs Évolution globale Faible Évolution positive non significative Évolution positive significative Évolution Négligeable positive non significative Nul Absence d’évolution Page 59/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impact bruts Impacts variante deux viaducs Envol de poussières Phase travaux Espèces indigènes communes (non protégées) 26 espèces observées sur la falaise Entre 11 et 33 espèces observées sur quatre sites Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques envahissantes variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Modéré Modéré Faible Faible Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution positive non significative Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive non significative Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive non significative Absence de mesure évitant la destruction sur site Faible Évolution positive non significative Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Absence d’évolution Sans objet Nul Faible Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur quatre sites Phase exploit. Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Développement des espèces exotiques envahissantes sur section en digue EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Faible Faible Négligeable Négligeable Nul Nul Évolution globale Évolution positive non significative Faible Impact global variante deux viaducs Évolution globale Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive non significative Évolution Négligeable positive non significative Nul Absence d’évolution Page 60/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Le Bois de chenille (Clerodendrum heterophyllum) Le Bois d’huile (Erythroxylum hypericifolium) Le Bois puant (Foetidia mauritiana) Le Mahot rempart (Hibiscus columnaris) Le Bois d’ortie (Obetia ficifolia) Le Bois blanc rouge (Poupartia borbonica.) Le Bois de prune (Scolopia heterophylla) Le Tanguin pays (Stillingia lineata) Le Bois de lait (Tabernaemontana persicariifolia) Le Bois de poivre (Zanthoxylum heterophyllum) La Mauve (Abutilon exstipulare) Le Bois noir des hauts (Diospyros borbonica) Le Mahot tantan (Dombeya acutangula) Le Bois de balais (Fernelia buxifolia) Le Benjoin (Terminalia bentzoë) Le Cadoc (Caesalpinia bonduc) Le Bois de pintade (Coptosperma borbonica) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impact bruts Impacts variante deux viaducs variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Envol de poussières Modéré Modéré Phase travaux Observé pour quelques individus sur la falaise Végétation relictuelle localement Impacts résiduels Jusqu’à neuf espèces observées sur trois sites Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution positive non significative Arrosage des emprises du chantier Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Fort Fort Évolution positive non significative Évolution globale Envahissement des zones de travaux terrassées par les espèces exotiques Modéré Modéré Évolution positive non significative Gestion des espèces exotiques envahissantes : dévégétalisation suivant un protocole particulier, ensemencement et plantation avec des espèces endémiques et indigènes. Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur trois sites Fort Fort Évolution positive non significative Aucune mesure ne peut être mise en place Fort Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Évolution positive non significative Aucune mesure complémentaire nécessaire Négligeable Négligeable Évolution positive non significative Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Modéré Évolution positive non significative Phase exploit. Développement des espèces exotiques envahissantes sur section en digue Nul Nul Page 61/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu NRL Impacts variante deux viaducs Non observé Entre une et deux espèces observées sur deux sites Approvisionnement en matériaux : destruction potentielle sur deux sites Espèce Petite comète (Angraecum eburneum) Calanthe sylvatica (Thouars) Lindl Bois de chenille (Monarrhenus pinifolius) Palmiste rouge des bas (Acanthophoenix rubra) Bois de savon (Badula borbonica) Antrophyum giganteum Bory Asplenium daucifolium Lam Bulbophyllum clavatum Thouars Zornia gibbosa Impact bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Phase travaux variante deux viaducs Modéré Projet retenu Fort Évolution des impacts Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Faible, l’impact étant restreint aux seuls sites Évolution positive d’approvisionnement significative en matériaux et leur remis en état sera favorable, à terme, à une recolonisation. Évolution globale Évolution positive significative Mesures d’évitement et de réduction Aucune mesure ne peut être mise en place variante deux viaducs Modéré Projet retenu Fort Évolution des impacts Évolution positive significative Impact global variante deux viaducs Évolution globale Faible, l’impact étant restreint aux seuls sites Évolution d’approvisionnement positive en matériaux et leur significative remis en état sera favorable, à terme, à une recolonisation Ta b le a u 10 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 62/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.3. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES HABITATS D’EAU DOUCE ET LA MACROFAUNE AQUATIQUE AS S OCIÉE Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe habitats d’eau douce et macrofaune aquatique associée. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Habitat d’eau douce Nom Rivière SaintDenis Grande Ravine Ravine à Jacques Ravine de la Grande Chaloupe EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts bruts Enjeu associé Présence d’un individu d’Anguille du Mozambique (Anguilla mossambica) lors de la dernière prospection. Autres espèces à fort enjeu identifiées lors de prospections antérieurs (Cabot noir (Eleotris fusca)…). Reproduction d’espèces de crustacés rares à La Réunion ou vulnérables à l’échelle mondiale. Présence d’adultes de Cabots bouche ronde (Sicyopterus lagocephalus) et d’Anguilles (Anguilla sp.). Présence de Cabot noir (Elotris fusca) et de Poissons plats (Kuhlia rupestris et sauvagii) adultes en aval. Impacts Impacts résiduels Niveau Phase chantier Prélèvements provisoires Faible Phase exploitation Absence d’aménagement Nul Phase chantier Aucun impact identifié Nul Impact global Mesures d’évitement et de réduction L’impact reste restreint à la période du chantier, essentiellement durant l’étiage. L’impact brut global sur la durée de vie de l’infrastructure peut être considéré comme nul. Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Débit de réserve prévu pour maintenir les biotopes aval lors d’un étiage. Niveau Faible Sans objet Nul Sans objet Nul Sans objet Nul Sans objet Nul Sans objet Nul Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Pêche de sauvegarde du bassin en eau avant remblaiement. Modéré Sans objet Nul Nul Phase exploitation Absence d’aménagement Nul Phase chantier Aucun impact identifié Nul Nul Nul Phase exploitation Absence d’aménagement Nul Phase chantier Remblaiement d’un bassin justifiant l’enjeu fort de l’habitat en embouchure de la ravine, pour les besoins du chantier Fort Phase exploitation Destruction de l’ouvrage hydraulique existant et aménagement d’un ouvrage d’art en mer Ouvrages en digue aménagé de part et d’autre de l’embouchure Nul Peuplement aval accueille une espèce en danger critique d’extinction (la Loche, Awaous commersoni), ainsi qu’une espèce en danger : le Cabot noir (Eleotris fusca.) Même si l’impact fort est restreint à la phase chantier, il impacte très fortement un habitat d’eau douce. L’impact brut global sera qualifié de modéré. Impact global L’impact reste restreint à la période du chantier, essentiellement durant l’étiage. L’impact résiduel global sur la durée de vie de l’infrastructure peut être considéré comme nul. Nul Les mesures mises en œuvre durant le chantier permettent de réduire l’impact sur cet habitat d’eau douce. L’impact résiduel global peut être qualifié de faible sur la durée de vie de l’infrastructure. Page 63/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Habitat d’eau douce Nom Ravine de la Petite Chaloupe Ravine à Malheur Ravine Lafleur Ravine des Lataniers Impacts bruts Enjeu associé Habitat offrant de faible potentialité d’accueil pour la macrofaune aquatique et où seules deux espèces de macrocrustacés ont été observées. Peuplement regroupant de faibles effectifs (quasi exclusivement constitué de macrocrustacés), mais présence d’un habitat favorable à la macrofaune aquatique en embouchure. Présence de Cabot noir (Elotris fusca et Mauritiana), de deux espèces rares d’Anguilles (Anguilla mossambica et bicolor bicolor) et de plusieurs individus adultes de Loches (Awaous commersoni). Présence de Cabot noir (Elotris fusca) et de Loches (Awaous commersoni) adultes en aval. Impacts Impacts résiduels Niveau Phase chantier Aménagement d’un canal enroché et d’un ouvrage hydraulique en embouchure de la ravine Faible Phase exploitation Création d’un nouveau lit mineur et donc de nouveaux habitats d’eau douce, amélioration de la continuité écologique Bénéfique Phase chantier Aménagement d’un canal enroché et d’un ouvrage hydraulique en embouchure de la ravine Modéré Phase exploitation Création d’un nouveau lit mineur et donc de nouveaux habitats d’eau douce, amélioration de la continuité écologique Bénéfique Phase chantier Aménagement d’une piste chantier et d’un ouvrage d’art en embouchure de la ravine Fort Phase exploitation Aménagement d’un ouvrage hydraulique restaurant le lit mineur initial de la ravine Faible Phase chantier Aménagement d’une piste chantier en embouchure de la ravine Modéré Phase exploitation Absence d’aménagement Nul Impact global Mesures d’évitement et de réduction Les impacts chantier étant faible et l’exploitation bénéfique, l’impact global du projet retenu sera également qualifié de nul sur la ravine de la Petite Chaloupe. Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Faible Sans objet Bénéfique Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Pêche de sauvegarde avant travaux en lit mineur. Faible Sans objet Bénéfique Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Maintient du lit mineur en eau durant la construction de l’ouvrage d’art. Faible Pas de mesure particulière mise en œuvre. Faible Les impacts chantier étant modéré et exploitation bénéfique, l’impact global du projet retenu sera également qualifié de faible sur la ravine à Malheur. L’impact fort reste limité au chantier, l’aménagement projeté étant à impact faible durant l’exploitation. Le niveau qui sera retenu pour caractériser l’impact global brut du projet retenu sur la ravine Lafleur est modéré. L’impact modéré reste restreint à la durée du chantier. L’impact global du projet retenu sur la ravine des Lataniers peut être caractérisé de faible. Niveau Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Mise en œuvre d’un passage hors d’eau. Pêche de sauvegarde, si nécessaire, pendant l’aménagement du passage hors d’eau. Faible Sans objet Nul Impact global Les impacts chantier étant faible et l’exploitation bénéfique, l’impact global du projet retenu sera également qualifié de nul sur la ravine de la Petite Chaloupe. Les impacts chantier étant faible et exploitation bénéfique, l’impact résiduel global du projet retenu sera également qualifié de nul sur la ravine à Malheur. Les impacts chantier et exploitation étant faible, l’impact résiduel global du projet retenu sera également qualifié de faible sur la ravine Lafleur. L’impact faible reste restreint à la durée du chantier. L’impact global du projet retenu sur la ravine des Lataniers, grâce aux mesures mises en œuvre durant le chantier, peut être qualifié de nul. Ta b le a u 11 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 64/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Impacts bruts Nom de l’habitat d’eau douce Rivière SaintDenis Enjeu sur l’habitat fort Grande Ravine Enjeu sur l’habitat modéré Impacts variante deux viaducs Évolution des impacts Phase chantier Prélèvements provisoires Faible Faible Phase exploitation Absence d’aménagement Nul Nul Absence d’évolution Nul Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Phase chantier Phase chantier Phase exploitation Phase chantier Ravine de la Grande Chaloupe Enjeu sur l’habitat fort Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Projet retenu Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Phase exploitation Ravine à Jacques Enjeu sur l’habitat fort variante deux viaducs Impacts résiduels Aucun impact identifié Absence d’aménagement Aucun impact identifié Absence d’aménagement Remblaiement d’un bassin justifiant l’enjeu fort de l’habitat en embouchure de la ravine, pour les besoins du chantier Destruction de l’ouvrage hydraulique existant et aménagement d’un ouvrage d’art en mer Ouvrages en digue aménagé de part et d’autre de l’embouchure Nul Nul Nul Nul Fort Nul Nul Absence d’évolution Nul Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact global variante deux viaducs Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource Absence en eau (mise en œuvre d’évolution Comme pour d’un assainissement des impacts le projet provisoire…). pour la retenu, impact Débit de réserve prévu variante global nul. avec deux pour maintenir les biotopes aval lors d’un étiage. viaducs Sans objet Impact nul Absence d’évolution des impacts Sans objet Sans objet Impact nul Absence d’évolution des impacts Sans objet variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Faible Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Nul Nul Absence d’évolution Nul Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Nul Nul Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Fort Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Pêche de sauvegarde du bassin en eau avant remblaiement. Modéré Sans objet Nul Nul Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Comme pour le projet Absence retenu, impact d’évolution brut global des impacts qualifié de modéré. Nul Nul Absence d’évolution Nul Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Nul Absence d’évolution Modéré Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Nul Impact global variante deux viaducs Évolution globale Comme pour le projet retenu, impact global nul. Absence d’évolution des impacts pour la variante avec deux viaducs Impact nul Absence d’évolution des impacts Impact nul Absence d’évolution des impacts Comme pour le projet retenu, impact résiduel global qualifié de faible. Absence d’évolution des impacts Absence d’évolution Page 65/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Nom de l’habitat d’eau douce Impacts variante deux viaducs Phase chantier Aucun impact identifié variante deux viaducs Nul Impacts résiduels Projet retenu Évolution des impacts Faible Évolution positive significative Ravine de la Petite Chaloupe Enjeu sur l’habitat faible Phase exploitation Phase chantier Absence d’aménagement Aucun impact identifié Nul Nul Bénéfique Évolution négative significative Modéré Évolution positive significative Ravine à Malheur Enjeu sur l’habitat modéré Phase chantier Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Évolution globale Impact nul Absence d’évolution des impacts, l’évolution positive de la phase chantier étant atténuée par l’évolution négative de la phase exploitation Impact nul Phase exploitation Ravine Lafleur Enjeu sur l’habitat fort Impact global variante deux viaducs Absence d’aménagement Nul Aménagement d’une piste chantier et d’un ouvrage d’art en embouchure de la ravine Fort Aménagement d’un ouvrage hydraulique restaurant le lit mineur initial de la ravine Faible Bénéfique Évolution négative significative Fort Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Faible Absence d’évolution Comme pour le projet retenu, l’impact brut global est qualifié de modéré. Absence d’évolution des impacts, l’évolution positive de la phase chantier étant atténuée par l’évolution négative de la phase exploitation Absence d’évolution des impacts Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Sans objet Nul Faible Évolution positive significative Sans objet Nul Bénéfique Évolution négative significative Sans objet Nul Faible Évolution positive significative Sans objet Nul Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Maintient du lit mineur en eau durant la construction de l’ouvrage d’art Faible Pas de mesure particulière mise en œuvre. Faible Bénéfique Évolution négative significative Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Faible Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact nul Absence d’évolution des impacts, l’évolution positive de la phase chantier étant atténuée par l’évolution négative de la phase exploitation Impact nul Absence d’évolution des impacts, l’évolution positive de la phase chantier étant atténuée par l’évolution négative de la phase exploitation Comme pour le projet retenu, l’impact résiduel global est qualifié de faible. Absence d’évolution des impacts Absence d’évolution Page 66/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Nom de l’habitat d’eau douce Ravine des Lataniers Enjeu sur l’habitat fort Impacts variante deux viaducs variante deux viaducs Projet retenu Impacts résiduels Évolution des impacts Phase chantier Aménagement d’une piste chantier en embouchure de la ravine Modéré Modéré Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Phase exploitation Absence d’aménagement Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Comme pour le projet retenu, l’impact brut global est qualifié de faible. Évolution globale Absence d’évolution des impacts Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Bonne gestion du chantier et mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un assainissement provisoire…). Mise en œuvre d’un passage hors d’eau Pêche de sauvegarde, si nécessaire, pendant l’aménagement du passage hors d’eau Faible Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Comme pour le projet retenu, l’impact résiduel global est qualifié de nul. Absence d’évolution des impacts Ta b le a u 12 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 67/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.4. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES CHIROP TÈRES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe chiroptères qui concerne deux espèces. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Taphien de Maurice (Taphozous mauritianus) Enjeu NRL Observé sur le bas de falaise. Utilisation comme zone de chasse et de transit. Habitat local d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé. Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Présence potentielle de gîte de reproduction sur 1 site. Impacts Phase travaux Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Risque de perturbation par phénomènes vibratoires (individus et colonies/gîtes probables). Négligeable Approvisionnement en matériaux : nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller jusqu’à l’abandon du site de reproduction. Destruction potentielle d’un gîte de reproduction Modéré Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation disponible (piège à cailloux). Impact bénéfique potentiel Impact global Impact brut global modéré Mesures d’évitement et de réduction Niveau Sans objet Négligeable Approvisionnement en matériaux : Absence de mesure efficace pour limiter les vibrations. Modéré Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact global Impact résiduel global modéré Page 68/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Petit Molosse (Mormopterus francoismoutoui) Enjeu NRL Observé sur le bas de falaise. Utilisation comme zone de chasse et de transit. Habitat local d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé. Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Observé sur les 9 sites présentant tous des sites de dortoirs ponctuels. 3 présentent des sites potentiels de reproduction. Impacts Phase travaux Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Risque de perturbation par phénomènes vibratoires (individus et colonies/gîtes probables). Négligeable Approvisionnement en matériaux : Les 9 sites sont concernés par des impacts pressentis liés aux nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller jusqu’à l’abandon de sites dortoirs et/ou de reproduction pour les 3 sites concernés. Destruction potentielle de gîtes de dortoirs ou de reproduction Très fort Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation disponible (piège à cailloux). Impact bénéfique potentiel Impact global Impact brut global fort Mesures d’évitement et de réduction Niveau Sans objet Négligeable Approvisionnement en matériaux : Absence de mesure efficace pour limiter les vibrations. Très fort Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact global Impact brut global fort Ta b le a u 13 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 69/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Espèce NRL Taphien de Maurice (Taphozous mauritianus) EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Observé sur le bas de falaise. Utilisation comme zone de chasse et de transit. Habitat local d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé. Impacts bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Risque de perturbation par phénomènes vibratoires (individus et colonies/gîtes probables). Négligeable Négligeable Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Modéré Impacts variante deux viaducs Phase travaux Non observé. Pas d’habitat favorable recensé. Phase exploitation Impacts résiduels Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation disponible (piège à cailloux). Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution positive mais non significative. Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive mais non significative. Évolution positive et significative. Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Modéré Évolution positive et significative. Évolution globale Évolution Impact brut global Absence positive et faible d’évolution des significative impacts (diminution des habitats favorables mais également des risques de collisions avec la variante avec deux viaducs). Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Absence d’évolution des impacts (diminution des habitats favorables mais également des risques de collisions avec la variante avec deux viaducs). Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global faible. Évolution positive et significativ e. Page 70/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts variante deux viaducs Risque de perturbation par phénomènes vibratoires (individus et colonies/gîtes probables). Observé sur le bas de falaise. Utilisation comme zone de chasse et Petit Molosse de transit. (Mormopterus francoismoutoui Habitat local ) d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé. Phase travaux Observé sur les 5 sites (sites de dortoirs ponctuels). Pas de potentialité de reproducti on Phase exploitation Approvisionnement en matériaux : Les 5 sites sont concernés par des impacts pressentis liés aux nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller jusqu’à l’abandon de sites dortoirs Destruction potentielle de gîtes de dortoirs ou de reproduction Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation disponible (piège à cailloux). Impacts résiduels Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Négligeable Négligeable Très fort Fort Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution positive mais non significative. Sans objet Négligeable Négligeable Évolution positive mais non significative. Évolution positive et significative. Approvisionnement en matériaux : Absence de mesure efficace pour limiter les vibrations. Fort Très fort Évolution positive et significative. Absence d’évolution des impacts (diminution des habitats favorables mais également des risques de collisions avec la variante avec deux viaducs). Impact global variante deux viaducs Évolution globale Évolution Impact brut global positive et fort significative . Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global fort Évolution positive et significativ e. Absence d’évolution des impacts (diminution des habitats favorables mais également des risques de collisions avec la variante avec deux viaducs). Ta b le a u 14 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 71/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.5. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES REP TILES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présente une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe reptiles qui concerne deux espèces. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Caméléon panthère (Furcifer pardalis) Enjeu NRL Présence avérée dans le piège à cailloux et en pied de falaise. Habitat local peu important pour l’espèce au vu de sa plasticité écologique. Habitat non protégé. Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Présence potentielle sur 7 sites. Observé sur 2 sites. Impacts Phase travaux Phase exploitation Lézard vert des Hauts (Phelsuma borbonica) Non observé, présence très improbable. Habitat local non utilisé. Habitat non protégé. Présence probable sur 2 sites Phase travaux Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu lors des travaux. Si observation, capture et déplacement vers un site d'accueil favorable. Faible Approvisionnement en matériaux : Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu et créations d’habitats favorables. Faible Destruction d'individus lors des travaux du piège à cailloux et des échangeurs. Faible Approvisionnement en matériaux : Risque d’impact direct par destruction d’individus : faible sur les 7 sites de présence non avérée et fort sur les 2 sites de présence avérée. Risque faible de destruction d’habitats favorables à l’espèce. (espèce à bonne plasticité écologique). Modéré Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation disponible avec la végétalisation du piège à cailloux. Impact bénéfique potentiel Sans objet Impact bénéfique potentiel Aucun risque d’impact significatif identifié. Nul Sans objet Nul Approvisionnement en matériaux : Risque modéré d’impact direct par destruction d’individus (présence non avérée). Risque de destruction d’habitats favorables à l’espèce. Modéré Approvisionnement en matériaux : Défrichement par étapes pour le site de Beaufonds. Recalage du périmètre pour éviter la partie haute du site des Lataniers. Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu et créations d’habitats favorables. Modéré Absence d’impact particulier. Nul Sans objet Nul Impact brut global faible Impact brut global faible Impact global Impact résiduel global faible Impact brut global faible Ta b le a u 15 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 72/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Destruction d'individus lors des travaux du piège à cailloux et des échangeurs Caméléon panthère (Furcifer pardalis) Enjeu faible sur l’espèce et l’habitat Présence potentielle sur 4 sites. Observé sur 1 site. Phase travaux Approvisionnement en matériaux : Risque d’impact direct par destruction d’individus : faible sur les 4 sites de présence non avérée et fort sur le site de présence avérée. Risque faible de destruction d’habitats favorables à l’espèce (espèce à bonne plasticité écologique). Augmentation de la surface d’habitat Phase d’alimentation exploitation disponible avec la végétalisation du piège à cailloux. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Variante deux viaducs Faible « viaduc et digue » Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Évolution positive non significative Modéré Modéré Évolution positive non significative Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative Augmentation à terme Absence des habitats d’évolution disponibles, impact brut global considéré des impacts faible. Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu lors des travaux. Si observation, capture et déplacement vers un site d'accueil favorable. Faible Faible Évolution positive non significative Approvisionnement en matériaux : Passage d'un écologue pour vérification de l'absence d'individu et créations d’habitats favorables. Faible Faible Évolution positive non significative Sans objet Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative Impact global variante deux viaducs Évolution globale Augmentation à terme des habitats disponibles, impact résiduel global considéré faible. Absence d’évolution des impacts Page 73/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Aucun risque d’impact significatif identifié. Lézard vert des Hauts (Phelsuma borbonica) Enjeu modéré sur l’espèce et faible sur son habitat Présence potentielle sur 1 site Phase travaux Phase exploitation Impacts résiduels Variante deux viaducs « viaduc et digue » Évolution des impacts Nul Nul Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : Risque modéré d’impact direct par destruction d’individus (présence non avérée). Risque de destruction d’habitats favorables à l’espèce Modéré Modéré Évolution positive non significative Absence d’impact particulier. Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Impact modéré restreint au site d’approvisionnement en matériaux, impact brut global considéré faible Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Sans objet Nul Nul Absence d’évolution L’évolution globale des Approvisionnement impacts en matériaux : résiduels Recalage du peut être périmètre pour jugée de éviter la partie haute positive du site des mais non Lataniers. significative Sans objet Nul Modéré Évolution positive et significative. Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global nul. L’évolution globale des impacts résiduels peut être jugée de positive mais non significativ e Ta b le a u 16 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 74/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.6. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR L’AVIFAUNE TERRES TRE Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe avifaune terrestre. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Salangane des Mascareignes (Aerodramus francicus) Enjeu NRL Nicheuse dans le tunnel CFR Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé. Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 matériaux Impacts Phase travaux Observée sur 9 sites Nicheur potentiel sur ou à proximité de 7 sites Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Sans objet Nul Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification dans le tunnel) Modéré Pas de mesure d’évitement ou de réduction proposée à ce stade Modéré Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque de perturbations fort des individus nidifiant sur ou à proximité du site. Fort Approvisionnement en matériaux : Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Le périmètre de certains sites pourront être revus afin d’exclure les zones sensibles. Absence de mesure efficace pour les vibrations, impact prépondérant. Fort Risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR lié à l’aménagement du piège à cailloux Fort Entretien régulier des bouches d’aération Faible Risque nul car espèce très mobile Nul Sans objet Nul L’impact brut global sera qualifié de fort au vu des impacts chantier et exploitation. Impact global Impact résiduel global sera qualifié de modéré du fait de l’impact en phase chantier. Page 75/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Hirondelle de Bourbon (Phedina borbonica) Enjeu NRL Observé sur le site. Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé. Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 matériaux Impacts Phase travaux Présence potentielle (survol / alimentation) sur 8 sites Phase exploitation Oiseau lunettes gris (Zosterops borbonicus) Potentiels nicheurs sur le piège à cailloux Observés sur actuel. tous les sites Habitat local Nicheur utilisé pour potentiel sur la l’ensemble du majorité d’entre cycle de vie de eux et l’espèce. avéré sur 1 et 2 Habitat non protégé. Phase travaux Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Sans objet Nul Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification en falaise) Modéré Pas de mesure d’évitement ou de réduction proposée à ce stade Modéré Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Modéré Approvisionnement en matériaux : Aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire. Modéré Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Sans objet Nul Risque nul car espèce très mobile Nul Sans objet Nul Destruction directe de site de nidification, voire d’individus, dans les emprises du chantier (piège à cailloux…) Faible Absence de mesure. Faible Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à cailloux). Faible Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations. Faible Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Modéré Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site de nidification…) Risque de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure Les faibles impacts en phase chantier et exploitation permettent de qualifier l’impact brut global de modéré. Au vu de l’impact modéré en phase chantier, l’impact global brut est jugé modéré. Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Impact bénéfique potentiel Sans objet Impact bénéfique potentiel Faible Dispositif anticollisions sur les sections en digue permettant de considérer le risque futur identique à l’actuel Nul Impact global Impact résiduel global modéré. Impact résiduel jugé faible. Page 76/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Enjeu NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 matériaux Impacts Destruction directe de site de nidification, voire d’individus, dans les emprises du chantier (piège à cailloux…) Tourterelle malgache (Streptopelia picturata) Potentiels nicheurs sur le piège à cailloux Observés sur actuel. tous les sites Habitat local Nicheur utilisé pour potentiel sur la l’ensemble du majorité d’entre cycle de vie de eux et l’espèce. avéré sur 1 et 2 Habitat non protégé. Phase travaux Phase exploitation Bulbul de La Réunion (Hypsipetes borbonicus) Oiseau la vierge (Terpsiphone bourbonnensis) Oiseau lunettes vert (Zosterops olivaceus) Traquet de La Réunion (Saxicola tectes) Nicheur hors emprise du projet. Habitat local utilisé pour l’alimentation de l’espèce. Habitat non protégé Espèces observées sur la moitié des sites, Nicheur potentiel dans la majorité des cas 3 cas de nidifications avérées Phase travaux Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à cailloux). Impacts résiduels Niveau Mesures d’évitement et de réduction Niveau Faible Absence de mesure. Faible Faible Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations. Faible Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct fort par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Fort Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site de nidification…) Impact global Au vu de l’impact fort en phase chantier, l’impact global brut est jugé fort. Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Modéré Impact bénéfique potentiel Sans objet Impact bénéfique potentiel Risque de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure Faible Dispositif anticollisions sur les sections en digue permettant de considérer le risque futur identique à l’actuel Nul Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Sans objet Nul Absence de perturbation par les vibrations du chantier (nidification hors site) Nul Sans objet Nul Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Modéré Impact résiduel jugé modéré. Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Modéré Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Sans objet Nul Espèces non observées : absence d’impact Nul Sans objet Nul L’impact brut global du projet retenu apparaît modéré Impact global L’impact résiduel apparaît faible Page 77/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Busard de Maillard (Circus maillardi) Enjeu NRL Observé sur le site. Habitat local utilisé pour l’alimentation de l’espèce. Habitat non protégé Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 matériaux Impacts Phase travaux Observé sur 8 sites Nicheur avéré ou potentiel sur 4 sites Phase exploitation Blongios vert (Ardeola striata) Zone marécageuse en aval de la ravine à Marquet. Population non évaluée sur la zone d’étude. Présence en 2011-2012 dans la zone d’étude de la piste d’accès chantier à La Possession uniquement. Phase travaux Non observé Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Sans objet Nul Absence de perturbation par les vibrations du chantier (nidification hors site) Nul Sans objet Nul Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct fort par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Fort Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible. L’impact restera qualifié de fort au vu du niveau d’enjeu sur cette espèce. Fort Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Sans objet Nul Risque marginal de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure (l’espèce ne descend pas jusqu’au piège cailloux) Nul Sans objet Nul Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Sans objet Nul Absence de perturbation par les vibrations du chantier (nidification hors site) Nul Sans objet Nul Approvisionnement en matériaux : Espèce non observée Nul Sans objet Nul Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Sans objet Nul Risque marginal de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure (l’espèce ne fréquente pas la route du littoral) Nul Sans objet Nul Impact global modéré. Impact global nul. Impact global Impact global modéré. Impact global nul. Ta b le a u 17 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 78/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification dans le tunnel) Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Nul Nul Modéré Modéré Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Pas de mesure d’évitement ou de réduction proposée à ce stade Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Fort Évolution positive non significative. L’impact en Approvisionnement phase en matériaux : exploitation Les zones de L’évolution étant faible à terrassements seront bénéfique, et globale des régulièrement impacts les impacts arrosées pour limiter bruts peut phase l’envol de chantier fort à être jugée de poussières. positive et modéré, significative Absence de mesure l’impact brut efficace pour les global sera vibrations, impact qualifié de prépondérant. modéré Entretien régulier des bouches d’aération Sans objet Phase travaux Nicheuse dans le tunnel CFR Salangane des Habitat local Mascareignes utilisé pour (Aerodramus l’ensemble du francicus) cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé. Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque de perturbations des individus nidifiant sur ou à proximité du site. Observée sur 2 sites Nicheur potentiel sur ou à proximité de 3 sites Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Fort Impact global variante deux viaducs Risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR lié à l’aménagement du piège à cailloux Fort Modéré Évolution positive et significative (deux fois moins de nids impactés) Risque nul car espèce très mobile Nul Nul Absence d’évolution Évolution globale Modéré Fort Évolution positive non significative. Faible Faible Évolution positive et non significative (deux fois moins de nids impactés) Nul Nul Absence d’évolution Fort Impact global variante deux viaducs Évolution globale Le niveau d’impact modéré à fort de la phase L’évolution chantier est globale des atténué par impacts un impact en bruts peut phase être jugée de exploitation positive mais négligeable. non L’impact significative résiduel global sera qualifié de modéré Page 79/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Phase travaux Hirondelle de Bourbon (Phedina borbonica) Observé sur le site. Habitat local Présence utilisé pour potentielle l’ensemble du (survol / cycle de vie alimentation) de l’espèce. sur 4 sites Habitat non protégé. Impacts résiduels Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Nul Nul Absence d’évolution Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier (nidification en falaise) Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste.) Modéré Modéré Évolution positive non significative. Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Nul Absence d’évolution Risque nul car espèce très mobile Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Modéré Modéré Évolution positive non significative (travaux des sections en digue plus proches de la falaise). Modéré Modéré Évolution positive non significative. Nul Nul Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Pas de mesure d’évitement ou de L’évolution réduction proposée à des impacts ce stade bruts apparaît Les impacts marginale, en phase les habitats chantier et Approvisionnement créés étant exploitation en matériaux : moins permettent de favorables Aucune mesure qualifier avec la particulière l’impact brut variante avec n’apparaît global de deux viaducs nécessaire. modéré. mais les risques de collision Sans objet plus faibles. Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact faible et modéré en phase L’évolution chantier et globale des effet impacts bénéfique de bruts peut la variante être jugée de avec deux positive mais viaducs en non phase exploitation : significative impact résiduel global faible. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Sans objet Page 80/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Destruction directe de site de nidification, voire d’individus, dans les emprises du chantier (piège à cailloux…) Phase travaux Oiseau lunettes gris (Zosterops borbonicus) Potentiels nicheurs sur le piège à cailloux actuel. Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à cailloux). Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats potentiels de reproduction. Observés et nicheurs potentiels sur tous les sites Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site de nidification…) Variante deux viaducs Faible Faible Modéré Impact bénéfique potentiel EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Projet retenu Évolution des impacts Faible Évolution positive non significative (moindre emprise sur le piège à cailloux actuel) Absence de mesure. Faible Évolution positive non significative (moindre nuisances sur le piège à cailloux actuel) Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations. Évolution positive non significative grâce à la réduction du risque en Impact phase chantier chantier et modéré exploitation, prépondérant. même si la variante avec deux viaducs crée moins d’habitats favorables. Variante deux viaducs Faible Faible Projet retenu Évolution des impacts Faible Évolution positive non significative (moindre emprise sur le piège à cailloux actuel) Faible Évolution positive non significative (moindre nuisances sur le piège à cailloux actuel) Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Faible Évolution positive non significative Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative (moindre emprise du piège à cailloux) Nul Absence d’évolution (impact résiduel nul pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs) Modéré Évolution positive non significative Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative (moindre emprise du piège à cailloux) Sans objet Faible Évolution positive non significative (moindre risque pour l’avifaune terrestre sur les sections en viaduc) Dispositif anticollisions sur les sections en digue permettant de considérer le risque futur identique à l’actuel Phase exploitation Risque de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Nul Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’évolution globale des impacts Impact faible résiduels peut être phase jugée chantier. positive mais non significative Page 81/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Destruction directe de site de nidification, voire d’individus, dans les emprises du chantier (piège à cailloux…) Phase travaux Tourterelle malgache (Streptopelia picturata) Potentiels nicheurs sur le piège à cailloux actuel. Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à cailloux). Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats potentiels de reproduction. Observés et nicheurs potentiels sur tous les sites Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site de nidification…) Variante deux viaducs Faible Faible Modéré Impact bénéfique potentiel EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Projet retenu Évolution des impacts Faible Évolution positive non significative (moindre emprise sur le piège à cailloux actuel) Absence de mesure. Faible Évolution positive non significative (moindre nuisances sur le piège à cailloux actuel) Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations. L’évolution globale des Impact impacts chantier bruts peut modéré être jugée de prépondérant. positive et significative Variante deux viaducs Faible Faible Projet retenu Évolution des impacts Faible Évolution positive non significative (moindre emprise sur le piège à cailloux actuel) Faible Évolution positive non significative (moindre nuisances sur le piège à cailloux actuel) Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Modéré Évolution positive et significative. Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative (moindre emprise du piège à cailloux) Nul Absence d’évolution (impact résiduel nul pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs) Fort Évolution positive et significative. Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative (moindre emprise du piège à cailloux) Sans objet Faible Évolution positive non significative (moindre risque pour l’avifaune terrestre sur les sections en viaduc) Dispositif anticollisions sur les sections en digue permettant de considérer le risque futur identique à l’actuel Phase exploitation Risque de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Nul Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact faible phase chantier. L’évolution globale des impacts bruts peut être jugée de positive et significative Page 82/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Bulbul de La Réunion (Hypsipetes Potentiels borbonicus) nicheurs sur Oiseau la le piège à vierge cailloux (Tersiphone actuel. bourbonnensis Habitat local ) utilisé pour Oiseau l’ensemble du lunettes vert cycle de vie (Zosterops de l’espèce. olivaceus) Habitat non Traquet de La protégé Réunion (Saxicola tectes) Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Nul Absence de perturbation par les vibrations du chantier (nidification hors site) Nul Nul Impacts variante deux viaducs Phase travaux Espèces observées sur 2 sites, Nicheur potentiels ou avérés Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible pour l’ensemble des espèces et/ou mise en œuvre de mesures complémentaires. Faible Modéré Évolution positive et significative. Évolution globale Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Faible Modéré Évolution positive et significative. Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Espèces non observées : absence d’impact Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution L’impact brut global faible. L’évolution globale des impacts bruts peut être jugée de positive et significative Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel apparaît négligeable. L’évolution globale des impacts bruts peut être jugée de positive et significative Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 83/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Busard de Maillard (Circus maillardi) Observé sur le site. Habitat local utilisé pour l’alimentation de l’espèce. Habitat non protégé Observé sur les 5 sites Nicheur potentiel 1 site Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Nul Absence de perturbation par les vibrations du chantier (nidification hors site) Nul Nul Impacts variante deux viaducs Phase travaux Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : Ouverture des milieux au moment où l’activité de reproduction est la plus faible Modéré Fort Évolution positive et significative. Évolution globale Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats de reproduction. Modéré Fort Évolution positive et significative. Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Risque marginal de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure (l’espèce ne descend pas jusqu’au piège cailloux) Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Impact global faible. Évolution positive et significative. Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact global faible Évolution positive et significative. Page 84/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Blongios vert (Ardeola striata) Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Zone marécageuse en aval de la ravine à Marquet. Population non évaluée sur la zone Non observé d’étude. Présence en 2011-2012 dans la zone d’étude de la piste d’accès chantier à La Possession uniquement. Impacts bruts Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence de destruction directe (pas de nidification sur les emprises chantier) Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence de perturbation par les vibrations du chantier (nidification hors site) Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : Espèce non observée Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Aménagement du piège à cailloux sans intérêt particulier pour l’espèce Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Risque marginal de collision avec les véhicules circulant sur l’infrastructure (l’espèce ne fréquente pas la route du littoral) Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Impacts variante deux viaducs Phase travaux Phase exploitation Impacts résiduels Impact global variante deux viaducs Impact global nul. Évolution globale Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact global nul Absence d’évolution Ta b le a u 18 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 85/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.7. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES INS ECTES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations précédentes des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présente une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe insectes. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Enjeu NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Risque de destruction directe lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à cailloux. Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) Non observé. Observé sur 1 Habitat local site avec potentiellement présence de 2 utilisé pour l’ensemble du espèces hôtes. cycle de vie de Potentialités l’espèce. sur deux autres sites. Habitat non protégé. Phase travaux Phase exploitation Vanesse de l’Obetie (Antanartia borbonica) Non observé. Habitat local potentiellement utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Potentialités sur deux sites. Phase travaux Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Impact global Faible Mesures d’évitement et de réduction Niveau Absence de mesure, l’impact étant faible et l’espèce utilisant ces habitats durant tout son cycle de vie. Faible Approvisionnement en matériaux : Risque faible d’impact (observation sans confirmation d’une population viable, potentialité sur deux autres sites). Faible Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la végétalisation du piège à cailloux. Intégration des plantes hôtes dans la palette végétale. Impact bénéfique potentiel Sans objet. Impact bénéfique potentiel Risque de destruction directe lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à cailloux. Faible Absence de mesure, l’impact étant faible et l’espèce utilisant ces habitats durant tout son cycle de vie. Faible Approvisionnement en matériaux : Risque d’impact négligeable (espèce potentielle sur deux seuls site). Négligeable Pas d’impact particulier. Nul Le faible impact de la phase chantier et l’impact bénéfique de la végétalisation du piège à cailloux en phase exploitation permettent de qualifier l’impact brut global de négligeable. Le faible impact de la phase chantier et l’absence d’impact en phase exploitation permettent de qualifier l’impact brut global de faible. Impact global Approvisionnement en matériaux : Aucune mesure particulière n’apparaît Faible nécessaire à ce stade. Approvisionnement en matériaux : Aucune mesure particulière n’apparaît Négligeable Impact résiduel global négligeable L’impact résiduel global peut être qualifié de faible. nécessaire à ce stade. Sans objet. Nul Page 86/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Impacts bruts Nom Enjeu NRL Salamide d'Augustine (Salamis augustina) Non observé. Habitat local potentiellement utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé. Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Impacts Phase exploitation Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Espèce absente des emprises du chantier. Nul Sans objet. Nul Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Phase travaux Non observée. Pas de potentialité de présence. Impacts résiduels Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la végétalisation du piège à Impact bénéfique cailloux. potentiel Intégration du bois d'ortie (plante hôte) dans la palette végétale. Impact global nul. Impact global Impact global nul. Impact bénéfique potentiel Sans objet. Ta b le a u 19 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Non observé. Habitat local potentiellement Papillon la utilisé pour Potentialités Pâture l’ensemble du sur deux (Papilio cycle de vie de sites. phorbanta) l’espèce. Habitat non protégé. Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Phase travaux Risque de destruction directe lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à cailloux. Approvisionnement en matériaux : Risque d’impact négligeable (espèce potentielle sur deux seuls sites). Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la Phase végétalisation du exploitation piège à cailloux et intégration des plantes hôtes. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Variante deux viaducs Faible Projet retenu Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Évolution positive non significative Négligeable Faible Évolution positive et significative Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative Impact brut global négligeable. Évolution positive et non significative. Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Absence de mesure, l’impact étant faible et l’espèce utilisant ces habitats durant tout son cycle de vie. Faible Faible Évolution positive non significative Négligeable Faible Évolution positive et significative Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative Approvisionnement en matériaux : Aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire à ce stade. Sans objet. Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global négligeable. Évolution positive et non significative. Page 87/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Impacts bruts Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Non observé. Habitat local potentiellement Vanesse utilisé pour Potentialités de l’Obetie l’ensemble du sur deux (Antanartia cycle de vie de sites. borbonica) l’espèce. Habitat non protégé Impacts variante deux viaducs Phase travaux Phase exploitation Non observé. Habitat local potentiellement Salamide utilisé pour d'Augustine l’ensemble du (Salamis cycle de vie de augustina) l’espèce. Habitat non protégé. Non observée. Pas de potentialité de présence. Phase travaux Risque de destruction directe lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à cailloux. Variante deux viaducs Faible Impacts résiduels Projet retenu Évolution des impacts Faible Évolution positive non significative Impact brut global faible Approvisionnement en matériaux : Risque d’impact négligeable (espèce potentielle sur deux seuls sites). Négligeable Négligeable Absence d’évolution Pas d’impact particulier. Nul Nul Absence d’évolution Espèce absente des emprises du chantier. Nul Nul Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la Phase végétalisation du exploitation piège à cailloux et intégration des plantes hôtes. Impact global variante deux viaducs Impact global nul. Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Absence de Évolution mesure, l’impact positive non étant faible et significative, l’espèce utilisant la variante ces habitats durant avec deux tout son cycle de viaducs vie. permettant de préserver Approvisionnement certaines en matériaux : emprises du Aucune mesure piège à particulière cailloux n’apparaît actuel au nécessaire à ce droit du stade. second viaduc. Sans objet. Évolution Sans objet. négative non significative, Approvisionnement en matériaux : moins d’habitats Sans objet favorables aux insectes étant créés avec la Sans objet. variante avec deux viaducs. Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Faible Faible Évolution positive non significative Négligeable Négligeable Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant Impact résiduel de préserver global faible certaines emprises du piège à cailloux actuel au droit du second viaduc.. Impact global nul. Impact bénéfique potentiel Impact bénéfique potentiel Évolution négative non significative Évolution globale Évolution négative non significative, moins d’habitats favorables aux insectes étant créés avec la variante avec deux viaducs. Ta b le a u 20 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 88/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.8. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES MOLLUS QUES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présente une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe mollusques. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Ceciliodes mauritiana Elasmias sp. Tropidophora carinata Gastrocopta microscopica Gastrocopta eudeli Pupisoma orcella Nesopupa peilei Nesopupa micra Gibbulinopsis pupula Streptostele acicula Louisia barcklayi Quickia concisa Dupontia sp. Afrogyrus rodriguezensis Septaria borbonica Thiara scabra Melanoides tuberculata Impacts bruts Enjeu pour l’espèce Impacts Impacts résiduels Niveau Phase travaux Aucun impact n’est identifié sur les espèces terrestres ou fréquent la zone d’étude élargie. Phase exploitation En phase exploitation, l’impact sur les mollusques sera semblable à la route actuelle. Nul Phase travaux Les mollusques fréquentant les milieux humides ou aquatiques seront impactés par le chantier au droit des aménagements des ravines. Cependant, l’enjeu sur ces espèces est faible. Faible En phase exploitation, l’impact sur les mollusques sera semblable à la route actuelle. Nul Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Sans objet Nul Nul Nul Nul Enjeu négligeable Enjeu faible Phase exploitation L’impact modéré étant restreint à la phase chantier, l’impact global sera qualifié de faible. Impact global Sans objet Nul Mesures favorables à la protection des ravines (assainissement provisoire, aménagement à sec…). Faible Sans objet Nul L’impact résiduel global sera qualifié de faible. Ta b le a u 21 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 89/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Ceciliodes mauritiana Elasmias sp. Tropidophora carinata Gastrocopta microscopica Gastrocopta eudeli Pupisoma orcella Nesopupa peilei Nesopupa micra Gibbulinopsis pupula Streptostele acicula Louisia barcklayi Quickia concisa Dupontia sp. Enjeu sur l’espèce négligeable Afrogyrus rodriguezensis Septaria borbonica Thiara scabra Melanoides tuberculata Enjeu sur l’espèce faible Phase travaux Aucun impact n’est identifié sur les espèces terrestres ou fréquent la zone d’étude élargie. Phase exploitation En phase exploitation, l’impact sur les mollusques sera semblable à la route actuelle. Phase travaux Les mollusques fréquentant les milieux humides ou aquatiques seront impactés par le chantier. Phase exploitation En phase exploitation, l’impact sur les mollusques sera semblable à la route actuelle. Impacts résiduels Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Nul Nul Sans évolution Impact global variante deux viaducs Nul Nul Faible Nul Sans évolution Faible Évolution positive non significative Nul Sans évolution Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Sans objet Nul Nul Sans évolution Sans évolution Sans objet Faible Nul Évolution globale Évolution Mesures favorables à la positive non protection des ravines significative, (assainissement provisoire, moins aménagement à sec…). d’habitat favorable aux mollusques étant impacté durant le Sans objet chantier avec la variante avec deux viaducs. Nul Faible Nul Nul Sans évolution Faible Évolution positive non significative Nul Sans évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Nul Sans évolution Faible Évolution positive non significative, moins d’habitat favorable aux mollusques étant impacté durant le chantier avec la variante avec deux viaducs. Ta b le a u 22 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 90/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.9. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES HABITATS MARINS ET LA FAUNE P IS CICOLE AS S OCIÉE Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations précédentes des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe substrats et habitats marins. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Habitat marin Nom Impacts bruts Enjeu associé Impacts Phase chantier Pointe du Gouffre Présence de coraux et d’une ichtyofaune diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible à fort selon le secteur géographique. Phase exploitation Phase chantier Petite Chaloupe Écueil Présence de coraux et d’une ichtyofaune diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible à fort selon le secteur géographique. Phase exploitation Phase chantier Pointe de la ravine à Malheur EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Présence de coraux et d’une ichtyofaune peu diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible sur l’ensemble de la formation. Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Impact global Mise en suspension de fines et recouvrement sédimentaire restreint lié au chantier Faible Absence de recouvrement direct par le projet retenu Nul Faible évolution négative de la dynamique hydrosédimentaire lors des houles cycloniques. Faible L’impact brut du projet retenu sur la formation corallienne de la pointe du Gouffre, grâce à la mise en œuvre du viaduc, est globalement faible. Pas d’impact chantier apprécié car destruction totale permanente Sans objet Destruction totale par recouvrement direct du projet retenu Fort Pas d’impact hydrosédimentaire apprécié, la zone étant déjà détruite par recouvrement direct Sans objet Pas d’impact chantier apprécié car destruction totale permanente Sans objet Destruction quasi totale par recouvrement direct du projet retenu Faible Pas d’impact hydrosédimentaire apprécié, la zone étant déjà détruite par recouvrement direct Sans objet Destruction de la formation par recouvrement direct : impact fort Impact faible sur la pointe de la ravine à Malheur, par destruction quasi totale de cette formation corallienne à faible enjeu. Mesures d’évitement et de réduction Niveau Impact global Mesures globales de protection de la ressource en eau (assainissement provisoire…). Faible Sans objet Nul Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible L’impact résiduel du projet retenu sur la formation corallienne de la pointe du Gouffre, grâce à la mise en œuvre du viaduc, est globalement faible. Sans objet Sans objet Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Fort Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Sans objet Sans objet Destruction de la formation par recouvrement direct : impact fort Impact Faible sur la pointe de la ravine à Malheur, par destruction quasi totale de cette formation corallienne à faible enjeu. Page 91/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Habitat marin Nom Impacts bruts Enjeu associé Impacts Phase chantier Banc des Lataniers Présence de coraux et d’une ichtyofaune diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible à fort selon le secteur géographique. Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Mise en suspension de fines et recouvrement sédimentaire lié au chantier important Fort Recouvrement direct et partiel par le projet retenu d’une zone de faible sensibilité du banc des Lataniers Faible Augmentation significative de l’impact des matériaux charriés par les ravines alentours par modification de la dynamique hydrosédimentaire. Fort Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Impact brut globalement fort du projet retenu, tant en phase chantier qu’exploitation, notamment vis-à-vis d’une modification de la dynamique hydrosédimentaire préjudiciable aux coraux et pouvant remettre en cause la pérennité du banc des Lataniers à termes. Mesures globales de protection de la ressource en eau (assainissement provisoire…). Barrages flottants pour les dragages ou clapages en mer. Modéré Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Fort Impact global Impact résiduel globalement fort du projet retenu, notamment durant l’exploitation visà-vis d’une modification de la dynamique hydrosédimentaire préjudiciable aux coraux et pouvant remettre en cause la pérennité du banc des Lataniers à termes. Ta b le a u 23 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Impacts bruts Nom de l’habitat marin Impacts variante deux viaducs Phase chantier Pointe du Gouffre Enjeu fort Phase exploitation Phase chantier Petite Chaloupe – Écueil Enjeu fort EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Phase exploitation variante deux viaducs Impacts résiduels Projet retenu Évolution des impacts Mise en suspension de fines et recouvrement sédimentaire restreint lié au chantier. Faible Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Absence de recouvrement direct par la variante avec deux viaducs. Nul Nul Absence d’évolution Faible évolution négative de la dynamique hydrosédimentaire lors des houles cycloniques. Faible Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Pas d’impact chantier apprécié car destruction permanente de la majorité de la formation Sans objet Sans objet Sans objet Destruction quasi-totale par recouvrement direct de la variante avec deux viaducs Fort Fort Évolution positive non significative, la petite zone préservée étant de faible enjeu Pas d’impact hydrosédimentaire apprécié, la zone étant globalement détruite par recouvrement direct. Sans objet Sans objet Sans objet Impact global variante deux viaducs L’impact brut est globalement faible. Évolution globale Absence d’évolution des impacts Mesures d’évitement et de réduction variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures globales de protection de la ressource en eau (assainissement provisoire…). Faible Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Faible Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Fort Fort Évolution positive non significative, la petite zone préservée étant de faible enjeu Sans objet Sans objet Sans objet Évolution positive non Destruction de significative Absence de mesure la formation des impacts, par d’évitement ou de réduction seule une possible recouvrement petite zone direct : impact de faible fort. enjeu étant préservée Sans objet Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel est globalement faible. Absence d’évolution des impacts Destruction Évolution de la formation par positive non recouvrement significative des impacts direct : impact fort. Page 92/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Nom de l’habitat marin Impacts variante deux viaducs Phase chantier Pointe de la ravine à Malheur Enjeu faible Mise en suspension de fines et recouvrement sédimentaire lié au chantier important variante deux viaducs Faible Projet retenu Sans objet Faible recouvrement de cette formation à faible enjeu Faible Faible Augmentation significative de l’impact des matériaux charriés par les ravines alentours par modification de la dynamique hydrosédimentaire. Faible Sans objet Phase exploitation Phase chantier Mise en suspension de fine et recouvrement sédimentaire lié au chantier important Recouvrement direct et partiel par la variante avec deux viaducs d’une zone de faible sensibilité du banc des Lataniers Banc des Lataniers Enjeu fort Phase exploitation Augmentation significative de l’impact des matériaux charriés par les ravines alentours par modification de la dynamique hydrosédimentaire. Fort Faible Fort Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Évolution Mesures globales de positive non protection de la ressource significative, en eau (assainissement la variante provisoire…). Sans objet avec deux Barrages flottants pour les viaducs Impact brut dragages ou clapages en permettant globalement mer. faible, tant en de préserver Évolution positive phase chantier une grande non significative par qu’exploitation, partie de Absence de mesure diminution du cette par recouvrement direct d’évitement ou de réduction formation modification grâce à la mise en possible corallienne, de la œuvre d’un 2e à relativiser dynamique viaduc avec hydrol’impact sédimentaire hydropréjudiciable sédimentaire aux coraux. Absence de mesure pouvant Sans objet remettre en d’évitement ou de réduction possible cause sa pérennité à termes. Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Faible Absence d’évolution Fort Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact brut globalement fort de la variante avec deux viaducs. Absence d’évolution des impacts variante deux viaducs Faible Évolution des impacts Sans objet Sans objet Faible Faible Évolution positive non significative par diminution du recouvrement direct grâce à la mise en œuvre d’un 2e viaduc Faible Sans objet Sans objet Modéré Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Mesures globales de protection de la ressource en eau (assainissement provisoire…). Barrages flottants pour les dragages ou clapages en mer. Modéré Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Projet retenu Fort Faible Absence d’évolution Fort Absence d’évolution significative de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel globalement faible. Évolution positive non significative, la variante avec deux viaducs permettant de préserver une grande partie de cette formation corallienne, à relativiser avec l’impact hydrosédimentaire pouvant remettre en cause sa pérennité à termes. Impact résiduel Absence globalement d’évolution fort de la des impacts variante avec deux viaducs. Ta b le a u 24 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 93/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.10. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES MAMMIFÈRES MARINS Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe mammifères marins. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce côtière. Impacts résiduels Niveau Très fort Phase chantier Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) Observé à 200 m. Espèce côtière (juin à octobre) et du large (le reste de l’année). Habitat local utilisé pour la reproduction et l’élevage des jeunes. Habitat protégé. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global L’impact brut global sera qualifié de très fort, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à très fort du fait des nuisances acoustiques des travaux. Mesures d’évitement et de réduction Niveau Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Fort Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, observation de la présence d’individus dans le cadre des mesures pour les nuisances acoustiques… Modéré Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles. Faible Risque de collision avec une embarcation du chantier. Fort Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Modéré Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce Modéré Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Impact global L’impact résiduel global reste qualifié de fort, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à fort du fait des nuisances acoustiques des travaux, y compris en considérant les mesures de réduction, à relativiser avec une incidence modérée de la variante avec deux viaducs durant son exploitation. Page 94/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Impacts résiduels Niveau Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce côtière. Très fort Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Modéré Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu. Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce Modéré Phase chantier Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (Tursiops aduncus) Observée en grande population entre 200 m et 1,2 km. Espèce côtière. Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie. Habitat protégé. Phase exploitation Grand dauphin commun (Tursiops truncatus) Observé à 500 m. Espèce du large. Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie. Habitat protégé. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Mesures d’évitement et de réduction Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. L’impact brut global sera qualifié de très fort, Respect de la charte d’approche des Baleines à notamment du fait des bosse, réduction de la vitesse près de la côte, effets temporaires du observation de la présence d’individus dans le chantier pouvant avoir cadre des mesures pour les nuisances une incidence à plus ou acoustiques… moins long terme sur les Mesures organisationnelles du chantier et de populations avec un niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les très fort du fait des risques de pollutions accidentelles. nuisances acoustiques des travaux. Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la L’impact brut global sera zone chantier. qualifié de fort, notamment du fait des Respect de la charte d’approche des Baleines à effets temporaires du bosse, réduction de la vitesse près de la côte, chantier pouvant avoir observation de la présence d’individus dans le une incidence à plus ou cadre des mesures pour les nuisances moins long terme sur les acoustiques… populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des acoustiques des travaux. eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles. Niveau Impact global Fort Faible Faible Bénéfique L’impact résiduel global reste qualifié de fort, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à fort du fait des nuisances acoustiques des travaux, y compris en considérant les mesures de réduction, à relativiser avec une incidence modérée du projet retenu durant son exploitation. Modéré Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce du large observée près de la côte (< 5 miles). Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Modéré Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu. Faible Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Faible Phase chantier Phase exploitation Impact global Modéré Faible Faible L’impact résiduel global reste modéré, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à modéré du fait des nuisances acoustiques des travaux, en tenant compte des mesures de réduction, à relativiser avec une incidence faible du projet retenu durant son exploitation. Notamment, la mort d’individu du fait des nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Page 95/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Impacts résiduels Niveau Observé à 2,4 km. Espèce côtière et du large. Habitat très étendu. Habitat protégé. Phase exploitation Dauphin tacheté pantropical (Stenella attenuata) Observé à 2,4 km. Espèce du large. Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie. Habitat protégé EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. L’impact brut global sera qualifié de fort, Respect de la charte d’approche des Baleines à notamment du fait des bosse, réduction de la vitesse près de la côte, effets temporaires du observation de la présence d’individus dans le chantier pouvant avoir cadre des mesures pour les nuisances une incidence à plus ou acoustiques… moins long terme sur les Niveau Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Négligeable Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Négligeable populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les acoustiques des travaux. risques de pollutions accidentelles. Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. L’impact brut global sera qualifié de fort, Respect de la charte d’approche des Baleines à notamment du fait des bosse, réduction de la vitesse près de la côte, effets temporaires du observation de la présence d’individus dans le chantier pouvant avoir cadre des mesures pour les nuisances une incidence à plus ou acoustiques… moins long terme sur les populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les acoustiques des travaux. risques de pollutions accidentelles. Modéré Faible Négligeable Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce du large observée près de la côte (< 5 miles). Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Sans objet Nul Phase chantier Phase exploitation Mesures d’évitement et de réduction Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce côtière. Phase chantier Dauphin à long bec (Stenella longirostris) Impact global Modéré Faible Négligeable Impact global L’impact résiduel global reste modéré, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à modéré du fait des nuisances acoustiques des travaux, en tenant compte des mesures de réduction, à relativiser avec une incidence faible du projet retenu durant son exploitation. Notamment, la mort d’individu du fait des nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. L’impact résiduel global reste modéré, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à modéré du fait des nuisances acoustiques des travaux, en tenant compte des mesures de réduction, à relativiser avec une incidence faible du projet retenu durant son exploitation. Notamment, la mort d’individu du fait des nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Page 96/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Phase chantier Cachalot nain (Kogia simus) Observé à 3,8 km. Espèces du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Espèce détectée dans la zone d’étude ou à proximité par le suivi acoustique. Espèce côtière et du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Mesures d’évitement et de réduction Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. L’impact brut global sera qualifié de fort, Respect de la charte d’approche des Baleines à notamment du fait des bosse, réduction de la vitesse près de la côte, effets temporaires du observation de la présence d’individus dans le chantier pouvant avoir cadre des mesures pour les nuisances une incidence à plus ou acoustiques… moins long terme sur les Niveau Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce du large observée près de la côte (< 5 miles). Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier : espèce du large observée près de la côte. Modéré Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Sans objet Nul populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les acoustiques des travaux. risques de pollutions accidentelles. Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la L’impact brut global sera zone chantier. qualifié de modéré, notamment du fait des Respect de la charte d’approche des Baleines à effets temporaires du bosse, réduction de la vitesse près de la côte, chantier pouvant avoir observation de la présence d’individus dans le une incidence à plus ou cadre des mesures pour les nuisances moins long terme sur les acoustiques… populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des modéré du fait des eaux et de prévention et d’intervention pour les nuisances acoustiques risques de pollutions accidentelles. des travaux. Modéré Faible Négligeable Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce côtière. Modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Négligeable Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Négligeable Phase chantier Globicéphale tropical (Globicephala macrorhynchus) Impact global Impact global L’impact résiduel global reste modéré, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à modéré du fait des nuisances acoustiques des travaux, en tenant compte des mesures de réduction, à relativiser avec une incidence faible du projet retenu durant son exploitation. Notamment, la mort d’individu du fait des nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Faible Faible L’impact résiduel global reste faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier du fait des nuisances acoustiques des travaux Négligeable Page 97/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Phase chantier Dauphin d’Électre (Peponocephala electra) Espèce détectée dans la zone d’étude ou à proximité par le suivi acoustique Espèce du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation Phase chantier Cachalot (Physeter macrocephalus) Espèce détectée dans la zone d’étude ou à proximité par le suivi acoustique Espèce du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. L’impact brut global sera qualifié de fort, Respect de la charte d’approche des Baleines à notamment du fait des bosse, réduction de la vitesse près de la côte, effets temporaires du observation de la présence d’individus dans le chantier pouvant avoir cadre des mesures pour les nuisances une incidence à plus ou acoustiques… moins long terme sur les Niveau Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce du large entendue près de la côte. Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier : espèce du large entendue près de la côte. Faible Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Sans objet Nul populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les acoustiques des travaux. risques de pollutions accidentelles. Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la L’impact brut global sera zone chantier. qualifié de modéré, notamment du fait des Respect de la charte d’approche des Baleines à effets temporaires du bosse, réduction de la vitesse près de la côte, chantier pouvant avoir observation de la présence d’individus dans le une incidence à plus ou cadre des mesures pour les nuisances moins long terme sur les acoustiques… populations avec un Mesures organisationnelles du chantier et de niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des modéré du fait des eaux et de prévention et d’intervention pour les nuisances acoustiques risques de pollutions accidentelles. des travaux. Modéré Négligeable Négligeable Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce du large entendue près de la côte. Modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier : espèce du large entendue près de la côte. Faible Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Sans objet Nul Impact global L’impact résiduel global reste modéré, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à modéré du fait des nuisances acoustiques des travaux, en tenant compte des mesures de réduction, à relativiser avec une incidence faible du projet retenu durant son exploitation. Notamment, la mort d’individu du fait des nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Faible Négligeable L’impact résiduel global sera faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier du fait des nuisances acoustiques des travaux. Négligeable Page 98/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Baleine à Bec de Longman (Mesoplodon pacificus) Impacts bruts Enjeu Observé en 2010 à 12,8 km. Espèce du large. Habitat très étendu et utilisation locale non connue. Habitat protégé. Impacts Phase chantier Phase exploitation Petit rorqual antarctique (Balaenoptera bonaerensis) Phase chantier Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par L’impact brut global sera éloignement (« ramp up ») et surveillance de la qualifié de modéré, zone chantier. notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir Sans objet une incidence à plus ou moins long terme sur les Mesures organisationnelles du chantier et de populations avec un niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les modéré du fait des risques de pollutions accidentelles. nuisances acoustiques Niveau Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…) : espèce du large très sensible. Modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Sans objet Nul Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Observé en 2010 à 18 km. Espèce du large. Habitat très étendu et utilisation locale non connue. Habitat protégé. Impacts résiduels des travaux. Modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). L’impact brut global sera Mesures de réduction du risque par qualifié de modéré, éloignement (« ramp up ») et surveillance de la notamment du fait des zone chantier. effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou Sans objet moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à Mesures organisationnelles du chantier et de fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des acoustiques des travaux, eaux et de prévention et d’intervention pour les à relativiser avec une risques de pollutions accidentelles. incidence faible du projet Aucune mesure particulière n’est mise en retenu durant son œuvre du fait de la bonne conception des exploitation. dispositifs d’assainissement. Sans objet Impact global Faible Nul Négligeable L’impact résiduel global reste faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier du fait des nuisances acoustiques des travaux Faible Nul Négligeable L’impact résiduel global reste faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations. Bénéfique Nul Page 99/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Baleine franche (Eubalaena australis) Baleine à bec de Blainville (Mésoplodon densirostris) Rorqual commun (Balaenoptera physalus) Dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) Impacts bruts Enjeu Impacts Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Non observé (un échouage pour Dauphin bleu et blanc). Espèces côtières et du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation Dauphin de Fraser (Lagenodelphis hosei) Non observé Espèce commune dans les eaux Réunionnaise. Espèces du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase chantier Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier : espèce côtière non contactée. Faible Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Négligeable Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Impact global Mesures d’évitement et de réduction Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par L’impact brut global sera éloignement (« ramp up ») et surveillance de la qualifié de modéré, zone chantier. notamment du fait des effets temporaires du Respect de la charte d’approche des Baleines à chantier pouvant avoir bosse, réduction de la vitesse près de la côte, une incidence à plus ou observation de la présence d’individus dans le moins long terme sur les cadre des mesures pour les nuisances populations avec un acoustiques… niveau d’impact jusqu’à fort du fait des nuisances Mesures organisationnelles du chantier et de acoustiques des travaux, gestion des déchets, mesures de traitement des à relativiser avec une eaux et de prévention et d’intervention pour les incidence faible du projet risques de pollutions accidentelles. retenu durant son Aucune mesure particulière n’est mise en exploitation. œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par L’impact brut global sera éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. qualifié de fort, notamment du fait des effets temporaires du Sans objet chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les Mesures organisationnelles du chantier et de populations avec un gestion des déchets, mesures de traitement des niveau d’impact jusqu’à eaux et de prévention et d’intervention pour les fort du fait des nuisances risques de pollutions accidentelles. acoustiques des travaux. Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Sans objet Niveau Impact global Faible Négligeable Négligeable L’impact résiduel global reste faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations. Bénéfique Négligeable Modéré Nul Négligeable Bénéfique Nul L’impact résiduel global reste modéré, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à modéré du fait des nuisances acoustiques des travaux, en tenant compte des mesures de réduction, à relativiser avec une incidence faible du projet retenu durant son exploitation. Notamment, la mort d’individu du fait des nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Page 100/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Niveau Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Cachalot pygmée (Kogia breviceps) Non observé Un échouage. Espèces du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation Phase chantier Non observé Espèces du large. Utilisation locale de l’habitat non connue. Phase exploitation Faible Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Orque pygmée (Feresa attenuata) Baleine à bec de Cuvier (Ziphius cavirostris) Fausse Orque (Pseudorca crassidens) Impacts résiduels Faible Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Impact global Mesures d’évitement et de réduction Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). L’impact brut global sera Mesures de réduction du risque par qualifié de faible, éloignement (« ramp up ») et surveillance de la notamment du fait des zone chantier. effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou Sans objet moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à Mesures organisationnelles du chantier et de fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des acoustiques des travaux, eaux et de prévention et d’intervention pour les à relativiser avec une risques de pollutions accidentelles. incidence faible du projet Aucune mesure particulière n’est mise en retenu durant son œuvre du fait de la bonne conception des exploitation. dispositifs d’assainissement. Sans objet Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). L’impact brut global sera Mesures de réduction du risque par qualifié de faible, éloignement (« ramp up ») et surveillance de la notamment du fait des zone chantier. effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou Sans objet moins long terme sur les populations avec un niveau d’impact jusqu’à Mesures organisationnelles du chantier et de fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des acoustiques des travaux, eaux et de prévention et d’intervention pour les à relativiser avec une risques de pollutions accidentelles. incidence faible du projet Aucune mesure particulière n’est mise en retenu durant son œuvre du fait de la bonne conception des exploitation. dispositifs d’assainissement. Sans objet Niveau Impact global Faible Nul Négligeable L’impact résiduel global reste faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations. Bénéfique Nul Faible Nul Négligeable L’impact résiduel global reste faible, notamment du fait des effets temporaires du chantier pouvant avoir une incidence à plus ou moins long terme sur les populations. Bénéfique Nul Ta b le a u 25 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 101/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Variante deux viaducs Très fort Projet retenu Très fort Impacts résiduels Évolution des impacts Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Fort Fort Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Modéré Modéré Absence d’évolution Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) Enjeu très fort Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Phase exploitation Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce Bénéfique Modéré Impact global variante deux viaducs Impact brut global qualifié de très fort, notamment du fait de l’impact très fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Fort Fort Évolution négative non significative. Respect de la charte d’approche des Baleines à Évolution bosse, réduction de la marginale vitesse près de la côte, des impacts observation de la entre le projet retenu présence d’individus dans et la variante le cadre des mesures pour les nuisances avec deux acoustiques… viaducs, la phase Mesures chantier organisationnelles du étant plus chantier et de gestion des impactante déchets, mesures de et la phase traitement des eaux et de exploitation prévention et plus d’intervention pour les bénéfique. risques de pollutions accidentelles. Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Modéré Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Évolution globale Impact résiduel Évolution global qualifié marginale de fort, des impacts notamment Absence d’évolution entre le du fait de projet retenu l’impact fort et la variante des avec deux nuisances viaducs, la acoustiques phase des travaux, chantier relativisé par étant plus une incidence impactante modérée de et la phase Absence d’évolution la variante exploitation avec deux plus viaducs bénéfique. durant son exploitation. Modéré Modéré Faible Faible Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Modéré Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Modéré Impact global variante deux viaducs Page 102/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Variante deux viaducs Très fort Projet retenu Très fort Impacts résiduels Évolution des impacts Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Modéré Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Modéré Modéré Absence d’évolution Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (Tursiops aduncus) Enjeu très fort Phase exploitation Impact global variante deux viaducs Impact brut global qualifié de très fort, notamment du fait de l’impact très fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Fort Fort Évolution négative non significative. Respect de la charte d’approche des Baleines à Évolution bosse, réduction de la marginale vitesse près de la côte, des impacts observation de la entre le projet retenu présence d’individus dans et la variante le cadre des mesures pour les nuisances avec deux acoustiques… viaducs, la phase Mesures chantier organisationnelles du étant plus chantier et de gestion des impactante déchets, mesures de et la phase traitement des eaux et de exploitation prévention et plus d’intervention pour les bénéfique. risques de pollutions accidentelles. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce Modéré Modéré Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel Évolution global qualifié marginale de fort, des impacts notamment Absence d’évolution entre le du fait de projet retenu l’impact fort et la variante des avec deux nuisances viaducs, la acoustiques phase des travaux, chantier relativisé par étant plus une incidence impactante modérée de et la phase Absence d’évolution la variante exploitation avec deux plus viaducs bénéfique. durant son exploitation. Faible Faible Faible Faible Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Modéré Modéré Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Page 103/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Grand dauphin commun (Tursiops truncatus) Enjeu fort Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Modéré Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Modéré Modéré Absence d’évolution Impact brut global qualifié de fort, notamment du fait de l’impact fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative. Évolution Respect de la charte marginale d’approche des Baleines à des impacts bosse, réduction de la entre le vitesse près de la côte, projet retenu observation de la et la variante présence d’individus dans avec deux le cadre des mesures pour viaducs, la les nuisances phase acoustiques… chantier Mesures étant plus organisationnelles du impactante chantier et de gestion des et la phase déchets, mesures de exploitation traitement des eaux et de plus prévention et bénéfique. d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec deux viaducs. Faible Faible Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Faible Absence d’évolution Faible Faible Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Faible Faible Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global reste modéré, notamment du fait que la mort d’individu liée aux nuisances acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Évolution marginale des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, la phase chantier étant plus impactante et la phase exploitation plus bénéfique. Page 104/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Modéré Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Faible Absence d’évolution Dauphin à long bec (Stenella longirostris) Enjeu fort Impact brut global qualifié de fort, notamment du fait de l’impact fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative. Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, observation de la Évolution présence d’individus dans négative le cadre des mesures pour non les nuisances significative acoustiques… liée à l’impact Mesures chantier. organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Faible Absence d’évolution Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global reste modéré, notamment Évolution du fait que la négative non mort significative d’individu liée liée à aux l’impact nuisances chantier. acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Page 105/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Dauphin tacheté pantropical (Stenella attenuata) Enjeu fort Phase exploitation Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Modéré Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Faible Absence d’évolution Impact brut global qualifié de fort, notamment du fait de l’impact fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative. Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, Évolution observation de la négative présence d’individus dans non le cadre des mesures pour significative les nuisances liée à acoustiques… l’impact chantier. Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Faible Absence d’évolution Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global reste modéré, notamment Évolution du fait que la négative non mort significative d’individu liée liée à aux l’impact nuisances chantier. acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Page 106/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Cachalot nain (Kogia simus) Enjeu fort Phase exploitation Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Modéré Modéré Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Faible Absence d’évolution Impact brut global qualifié de fort, notamment du fait de l’impact fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative. Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, Évolution observation de la négative présence d’individus dans non le cadre des mesures pour significative les nuisances liée à acoustiques… l’impact chantier. Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Faible Absence d’évolution Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global reste modéré, notamment Évolution du fait que la négative non mort significative d’individu liée liée à aux l’impact nuisances chantier. acoustiques du chantier ne peut être totalement écartée. Page 107/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Globicéphale tropical (Globicephala macrorhynchus) Enjeu modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier. Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Variante deux viaducs Modéré Modéré Faible Projet retenu Modéré Modéré Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Absence d’évolution Absence d’évolution Impact brut global qualifié de modéré, notamment du fait de l’impact modéré des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Faible Faible Absence d’évolution Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, observation de la Évolution présence d’individus dans négative le cadre des mesures pour non les nuisances significative acoustiques… liée à l’impact Mesures chantier. organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global reste faible. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 108/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Dauphin d’Électre (Peponocephala electra) Enjeu fort Phase exploitation Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Faible Faible Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Faible Absence d’évolution Impact brut global qualifié de fort, notamment du fait de l’impact fort des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, Évolution observation de la négative présence d’individus dans non le cadre des mesures pour significative les nuisances liée à acoustiques… l’impact chantier. Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global est modéré, notamment du fait des nuisances acoustiques du chantier. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 109/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Cachalot (Physeter macrocephalus) Enjeu modéré Phase exploitation Variante deux viaducs Modéré Projet retenu Modéré Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier. Faible Faible Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Faible Absence d’évolution Impact brut global qualifié de modéré, notamment du fait de l’impact modéré des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Respect de la charte d’approche des Baleines à bosse, réduction de la vitesse près de la côte, Évolution observation de la négative présence d’individus dans non le cadre des mesures pour significative les nuisances liée à acoustiques… l’impact chantier. Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global est faible, notamment du fait des nuisances acoustiques du chantier. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 110/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Phase chantier Baleine à Bec de Longman (Mesoplodon pacificus) Enjeu modéré Phase exploitation Variante deux viaducs Projet retenu Impacts résiduels Évolution des impacts Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Modéré Modéré Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Nul Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Impact brut global qualifié de modéré, notamment du fait de l’impact modéré des nuisances acoustiques des travaux. Évolution globale Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, cadencement progressif pour le battage…). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Faible Faible Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global reste faible. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 111/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Phase chantier Petit rorqual antarctique (Balaenoptera bonaerensis) Enjeu modéré Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Phase exploitation Variante deux viaducs Faible Projet retenu Modéré Nul Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact brut global qualifié de modéré, notamment du fait de Évolution l’impact fort Absence d’évolution négative des non nuisances acoustiques significative liée à des travaux, l’impact relativisé par chantier. une incidence Absence d’évolution faible de la variante avec deux viaducs durant son exploitation. Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global faible. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 112/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Baleine franche (Eubalaena australis) Baleine à bec de Blainville (Mésoplodon densirostris) Rorqual commun (Balaenoptera physalus) Dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba) Enjeu modéré Phase chantier Risque de collision avec une embarcation du chantier : espèce côtière non contactée. Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Variante deux viaducs Modéré Faible Faible Projet retenu Modéré Faible Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact global variante deux viaducs Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Impact brut global Respect de la charte qualifié de d’approche des Baleines à modéré, bosse, réduction de la notamment vitesse près de la côte, du fait de Absence d’évolution observation de la Évolution l’impact fort présence d’individus dans négative des le cadre des mesures pour non nuisances les nuisances acoustiques significative acoustiques… liée à des travaux, l’impact relativisé par Mesures chantier. une organisationnelles du incidence chantier et de gestion des faible de la déchets, mesures de Absence d’évolution variante avec traitement des eaux et de deux viaducs prévention et durant son d’intervention pour les exploitation. risques de pollutions accidentelle. Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu, mais habitat peu fréquenté par l’espèce. Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible. Phase exploitation EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Négligeable Négligeable Évolution positive non significative des impacts (réduction d’environ 30 ha des emprises). Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global faible. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 113/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Phase chantier Dauphin de Fraser (Lagenodelphis hosei) Enjeu fort Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Fort Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Phase exploitation Variante deux viaducs Faible Projet retenu Fort Nul Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact brut global qualifié de fort, notamment du fait de Évolution l’impact fort Absence d’évolution négative des non nuisances acoustiques significative liée à des travaux, l’impact relativisé par chantier. une incidence Absence d’évolution faible de la variante avec deux viaducs durant son exploitation. Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Modéré Modéré Évolution négative non significative. Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global modéré. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 114/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Phase chantier Cachalot pygmée (Kogia breviceps) Enjeu modéré Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Phase exploitation Variante deux viaducs Faible Nul Faible Projet retenu Faible Nul Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Absence d’évolution Absence d’évolution Impact brut global qualifié de modéré, notamment du fait de l’impact des nuisances acoustiques des travaux. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global faible. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Page 115/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Orque pygmée (Feresa attenuata) Baleine à bec de Cuvier (Ziphius cavirostris) Fausse Orque (Pseudorca crassidens) Enjeu faible Phase chantier Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats marins…). Faible Risque de collision avec une embarcation du chantier nul : espèce du large. Nul Pollution des eaux durant les travaux (panache turbide, déchets flottants, pollution accidentelle…). Phase exploitation Variante deux viaducs Faible Projet retenu Faible Nul Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Évolution négative non significative entre la variante avec deux viaducs et le projet retenu Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact brut global qualifié de modéré, notamment du fait de Évolution l’impact fort Absence d’évolution négative des non nuisances acoustiques significative liée à des travaux, l’impact relativisé par chantier. une incidence Absence d’évolution faible de la variante avec deux viaducs durant son exploitation. Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges explosives). Mesures de réduction du risque par éloignement (« ramp up ») et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution négative non significative. Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Nul Nul Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle d’origine routière). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Aucune mesure particulière n’est mise en œuvre du fait de la bonne conception des dispositifs d’assainissement. Pas de perte d’habitat due aux emprises du projet retenu (espèce du large). Nul Nul Absence d’évolution Sans objet Impact global variante deux viaducs Évolution globale Impact résiduel global faible. Évolution négative non significative liée à l’impact chantier. Ta b le a u 26 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 116/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.11. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES TORTUES MARINES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe tortues marines. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Risques liés à l’impact sonore du chantier. Phase travaux Tortue verte (Chelonia mydas) A priori un individu sédentaire Espèce côtière. Habitat local d’alimentation. Habitat protégé. Phase exploitation Risques de collision avec une embarcation du chantier. Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Modéré Mesures de réduction de l’intensité sonore et réduction du risque par éloignement et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Mise en place d'une zone sans travaux ni circulation autour des sites d'alimentation (formation coralliennes), suivi visuel par l'entreprise en phase travaux et réduction de la vitesse à l’approche des côtes Négligeable Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Faible Bénéfique Sans objet (conception d’un assainissement efficace) Bénéfique Modéré Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible Modéré Risque de pollution (déchets de chantier, turbidité…). Modéré Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle). Destruction de 10,71 ha d'habitats d’alimentation, notamment de la pointe de la ravine à Malheur. Réduction du corridor écologique L’impact brut global sera jugé modéré. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global L’impact résiduel global sera jugé modéré au vu du niveau d’incidence en phase exploitation. Page 117/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Impacts bruts Enjeu Impacts Risques liés à l’impact sonore du chantier. Phase travaux Tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) De passage pour l'alimentation au niveau du Port est Espèce côtière. Habitat local d’alimentation. Habitat protégé. Phase exploitation Risques de collision avec une embarcation du chantier. Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Faible Mesures de réduction de l’intensité sonore et réduction du risque par éloignement et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Mise en place d'une zone sans travaux ni circulation autour des sites d'alimentation (formation coralliennes), suivi visuel par l'entreprise en phase travaux et réduction de la vitesse à l’approche des côtes Négligeable Mesures organisationnelles du chantier et de gestion des déchets, mesures de traitement des eaux et de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable L’impact brut global sera jugé faible. Risque de pollution (déchets de chantier, turbidité…). Faible Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle). Bénéfique Sans objet (conception d’un assainissement efficace) Bénéfique Destruction de 10,71 ha d'habitats d’alimentation, notamment de la pointe de la ravine à Malheur. Réduction du corridor écologique Faible Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible. Faible Impact global L’impact résiduel global sera jugé faible. Ta b le a u 27 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 118/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore du chantier. Phase travaux Tortue verte (Chelonia mydas) Enjeu modéré Phase exploitation Risques de collision avec une embarcation du chantier. Variante deux viaducs Modéré Faible Projet retenu Modéré Faible Impacts résiduels Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution marginale Mesures de réduction de l’intensité sonore et réduction du risque par éloignement et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution marginale Absence d’évolution Mise en place d'une zone sans travaux ni circulation autour des sites d'alimentation (formation coralliennes), suivi visuel par l'entreprise en phase travaux et réduction de la vitesse à l’approche des côtes Négligeable Négligeable Absence d’évolution Évolution des impacts Risque de pollution (déchets de chantier, turbidité…). Modéré Modéré Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Modéré Évolution positive non significative (préservation temporaire de l’habitat de la pointe de la ravine à Malheur) Destruction de 10,71 ha d'habitats d’alimentation, notamment de la pointe de la ravine à Malheur. Réduction du corridor écologique Modéré Impact global variante deux viaducs Évolution globale Évolution positive non significative (préservation temporaire de l’habitat de la pointe de la ravine à Mesures organisationnelles L’impact brut Malheur global sera du chantier et de gestion jugé modéré. grâce à un des déchets, mesures de moindre traitement des eaux et de recouvrement prévention et d’intervention direct, mais pour les risques de destruction à pollutions accidentelle. termes par Sans objet (conception impact hydrod’un assainissement sédimentaire) efficace) Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Faible Faible Absence d’évolution Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Modéré Modéré Évolution positive non significative Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global sera jugé modéré au vu des niveaux d’incidence en phase exploitation. Évolution positive non significative (préservation temporaire de l’habitat de la pointe de la ravine à Malheur). Page 119/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Impacts bruts Espèce Impacts variante deux viaducs Risques liés à l’impact sonore du chantier. Phase travaux Tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) Enjeu faible Phase exploitation Risques de collision avec une embarcation du chantier. Impacts résiduels Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Faible Faible Faible Faible Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution marginale Mesures de réduction de l’intensité sonore et réduction du risque par éloignement et surveillance de la zone chantier. Faible Faible Évolution marginale Absence d’évolution Mise en place d'une zone sans travaux ni circulation autour des sites d'alimentation (formation coralliennes), suivi visuel par l'entreprise en phase travaux et réduction de la vitesse à l’approche des côtes Négligeable Négligeable Absence d’évolution L’impact brut global sera jugé faible. Risque de pollution (déchets de chantier, turbidité…). Faible Faible Absence d’évolution Pollution des eaux durant l’exploitation (pollution chronique et accidentelle). Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Destruction de 10,71 ha d'habitats d’alimentation, notamment de la pointe de la ravine à Malheur. Réduction du corridor écologique Faible Faible Absence d’évolution Évolution globale Évolution marginale des impacts Mesures organisationnelles entre le projet du chantier et de gestion retenu et la des déchets, mesures de variante avec traitement des eaux et de deux viaducs. prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelle. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Sans objet (conception d’un assainissement efficace) Bénéfique Bénéfique Absence d’évolution Absence de mesure d’évitement ou de réduction possible. Faible Faible Absence d’évolution Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global sera jugé faible. Évolution marginale des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Ta b le a u 28 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 120/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.12. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR L’AVIFAUNE MARINE Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe avifaune marine. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Espèce Nom Paille-en-queue (Phaethon lepturus) Enjeu NRL Nicheur sur la falaise Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce mais peu important au vu de sa plasticité écologique. Habitat non protégé Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Observé et nicheur avéré sur 1 site Observé et nicheur potentiel sur 3 sites Non observé et nicheur potentiel sur 4 sites Présence potentielle sur 1 site Impacts Phase travaux Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Risque de collision directe avec les installations du chantier. Faible Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Faible Perturbation des individus du fait du bruit, des vibrations et des envols de poussières. Modéré Absence de mesure satisfaisante pour les vibrations. Aspersion des espaces en terrassement avec de l’eau. Modéré Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol, perturbation potentielle des individus nicheurs (de faible à fort en fonction des probabilités de présence) Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Fort Approvisionnement en matériaux : Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières et le périmètre de certains sites pourront être revus afin d’exclure les zones sensibles. Fort Faible Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Négligeable L’impact brut global apparaît modéré EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global L’impact brut global apparaît modéré Page 121/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Pétrel de Barau (Pterodroma baraui) Enjeu NRL Non nicheur sur la zone d’étude. Habitat local d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux 3 sites de fréquence de passage faible 1 site de fréquence de passage moyenne 2 sites fréquence de passage élevée Impacts Phase travaux Phase exploitation Pétrel noir (Pseudobulweria aterrima) 1 site fréquence de passage élevée Phase travaux Phase exploitation Niveau Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit principalement en avril. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Modéré Absence de perturbation : l’espèce de niche pas en falaise. Nul Impact global L’impact brut global apparaît modéré (risque échouage pouvant survenir). Mesures d’évitement et de réduction Niveau Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Faible Sans objet Nul Modéré Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit (le niveau d’impact étant proportionnel à la fréquence de passage). Fort Approvisionnement en matériaux : Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Faible Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Faible Faible Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Négligeable Sans objet Nul Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit : faible car espèce peu présente sur la zone. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Non nicheur sur la zone d’étude Habitat local d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé Impacts résiduels Absence de perturbation : l’espèce de niche pas en falaise et ne traverse pas le site. Nul Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit Modéré Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Négligeable L’impact brut global apparaît faible (espèce fréquentant très occasionnellement l’aire d’étude, cette dernière n’étant pas sur une zone de passage de l’espèce et aucun échouage n’y a été recensé depuis 1996). Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 L’impact résiduel global apparaît faible (couloir de vol élevé de l’espèce au droit du projet). L’impact résiduel global apparaît négligeable. Approvisionnement en matériaux : Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Modéré Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Négligeable EGIS Impact global Page 122/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Espèce Nom Puffin de Baillon (Puffinus lherminieri bailloni) Enjeu NRL Nicheur sur la falaise Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Impacts bruts Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Observé et nicheur sur 3 sites Observé et nicheur potentiel sur 2 sites Non nicheur, présence potentielle sur 1 site Impacts Phase travaux Phase exploitation Puffin du Pacifique (Puffinus pacificus) Nicheur sur la falaise Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Phase travaux Présence potentielle sur 3 sites Phase exploitation Impacts résiduels Niveau Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit principalement entre novembre et février. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Fort Perturbation des individus du fait du bruit, des vibrations et des envols de poussières. Modéré Impact global L’impact brut global apparaît fort, le risque en phase chantier étant important si un échouage massif devait survenir et les collisions en phase exploitation pouvant être conséquentes. Mesures d’évitement et de réduction Niveau Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Modéré Absence de mesure satisfaisante pour les vibrations. Aspersion des espaces en terrassement avec de l’eau. Modéré Fort Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des individus nicheurs (de faible à fort en fonction des probabilités de présence) Fort Approvisionnement en matériaux : Adaptation des éclairages de chantier, suivi des échouages et adaptation des mesures, arrosage des zones de terrassement. Le périmètre de certains sites pourront être revus afin d’exclure les zones sensibles. Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Fort Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Modéré Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Fort Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Modéré Perturbation des individus du fait du bruit, des vibrations et des envols de poussières. Modéré Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des individus nicheurs (faible compte tenu des probabilités de présence) Modéré Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Fort Absence de mesure satisfaisante pour L’impact brut global les vibrations. apparaît fort, le risque en phase chantier étant Aspersion des espaces en important si un échouage terrassement avec de l’eau. massif devait survenir et Approvisionnement en matériaux : les collisions en phase exploitation pouvant être Adaptation des couleurs et des conséquentes. orientations des éclairages de chantier, arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Modéré Impact global L’impact résiduel global apparaît modéré, le risque d’échouage en phase chantier et de collision en phase exploitation étant non nul même avec les mesures mises en œuvre. L’impact résiduel global apparaît modéré, le risque d’échouage en phase chantier et de collision en phase exploitation étant non nul même avec les mesures mises en œuvre. Modéré Modéré Ta b le a u 29 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 123/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Risque de collision directe avec les installations du chantier. Paille-en-queue (Phaethon lepturus) Nicheur sur la falaise Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce mais peu important au vu de sa plasticité écologique. Habitat non protégé Observé et nicheur potentiel sur 1 site Non observé et nicheur potentiel sur 3 sites Présence potentielle sur 1 site Phase travaux Perturbation des individus du fait du bruit, des vibrations et des envols de poussières. Approvisionnement en matériaux : Risque de perturbation faible en vol, perturbation potentielle des individus nicheurs sur 1 site (impact modéré) Phase exploitation Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Variante deux viaducs Faible Modéré Modéré Faible Projet retenu Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Faible Faible Absence d’évolution Modéré Évolution positive et non significative. Faible Absence d’évolution Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Modéré Évolution positive et non significative. Absence de mesure satisfaisante pour les vibrations. Aspersion des espaces en terrassement avec de l’eau. Modéré Approvisionnement en matériaux : Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières. Modéré Fort Évolution positive et significative. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Négligeable Négligeable Absence d’évolution Fort Faible Évolution positive et significative. Absence d’évolution L’impact brut global apparaît modéré au vu des impacts en phase chantier et exploitation. Évolution positive non significative EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global apparaît modéré au vu des impacts en phase chantier et exploitation. Évolution positive non significative Page 124/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit principalement en avril. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Pétrel de Barau (Pterodroma baraui) Non nicheur sur la zone d’étude. Habitat local d’alimentation peu important pour l’espèce. Habitat non protégé 1 site de fréquence de passage faible 1 site de fréquence de passage moyenne Phase travaux Absence de perturbation : l’espèce de niche pas en falaise. Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit (le niveau d’impact étant proportionnel à la fréquence de passage). Phase exploitation Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Variante deux viaducs Modéré Nul Modéré Faible Projet retenu Modéré Nul Fort Faible Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Absence d’évolution Absence d’évolution L’impact brut global apparaît modéré, à cause du risque d’échouage en phase chantier. Évolution positive non significative Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Faible Faible Absence d’évolution Sans objet Nul Absence d’évolution Évolution positive et significative. Approvisionnement en matériaux : Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours par an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Faible Modéré Évolution positive et significative. Absence d’évolution Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Faible Faible Absence d’évolution EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Nul Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global apparaît faible (couloir de vol élevé de l’espèce au droit du projet). Évolution positive non significative Page 125/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Non nicheur sur la zone d’étude Habitat local Pétrel noir d’alimentation (Pseudobulweria peu important aterrima) pour l’espèce. Habitat non protégé Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Phase travaux Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit : faible car espèce peu présente sur la zone. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Variante deux viaducs Faible Projet retenu Faible Non concerné Phase exploitation Absence de perturbation : l’espèce de niche pas en falaise. Nul Nul Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Modéré Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Négligeable Négligeable Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs L’impact brut global apparaît faible (espèce fréquentant très occasionnelle ment l’aire d’étude, cette dernière n’étant pas sur une zone Absence de passage d’évolution de l’espèce et aucun Évolution échouage n’y positive et a été recensé significative. depuis 1996). Évolution globale Absence d’évolution Absence d’évolution Absence d’évolution des impacts Mesures d’évitement et de réduction Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages Négligeable et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Projet retenu Évolution des impacts Négligeable Absence d’évolution Sans objet Nul Nul Absence d’évolution Approvisionnement en matériaux : Sans objet Nul Modéré Évolution positive et significative. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions. Négligeable Négligeable Absence d’évolution EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Variante deux viaducs Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global apparaît négligeable Absence d’évolution des impacts Page 126/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit principalement entre novembre et février. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Puffin de Baillon (Puffinus lherminieri bailloni) Nicheur sur la falaise Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Phase travaux Perturbation des individus du fait du bruit, des vibrations et des envols de poussières. Observé et nicheur sur 1 site Non nicheur, présence potentielle sur 1 site Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit, perturbation des individus nicheurs (fort pour le site concerné) Phase exploitation Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Modéré Modéré Modéré Modéré Fort Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Absence d’évolution L’impact brut global apparaît fort, le risque en phase Évolution positive et chantier étant important si non significative. un échouage massif devait survenir et les collisions en phase exploitation pouvant être conséquentes Évolution positive et significative. Évolution positive et significative. (moindre risque de collision sur les ouvrages en viaduc) Évolution positive et significative Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Modéré Modéré Absence d’évolution Absence de mesure satisfaisante pour les vibrations. Aspersion des espaces en terrassement avec de l’eau. Modéré Modéré Évolution positive et non significative. Approvisionnement en matériaux : Adaptation des éclairages de chantier, suivi des échouages et adaptation des mesures, arrosage des zones de terrassement. Modéré Fort Évolution positive et significative. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions Faible Modéré Évolution positive et significative. EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global apparaît modéré, le risque d’échouage Évolution en phase chantier et de positive et collision en significative phase exploitation étant non nul même avec les mesures mises en œuvre. Page 127/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes Enjeu Espèce NRL Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Échouage des jeunes à l'envol au crépuscule et en début de nuit. Risque de collision directe avec les installations du chantier. Puffin du Pacifique (Puffinus pacificus) Nicheur sur la falaise Habitat local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de l’espèce. Habitat non protégé Variante deux viaducs Fort Projet retenu Fort Phase travaux Perturbation des individus du fait du bruit, des vibrations et des envols de poussières. Présence potentielle sur 1 site Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des individus nicheurs (faible compte tenu des probabilités de présence) Phase exploitation Risque de collision directe avec les deux types d’infrastructure et avec les véhicules circulants. Modéré Faible Modéré Modéré Modéré Fort Impacts résiduels Évolution des impacts Impact global variante deux viaducs Évolution globale Absence d’évolution L’impact brut global apparaît fort, le risque en phase Évolution positive et chantier étant important si non significative. un échouage massif devait survenir et les collisions en phase exploitation pouvant être conséquentes Évolution positive et significative. Évolution positive et significative. (moindre risque de collision sur les ouvrages en viaduc) Évolution positive et significative Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Adaptation des couleurs et des orientations des éclairages de chantier, arrêt du chantier nocturne aux périodes les plus sensibles (50j/an), suivi des échouages et adaptation des mesures. Dispositif visuel sur les haubans mis en œuvre sur les piles en cas d’alerte cyclonique et retrait rapide. Modéré Modéré Absence d’évolution Absence de mesure satisfaisante pour les vibrations. Aspersion des espaces en terrassement avec de l’eau. Modéré Modéré Évolution positive et non significative. Approvisionnement en matériaux : Adaptation des éclairages de chantier, suivi des échouages et adaptation des mesures, arrosage des zones de terrassement. Faible Modéré Évolution positive et significative. Adaptation du grillage anti éclat et des écrans acoustiques pour les rendre visible pour les oiseaux. Suivi des collisions Faible Modéré Évolution positive et significative. Impact global variante deux viaducs Évolution globale L’impact résiduel global apparaît modéré, le risque d’échouage Évolution en phase chantier et de positive et collision en significative phase exploitation étant non nul même avec les mesures mises en œuvre. Ta b le a u 30 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 128/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes 4.13. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LE FONCTIONNEMENT ÉCOS YS TÉMIQUES Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble des continuités écologiques et du fonctionnement écosystèmiques. } Synthèse des impacts pour le projet retenu Enjeu Impacts bruts Nature Niveau NRL Enjeu potentiel sur 9 sites matériaux Écosystème de la falaise littorale Très fort Sans objet Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Relations espèces/falaise/mer Fort Sans objet Phase exploitation Modification des macro-corridors pour les espèces aériennes et terrestres Impacts Impacts résiduels Niveau Impact global Mesures d’évitement et de réduction Niveau Négligeable Sans objet Négligeable Nul à bénéfique Sans objet Nul à bénéfique L’impact brut global apparaît modéré Relations dans l’écosystème maritime Sites potentiels d’approvisionnement en matériaux Fort Sans objet Sans objet Corridors écologiques aux enjeux allant de faibles à très forts selon les sites Impact global L’impact brut global apparaît modéré Phase exploitation Modification des corridors par effet d’emprise Modéré Aucune mesure ne peut être mise en place Modéré Phase travaux Approvisionnement en matériaux : perturbation des corridors de déplacement aérien au-dessus des sites concernés et perturbations de corridors écologiques en dehors des emprises des sites (ravines) Fort Réaménagement des sites en faveur d’une remise en état plus naturelle Modéré Ta b le a u 31 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 129/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes } Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu Enjeu NRL Écosystème de la falaise littorale Relations espèces/falaise/mer Très fort Fort Enjeu potentiel sur 5 sites matériaux Impacts bruts Impacts variante deux viaducs Sans objet Phase exploitation Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la modification de la dispersion des embruns sur la falaise Sans objet Phase exploitation Modification des macro-corridors pour les espèces aériennes et terrestres Impacts résiduels Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Nul Négligeable Nul à bénéfique Nul à bénéfique Impact global variante deux viaducs Mesures d’évitement et de réduction Variante deux viaducs Projet retenu Évolution des impacts Évolution positive et significative Sans objet Nul Négligeable Évolution positive et significative Évolution négative et non significative Aucune mesure ne peut être mise en place Nul à bénéfique Nul à bénéfique Évolution négative et non significative Faible Relations dans l’écosystème maritime Sites potentiels d’approvisionnement en matériaux Fort Sans objet Corridors écologiques aux enjeux Sans objet allant de faibles à très forts selon les sites Évolution globale Évolution positive et significative Phase exploitation Modification des corridors par effet d’emprise Modéré Modéré Évolution positive non significative Aucune mesure ne peut être mise en place Modéré Modéré Évolution positive non significative Phase travaux Approvisionnement en matériaux : perturbation des corridors de déplacement aérien au-dessus des sites concernés et perturbations de corridors écologiques en dehors des emprises des sites (ravines) Modéré Fort Évolution positive et significative Réaménagement des sites en faveur d’une remise en état plus naturelle Faible Modéré Évolution positive et significative Impact global variante deux viaducs Évolution globale Faible Évolution positive et significative Ta b le a u 32 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u EGIS Établi le : 07/12/12 Révisé le : 29/03/13 Page 130/130 Nouvelle Route du Littoral Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes ANNEXE 10 : COMPOSITION DETAILLEE DU COMITE DE SUIVI DES ENGAGEMENTS DU MAITRE D’OUVRAGE EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI ENTITÉ Maître d'ouvrage Région Réunion Assistance à Maîtrise d'ouvrage Maître d'œuvre État / La Préfecture de La Réunion Monsieur le Préfet ou son représentant, accompagné des services désignés par lui: Les collectivités / EPCI - AOT et leurs délégataires MEMBRES Monsieur le Président Monsieur le Vice-Président Mesdames et Messieurs les Élus de la Commission Aménagement Développement Durable Énergie et Déplacement (CADDED) Monsieur le Directeur Général des Services Monsieur le Directeur de la Direction Régionale des Routes (DRR) Monsieur le Directeur d'opération Route du Littoral AMO environnement : groupement Biotope-Artélia Egis Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIECCTE) Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DEAL) Direction de la mer sud Océan Indien (DMSOI) Direction des affaires culturelles Océan Indien (DAC OI) 4ème RSMA Les forces armées en zone sud de l'Océan Indien (FASZOI) Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de La Réunion (CROSS RU) Marine Nationale Conseil Général Mme la Présidente ou son représentant Commune de Saint Denis M. le Maire ou son représentant Commune de La Possession M. le Maire ou son représentant Commune du Port M. le Maire ou son représentant Communauté intercommunale du nord de La Réunion (CINOR) M. le Président ou son représentant Territoire de la Côte Ouest (TCO) M. le Président ou son représentant ENTITÉ Organismes de conservation et/ou de gestion des espaces naturels Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) Président Société des transports départementaux de La Réunion (SOTRADER) Directeur CITALIS Directeur KAR OUEST Directeur Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) Président Monde économique Société Réunionnaise pour l'Étude et la Protection de l'Environnement (SREPEN) Président Experts/Associations œuvrant dans le domaine de l'environnement Écologie Réunion Président Vie Océane Présidente SEOR Président Insectarium de la Réunion Président ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A La sphère du BTP Société Industrielle de Café de la Réunion (SICRE) Président UCCIR Président Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR) / IPRR Président Ordre des architectes Président Conseils d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement (CAUE) Directeur Synter (Chambre syndicale des ingénieurs et bureaux d'études de La Réunion) Président EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A MEMBRES KELONIA/CEDTM Président/Directeur GLOBICE Présidente ABYSS / Président SEA SHEPHERD Président Muséum d'histoire naturelle Directrice Université de La Réunion IFREMER Directeur ARVAM Président CBNM Directeur BRGM Directrice Parc National de La Réunion Président/Directrice Conservatoire du Littoral Président/Directrice Office National des Forêts Directeur Réserve Naturelle Marine de La Réunion Président/Directeur Cellule Économique Régionale du BTP (CERBTP) Directeur Fédération Réunionnaise du BTP (FRBTP) Président Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI ENTITÉ Autres partenaires économiques intéressés (par la sécurisation de la Route du Littoral) Autres structures sur le développement économique et l'aménagement du territoire Usagers/riverains Usagers de la mer MEMBRES Association objectif paysage Président Société aéroportuaire Directeur Société portuaire Directeur Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) Directeur Ile de La Réunion Tourisme (IRT) Président Tamarun Président Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH974) Président Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion (CCIR) Président Chambre des Métiers Président Chambre d'Agriculture / Président Conseil économique, social et environnemental de La Réunion (CESER) Président Conseil de la Culture, de l'Éducation et de l'Environnement de La Réunion (CCEE) Président ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A Riverains Représentants des usagers de la route Divers (au travers des contributions versées à l'enquête publique) MEMBRES Association des habitants de la Grande Chaloupe et de la Ravine à Jacques Président Association ou conseil de quartier aire de repos/lieu de culte La Possession Président Comité départemental de l'association Prévention Routière Président Collectif Réunionnais contre les embouteillages Président Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) Président Association Vélo Vie Président Comité Régional pour la Promotion du Vélo Président Comité Départemental du Cyclotourisme Président Association Initiative Dionysienne Président Possession Écologie Solidaire Président Association CRPP (Comité de Réflexion et de Proposition pour La Possession) Président AGORAH Présidente INSEE Président Réunion Économique Président Pôle Emploi Directeur Association pour le développement industriel de La Réunion (ADIR) Président Membres de la Commission nautique locale Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) Président Ligue Vol Libre (KITE SURF) Président Comité régional d'études et de sports sous-marins (CRESSM) Président Confrérie des Gens de la Mer Président Cluster Maritime La Réunion Président EGIS Établi le : 03/09/12 Révisé le : 13/03/13, Version 5A ENTITÉ Nouvelle Route du Littoral Dossier Police de l’Eau ANNEXES Annexes DPNRL/EDE/LCA/FPI