ANNEXE 6 : NOTE DE CALCUL DES POLLUANTS EMIS PAR L

publicité
ANNEXE 6 : NOTE DE CALCUL DES POLLUANTS EMIS PAR L’INFRASTRUCTURE
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
SOMMAIRE
NOUVELLE ROUTE DU LITTORAL DE LA REUNION
1
INTRODUCTION.....................................................................................................................................................3
2
ASSAINISSEMENTPROJETÉ................................................................................................................................4
3
MÉTHODOLOGIEDECALCUL.............................................................................................................................5
3.1
CALCULS DES POLLUANTS ÉMIS PAR L’INFRASTRUCTURE ............................................................. 5
3.2
HYPOTHÈSES RETENUES ............................................................................................................ 7
3.2.1
Trafic moyen journalier .................................................................................................... 7
3.2.2
Précipitations annuelles ................................................................................................... 7
3.2.3
Site ouvert et restreint ..................................................................................................... 8
4
MISEENCORRÉLATIONAVECLESSEUILSDELADCE................................................................................9
5
RÉSULTATS...........................................................................................................................................................12
Dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du
Code de l’Environnement
Rév.
Date
1A
24/05/12
2A
26/06/12
3A
21/01/13
Objet des modifications
Etablissement du document
Prise en compte des
remarques du MOA
Prise en compte des
remarques de la DEAL
Etabli
Nom
EDE
Vérifié
Nom
LCA/FPI
Nom
Validé
Visa
EDE
LCA/FPI
FPI
FPI
EDE
Calcul des polluants émis par l’infrastructure
Phase
PRO
Entité
ESE
Spécialité
ENV
Ouvrage
ENSNRL
Type de Document
EN
N° chrono
Indice
2A
Date
26/06/12
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Sommaire
DPNRL/EDE/LCA/FPI
1
INTRODUCTION
2
ASSAINISSEMENT PROJETÉ
La pollution chronique est l’ensemble des pollutions liées à la circulation des véhicules (gaz
d’échappement, usure divers…), mais également à l’infrastructure routière (corrosion des
équipements de sécurité, usure de la chaussée…). Une partie de ces polluants se dépose
sur la chaussée et s’accumule en période sèche.
Le système d’assainissement sera de type séparatif. Les eaux de la plateforme (viaduc et
digues) seront collectées par un réseau d’assainissement longitudinal jusqu’à sept bassins
de traitement situés dans les pièges à cailloux des sections en digue.
L’aménagement de dispositifs de traitement (bassins routiers…) permet de diminuer les
concentrations en polluants à l’aval de l’infrastructure par rapport à une situation actuelle où
aucun dispositif de traitement n’existe sur la RN1, mais également de contenir une
éventuelle pollution accidentelle.
Le principe d’assainissement du projet a conduit à retenir un viaduc avec un profil en long en
forme de toit (un seul point haut) afin de drainer les eaux collectées vers des bassins de
rétention situés au niveau des sections en digue (méthode courante). Les eaux pluviales
seront récupérées dans une corniche caniveau disposée de part et d’autre du tablier.
L’objectif est de garantir les objectifs d’état des masses d’eau définis dans le SDAGE
de la Réunion.
Sur les sections digue, la collecte des eaux pluviales de la plateforme est réalisée par deux
caniveaux à fente disposés de part et d’autre des voies de circulation.
L’exutoire final des bassins routiers de la Nouvelle Route du Littoral est l’Océan Indien, et
plus particulièrement les masses d’eau côtière du SDAGE de la Réunion « Saint-Suzanne –
Grande Chaloupe (FRLC1) » et « Grande Chaloupe – Pointe des galets (FRLC2) ». À noter
que ces deux masses d’eau ont des objectifs de qualité moins stricts que l’atteinte du bon
état en 2015 demandé par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) du fait de l’impact fort de la
Nouvelle Route du Littoral sur l’hydromorphologie de ces masses d’eau côtière.
Compte tenu du Règlement Sanitaire Départemental, d’une part, et des aspects paysagers
d’autre part, les bassins seront végétalisés sur leurs bordures et à sec (bassin sur lit
drainant). Afin de retenir les hydrocarbures, l’exutoire de la couche drainante aboutira dans
une chambre munie d’une cloison siphoïde, mise en place en amont de l’exutoire final, qui
pourra être obstruée afin de retenir une éventuelle pollution accidentelle.
L’application des nouvelles Normes de Qualité Environnementales (NQE) de la DCE
(appliquée en droit français entre autres par l’arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes
et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des
eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code
de l’environnement) pose de nombreuses difficultés exposées dans la présente note, en
particulier vis-à-vis du guide du SETRA (la DCE ne donne pas de NQE pour beaucoup de
paramètres pris en compte dans le guide du SETRA).
La présente note propose donc une mise à jour du guide du SETRA afin de tenir
compte des nouvelles normes de la DCE.
Les principaux textes pris en référence sont :
o le guide technique « Pollution d’origine routière » édité par le SETRA en août 2007 ;
o l’arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état
écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface.
L’objectif des dispositifs de traitement est de pouvoir abattre la pollution chronique (par
décantation et filtration) d’au moins 80 % pour les pluies de période de retour biennale et de
pouvoir retenir une pollution accidentelle par temps sec et par temps de pluie de période de
retour 2 ans et de durée 2h (reconduite des engagements inscrits dans la DUP).
Les dispositifs de traitement retenus correspondent aux bassins sanitaires décrits par le
SETRA (bassin sans volume mort pour éviter le développement des moustiques). Ces
bassins permettent les taux d’abattement suivants :
o 85 % des matières en suspension (MES) ;
o 70 % de la demande chimique en oxygène (DCO) ;
o 85 % des métalloïdes (cuivre, cadmium et zinc) ;
o 90 % des hydrocarbures totaux (Hc) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques
(HAP).
Les eaux traitées par les bassins seront infiltrées directement dans les pièges à cailloux. La
proximité de ces derniers avec l’Océan permet de garantir que les eaux rejoindront ce
dernier de manière diffuse.
Cette mesure permet de garantir une bonne dispersion des polluants dans les masses d’eau
côtières. En effet, contrairement à un rejet direct dans l’océan, l’infiltration des eaux dans les
matériaux des pièges à cailloux aura pour effet de disperser le rejet le long de la Nouvelle
Route du Littoral, mais aussi d’assurer une rétention et une filtration complémentaire.
L’abattement complémentaire lié à la filtration des eaux dans les matériaux des pièges à
cailloux ne pouvant pas être caractérisée, seul le traitement associé au bassin sanitaire sera
considéré. Cette limite méthodologique peut être relativisée à la vue des résultats présentés
dans les chapitres suivants.
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 3
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 4
DPNRL/EDE/LCA/FPI
3
Charge unitaire annuelle (CS) à l’ha pour 1 000 véh/j au-delà de 10 000 véh/j
MÉTHODOLOGIE DE CALCUL
En l’absence d’abattement de la pollution, les charges polluantes générées par l’impluvium
routier ne permettent pas de respecter les normes de qualité de rejets (en particulier sur les
infrastructures où le trafic est soutenu, comme la Nouvelle Route du Littoral). Afin de
répondre aux NQE tels que présentés dans le précédent chapitre, des ouvrages de
traitement associés à des ouvrages de collecte étanches doivent donc être aménagés.
La méthode du SETRA permet de calculer les charges polluantes présentes à l’amont
(polluants émis par l’infrastructure) puis à l’aval des dispositifs de traitement, comme
expliqué ci-après.
3.1
Les charges polluantes annuelles unitaires (CU) à prendre en compte pour des trafics
globaux (qui regroupent la somme des trafics de chacun des deux sens de circulation) sont
synthétisées dans le tableau suivant édité par le SETRA. Ce tableau distingue la pollution
générée par les sites ouverts et par les sites restreints1, pour un trafic global inférieur à
10 000 véh/jour (charge unitaire donnée par jour et à l’hectare pour 1 000 véhicules).
Paramètres
Site ouvert
Site restreint
Matières En Suspension (MES)
40 kg
60 kg
Demande Chimique en
Oxygène (DCO)
40 kg
60 kg
Zinc* (Zn)
400 g
200 g
20 g
2g
1g
Hydrocarbures totaux (Htot)
600 g
900 g
Hydrocarbures Aromatiques
Polycycliques (HAP)
0,08 g
0,15 g
Cuivre (Cu)
11 g
Cadmium (Cd)
0,3 g
Hydrocarbures totaux (Htot)
400 g
Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques
(HAP)
0,05 g
Cette formule permet de calculer la pollution potentielle qui se trouverait à plus ou moins
long terme dans le milieu récepteur. Ainsi, la concentration moyenne (CM) émise par
l’infrastructure en sortie des bassins d’assainissement est donnée par la formule suivante :
CA
u (1 G )
9u S u H
Avec :
-
Au-delà de 10 000 véh/jour, l’accroissement de la charge polluante s’atténue. Ainsi, les
charges polluantes annuelles unitaires supplémentaires (CS) à prendre en compte pour un
trafic supérieur à 10 000 véh/jour sont synthétisées dans le tableau suivant du SETRA.
1
Site restreint : infrastructures dont les abords limitent la dispersion de la charge polluante par voie
aérienne. Les écrans qui limitent cette dispersion ont une longueur minimale de 100 m, une hauteur
égale ou supérieure à 1,50 m et sont situés de chaque côté de l'infrastructure et face à face (écran
phonique, murs de soutènement, talus de déblais…). Les plantations (haies, arbres) ne sont pas
considérées comme des « écrans »
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
12,5 g
CU et CS : charges unitaires exprimées dans les deux tableaux précédents
T :trafic global de la section courante (dans les deux sens) en véh/jour (TMJA)
S : surface imperméabilisée de l’impluvium routier en hectare
-
CM
* Les charges en zinc et en cadmium sont plus importantes en site ouvert car ces métaux
sont principalement associés aux équipements de sécurité qui sont d’avantage utilisés en
site ouvert (glissières métalliques galvanisées…).
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
4 kg
Zinc (Zn)
Avec :
Charge unitaire annuelle (CU) à l’ha pour 1 000 véh/j
20 g
10 kg
Demande Chimique en Oxygène (DCO)
T 10000 º
ª
«¬10 u CU C S u 1000 »¼ u S
CA
Cuivre (Cu)
Sites ouvert et restreint
Ainsi, la charge annuelle de chaque polluant (CA) en fonction du trafic et de la surface
imperméabilisée est donnée par la formule suivante au-delà de 10 000 véh/jour :
CALCULS DES POLLUANTS ÉMIS PAR L’INFRASTRUCTURE
Cadmium* (Cd)
Paramètres
Matières En Suspension (MES)
Page 5
DPNRL/EDE/LCA/FPI
H : hauteur de pluie moyenne annuelle en mètre
į : taux d’abattement des ouvrages
Toutefois, ces valeurs, si elles permettent de calculer des apports moyens annuels, ne
doivent pas occulter la probabilité d’apports exceptionnels intervenant lors de fortes pluies
après une période sèche de longue durée. La concentration maximale émise (CE) par
l’infrastructure en sortie des bassins d’assainissement est alors donnée par la formule
empirique suivante :
CE
2,3 u C A
u (1 G )
10 u S
) Remarque : au regard de ces formules, on constate que pour le calcul des concentrations
moyennes et maximales, les surfaces imperméabilisées collectées par bassin ne sont pas
nécessaires (seule la charge totale est liée à la surface alors que les concentrations sont
liées aux seuls paramètres de trafic et de pluviométrie ainsi que d’abattement des bassins
pour les concentrations en sortie).
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 6
DPNRL/EDE/LCA/FPI
3.2
3.2.1
HYPOTHÈSES RETENUES
Trafic moyen journalier
Le trafic journalier moyen (TMJA) doit être défini sur chaque tronçon concerné par un même
dispositif de traitement. Selon le SETRA, le trafic à prendre en compte est celui prévu 15 ans
après la mise en service pour les infrastructures nouvelles.
La route actuelle supporte actuellement un trafic d’environ 50 000 véhicules par jour.
L’estimation de trafic retenu pour les calculs de la charge polluante routière, établie à
l’horizon 2040 est de 80 000 véhicules par jour sur l’ensemble du linéaire (source : étude de
trafic de la Nouvelle Route du Littoral, IRIS Conseil, 02/11). Cette hypothèse, estimée plus
de 20 ans après la mise en service, est plus contraignante que les recommandations
du SETRA. À noter que cette hypothèse correspond à celle du dossier d’enquête préalable à
la DUP utilisée pour les études acoustiques et de qualité de l’air.
3.2.2
Précipitations annuelles
3.2.3
Au droit de la zone d’étude, le volume de précipitations évolue grandement entre Saint-Denis
et La Possession. Les normales de pluviométrie annuelle (1981-2010) sont de 579 mm à la
station Météo-France du Port contre 1 659 mm à celle Gillot-Aéroport.
Selon le schéma suivant, la pluviométrie s’établit entre 1 200 et 2 200 mm/an au droit du
projet. Afin de retenir l’hypothèse la plus contraignante au droit de la zone d’étude, une
hauteur moyenne annuelle de 1 200 mm sera considérée sur l’ensemble du linéaire.
En effet, plus les hauteurs de précipitations sont faibles, moins la dilution des polluants est
importante et plus leurs concentrations sont élevées en sortie des ouvrages : une valeur de
précipitation plus faible permet donc de maximiser les concentrations en sortie des
ouvrages.
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 7
DPNRL/EDE/LCA/FPI
Site ouvert et restreint
La Nouvelle Route du Littoral s’inscrit exclusivement dans un site ouvert favorable à la bonne
dispersion des polluants.
En effet, un site restreint et une infrastructure dont les abords limitent la dispersion de la
charge polluante par voie aérienne. Les écrans qui limitent cette dispersion ont une longueur
minimale de 100 m, une hauteur égale ou supérieure à 1,50 m et sont situés de chaque côté
de l'infrastructure et face à face. Aucun dispositif de ce type n’est prévu au droit du projet, la
Nouvelle Route du Littoral étant toujours au moins ouverte côté Océan (par exemple les
écrans acoustiques ne seront situés que du côté de la voirie avec des habitations).
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 8
DPNRL/EDE/LCA/FPI
4
A noter que l’article annexe 13-5 du code de la santé publique, définissant les normes
applicables aux eaux de baignade, ne donne pas de valeur seuil pour les paramètres
concernés.
MISE EN CORRÉLATION AVEC LES SEUILS DE LA DCE
La principale difficulté dans le cadre des calculs des charges polluantes est la récente
évolution de la réglementation française sur l’évaluation de la qualité des eaux. En effet, le
guide technique du SETRA, référence pour l’évaluation des charges polluantes d’origine
routière dont la méthode est explicitée dans le précédent chapitre, n’est pas à jour vis-à-vis
de la DCE, dont l’arrêté du 25 janvier 2010 est l’une des applications en droit français.
Ainsi, des normes complémentaires sont à prendre en compte afin de pouvoir analyser les
résultats obtenus avec le SETRA, dont les polluants pris en compte sont :
o MES : Matières En Suspension (norme NF EN 872) ;
o DCO : Demande Chimique en Oxygène (norme T 90-101) ;
Seuils possibles pour l’estimation de l’impact des polluants sur les eaux côtières
Paramètre
Matières En Suspension (MES)
Pas de seuil
Demande Chimique en Oxygène
(DCO)
Pas de seuil
Zinc
Pas de seuil
Cuivre
Pas de seuil
o Zn : zinc (norme T 90- 112) ;
Cadmium
o Cu : cuivre (norme T 90- 112) ;
Hydrocarbures totaux
o Cd : cadmium (norme NF EN ISO 5961) ;
o Hc : Hydrocarbures totaux (norme NF EN ISO 9377-2) ;
Fluoranthène
o HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (les six HAP de la norme XT 901152).
Benzo(a)pyrène
HAP
Le traitement et la dilution des eaux de ruissellement doivent permettre de respecter les
objectifs des masses d’eau côtières, exutoires naturels des eaux de ruissellement de la
Nouvelle Route du Littoral, et ne pas compromettre le principe de non-détérioration de cette
masse d’eau (pas de changement de classe d’état), hors « zone de mélange »3.
Le tableau ci-après synthétise les polluants pris en compte par le SETRA et les NQE de
l’arrêté du 25 janvier 2010 s’appliquant aux masses d’eau côtières de la Réunion.
À défaut de NQE, sont également précisées :
o les valeurs limites impératives du groupe A3 de l’annexe III de l’arrêté du 11 janvier
2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux
destinées à la consommation humaine. Il s’agit des valeurs guides et des limites
impératives à respecter pour les eaux brutes soumises à un traitement physique et
chimique poussé (les autres seuils correspondent à des valeurs au-dessus
desquelles les traitements nécessaires sont moins importants) ;
Seuil DCE bon état
eau côtière(1)
Benzo(b)fluoranthène
Benzo(k)fluoranthène
Benzo(g,h,i)pérylène
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène
Moy. : 0,2 —g/L
Max. : pas de seuil
Pas de seuil
Moy. : 0,1 —g/L
Max. : 1 —g/L
Moy. : 0,05 —g/L
Max. : 0,1 —g/L
Moy. : ™ = 0,03 —g/L
Max. : pas de seuil
Moy. : ™ = 2 ng/L
Max. : pas de seuil
Seuil eaux brutes
pour l’AEP(2)
Moy. : 25 mg/L
Max. : pas de seuil
Moy. : 30 mg/L
Max. : pas de seuil
Moy. : 1 mg/L
Max. : 5 mg/L
Moy. : 1 mg/L
Max. : pas de seuil
Moy. : 1 —g/L
Max. : 5 —g/L
Moy. : 0,5 mg/L
Max. : 1 mg/L
Seuil cours
d’eau(3)
Moy. : 50 mg/L
Moy. : 30 mg/L
Pas de seuil
Pas de seuil
Pas de seuil
Pas de seuil
Pas de seuil
Moy. : pas de seuil
Max. : 1 —g/L
Pas de seuil
Pas de seuil
Pas de seuil
Pas de seuil
Pas de seuil
(1) les NQE du bon état chimique sont exprimées en moyenne annuelle (moy.) ou en concentration
maximale admissible (max.).
(2) les valeurs guides seront considérées comme des moyennes annuelles à respecter (moy.) et les
limites impératives comme une concentration maximale admissible (max.).
(3) paramètres complémentaires pouvant être utilisés pour les cours d’eau : ils seront utilisés comme
des normes sur les moyennes annuelles (moy.).
Il est ainsi proposé de retenir les valeurs seuils suivantes :
o pour les MES :
o les limites inférieures du bon état des paramètres physico-chimiques
complémentaires pouvant être utilisés pour les programmes de mesures pour les
cours d’eau (tableau 6 de la circulaire DCE 2005/12 relative à la définition du « bon
état » et à la constitution des référentiels pour les eaux douces de surface).
x
Moy : le seuil de 25 mg/L défini par la « norme AEP » sera retenu (valeur la plus
sévère parmi les deux disponibles)
x
Max : pas de seuil auquel se référer ;
o pour la DCO :
x
Moy : seuil de 30 mg/L donné par les normes « AEP » et « DCE cours d’eau »,
x
Max : pas de seuils auquel se référer ;
o pour le zinc :
2
fluoranthène, benzo(b)fluoranthène, benzo(k)fluoranthène, benzo(a)pyrène, benzo(g,h,i)pérylène, indéno(1,2,3c,d)pyrène
3
Définition DCE : zone adjacente au point de rejet où les concentrations d’un ou plusieurs polluants peuvent
dépasser les normes de qualité environnementales. Cette zone est proportionnée et limitée à la proximité du
point de rejet et ne compromet pas le respect des normes de qualité environnementales sur le reste de la masse
d’eau
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 9
DPNRL/EDE/LCA/FPI
x
Moy : seuil de 1 mg/L donné par la norme « AEP »,
x
Max : seuil de 5 mg/L donné par la norme « AEP » ;
o pour le cuivre :
x
Moy : seuil de 1 mg/L donné par la norme « AEP »,
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 10
DPNRL/EDE/LCA/FPI
x
Max : seuil de 5 mg/L donné par la norme « AEP » identique au zinc (les seuils pour
les moyennes annuelles étant identiques sur ces deux paramètres métalliques) ;
o pour le cadmium :
Moy : seuil de 0,2 —g/L donné par la DCE soit),
x
Max : seuil de 5 —g/L donné par la norme « AEP » ;
o un abattement de type « bassin sanitaire » ;
o pour les hydrocarbures totaux :
o un trafic de 80 000 véhicules/jour ;
x
Moy : seuil de 0,5 mg/L donné par la norme « AEP »,
x
Max : seuil de 1 mg/L donné par la norme « AEP » ;
o une hauteur de précipitation annuelle de 1 200 mm.
Résultats des concentrations qui seront observées en sortie de chaque bassin sanitaire
o pour les HAP :
x
Moy : la somme des normes DCE applicables aux moyennes annuelles sera retenue
pour la norme HAP moyenne, soit 0,182 —g/L,
Max : seuil de 1 —g/L de la « norme AEP ».
Le tableau suivant récapitule les valeurs seuils retenues pour l’analyse des résultats des
concentrations en polluants à l’aval des bassins de traitement de la Nouvelle Route du
Littoral.
Rappelons que seules les normes en moyenne annuelle du cadmium et des HAP (en gras)
permettent de juger du déclassement du bon état chimique des masses d’eau côtière, les
autres normes étant données à titre de comparaison.
Seuils retenus pour l’estimation de l’impact des polluants sur les eaux côtières
Paramètres
MES
DCO
Zn
Cu
Cd
Hc
HAP*
RÉSULTATS
Le tableau suivant précise les concentrations qui seront observées en sortie des dispositifs
de traitement pour :
x
x
5
Moyenne annuelle
25 mg/L
30 mg/L
1 mg/L
1 mg/L
0,2 —g/L
0,5 mg/L
0,182 —g/L
* Somme des composés Fluoranthène, Benzo(a)pyrène,
Benzo(g,h,i)pérylène & Indéno(1,2,3-c,d)pyrène.
Maximum admissible
Pas de seuil
Pas de seuil
5 mg/L
5 mg/L
5 —g/L
1 mg/L
1 —g/L
Benzo(b)fluoranthène,
Benzo(k)fluoranthène,
Paramètres
MES
DCO
Zn
Cu
Cd
Hc
HAP
Sans traitement
Moyenne
MAX
253 mg/L
102 mg/L
156 mg/L
63 mg/L
0,5 mg/L
1,1 mg/L
0,09 mg/L
0,22 mg/L
3,80 —g/L
9,43 —g/L
3,1 mg/L
7,8 mg/L
0,40 —g/L
0,99 —g/L
Avec traitement
Moyenne
MAX
38 mg/L
15 mg/L
47 mg/L
19 mg/L
0,1 mg/L
0,2 mg/L
0,01 mg/L
0,03 mg/L
0,57 —g/L
1,42 —g/L
0,3 mg/L
0,8 mg/L
0,04 —g/L
0,10 —g/L
Seuils
Moyenne
30 mg/L
30 mg/L
1 mg/L
1 mg/L
0,2 —g/L
0,5 mg/L
0,182 —g/L
MAX
/
/
5 mg/L
5 mg/L
5 —g/L
1 mg/L
1 —g/L
Ces résultats font apparaître que :
o en l’absence de traitement, beaucoup de paramètres sont au-dessus des seuils
retenus, tant en moyenne annuelle qu’en valeur maximale ;
o les dispositifs de traitement projetés permettent une très nette amélioration de la
qualité des eaux, avec un respect de tous les seuils en sortie d’ouvrage, excepté
pour le seuil du cadmium en moyenne annuelle dont la concentration est
environ trois fois supérieure ;
o cependant, cette valeur peut être relativisée par les hypothèses majorantes adoptées
concernant la hauteur de précipitation moyenne annuelle et le trafic. De plus, les
charges polluantes subiront un abattement complémentaire par infiltration dans le
piège à cailloux et seront ensuite diluées dans la masse d’eau côtière (phénomène
de dilution très important lié au volume de la masse d’eau et au brassage par la houle
et les courants).
Ces éléments permettent de supposer qu’au-delà de la zone de mélange, la charge en
cadmium sera suffisamment diluée pour obtenir une concentration qui respectera les normes
de qualité chimique des masses d’eau côtières. Une modélisation de la dispersion du
cadmium sera réalisée, dans le dossier de demande d’autorisation au titre de la loi sur l’eau,
pour vérifier cette hypothèse.
Afin de s’assurer de cette conformité, outre les mesures qui seront réalisées directement en
sortie des ouvrages de traitement, un suivi des eaux côtières sera réalisé à proximité
immédiate de l’infrastructure (cadmium compris).
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 11
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 24/05/12
Révisé le : 26/06/12 - Version 2A
Nouvelle Route du Littoral
Note Assainissement
Page 12
DPNRL/EDE/LCA/FPI
ANNEXE 7 : PRE-PROGRAMME DE FORMATION
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
Le tableau suivant présente une proposition de pré-programme de formation d’une demi-journée à
destination de tout le personnel de chantier, à mettre en place par le Maître d'Ouvrage et à intégrer
dans les marchés de travaux, destiné à :
-
la sensibilisation sur les enjeux en présence dans l’environnement du projet et du
chantier de construction ;
la prévention des risques environnementaux ;
les réactions à avoir en cas d’incident ou d’accident pour limiter les impacts.
Pour chaque thème, il est précisé la nature de chaque intervenant pressenti (spécialistes ou
Responsable Environnement de l’entreprise).
Cette proposition de pré-gramme pourra être discutée avec les instances et services compétents.
Thème
1
ère
Enjeux
Contenu
Milieu
physique
Eaux superficielles
et côtières
Écosystèmes
terrestres
Milieu
humain
Qualité de l’air
- Sensibilisation aux perturbations liées à
l’envol de poussières et aux polluants
atmosphériques (sur les usagers, les
riverains et la flore)
- Mesures à mettre en place pour limiter
l’envol de poussières
Milieu
humain
Nuisances sonores
- Sensibilisation sur les nuisances sonores
pouvant être engendrées par le chantier
- Règles d’utilisation du matériel
Déchets
Propreté du
chantier
- Sensibilisation des risques liés à la
mauvaise gestion des déchets
- Présentation du SOGED
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Intervenant
Faune piscicole et
macrocrustacé
- Sensibilisation aux enjeux associés aux
ravines (éviter les passages à gué…)
- Modalités d’intervention en lit mineur
(période favorable, pêche de sauvegarde,
mesures de prévention…)
Écosystèmes
terrestres
Espèces Exotiques
Envahissantes
- Sensibilisation aux risques liés au
développement des EEE
- Présentation du Plan d’action mis en
place (méthodes et moyens d’élimination)
Avifaune
- Périodes sensibles
- Mesures de prévention (dispositifs
d’éclairage…)
- Conduite à tenir en cas de découverte
d’oiseaux échoués ou blessés
- Recueil et identification des oiseaux
morts
Tortues marines
- Sensibilisation aux risques dus au
chantier (déchets, collision…)
- Reconnaissance des deux espèces
concernées
- Conduite à tenir en cas d’observation
d’individus
Spécialiste tortues
marines
Mammifères
marins
- Sensibilisation aux risques dus au
chantier (dérangement, collision, bruit)
- Reconnaissance des espèces
- Modalités de surveillance acoustique et
visuelle
- Conduite à tenir en cas d’observation
d’individus
Spécialiste
mammifères
marins
Zones écologiques
sensibles
- Sensibilisation sur les risques
d’incidences dus au chantier (émissions
de fines, recouvrement des zones
sensibles)
- Présentation des mesures de prévention
(rétention, traitement)
- Présentation des mesures de suivi
Spécialiste
Écosystèmes
terrestres et
marins
Responsable
Environnement de
l’entreprise
Contenu
Écosystèmes
d’eaux
douces
Faune marine
Écosystèmes
marins
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
Enjeux
Intervenant
partie : Nuisances, déchets et pollution (1h à 2h)
- Sensibilisation aux risques engendrés
par la pollution des eaux dus au chantier
- Présentation des mesures de prévention
(assainissement provisoires, dispositifs
anti-pollution)
- Modalités de surveillance, suivi et
entretien des ouvrages et des dispositifs
de traitement et de prévention des
pollutions
- Présentation des mesures de suivi de la
qualité des eaux
Thème
2ème partie : Préservation du milieu naturel (2h à 6h)
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Ecologue
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
ANNEXE 8 : ANNEXES RELATIVES A LA JUSTIFICATION DU RESPECT DES CRITERES
D’EXEMPTION AUX OBJECTIFS DE LA DCE
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
x « Les fonctions et enjeux socio-économiques des écosystèmes récifaux : une approche
géographique des valeurs de l’environnement appliquée à l’île de la Réunion » - Université
Paris X Nanterre –Emilie Mirault, novembre 2007
8.1. S OURCES DES ÉTUDES RCEA UTILIS ÉES
x « Dossier de candidature au patrimoine mondiale de l’UNESCO des pitons, cirques et remparts
de l’île de La Réunion »
x « Atlas des paysages de l’île de La Réunion »
x « Analyse de mesures compensatoires aux atteintes au patrimoine naturel – Recueil et analyse
de cas », EnviroScop – juin 2010
x « Guide méthodologique de justification des exemptions prévues par la directive cadre sur
l’eau » le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer
(MEEDDM), 2009
x « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes -Contribution à
la décision publique. » - Chevassus-au-Louis - Centre d’Analyse Stratégique-CAS, rapport du
groupe de travail – Avril 2009
x « Monétarisation des externalités environnementales » SETRA – Rapport d’étude – mai 2010,
x « Evaluation économique des services rendus par les zones humides » - CGDD - Études &
documents - n° 23 Juin 2010
x « Donner une valeur à l’environnement – Fondamentaux et méthodologie » - La Revue du
CGDD – Décembre. 2010
x « Analyse des concepts liés à l’évaluation des services » - Chevassus-au-Louis, Marty,
Weingertner, Carrouée - ONEMA, 2011
x « Evaluation économique des services rendus par les zones humides – Enseignements
méthodologiques de Monétarisation » - CGDD - Études & documents - n° 49 Septembre 2011
x « L’économie des écosystèmes et de la biodiversité » Rapport d’étape du groupe animé par
Pavan Sukhdev -The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB ) - Communautés
Européennes 2008
x « L’Économie des écosystèmes et de la biodiversité : Intégration de l’Économie de la nature.
Une synthèse de l’approche, des conclusions et des recommandations de la TEEB. »
Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE-TEEB) 2010
x « Analyse de mesures compensatoires aux atteintes au patrimoine naturel – Recueil et analyse
de cas », EnviroScop – juin 2010
x « La préservation des écosystèmes coralliens tropicaux : principaux aspects scientifiques,
institutionnels et socio-économiques » - MEDAD – Pascal Blanquet, 2008
x « Economic Values of Coral Reefs, Mangroves, and Seagrasses - A Global Compilation » l’ICRI – International Coral Reef Initiative - 2007
x « Value of Coral Reefs & Mangroves in the Caribbean - Economic Valuation Methodology » WRI - World Ressources Institute - 2009
x « Évaluation économique des services rendus par les zones humides » - CGDD - Études &
documents - n° 23 Juin 2010
x « The recreational value of coral reefs: a meta-analysis » – Brander, Van Beukering, Cesar Institute for Environmental Studies Amsterdam
x « Valeur sociale et économique des récifs coralliens du pacifique insulaire » - G. David, J.B.
Herrenschmidt, E. Mirault, A. Thomassin - CRISP – IRD (Initiatives corail pour le Pacifique) juin
2007
x « Étude du financement pérenne de l’association du PGEM de l’ile de Mooréa » - Mahé Charles
et Paul De Vilers – CRISP, 2005
x « Application de la méthode d’évaluation contingente aux récifs coralliens dans la Caraïbe :
Zone de Pigeon à la Guadeloupe » - Joël Raboteur et Marie-Françoise Rodes - 2005
x « Estimation de la valeur économique totale de l’aire marine de Navakavu / Fidji » – Tanya
O'Garra – USP IRD, 2007
x « The Economic Value of the Coral Reefs of Saipan, Commonwealth of the Northern Mariana
Islands » Van Beukering et alii, NOAA mars 2006
x « The Economic Value of the Coral Reef Ecosystems of the United States Virgin Islands » Van Beukering et alii, - IVM Amsterdam – août 2011
x « The economic value of Guam’s coral reefs » - Van Beukering et alii. - NOAA, mars 2007
x « The Economic Value of the Coral Reefs of Saipan, Commonwealth of the Northern Mariana
Islands» - Van Beukering et alii. - NOAA, mars 2006
x « Valeur économique totale des récifs coralliens, mangroves et herbiers de la Martinique » –
Pierre Failler, Elise Pètre et J-Philippe Maréchal – IFRECOR - 2010
x Atlas des paysages de la Réunion – MEEDDM (consultation Internet)
x « The total economic value for protecting and restoring Hawaiian coral reef ecosystem » –
Bishop, Chapman, Kanninnen – NOAA, octobre 2011
x « Pitons, cirques et remparts de l’ile de la Réunion » Dossier de candidature au patrimoine
mondial de l’UNESCO
x « Ecosystèmes coralliens de Nouvelle-Calédonie Valeur économique des
écosystémiques » Partie I: Valeur financière. » Nicolas Pascal - IFRECOR 2010
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
services
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
x « Valeur économique des récifs coralliens et écosystèmes associés de Nouvelle Calédonie –
Partie II : Consentement à payer pour la préservation des écosystèmes et valeurs de non
usage » - Nicolas Pascal et Jean-Baptiste Marre - IFRECOR mai 2012
x « Economic valuation of the coral reffs of Hawai. » - Cesar et al. -. Pacific science 58(2) : 231242, 2204
x « An Economic Analysis of Coral Reefs in the Andaman Sea of Thailand » - Seenprachawong Economy and Environment Program for Southeast Asia,. International Development Research
Centre, 2001
x « A meta-analysis of contingent valuation studies in coastal and near-shore marine ecosystems
» - Shuang et Stern. Munich Personal RePEc Archive. 11720(23), 2008
x « Estimating ecosystem services in southern Ontario ». - A Troy et K Bagstad - Ontario Ministry
of Natural Resources – Land use and environmental planning, 2009
x « Evaluation économique sur la côte fleurie » Eau Seine-Normandie – Université Paris 1, 2009
x « Mise à jour de l’étude d’impact Grenelle I » - CGDD, 2009
x « Justification des dérogations économiques à l’atteinte du bon état des eaux en SeineNormandie – Synthèse sur 55 études ACB » - Eau Seine-Normandie, 2008
x « La valeur économique et sociale des espaces naturels protégés » - CREDOC, 2008
x « Analyse coûts-avantages de la restauration d’une rivière : le cas du Gardon aval » - D4E
MEDAD, 2007
x « Analysis of coastal and marine resources: a contribution to the Philippines country
environmental analysis» - Padilla, 2008
x « Valeur économique de la vallée du Sourou – Burkina Faso » - UICN, 2010
x « Valuing Ocean and coastal resources: a review of practical examples and issues for further
action » - Ledoux et Turner - Ocean & Coastal Management. 45:583-616, 2002
x « Elaboration de mécanisme et d’outils pour l’évaluation économique des aires protégées –
Forêts et zones humides du Bénin » UNDP, 2010
x « The socio-economic costs and benefits of coastal habitat rehabilitation and creation » Spurgon - Marine pollution bulletin 37:373-382, 1998.
x « Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes -Contribution à
la décision publique. » - Chevassus-au-Louis - Centre d’Analyse Stratégique-CAS, rapport du
groupe de travail – Avril 2009
x « Vers une mise en débat des incertitudes associées à la notion de services écosystémique » C. Barnaud, M. Antona, J.Marzin - CIRAD GREEN – mai 2011
x « Estimation des bénéfices économique du rétablissement des mammifères marins de l’estuaire
du Saint-Laurent » - Maria Olar - Université Laval – Québec 2010
x « Le capital naturel : utilisation de la monétisation des écoservices et d’instruments basés sur
les marchés comme outils pour l’aménagement durable des forêts » - Rapport sur l’état des
connaissances - Jay Anderson et alii – Sustenable Forest Management Network, Canada –
2011
x DIVERSITAS Biodiversity Conference « Biodiversity and Society » - Cape Town 13-16 octobre
2009 (ou encore M. Charles – Agence AMP : Europole Mer)
x « Elaboration de mécanisme et d’outils pour l’évaluation économique des aires protégées –
Forêts et zones humides du Bénin » UNDP, 2010
x Seagrass-Watch revue – June 2010 – issue 41: « Economic Walue of Seagrass”.
x « Balancing the returns to Catchment Management: The economic value of conserving natural
forests in Sekong, Lao PDR » – Rosales et alii – IUCN 2005
x « The Empirics of wetland valuation : A comprehensive summary and meta-analysis of the
literature » - Brander , Raymond, Florax, Vermaat - Environmental and Resources Economics,
2006
x « Les écosystèmes marins méditerranéens : valeur économique des bénéfices soutenables » Anaïs Mangos, Jean-Pascal Bassino, Didier Sauzade - Les Cahiers du Plan Bleu 8 PNUE/PAM – IFREMER – Juillet 2010
x « La valeur économique totale de la forêt méditerranéenne française » - Montagné et alii - 2005
x « The value of the world's ecosystem services and natural capital » - Robert Costanza et alii –
NATURE, Volume 387, 15 mai 1997
x Christelle Vittet dans « Valeurs écologique et économique d’un ancien site minier restauré » Université de Sherbrooke - Montréal, Québec, Canada, 2011
x « Zones humides, évaluation économique des services rendus : analyse sur 7 sites test du
bassin Loire-Bretagne » - Agence de l’eau Loire-Bretagne 2011
x « Economie de La Réunion : bilan économique 2011 » - INSEE Hors série, juillet 2012
x « Le point sur l’évaluation économique des zones humides » - CGDD, n°62, septembre 2010,
x « rapport annuel 2011 » - IEDOM - édition 2012
x « Valorisation des fonctions écologiques liées à l'amélioration morphologique des cours d'eau »
- CEMAGREF Agro-Paris-Tech, 2010
x « Tableau économique la réunion » - INSEE, 2011
x « Évaluation de la valeur économique des biens et services écologiques : démarche, méthodes
et exemple du lac Brompton » - Eve Massicotte – Université de Sherbrooke, janvier 2012
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
x « Revenus - Niveaux de vie - Patrimoine (Impôt sur le revenu des personnes physiques)Tableur par communes et départements » - INSEE – DGFIP, 2011
x « Les inégalités de revenu entre les DOM et la Métropole » - INSEE Première, février 2010
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
8.2. ENTRETIENS RÉALIS ÉS , INTERLOCUTEURS
RENCONTRÉS
x Emilie Colin-Mirault, Université de Clermont-Ferrand
x Gilbert David, IRD Montpellier
x Florence Baptiste, BIOTOPE Montpellier
x Guillaume Cottarel, GLOBICE La Réunion
x Stéphane Ciccione, KELONIA St-Leu
x Karine Pothin, Parc marin de La Réunion - RNNM
x Michel Bosc, ARDA - Association Réunionnaise de Développement de l'Aquaculture
x Jerôme Questre, CIRAD – Station Bretagne St Denis
x Raoul Vincent – Observatoire du Tourisme, Comité Régional du Tourisme
x Jean-Marc Charel, Comité régional de La Réunion de la FFESSM
x Daniel Cheviron, animateur professionnel de centre de plongée
x Syndicat Industriel des Carriers de La Réunion – SICRE, entretien de groupe (B. Siriex, Claude
Legrain, Matthieu Mappez, Bruno Dupont, Edmond Sanger, Christophe Camart, Thomas
Dubois, Laurent Lecoq)
x Hugues Evano / Lecoq, IFREMER Le Port
x David Guyomard, Comité Régional des Pêches maritimes et des élevages marins de La
Réunion
x Directeur des services de la commune de La Possession
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
8.3. CARTOGRAP HIE DU RECOUVREMENT DES ZONES S ENS IBLES P AR LES S ECTIONS EN DIGUE
8.3.1.
SOLUTION RETENUE
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
8.3.3.
SOLUTION VARIANTE
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
ANNEXE 9 :
COMPARAISON ECOLOGIQUE ENTRE LE PROJET RETENU
ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
Comparaison écologique complémentaire
entre le projet retenu et la variante avec "deux viaducs"
Mars 2013 - Version 2
NOUVELLE ROUTE DU LITTORAL DE LA RÉUNION
COMPARAISON ÉCOLOGIQUE COMPLÉMENTAIRE ENTRE LE PROJET RETENU
ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS
Rév.
Date
1A
07/12/12
2A
13/03/13
3A
29/03/13
Ob je t d e s m o d ific a tio n s
Établissement du document
Prise en compte des
remarques du contrôle
externe, du MOA, de
l’AMOE et de la DP
Révision du document
Établi
Vérifié
Nom
EDE
Nom
LCA/FPI
EDE/LCA/NHU
LCA/FPI
EDE/LCA/NHU
LCA/FPI
Rapport d’étude
Validé
Nom
Visa
Phase
Entité
Spécialité
Ouvrage
Type de
Document
N° chrono
Indice
Date
MC1
ESE
ENV
ENSNRL
DA
25192
3A
29/03/13
SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................... 4
1. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU ET DE LA VARIANTE AVEC DEUX
VIADUCS ................................................................................................................ 6
2. MÉTHODOLOGIE D’ÉVALUATION DES IMPACTS ET DE COMPARAISON DU PROJET
RETENU AVEC LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS .................................................... 15
2.1.
Éva lu a tio n d e s e n je u x ............................................................................................... 15
2.2.
Évaluation des impacts............................................................................................. 16
2.2.1.
2.2.2.
2.2.3.
2.2.4.
2.2.5.
Impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs........................................... 16
Synthèse des impacts........................................................................................................ 16
Impacts de l’approvisionnement en matériaux .................................................................. 17
Évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs ................. 17
Impacts sur les continuités écologiques et sur le fonctionnement écosystémique ............ 18
3. APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES MILIEUX TERRESTRES.............................. 19
3.1.
Ha b ita ts n a tu re ls te rre s tre s ...................................................................................... 19
3.1.1. Impacts en phase chantier................................................................................................. 19
3.1.2. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) : La dispersion des
embruns sur la falaise littorale ......................................................................................................... 22
3.1.3. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les habitats naturels terrestres ......... 23
3.1.4. Conclusion sur le groupe habitats naturels terrestres ....................................................... 24
3.2.
Flo re ............................................................................................................................ 25
3.2.1.
3.2.2.
3.2.4.
3.2.5.
3.3.
Impacts en phase chantier................................................................................................. 25
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux)............................ 27
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur la flore .............................................. 29
Conclusion pour le groupe Flore........................................................................................ 31
Ha b ita ts d ’e a u d o u c e e t m a c ro fa u n e a q u a tiq u e a s s o c ié e ..................................... 32
3.3.1. Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 32
3.3.2. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux)............................ 33
3.3.3. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les habitats d’eau douce et sur la
macrofaune aquatique associée ...................................................................................................... 35
3.3.4. Conclusion pour les habitats d’eau douce et la macrofaune aquatique associée ............. 36
3.4.
Ch iro p tè re s ................................................................................................................ 37
3.4.1.
3.4.2.
3.4.3.
3.4.4.
3.5.
Impacts en phase chantier................................................................................................. 37
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux)............................ 38
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les chiroptères .................................. 39
Conclusion pour le groupe chiroptères .............................................................................. 39
Re p tile s ...................................................................................................................... 40
3.5.1.
Impacts en phase chantier................................................................................................. 40
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
3.5.2.
3.5.3.
3.5.4.
3.6.
Avifa u n e te rre s tre ......................................................................................................43
3.6.1.
3.6.2.
3.6.3.
3.6.4.
3.7.
Impacts en phase chantier ................................................................................................ 43
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 46
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur l’avifaune terrestre............................ 48
Conclusion pour le groupe avifaune terrestre.................................................................... 50
In s e c te s .......................................................................................................................51
3.7.1.
3.7.2.
3.7.3.
3.7.4.
3.8.
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 41
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les reptiles ........................................ 42
Conclusion pour le groupe reptiles .................................................................................... 42
Impacts en phase chantier ................................................................................................ 51
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 52
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les insectes ...................................... 53
Conclusion pour le groupe insectes .................................................................................. 53
Mo llu s q u e s .................................................................................................................54
3.8.1.
3.8.2.
3.8.3.
3.8.4.
3.8.5.
Enjeux associés aux mollusques....................................................................................... 54
Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 55
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 55
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les mollusques ................................. 56
Conclusion pour le groupe Mollusques ............................................................................. 56
4. APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES MILIEUX MARINS ..................................... 57
4.1.
Ha b ita ts m a rin s e t fa u n e p is c ic o le a s s o c ié e ...........................................................57
4.1.1. Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 57
4.1.2. Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 58
4.1.3. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les habitats marins et la faune
piscicole associée............................................................................................................................ 61
4.1.4. Conclusion pour le groupe habitats marins et faune piscicole associée ........................... 61
4.2.
Ma m m ifè re s m a rin s ...................................................................................................62
4.2.1.
4.2.2.
4.2.3.
4.2.4.
4.3.
To rtu e s m a rin e s .........................................................................................................71
4.3.1.
4.3.2.
4.3.3.
4.3.4.
4.4.
Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 62
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 65
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les mammifères marins .................... 68
Conclusion pour le groupe mammifères marins ................................................................ 70
Impacts en phase chantier (hors approvisionnement en matériaux) ................................. 71
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 72
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les tortues marines........................... 74
Conclusion pour le groupe tortues marines ....................................................................... 74
Avifa u n e m a rin e .........................................................................................................75
4.4.1.
4.4.2.
Impacts en phase chantier ................................................................................................ 75
Impacts en phase exploitation (hors approvisionnement en matériaux) ........................... 77
Sommaire
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.4.3.
4.4.4.
Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur l’avifaune marine .............................. 79
Conclusion pour le groupe avifaune marine ...................................................................... 80
5. CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE .................. 81
5.1.
Ra p p e l s u r le s é c o s ys tè m e s .................................................................................... 81
5.1.1.
5.1.2.
5.1.3.
5.2.
Écosystèmes terrestre : la falaise littorale ......................................................................... 81
Écosystèmes marins.......................................................................................................... 81
L’approvisionnement en matériaux.................................................................................... 82
Ap p ré c ia tio n d e s im p a c ts ......................................................................................... 82
5.2.1. Impacts sur le fonctionnement global de l’écosystème de la falaise littorale dus à
l’éventuelle modification des conditions de dispersion des embruns............................................... 82
5.2.2. Les relations espèces/falaise/mer ..................................................................................... 82
5.2.3. Les relations dans l’écosystème marin.............................................................................. 83
5.2.4. L’approvisionnement en matériaux.................................................................................... 83
5.2.5. Synthèse des évolutions des impacts résiduels sur les continuités écologiques et le
fonctionnement écosystémique ....................................................................................................... 85
5.2.6. Conclusion sur les continuités écologiques et le fonctionnement écosystémique............. 85
6. CONCLUSION ................................................................................................. 86
6.1.
Co n c lu s io n p a r g ro u p e ............................................................................................. 86
6.2.
Co n c lu s io n c o n c e rn a n t l’a p p ro vis io n n e m e n t e n Ma té ria u x .................................. 87
6.3.
Co n c lu s io n g é n é ra le ................................................................................................. 88
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Sommaire
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
TABLES DES ILLUSTRATIONS
FIGURES
Figure 1 : profil en travers - section en digue ............................................................................................ 6
Figure 2 : profil en travers - section en viaduc .......................................................................................... 6
Figure 3 : vue en plan................................................................................................................................ 8
Figure 4 : cartes de risques des nuisances acoustiques......................................................................... 63
TABLEAUX
Tableau 1 : études écologiques menées depuis la DUP........................................................................... 5
Tableau 2 : tracé en plan........................................................................................................................... 6
Tableau 3 : habitats naturels pris en compte .......................................................................................... 19
Tableau 4 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 23
Tableau 5 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 30
Tableau 6 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 35
Tableau 7 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 39
Tableau 8 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 42
Tableau 9 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu ............ 49
Tableau 10 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 53
Tableau 11 : enjeux associés aux mollusques........................................................................................ 54
Tableau 12 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 56
Tableau 13 : superficies des formations coralliennes impactées par recouvrement direct avec le projet
retenu ...................................................................................................................................................... 58
Tableau 14 : superficies des formations coralliennes impactées par recouvrement direct avec la
variante avec deux viaducs ..................................................................................................................... 59
Tableau 15 : impact hydrosédimentaire du projet retenu ........................................................................ 60
Tableau 16 : impact hydrosédimentaire de la variante avec deux viaducs ............................................. 60
Tableau 17 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 61
Tableau 18 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 70
Tableau 19 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 74
Tableau 20 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 79
Tableau 21 : différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu .......... 85
Tableau 22 : synthèse de la comparaison par groupe ............................................................................ 87
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Sommaire
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Comme évoqué précédemment, la comparaison au stade de la DUP mettait en évidence que le projet
retenu et la variante avec deux viaducs ne présentaient pas de différence significative d’impact pour
plusieurs sous-thèmes, dont les suivants :
INTRODUCTION
} Rappel des conclusions de la comparaison du projet retenu et de la variante
avec deux viaducs à la DUP
Le projet de Nouvelle Route du Littoral sécurisée entre Saint-Denis et La Possession a fait l’objet
d’une déclaration d’utilité publique (DUP) le 7 mars 2012. Le choix a ainsi été fait d’une solution
maritime d’environ 13,8 km de longueur. Ce projet a été retenu à l’issue de la DUP car apparaissant
comme le meilleur compromis entre les critères environnementaux (infrastructure en mer moins
dommageable pour l’environnement que les solutions terrestres…), socio-économiques (coût du
projet, impact positif sur l’activité économique…), de fonctionnalités (mode doux, TCSP…) et de
sécurisation de l’itinéraire.
Une comparaison des différentes solutions pour réaliser une liaison sécurisée entre Saint-Denis et La
Possession a été effectuée dans le cadre de l’étude d’impact du dossier d’enquête préalable à la
déclaration d’utilité publique. Elle a notamment été menée de façon approfondie sur le projet retenu, à
savoir la réalisation d’une liaison comportant un viaduc et plusieurs tronçons en digue, et la variante
avec deux viaducs. Cette dernière comporte un viaduc supplémentaire, en remplacement du tronçon
en digue entre la ravine Petite Chaloupe et la pointe de la ravine à Malheur, hors raccordement au
réseau routier existant.
Il a résulté de cette comparaison que le projet retenu présente des avantages socioéconomiques significatifs et un intérêt financier non négligeable au stade de la DUP :
– du point de vue de la filière locale des matériaux de construction, pendant les cinq ou
six années de la durée du chantier, le projet retenu générera moitié plus d’activité que
la variante avec deux viaducs ;
– le projet retenu est également moins cher que la variante avec deux viaducs et
compatible avec les termes financiers du protocole de Matignon signé avec l'État le
14 octobre 2010.
À ce stade, les critères d’impacts socio-économiques et de maîtrise du coût de
l’infrastructure étaient considérés comme déterminant pour le Maître d’Ouvrage pour la
solution à retenir.
x eaux souterraines ;
x population et habitats ;
x tourisme ;
x patrimoine culturel.
C’est également le cas du point de vue paysager, car même si la variante avec deux viaducs
présente une plus grande transparence, avec des ouvrages pouvant faire l'objet d'un traitement
architectural, cet effet est amoindri par la nécessité de maintenir la route actuelle au droit des
viaducs.
Pour un certain nombre d’autres sous-thèmes ayant trait à l’environnement, la variante avec deux
viaducs ressortait comme étant plus favorable que le projet retenu (en particulier pour le milieu
naturel terrestre et le milieu marin). Ces conclusions ont été complétées dans la présente étude à la
lumière de l’actualisation de l’état initial sur les milieux naturels et des études détaillées de conception
du projet.
C’est aussi le cas du point de vue de la modification du milieu physique où il apparaissait que le projet
retenu présentait une incidence plus importante sur la morphologie des fonds marins du fait d'un
linéaire de digue plus important que dans le cadre de la variante avec deux viaducs.
Les différences étaient assez sensibles sur ces thématiques au droit de la zone du projet. Toutefois,
en ce qui concerne les prélèvements de matériaux, les impacts n’étaient guère contrastés au regard
de l'ampleur des volumes à prélever dans les deux cas et s’il est considéré que les impacts étaient
principalement liés à l'ouverture d'un milieu, qui est donc impacté quasiment de la même manière
même si les volumes prélevés restaient moindre. La comparaison du projet retenu avec la
variante avec deux viaducs au regard de la problématique matériaux est complétée dans la
présente étude. La stratégie d’approvisionnement précisée dans le cadre des études de détail
qui ont suivies la déclaration d’utilité publique du projet retenu permet en effet d’affiner cette
comparaison.
De plus, de manière générale, les impacts environnementaux étaient peu différenciés
entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Ainsi, le projet retenu permet de
respecter le double objectif visant à maîtriser au mieux les incidences du projet sur
l’environnement, et en particulier d’assurer la maîtrise des ressources en matériaux pour
réaliser la digue, ainsi que l’évitement au maximum des zones d’intérêt corallien,
justifiant son choix à l’issue de la DUP.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 4/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Nouvelles données permettant la comparaison
} Objet du dossier
Les instances ayant émis un avis ou des conseils sur le projet (Autorité Environnementale, DEAL,
CSRPN et CNPN) ont demandé de poursuivre les études technique sur le projet retenu et la variante
avec deux viaducs et de repréciser leur comparaison environnementale. Cette comparaison concerne
plus précisément le volet écologique, sur la base des études détaillées à la fois de conception
technique du projet retenu et de la variante avec deux viaducs et d’environnement (état initial
approfondi et études poussées sur les impacts de l’infrastructure et les mesures à mettre en place en
réponse).
Le Maître d’ouvrage s’est donc engagé à répondre à cette demande, en poursuivant les études
techniques détaillées sur le projet retenu et la variante avec deux viaducs et en complétant
leur comparaison environnementale sur les aspects écologiques sur la base de dernières
études menées post-DUP.
La présente étude répond ainsi à la demande des instances précédemment citées en parallèle
des dossiers de demandes de dérogations relatives aux espèces protégées et de demande
d’autorisation au titre des articles L214-1 à 6 du code de l’environnement. Cette étude, sortant
du cadre strictement réglementaire relatif aux demandes d’autorisations à effectuer dans le cadre du
projet (demandes de dérogations relatives aux espèces protégées, demande d’autorisation au titre
des articles L. 214-1 à 6 du code de l’environnement) est ainsi présentée dans un document
spécifique.
Plusieurs études ont été menées depuis la déclaration d’utilité publique pour compléter les expertises
préalablement menées sur les enjeux écologiques du projet dans sa conception détaillée. Ces études
sont présentées dans le tableau suivant.
Étude
Date
Auteur(s)
Groupes concernés
Études d’état initial
Étude du milieu marin littoral et de sa
sensibilité / vulnérabilité écologique
20082012
L. Bigot
Habitats marins et faune
piscicole associée
Étude sur les tortues marines sur un cycle
biologique
20112012
Kelonia
Tortues marines
Étude sur les mammifères marins
remarquables et protégés sur un cycle
biologique
20112012
Globice, Biotope &
Quiet Oceans
Mammifères marins
Étude écologique des ravines : caractérisation
piscicole, astacicole et qualité des eaux
2012
Biotope
Habitats d’eau douce et
macrofaune associée
Étude de la flore et des habitats sur un cycle
biologique
20112012
Biotope
Habitats terrestres et
flore
Étude de la faune vertébrée et invertébrée
terrestre sur un cycle biologique
20112012
Biotope, Insectarium
de la Réunion &
SEOR
Chiroptères, Reptiles,
Avifaune, Insectes et
Mollusques
2012
Cyathéa
Habitats terrestres et
flore, Avifaune,
Mammifères terrestres,
Reptiles & Amphibiens,
Insectes
2012
Biotope, Insectarium
de la Réunion &
SEOR
Expertises de terrain sur
la flore, la faune
vertébrée (oiseaux,
chiroptères, reptiles,
poissons) et les
macrocrustacés
Pré-diagnostics écologiques sur les sites
potentiels d’emprunts de matériaux
Étude faune-flore de l’accès au chantier
supplémentaire au droit de La Possession
Études techniques pour l’appréciation des impacts et la définition des mesures
Étude d’impact acoustique sur les
mammifères marins
2012
Quiet Oceans
Mammifères marins
Recherche expérimentale sur la dispersion
des embruns sur la falaise
2012
Université de Toulon
& NortekMed
Habitats terrestres et
flore
Etude de l’impact hydro-sédimentaire du projet
2012
Egis
Habitats et espèces
marines
Ta b le a u 1 : é tu d e s é c o lo g iq u e s m e n é e s d e p u is la DUP
Les méthodologies détaillées de ces études figurent dans les dossiers de demandes
d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement et de dérogations au
titre des articles L.411-1 et 2 du code de l’environnement ainsi que leurs annexes.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 5/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
1.DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET
RETENU ET DE LA VARIANTE AVEC DEUX
VIADUCS
Une description plus approfondie du projet retenu est présenté en annexe du dossier,
notamment afin de préciser la conception des ouvrages techniques de type digue et viaduc,
l’aménagement du piège à cailloux et de sa lagune tropicale, la mise en œuvre de
l’assainissement et des ouvrages hydrauliques, mais aussi les modalités de construction des
principaux ouvrages. Cette description s’applique également à la variante avec deux viaducs,
dans la limite des différences d’aménagements telles qu’exposées dans le présent chapitre.
Les améliorations apportées au projet retenu depuis sa déclaration d’utilité publique sont
présentées dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles L.214-1 à 6 du
code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2 du code de
l’environnement.
} Profils en travers fonctionnels
Le profil en travers fonctionnel comprend :
x une 2x2 voies routières ;
x un transport collectif de type routier (bus) sur voies dédiées en section courante, sauf sur une
voie partagée avec la circulation routière sur le (ou les) viaduc ;
x une piste bidirectionnelle dédiée aux modes doux intégrée au profil en travers type côté mer
(piétons et cyclistes).
Les profils en travers fonctionnels sur les sections en digue et sur les sections en viaduc sont
présentés sur les figures ci-après. Ils sont conçus pour prendre en compte la création dans le futur
d’un transport collectif en site propre (TCSP), y compris sur rail, sans nécessiter de reprises de
travaux lourds sur les ouvrages les plus importants (viaducs, digues).
Les profils en travers fonctionnel restent identiques entre le projet retenu et la variante avec deux
viaducs, le second viaduc présentant le même profil en travers que le premier (largeur de 28,9 m).
Les sections en digue présentent un profil en travers de 34 m en section courante.
} Tracé en plan
Les cartes pages 8 et suivantes présentent une vue en plan du projet retenu et de la variante
avec deux viaducs sur sept planches, seules les planches cinq à sept présentant des
différences d’aménagements.
Les caractéristiques géométriques principales du tracé en plan de la section courante sont
synthétisées dans le tableau suivant, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. La
longueur du tracé est d’environ 13,8 km, y compris les raccordements sur l’existant au-delà des
ouvrages en digue ou en viaduc.
Projet retenu
PK 1,2 à 2,5 (~ 1,3 km)
Variante avec deux viaducs
Tronçon sur digue, pour le raccordement côté Saint-Denis
PK 2,5 à 7,9 (~ 5,4 km)
Tronçon sur viaduc
PK 7,9 à 9,6 (~ 1,7 km)
Tronçon sur digue, sauf ouvrage d’art entre PK 8,5 et 8,7,
pour la desserte de la Grande Chaloupe
PK 9,6 à 12,3 (~ 2,7 km)
PK 12,3 à 13,4 (~ 1,1 km)
Tronçon sur digue
Fig u re 1 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n d ig u e
Tronçon sur viaduc
Tronçon sur digue, pour le raccordement côté La Possession
Ta b le a u 2 : tra c é e n p la n
Ainsi, le second viaduc projeté dans le cadre de la variante avec deux viaducs, d’une longueur
d’environ 2,7 km, représente environ 20 % du total du linéaire de la Nouvelle Route du Littoral.
Fig u re 2 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n via d u c
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 6/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Principales évolutions entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs
Les principales caractéristiques qui diffèrent du projet retenu, du fait d’une section en viaduc
complémentaire de 2,7 km (soit 20 % du linéaire), sont essentiellement :
x l’absence de piège à cailloux et de lagune tropicale sur le nouveau linéaire en viaduc, les
emprises de ces derniers étant dorénavant maintenus en mer grâce au second viaduc ;
x la réduction du nombre d’ouvrage hydraulique construit, cinq ouvrages n’étant plus nécessaires
grâce au viaduc (dont trois spécifiquement créés pour la lagune), de la ravine de la Petite
Chaloupe à la ravine à Malheur incluses ;
x un tracé un peu plus décalé en mer ;
x une route plus haute, du fait :
à des appuis du tablier sur les piles devant être au-dessus de la crête des plus hautes
vagues ;
à d’un profil en long en toit (point haut et pente descendante de chaque côté) pour pouvoir
collecter les eaux de chaussées.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 7/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
VUE EN PLAN DU PROJET
1
/4
ravine
potas
se
SAINT-DENIS
rav
ine
de
sb
rise
s
PK
:
PK: 2.5
1 .5
entil
bras g
PK :
2.0
BR 2
5
5
5
5
BR 1
5
5
5
10
OH 031A
10
5
OH 016
5
re is
iè n
riv t-de
in
sa
OH 022
10
7
5
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
15
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
2
/4
ravine
potass
e
e
ravin
ravine ba
naniers
bailly
PK
SAINT-DENIS
PK: 4.5
: 2
.5
PK: 4.0
ravine
5
ma s
PK: 3.5
PK: 3.0
5
5
5
5
5
5
5
5 5
5
10
10
Cap Bernard
10
15
15
7
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
3
/4
a
gr
e
nd
v
ra
ine
SAINT-DENIS
e x
vin lou
ra uil
co
vine bailly
PK
PK: 4.5
PK: 5.0
.0
PK : 6
5
5
ravine jeanneton
PK: 5.5
5
5
5
5
5
5
10
Pointe
du Gouffre
10
15
20
7
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Ravine
Lagune
Piège à cailloux
Aménagement
paysager
25
.5
: 6
VUE EN PLAN DU PROJET
4
cques
ravine à ja
SAINT-DENIS
idore
PK: 7.0
bras
is
ine
rav illoux
cou
PK: 6.5
/4
PK: 7.5
PK: 8.0
5
BR 3
5
55
5
10
15
20
7
1
25
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
5
gr
ns
Projet retenu
PK: 8.5
PK: 7
.5
LA POSSESSION
SAINT-DENIS
PK: 8.0
P
la
ravine de pe
alou
petite ch
PK
: 9
.0
PK: 9.5
5
BR 3
5
5
5
5
BR 4
5
5
5
5
5
10
5
OH 097
ns
gra
10
Variante avec deux viaducs
PK: 8.5
LA POSSESSION
SAINT-DENIS
PK: 7
.5
PK: 8.0
la
ravine de pe
alou
petite ch
PK
: 9
.0
PK: 9.5
5
BR 3
5
5
5
5
BR 4
5
5
5
5
5
10
5
10
1
15
/4
2
3
4
5
22/03/2013 Version : V4
6
7
Auteur : BC
Aménagements
0
50
100 m
Limite communale
Ravine
Bassin de traitement
Piège à cailloux
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
6
Projet retenu
/4
PK: 10.5
LA POSSESSION
la
ravine de pe
alou
petite ch
PK: 9.5
PK: 1
1.5
BR 5
5
5
ravine à malheur
PK: 1
1.0
10.0
PK:
5
5
5
5
5
5
5
5
OH 106
OH 102
OH 111
5
10
5
10
OH 097
OH 116
Variante avec deux viaducs
LA POSSESSION
PK: 10.5
0.0
PK: 1
la
ravine de pe
alou
petite ch
PK: 9.5
PK: 11.5
5
5
ravine à malheur
PK:
11.0
5
5
5
5
10
5
5
5
5
5
5
10
1
2
3
4
5
22/03/2013 Version : V4
6
7
Auteur : BC
Aménagements
0
50
100 m
Limite communale
Ravine
Bassin de traitement
Piège à cailloux
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
7
Projet retenu
PK: 13.0
PK: 12.5
lheur
ravine
la
petit ru fleur
isseau
PK
: 1
1.5
/4
ravin
e
à ma
.0
PK: 12
PK
:
5
BR 6
13
.5
cot
on
OH 131
la m
are
5
5
5
5
10
OH 116
OH 130
OH 135
5
5
BR 7
Banc des Lataniers
5
5
5
Pointe de la
Ravine à Malheur
5
5
5
5
15
5
5
Variante avec deux viaducs
lheur
2.5
PK: 1
ravin
e
à ma
ravine
la
petit ru fleur
isseau
PK:
11.5
LA POSSESSION
PK: 12.0
BR 6
5
cot
on
OH 131
la m
are
5
5
5
5
OH 130
5
BR 7
5
OH 135
Banc des Lataniers
Pointe de la
Ravine à Malheur
5
5
5
5
1
15
2
3
4
5
22/03/2013 Version : V4
6
7
Auteur : BC
5
Aménagements
0
50
100 m
5
Limite communale
Bassin de traitement
Ravine
Lagune
Piège à cailloux
5
Aménagement
5
paysager
5
10
2.MÉTHODOLOGIE D’ÉVALUATION DES
IMPACTS ET DE COMPARAISON DU
PROJET RETENU AVEC LA VARIANTE
AVEC DEUX VIADUCS
Les classes d’enjeu, précisées dans les tableaux de synthèse en annexe, sont définies par le code
couleurs suivant.
Enjeu très fort
Enjeu fort
Enjeu modéré
Enjeu faible
Enjeu négligeable
Les études réalisées après la DUP pour la conception technique du projet permettent de comparer le
projet retenu avec la variante avec deux viaducs sur l’ensemble des thématiques écologiques. Ainsi,
les groupes suivants ont été évalués :
x Milieux terrestres :
à les habitats naturels terrestres,
2.1. ÉVALUATION DES ENJ EUX
à la flore, y compris la biodiversité ordinaire, évaluée à l’aide de la flore indigène rare ou
commune non protégée. Un niveau d’enjeu classé selon la hiérarchisation décrite ci-avant a
été attribué à cette flore en fonction de nombre d’espèces identifié et de leur rareté,
L’évaluation des enjeux pour chaque espèce (ou habitat) s’appuie sur quatre notions principales :
à les habitats d’eau douce et la macrofaune aquatique associée,
à les chiroptères,
x son niveau de protection ;
à les reptiles,
x la patrimonialité intrinsèque de l’espèce, à savoir :
à l’avifaune terrestre,
à son statut de conservation national,
à les insectes,
à son degré de rareté local,
à les mollusques ;
à son indigénat.
À noter que pour les mammifères marins, la notion d’indigénat n’est pas applicable. Ce
critère est modifié pour prendre en compte la sédentarité ou non des groupes d’individus
observés ;
x l’importance de l’habitat local sur l’état de conservation de l’espèce :
x Milieux marins :
à les habitats marins et la faune piscicole associée,
à les mammifères marins,
à les tortues marines,
à l’avifaune marine.
à zone nodale,
à corridor écologique,
La comparaison a également été effectuée sur les continuités écologiques et le fonctionnement
écosystémique.
à site de reproduction,
à aire de repos.
Ces deux derniers critères sont spécifiques à la faune ;
x la représentativité de l’habitat par rapport aux secteurs similaires à une échelle plus large (aire
d’étude élargie ou zone du large pour les mammifères marins).
Il est ainsi possible de définir un niveau d’enjeux pour chacune des espèces indigènes et
patrimoniales, tel que défini dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles L.214-1
à 6 du code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2 du code de
l’environnement.
La méthodologie d’évaluation des enjeux pour les habitats naturels terrestres s’appuie sur les
enjeux des habitats identifiés et analysés lors des inventaires réalisés sur l’aire d’étude de la Nouvelle
Route du Littoral et sur les sites potentiels d’approvisionnement en matériaux. Ces niveaux d’enjeux
sont au nombre de trois classes « fort, modéré, faible » et s’attachent à identifier et hiérarchiser les
habitats naturels indigènes. Ainsi, les habitats secondaires, c’est-à-dire les milieux anthropiques
reconstitués après disparition des habitats naturels et comprenant généralement un cortège végétal
d’espèces exotiques, éventuellement en mélange avec des espèces indigènes ne se voient pas
attribuer de niveau d’enjeu.
Les enjeux sont hiérarchisés en quatre catégories (faible à très fort). Cette détermination des enjeux
est commune à tous les groupes. Elle a été mise en place en concertation avec les experts locaux
ayant réalisé les inventaires afin de déterminer au plus juste le niveau d’enjeu pour chaque espèce.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 15/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
L’évaluation de la sensibilité des enjeux associés aux habitats d’eau douce tient compte des
espèces piscicoles et de macrocrustacés inventoriés sur les ravines à potentialité écologique. Les
ravines ne présentant pas de caractéristique favorable à l’accueil d’une macrofaune aquatique ne
sont pas considérées dans la présente étude comme à enjeu. Il s’agit des ravines avec de très faibles
fonctionnalités hydromorphologiques (fort cassé topographique, rarement en eau…). Ainsi, huit
ravines font l’objet d’une évaluation de leur enjeu (ravines pouvant être impactées par le projet en
phase travaux ou exploitation). Cette évaluation s’appuie sur les statuts des espèces inventoriées
(liste rouge…) et sur leur patrimonialité à l’échelle de l’île. Contrairement aux autres groupes où la
différenciation est faite par espèce, la différenciation des impacts au niveau des habitats d’eau douce
sera réalisée par ravine. Ces éléments d’appréciation sont disponibles en détail dans le dossier de
demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement.
2.2. ÉVALUATION DES IMPACTS
Les mollusques n’ont pas fait l’objet d’une demande de dérogations aux mesures de protection des
espèces car aucun spécimen observé n’est protégé. Par ailleurs, le dossier de demande
d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de l’environnement ne traite que de
certaines espèces, toutes n’étant pas liées au milieu humide ou aquatique. Ainsi, l’évaluation des
enjeux pour les mollusques fera l’objet d’un chapitre spécifique, contrairement aux autres groupes.
Sur cette base est ensuite évaluée si la réalisation d’un viaduc à la place de la digue sur environ
2,7 km influe sur l’évaluation de ces impacts.
L’évaluation de la sensibilité des enjeux associés aux substrats et habitats marins tient compte non
seulement des coraux fixés, mais aussi de la faune ichtyologique inventoriée. Des niveaux d’enjeu
faible à fort ont ainsi été attribués aux habitats marins selon ces deux critères. Les zones de substrats
meubles et de cordons à galets n’ont pas fait l’objet de l’attribution d’un niveau d’enjeu dans le cadre
de ce groupe (absence d’enjeu associé aux formations coralliennes), mais ils ont été considérés pour
l’appréciation de la perte d’habitat pour les espèces à fort enjeux utilisant ces zones marines,
notamment les mammifères marins. Contrairement aux autres groupes où la différenciation est faite
par espèce, la différenciation des impacts au niveau des zones de substrats durs et d’habitats marins
sera réalisée par secteur géographique (quatre formations de substrats durs avec coraux ont été
identifiées dans la zone d’étude). Ces éléments d’appréciation sont disponibles en détail dans le
dossier de demande d’autorisation au titre des articles L.214-1 et suivants du code de
l’environnement.
Les niveaux d’enjeu attribués à chaque espèce ou à chaque habitat sont définis de façon
intrinsèque. Ils dépendent notamment des statuts de protection ou de la patrimonialité des
espèces.
La définition des enjeux est donc indépendante du projet, elle n’évolue pas entre le projet
retenu et la variante avec deux viaducs.
La définition des niveaux d’enjeux (donnés dans le document annexe à la présente
étude) est détaillée dans les dossiers de demandes d’autorisation au titre des articles
L.214-1 à 6 du code de l’environnement et de dérogations au titre des articles L.411-1 et 2
du code de l’environnement. Le lecteur pourra se référer à ces dossiers pour appréhender le
détail de l’état initial environnemental.
2.2.1.
IMPACTS DU PROJET RETENU ET DE LA VARIANTE
AVEC DEUX VIADUCS
Une synthèse des impacts du projet retenu est tout d’abord présentée afin de rappeler ces incidences
sur chaque groupe d’espèce.
S’il s’avère que les caractéristiques de la variante avec deux viaducs sont susceptibles de modifier
les impacts du projet retenu, alors les impacts bruts, et les impacts résiduels après prise en compte
des mesures d’évitement et de réduction, sont réévalués.
L’évaluation de l’impact du projet porte sur l’ensemble de son linéaire, et non sur la seule
section évoluant entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
2.2.2.
SYNTHÈSE DES IMPACTS
La discrimination des principaux impacts, en phase travaux comme en phase exploitation, permet une
présentation de la démarche d’attribution du niveau d’impact en fonction de leur nature. Si certains
impacts du projet ne peuvent être appréciés avec certitude (comme la modification de la diffusion des
embruns sur la falaise, cf. page 27), des hypothèses maximisantes ont été prises (intensité maximale
pressentie, plus forte vulnérabilité des enjeux…).
Le niveau d’impact brut est déterminé par le croisement entre chaque type d’effet identifié et le niveau
d’enjeu rattaché à chaque espèce, groupe d’espèce ou habitat. Le niveau d’impact résiduel est
estimé en prenant en considération les mesures d’évitement ou de réduction des effets du projet. Ces
éléments sont issus, pour le projet retenu, des dossiers réglementaires (dossier de demandes de
dérogations relatives aux espèces protégées et dossier de demande d’autorisation au titre des
articles L.214-1 à 6 du code de l’environnement).
Ainsi, les impacts sont d’abord analysés pour chaque groupe de manière « textuelle », pour chaque
nature d’impact et en distinguant les phases chantier et exploitation, puis ils sont synthétisés dans
des tableaux présentés en annexe. Dans ces derniers, les classes d’impact brut et résiduel sont
définies par le code couleurs suivant.
Impact très
fort
Impact fort
Impact
modéré
Impact
faible
Impact
négligeable
Impact nul
Impact
bénéfique
La réévaluation des impacts de la variante avec deux viaducs s’appuie sur la même hiérarchisation et
le même code couleur.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 16/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
2.2.3.
IMPACTS DE L’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX
Une description détaillée des sites identifiés pour l’approvisionnement en matériaux et de leurs
impacts sur les espèces est présentée dans les dossiers de la demande de dérogations aux
mesures de protection des espèces.
La problématique d’approvisionnement en matériaux est centrale pour le projet de Nouvelle Route du
Littoral au vu des volumes nécessaires à la réalisation de l’infrastructure. À ce jour, une évaluation
précise des impacts pressentis pour cette problématique n’est pas possible, les sites potentiels
devant encore faire l’objet de démarches techniques, foncières, environnementales et notamment
d’investigations écologiques complètes pour arrêter définitivement le choix des sites
d’approvisionnement en matériaux, parmi les sites potentiels identifiés.
Cependant, conscient de l’enjeu que l’approvisionnement des matériaux aura sur les écosystèmes en
particulier terrestres, la présente évaluation portera également sur ce critère pour les groupes jugés
sensibles au vu des premières investigations menées dont les résultats dont détaillés dans le dossier
de demande de dérogation relative aux espèces protégées, à savoir les habitats naturels terrestres,
la flore, les chiroptères, les reptiles, l’avifaune terrestre, les insectes mais aussi sur l’avifaune marine.
Au total, neuf sites ont été identifiés à ce stade des études pour l’approvisionnement des matériaux.
Chacun de ces sites a fait l’objet de premières investigations écologiques qui serviront de base à
l’évaluation des impacts de l’approvisionnement en matériaux sur le milieu naturel. Ces investigations
seront complétées ultérieurement, notamment pour la réalisation de potentiels dossiers de demande
de dérogations aux mesures de protection des espèces spécifiques à chacun de ces sites si cela
s’avérait nécessaire (même si cette problématique est traitée en partie dans le dossier de demandes
de dérogations relatif aux espèces protégées de la Nouvelle Route du Littoral).
Pour l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs, les hypothèses
suivantes seront retenues :
x pour le projet retenu, dont les besoins en matériaux sont les plus importants, il sera considéré
que les neuf sites seront ouverts ;
x pour la variante avec deux viaducs, où les besoins sont moindres, il sera pris en compte une
ouverture des cinq sites considérés les plus favorables par croisement des critères
environnementaux, en particulier l’écologie, techniques et d’accessibilité, dans la limite des
connaissances actuelles. Ainsi, les cinq sites considérés ouverts avec la variante avec deux
viaducs sont Souris Chaude, ravine des Lataniers, Dioré/Saint-André, ravine du Trou et
Bellevue.
Ces hypothèses ont délibérément été choisies majorantes pour le projet retenu et la variante
avec deux viaducs par principe de précaution, même si le nombre de sites nécessaires à la
construction de l’infrastructure sera moindre. La comparaison a en effet été menée sur la base
d’un nombre de sites et sur des périmètres enveloppes surévalués. Le résultat obtenu dans
cette étude, qui est donc théorique, constitue ainsi la fourchette la plus haute de l’impact
global du projet intégrant la fourniture en matériaux.
À noter que l’appréciation globale du niveau d’impact tient compte non seulement du niveau d’impact
évalué sur chaque site, mais aussi du nombre de sites concernés.
Les impacts liés à l’approvisionnement en matériaux sont appréciés en tenant compte des sites
d’extraction, des emprises des installations associées (installations d’élaboration des matériaux finis
(concassage, criblage, …), stockages, locaux et équipements divers, …) et des raccordements au
réseau viaire. L’ensemble de ces installations sera en effet compris dans les périmètres des sites pris
en compte dans la présente analyse.
Pour chaque groupe, l’évaluation des impacts relatifs au seul approvisionnement en matériaux est
tout d’abord réalisée dans un chapitre spécifique au sein du chapitre traitant des impacts en phase
travaux du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. L’évaluation des impacts globaux du
projet retenu et de la variante avec deux viaducs intégrant ces impacts relatifs à l’approvisionnement
en matériaux est ensuite réalisée pour chaque groupe dans les chapitres de synthèses et de
conclusions. Les impacts relatifs à l’aménagement de l’infrastructure d’une part et les impacts liés à
son approvisionnement en matériaux d’autre part, sont donc analysés de manière séparée dans un
premier temps, puis sont pris en compte de manière globale dans un second temps afin d’analyser
les impacts globaux du projet retenu et de la variante deux viaducs intégrant la fourniture en
matériaux.
Les impacts du transport via le réseau viaire existant ne sont pas traités dans la présente étude.
En effet, bien qu’il s’agisse d’une composante environnementale importante (le transport des
matériaux pouvant être source de nuisances sonores, de gênes à la circulation, de production
de boues, de poussières, d’émissions de gaz à effets de serre…), son interface directe avec les
habitats et les espèces est négligeable.
Ces aspects seront traités dans le cadre des demandes d’autorisations d’exploiter qui seront
réalisées pour les sites finalement retenus au titre de la réglementation sur les Installations
Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et dans le cadre des autres
autorisations préalables éventuellement nécessaires.
2.2.4.
ÉVOLUTION DES IMPACTS ENTRE LE PROJET
RETENU ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS
La différenciation des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs sera évaluée visà-vis des impacts bruts et résiduels, ces derniers intégrant les mesures d’évitement et de réduction.
Cette différenciation est présentée dans les tableaux en annexe. Les mesures compensatoires ne
sont pas évaluées dans le présent document.
Afin de rendre compte de l’évolution des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux
viaducs, une appréciation sera également faite en complément. En effet, une évolution faible des
impacts de la variante avec deux viaducs, positive ou négative, n’est pas toujours de nature à faire
évoluer la hiérarchisation des impacts. Ainsi, pour chaque incidence, une appréciation de l’évolution
de l’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs sera évaluée selon le code suivant.
Évolution négative
de l’impact de la
variante avec deux
viaducs par rapport
au projet retenu de
nature à changer la
hiérarchisation de
l’impact
Évolution négative
de l’impact de la
variante avec deux
viaducs par rapport
au projet retenu,
sans changement
de la hiérarchisation
de l’impact
Évolution de
l’impact marginale
entre le projet
retenu et la variante
avec deux viaducs
(positif ou négatif)
Évolution positive
de l’impact de la
variante avec deux
viaducs par rapport
au projet retenu,
sans changement
de la hiérarchisation
de l’impact
Évolution positive
de l’impact de la
variante avec deux
viaducs par rapport
au projet retenu de
nature à changer la
hiérarchisation de
l’impact
Évolution négative
Évolution négative
Absence
Évolution positive
Évolution positive
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 17/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
significative
non significative
d’évolution
non significative
significative
La différenciation des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs est
minimisée par une faible évolution du linéaire entre chacune d’elle (environ 20 %, cf. page 6).
Ainsi, les impacts sont le plus souvent sensiblement les mêmes du fait que le projet conserve
les mêmes caractéristiques sur 80 % de son linéaire.
L’analyse de comparaison complète du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
au regard de leurs impacts bruts et de leurs impacts résiduels après mise en œuvre des
mesures de réductions et d’évitements ainsi que l’évolution des impacts entre le projet
retenu et la variante avec deux viaducs sont détaillées dans les tableaux du rapport
annexe au présent document.
2.2.5.
IMPACTS SUR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET
SUR LE FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE
Le fonctionnement écologique et écosystémique de la falaise littoral a fait l’objet d’une évaluation en
2010 par F. Blanchard et V. Florens. Cette étude servira de base pour approcher les impacts de
l’infrastructure sur l’écosystème global de la falaise littorale. Concernant les continuités écologiques,
les études d’état initial sur les écosystèmes terrestres et maritimes au niveau de la Nouvelle Route du
Littoral ainsi que les études préalables sur les sites envisagés pour l’approvisionnement en matériaux
ont permis une identification des macro-continuités écologiques sur les aires d’études.
L’analyse des impacts de la solution retenue et des impacts de la variante avec deux viaducs ne sera
effectuée que pour la phase exploitation, les modifications temporaires, même de grande ampleur,
sont en effet traités au niveau spécifique de chaque groupe étudié.
Cette analyse des impacts se basera sur les mêmes éléments que ceux-décrits précédemment,
notamment sur la modification en plan du projet ainsi que sur l’ouverture de sites
d’approvisionnement en matériaux.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 18/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES
MILIEUX TERRESTRES
3.1. HABITATS NATURELS TERRES TRES
Comme précisé précédemment, l’évaluation des impacts du projet (Nouvelle Route du Littoral
et sites potentiels d’approvisionnement en matériaux) est réalisée ici uniquement sur les
habitats naturels indigènes et endémiques (liste dans le tableau ci-après). Ces habitats, ainsi
que leurs niveaux d’enjeux, identifiés dans le cadre des études écologiques menées dans le
cadre du projet (Nouvelle Route du Littoral et sites potentiels d’approvisionnement en
matériaux) sont détaillés dans le tableau suivant.
Par ailleurs, les différents types d’impact et leur évaluation sur les habitats naturels est
relativement similaire à l’approche faite pour la flore (voir chapitre suivant), les deux
compartiments étant intimement liés. Notons toutefois que l’impact lié au risque de
développement des espèces exotiques envahissantes (tant en phase travaux qu’en phase
exploitation) n’est traité que dans la partie relative à la flore.
Code Corine
Biotope
Niveau
d’enjeu
Localisation
Groupement à Ipomoea pes-caprae
17.9111
Modéré
NRL
Groupement semi-xérophile à Actiniopteris (Réunion)
62.9111
Modéré
NRL
Éboulis rocheux et pierriers
61.00
Faible
NRL
Falaises et côtes rocheuses avec végétation
18.20
Faible
NRL
Nom de l’habitat
Ta b le a u 3 : h a b ita ts n a tu re ls p ris e n c o m p te
3.1.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
3.1.1.1.
E FFETS D’EMP RIS ES (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les impacts directs du projet retenu (« effets d’emprises » de la future infrastructure) concernent les
habitats présents en pied de falaise, et plus précisément au niveau du piège à cailloux de la route
actuelle sur les sections en digue du projet, qui sera détruit.
Code Corine
Biotope
Niveau
d’enjeu
Arbres indigènes isolés sur falaises ou côtes rocheuses
18.2932
Fort
NRL
Bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude
(généralement dégradé)
49.211
Fort
NRL / Rivière des
Galets / Les Lataniers
Groupement à Monarrhenus salicifolius sur falaises
18.2924
Fort
NRL
Ces milieux sont donc très faiblement impactés en termes de surface.
Végétation marécageuse de basse altitude
59.211
Fort
NRL
L’ensemble des autres habitats indigènes et endémiques ne sera pas directement impacté.
Végétation semi-xérophile arbustive sur crête (Réunion)
39.2122
Fort
NRL
Végétation semi-xérophile arbustive sur rempart et forte
pente
39.2123
Fort
NRL
Boisement dégradé de forêt mégatherme humide
49.112
Fort
Hauts de Beaufonds
Boisement fortement dégradé de forêt mégatherme
humide
49.112
Modéré
Hauts de Beaufonds
Communautés à Adiantum capillus-veneris
-
Modéré
NRL
Communautés Graminoïdes à Paspalum vaginatum
-
Modéré
NRL
Eaux courantes
24.00
Modéré
NRL
Falaises maritimes sans végétation
18.10
Modéré
NRL
Nom de l’habitat
Localisation
Ces effets d’emprise sur les habitats indigènes et endémiques portent sur les milieux suivants :
x groupement à Patate à Durant (Ipomoea pes-caprae), pour 0,63 ha, d’enjeu modéré ;
x éboulis rocheux pour 0,03 ha, d’enjeu faible.
En conclusion, les impacts par effets d’emprises sont faibles pour les habitats
« groupement à Ipomoea pes-caprae » et négligeables pour les habitats « éboulis
rocheux ». Les impacts sont nuls pour les autres habitats.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les habitats directement impactés identifiés ci-avant se localisent au niveau des sections communes
au projet retenu et à la variante avec deux viaducs.
Les effets d’emprises identifiés pour le projet retenu seront donc en tous points identiques pour la
variante avec deux viaducs. Ainsi, aucune différence d’impact n’est identifiée.
En conclusion, les impacts par effets d’emprises sont de même niveau pour la variante
avec deux viaducs et pour le projet retenu, avec une absence d’évolution.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 19/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Ainsi, les impacts par effets d’emprises sont faibles pour les habitats « groupement à
Ipomoea pes-caprae » et négligeables pour les habitats « éboulis rocheux ». Les impacts
sont nuls pour les autres habitats.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure d’évitement ou de réduction ne peut être mise en place pour ce type
d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts
bruts, que ce soit pour le projet retenu ou la variante avec deux viaducs.
3.1.1.2.
L’ENVOL DE P OUS S IÈRES (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
L’impact brut de la variante avec deux viaducs sera ainsi défini comme suit en fonction
du niveau d’enjeu des habitats, avec une évolution positive et significative par rapport au
projet retenu pour l’habitat de Bois de Paille-en-queue :
– impact faible pour les habitats de Bois de Paille-en-queue (évolution positive et
significative de l’impact) ;
– impact modéré pour les autres habitats d’enjeu fort (évolution positive mais non
significative) ;
– impact faible pour les habitats d’enjeu modéré (évolution positive mais non
significative) ;
– impact négligeable pour les habitats d’enjeu faible (évolution positive mais non
significative).
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Lors de la phase des terrassements, un risque de recouvrement d’habitats indigènes par des
poussières transportées par le vent est à considérer.
Ce risque d’impact concerne les travaux réalisés aux extrémités du projet (Saint-Denis et La
Possession), à la desserte de la Grande Chaloupe, ainsi que les travaux de terrassement du piège à
cailloux en fin de chantier (pas de terrassement au niveau de la section en viaduc). Au-delà de ces
phases de travaux spécifiques, ce risque d’impact est limité, les travaux d’aménagement des sections
en digue étant suffisamment éloignés de la falaise.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
La principale mesure de réduction mise en œuvre sera l’aspersion des pistes et des zones en
terrassement pour limiter l’envol de poussière.
Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit
significativement avec un niveau d’impact résiduel défini comme suit :
– impact faible pour les habitats d’enjeu fort ;
L’impact en phase travaux d’envol de poussières est donc faible pour les habitats
naturels. Néanmoins, en fonction de leur niveau d’enjeu cet impact est :
– impact négligeable pour les habitats d’enjeu modéré ;
– modéré pour les habitats d’enjeu fort ;
– impact nul pour les habitats d’enjeu faible.
– faible pour les habitats d’enjeu modéré ;
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
– négligeable pour les habitats d’enjeu faible.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La différenciation de l’impact sur cette thématique concerne les travaux de terrassement du piège à
cailloux. En effet, au droit des sections en viaduc, aucun piège à cailloux ne sera mis en œuvre. En
comparaison, les sections en digue de la variante avec deux viaducs, échangeurs compris,
représentent environ 60 % des sections en digue du projet retenu, soit une diminution significative du
linéaire générant le plus de poussières.
La variante avec deux viaducs permet de réduire les emprises en digue, donc les zones susceptibles
de générer des poussières. Par ailleurs, la mise en œuvre d’une mesure de réduction, à savoir
l’arrosage des emprises génératrices de poussières, permet de réduire d’autant plus l’impact de la
variante avec deux viaducs.
Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit
significativement avec un niveau d’impact résiduel comme suit pour la variante avec
deux viaducs :
De plus, sur le secteur concerné par la variante avec deux viaducs, plusieurs zones présentent des
habitats à enjeux, en particulier les habitats de Bois de Paille-en-queue, en état de conservation
moyen à très bon.
– impact négligeable pour les habitats de Bois de Paille-en-queue ;
Ainsi, avec la mise en œuvre d’un second viaduc dans ces secteurs, les espaces seront mieux
préservés des conséquences du risque d’envol de poussières. L’impact sur les habitats sera donc
réduit grâce à la mise en place d’un second viaduc entre La Grande Chaloupe et La Possession, de
manière plus significative pour les habitats de Bois de Paille-en-Queue mais non significative pour les
autres habitats.
– impact négligeable pour les habitats d’enjeu modéré ;
– impact faible pour les autres habitats d’enjeu fort ;
– impact nul pour les habitats d’enjeu faible.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 20/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.1.1.3.
IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
En conséquence, les impacts bruts pressentis seraient :
– faibles concernant les boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide à
enjeu potentiellement modéré ;
} Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la réalisation du projet retenu
– modérés concernant les habitats de la forêt semi-sèche ;
– modérés concernant les boisements dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu
L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur les habitats concerne essentiellement les
habitats présents sur les emprises du site avec un effet d’emprises considéré à ce stade de
l’appréciation des impacts comme maximal (hypothèse maximisante prise par principe de précaution).
Dans une moindre mesure, l’envol de poussières pourrait être responsable d’une dégradation de
l’état de plusieurs espèces présentes à proximité immédiate du site. Dans l’état actuel des
connaissances, cet impact pressenti sera considéré comme globalement faible.
Ainsi, les impacts directs pressentis en termes de surfaces, en prenant les hypothèses majorantes de
l’ouverture de la totalité des sites potentiels (soit 9 sites pour le projet retenu) et de l’exploitation de
l’ensemble de la superficie des sites définies à ce jour, seraient de :
x environ 37 ha pour les habitats à enjeu potentiellement modéré (boisements fortement
dégradés de forêt mégatherme humide). Cet impact pressenti ne concernerait qu’un seul site
(Hauts de Beaufonds) ;
x environ 61 ha pour les habitats à enjeu potentiellement fort, avec :
potentiellement fort.
} Modification des impacts brut pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la réalisation de la variante avec deux viaducs
Du fait du moindre nombre de sites potentiels considérés pour la variante avec deux viaducs, les
impacts pressentis liés aux effets d’emprises seraient significativement diminués, avec environ
23,5 ha d’impacts directs pressentis sur les bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude
généralement dégradés à enjeu potentiellement fort (cet impact pressenti ne concernerait qu’un seul
site : les Lataniers).
Rapporté à l’échelle de l’île, cela concernerait environ 1 % de ce type d’habitat. Rappelons par
ailleurs que sur le site concerné, ces bosquets montrent une fonctionnalité écologique limitée à des
surfaces très restreintes.
à environ 29 ha concernant les bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude généralement
dégradés (cet impact pressenti concerne deux sites : Lataniers et Rivière des Galets) ;
Ainsi, les impacts directs pressentis sur les habitats liés aux effets d’emprises sur les
sites identifiés seraient, pour la variante avec deux viaducs :
à environ 32 ha concernant les boisements dégradés de forêt mégatherme humide (cet impact
pressenti ne concernerait qu’un seul site : Hauts de Beaufonds).
– faibles concernant les habitats de la forêt semi-sèche ;
– nuls
concernant les boisements dégradés et fortement dégradés de forêt
mégatherme humide.
Ces surfaces sont à mettre en perspective :
x par rapport à la superficie totale de ces habitats présents à l’échelle de l’île (Source : Guide de
restauration des habitats de la Réunion, ONF, 2005), à savoir :
L’évolution serait donc positive et significative pour ces trois types d’habitats.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
à 14 014 ha pour la forêt tropicale humide de moyenne altitude,
à 2 150 ha pour la forêt semi-xérophile ;
x au regard de l’état de conservation constaté de ces habitats sur les sites concernés (souvent
dégradés).
Ainsi, les pourcentages d’habitats impactés au niveau des sites à l’échelle de l’île seraient les
suivants :
x environ 0,26 % pour les boisements fortement dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu
potentiellement modéré ;
Concernant l’envol de poussières, l’exploitation des sites s’accompagnera d’arrosage pour en limiter
significativement les effets. L’impact résiduel pressenti serait donc globalement négligeable.
L’incidence principale resterait la destruction directe des habitats présents sur les emprises des sites,
pour laquelle les niveaux d’impacts résiduels pressentis seraient identiques aux niveaux
d’impact bruts pressentis pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Cet impact
pressenti serait toutefois à relativiser car les sites pourront faire l’objet d’une remise en état en fin
d’exploitation avec une restauration des habitats indigènes et endémiques.
x environ 1,35 % pour les bosquets de forêt semi-sèche de basse altitude généralement
dégradés à enjeu potentiellement fort. Sur les deux sites concernés, ces bosquets montrent une
fonctionnalité écologique limitée à des surfaces très restreintes ;
x environ 0,23 % pour les boisements dégradés de forêt mégatherme humide à enjeu
potentiellement fort.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 21/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.1.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX) : LA DISPERSION
DES EMBRUNS SUR LA FALAISE LITTORALE
L’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs est réalisée ici en
prenant en compte les résultats de la recherche expérimentale sur la dispersion des embruns
sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats naturels et
espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent.
Ces résultats, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation
courante, notamment représentée par les alizés hivernaux, et cyclonique, permettent
d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des habitats.
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
La section en viaduc, au droit de laquelle la route actuelle sera maintenue, ne va pas modifier les
modalités actuelles de production et de diffusion des embruns. La probabilité d’impact du projet
retenu sur la diffusion des embruns sur la falaise concerne donc exclusivement les parties en digue,
soit environ 60 % du linéaire du projet retenu.
Par ailleurs, selon les conclusions de la recherche expérimentale réalisée afin d’évaluer les impacts
du projet, il s’avère qu’en conditions courantes, notamment d’alizés hivernaux, la modification
globale de la répartition des embruns sur la falaise au niveau des sections en digue sera d’au
maximum de plus ou moins 2 %.
Cette modification de l’arrivée des embruns sur la falaise générée par la Nouvelle Route du Littoral
apparait donc négligeable dans ces conditions. Elle n’eapparait pas de nature à modifier de façon
significative la dynamique végétale actuelle de la falaise. Cela concerne autant le développement des
habitats naturels relictuels indigènes et endémiques supportant les espèces végétales protégées et
d’intérêt patrimonial que la dynamique d’envahissement par les EEE.
En conclusion, l’impact du projet retenu sur les conditions de dispersion des embruns et
par conséquent sur la végétation de la falaise apparait globalement négligeable.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Comme pour le projet retenu, les sections en viaducs, au droit desquelles la route actuelle sera
maintenue, ne vont pas modifier les modalités actuelles de production et de diffusion des embruns.
Le niveau d’impact de la variante avec deux viaducs sera donc d’autant plus limité que celui du projet
retenu. En effet, les sections en digue de la variante avec deux viaducs, concernent la desserte de La
Grande Chaloupe et les deux raccordements aux extrémités du projet. Les digues représentent ainsi
environ 40 % du linéaire, soit une diminution significative du linéaire susceptible de modifier les
conditions de dispersion des embruns sur la falaise.
De plus, sur la section différant entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, plusieurs
zones présentent des espaces d’habitat à enjeu, et en particulier les habitats de Bois de Paille-enqueue en état de conservation moyen à très bon et présents en grande densité.
Ainsi, avec la mise en œuvre d’un second viaduc entre La Grande Chaloupe et La Possession, la
diminution du niveau d’impact par rapport au projet retenu sera significative pour les habitats à Bois
de Paille-en-Queue et non significative pour les autres habitats.
L’impact brut de la variante avec deux viaducs en situation courante sera ainsi :
Sachant que les habitats de la falaise sont :
x soit partiellement occupés d’habitats indigènes et endémiques constitués d’espèces
halotolérantes, et dans ce cas, ces espèces pourront supporter une augmentation légère de la
salinité due à l’arrivée de + 2% d’embruns sur leur appareil végétatif. De plus, elles peuvent
nécessairement supporter une baisse légère de la salinité. Rappelons que ces espèces sont
tolérantes au sel, c’est-à-dire qu’elles peuvent s’accommoder de la présence de cet élément
dans leur milieu mais qu’il n’est en aucun cas nécessaire à leur développement ;
x soit occupés par des Espèces Exotiques Envahissantes (EEE), qui présentent une
plasticité écologique élevée (espèces euryèces) et une forte dynamique générale de
développement.
Pour les conditions cycloniques, et dans la configuration Nouvelle Route du Littoral, un déficit des
concentrations en pied de falaise est observé, compris entre 5 et 25 % (en comparaison des
concentrations de la route actuelle), et une augmentation du même ordre des concentrations de sels
à partir d’une hauteur supérieure à 5 mètres. Toutefois, le bilan global en sel sur la falaise reste
équilibré : les « pertes » au pied des falaises sont compensées par un « gain » de
concentration au-dessus.
– nul pour les habitats de Bois de Paille-en-queue (évolution positive et significative de
l’impact) ;
– négligeable pour les autres habitats (évolution positive mais non significative).
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Comme décrit dans le chapitre 3.2.2.2 suivant, le projet retenu et la variante avec deux viaducs
devraient permettre, sur leurs sections en digue, de réduire le développement des EEE grâce à la
mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation.
Compte tenu des niveaux d’impacts mis en évidence (négligeables pour tous les habitats concernés,
que ce soit pour le projet retenu ou la variante avec deux viaducs, et nul pour le Bois de Paille-enqueue dans le cas de cette dernière), il n’est pas prévu de mettre en œuvre de mesure
complémentaire pour ce risque d’impact.
Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts.
De plus, la situation de houle cyclonique est une situation se produisant au maximum quelques fois
par an sur une durée maximum de quelques jours. Ainsi, les conclusions de la situation courante
(alizées) prévalent donc sur les conclusions de l’expérimentation théorique en situation cyclonique.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 22/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.1.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES HABITATS NATURELS TERRESTRES
Impacts résiduels
Nom de l’habitat
Groupement à Ipomoea pescaprae
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Éboulis rocheux et pierriers
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Groupement à Monarrhenus
salicifolius sur falaises
Enjeu NRL fort
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Bosquets de forêt semi-sèche de
basse altitude (généralement
dégradé)
Enjeu NRL fort
Enjeu potentiel sites matériaux
fort et modéré
Boisements dégradés de forêt
mégatherme humide
Enjeu NRL nul
Enjeu potentiel sites matériaux
fort et nul
Boisements fortement dégradés
de forêt mégatherme humide
Enjeu NRL nul
Enjeu potentiel sites matériaux
modéré et nul
Autres habitats à enjeu fort
Enjeu NRL fort
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Autres habitas à enjeu modéré
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Autres habitas à enjeu faible
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Phase
travaux
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
exploit.
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
exploit.
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
travaux
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Faible
Évolution positive significative
Phase
exploit.
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Nul
Négligeable
Évolution positive significative
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Faible
Faible
Évolution positive non significative
Approvisionnement en matériaux : impacts directs pressentis
de destruction d’habitats
Aucune mesure ne peut être définie à ce stade
Faible
Modéré
Évolution positive significative
Phase
exploit.
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : impacts directs pressentis
de destruction d’habitats
Aucune mesure ne peut être définie à ce stade
Nul
Modéré
Évolution positive significative
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : impacts directs pressentis
de destruction d’habitats
Aucune mesure ne peut être définie à ce stade
Nul
Faible
Évolution positive significative
Phase
travaux
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Faible
Faible
Évolution positive non significative
Phase
exploit.
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
travaux
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
exploit.
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
exploit
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Phase
travaux
Ta b le a u 4 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 23/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.1.4.
CONCLUSION SUR LE GROUPE HABITATS NATURELS
TERRESTRES
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Plusieurs habitats sont présents sur les sites projetés, avec un impact potentiel faible à nul pour la
variante avec deux viaducs. Les sites exploités pour le projet retenu pouvant être plus nombreux, les
superficies d’habitats concernés le seraient également, mais avec des niveaux d’impacts pressentis
faibles à modérés.
} Conclusion générale
~ Impacts directs
Globalement, les impacts en phase chantier sont faibles et liés aux sections en digue au niveau des
emprises du piège à cailloux actuel (envols de poussières…) pour le projet retenu et la variante avec
deux viaducs, du fait des mesures de réduction qui seront mises en place.
Plus ponctuellement, cette évolution concerne également les impacts potentiels liés à l’éventuelle
modification des modalités de dispersion des embruns sur la falaise littorale, qui ne concernerait par
ailleurs que les habitats de Bois de Paille-en-Queue.
Les impacts les plus significatifs seraient potentiellement observés sur les sites d’approvisionnement
en matériaux avec une destruction directe d’habitats. Cet impact serait plus important pour le projet
retenu, le nombre de sites exploités pouvant potentiellement être plus élevé. Rappelons que ces
impacts pressentis ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un nombre
de sites et des périmètres surévalués.
~ Impacts indirects
Les résultats de l’étude de dispersion des embruns sur la falaise permettent d’approcher la réponse
biologique des espèces végétales et des habitats en situation courante, notamment représentée par
les alizés hivernaux.
Cet impact est négligeable et de même niveau pour la solution retenue et pour la variante avec deux
viaducs. Même si cette dernière représente une évolution positive par rapport au projet retenu, cette
évolution n’est pas significative, hormis pour le Bois de Paille-en-queue, qui voit son niveau d’impact
réduire significativement avec la variante avec deux viaducs pour être nul.
En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est légèrement plus faible que
celui du projet retenu, même si les niveaux d’impacts globaux sont identiques pour une
grande partie des habitats et des impacts.
L’impact potentiel lié à l’approvisionnement en matériaux sur la flore serait faible à
modéré, en particulier pour le projet retenu, au vu de la potentielle destruction directe
lors de l’exploitation des sites.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 24/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.2. FLORE
3.2.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
3.2.1.1.
R IS QUES DE DES TRUCTION DIRECTE (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN
MATÉRIAUX)
Dans la zone d’étude de la Nouvelle Route du Littoral, aucune espèce végétale patrimoniale ne
sera directement concernée, à l’exception du Latanier rouge (Latania lontaroides), présent dans
les emprises de la piste de La Possession (plantations d’alignement le long de la RN1).
Son niveau d’impact brut sera modéré pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, et
l’impact résiduel bénéfique grâce à l’intégration de cette espèce dans la palette végétale (163
spécimens plantés pour 25 de détruits).
3.2.1.2.
L’ENVOL DE P OUS S IÈRES (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Lors de la phase des terrassements, un risque de recouvrement d’espèces végétales protégées par
des poussières transportées par le vent est possible.
Ce risque d’impact concerne principalement les travaux réalisés aux extrémités du projet (Saint-Denis
et La Possession), à la desserte de la Grande Chaloupe, ainsi que les travaux de terrassement du
piège à cailloux en fin de chantier (pas de terrassement au niveau de la section en viaduc). Au-delà
de ces phases de travaux spécifiques, ce risque d’impact est limité, les travaux d’aménagement des
sections en digue étant suffisamment éloignés de la falaise.
L’impact en phase travaux d’envol de poussières serait donc globalement modéré.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
L’impact en phase travaux de l’envol de poussières de la variante avec deux viaducs est
significativement plus faible que pour le projet retenu pour le Bois de Paille-en-Queue,
présent en grande densité entre La Grande Chaloupe et La Possession. L’impact brut de
la variante avec deux viaducs sera faible pour cette espèce (évolution positive et
significative par rapport au projet retenu). L’évolution de l’impact sur les autres espèces
sera positive mais non significative. Aucune évolution de l’impact n’est mise en évidence
pour la Mucune géante et le Bois de senteur blanc, présent uniquement entre Saint-Denis
et La Grande Chaloupe.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
La principale mesure de réduction mise en œuvre sera l’arrosage des pistes et des zones en
terrassement pour limiter l’envol de poussière.
Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit
significativement avec un niveau d’impact résiduel négligeable pour toutes les espèces.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
La variante avec deux viaducs permet de réduire les emprises en digue, donc les zones susceptibles
de générer des poussières. Par ailleurs, la mise en œuvre d’une mesure de réduction, à savoir
l’arrosage des emprises génératrices de poussières, permet de réduire d’autant plus l’impact de la
variante avec deux viaducs.
Ainsi, grâce à cette mesure de réduction, le risque d’envol de poussières sera réduit
significativement avec un niveau d’impact résiduel négligeable pour le Bois de Paille-enqueue et les espèces indigènes non protégées ainsi que pour les autres espèces
protégées ou en cours de protection.
3.2.1.3.
L’ENVAHIS S EMENT DES ZONES DE TRAVAUX P AR LES ES P ÈCES VÉGÉTALES
EXOTIQUES ENVAHIS S ANTES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
La différenciation de l’impact sur cette thématique peut intervenir lors des travaux de terrassement du
piège à cailloux. En effet, au droit des sections en viaduc, aucun piège à cailloux ne sera mis en
œuvre. En comparaison, les sections en digue de la variante avec deux viaducs, échangeurs
compris, représentent environ 60 % des sections en digue du projet retenu, soit une diminution
significative du linéaire générant le plus de poussières.
Les études relatives à la flore et aux habitats font apparaître la présence de plusieurs espèces
végétales exotiques envahissantes dans l’aire d’étude, en particulier au pied de la falaise littorale. Le
risque identifié correspond au risque de contamination de secteurs actuellement non colonisés par
ces espèces, par dissémination du fait du remaniement des terres (contenant des graines ou des
plantules) lors de la destruction du piège à cailloux actuel infesté d’espèces exotiques envahissantes.
En conséquence, l’impact brut de la solution avec deux viaducs sera significativement diminué pour
les espèces à fort enjeu présentes en forte densité sur la section différant avec le projet retenu, à
savoir le Bois de Paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius). Les deux autres espèces à fort enjeu (la
Mucune géante et le Bois de senteur blanc) n’étant présentes que sur la section commune au projet
retenu et à la variante deux viaducs, il n’y aura aucune différence d’impact sur celles-ci.
L’impact en phase travaux d’envahissement des zones de travaux par des espèces
exotiques envahissantes est modéré, à l’exception des espèces indigènes rares ou
communes non protégées où il sera faible.
Concernant les autres espèces, l’évolution sera positive mais non significative.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 25/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
En adoptant le même raisonnement que pour l’envol de poussières (diminution d’environ 30 à 40 %
du linéaire en digues avec la variante avec deux viaducs), l’impact modéré du risque
d’envahissement par des espèces exotiques sera diminué significativement avec la variante avec
deux viaducs pour le Bois de Paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius). En revanche, il n’y aura pas
de différence d’impact sur deux autres espèces à fort enjeu (la Mucune géante et le Bois de senteur
blanc).
3.2.1.4.
IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur la flore concernerait essentiellement les
espèces présentes sur les emprises du site avec leur destruction directe. Dans une moindre mesure,
l’envol de poussières pourrait être responsable d’une dégradation de l’état de plusieurs espèces
présentes à proximité immédiate du site. Dans l’état actuel des connaissances, cet impact pressenti
sera considéré comme globalement faible.
Concernant les autres espèces, l’évolution sera positive mais non significative.
L’impact en phase travaux d’envahissement des zones de travaux terrassées de la
variante avec deux viaducs par des espèces exotiques est significativement plus faible
que pour le projet retenu pour le Bois de Paille-en-Queue, présent en grande densité
entre La Grande Chaloupe et La Possession. L’impact brut de la variante avec deux
viaducs sera ainsi faible pour cette espèce (évolution positive significative par rapport au
projet retenu). L’évolution de l’impact sur les autres espèces est positive mais non
significative. Aucune évolution de l’impact n’est mise en évidence pour la Mucune
géante et le Bois de senteur blanc, présents uniquement entre Saint-Denis et La Grande
Chaloupe.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
Plusieurs mesures seront mises en œuvre pour réduire l’impact durant le chantier, en particulier :
x la végétalisation des emprises du projet à l’avancement des travaux ;
x des campagnes de destruction des espèces exotiques envahissantes présentes au droit du
piège à cailloux existant et remanié dans le cadre du projet (arrachage et enfouissement).
Ainsi, pour le projet retenu, grâce à ces mesures de réduction, le risque de colonisation
par des espèces exotiques envahissantes durant le chantier sera négligeable pour les
espèces protégées ou en cours de protection et négligeable pour les espèces indigènes
non protégées.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
La variante avec deux viaducs permet de réduire les emprises en digue, donc les zones favorables à
l’envahissement par des espèces exotiques. Par ailleurs, la mise en œuvre de mesures de réduction,
au même titre que pour le projet retenu (cf. ci-dessus), permet de réduire d’autant plus l’impact de la
variante avec deux viaducs.
Ainsi, la variante avec deux viaducs apporte une évolution positive mais non
significative de l’impact résiduel pour le Bois de Paille-en-queue vis-à-vis du risque
d’envahissement par des espèces exotiques durant les travaux par rapport au projet
retenu et également pour les autres espèces, à l’exception de la Mucune géante et du
Bois de senteur blanc pour lesquelles il n’y a aucune évolution du niveau de l’impact.
} Rappel des impacts bruts pressentis potentiels relatifs à l’approvisionnement
en matériaux pour la réalisation du projet retenu
Entre 11 et 45 espèces indigènes communes non protégées ont été observées sur huit sites.
L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur les espèces indigènes
communes serait faible sur l’ensemble des neuf sites du projet retenu, au vu de la faible
patrimonialité et du nombre d’espèces concernés.
Entre une et trois espèces indigènes rares mais non protégées ont été identifiées sur cinq des neuf
sites.
L’impact global pressenti des neuf sites serait modéré au vu du nombre de sites
concernés et de la patrimonialité modérée des espèces concernées.
Le Latanier rouge (Latania lontaroides), espèce en cours de protection, a été observé sur un des neuf
sites.
Cette espèce à enjeu potentiellement modéré ayant été observé sur un seul site, le
niveau d’impact pressenti serait faible.
Le cortège des espèces de la forêt semi-sèche, protégées ou en cours de protection et observées
dans la zone d’étude de la Nouvelle Route du Littoral, concernent cinq des neuf sites avec jusqu’à
neuf espèces observées.
Le niveau d’impact brut pressenti serait fort pour ces espèces au vu des enjeux
potentiels et du nombre de sites concerné.
Les espèces protégées ou en cours de protection, observées uniquement sur les sites
d’approvisionnement en matériaux, sont au nombre de neuf (Petite comète -Angraecum eburneum-,
Calanthe sylvatica (Thouars) Lindl, Bois de chenille -Monarrhenus pinifolius-, Palmiste rouge des bas
-Acanthophoenix rubra-, Bois de savon -Badula borbonica-, Antrophyum giganteum Bory, Asplenium
daucifolium Lam, Bulbophyllum clavatum Thouars, Zornia gibbosa).
Ces espèces ont été identifiées sur cinq des neuf sites, avec pour ceux-ci entre une et six espèces
observées.
Le niveau d’impact pressenti serait fort pour ces espèces au vu des enjeux potentiels et
du nombre de sites concerné.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 26/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la réalisation de la variante avec deux viaducs
Entre 11 et 33 espèces indigènes communes non protégées ont été observées sur quatre des cinq
sites potentiels identifiés pour la variante avec deux viaducs.
L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux sur les espèces indigènes
communes serait faible sur l’ensemble des cinq sites de la variante avec deux viaducs,
au vu de la faible patrimonialité et du nombre d’espèces concerné. Cependant, en
comparaison du projet retenu, l’évolution de l’impact pressenti serait positive, mais non
significative.
Entre une et trois espèces indigènes rares mais non protégées ont été identifiées sur trois des cinq
sites potentiels.
L’impact global pressenti des cinq sites serait faible au vu de la patrimonialité modérée
des espèces concernées et de leur nombre. La variante avec deux viaducs constituerait
donc une évolution positive et significative des impacts pressentis.
Le Latanier rouge (Latania lontaroides), espèces en cours de protection, a été observé sur un des
cinq sites potentiels.
Cette espèce à enjeu potentiellement modéré ayant été observé sur un seul site, le
niveau global retenu serait faible. Il n’y aurait ainsi pas d’évolution de l’impact pressenti
entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
Le cortège des espèces de la forêt semi-sèche, protégées ou en cours de protection et observées
dans la zone d’étude de la Nouvelle Route du Littoral, concerne trois des cinq sites potentiels avec
jusqu’à neuf espèces observées.
Le niveau d’impact pressenti serait fort pour ces espèces au vu des enjeux potentiels et
du nombre de sites concerné. Cependant, en comparaison du projet retenu, l’évolution
de l’impact pressenti serait positive, mais non significative.
Les espèces protégées ou en cours de protection observées uniquement sur les sites
d’approvisionnement en matériaux ont été identifiées sur deux des cinq sites potentiels, avec pour
ceux-ci entre une et deux espèces observées.
Le niveau d’impact pressenti serait modéré pour ces espèces au vu du faible nombre
d’individus concerné. La variante avec deux viaducs constituerait donc une évolution
positive et significative des impacts pressentis.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
Concernant l’envol de poussières, les pistes et les zones de terrassement seront arrosées pour en
limiter significativement les effets. L’impact résiduel pressenti serait donc globalement négligeable.
L’incidence principale resterait la destruction potentielle directe des espèces présentes sur les
emprises des sites, pour laquelle les niveaux d’impacts résiduels pressentis seraient identiques
aux niveaux d’impacts bruts pressentis pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
Cet impact pressenti est toutefois à relativiser car les sites feront l’objet d’une remise en état en
fin d’exploitation avec une restauration des habitats indigènes et endémiques et une recolonisation du
site par les espèces détruites. Rappelons par ailleurs que le risque de destruction directe est ici
majoré du fait des hypothèses majorantes retenues, à savoir un nombre de sites et de
périmètres surévalués.
3.2.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
3.2.2.1.
LES IMP ACTS INDIRECTS P OTENTIELS DUS À L’ÉVENTUELLE MODIFICATION
DES CONDITIONS DE DIS P ERS ION DES EMBRUNS S UR LA FALAIS E LITTORALE
De manière similaire aux habitats naturels, l’évaluation des impacts du projet retenu et de la
variante avec deux viaducs est réalisée ici en prenant en compte les résultats de la recherche
expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise littorale, servant de base à la
traduction des impacts sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours de protection
qu’ils abritent.
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Comme précisé ci-avant pour la thématique sur les habitats naturels, en situation courante,
notamment représentée par les d’alizés hivernaux, la modification globale de la répartition des
embruns sur la falaise générée par le projet retenu dans les parties en digue est négligeable. Elle
n’est pas de nature à modifier de façon significative la dynamique végétale actuelle de la falaise. Cela
concerne autant le développement des habitats naturels relictuels indigènes et endémiques
supportant les espèces végétales protégées que la dynamique d’envahissement par les EEE.
De même, en situation cyclonique, la modification de la dispersion des embruns est trop faible pour
avoir une influence significative sur la dynamique végétale de la falaise, notamment au regard de
l’occurrence de ces évènements météorologiques.
En conclusion, l’impact du projet retenu est négligeable sur les espèces végétales en
situation courante.
Notons que cet impact ne concerne pas le Latanier rouge identifié au niveau de la piste
de chantier de La Possession (impact nul, pour cette espèce correspondant à une
plantation d’alignement le long de la RN1actuelle).
} Modification de l’impact avec la variante avec deux viaducs
Considérant que la potentielle modification des embruns concerne uniquement les parties en digue,
c’est-à-dire environ 40 % du linéaire de la variante avec deux viaducs (contre 60 % dans le cadre du
projet retenu), le niveau d’impact de cette dernière sera plus limité.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 27/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Cette diminution de niveau d’impact ne s’appliquera toutefois que sur les espèces présentes au droit
de la section différant entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, entre La Grande
Chaloupe et La Possession.
3.2.2.2.
IMP ACTS
S UR LES ES P ÈCES VÉGÉTALES EXOTIQUES ENVAHIS S ANTES
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Ainsi :
– la forte densité de Bois de Paille-en-queue identifié entre La Grande Chaloupe et La
Possession permet une évolution positive et significative de l’impact brut par rapport
au projet retenu, qui sera donc nul pour la variante avec deux viaducs ;
– la présence sporadique sur tout le linéaire d’espèces de la forêt semi-sèche et
d’espèces indigènes rares ou communes non protégées ne permet pas de modifier
significativement le niveau d’impact brut par rapport au projet retenu (qui rappelonsle est négligeable en situation courante). L’évolution sera donc positive mais non
significative ;
– l’absence de Mucune géante et de Bois de senteur blanc entre La Grande Chaloupe et
La Possession ne permet pas de non plus de modifier le niveau d’impact brut de la
variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu (également négligeable en
situation courante) ;
– de la même manière que pour le projet retenu, ce risque d’impact ne s’appliquera pas
sur le Latanier rouge identifié au niveau de la piste de chantier de La Possession
(impact nul, pour cette espèce correspondant à une plantation d’alignement le long
de la RN1actuelle).
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Comme décrit ci-après dans le chapitre 3.2.2.2, le projet retenu et la variante avec deux viaducs
devraient permettre, sur leurs sections en digue, de réduire le développement des EEE grâce à la
mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation.
Cette mesure pourrait ainsi à termes être favorable au développement des espèces indigènes et
endémiques présentes sur la falaise littorale.
Compte tenu des niveaux d’impacts mis en évidence (négligeables pour toutes les espèces
concernées, que ce soit pour le projet retenu ou la variante avec deux viaducs, et nul pour le Bois de
Paille-en-queue dans le cas de cette dernière), il ne sera pas nécessaire de mettre en œuvre de
mesure complémentaire pour ce risque d’impact.
Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts.
Le projet retenu permettra, sur les sections en digue, de lutter contre le développement des
EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en
phase exploitation.
Ce plan d’action concernera l’entretien des aménagements paysagers, en particulier au niveau du
nouveau piège à cailloux, et consistera en la réalisation de campagnes annuelles d’arrachage manuel
des éventuelles EEE en période adéquate (hors période de floraison / fructification). Les EEE
arrachées seront transportées (en prenant des mesures garantissant toute absence de
dissémination) pour destruction vers un centre de traitement adapté.
La mise en œuvre de ce plan d’action ne concerne que les sections en digue où la route actuelle sera
déconstruite et remplacée par un nouveau piège à cailloux plus large. En revanche, aucune
intervention n’est prévue sur la section en viaduc, où la route actuelle et son piège à cailloux
seront maintenus (en dehors des emprises du projet).
Par ailleurs, l’intégration d’espèces endémiques et indigènes à la palette végétale pourra également
participer à la limitation du risque de développement des EEE en phase exploitation. Toutefois, cet
impact est considéré comme nul à ce stade compte tenu de l’incertitude sur l’effet bénéfique attendu.
L’impact du projet retenu est donc nul (mais pourra être bénéfique à termes avec les
actions mises en place en phase exploitation pour réduire le développement des EEE sur
les sections en digue).
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Comme pour le projet retenu, la variante avec deux viaducs devrait permettre, sur les sections
en digue, de lutter contre le développement des EEE grâce à la mise en place d’un plan d’action
contre le risque de développement des EEE en phase exploitation.
Toutefois, le linéaire concerné sera moindre dans le cadre de la variante avec deux viaducs puisqu’il
ne concerna que les zones de raccordements et de desserte.
Comme pour le projet retenu, l’impact de la variante avec deux viaducs est donc nul
(mais pourra être bénéfique à termes avec les actions mises en place en phase
exploitation pour réduire le développement des EEE sur les sections en digue).
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Compte tenu de l’impact nul du projet retenu et de la variante avec deux viaducs, aucune mesure
complémentaire n’est nécessaire.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 28/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.2.4.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LA FLORE
Impacts résiduels
Nom de l’espèce
Bois de paille en queue
(Monarrhenus salicifolius)
Enjeu NRL très fort
Enjeu potentiel sites matériaux nul
Impacts bruts
Phase
travaux
Phase
exploit.
Espèces indigènes rares
(non protégées)
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites matériaux
modéré
Phase
travaux
Phase
exploit.
Espèces indigènes communes
(non protégées)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites matériaux
faible
Phase
travaux
Phase
exploit.
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Envahissement des zones de travaux terrassées par les
espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit
des sections en digue
Gestion des espèces exotiques envahissantes :
dévégétalisation suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des espèces
endémiques et indigènes.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Nul
Négligeable
Évolution positive significative
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative, le nombre d’espèces
concernées étant relativement faible
Envahissement des zones de travaux terrassées par les
espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit
des sections en digue
Gestion des espèces exotiques envahissantes :
dévégétalisation suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des espèces
endémiques et indigènes.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative, le nombre d’espèces
concernées étant relativement faible
Approvisionnement en matériaux : destruction directe
pressentie sur cinq sites du projet retenu et sur trois sites de
la variante avec deux viaducs
Absence de mesure évitant la destruction sur site
Faible
Modéré
Évolution positive significative
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative, le nombre d’espèces
concernées étant relativement faible
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative, le nombre d’espèces
concernées étant relativement faible
Envahissement des zones de travaux terrassées par les
espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit
des sections en digue
Gestion des espèces exotiques envahissantes :
dévégétalisation suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des espèces
endémiques et indigènes.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative, le nombre d’espèces
concernées étant relativement faible
Approvisionnement en matériaux : destruction directe
pressentie sur huit sites du projet retenu et sur quatre sites
de la variante avec deux viaducs
Absence de mesure évitant la destruction sur site
Faible
Faible
Évolution positive non significative
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 29/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Impacts résiduels
Nom de l’espèce
Impacts bruts
Espèces indigènes protégées ou
en cours de protection :
Le Bois de chenille (Clerodendrum
heterophyllum)
Le Bois d’huile (Erythroxylum
hypericifolium)
Le Bois puant (Foetidia
mauritiana)
Le Mahot rempart (Hibiscus
columnaris)
Le Bois d’ortie (Obetia ficifolia)
Le Bois blanc rouge (Poupartia
borbonica.)
Le Bois de prune (Scolopia
heterophylla)
Le Tanguin pays (Stillingia lineata)
Le Bois de lait (Tabernaemontana
persicariifolia)
Le Bois de poivre (Zanthoxylum
heterophyllum)
La Mauve (Abutilon exstipulare)
Le Bois noir des hauts (Diospyros
borbonica)
Le Mahot tantan (Dombeya
acutangula)
Le Bois de balais (Fernelia
buxifolia)
Le Benjoin (Terminalia bentzoë)
Le Cadoc (Caesalpinia bonduc)
Le Bois de pintade (Coptosperma
borbonica)
Enjeu NRL fort
Enjeu potentiel sites matériaux fort
Phase
travaux
Phase
exploit.
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Envol de poussières, surtout localisé au droit des sections
en digue
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Envahissement des zones de travaux terrassées par les
espèces exotiques envahissantes, surtout localisé au droit
des sections en digue
Gestion des espèces exotiques envahissantes :
dévégétalisation suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des espèces
endémiques et indigènes.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Approvisionnement en matériaux : destruction directe
pressentie sur cinq sites du projet retenu et sur trois sites de
la variante avec deux viaducs
Absence de mesure évitant la destruction sur site
Fort
Fort
Évolution positive non significative
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure complémentaire nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative
Modéré
Fort
Évolution positive significative, le nombre de sites
potentiellement exploité et impactant ces espèces étant
moindre avec la variante avec deux viaducs.
Espèces indigènes protégées ou
en cours de protection :
Petite comète (Angraecum
eburneum)
Calanthe sylvatica (Thouars) Lindl
Bois de chenille (Monarrhenus
pinifolius)
Palmiste rouge des bas
(Acanthophoenix rubra)
Bois de savon (Badula borbonica)
Antrophyum giganteum Bory
Asplenium daucifolium Lam
Bulbophyllum clavatum Thouars
Zornia gibbosa
Enjeu NRL nul
Enjeu potentiel sites matériaux fort
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : destruction directe
pressentie sur cinq sites du projet retenu et sur deux sites de Absence de mesure évitant la destruction sur site
la variante avec deux viaducs
Ta b le a u 5 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 30/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.2.5.
CONCLUSION POUR LE GROUPE FLORE
} Conclusion générale
~ Impacts directs
Globalement, les impacts en phase chantier sont faibles et liés aux sections en digue au niveau des
emprises du piège à cailloux actuel (envols de poussières…) pour le projet retenu et la variante avec
deux viaducs, du fait des mesures de réduction qui seront mises en place.
Les impacts pressentis les plus représentatifs seront observés sur les sites d’approvisionnement en
matériaux avec une destruction directe des espèces observées. Cet impact pressenti serait plus
important pour le projet retenu, le nombre de sites exploités pouvant être plus élevé. Rappelons que
ces impacts pressentis ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un
nombre de site et des périmètres surévalués.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Plusieurs espèces protégées ou en cours de protection ont été observées sur les sites projetés pour
l’approvisionnement en matériaux, avec un impact pressenti qui pourrait être fort pour certaines
(risque de destruction directe). Les sites qui seront potentiellement exploités pour le projet retenu
étant considérés comme plus nombreux à ce stade, le nombre d’espèce pour lesquelles l’impact
pressenti pourrait être fort serrait donc plus important.
Plus ponctuellement, cette évolution positive et significative concerne également les impacts
potentiels peu élevés liés à la modification des modalités de dispersion des embruns sur la falaise
littorale elle-même limitée et qui ne concernerait par ailleurs que le Bois de Paille-en-Queue.
~ Impacts indirects
Les résultats de l’étude de dispersion des embruns sur la falaise permettant d’approcher la réponse
biologique des espèces végétales et des habitats en situation courante, notamment d’alizés
hivernaux et en situation cyclonique.
Cet impact est négligeable et généralement de même niveau pour la solution retenue que pour la
variante avec deux viaducs, hormis pour le Bois de Paille-en-queue, qui voit son niveau d’impact
négligeable réduire significativement avec la variante avec deux viaducs (devenant nul).
En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est légèrement plus faible que
celui du projet retenu, même si les niveaux d’impacts globaux sont identiques et faibles
à négligeables pour une grande partie des espèces et des impacts.
L’impact pressenti des sites d’approvisionnement en matériaux sur la flore serait fort
pour plusieurs espèces (en considérant des hypothèses très majorantes), en particulier
pour le projet retenu, au vu de la potentielle destruction directe lors de l’exploitation des
sites.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 31/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.3. HABITATS D’EAU DOUCE ET MACROFAUNE
AQUATIQUE AS S OCIÉE
Les habitats d’eau douce (ravines…) n’ont pas fait l’objet d’évaluation d’enjeu ou d’impacts dans les
dossiers de demande de dérogations aux mesures de protection des espèces car elles ne présentent
pas de statut de protection (faune piscicole et macrocrustacés non protégés). Les éléments suivants
sont donc essentiellement repris du dossier de demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 et
suivants du code de l’environnement, auquel il conviendra de se référer pour plus de détails.
3.3.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Le chantier aura des incidences sur quelques ravines, en particulier celles localisées au droit des
sections en digue où un aménagement de l’exutoire actuel sera rendu nécessaire pour rétablir les
écoulements entre la falaise et les ouvrages hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral.
Ainsi, parmi les ravines présentant un intérêt écologique particulier, plusieurs impacts peuvent
intervenir durant le chantier :
x dans la ravine des Lataniers, par la mise en œuvre d’une piste de chantier traversant le lit
mineur (risque d’écrasement, de pollution accidentelle…). Cet impact direct sur le lit mineur du
cours d’eau, sur un secteur géographique restreint, est susceptible d’induire des impacts
indirects sur la faune aquatique (rupture de la continuité écologique et perte d’habitat). L’impact
brut sera modéré (ravine à fort enjeu du point de vue des espèces qu’elle abrite, modéré en
termes d’habitat humide identifié, mais impacts directs restreints à un secteur en embouchure,
pour le seul aménagement d’une piste chantier) ;
x dans la ravine Lafleur, également par la mise en œuvre d’une piste chantier dans le lit mineur
(aménagement d’un radier entre l’amont et l’aval de l’ouvrage actuel), mais aussi lors de
l’aménagement du nouvel ouvrage d’art. Ce dernier, même s’il permettra de rétablir le lit mineur
actuel, nécessitera d’intervenir directement dans la ravine avec des engins de chantier pour
permettre sa construction. Par ailleurs, la construction en elle-même pourra être à l’origine de
divers incidences ou risques d’incidences (pollution accidentelle d’un engin, mise à sec du lit
pour l’aménagement des structures porteuses, perte de laitance des bétons…). Comme pour la
ravine des Lataniers, l’impact direct reste limité géographiquement à l’embouchure de la ravine,
même si les risques d’impacts indirects peuvent s’étendre sur des secteurs amont. L’impact brut
du chantier sur cet habitat d’eau douce sera fort au vu des nombreux aménagements réalisés
durant le chantier (piste, ouvrage d’art…) ;
x dans la ravine à Malheur, également par l’aménagement d’un nouvel ouvrage hydraulique,
mais aussi par l’aménagement d’un nouveau lit mineur dans le piège à cailloux (chenal en
enrochements liés). Les risques restent semblables à ceux caractéristiques des travaux en lit
mineur (écrasement, pollution accidentelle, mise à sec…). À noter que la destruction d’un
habitat favorable à la croissance et à l’alimentation de la faune piscicole et des macrocrustacés,
pour l’aménagement du piège à cailloux et du canal enroché, est de nature à entraîner la
destruction d’individu durant les premiers travaux de terrassements. Cet habitat, localisé à l’aval
de la falaise littorale dont le cassé topographique en limite l’étendue, est à enjeu modéré. Ainsi,
l’impact brut du chantier sur la ravine à Malheur sera modéré ;
x dans la ravine de la Petite Chaloupe, par l’aménagement d’un nouvel ouvrage hydraulique
mais aussi par l’aménagement d’un nouveau lit mineur dans le piège à cailloux (chenal en
enrochements liés). Les risques restent semblables à ceux caractéristiques des travaux en lit
mineur (écrasement, pollution accidentelle, mise à sec…). De par la présence de deux espèces
de macro-crustacés à enjeu faible identifiées au niveau de bassins en tête de falaise,
l’aménagement du piège à cailloux et du canal enroché est de nature à entraîner la destruction
d’individu durant les premiers travaux de terrassements. Le niveau d’impact sera faible au
regard du niveau d’enjeu ;
x dans la ravine de la Grande Chaloupe, par l’aménagement d’accès chantier (élargissement de
la route existante pour l’accès à l’ouvrage hydraulique existant, remblais sur le front de mer
pour permettre la construction de l’ouvrage de la Grande Chaloupe…). Par ailleurs, un bassin
temporairement en eau en embouchure présente une sensibilité particulière sur cette ravine.
Des espèces à capacités de franchissement réduites et à fort enjeu y sont présentes : le Cabot
noirs (espèce en danger), la Doule de roche (espèce vulnérable) et des Loches (espèce en
danger critique d’extinction). Du fait de la proximité immédiate de ce bassin avec les ouvrages
projetés (digue de la desserte de la Grande Chaloupe, destruction de l’ouvrage cadre
existant…), celui-ci ne pourra être évité lors des travaux de construction. Le bassin sera ainsi
remblayé.
L’impact du chantier sur la ravine de la Grande chaloupe sera fort, en l’absence de mesure, du
fait du niveau d’enjeu sur cet habitat (enjeu fort) justifié principalement par la présence
d’espèces rares dans ce bassin aval ;
x dans la ravine à Jacques et dans la Grande ravine, aucun aménagement ou usage de la
ressource n’est prévu (impact nul) ;
x dans la rivière Saint-Denis, des prélèvements temporaires pourront être réalisés pour les
besoins du chantier. Cependant, les débits prélevés projetés restent faibles au regard du
régime hydraulique de ce cours d’eau (de l’ordre de 2 % du module et 5 % du QMNA5).
L’impact durant le chantier sera faible, afin de considérer un éventuel impact sur les débits à
l’étiage, en l’absence de mesure de restriction.
Ainsi, selon les enjeux identifiés et les aménagements ou usages prévus durant le
chantier, le niveau d’impact brut des travaux sur les habitats d’eau douce est nul à fort.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La modification de 2,7 km de digue par un viaduc va modifier les impacts du chantier au droit de
l’embouchure des habitats d’eau douce interceptés par ce linéaire : les ravines à Malheur et de la
Petite Chaloupe.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 32/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Grâce à l’aménagement d’un second viaduc, aucun aménagement ne devient nécessaire au droit de
ces habitats. Le niveau d’impact brut du chantier sur ces derniers devient donc nul.
La variante avec deux viaducs permet une évolution positive et significative de l’impact
du chantier sur les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe par rapport au projet
retenu, avec un niveau d’impact nul. Aucune évolution n’est attendue sur les autres
habitats d’eau douce.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
Les principales mesures favorables à la protection des ravines sont liées à la bonne gestion du
chantier (tri et collecte des déchets…) et aux mesures globales de protection de la ressource en eau
(mise en œuvre d’un assainissement provisoire…).
Par ailleurs, les habitats d’eau douce présentant une sensibilité particulière font l’objet de mesures
spécifiques :
x réduire les incidences de la piste chantier de la ravine des Lataniers en évitant tout passage à
gué par la mise en œuvre d’un passage hors eau (type dalot submersible ou équivalent). Le
niveau d’impact résiduel sur cette dernière sera faible grâce à cette mesure. Pour les pistes
aménagées en radier (ravines Lafleur et de la Grande Chaloupe), des objectifs seront imposés
aux entreprises sur la propreté des radiers et des véhicules y circulant ;
x prévoir un aménagement définitif des ravines de préférence à sec. Au-delà de sa justification
d’un point de vue hydraulique, cette mesure trouve également sa justification d’un point de vue
écologique, notamment pour les ravines Lafleur et de la Grande Chaloupe. Pour la ravine
Lafleur, l’ouvrage d’art sera aménagé en garantissant la préservation d’un lit mineur en eau sur
une largeur minimale de 10 m (mise en œuvre de batardeaux…). Cette mesure permet de
restreindre l’impact du chantier, notamment vis-à-vis des incidences indirectes sur les habitats
amont (maintien d’une continuité écologique). Ainsi, l’impact résiduel sur la ravine Lafleur sera
faible ;
x si les travaux sont réalisés durant les périodes en eaux qui ne peuvent être évitées, des pêches
de sauvetage seront effectuées préalablement aux travaux et opérations de terrassement,
particulièrement au droit du bassin en eau de la ravine de la Grande Chaloupe ou de l’habitat
remanié des ravines à Malheur et des Lataniers. Cette mesure apparaît essentielle sur ces trois
habitats pour restreindre le niveau d’impact du chantier. Sur la ravine de la Grande Chaloupe,
le niveau d’enjeu étant concentré au droit du bassin impacté, le niveau d’impact résiduel restera
modéré. Sur la ravine à Malheur, les enjeux étant modérés contre forts dans le cas de la
Grande Chaloupe, le niveau d’impact résiduel sera faible grâce à la pêche de sauvegarde et
aux diverses mesures mises en œuvre. Par ailleurs, les aménagements seront toujours réalisés
à sec, soit en réalisant les travaux à une période favorable sur les ravines à écoulements
intermittents, soit en mettant en œuvre des dérivations ;
x réserver un débit à l’aval des prélèvements temporaires pour assurer le maintien des biotopes
aquatiques. Cette mesure permet de réduire l’incidence des prélèvements sur la rivière SaintDenis. Cependant, le niveau d’impact restera faible afin de prendre en considération un
éventuel impact résiduel (pollution lors des opérations de pompage malgré les précautions
prises vis-à-vis des risques de pollutions accidentelles…) ;
Les mesures de réduction permettent de diminuer les niveaux d’impact de nul à fort à nul
à modéré pour le projet retenu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
Comme pour les impacts bruts, les impacts résiduels de la variante avec deux viaducs ne sont
susceptibles d’évoluer que pour les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe.
Le niveau d’impact résiduel des ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe reste nul pour
la variante avec deux viaducs, soit une évolution positive et significative de l’impact par
rapport au projet retenu. Pour les autres ravines, les mesures mises en place seront
identiques, les niveaux d’impacts résiduels seront donc semblables.
3.3.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Parmi les habitats d’eau douce à enjeux, seules les ravines à Malheur, de la Petite Chaloupe et
Lafleur sont directement interceptées au niveau des sections en digue par le projet retenu. Il est donc
susceptible d’avoir un impact direct et permanent sur la continuité écologique de ces ravines.
Cependant, la conception de la Nouvelle Route du Littoral permet :
x de garantir la continuité écologique des ravines par l’aménagement d’ouvrages hydrauliques
adaptés (faible pente, enrochements liés en lit mineur pour éviter l’infiltration des eaux…) ;
x d’améliorer la qualité des eaux grâce à la mise en œuvre d’ouvrages d’assainissement des
eaux de chaussées qui n’existent pas sur la route actuelle.
Par ailleurs, le projet améliore la continuité écologique de la ravine de la Grande Chaloupe
grâce à l’aménagement d’un ouvrage d’art en mer (viaduc) et à la destruction de l’ouvrage de
l’actuelle route.
Cependant, même après considération de l’ensemble des éléments de conception favorables à la
faune aquatique, certains impacts restent identifiés sur la ravine à Malheur :
x la largeur des ouvrages aménagés, d’environ 13 m au total, nécessaire pour assurer une
transparence hydraulique en crue centennale, diminuerait la hauteur de la ligne d’eau en
période d’étiage (faible continuité écologique lors de la saison sèche) ;
x l’aménagement du canal enroché entre la falaise et le futur ouvrage hydraulique sera de nature
à détruire un habitat favorable à la croissance et à l’alimentation de la faune piscicole et des
macrocrustacés, identifié sur environ 60 m.
x à la fin des travaux, un remodelage du terrain sera réalisé en lieu et place du bassin présent
initialement en embouchure de la ravine de la Grande Chaloupe, permettant de restituer les
continuités écologiques et ce bassin existants à l’état initial.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 33/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Afin de garantir la continuité écologique de ce cours d’eau même lors de faibles débits, un lit d’étiage
sera aménagé dans le canal enroché amont et dans l’ouvrage hydraulique de la Nouvelle Route du
Littoral. Ainsi, la disposition des blocs du chenal est conçue afin de créer un écoulement préférentiel
sur une faible largeur pour de faibles débits et un lit d’étiage sera reconstitué dans l’ouvrage
hydraulique.
Globalement, la conception des ouvrages hydrauliques permet d’améliorer la continuité écologique
des ravines avec l’Océan par rapport à la situation actuelle, entre autres grâce à la diminution de la
cote des radiers par rapport aux ouvrages de la route actuelle (en passant de +3 m à 0 m NGR). Pour
la ravine à Malheur, un lit d’étiage participera à cette continuité.
À terme, les habitats recréés dans la ravine à Malheur, mais également dans la ravine de la Petite
Chaloupe, seront de meilleure qualité que l’existant.
L’impact du projet retenu en phase exploitation sera bénéfique sur la ravine à Malheur
(destruction de 60 m d’habitat durant le chantier mais création d’environ 80 m d’habitat
et amélioration de la continuité écologique à terme).
Sur la ravine Lafleur, l’ouvrage d’art créé permettra de restituer le lit mineur initial,
l’impact global sera donc faible durant l’exploitation.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
Seule la ravine Lafleur présente un impact négatif durant la phase exploitation.
Cependant, au vu des aménagements réalisés dans cette dernière, en particulier
l’ouvrage d’art permettant de restituer son lit mineur, le faible niveau d’impact ne justifie
pas de mesure complémentaire.
Les impacts résiduels sur les autres ravines restent inchangés, les niveaux d’impacts
bruts positifs ou nuls ne nécessitant pas la mise en œuvre de mesure de réduction
particulière.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
Comme pour les impacts en phase chantier, les impacts de la variante avec deux viaducs ne sont
susceptibles d’évoluer que pour les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe.
Le niveau d’impact résiduel des ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe reste nul pour
la variante avec deux viaducs.
Sur la ravine de la Petite Chaloupe, comme pour la ravine à Malheur, l’aménagement d’un
canal en enrochements liés au droit de la route actuelle et du futur piège à cailloux
permet la création d’environ 70 m de nouvel habitat d’eau douce. L’impact sera donc
positif.
Sur la ravine de la Grande Chaloupe, les aménagements projetés auront un impact nul à
positif grâce à la suppression de l’ouvrage hydraulique existant. Les avancées des
ouvrages en digue de part et d’autre de l’embouchure de la ravine ne permettent
cependant pas de garantir un impact positif des aménagements : le niveau d’impact nul
sera retenu par principe de précaution.
Sur les autres habitats d’eau douce, l’absence d’aménagement n’induit pas d’impact
particulier.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Comme pour les impacts en phase chantier, les impacts de la variante avec deux viaducs ne sont
susceptibles d’évoluer que pour les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe.
La variante avec deux viaducs constitue une évolution négative et significative de
l’impact par rapport au projet retenu en phase exploitation sur les ravines à Malheur et
de la Petite Chaloupe. En effet, le projet retenu permet de créer de nouveaux habitats
d’eau douce plus fontionnels. Cependant, cette évolution est à relativiser par l’absence
d’impact de la variante avec deux viaducs.
Aucune évolution n’est attendue sur les autres habitats d’eau douce.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 34/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.3.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES HABITATS D’EAU DOUCE ET SUR LA
MACROFAUNE AQUATIQUE ASSOCIÉE
Impacts résiduels
Nom de l’habitat d’eau
douce
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Phase
chantier
Absence d’aménagement pour la variante avec deux
viaducs.
Aménagement d’un canal en enrochements liés et d’un
nouvel ouvrage hydraulique pour le projet retenu
Pour les impacts du projet retenu, bonne gestion
du chantier, mesures globales de protection de la
ressource en eau (mise en œuvre d’un
assainissement provisoire…) et pêche de
sauvegarde avant travaux en lit mineur pour le
projet retenu.
Nul
Faible
Évolution positive significative grâce à l’absence
d’aménagement (et donc d’impact) au droit de cette
ravine pour la variante avec deux viaducs.
Phase
exploitation
Absence d’aménagement pour la variante avec deux
viaducs
Création d’un nouveau lit mineur et donc de nouveaux
habitats d’eau douce pour le projet retenu
Sans objet
Nul
Bénéfique
Évolution négative significative du fait de l’absence
d’aménagement (et donc d’impact positif) au droit de
cette ravine pour la variante avec deux viaducs.
Phase
chantier
Absence d’aménagement pour la variante avec deux
viaducs.
Aménagement d’un canal enroché et d’un ouvrage
hydraulique en embouchure de la ravine pour le projet
retenu.
Pour les impacts du projet retenu, bonne gestion
du chantier, mesures globales de protection de la
ressource en eau (mise en œuvre d’un
assainissement provisoire…) et pêche de
sauvegarde avant travaux en lit mineur pour le
projet retenu.
Nul
Faible
Évolution positive significative grâce à l’absence
d’aménagement (et donc d’impact) au droit de cette
ravine pour la variante avec deux viaducs.
Phase
exploitation
Absence d’aménagement pour la variante avec deux
viaducs
Création d’un nouveau lit mineur et donc de nouveaux
habitats d’eau douce, amélioration de la continuité
écologique pour le projet retenu
Sans objet
Nul
Bénéfique
Évolution négative significative du fait de l’absence
d’aménagement (et donc d’impact positif) au droit de
cette ravine pour la variante avec deux viaducs.
Ravine de la Petite
Chaloupe
Enjeu faible
Ravine à Malheur
Enjeu modéré
Ta b le a u 6 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 35/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.3.4.
CONCLUSION POUR LES HABITATS D’EAU DOUCE ET
LA MACROFAUNE AQUATIQUE ASSOCIÉE
Cassé
topographique
} Conclusion générale
La Nouvelle Route du Littoral impacte essentiellement les habitats d’eau douce durant le chantier, du
fait des travaux en lit mineur, des prélèvements temporaires en eaux et des accès au chantier.
Cependant, grâce aux mesures de réduction mises en œuvre, ces impacts sont globalement faibles.
Habitat d’eau douce
à enjeu modéré
L’impact en phase chantier sur le bassin en eau (temporaire) de la ravine de la Grande Chaloupe est
modéré (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs), même avec les mesures mises en
œuvre (pêche de sauvegarde…), ce bassin justifiant à lui seul le classement de la ravine de la
Grande Chaloupe à enjeu fort.
Vis-à-vis des impacts en phase exploitation, le projet est globalement neutre pour le projet retenu et
la variante avec deux viaducs : les ouvrages hydrauliques projetés permettent une amélioration de la
situation existante grâce à la restauration d’une meilleure continuité écologique. Au droit de la ravine
à Malheur, l’aménagement de la section en digue du projet retenu impose la destruction d’environ
60 m d’habitat favorable au développement de la faune aquatique mais permet, dans un second
temps, la création d’environ 80 m de nouvel habitat (impact globalement positif à terme). De même,
l’aménagement d’environ 70 m d’habitat d’eau douce sur la ravine de la Petite Chaloupe dans le
cadre du projet retenu constitue un impact positif du projet.
En conclusion, l’impact résiduel global sur les milieux aquatiques d’eau douce est faible
pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
La variante avec deux viaducs permet de réduire l’impact des aménagements sur les
ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe durant le chantier, mais empêche la création
de nouveaux habitats d’eau douce durant la phase exploitation (absence d’impact
positif).
P h o to g ra p h ie : c a s s é to p o g ra p h iq u e d e la ra vin e à Ma lh e u r
En phase exploitation, les aménagements projetés dans le cadre du projet retenu
permettent la création d’environ 80 m de nouvel habitat d’eau douce. Ce bénéfice apporté
par le projet retenu devient nul avec la variante avec deux viaducs (absence
d’aménagement).
De même, sur la ravine de la Petite Chaloupe, la variante avec deux viaducs permet de
supprimer les aménagements en lit mineur grâce à la réalisation d’un second viaduc,
avec un niveau d’impact qui passe de faible à nul avec la variante avec deux viaducs en
phase chantier.
Cet impact est à relativiser par le faible niveau d’enjeu de cet habitat d’eau douce, dont la
qualité des habitats ne permet pas l’accueil d’une macrofaune aquatique diversifiée.
Seules deux espèces de macrocrustacés y ont été observées.
En phase exploitation, le projet retenu permet la création d’environ 70 m d’habitat d’eau
douce (impact positif) contrairement à la variante avec deux viaducs (impact nul).
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Parmi les huit habitats d’eau douce impactés par la construction de la Nouvelle Route du Littoral,
deux présentent une évolution significative des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux
viaducs : les ravines à Malheur et de la Petite Chaloupe.
Sur la ravine à Malheur, la variante avec deux viaducs permet de supprimer les
aménagements en lit mineur et de ne plus avoir d’impact sur cet habitat d’eau douce en
phase chantier grâce à la mise en œuvre d’un second viaduc. Ainsi, le niveau d’impact
sur la ravine à Malheur passe de faible à nul avec la variante avec deux viaducs en phase
chantier.
Cependant, cet impact est à relativiser par la très faible continuité écologique de la
ravine, le cassé topographique en falaise justifiant un enjeu modéré sur cet habitat d’eau
douce.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 36/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.4.1.2.
IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
3.4. CHIROP TÈRES
3.4.1.
} Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la réalisation du projet retenu
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
3.4.1.1.
IMP ACTS DE LA CONS TRUCTION DE L’INFRAS TRUCTURE (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Deux types d’impacts pressentis seraient à considérer sur les sites potentiels :
Un risque d’impact par perturbation des chiroptères est possible du fait du bruit mais surtout des
vibrations induites par le chantier. Les deux types d'ouvrages (viaduc et digue) sont susceptibles de
générer des vibrations : battage et forage pour le viaduc, minage et brise-roche pour viaduc et digues.
Il est toutefois difficile de quantifier ces impacts et donc de les différencier selon le type d’ouvrage. En
revanche, sur les sections en digue, les nuisances (bruit, vibrations, poussières) liées la destruction
de la route actuelle et de son piège à cailloux, seront d’autant plus importantes que ces travaux sont
réalisés à proximité de la falaise.
Cependant, malgré des activités de chasse importantes de long de l’actuelle route du littoral, aucune
présence avérée de colonie ou de gîte sur la falaise littorale n’a pu être identifiée, bien qu’une
présence soit probable.
Le niveau d’impact brut sera donc négligeable vis-à-vis de la perturbation des
chiroptères le long de la falaise littorale durant le chantier.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les travaux de déconstruction de la route actuelle et de son piège à cailloux seront moins importants
dans le cadre de la variante avec deux viaducs. Cette évolution de l’impact de la variante avec deux
viaducs sera positive mais non significative par rapport au projet retenu.
L’impact sera équivalent au projet retenu, mais son évolution sera positive et non
significative.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Le risque de perturbation par les vibrations est négligeable.
Aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire.
Le Petit Molosse est présent sur les neuf sites envisagés pour le projet retenu. L’enjeu potentiel est
modéré pour six sites (présence potentielle ou avérée de gîtes dortoirs, selon les sites) et fort sur les
trois restants (présence potentielle ou avérée de gîtes de reproduction).
x en cas d’exploitation de nuit, un impact indirect pressenti lié aux nuisances (vibrations,
bruit) pouvant entraîner des perturbations d’axes d’alimentation voire aller jusqu’à l’abandon
des gîtes dortoirs et/ou de reproduction. Cet impact pressenti serait modéré sur l’ensemble
des sites ;
x un impact direct pressenti lié à la destruction de gîte dortoirs et/ou de reproduction. Cet
impact pressenti serait modéré sur les six sites où des gîtes de dortoirs potentiels ou avéré
sont recensés et forts sur les trois sites où des gîtes potentiels ou avérés de reproduction
sont recensés. À noter que pour cet impact potentiel, il a été considéré que l’ensemble
des gîtes (potentiels ou avérés) identifiés au sein des emprises projetées seraient
abandonnés voire détruits. Il s’agit donc d’une hypothèse majorante prise par principe
de précaution, la présente analyse étant réalisée sur la base d’un nombre de sites et de
périmètres surévalués. Les périmètres des sites qui seront finalement retenus pourront
être revus à la baisse pour tenir compte de la présence de ces enjeux environnementaux
potentiels et les exclure des périmètres exploités.
Au vu de l’impact potentiel modéré à fort sur l’ensemble des neufs sites, l’impact global
potentiel serait très fort pour le Petit Molosse pour tenir compte du cumul des impacts
pressentis sur l’ensemble des sites exploités.
Concernant le Taphien de Maurice, seul un des neuf sites présente un enjeu potentiel fort du fait de la
présence potentielle d’un site de reproduction. L’impact brut potentiel serait fort du fait de la
potentialité de destruction directe de ce gîte et des perturbations liées au chantier. L’impact pressenti
serait nul sur les huit autres sites.
L’impact pressenti sur le Taphien de Maurice serait modéré, l’espèce étant présente sur
un seul des neuf sites où l’impact brut pressenti serait fort (nul sur les autres).
} Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la variante avec deux viaducs
Le Petit Molosse est présent sur les cinq sites envisagés pour la variante avec deux viaducs. L’impact
pressenti serait modéré pour ces cinq sites (possibilités de perturbation des axes de vol et impact
potentiel ou avéré sur des gîtes dortoirs).
Au vu de l’impact potentiel modéré sur l’ensemble des cinq sites, l’impact global
pressenti serait fort pour le Petit Molosse pour la variante avec deux viaducs. Il s’agirait
donc d’une évolution positive et significative des impacts pressentis sur cette espèce, au
regard de l’impact potentiel très fort du projet retenu.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 37/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Aucun des cinq sites envisagés ne présente d’enjeu potentiel pour le Taphien de Maurice. L’impact
pressenti serait donc nul.
L’impact pressenti sur le Taphien de Maurice serait nul, l’espèce n’étant présente sur
aucun des cinq sites potentiels. Il s’agirait donc d’une évolution positive significative des
impacts pressentis par rapport au projet retenu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure particulière ne s’avère nécessaire pour les chiroptères en phase exploitation, les
impacts étant globalement nuls à positifs (création d’un habitat avec le projet retenu, éloignement de
l’infrastructure de la falaise dans tous les cas, induisant une réduction du risque de collision).
Les niveaux d’impact résiduels sont donc équivalents aux impacts bruts.
L’opportunité et la faisabilité de la mise en place de mesures en faveur des chiroptères
(restriction de planning, création de gîtes artificiels…) seront étudiées en détail, au caspar-cas, dans le cadre des études écologiques qui seront réalisées préalablement à
l’exploitation des sites finalement retenus, si la présence d’une espèce est avérée sur
chacun des sites étudiés.
À ce stade, l’impact résiduel pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux et
l’évolution des impacts pressentis entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs
seront considérés comme identiques à l’appréciation réalisée pour les impacts bruts
pressentis.
3.4.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
La conception du projet intègre une végétalisation du piège à cailloux. Ce dispositif pourra bénéficier
au groupe des chiroptères en augmentant la surface d’habitat d’alimentation disponible puisqu’il est
attractif pour les insectes (les espèces de chiroptères concernées sont insectivores).
Il s’agit donc ici d’un impact potentiellement bénéfique. Néanmoins, cet effet positif est à relativiser,
l’attractivité du piège à cailloux pouvant induire un risque supplémentaire de collision avec
l’infrastructure et les véhicules pour ces espèces. Cependant, ce risque de collision apparaît
marginal, d’autant plus que l’infrastructure sera éloignée en mer et surélevée par rapport à la route
actuelle, ce qui aura pour effet de réduire les risques de collision vis-à-vis des chiroptères de manière
globale, notamment en éloignant les colonies actuelles du trafic routier.
L’impact sera potentiellement bénéfique pour les chiroptères grâce à la création d’un
piège à cailloux végétalisé constituant un nouvel habitat d’alimentation pour ces
espèces.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La surface de piège à cailloux végétalisé étant diminuée dans le cadre de la variante avec deux
viaducs, elle aura un impact potentiel bénéfique moindre pour les chiroptères. Cependant,
l’infrastructure sera plus éloignée de la falaise que la route actuelle, limitant ainsi les risques de
collisions par rapport à la situation actuelle.
Globalement, l’évolution de l’impact entre la variante avec deux viaducs et le projet
retenu sera nulle.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 38/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.4.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES CHIROPTÈRES
Impacts résiduels
Espèce
Taphien de Maurice
(Taphozous mauritianus)
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites
matériaux fort
Petit Molosse (Mormopterus
francoismoutoui)
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites
matériaux fort
Impacts bruts
Phase
travaux
Phase
travaux
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Risque de perturbation des colonies par phénomènes
vibratoires (individus et colonies/gîtes probables).
Sans objet
Négligeable
Négligeable
Évolution positive mais non significative.
Approvisionnement en matériaux : impacts pressentis
pour le seul projet retenu
Nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des
perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller
jusqu’à l’abandon du site de reproduction.
Destruction potentielle d’un gîte de reproduction
Absence de mesure efficace pour limiter
les vibrations.
Nul
Modéré
Évolution positive et significative.
Risque de perturbation des colonies par phénomènes
vibratoires (individus et colonies/gîtes probables).
Sans objet
Négligeable
Négligeable
Évolution positive mais non significative.
Approvisionnement en matériaux :
Nuisances (vibrations, bruit) pouvant entraîner des
perturbations d’axes d’alimentation et pouvant aller
jusqu’à l’abandon des sites dortoirs et/ou de
reproduction.
Destruction potentielle de gîtes de dortoirs ou de
reproduction
Absence de mesure efficace pour limiter
les vibrations.
Fort
Très fort
Évolution positive et significative.
Ta b le a u 7 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
3.4.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE CHIROPTÈRES
} Conclusion générale
Le groupe des chiroptères ne sera pas concerné par le projet en phase exploitation (pour le projet
retenu et la variante avec deux viaducs), l’éloignement de l’infrastructure de la falaise étant favorable
aux espèces. Cependant, la phase chantier de l’infrastructure pourrait induire un impact sur les
activités de chasse observées le long de l’actuelle route du littoral (voire de perturbation des colonies
et gîtes probables), que ce soit pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, avec un niveau
d’impact négligeable. Le projet retenu ne sera pas significativement plus pénalisant du fait des
nuisances engendrées par la déconstruction de la route actuelle et de la réalisation du nouveau piège
à cailloux sur les sections en digue.
À noter que le projet retenu permet de créer un habitat d’alimentation favorable aux chauves-souris
grâce à la mise en œuvre d’un piège à cailloux végétalisé, cet habitat étant diminué avec la variante
avec deux viaducs (pas d’aménagement de piège à cailloux végétalisé sur les sections en viaduc)
mais cette dernière permet d’éloigner les zones d’alimentations de l’infrastructure.
Les impacts sur les chiroptères sont restreints à la phase chantier et sont négligeables
pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs (hors sites liés à
l’approvisionnement en matériaux). Le projet retenu et la solution avec deux viaducs
seront potentiellement bénéfiques en phase exploitation grâce à la création d’habitats
favorables et à l’éloignement de l’infrastructure de la falaise.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Pour les chiroptères, aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le
projet retenu et la variante avec deux viaducs.
Cependant, l’exploitation des sites d’approvisionnement en matériaux pourrait induire
une évolution significative des impacts pressentis sur les chiroptères, les sites exploités
avec la variante avec deux viaducs pouvant être moins nombreux et de moindre enjeu.
L’exploitation des sites pour l’approvisionnement en matériaux, tels qu’ils sont envisagés ce stade,
pourrait induire un impact très fort sur le Petit Molosse, très présents sur les sites projetés. L’impact
pressenti des sites serait significativement plus faible pour la variante avec deux viaducs grâce à
l’hypothèse prise d’une diminution notable des sites exploités où les espèces sont présentes.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 39/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.5.1.2.
IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
3.5. REP TILES
3.5.1.
} Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la réalisation du projet retenu
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
3.5.1.1.
IMP ACTS DE LA CONS TRUCTION DE L’INFRAS TRUCTURE (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Sur les neuf sites identifiés pour le projet retenu, deux sites ont une présence probable du Lézard vert
des hauts, avec un niveau d’impact brut potentiel modéré du fait des risques d’impact direct pressenti
par destruction d’individus.
Au vu de l’impact potentiel modéré sur deux des neuf sites, l’impact global pressenti
serait modéré pour le Lézard vert des hauts.
Les impacts sur les reptiles terrestres sont très limités. En effet, un seul impact a été identifié,
d’intensité faible : la destruction ou la dégradation d’habitat potentiel, ainsi qu’un risque de destruction
d’individus de Caméléon Panthère, lors des travaux de terrassement du piège à cailloux et des
échangeurs.
Cependant, les habitats potentiels du piège à cailloux et des échangeurs sont d’importance limitée
pour cette espèce, au vu de sa plasticité écologique.
Seul le Caméléon panthère sera affecté par les travaux (observé sur les emprises du
projet, notamment au droit de l’actuel piège à cailloux). Cependant, la plasticité
écologique de cette espèce limite l’impact du chantier, d’autant plus qu’un seul individu
a été observé lors des investigations. L’impact sera ainsi faible.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La variante avec deux viaducs comporte toujours un impact lié au chantier par destruction ou
dégradation d’habitat potentiel du Caméléon panthère. Cependant, les zones impactées seront moins
étendues grâce à la réalisation d’un second viaduc, ce qui permet de maintenir environ 2,7 km du
piège à cailloux de l’actuelle route du littoral.
La variante avec deux viaducs permet une diminution de la surface d’habitat du
Caméléon impactée en phase chantier. Cependant, cette évolution positive des effets en
phase chantier n’est pas suffisamment significative pour permettre une nouvelle
qualification de cet impact pour la variante avec deux viaducs (impact faible).
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Lors des terrassements préalables à l’aménagement du futur piège à cailloux, un écologue qualifié
procèdera à des prospections pour les reptiles au droit des secteurs où la présence du Caméléon
panthère est avérée ou potentielle, afin de s’assurer de l’absence d’individus avant le démarrage des
travaux. En cas d’observation, les individus seront capturés et déplacés vers un site d’accueil
favorable à l’espèce, hors emprise chantier.
Cette mesure permet de réduire l’incidence du chantier sur les Caméléons panthères. Le
niveau d’impact résiduel restera faible, la mesure mise en œuvre ne permettant pas de
supprimer totalement le risque.
Le Caméléon panthère a été identifié sur deux des neuf sites, l’impact potentiel sur l’espèce y serait
donc fort, les risques de destruction directe d’individus pouvant être importants.
La présence de l’espèce est très probablement potentielle sur les autres sites (source : Biotope,
2013), l’impact pressenti y serait faible.
Au vu de l’impact potentiellement fort sur deux sites et faible sur les autres, l’impact
potentiel global serait modéré pour le Caméléon Panthère sur l’ensemble des neuf sites.
} Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la variante avec deux viaducs
Sur les cinq sites identifiés pour la variante avec deux viaducs, un site a une présence probable du
Lézard vert des hauts (site des Lataniers – partie haute), avec un niveau d’impact potentiel brut fort
du fait des risques d’impact direct pressenti par destruction d’individus.
Au vu de l’impact potentiellement fort sur un des cinq sites, l’impact global pressenti
serait modéré pour le Lézard vert des hauts sur l’ensemble des cinq sites de la variante
avec deux viaducs. Il s’agirait donc d’une évolution positive (un site concerné au lieu de
deux avec le projet retenu) mais non significative du niveau d’impact pressenti pour
cette espèce.
Le Caméléon panthère a été identifié sur un des cinq sites (site des Lataniers – partie haute), l’impact
potentiel brut sur l’espèce serait donc fort, les risques de destruction directe d’individus pouvant être
importants. La présence de l’espèce est potentielle sur les autres sites, l’impact pressenti serait donc
faible.
Au vu de l’impact potentiellement fort sur un site et faible sur les autres, l’impact global
pressenti serait modéré pour le Caméléon Panthère sur l’ensemble des cinq sites
identifiés pour la variante avec deux viaducs. Pour cette espèce, l’évolution de l’impact
pressenti serait positive, dans la mesure où le projet retenu nécessiterait des sites
complémentaires où un impact pressenti sur l’espèce est potentiellement identifié.
Cependant, cette évolution ne serait pas significative au vu du nombre de sites où
l’espèce serait encore concernée.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 40/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La mesure d’évitement consistant à ne retenir que la partie basse du site des Lataniers profitera au
Lézard vert des Hauts, dont la présence potentielle est localisée sur la partie haute du site.
Comme pour le projet retenu, la variante avec deux viaducs permet de créer des habitats
potentiellement favorables aux reptiles au droit du futur piège à cailloux.
Sur tous les autres sites où la présence du Lézard vert des Hauts et/ou du Caméléon panthère est
avérée ou potentielle, un écologue qualifié pourrait procéder à des prospections pour les reptiles au
droit des secteurs concernés lors des premiers travaux de terrassement ou de défrichement, afin de
s’assurer de l’absence d’individus avant l’ouverture des milieux naturels favorable à ces reptiles. En
cas d’observation, les individus seraient capturés et déplacés vers un site d’accueil favorable à
l’espèce, hors emprise des sites.
Cependant, les emprises de piège à cailloux seront moindres avec la variante avec deux viaducs.
En complément, sur le site de Beaufonds, un défrichement progressif pourrait être mis en œuvre pour
permettre aux Lézards verts des Hauts potentiellement présents de quitter le site.
En fin d’exploitation, la remise en état des sites pourrait intégrer la création d’habitats favorables au
Caméléon panthère et au Lézard vert des Hauts, notamment dans les secteurs où ces espèces
auront été observées.
La variante avec deux viaducs présente également un impact potentiellement bénéfique
en phase exploitation grâce à la création d’habitats favorables au Caméléon panthère (et
aux reptiles de manière générale), même si la surface totale créée est moindre (évolution
négative non significative).
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Les impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs étant positifs en phase exploitation
pour le Caméléon panthère et nul pour le Lézard vert des Hauts, aucune mesure n’est à prévoir pour
les reptiles terrestres.
Les mesures proposées permettraient de réduire significativement le niveau d’impact
pressenti sur l’ensemble des sites, en particulier en réduisant les niveaux d’impact bruts
pressentis fort à faible, sauf sur un site identifié pour le projet retenu où il resterait
modéré pour le Lézard vert des Hauts (perte potentielle d’habitat).
Le niveau d’impact pressenti résiduel évalué pour le projet retenu sera faible. Il passerait
à nul pour le Lézard vert des hauts sur la variante avec deux viaducs. Ainsi, l’évolution
de l’impact résiduel pressenti serait positive pour les deux espèces, et serait significative
pour le Lézard vert des Hauts mais pas pour le Caméléon Panthère.
3.5.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
De manière générale, le groupe des reptiles terrestres bénéficie d’un impact potentiellement positif
par végétalisation du piège à cailloux, favorable à la colonisation par augmentation de la surface
d’alimentation disponible pour ces espèces. Cet impact positif est probable pour le Caméléon
panthère, seule espèce observée.
Aucun impact négatif particulier n’a été identifié pour ce groupe en ce qui concerne la phase
exploitation de la Nouvelle Route du Littoral.
L’impact du projet retenu en phase exploitation sera potentiellement bénéfique pour le
Caméléon panthère et nul pour le Lézard vert des Hauts (espèce non observée sur la
zone d’étude du projet).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 41/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.5.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES REPTILES
Impacts résiduels
Espèce
Caméléon panthère
(Furcifer pardalis)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites
matériaux fort
Lézard vert des Hauts
(Phelsuma borbonica)
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites
matériaux fort
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Destruction d'individus lors des travaux du piège à
cailloux et des échangeurs (surface impactée plus
importante avec le projet retenu).
Passage d'un écologue pour vérification de
l'absence d'individu lors des travaux. Si
observation, capture et déplacement vers
un site d'accueil favorable.
Faible
Faible
Évolution positive non significative, la variante avec deux
viaducs permettant de préserver certaines emprises
actuelles (piège à cailloux de la route actuelle au droit du
second viaduc).
Approvisionnement en matériaux : impact direct
pressenti par destruction d’individus et d’habitats
favorables à l’espèce.
Passage d'un écologue pour vérification de
l'absence d'individu et créations d’habitats
favorables.
Faible
Faible
Évolution positive non significative.
Phase
exploitation
Augmentation de la surface d’habitat d’alimentation
disponible avec la végétalisation du piège à cailloux
(surface créée plus importante avec le projet retenu).
Sans objet
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution négative non significative, la variante avec
deux viaducs créant moins d’habitats favorables (piège à
cailloux moins important).
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : impact direct
pressenti par destruction d’individus et d’habitats.
Recalage du périmètre pour éviter la partie
haute du site des Lataniers.
Nul
Modéré
Évolution positive et significative.
Phase
travaux
Ta b le a u 8 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
3.5.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE REPTILES
} Conclusion générale
L’impact sur les reptiles, et en particulier pour le Caméléon panthère, seul reptile dont la présence est
avérée sur la zone d’étude du projet, est potentiellement positif grâce à la création de nouveaux
habitats (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs). Seul le chantier présente une
incidence vis-à-vis des reptiles, pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, en particulier
pour l’approvisionnement en matériaux où le niveau d’impact résiduel pressenti sera faible à modéré.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Aucune évolution significative des impacts n’est constatée pour la Nouvelle Route du
Littoral entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs vis-à-vis du groupe des
reptiles.
Cependant, l’approvisionnement en matériaux induirait une évolution positive et
significative de l’impact pour le Lézard vert des Hauts grâce à une mesure d’évitement
sur le seul site concerné pour la variante avec deux viaducs (les Lataniers).
L’impact est potentiellement positif pour les reptiles, grâce à la création de nouveaux
habitats, que ce soit pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, même si le
projet retenu permet d’en réaliser une plus grande superficie.
L’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux serait globalement faible à
modéré, sauf pour le Lézard vert des Hauts où la variante avec deux viaducs permettra
de réduire le risque d’impact.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 42/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
L’évaluation des impacts des travaux sur ces deux espèces, ainsi que le dimensionnement des
mesures de réduction de ces impacts, ont donc été réalisées sans tenir compte de cette éventuelle
opportunité de planning, qui reste à ce jour aléatoire. Ces hypothèses pessimistes, prises par principe
de précaution, conduisent ainsi à évaluer l’impact résiduel à un niveau équivalent à l’impact brut,
c’est-à-dire sans considérer la possibilité d’appliquer cette mesure de réduction.
3.6. AVIFAUNE TERRES TRE
3.6.1.
3.6.1.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
DES TRUCTION DIRECTE (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
L’impact résiduel restera ainsi faible pour le projet retenu et la variante avec deux
viaducs.
3.6.1.2.
P ERTURBATION P AR LES BRUITS , LES VIBRATIONS
(HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Un risque de destruction directe des individus, notamment de nichées, et d’une partie de l’habitat
local utilisé pour l’ensemble du cycle de vie de certaines espèces est possible lors des
aménagements des échangeurs, des travaux de terrassement du piège à cailloux de la route actuelle
et de l’aménagement du nouveau piège à cailloux. Les espèces concernées, potentiellement
nicheuses sur le piège à cailloux actuel, sont la Tourterelle malgache (Streptopelia picturata) et
l’Oiseau lunettes gris (Zosterops borbonicus).
Les impacts bruts du chantier par risque de destruction directe de Tourterelle malgache
ou d’Oiseau lunettes gris et de leur habitats sont faibles, le niveau d’enjeu sur ces
espèces étant faible. Les autres espèces d’oiseaux terrestres ne présentent aucun risque
de destruction directe durant le chantier car elles ne nidifient pas sur les emprises du
chantier.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
L’impact de la variante avec deux viaducs par destruction directe de Tourterelle malgache ou
d’Oiseau lunettes gris durant le chantier est moindre qu’avec le projet retenu, le piège à cailloux de
l’actuelle route du littoral étant maintenu au droit du second viaduc (c’est-à-dire sur environ 2,7 km).
La variante avec deux viaducs permet une évolution positive des impacts du chantier sur
ces deux espèces. Cependant, cette évolution est non significative, l’impact brut restant
faible au vu du risque persistant de destruction d’individu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Une mesure d’évitement pourrait consister à démarrer le chantier de construction du nouveau piège à
cailloux et le défrichement du piège à cailloux actuel en période favorable pour ces deux espèces
(c’est-à-dire en dehors de périodes de nidification). La faisabilité de cette mesure est toutefois à ce
stade soumise aux incertitudes du calendrier de démarrage de ces travaux qui constituent les
dernières phases de réalisation du projet. Il est ainsi difficile, voire impossible, de déterminer à ce
stade la période à laquelle ses travaux débuteront (cela dépendant des marchés de travaux qui
seront lancées ultérieurement). Il sera de plus impératif de démarrer la construction du nouveau piège
à cailloux dès la mise en service de la Nouvelle Route du Littoral afin de permettre une mise en
fonctionnement rapide des bassins d’assainissement. Le démarrage de ces travaux ne pourra donc
être reporté, dans l’hypothèse où il interviendrait dans une période moins favorable pour ces deux
espèces.
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Un risque d’impact par perturbation, voire par baisse du potentiel de nidification, est possible du fait
du bruit et des vibrations induits par le chantier (voire même de l’envol de poussières). Les espèces
concernées nicheuses sur la falaise ou dans le tunnel CFR sont la Salangane des Mascareignes
(Aerodramus francicus) et l’Hirondelle de Bourbon (Phedina borbonica).
Les deux types d'ouvrages (viaduc et digue) sont susceptibles de générer des vibrations : battage et
forage pour le viaduc, minage et brise-roche pour viaduc et digues. Il est toutefois difficile de
quantifier ces impacts et donc de les différencier selon le type d’ouvrage.
En revanche, sur les sections en digue, les nuisances (bruit, vibrations, poussières) liées la
destruction de la route actuelle et de son piège à cailloux, ainsi que les terrassements du nouveau
piège à cailloux doivent également être prises en compte. Celles-ci seront d’autant plus importantes
que ces travaux sont réalisés à proximité de la falaise.
Cet impact est néanmoins à relativiser, le bruit ambiant étant très élevé à l’heure actuelle du fait des
mouvements de véhicules sur la route du littoral.
Un impact faible sera également retenu pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, ces
espèces pouvant être incommodées par le bruit, les vibrations et les poussières du chantier
(nicheuses dans l’actuel piège à cailloux).
L’impact du chantier du fait du bruit et des vibrations sera modéré au regard de
l’ambiance actuelle de la zone d’étude pour la Salangane des Mascareignes et
l’Hirondelle de Bourbon.
L’impact sera faible pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, moins
sensibles aux vibrations mais pouvant être incommodé par le chantier.
Aucun risque particulier n’est identifié pour les autres espèces (nicheuses hors site ou
hors falaise).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
ET LES P OUS S IÈRES
Page 43/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La variante avec deux viaducs sera également susceptible de générer des nuisances sonores ou
vibratoires nuisibles aux Salanganes des Mascareignes et aux Hirondelles des Mascareignes, y
compris lors des opérations de construction du second viaduc. Cependant, les sections en digues, et
donc les impacts relatifs aux travaux de déconstruction de la route actuelle et de son piège à cailloux
étant moindres dans le cas de la variante avec deux viaducs que dans le cadre du projet retenu,
l’impact sera moins important, la variante sera de moindre impact que le projet retenu.
De même, pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, le chantier de la variante avec deux
viaducs sera de nature à générer des nuisances, mais le secteur du second viaduc sera moins
perturbé.
Pour la Salangane et l’Hirondelle de Bourbon, l’impact sera également modéré, mais son
évolution sera positive et non significative par rapport au projet retenu.
De même, pour l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, le niveau d’impact
restera faible, mais son évolution sera positive et non significative par rapport au projet
retenu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Le risque de perturbation par les vibrations sur l’avifaune terrestre est modéré pour les espèces
nicheuses sur la falaise. Aucune mesure particulière de chantier ne paraît nécessaire au vu de cette
incidence modérée.
L’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux sur la Salangane serait fort sur
l’ensemble des neuf sites, les risques de perturbations de nichées pouvant être
importants sur plusieurs sites pouvant être exploités.
L’Hirondelle de Bourbon est potentiellement présente sur huit des neuf sites, sans nidification.
L’impact pressenti pour chaque site serait faible (pas d’impact pressenti important en vol).
L’impact global pressenti des neuf sites serait modéré pour l’Hirondelle de Bourbon afin
de tenir compte de l’impact potentiel faible cumulé sur huit des sites potentiels.
L’Oiseau lunettes gris est très présent sur les neuf sites, y compris en terme de nidification. L’impact
pressenti serait modéré.
Pour l’Oiseau lunettes gris, la forte présence sur l’ensemble des sites avec des impacts
potentiels bruts modérés engendrerait un impact global pressenti modéré.
La Tourterelle malgache est très présente sur les neuf sites, y compris en terme de nidification.
L’impact pressenti serait fort sur deux sites où la nidification est avérée et modéré sur les autres.
Pour la Tourterelle malgache, la forte présence sur l’ensemble des sites avec des
impacts potentiels bruts modérés à forts engendrerait un impact global pressenti fort.
Le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion sont
globalement peu observés sur les sites, même si un site pourrait engendrer un impact potentiellement
fort du fait de la nidification de l’Oiseau la vierge. Pour le Traquet de La Réunion, espèce avérée ou
potentielle la plus présente, cinq sites présenteraient un impact pressenti faible à modéré selon la
potentialité de nidification.
Les zones de terrassements seront régulièrement arrosées pour limiter l’envol de poussières,
préjudiciable à l’Oiseau lunettes gris et à la Tourterelle malgache. Cependant, aucune mesure
efficace n’est possible vis-à-vis des vibrations.
Le niveau d’impact pressenti serait modéré pour ces espèces au vu des enjeux et des
impacts potentiels associés.
Du fait de l’absence de mesure envisageable pour les espèces nicheuses sur la falaise,
les niveaux d’impacts bruts et résiduels seront identiques pour le projet retenu et la
variante avec deux viaducs. La variante avec deux viaducs constitue toujours une
évolution positive mais non significative de l’impact.
Pour le Busard de Maillard, l’espèce a été observée sur huit sites et elle est potentielle sur les autres.
L’impact pressenti serait faible pour la simple observation (pas d’impact potentiel majeur sur l’espèce
en vol et habitat d’alimentation étendu). Cependant, trois sites présentent de bonnes potentialités de
nidification, avec un impact potentiel modéré pour un site et fort pour deux autres selon les risques de
destruction de nichées.
Concernant l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache, l’absence de mesure
satisfaisante pour les vibrations induit une absence d’évolution des impacts bruts.
Le Busard de Maillard présenterait un impact brut pressenti fort au vu des impacts
potentiels identifiés sur chaque site.
3.6.1.3.
IMP ACTS
P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
Le Blongios vert n’a été observé sur aucun site, l’impact pressenti sur cette espèce serait donc nul.
} Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux du projet retenu
La Salangane des Mascareignes a été observée sur les neuf sites. Elle est également nicheuse
potentielle sur cinq des sites et à proximité de deux autres, soit un niveau d’impact pressenti qui
serait modéré pour ceux-ci du fait des risques de perturbation des nidifications (vibrations…). Les
niveaux retenus pour les deux sites restants serait faible, la perturbation de l’espèce en vol ne serait
en effet pas importante.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 44/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux de la variante avec deux viaducs
Sur les cinq sites projetés, la Salangane nidifie probablement à proximité de trois d’entre eux (impact
potentiel modéré) et a été observée sur tous les sites (impact potentiel faible).
L’impact pressenti lié à l’approvisionnement en matériaux sur la Salangane serait fort sur
l’ensemble des cinq sites de la variante avec deux viaducs, les risques de perturbations
de nichées pouvant être importants sur l’ensemble des sites pouvant être exploités.
Cependant, la variante avec deux viaducs présenterait une évolution positive des
impacts pressentis, les nichées des sites exploités seulement avec le projet retenu
pouvant être préservées. Cette évolution serait non significative, les sites exploités avec
la variante avec deux viaducs pouvant conserver des impacts pressentis importants.
L’Hirondelle de Bourbon est potentiellement présente sur quatre des cinq sites, sans nidification.
L’impact pressenti pour chaque site serait donc faible.
L’impact global pressenti des cinq sites serait qualifié de modéré pour l’Hirondelle de
Bourbon afin de tenir compte de l’impact cumulé. L’évolution de l’impact pressenti serait
positive entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs, mais non significative.
L’Oiseau lunettes gris est très présent sur les cinq sites, y compris en terme de nidification. L’impact
pressenti serait donc modéré.
L’impact global pressenti sur l’ensemble des sites pour cette espèce serait modéré.
L’évolution de l’impact pressenti par rapport au projet retenu serait positive et non
significative.
La Tourterelle malgache sont très présente sur les cinq sites, y compris en terme de nidification.
L’impact pressenti serait donc modéré.
L’impact global pressenti sur l’ensemble des sites est modéré. L’évolution de l’impact
pressenti par rapport au projet retenu serait positive et significative, les sites impactés
présentant moins de potentialité de nidification avec la variante avec deux viaducs.
Le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion sont
globalement peu observés sur les sites. Pour le Traquet de La Réunion, espèce avérée ou potentielle
la plus présente, deux sites présenteraient un impact pressenti faible.
Le niveau d’impact pressenti serait faible pour ces espèces au vu des enjeux et des
impacts potentiels associés. La variante avec deux viaducs constituerait donc une
évolution positive et significative des impacts pressentis sur ces quatre espèces,
présentes principalement sur les sites du seul projet retenu.
Le Busard de Maillard a été observé sur les cinq sites, mais le risque de nidification serait nul à faible.
L’impact brut pressenti serait donc faible sur chaque site relatif à la variante avec deux viaducs.
L’impact global pressenti sur le Busard de Maillard serait modéré pour
l’approvisionnement en matériaux, pour considérer le cumul de l’impact potentiellement
faible des cinq sites. L’évolution de l’impact pressenti serait positive et significative pour
cette espèce, les sites du projet retenu pouvant impacter des zones de reproduction
potentielle de l’espèce.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
L’opportunité et la faisabilité de la mise en place de mesures (comme la restriction de planning en
faveur de ces oiseaux) sera étudiée en détail, au cas-par-cas, dans le cadre des études écologiques
qui seront menées sur les sites finalement retenus, si la présence d’une espèce est avérée sur
chacun des sites étudiés.
Les niveaux d’impact pressenti et leurs évolutions entre le projet retenu et la variante
avec deux viaducs seraient donc conservés pour la Salangane des Mascareignes.
Pour l’Hirondelle de Bourbon, aucune mesure ne s’avèrerait nécessaire au vu du faible impact
potentiel sur chacun des sites.
Les impacts globaux pressentis et l’évolution des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs seraient identiques aux impacts bruts.
Pour les autres espèces, de manière générale, l’ouverture des milieux devra être réalisée au moment
où les activités de reproduction sont les plus faibles et ce en prenant en compte l’ensemble des
espèces observées sur chacun des sites concernés (et en particulier le Busard de Maillard, espèce
considérée comme prioritaire). La faisabilité de la mise en œuvre de ce principe général devra être
confirmée dans le cadre des études à venir en fonction des espèces qui seront identifiées et de leur
potentialité de nidification et pour lesquelles des demandes de dérogations seront effectivement
demandées. En cas d’impossibilité de trouver des périodes d’intervention compatibles à l’ensemble
des espèces concernées, des mesures complémentaires appropriées devront être mises en place au
cas par cas.
Quoi qu’il en soit, pour le projet retenu, de telles mesures de restriction de planning
seraient plus difficiles à mettre en œuvre au vu du nombre de sites et d’espèces
concernées. Cependant, l’application du principe de restriction de planning précédent
et/ou de mesures complémentaires adaptées, permettrait de réduire le niveau d’impact
résiduel global pressenti sur l’ensemble des sites à un niveau :
– modéré pour le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert, le
Traquet de La Réunion et la Tourterelle malgache ;
– faible pour l’Oiseau lunettes gris.
Pour le Busard de Maillard, espèce à fort potentiel d’enjeu, l’impact résiduel pressenti du
projet retenu resterait fort.
Pour la variante avec deux viaducs, l’application de ce principe de restriction de planning
et/ou de mesures complémentaires permettrait de réduire également les impacts
pressentis sur les sites les plus sensibles, avec un impact résiduel global pressenti sur
l’ensemble des sites, avec un niveau faible pour l’Oiseau lunettes gris, la Tourterelle
malgache, le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet
de La Réunion.
Ainsi, l’évolution des impacts résiduels pressentis de la variante avec deux viaducs par
rapport au projet retenu serait positive et significative sur ces espèces, à l’exception de
l’Oiseau lunettes gris où elle sera positive mais non significative.
Cependant, elles ne permettent pas à ce stade de réévaluer les niveaux d’impacts bruts
pressentis à la baisse pour le Busard de Maillard. L’impact résiduel pressenti de la
variante avec deux viaducs resterait modéré. Ainsi, l’évolution de l’impact résiduel
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 45/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
pressenti entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs serait toujours positive
et significative.
3.6.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
3.6.2.1.
AMÉNAGEMENT DU P IÈGE À CAILLOUX
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
L’aménagement du piège à cailloux étant potentiellement positif à la Tourterelle malgache et à
l’Oiseau lunettes gris, aucune mesure particulière n’est prévue pour ces espèces.
Pour répondre au risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel et afin de garantir l’accès
aux sites de nidification de la Salangane des Mascareignes, il sera procédé à un entretien régulier
des bouches d’aération, entretien qui sera intégré à l’entretien du piège à cailloux, hors évolution
naturelle du site (éboulements…).
Grâce à la mesure mise en œuvre pour la Salangane des Mascareignes, le niveau
d’impact résiduel sera faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
L’évolution de l’impact restera positive, mais sera non significative.
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
La végétalisation du piège à cailloux peut bénéficier à certaines espèces d’oiseaux terrestres en
constituant un nouvel habitat d’alimentation, voire de nidification, pour les espèces utilisant déjà le
piège à cailloux actuel, à savoir la Tourterelle malgache et l’Oiseau lunettes gris.
Les niveaux d’impact brut et résiduel pour l’aménagement du piège à cailloux sont
identiques pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour les autres espèces.
En revanche, il existe un risque fort de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR utilisées
par la Salangane des Mascareignes (Aerodramus francicus), du fait de la végétalisation du nouveau
piège à cailloux. Sur les 5 500 nids identifiés dans le tunnel, environ 3 700 sont concernés (les autres
étant localisés sur la section en viaduc).
3.6.2.2.
L’impact sur les autres espèces sera nul.
L’attractivité du nouveau piège à cailloux, telle que décrite dans le précédent chapitre, peut induire un
risque supplémentaire de collision avec les véhicules de l’infrastructure pour l’Oiseau lunettes gris et
la Tourterelle malgache. Cependant, le projet retenu n’augmentera pas de façon significative ce
risque par rapport à l’infrastructure existante, la Nouvelle Route du Littoral étant éloignée en mer et
les sections en viaduc présentant un risque négligeable pour ces oiseaux terrestres (pas de piège à
cailloux et océan entre l’infrastructure et la côte peu attractif). Le niveau d’impact sera faible.
L’aménagement du piège à cailloux aura un impact potentiellement bénéfique sur la
Tourterelle malgache et l’Oiseau lunettes gris et fort sur la Salangane des Mascareignes.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
L’aménagement du piège à cailloux reste potentiellement profitable à la Tourterelle malgache et à
l’Oiseau lunettes gris dans le cadre de la variante avec deux viaducs. Cependant, l’aménagement
d’un second viaduc réduit d’environ 2,7 km l’aménagement du nouveau piège à cailloux favorable à
ces espèces.
Au contraire, pour la Salangane des Mascareignes, la moindre emprise du piège à cailloux permet de
diminuer l’impact lié à la végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR. Ainsi, environ 1 800
nids seront impactés (contre 3 700 avec le projet retenu).
La variante avec deux viaducs présente toujours un effet potentiellement bénéfique sur
la Tourterelle malgache et l’Oiseau lunettes gris du fait de l’aménagement du piège à
cailloux, mais elle présente une évolution négative non significative par la diminution de
sa surface.
Concernant la Salangane des Mascareignes, l’impact de la variante avec deux viaducs
sera modéré, plus de la moitié des nids étant préservés grâce à la moindre emprise de
piège à cailloux. Il s’agit d’une évolution positive et significative de l’impact par rapport
au projet retenu.
R IS QUE DE COLLIS ION AVEC LES
VÉHICULES
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
À noter que pour le Busard de Maillard, l’absence d’attractivité du piège à cailloux n’induit pas
d’augmentation du risque de collision. En effet, ce rapace ne niche pas sur site et n’utilise pas
beaucoup la zone pour son alimentation (risque de collision actuel déjà faible). De même, la
Salangane des Mascareignes et l’Hirondelle de Bourbon sont des espèces agiles : le risque de
collision ne sera pas augmenté par rapport à l’existant. Enfin, le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la
vierge, l’Oiseau lunettes vert et le Traquet de La Réunion n’ont pas été observés dans le piège à
cailloux actuel : l’impact sera également nul. Concernant le Blongios vert, cette espèce n’a pas été
observée à proximité de l’actuelle route du littoral. L’impact sera nul également.
L’impact du projet retenu par augmentation du risque de collision sera faible pour
l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Du fait d’une baisse d’attractivité de la variante avec deux viaducs pour l’avifaune terrestre,
notamment par la diminution de la surface de piège à cailloux, le risque de collision avec
l’infrastructure sera réduit grâce à l’aménagement du second viaduc pour l’Oiseau lunettes gris et la
Tourterelle malgache.
La variante avec deux viaducs permet une évolution positive du risque de collision pour
l’Oiseau lunettes gris et la Tourterelle malgache. Cependant, cette évolution sera non
significative, l’impact restant globalement faible (attractivité du nouveau piège à cailloux
sur les autres sections en digue).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 46/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Afin de limiter les risques de collision, le grillage anti-éclat de la digue sera adapté pour le rendre
visible pour les oiseaux et créer un dispositif anticollisions.
Cette mesure permet de réduire les risques de collision pour l’avifaune terrestre. Ces
espèces n’étant pas particulièrement concernées par les risques de collision sur les
sections en viaduc, le niveau d’impact résiduel sera nul pour l’Oiseau lunettes gris et la
Tourterelle malgache (pas d’augmentation quantifiable du risque de collision par rapport
à la route actuelle).
Concernant la variante avec deux viaducs, cette mesure permet de considérer le risque
de collision identique pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs : il n’y aura
pas d’évolution du risque de collision pour les impacts résiduels pour l’Oiseau lunettes
gris et la Tourterelle malgache.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 47/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.6.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR L’AVIFAUNE TERRESTRE
Impacts résiduels
Espèce
Salangane des Mascareignes
(Aerodramus francicus)
Enjeu NRL très fort
Enjeu potentiel sites matéiraux
modéré
Impacts bruts
Phase
travaux
Phase
exploitation
Hirondelle de Bourbon (Phedina
borbonica)
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites matériaux
faible
Oiseau lunettes gris (Zosterops
borbonicus)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites matériaux
fort
Phase
travaux
Phase
travaux
Phase
exploitation
Tourterelle malgache
(Streptopelia picturata)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites matériaux
fort
Phase
travaux
Phase
exploitation
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaduc»
Projet retenu
Évolution des impacts
Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier
(nidification dans le tunnel)
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative (travaux des sections
en digue plus proches de la falaise).
Approvisionnement en matériaux : risque de
perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque
de perturbations des individus nidifiant sur ou à
proximité du site.
Les zones de terrassements seront régulièrement
arrosées pour limiter l’envol de poussières.
Absence de mesure efficace pour les vibrations,
impact prépondérant.
Fort
Fort
Évolution positive non significative.
Risque de végétalisation des bouches d’aération du
tunnel CFR lié à l’aménagement du piège à cailloux
Entretien régulier des bouches d’aération
Faible
Faible
Évolution positive et non significative (deux fois moins de
nids impactés)
Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier
(nidification en falaise)
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative (travaux des sections
en digue plus proches de la falaise).
Approvisionnement en matériaux : risque de
perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste.
Approvisionnement en matériaux : aucune mesure
particulière n’apparaît nécessaire.
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative.
Destruction directe de sites de nidification, voire
d’individus, dans les emprises du chantier (piège à
cailloux…)
Absence de mesure.
Faible
Faible
Évolution positive non significative, la variante avec deux
viaducs permettant de préserver certaines emprises du
piège à cailloux actuel au droit du second viaduc.
Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à
cailloux).
Les zones de terrassements seront régulièrement
arrosées pour limiter l’envol de poussières.
Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations.
Faible
Faible
Évolution positive non significative (moindre nuisances
sur le piège à cailloux actuel)
Approvisionnement en matériaux : risque de
perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque
d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats
potentiels de reproduction.
Ouverture des milieux au moment où l’activité de
reproduction est la plus faible pour l’ensemble des
espèces et/ou mise en œuvre de mesures
complémentaires.
Faible
Faible
Évolution positive non significative.
Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site
de nidification…)
Sans objet
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution négative non significative, la variante avec
deux viaducs créant moins d’habitats favorables
(emprise piège à cailloux moins importante).
Destruction directe de sites de nidification, voire
d’individus, dans les emprises du chantier (piège à
cailloux…)
Absence de mesure.
Faible
Faible
Évolution positive non significative, la variante avec deux
viaducs permettant de préserver certaines emprises du
piège à cailloux actuel au droit du second viaduc.
Perturbation par le chantier (nidification dans le piège à
cailloux).
Les zones de terrassements seront régulièrement
arrosées pour limiter l’envol de poussières.
Aucune mesure efficace vis-à-vis des vibrations.
Faible
Faible
Évolution positive non significative (moindre nuisances
sur le piège à cailloux actuel)
Approvisionnement en matériaux : risque de
perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque
d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats
potentiels de reproduction.
Ouverture des milieux au moment où l’activité de
reproduction est la plus faible pour l’ensemble des
espèces et/ou mise en œuvre de mesures
complémentaires.
Faible
Modéré
Évolution positive et significative.
Aménagement du piège à cailloux (végétalisation, site
de nidification…)
Sans objet
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution négative non significative, la variante avec
deux viaducs créant moins d’habitats favorables
(emprise piège à cailloux moins importante).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 48/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Impacts résiduels
Espèce
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaduc»
Projet retenu
Évolution des impacts
Bulbul de La Réunion
(Hypsipetes borbonicus)
Oiseau la vierge (Terpsiphone
bourbonnensis)
Oiseau lunettes vert (Zosterops
olivaceus)
Traquet de La Réunion (Saxicola
tectes)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites matériaux
fort
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : risque de
perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque
d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats
de reproduction.
Ouverture des milieux au moment où l’activité de
reproduction est la plus faible et/ou mise en
œuvre de mesures complémentaires.
Faible
Modéré
Évolution positive et significative.
Busard de Maillard (Circus
maillardi)
Enjeu NRL modéré
Enjeu potentiel sites matériaux
fort
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : risque de
perturbation en vol. Habitat d’alimentation vaste. Risque
d’impact direct par destruction d’individus et d’habitats
de reproduction.
Ouverture des milieux au moment où l’activité de
reproduction est la plus faible
Modéré
Fort
Évolution positive et significative.
Ta b le a u 9 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 49/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.6.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE AVIFAUNE
TERRESTRE
} Conclusion générale
Les principales incidences résiduelles de la Nouvelle Route du Littoral sont liées à la phase chantier
et ce dans le cas du projet retenu et de la variante avec deux viaducs. Plusieurs impacts restent
faibles à modérés après mise en œuvre des mesures pour le chantier. L’approvisionnement en
matériaux pourrait induire des impacts résiduels forts pour la Salangane des Mascareignes.
Rappelons que ces impacts ont été évalués sur la base d’hypothèses majorantes, à savoir un
nombre de site et des périmètres surévalués.
L’impact durant le chantier est minimisé par l’effet globalement positif de la phase exploitation (pour le
projet retenu et la variante avec deux viaducs), les risques de collisions étant semblables ou réduits
par rapport à l’infrastructure actuelle (éloignement en mer…) et l’aménagement du piège à cailloux
pouvant être favorable à ces espèces. À noter cependant un faible impact pour la Salangane des
Mascareignes dû au risque de végétalisation des bouches d’aération du tunnel CFR lié à
l’aménagement du piège à cailloux.
L’incidence sur l’avifaune terrestre est globalement faible à modéré pour le projet retenu
et la variante avec deux viaducs. L’espèce la plus impactée est la Salangane des
Mascareignes, avec un impact pouvant être fort en phase chantier du fait de
l’approvisionnement en matériaux.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs pour l’avifaune terrestre vis-à-vis de la Nouvelle Route du
Littoral.
Cependant, l’approvisionnement en matériaux pourrait induire une évolution positive et
significative pour la Tourterelle malgache, le Bulbul de La Réunion, l’Oiseau la vierge,
l’Oiseau lunettes vert, le Traquet de La Réunion et le Busard de Maillard. En effet, pour
ces espèces, les sites relatifs au projet retenu, potentiellement plus nombreux et à plus
forts enjeux pour ces dernières, induiraient un impact résiduel pressenti
significativement plus important.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 50/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Les impacts résiduels du chantier pour le Papillon la Pâture et la Vanesse de l’Obetie et
pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs seront faibles, comme les impacts
bruts.
3.7. INS ECTES
Trois espèces protégées, non observées au cours des prospections (excepté le Papillon la
Pâture présent sur un des sites potentiels d’approvisionnement en matériaux) mais dont la
probabilité de présence est forte dans les emprises du projet de la Nouvelle Route du Littoral
sont traitées ici. Les autres espèces étudiées (Euploea goudoti, Neptis dumetorum, Utetheisa
diva, Conolophia conscitaria coloradoensis, Autocharis marginata, Gymnogaster buphthalma,
Hemicordulia atrovirens et Gynacantha bispina), n’ont pas non plus été observées et leur
probabilité de présence dans les emprises du projet de la Nouvelle Route du Littoral est très
faible. Elles ne sont donc pas prises en compte dans l’analyse suivante.
3.7.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
3.7.1.1.
IMP ACTS
3.7.1.2.
IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
} Rappel des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux pour la réalisation du projet retenu
Le Papillon la Pâture est présent sur un des sites. L’impact brut pressenti serait faible du fait de
l’observation d’un individu à chaque visite, sans confirmation d’une population viable. L’espèce est
potentiellement présente sur deux autres sites.
L’impact pressenti serait donc faible sur l’ensemble des neufs sites.
DE LA CONS TRUCTION DE L’INFRAS TRUCTURE (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
La Vanesse de l’Obetie est potentiellement présente sur deux sites. En l’absence d’observation, le
niveau d’impact pressenti serait négligeable.
L’impact pressenti serait donc négligeable sur l’ensemble des neufs sites.
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les impacts du projet retenu sur le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Vanesse de l’Obetie
(Antanartia borbonica) portent essentiellement sur un risque faible de destruction directe d’individus
lors des aménagements des échangeurs et de la dévégétalisation de l’actuel piège à cailloux. De la
même manière, les travaux d’aménagement des échangeurs et du piège à cailloux sont susceptibles
d’entraîner la destruction d’habitats potentiels, pouvant être utilisés par ces espèces pour l’ensemble
de leur cycle de vie.
La plante hôte de la Salamide d’augustine (Salamis augustina) n’étant présente ni au droit des futurs
échangeurs ni dans le piège à cailloux, elle n’est pas concernée par ce risque. Aucun impact n’est
donc identifié pour cette espèce durant la phase chantier.
Le Papillon la Pâture et la Vanesse de l’Obetie présentent un faible impact en phase
chantier. Aucun impact n’est identifié pour la Salamide d’augustine.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La variante avec deux viaducs permet de limiter les emprises du piège à cailloux remaniées, et ainsi
l’impact durant le chantier.
La variante avec deux viaducs constitue une évolution positive non significative des
impacts durant la phase chantier.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Le faible niveau d’impact évalué durant le chantier, et le fait que les espèces impactées utilisent cet
habitat durant tout leur cycle de vie, ne justifient pas la mise en œuvre de mesure.
Pour la Salamide d'Augustine, aucun impact pressenti n’est identifié à ce stade.
} Modification des impacts bruts pressentis relatifs à l’approvisionnement en
matériaux de la variante avec deux viaducs
Le Papillon la Pâture n’a pas été observé sur les sites relatifs à la variante avec deux viaducs, mais
l’espèce est potentiellement présente sur deux sites (l’impact pressenti serait négligeable en
l’absence d’observation).
L’impact pressenti serait négligeable sur l’ensemble des cinq sites. L’évolution des
impacts pressentis serait positive et significative.
La Vanesse de l’Obetie est potentiellement présente sur deux sites (l’impact pressenti y serait
négligeable).
L’impact pressenti serait négligeable sur l’ensemble des cinq sites (absence
d’évolution).
Pour la Salamide d'Augustine, aucun impact pressenti n’est identifié à ce stade.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
Un défrichement par étape pourrait être réalisé sur le site où l’espèce a été observée si une
population est avérée lors des prospections ultérieures.
Les niveaux d’impacts résiduels pressentis conserveraient néanmoins les mêmes
niveaux que les impacts bruts pressentis. La mesure proposée pour le site du projet
retenu ne permettrait en effet pas de s’astreindre totalement de l’impact potentiel
pressenti sur cette espèce.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 51/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.7.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
À l’exception de la Vanesse de l’Obetie (espèce ne pouvant se maintenir que dans un habitat
indigène), les insectes en général, dont le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Salamide
d’augustine (Salamis augustina), pourront bénéficier de la végétalisation du piège à cailloux,
favorable à la colonisation de cette zone du fait de la mise en place d'habitat de substitution avec des
espèces indigènes constituant des plantes hôtes à plus fortes valeurs écologique que les espèces
présente actuellement (EEE). L’état actuel sera donc amélioré, le potentiel de présence étant
augmenté du fait de la création de conditions plus favorables qu'actuellement et de l’augmentation de
la surface d’habitat disponible. De plus, l’intégration des plantes-hôtes dans la palette végétale lors de
la végétalisation du piège à cailloux permet de créer des conditions plus favorables qu'actuellement
et d’augmenter la surface d’habitat disponible pour le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la
Salamide d’augustine (Salamis augustina).
Notons cependant que cet effet potentiellement bénéfique ne peut être assuré que si des populations
suffisamment importantes existent à proximité, ce qui relativise cet impact positif, en particulier pour
les deux espèces protégées, le Papillon la Pâture (Papilio phorbanta) et la Salamide d’augustine
(Salamis augustina), dont la présence n’est que potentielle.
Par ailleurs, aucun impact négatif particulier n’a été identifié pour les insectes en phase exploitation.
La végétalisation du piège à cailloux constitue un impact potentiellement bénéfique pour
le Papillon la Pâture et la Salamide d’augustine.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
À l’inverse de la phase chantier, la moindre emprise de piège à cailloux végétalisé induit une
diminution de l’impact bénéfique exposé précédemment durant la phase exploitation.
La variante avec deux viaducs constitue une évolution négative non significative des
impacts durant la phase exploitation pour le Papillon la Pâture et la Salamide
d’augustine.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure ne sera mise en œuvre au vu des impacts potentiellement bénéfiques de
la phase exploitation.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 52/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.7.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES INSECTES
Impacts résiduels
Espèce
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Risque de destruction directe lors des aménagements
des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à
cailloux.
Phase
travaux
Papillon la Pâture (Papilio
phorbanta)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites
matériaux fort
Approvisionnement en matériaux : risque d’impact
Observation sans confirmation d’une population viable
sur un site du projet retenu.
Espèce potentiellement présente sur deux sites
communs.
Absence de mesure, l’impact étant faible et
l’espèce utilisant ces habitats durant tout son
cycle de vie.
Aucune mesure particulière n’apparaît nécessaire
à ce stade.
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Faible
Faible
Évolution positive non significative, la variante avec deux
viaducs permettant de préserver certaines emprises du
piège à cailloux actuel au droit du second viaduc.
Négligeable
Faible
Évolution positive et significative
Phase
exploitation
Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la
végétalisation du piège à cailloux.
Intégration des plantes hôtes dans la palette
végétale.
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution négative non significative, la variante avec
deux viaducs créant moins d’habitats favorables
(emprise piège à cailloux moins importante).
Vanesse de l’Obetie
(Antanartia borbonica)
Enjeu NRL faible
Enjeu potentiel sites
matériaux faible
Phase
travaux
Risque de destruction directe lors des aménagements
des échangeurs et de la dévégétalisation du piège à
cailloux.
Absence de mesure, l’impact étant faible et
l’espèce utilisant ces habitats durant tout son
cycle de vie.
Faible
Faible
Évolution positive non significative, la variante avec deux
viaducs permettant de préserver certaines emprises du
piège à cailloux actuel au droit du second viaduc.
Salamide d'Augustine
(Salamis augustina)
Enjeu NRL négligeable
Enjeu potentiel sites
matériaux nul
Phase
exploitation
Augmentation de la surface d’habitat disponible avec la
végétalisation du piège à cailloux.
Intégration du bois d'ortie (plante hôte) dans la
palette végétale.
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution négative non significative, la variante avec
deux viaducs créant moins d’habitats favorables
(emprise piège à cailloux moins importante).
Ta b le a u 10 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
3.7.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE INSECTES
} Conclusion générale
Seul le chantier (dans le cadre du projet retenu et de la variante avec deux viaducs) impacte deux
des trois espèces d’insecte, ces dernières pouvant utiliser les emprises actuelles du piège à cailloux.
Aucune mesure n’apparaît justifiée, ces espèces utilisant cet habitat durant tout leur cycle de vie (pas
de périodes favorables). À noter que la variante avec deux viaducs impacte moins les emprises de
l’actuel piège à cailloux.
L’approvisionnement en matériaux n’impacterait que très faiblement ce groupe, pour lequel une seule
espèce est observée sur un seul site et seulement pour le projet retenu. Deux espèces sont
potentiellement présentes sur un autre site commun au projet retenu et à la variante avec deux
viaducs.
Au contraire, la phase exploitation apparaît potentiellement favorable pour deux des trois espèces
protégées pouvant être présentes, du fait des conditions plus favorables qu'actuellement grâce à la
création de nouvelles surfaces d’habitat dans le cadre de l’aménagement du nouveau piège à
cailloux, plus étendu et végétalisé. La variante avec deux viaducs apparaît cette fois moins favorable,
les sections en viaduc ne présentant pas de piège à cailloux.
Les impacts de la Nouvelle Route du Littoral (dans le cadre du projet retenu et de la
variante avec deux viaducs) sur les insectes ne seront pas significatifs. Les emprises
remaniées durant le chantier pouvant impacter les spécimens en place seront
compensées par une surface plus importante d’habitats en phase exploitation. Le projet
retenu et la variante avec deux viaducs présentent une incidence globalement semblable,
l’une étant plus favorable durant le chantier et l’autre durant l’exploitation.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution
significative de leur impact, en phase chantier ou exploitation, pour les insectes.
À noter une possible évolution significative de l’impact pressenti pour
l’approvisionnement en matériaux, pour le Papillon la Pâture, cette espèce ayant été
observée sur un seul site du projet retenu (elle est potentielle sur un autre site commun
au projet retenu et à la variante avec deux viaducs). Le niveau d’impact pressenti
passerait ainsi de faible avec le projet retenu à négligeable avec la variante avec deux
viaducs, pour l’approvisionnement en matériaux.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 53/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.8. MOLLUS QUES
3.8.1.
ENJEUX ASSOCIÉS AUX MOLLUSQUES
Les inventaires menés sur les mollusques ont été réalisés par Vincent Florens (université de
Maurice), chercheur référent pour les mollusques non marins de l’Océan Indien.
Au total, dix-sept espèces de mollusques indigènes ont été observées ou recensées à proximité de la
future infrastructure. Aucune de ces espèces n’est protégée. À noter que les observations se font
également sur des coquilles « fraîches », les coquilles récentes étant translucides et s’opacifiant avec
l’ancienneté (sauf pour Tropidophora carinata, espèce éteinte).
Endémisme /
statut UICN1
Ceciliodes
mauritiana
Elasmias sp.
Afrogyrus
rodriguezensis
Tropidophora
carinata
Gastrocopta
microscopica
Gastrocopta
eudeli
Pupisoma
orcella
Indigène / Compl.
ZNIEFF / LC
Habitat
Représentativité
de la zone d’étude2
Habitats terrestres
Commun à Maurice et peu
commun à La Réunion
Localisé dans l’ouest
Indéterminé /
Nouveau pour les
Mascareignes / Non
évaluée UICN
Habitats terrestres
Nouvelle espèce pour les
Mascareignes
Réunion, Rodrigue
Ruisseaux et bas
marais
Rare, Localisée / Zone
d’étude réduite et élargie
(Bas marais, ruisseau)
Habitats terrestres
Espèce éteinte, Maurice
Réunion
Les individus retrouvés
sont subfossiles
Indigène / EX
Habitat
Représentativité
de la zone d’étude2
Enjeu
Nesopupa
peilei
Réunion Maurice /
Compl. ZNIEFF / LC
Arbres des zones
humides
Abondant à Maurice
Rare et localisée à La
Réunion / Zone d’étude
élargie
Négligeable
Nesopupa
micra
Endémique
Mascareignes / LC
Habitats terrestres
Présente à Maurice,
Rodrigue et Réunion où
elle est assez commune
Négligeable
Endémique Réunion /
Compl. ZNIEFF / LC
Litière des milieux
secs
Très commune / Zone
d’étude réduite (Haut de
falaise)
Négligeable
Cryptogène / LC
Habitats terrestres
Commune
Négligeable
Louisia
barcklayi
Mascareignes / LC
Litière, rochers,
écorce, tout type de
forêt
Très commune / Zone
d’étude réduite (Haut de
falaise)
Négligeable
Quickia
concisa
Mascareignes / LC /
Compl. ZNIEFF
Écorce, litière, rochers
des forêts sèches et
savanes du littoral
Surtout nord-ouest de La
Réunion, abondant à
Maurice
Commune / Zone d’étude
réduite (Haut de falaise)
Négligeable
Septaria
borbonica
Mascareignes / LC
Milieu et aval des
cours d’eau rapides
Commune / Zone d’étude
réduite (Ruisseaux,
suintements)
Faible
Thiara scabra
Mascareignes / LC
Cours d’eau rapide ou
lent ; eau claire ou
saumâtre
Commune / Zone d’étude
réduite (Ruisseaux,
suintements, bas marais)
Faible
Mascareignes / LC
Eaux claires des
rivières, lacs,
canaux…
Commune / Zone d’étude
réduite (Ruisseaux,
suintements, bas marais)
Faible
Réunion (espèce
probablement
introduite)
Habitats terrestres,
urbanisés
Très rare, localisée dans le
sud (deux localisations à
basse altitude dans des
zones urbanisées)
Négligeable
Gibbulinopsis
pupula
Streptostele
acicula
Enjeu
Négligeable
Négligeable
Faible
Négligeable
Melanoides
tuberculata
Habitats terrestres.
Milieux herbacés,
litières, rochers du
littoral
Présente dans l’Océan
Indien occidental, assez
commun à La réunion,
plutôt sur les zones
côtières (haut de falaise)
Négligeable
Endémique Réunion /
Dét. ZNIEFF / VU
Habitats terrestres
Assez commun,
notamment à moyenne et
haute altitude
Négligeable
Indigène
Habitats terrestres
Maurice et Réunion,
espèce peu commune
Négligeable
Indigène / LC
Endémisme /
statut UICN1
Dupontia sp.
Ta b le a u 11 : e n je u x a s s o c ié s a u x m o llu s q u e s
Au vu des investigations menées, deux groupes se distinguent pour l’appréciation des impacts :
1
Statut de conservation (UICN 2010) : en danger critique d’extinction (CR) ; en danger d’extinction (EN) ;
vulnérable (VU) ; quasi menacé (NT) ; préoccupation mineure (LC).
2
Zone d’étude réduite : emprise du projet et falaise littorale (soit moins de 500 m de la Nouvelle Route du
Littoral) ; zone d’étude élargie : zone plus vaste dans tous les cas au-delà de 100 m de la route actuelle et
jusqu’à 4 km du projet.
x les espèces associées aux milieux humides ou aquatiques et observées dans la zone d’étude
restreinte, dont les individus et les habitats peuvent être potentiellement impactés (espèces à
enjeu faible) ;
x les espèces associées aux milieux terrestres, notamment en haut de falaise, ou dans la zone
d’étude élargie. Le risque d’impact direct est négligeable sur ces dernières et l’impact sur leur
habitat nul (espèces à enjeu négligeable).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 54/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.8.2.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
3.8.3.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts du projet retenu
Seules les espèces associées aux milieux humides ou aquatiques et présentes dans la zone d’étude
réduite sont susceptibles d’être impactées par le chantier de la Nouvelle Route du Littoral par
destruction directe d’individu (écrasement…) ou par altération de leur habitat (modification du lit
mineur d’une ravine…).
Les autres espèces ont été essentiellement observées en haut de falaise, dans des habitats
terrestres, ou dans la zone d’étude élargie. L’impact sur ces dernières sera nul, leur habitat étant
relativement distants des emprises du chantier.
En phase exploitation, aucun impact n’est identifié pour ce groupe au regard des impacts de l’actuelle
route.
L’impact en phase exploitation est nul pour les mollusques.
} Modification de l’impact avec la variante avec deux viaducs
Comme pour le projet retenu, l’impact en phase exploitation est nul pour les mollusques.
Pour les espèces associées aux milieux humides ou aquatiques et observées dans la
zone d’étude réduite, à savoir Afrogyrus rodriguezensis, Septaria borbonica, Thiara
scabra et Melanoides tuberculata, l’impact brut du chantier sera faible au vu du faible
enjeu sur ces espèces.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure n’apparaît nécessaire pour ce groupe en phase exploitation.
Pour les autres espèces, l’impact en phase chantier sera nul.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Grâce à l’aménagement d’un second viaduc, les milieux favorables aux mollusques de zones
humides et aquatiques présents dans la zone d’étude réduite seront moins impactés. Il s’agit
notamment du lit mineur des ravines de la Petite Chaloupe et à Malheur, préservé dans le cadre de la
variante avec deux viaducs.
Cependant, d’autres secteurs restent impactés durant le chantier, notamment les ravines Lafleur et
des Lataniers.
La réalisation d’un second viaduc permet de réduire les impacts sur les habitats des
mollusques. Cependant, cette évolution positive sera non significative, certains habitats
favorables restant impactés.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Les mesures favorables aux mollusques concernent la préservation de leur habitat, telle que décrit
dans le chapitre sur les milieux aquatiques d’eau douce. Notamment, les principales mesures
favorables à la protection des ravines sont liées à la bonne gestion du chantier (tri et collecte des
déchets…) et aux mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un
assainissement provisoire…).
Par ailleurs, les habitats d’eau douce présentant une sensibilité particulière font l’objet de mesures
spécifiques, notamment l’aménagement définitif des ravines de préférence à sec.
Les mesures de réduction permettent de réduire les impacts. Cependant, le niveau
résiduel sera conservé à faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs,
avec la variante avec deux viaducs plus favorable même si la différenciation des impacts
apparaît non significative.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 55/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
3.8.4.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES MOLLUSQUES
Impacts résiduels
Nom de l’espèce
Afrogyrus rodriguezensis
Septaria borbonica
Thiara scabra
Melanoides tuberculata
Enjeu faible
Impacts bruts
Phase
travaux
Mesures d’évitement et de réduction
Les mollusques fréquentant les milieux humides ou
aquatiques seront impactés par le chantier.
Mesures favorables à la protection des ravines
(assainissement provisoire, aménagement à
sec…).
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Faible
Faible
Évolution positive non significative, moins d’habitat
favorable aux mollusques étant impacté durant le
chantier avec la variante avec deux viaducs.
Ta b le a u 12 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
3.8.5.
CONCLUSION POUR LE GROUPE MOLLUSQUES
} Conclusion générale
Sur les dix-sept espèces identifiées, seules quatre peuvent être significativement impactées par le
chantier du fait de leur localisation et ce pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Il s’agit
des espèces associées aux milieux humides et aquatiques et présentes dans la zone d’étude réduite
(Afrogyrus rodriguezensis, Septaria borbonica, Thiara scabra et Melanoides tuberculata). Grâce aux
mesures mises en œuvre sur les milieux favorables à ces espèces, essentiellement les ravines, le
niveau d’impact résiduel est faible pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Cependant,
la variante avec deux viaducs permet une évolution positive de l’impact, mais non significative, grâce
aux milieux préservés sur la section du second viaduc.
Les impacts de la Nouvelle Route du Littoral sur les autres espèces de mollusques, ou durant la
phase d’exploitation, sont nuls pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
Les impacts résiduels de la Nouvelle Route du Littoral sur les mollusques sont faibles à
nuls pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution
significative de leur impact pour les mollusques.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 56/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.APPRÉCIATION DES IMPACTS SUR LES
MILIEUX MARINS
Durant cette période, les travaux pourraient générer des pics de concentrations supérieurs à 50 mg/l
et des dépôts de fines centimétriques (de l’ordre de 2 cm au maximum sur 6 mois). Cet impact sur la
qualité des eaux est de nature à induire une incidence temporaire à permanente sur les coraux
présents dans ce secteur, en fonction de leur capacité de résistance et de résilience.
4.1. HABITATS MARINS ET FAUNE P IS CICOLE
AS S OCIÉE
À 12 mois du démarrage des travaux, l’impact au niveau du banc des Lataniers devrait être revenu à
un niveau comparable à celui calculé pour les zones sensibles situées à la pointe du Gouffre, c’est-àdire un bruit de fond en matières en suspension lié au chantier de l’ordre de 1 mg/l à 2 mg/l, avec des
pics de l’ordre de 10 à 20 mg/l lors des conditions météorologiques les plus défavorables, et des
dépôts fins d’ordre millimétriques. La zone périphérique ouest du banc des Lataniers devrait être la
plus épargnée sur le secteur de La Possession. Elle pourrait néanmoins subir des pics de matières
en suspension d’environ 30 mg/l et des dépôts de fines d’ordre centimétrique sur les six premiers
mois.
Seules les zones à enjeux sont prises en compte dans ce chapitre, les autres zones (cordons à
galets et zones de substrats meubles) étant traitées par ailleurs en tant qu’habitats d’espèces
(mammifères marins…).
Les zones de substrats et d’habitats marins ne font pas l’objet d’une demande de dérogations aux
mesures de protection des espèces car elles ne présentent pas de statut de protection (coraux et
faune ichtyologique non protégés). Elles sont cependant traitées à la fois dans ce dossier et dans le
dossier de demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 et suivants du code de
l’environnement.
À noter que La Réunion (au travers du jeune récif corallien présent à l’ouest de l’île, protégé par la
Réserve Naturelle marine) fait partie du réseau de l’IFRECOR (Initiative française pour les récifs
coralliens). Dans ce cadre, un plan d'action local sur 5 ans (2006-2010) a été mis en œuvre autour de
trois axes : la mise en œuvre de la Réserve Naturelle marine, la construction d’un système
d’information littoral et marin (permettant de capitaliser et partager les données et les connaissances
acquises depuis de nombreuses années à La Réunion) et le renforcement de la concertation et des
synergies entre les partenaires locaux.
Le modèle hydrosédimentaire utilisé pour quantifier certains impacts présentés dans ce chapitre
reste une simplification de phénomènes physiques complexes, impossibles à modéliser dans
leur globalité. Il s’agit de tendances qui pourront être observées suite à la réalisation de la
Nouvelle Route du Littoral et non d’une quantification absolue des modifications de la
dynamique hydrosédimentaire apportées par l’infrastructure.
Des cartes des zones de substrats marins où figurent les emprises de la Nouvelle Route du
Littoral sont présentées en annexe du dossier (impact par recouvrement direct).
4.1.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
L’impact du chantier sur les zones coralliennes induit un impact sur la faune piscicole associée à ces
habitats sensibles. Par ailleurs, les concentrations élevées en matières en suspension, notamment
lorsqu’elle dépasse 50 mg/l au total, peuvent avoir des effets néfastes sur cette faune aquatique
marine.
Globalement, les impacts bruts du chantier seront faibles vis-à-vis de la formation de la
Pointe du Gouffre et forts pour le banc des Lataniers.
Les impacts en phase chantier pour les formations coralliennes de la Petite Chaloupe –
Écueil et de la pointe de la ravine à Malheur sont sans objet pour le projet retenu car
elles sont recouvertes par les ouvrages projetés. L’appréciation des impacts sur ces
formations est donc évaluée vis-à-vis des impacts permanents de la phase exploitation.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Globalement, l’étude hydrosédimentaire des impacts du chantier sur les zones coralliennes ne
montrent pas d’évolution de ces impacts sur les habitats de la pointe du Gouffre ou du banc des
Lataniers. De même, avec la variante avec deux viaducs, les habitats de la Petite Chaloupe – Écueil
restent essentiellement impactés par recouvrement direct, impact considéré comme permanent et
évalué sur la phase exploitation de l’infrastructure.
En revanche, la formation corallienne de la pointe de la ravine à Malheur est plus ou moins préservée
des recouvrements directs grâce au second viaduc. En effet, seuls 16 % de la zone de substrats
durs, à faible enjeu, sont impactés par recouvrement des piles de la variante avec deux viaducs (en
particulier par les protections anti-affouillement des piles), contre 98 % de la formation recouverte par
la digue du projet retenu.
Ainsi, la seule évolution quantifiable des impacts du chantier entre le projet retenu et la variante avec
deux viaducs est au droit de la formation de la pointe de la ravine à Malheur, même si cette dernière
présente un faible enjeu en comparaison des habitats marins de la formation de la pointe du Gouffre
ou du banc des Lataniers.
Les résultats de l’étude hydrosédimentaire mettent en évidence un impact significatif sur les secteurs
situés dans la moitié sud-ouest de la zone d’étude et donc dans la zone du banc des Lataniers à 6
mois après le démarrage des travaux essentiellement.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 57/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Les résultats de l’étude hydrosédimentaire de la variante avec deux viaducs mettent en évidence un
impact indirect et temporaire significatif sur les secteurs situés dans la moitié sud-ouest, y compris au
droit de la pointe de la ravine à Malheur, à 12 mois après le démarrage des travaux essentiellement.
Les concentrations en matières en suspension et les dépôts de fines y sont supérieurs à ceux
constatés au droit du banc des Lataniers à 6 mois après le démarrage des travaux. Les travaux
pourraient générer des pics de concentrations de l’ordre de 100 mg/l et des dépôts de fines
centimétriques (de l’ordre de 4 cm au maximum sur 6 mois) sur la pointe de la ravine à Malheur à 12
mois du démarrage.
Les impacts des travaux sur les formations coralliennes restent comparables entre le
projet retenu et la variante avec deux viaducs, hormis pour la formation de la pointe de la
ravine à Malheur qui sera en partie préservée avec le projet retenu (cf. impact direct par
recouvrement analysé en phase exploitation mais observé dès la phase chantier). Le
niveau d’impact brut en phase travaux sur cette formation sera faible au vu du faible
niveau d’enjeu des habitats observés.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
La mesure de réduction de mise en œuvre de barrages flottants pour confiner les zones de dragage
et de clapage des sédiments profite également, dans le cadre de la variante avec deux viaducs, à la
formation de la pointe de la ravine à Malheur. Cependant, même avec une réduction des effets du
chantier d’un facteur deux environ, les travaux pourraient générer des pics de concentrations de
l’ordre de 50 mg/l et des dépôts de fines centimétriques (de l’ordre de 2 cm au maximum sur 6 mois)
sur la pointe de la ravine à Malheur à 12 mois du démarrage.
Malgré une diminution notable des effets durant le chantier sur la pointe de la ravine à
Malheur grâce à la mise en place de mesures de réduction, les impacts résiduels sur
cette formation pour la variante avec deux viaducs seront toujours considérées faibles
afin de tenir compte des concentrations et dépôts attendus sur cette zone
particulièrement exposée, mais de plus faible enjeu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
Outre les mesures globales de protection de la ressource en eau (mise en œuvre d’un
assainissement provisoire…), certaines dispositions complémentaires seront prises pour réduire les
impacts du chantier sur les formations coralliennes par mise en suspension de particules fines.
Pour la préservation des secteurs les plus sensibles (en particulier le banc des Lataniers), un barrage
filtrant flottant sera mis en œuvre pour confiner les zones de dragage et de clapage des sédiments,
opérations à plus forte incidence. De façon à s’assurer de l’efficacité de cette mesure, les opérations
de dragages seront stoppées pour les houles supérieures à 1 m.
Dans le cas de la mise en œuvre de barrages flottants (ou dispositif équivalent) permettant de
confiner à 80 % les panaches de turbidité sur les ateliers dragage et clapage des digues sur les fronts
de construction de la Grande Chaloupe et de La Possession, les résultats mettent en évidence une
réduction significative de l’impact potentiel des travaux sur la zone à fort enjeux écologiques du banc
des Lataniers, avec une réduction d’un facteur deux à trois des concentrations et dépôts potentiels de
fines.
À 6 mois du début des travaux, les niveaux de perturbation atteints sur la zone à enjeu écologique du
banc des Lataniers seront ainsi réduits, avec des pics de l’ordre de 40 mg/l, et des dépôts de fines
d’ordre millimétriques sur 6 mois (de l’ordre de 1 cm au maximum sur 6 mois).
Par ailleurs, la mesure en continu des matières en suspension permettra de déceler une pollution
anormale des eaux, notamment au droit de zones coralliennes sensibles impactées par le chantier,
en particulier le banc des Lataniers et la pointe du Gouffre. Sur ces deux secteurs, un seuil d’apport
en matières en suspension générés par le chantier sera fixé à 50 mg/l, avec un arrêt du chantier dans
les 48h en cas de non respect.
La mesure de confinement par barrage flottant des travaux fortement émetteurs de
matières en suspension permet de réduire significativement l’impact chantier du projet
retenu au droit du banc des Lataniers.
Ainsi, l’impact résiduel de la phase chantier au droit du banc des Lataniers sera modéré,
les concentrations calculées étant toujours deux fois supérieures à celles de la Pointe du
Gouffre.
4.1.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
4.1.2.1.
IMP ACTS
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Au total, l’emprise du projet retenu sur les fonds marins est d’environ 101 ha. Sur cette emprise
totale, environ 6,6 % impactent directement par recouvrement les quatre zones de substrats à enjeu
écologique, tel que détaillé dans le tableau suivant.
Pointe du Gouffre
Petite Chaloupe - Écueil
Pointe ravine à Malheur
Banc des Lataniers
TOTAL
Sensibilité forte
0
2,76 ha
0
0
2,76 ha
Sensibilité moyenne
0
0,41 ha
0
0
0,41 ha
Sensibilité faible
0
0,92 ha
1,68 ha
0,83 ha
3,43 ha
TOTAL
0
4,09 ha
1,68 ha
0,83 ha
6,60 ha
Ta b le a u 13 : s u p e rfic ie s d e s fo rm a tio n s c o ra llie n n e s im p a c té e s p a r re c o u vre m e n t d ire c t
a ve c le p ro je t re te n u
En termes de superficie impactée, le recouvrement direct de la formation corallienne de la Petite
Chaloupe – Écueil est total. De même, le recouvrement de la formation de la pointe de la ravine à
Malheur concerne 98 % de sa superficie, seul 0,04 ha étant « préservé ». Ainsi, le recouvrement
direct de la pointe de la ravine à Malheur sera également considéré comme total.
Sur le banc des Lataniers, seule une zone de faible sensibilité est directement touchée, représentant
16 % de la formation totale. Les zones à enjeux fort à modéré ne seront pas directement touchées.
Toute la zone de la Petite Chaloupe, définie en majeure partie à fort enjeu, sera détruite
par le projet retenu : l’impact sera fort. La zone de la ravine à Malheur présente une
sensibilité faible et sera détruite en quasi totalité. L’impact sur cette zone sera faible au
vu de l’enjeu.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
P AR RECOUVREMENT DIRECT
Page 58/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Le banc des Lataniers n’étant que partiellement impacté, uniquement sur une zone de
faible sensibilité, l’impact du projet retenu sur cette formation sera faible.
Aucun impact par recouvrement n’est projeté sur la formation de la Pointe du Gouffre
(impact nul).
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Au total, l’emprise de la variante avec deux viaducs sur les fonds marins est d’environ 71 ha, soit
environ 30 % de moins que le projet retenu. Sur cette emprise totale, environ 6,7 % impactent
directement les quatre zones de substrats à enjeu écologique, soit environ 2 ha de moins que le
projet retenu, tel que détaillé dans le tableau suivant.
Pointe du Gouffre
Petite Chaloupe - Écueil
Pointe ravine à Malheur
Banc des Lataniers
TOTAL
Sensibilité forte
0
2,76 ha
0
0
2,76 ha
Sensibilité moyenne
0
0,41 ha
0
0
0,41 ha
Sensibilité faible
0
0,54 ha
0,27 ha
0,83 ha
1,64 ha
TOTAL
0
3,71 ha
0,27 ha
0,83 ha
4,82 ha
Ta b le a u 14 : s u p e rfic ie s d e s fo rm a tio n s c o ra llie n n e s im p a c té e s p a r re c o u vre m e n t d ire c t
a ve c la va ria n te a ve c d e u x via d u c s
En termes de superficie impactée, le recouvrement direct de la formation corallienne de Petite
Chaloupe – Écueil est de 91 % du fait du raccordement en digue de la Grande Chaloupe. La seule
zone préservée étant de faible enjeu, l’impact sur cette formation sera également considéré comme
total, comme pour le projet retenu, l’évolution positive de la variante avec deux viaducs n’étant pas
significative sur cette formation.
Au contraire, la mise en œuvre d’un second viaduc permet de limiter fortement le recouvrement direct
de la formation de la pointe de la ravine à Malheur. Ainsi, le taux de recouvrement de cet habitat à
faible enjeu passe de 98 % dans le cadre du projet retenu à 16 % avec la variante avec deux viaducs.
L’évolution positive des impacts avec la variante avec deux viaducs sur cette formation peut être
jugée significative. Cette évolution positive de l’impact est toutefois à relativiser compte tenu des
impacts indirects hydrosédimentaires du projet qui, à terme, pourraient remettre en cause la pérennité
de cette zone (cf. chapitre 4.1.2.2).
Quasiment toute la zone de la Petite Chaloupe - Écueil, définie à fort enjeu, sera détruite
par la variante avec deux viaducs : l’impact sera fort et l’évolution positive non
significative.
La zone de la ravine à Malheur sera faiblement recouverte avec la variante avec deux
viaducs : le niveau d’impact sera faible sur cette formation, soit une évolution positive
mais non significative de l’impact, à relativiser avec l’impact hydrosédimentaire
remettant en cause la pérennité de cette formation à termes.
Les autres formations ne présentent pas d’évolution du recouvrement direct des
ouvrages de la variante avec deux viaducs par rapport au projet retenu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels du projet retenu
Les impacts du projet retenu par recouvrement direct des zones de formations coralliennes ne
peuvent faire l’objet de mesure de réduction.
Plusieurs mesures d’évitement ont été mises en œuvre, au fur et à mesure de la définition du projet et
des ouvrages, notamment en amont du choix du projet retenu à l’issue de la Déclaration d’Utilité
Publique. Ces mesures sont intégrées au projet : elles sont donc déjà considérées lors de la
quantification des impacts bruts.
Globalement, aucune autre mesure d’évitement ne peut être mise en œuvre pour une même
fonctionnalité de l’infrastructure et en respectant les objectifs poursuivis (sécurisation de l’itinéraire…).
Les impacts résiduels sont équivalents aux impacts bruts du projet retenu vis-à-vis du
recouvrement direct des formations coralliennes.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs
La variante avec deux viaducs permet de réduire l’impact par recouvrement direct sur la formation de
faible enjeu de la pointe de la ravine à Malheur. Cependant, les secteurs évités seront impactés
indirectement par une modification de la dynamique hydrosédimentaire (cf. chapitre suivant).
Vis-à-vis des autres incidences par recouvrement direct de la variante avec deux viaducs sur les
formations coralliennes, aucune autre mesure n’apparaît plus envisageable à ce stade, au même titre
que le projet retenu.
Les impacts résiduels de la variante avec deux viaducs sont équivalents aux impacts
bruts vis-à-vis du recouvrement direct des formations coralliennes.
4.1.2.2.
IMP ACTS
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les modélisations relatives à la remise en suspension des fines et au transit littoral indiquent des
modifications du fonctionnement hydrosédimentaire pouvant avoir une incidence indirecte et
permanente sur les milieux sensibles coralliens.
L’impact potentiel du projet retenu sur les zones écologiques sensibles est évalué en phase
exploitation par croisement de l’effet :
x sur le recouvrement sédimentaire par le sable transitant le long du littoral ;
x sur l’augmentation de la concentration en matières en suspension (MES) et des dépôts de fines
apportées par les ravines en période de pluie.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
P AR MODIFICATION DE LA DYNAMIQUE HYDROS ÉDIMENTAIRE
Page 59/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Le tableau suivant synthétise ces impacts selon trois niveaux d’incidences :
x impact non significatif : diminution ou évolution marginale des concentrations en MES ou de
dépôts de fines ;
x impact modéré : légère augmentation des concentrations en MES ou de dépôts de fines ;
Le modèle hydrosédimentaire réalisé avec la variante avec deux viaducs ne fait pas apparaître
d’évolution significative de la dynamique hydrosédimentaire sur les formations coralliennes entre les
le projet retenu et la variante avec deux viaducs, à l’exception de la zone de la pointe de la ravine à
Malheur initialement remblayée dans le cadre du projet retenu.
x impact fort : évolution significative des concentrations en MES ou de dépôts de fines.
L’impact est évalué pour les conditions de houles fortes non exceptionnelles et de houles
cycloniques, ces dernières pouvant être considérées de moindre incidence car observées
statistiquement une fois tous les dix ans selon les critères modélisés.
Rappelons que le modèle hydrosédimentaire utilisé reste une simplification de phénomènes
physiques complexes. De plus, certaines hypothèses présentent une incertitude car les
phénomènes naturels existants sont mal connus : il s’agit en particulier de la quantité de
matières en suspension charriée par les ravines en période de pluie.
Les conclusions suivantes sont donc des tendances qui pourront être observées suite à la
réalisation de la Nouvelle Route du Littoral et non une quantification absolue des modifications
de la dynamique hydrosédimentaire apportées par le projet.
Globalement, l’impact apparaît significatif seulement lors de houles fortes et
cycloniques, qui sont peu fréquentes (occurrence de l’ordre de 15 % pour les fortes
houles).
L’impact hydrosédimentaire en phase exploitation n’est pas évalué sur la pointe de la ravine à
Malheur ou sur la formation de la Petite Chaloupe – Écueil, ces dernières étant considérées comme
détruites par recouvrement direct.
Effet du transit
sur le dépôt
Effet des ravines
sur les MES
Effet des ravines
sur le dépôt
Banc des Lataniers
Pointe du Gouffre
Non significatif
Non significatif
Houle cyclonique
Modéré
Non significatif
Forte houle
Modéré
Non significatif
Fort
Modéré
Modéré
Non significatif
Non significatif
Non significatif
Forte houle
Houle cyclonique
Forte houle
Houle cyclonique
Ta b le a u 15 : im p a c t h yd ro s é d im e n ta ire d u p ro je t re te n u
Au vu des effets du projet retenu sur la dynamique hydrosédimentaire au droit des
formations coralliennes, les niveaux d’impact seront :
– forts sur le banc des Lataniers, l’impact du projet retenu sur la dispersion des
matériaux charriés par les ravines, tant lors des fortes houles que lors des houles
cycloniques, étant de nature à remettre en cause la pérennité de cette formation
corallienne, déjà fragilisée par l’urbanisation alentour ;
Effet du transit
sur le dépôt
Effet des ravines
sur les MES
Effet des ravines
sur le dépôt
Banc des Lataniers
Ravine à Malheur
Pointe du Gouffre
Non significatif
Non significatif
Non significatif
Houle cyclonique
Modéré
Non significatif
Non significatif
Forte houle
Modéré
Modéré
Non significatif
Forte houle
Houle cyclonique
Forte houle
Houle cyclonique
Fort
Fort
Modéré
Modéré
Modéré
Non significatif
Non significatif
Non significatif
Non significatif
Ta b le a u 16 : im p a c t h yd ro s é d im e n ta ire d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s
Au vu des effets de la variante avec deux viaducs sur la dynamique hydrosédimentaire
au droit de la pointe de la ravine à Malheur, le niveau d’impact sera faible du fait de l’effet
sur la dispersion des matériaux charriés par les ravines, tant lors des fortes houles que
lors des houles cycloniques, de nature à remettre en cause la pérennité de cette
formation corallienne de faible enjeu.
L’évolution de l’impact entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs sur les
autres formations n’est pas quantifiable, notamment au vu de la complexité des
phénomènes à modéliser et des faibles variations observées. Pour ces autres
formations, les niveaux d’impacts seront équivalents à ceux du projet retenu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure ne permet d’éviter ou de réduire significativement les impacts hydrosédimentaires du
projet retenu et de la variante avec deux viaducs.
À noter que la Nouvelle Route du Littoral fait partie des projets d’intérêt général pouvant faire l’objet
d’une exemption aux critères de bon état écologique des masses d’eau du fait de son impact sur
l’hydromorphologie des masses d’eau côtières, notamment sur la dynamique hydrosédimentaire.
Le dossier de demande d’autorisation au titre des articles L. 214-1 et suivants du code de
l’environnement justifie des critères d’exemption aux objectifs de bon état écologique des eaux pour
les deux masses d’eau littorales du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux de La
Réunion concernés par la Nouvelle Route du Littoral.
Les impacts résiduels du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sont donc
équivalents aux impacts bruts (fort sur le banc des Lataniers, faible sur la pointe du
Gouffre et faible, pour la variante avec deux viaducs, pour la pointe de la ravine à
Malheur). Aucune mesure de réduction des impacts n’est envisageable.
– faibles sur la pointe du Gouffre, l’impact modéré des matières en suspension
provenant des ravines étant restreint aux houles cycloniques (ces évènements se
produisant moins d’une fois par an).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 60/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.1.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES HABITATS MARINS ET LA FAUNE
PISCICOLE ASSOCIÉE
Impacts résiduels
Nom de l’habitat marin
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Petite Chaloupe – Écueil
Enjeu fort
Phase
exploitation
Destruction totale par recouvrement direct, seule une
petite zone de faible enjeu à l’ouest de la formation est
préservée avec la variante avec deux viaducs
(représentant 9 % de la formation).
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Fort
Fort
Évolution positive non significative, la petite zone
préservée étant de faible enjeu au regard des secteurs à
enjeu moyen à fort détruits avec le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
Pointe de la ravine à
Malheur
Enjeu faible
Phase
exploitation
Recouvrement direct de cette formation à faible enjeu de
98 % dans le cadre du projet retenu (destruction totale)
et de 16 % avec la variante avec deux viaducs
(destruction partielle).
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Faible
Faible
Évolution positive non significative par diminution du
recouvrement direct (enjeu faible)
Ta b le a u 17 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
4.1.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE HABITATS MARINS
ET FAUNE PISCICOLE ASSOCIÉE
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
} Conclusion générale
Globalement, les formations coralliennes les plus impactées sont évidemment celles directement
inscrites sur les emprises des sections en digue. Il s’agit notamment de la formation de la Petite
Chaloupe – Écueil, détruite avec le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Au contraire, la
formation de la pointe du Gouffre apparaît bien préservée grâce à la mise en œuvre du viaduc
commun au projet retenu et à la variante avec deux viaducs.
Le banc des Lataniers est impacté par recouvrement direct à sa périphérie, mais surtout par une
modification de la dynamique hydrosédimentaire liée à la digue aménagée à proximité, pour le projet
retenu et la variante avec deux viaducs, au droit de l’échangeur de La Possession.
Ainsi, la principale différence d’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs se situe
au droit de la formation corallienne de la pointe de la ravine à Malheur, considérée comme totalement
détruite par recouvrement direct avec le projet retenu et comme détruite à plus ou moins long termes
par la variante avec deux viaducs par une modification de la dynamique hydrosédimentaire en phase
exploitation (et dans une moindre mesure par un apport de sédiments en phase chantier). Le niveau
d’impact final est donc identique, même si l’impact de la variante avec deux viaducs apparaît différé
et plus incertain (ce qui justifie que l’évolution soit qualifiée de positive mais non significative).
En conclusion, le projet retenu et la variante avec deux viaducs impactent de manière
irréversible les formations coralliennes de la Petite Chaloupe - Écueil, du banc des
Lataniers et de la pointe de la ravine à Malheur, même si l’impact de la variante avec
deux viaducs sur cette dernière est moins direct et plus incertain.
La formation corallienne de la pointe du Gouffre est préservée avec le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 61/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
 Conséquence biologique
4.2. MAMMIFÈRES MARINS
Les effets des bruits de chantier sont évidemment spatialisés. Néanmoins, ils peuvent s’appliquer sur
chacune des espèces ayant la capacité de fréquenter la zone.
4.2.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
4.2.1.1.
IMP ACTS
S ONORES DES TRAVAUX S UR LES MAMMIFÈRES MARINS
En raison de la complexité de la problématique des impacts sonores sur les mammifères
marins, ce chapitre a été élaboré à partir d’une étude d’impact spécifique du champ acoustique
généré par la construction de la Nouvelle Route du Littoral réalisée avec l’expertise de Quiet
Oceans (septembre 2012).
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
~ Hypothèses retenues pour la modélisation des impacts acoustiques
Les modélisations acoustiques réalisées montrent un risque d’impact fort sur les mammifères marins
durant le chantier. Même si cet effet est temporaire, car limité à la durée du chantier et aux individus
présents, il peut avoir des effets irréversibles et donc permanents sur certains spécimens, pouvant
aller jusqu’à la mort, d’autant plus du fait de la durée des travaux. Afin d’évaluer les impacts du
chantier sur les mammifères marins, plusieurs hypothèses majorantes ont été retenues, en
particulier :
x l’estimation des bruits permanents, avec l’hypothèse que toutes les sources de bruit
fonctionnent simultanément sur tous les ateliers de construction des digues et des viaducs
pendant toute la durée prise en compte (8h sans arrêt correspondant à la situation la plus
pénalisante), alors qu’en pratique des « pauses » techniques pourront être observées
continuellement (préparation, manœuvre opérationnelle…). De ce fait, les superpositions des
sources sonores seront moindres, mais également la durée totale des émissions de ces
sources, par rapport aux scénarios modélisés ;
x le nombre d’embarcations nécessaires (total de 44 navires sur 8h pris en compte) ou le nombre
maximum d’ateliers pris en compte pour la réalisation des piles dans certains scénarios (quatre
ateliers en simultanés), hypothèse sans doute majorée au regard des besoins du chantier.
~ Conséquence biologique de l’impact acoustique sur les individus et perte
d’habitat et de continuité écologique pour les populations
Les risques vis-à-vis des mammifères marins mis en évidence par le biais de la modélisation
acoustique superposent deux types d’impact ayant des effets différents. Ainsi, il est nécessaire de
scinder :
x les risques d’impact direct sur les individus liés aux atteintes plus ou moins importantes sur les
capacités auditives des animaux et leur réponse éthologique ;
x les effets indirects sur les populations du fait de leur éloignement de la zone de fort impact
acoustique et leur traduction biologique (perte d’habitat temporaire).
Il n’est ainsi pas à exclure, si des mesures n’étaient pas mises en place, des effets pouvant aller
jusqu'au risque de mort d’un individu pour toutes les espèces, mais plus particulièrement celles
utilisant de manière préférentielle la zone côtière, c'est-à-dire le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, le
Grand dauphin commun et la Baleine à bosse et dans une moindre mesure, le Dauphin à long bec et
le Dauphin tacheté pantropical. Par ailleurs, d’autres espèces du large ont déjà été observées
suffisamment près de la côte, ou entendu lors des prospections acoustiques, pour redouter un tel
effet : le Cachalot nain et le Dauphin d’Électre. Le même niveau d’impact sera retenu pour le Dauphin
de Fraser, fréquemment observé en association avec le Dauphin d’Électre.
Pour l’ensemble des espèces citées ci-dessus, l’impact acoustique brut du chantier sera
considéré a minima comme fort au vu des risques d’atteintes physiologiques.
D’autres espèces côtières sont supposer pouvoir fréquenter les eaux de La Réunion, mais elles n’ont
jamais été observées ou entendues lors de prospections. Il s’agit de : la Baleine franche, la Baleine à
bec de Blainville, le Rorqual commun et du Dauphin bleu et blanc. Au contraire, le Petit rorqual
antarctique et la Baleine à Bec de Longman, espèces du large, ont déjà été observés à moins de
18 km des côtes (~ 9 miles), et le Cachalot et le Globicéphale tropical, également du large, ont été
entendus lors des prospections acoustiques.
Pour l’ensemble des espèces citées ci-dessus, l’impact acoustique brut du chantier sera
considéré a minima comme modéré.
Les autres espèces de mammifères marins supposées fréquenter les eaux de La Réunion sont toutes
des espèces du large, non observée ou entendue lors des prospections. Il s’agit de : l’Orque pygmée,
la Baleine à bec de Cuvier, le Fausse Orque et du Cachalot pygmée.
Pour l’ensemble des espèces citées ci-dessus, l’impact acoustique brut du chantier sera
considéré a minima comme faible.
 Perte d’habitat et de continuité écologique pour les populations
Les nuisances sonores auront pour effet de faire fuir les mammifères marins des zones perturbées,
d’où une perte indirecte d’habitats pour ces espèces durant le chantier. Cette perte indirecte
d’habitats est plus ou moins forte en fonction du caractère côtier des espèces, de leur utilisation du
secteur et de leur réponse comportementale à une nuisance sonore. Cette perte d’habitats peut
englober un large secteur, y compris dans la zone sous le seuil de modification physiologique
temporaire (c’est-à-dire sans impact physiologique sur les individus). La durée de cet impact, à savoir
le temps que mettront les espèces à revenir dans la zone après chantier, n’est pas connu et dépend
des espèces.
Ainsi, cette perte d’habitat sera nettement pénalisante pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique
qui est une espèce côtière et sédentaire, et dans une moindre mesure le Grand dauphin commun.
La fragmentation de leur habitat englobant les espaces côtiers de La Réunion est significative. Elle
est également très significative pour la Baleine à bosse qui utilise ce secteur pour la
reproduction et l’élevage des jeunes durant l’hiver austral. Cependant, ces espèces auront la
possibilité de trouver refuge dans des zones non perturbées, en particulier dans les zones d’ombre
protégées par l’île (baie de Saint-Paul, sud et est de l’île…). Pour les autres espèces utilisant des
habitats plus vastes ou dont l’utilisation de la zone est moins importante pour leur cycle de vie, cette
perte d’habitat apparaît plus limitée tout en restant significative.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 62/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
À noter que la perte d’habitat durant le chantier aura également un effet sur la continuité écologique
des eaux côtières, surtout pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique qui fréquente préférentiellement
la zone bathymétrique comprise entre 0 et -60 m NGR, mais également pour la Baleine à bosse
durant l’hiver austral, période où elle fréquente préférentiellement les eaux côtières.
Les cartes suivantes présentent le risques d’impact physiologique permanent (en rouge) et
temporaire (en orange) pour le Grand dauphin de lndo-Pacifique, pour les bruits permanents cumulés
sur 8h (au-delà de 8h, les calculs montrent que l’énergie acoustique n’augmente plus), durant l’hiver
austral et pour une immersion des individus entre 0 et 100 m de profondeur, et ce pour les scénarios
modélisés les plus pénalisant du projet retenu et de la variante avec deux viaducs.
L’impact brut des nuisances acoustiques du chantier sera très fort pour le Grand
dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse au vu de l’atteinte à l’habitat et aux
continuités écologiques de ces espèces.
 Conclusion
Les niveaux d’impact brut liés aux nuisances acoustiques du chantier du projet retenu
sont les suivants :
– très fort pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse ;
– fort pour le Grand dauphin commun, le Dauphin à long bec, le Dauphin tacheté
pantropical, le Dauphin de Fraser, le Dauphin d’Électre et le Cachalot nain ;
– modéré pour le Cachalot, la Baleine franche, la Baleine à bec de Blainville, le Rorqual
commun, le Globicéphale tropical, la Baleine à Bec de Longman, le Dauphin bleu et
blanc et le Petit rorqual antarctique ;
Fig u re 4 : c a rte s d e ris q u e s d e s n u is a n c e s a c o u s tiq u e s
(p ro je t re te n u à g a u c h e , « d e u x via d u c s » à d ro ite ; s o u rc e : Qu ie t Oc e a n s )
À noter que les scénarios minorants montrent également un moindre impact du projet retenu.
– faible pour l’Orque pygmée, la Baleine à bec de Cuvier, le Fausse Orque et le
Cachalot pygmée.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les incidences acoustiques sous-marines du chantier sont fortement influencées par les opérations
de construction des ouvrages d’art et des piles des viaducs (forages, battages…), dont les niveaux
sonores cumulés sur une journée de travaux peuvent être importants.
Ainsi, sur les neuf scénarios modélisés de construction de la Nouvelle Route du Littoral (cinq pour le
projet retenu, quatre pour la variante avec deux viaducs), les distances d’effets physiologiques
permanents et temporaires les plus importantes sont calculées pour la variante avec deux viaducs.
Pour exemple, les distances d’effets physiologiques pour les bruits permanents (les plus impactants,
qui incluent les opérations de forages, de battages de pieux, de dragage et le trafic maritime induit
par les travaux), pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (espèce côtière et sédentaire
particulièrement vulnérable aux effets acoustiques) et durant l’hiver austral (saison où les effets sont
les plus importants) seraient :
x pour le scénario le plus pénalisant du projet retenu, jusqu’à 6 miles nautiques pour les effets
physiologiques permanents, et jusqu’à 20 miles nautiques pour les effets temporaires ;
x pour le scénario le plus pénalisant de la variante avec deux viaducs, jusqu’à 7 miles nautiques
pour les effets physiologiques permanents, et jusqu’à 21 miles nautiques pour les effets
temporaires.
Ainsi, la variante avec deux viaducs est susceptible d’induire une augmentation des distances d’effets
physiologiques maximales sur les individus jusqu’à environ 20 % plus étendue que le projet retenu.
Cependant, ces distances maximisent l’incidence de la variante avec deux viaducs, les cartes de
risques étant moins départagées entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
Du fait de dispositions constructives génératrices de fortes nuisances acoustiques pour
les opérations en viaduc, la variante avec deux viaducs apparaît plus impactante, cette
différence d’impact apparaissant toutefois globalement peu significative.
Ainsi, la variante avec deux viaducs sera considérée comme une alternative à impact
négatif non significatif pour toutes les espèces de mammifères marins au regard des
impacts bruts évalués pour le projet retenu.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
La réponse biologique, depuis le dérangement jusqu'au risque de mort de l’individu, nécessite la mise
en place de mesures adaptées, même si la caractérisation précise de l’impact ne peut pas être
complètement anticipée, par manque de connaissance scientifique notamment sur les changements
comportementaux des espèces.
Diverses mesures de réduction du risque seront mises en œuvre : réduction de l’intensité sonore du
chantier, du risque par éloignement et détection d’éventuels individus pouvant être fortement
perturbés (c’est-à-dire proche de la zone de chantier, notamment dans la zone des effets
physiologiques permanents).
Afin de réduire l’exposition sonore cumulée et de limiter les distances de dépassement des seuils de
dommages physiologiques pour les mammifères marins susceptibles d’être présents, les mesures
suivantes seront appliquées :
x un système de rideaux de bulles ou de parois de matériaux synthétiques (ou tout autre dispositif
équivalent) mis en place autour de chaque atelier de battage, minage et forage ;
x un martyr de type Micarta (ou matériaux équivalent) entre la palplanche ou le pieu et le marteau
pour amortir le bruit du battage ;
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 63/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
x une optimisation du temps de contact du marteau en prolongeant mécaniquement le temps de
contact entre le marteau et le pilier ;
x un cadencement progressif (« soft start ») lors de la première heure de battage ;
x une optimisation des opérations de minage pour en réduire les niveaux d’émission sonore
(optimisation de la charge, utilisation de charge à onde de choc focalisée…) ;
x un démarrage décalé des opérations les plus bruyantes, à savoir le minage et le brise-roche,
par rapport aux autres opérations.
Pour exemple, l’application de ces mesures de réduction de l’intensité sonore du chantier permet,
pour des espèces comme le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, durant l’hiver austral et pour le
scénario modélisé le plus bruyant du projet retenu, de réduire de 20 % les distances d’effet
physiologique lors des opérations de battage et de forage, mais aussi de diviser par deux la vitesse
de propagation des zones d’effet physiologique (ces dernières prenant en compte l’effet cumulé de
l’intensité sonore perçue) permettant ainsi aux individus potentiellement affectés de fuir plus
facilement la zone de risque.
En complément des mesures de réduction du bruit ci-avant, des dispositions seront prises pour
éloigner les mammifères marins de la zone de travaux et pour s’assurer de leur absence avant le
démarrage des opérations bruyantes, notamment :
x une série d’émissions acoustiques larges bandes dont l’intensité augmente progressivement et
par paliers seront émises avant toute opération de construction (procédure de « ramp up ») ;
x des dispositifs de détection visuels et acoustiques permanents des individus lorsque le chantier
est actif et avant son entrée en activité, associé à un dispositif efficace de diffusion des
données à l’ensemble des acteurs du chantier.
Par ailleurs, afin de s’assurer de la bonne implication des entreprises de travaux, des contrôles seront
aussi réalisés par un organisme indépendant mandaté par le Maître d’Ouvrage avec comme objectif
le respect d’un seuil en référence à la réglementation allemande (seule réglementation connue en la
matière). Ce contrôle n'enlèvera en rien la responsabilité du Maître d’œuvre dans le suivi du chantier.
Un système de sanctions dissuasif à l’encontre des entreprises en charge des travaux sera appliqué
en cas de non respect de ces prescriptions.
L’ensemble de ces mesures permettent de réduire significativement les risques d’atteinte
biologique sur les mammifères marins fréquentant la zone du chantier.
Les résultats des modélisations montrent une réduction significative des distances
d’effets physiologiques pour l’ensemble des scénarios modélisés.
4.2.1.2.
LES
RIS QUES DE COLLIS ION AVEC UNE EMBARCATION EN P HAS E CHANTIER
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Un risque de collision entre les mammifères marins et les navires en circulation sur le chantier ne
peut pas être totalement exclu même avec les dispositifs d’éloignement présentés ci-avant pour les
nuisances acoustiques.
Ainsi, le niveau d’impact brut sera apprécié selon la zone de fréquentation des espèces
et de leur agilité. Il sera :
– fort pour la Baleine à bosse, espèce côtière peu agile ;
– modéré pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, le Grand dauphin commun, le
Dauphin à long bec, le Dauphin tacheté pantropical, le Cachalot nain et le
Globicéphale tropical, espèces côtières (ou pouvant fréquenter la côte à moins de
3 miles) ;
– faible pour le Dauphin d’Électre, le Cachalot, la Baleine franche, la Baleine à bec de
Blainville, le Rorqual commun et le Dauphin bleu et blanc, espèces du large mais
entendues lors des prospections (utilisation locale de l’habitat non connue) ou
espèces côtières non observées et non entendues lors des prospections ;
– nul pour la Baleine à Bec de Longman, le Petit rorqual antarctique, l’Orque pygmée, le
Dauphin de Fraser, la Baleine à bec de Cuvier, le Fausse Orque et le Cachalot
pygmée, espèces du large observées au-delà des 3 miles nautiques (ou non
observées et non entendues).
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Le trafic maritime n’évoluera pas de manière significative entre le projet retenu et la variante avec
deux viaducs. Selon les méthodes de construction choisies par les entreprises chargées des travaux,
qui ne peuvent pas être complètement connues à ce jour, les sections en digue pourraient néanmoins
être construites en privilégiant des moyens terrestres.
En conséquence, il n’y aura pas d’évolution du risque d’impact lié à la collision entre une
embarcation et un mammifère marin entre le projet retenu et la variante avec deux
viaducs.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Ainsi, il sera considéré une réduction du risque avec une quantification du niveau
d’impact résiduel réduit d’un seuil par rapport aux impacts bruts pour le projet retenu et
la variante avec deux viaducs (sans être inférieur à faible). Le risque apparaît ainsi faible
à fort selon les espèces considérées, ce qui permet de prendre en compte le risque
résiduel persistant malgré toutes les mesures mises en œuvre.
Il sera contractuellement demandé aux entreprises de respecter la charte d’approche des Baleines à
bosse de La Réunion et de l’appliquer à tous les mammifères marins. Par ailleurs, afin de limiter les
risques de collision, une mesure de réduction des vitesses de circulation à 3 nœuds maximum
jusqu’à 300 m de la côte sera demandée.
À noter que comme pour les impacts bruts, les impacts résiduels de la variante avec
deux viaducs sont plus négatifs que le projet retenu (les opérations de construction des
piles des viaducs étant plus bruyantes que celles de mise en œuvre des sections en
digue), bien que la différenciation des niveaux d’impact soit non significative.
Par ailleurs, les mesures mises en œuvre pour réduire l’impact vis-à-vis des nuisances sonores sousmarines (« ramp up », dispositifs de détection visuels et acoustiques permanents des mammifères
marins…) seront également favorables à la réduction du risque de collision avec une embarcation du
chantier.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 64/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Les impacts résiduels du projet retenu et de la variante avec deux viaducs seront réduits
d’un seuil par rapport aux impacts bruts grâce aux mesures mises en œuvre (sans être
inférieurs à négligeables). Par ailleurs, il n’y a aucune évolution des impacts entre le
projet retenu et la variante avec deux viaducs.
4.2.1.3.
LES
RIS QUES D’ATTEINTE AU MILIEU AQUATIQUE EN P HAS E CHANTIER
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Les mesures prises pour s’assurer de la qualité des eaux littorales sont principalement :
x mesures organisationnelles sur la mise en œuvre des installations de chantier et les procédures
à suivre pour les opérations courantes à risque (ravitaillement des engins…) ;
x mesures de traitement des eaux pour abattre les pollutions chroniques de chantier (matières en
suspension provenant des terrassements…) et de réduction des sources de pollution,
notamment pour les opérations de remblaiement en mer (barrage flottant…) ;
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les risques d’atteinte au milieu aquatique en phase chantier concernent principalement les risques de
pollution des eaux lors des travaux de réalisation de la Nouvelle Route du Littoral, une mauvaise
qualité des eaux pouvant être préjudiciable aux mammifères marins.
En phase de chantier, trois grands types d’incidences sur la qualité des eaux peuvent être définis :
x l’érosion des sols au cours des terrassements et de la construction des digues et des
fondations des piles de viaduc ou la création de panaches turbides pendant les opérations en
milieu marin (dragage…). Ces eaux chargées de matières en suspension altèrent directement
l’état qualitatif des eaux littorales ;
x les pollutions accidentelles des eaux : les fuites d’huiles, de carburants et d’autres substances
sont possibles depuis les lieux de stockage ou depuis les engins ;
x les déchets de nature flottante, pouvant être ingérés par un individu et avoir des conséquences
graves sur ce dernier, pouvant aller jusqu’à sa mort.
En l’absence de mesure particulière, les risques de pollution des eaux sont susceptibles
d’avoir une incidence négative sur les mammifères marins. Le risque de mort apparaît
faible mais une pollution turbide est susceptible de faire fuir les individus de la zone
chantier proche. Cependant, cette incidence est sans commune mesure avec les
nuisances acoustiques qui auront le même effet avec une intensité plus forte, y compris
en considérant les mesures mises en œuvre pour cette problématique.
En conclusion, l’impact brut lié à la pollution des eaux sera modéré pour les espèces
observées à moins d’un kilomètre de la côte (Baleine à bosse, Grand dauphin de l’IndoPacifique et Grand dauphin commun) et faible pour les autres.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les risques de pollution n’évolueront pas significativement dans le cadre de la variante avec deux
viaducs. En effet, l’étude hydrosédimentaire menée sur les zones à fort enjeu ne montrent pas
d’évolution si marquée sur les formations coralliennes.
x mesures de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles ;
x mesures de gestion des déchets (tri, collecte et traitement), en particulier vis-à-vis des déchets
pouvant s’envoler.
L’ensemble de mesures mises en œuvre permettent de réduire les niveaux d’impacts
d’un seuil par rapport aux impacts bruts pour l’ensemble des espèces (sans être
inférieurs à négligeables), pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
4.2.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
4.2.2.1.
P OLLUTION HYDROCARBURES
ET P LAS TIQUES
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les dispositifs d’assainissement permettront de traiter la pollution chronique et de récupérer une
éventuelle pollution accidentelle survenant sur la chaussée.
Ceci constitue une amélioration par rapport à la route actuelle qui ne dispose pas de système de
gestion des eaux pluviales.
Le risque de pollution des eaux en phase exploitation est positif vis-à-vis des risques
induits pour les mammifères marins, et ce pour toutes les espèces, le projet retenu
constituant une amélioration des dispositifs d’assainissement par rapport à la route
actuelle.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Par ailleurs, les risques de pollution accidentelle ou d’envols de déchets flottants apparaissent
similaires.
La variante avec deux viaducs dispose de la même conception en termes d’assainissement que le
projet retenu.
Les niveaux d’impacts bruts de la variante avec deux viaducs seront semblables à ceux
du projet retenu vis-à-vis du risque de pollution des eaux, c’est-à-dire sans évolution.
Les impacts de la variante avec deux viaducs sur la qualité des eaux en phase
exploitation sont identiques à ceux du projet retenu, c’est-à-dire positifs pour toutes les
espèces de mammifères marins.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 65/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
La conception du projet intègre des dispositifs performants de traitement de la pollution chronique
routière et de confinement d’une éventuelle pollution accidentelle. Ces dispositifs améliorent la qualité
des eaux rejetées par rapport à la route actuelle qui ne dispose pas d’assainissement particulier.
Aucune mesure particulière n’est prévue, les impacts de la Nouvelle Route du Littoral sur
la qualité des eaux étant positifs. Les impacts résiduels sont donc équivalents aux
impacts bruts.
4.2.2.2.
P ERTE D'HABITAT
Pour la Baleine à bosse, les observations de celle-ci sont généralement faites dans des eaux de 5 à
100 m de fond, la grande majorité (83 %) des observations étant effectuée dans la bande
bathymétrique de -20 à -80 m de fond, soit sur une zone géographique de 205 km² autour de l’île
(205 000 ha). Ainsi, l’impact du projet retenu sur le domaine vital minimal de l’espèce est de l’ordre
0,05 %. Par ailleurs, le projet impacte les gammes de profondeur de 0 à 10 m et rappelons que la
bande côtière de 0 à -40 m est fréquentée préférentiellement en hiver austral par les mères
accompagnées de leurs nourrissons. L’impact du projet sera donc plus important pendant cette
période de l’année. En effet, la largeur amputée au couloir de passage de l’espèce au droit des
sections en digue du projet retenu varie entre des proportions allant d’environ 13 % (au droit de la
Pointe de la ravine à Malheur, où le couloir de passage est le plus étroit) à 17 % (au droit de la
Grande Chaloupe, où le projet est le plus large).
Le Grand dauphin commun est également susceptible d’utiliser cet habitat côtier de faible profondeur
détruit par le projet, mais dans une moindre mesure du fait de son caractère pélagique et de sa large
répartition. Le niveau d’impact sera ainsi qualifié de faible pour le Grand dauphin commun. Pour les
autres espèces côtières, l’impact sera négligeable.
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Le projet retenu entraînera une destruction directe et permanente d’habitats favorables à certaines
espèces de mammifères marins, en particulier au Grand dauphin de l’Indo-Pacifique (habitat à enjeu
fort pour cette espèce côtière) et à la Baleine à bosse (espèce migratrice mais qui vient effectuer des
phases essentielles à son cycle de vie sur les côtes de La Réunion, notamment au droit du projet).
Cependant, au vu des volumes impactés par rapport aux volumes d’habitats disponibles, cet impact
est jugé modéré pour ces deux espèces.
Une destruction de 101 ha d'habitats favorables à ces espèces est en effet calculée.
Pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique, espèce côtière et sédentaire particulièrement sensible à la
perte de cet habitat, cette surface est à relativiser aux domaines vitaux des individus identifiés. Ainsi,
le domaine vital moyen calculé pour les Grands dauphins de l’Indo-Pacifique de La Réunion est de
70 km², avec des valeurs maximales pouvant atteindre plus de 120 km². Les valeurs minimales
n’apparaissent pas exploitables car basées sur un nombre trop faible d’observations. Cependant,
pour certains individus observés au moins dix fois, le domaine vital semble pouvoir être de l’ordre de
20 km² au minimum. Le domaine vital ainsi calculé varie d’environ 20 à 120 km². Le Grand dauphin
de l’Indo-Pacifique semble donc fréquenter entre 10 et 55 % de l’habitat disponible autour de l’île
(défini par la bande bathymétrique allant de 0 à -60 m, soit environ 220 km²). En conclusion, le
pourcentage de surface d’habitat impacté pour les individus ayant un domaine vital restreint de
20 km², soit 20 000 ha, est de l’ordre de 0,5 %.
Par ailleurs, le projet impacte les gammes de profondeur de 0 à 10 m alors que les gammes
fréquentées par le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique s’étendent de 0 à 60 m de fond. Les pentes des
fonds étant relativement faibles au droit du projet, l’impact de la perte d’habitat sur cette espèce ble
apparaît d’autant plus faible. En effet, la largeur amputée au couloir de passage de l’espèce au droit
des sections en digue du projet retenu varie entre des proportions allant d’environ 9 % (au droit de la
Pointe de la ravine à Malheur, où le couloir de passage est le plus étroit) à 12 % (au droit de la
Grande Chaloupe, où le projet est le plus large).
Les autres espèces n’utilisant pas ou peu les habitats côtiers de faible profondeur (espèce du large),
l’impact sera nul.
Le niveau d’impact brut sera modéré pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la
Baleine à bosse, faible pour le Grand dauphin commun et négligeable pour les autres
espèces côtières (Dauphin à long bec, Globicéphale tropical, Baleine franche, Baleine à
bec de Blainville, Rorqual commun et Dauphin bleu et blanc). Les autres espèces
n’utilisant préférentiellement pas les habitats côtiers de faible profondeur, l’impact sera
nul.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La réalisation d’un viaduc en mer à la place d’une digue, dans le cadre de la variante avec deux
viaducs, permet de réduire d’environ 30 ha les emprises de la Nouvelle Route du Littoral sur les
habitats côtiers favorables à certains mammifères marins (il est considéré que les mammifères
marins pourront toujours utiliser les espaces situés derrière le viaduc), notamment pour le Grand
dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse, pour passer à 71 ha. Cela représente, pour certains
Dauphins de l’Indo-Pacifique dont le domaine vital est de l’ordre de 20 km², un impact d’environ
0,4 %.
Cette évolution positive de la variante avec deux viaducs se traduira également par une meilleure
perméabilité des couloirs de passage pour le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine à bosse,
la variante avec deux viaducs permettant en effet de diminuer l’impact lié au rétrécissement des
corridors écologiques. Cette évolution n’est toutefois à considérer que dans l’hypothèse où, à terme,
les espèces reviendront fréquenter la zone.
Cette évolution positive des impacts n’apparaît pas ainsi suffisamment significative pour
permettre de réévaluer le niveau d’impact entre le projet retenu et la variante avec deux
viaducs.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure de réduction ou d’évitement des impacts n’apparaît envisageable tout en répondant
aux objectifs de sécurisation de l’itinéraire. À noter que la variante avec deux viaducs permet de
réduire l’emprise de la Nouvelle Route du Littoral sur les fonds marins.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 66/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Les impacts bruts seront identiques aux impacts résiduels pour le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
4.2.2.3.
DÉRANGEMENT S ONORE
Les bruits aériens générés par l’infrastructure ne se propageront pas ou très peu dans l’eau du fait de
la grande différence de densité des milieux. Les mammifères marins ne seront ainsi pas dérangés par
la Nouvelle Route du Littoral.
L’absence d’impact sonore durant l’exploitation de l’infrastructure ne nécessite donc
aucune disposition particulière.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 67/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.2.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES MAMMIFÈRES MARINS
Impacts résiduels
Espèce
Baleine à bosse
(Megaptera novaeangliae)
Enjeu très fort
Grand dauphin de l’IndoPacifique (Tursiops
aduncus)
Enjeu très fort
Grand dauphin commun
(Tursiops truncatus)
Enjeu fort
Dauphin à long bec
(Stenella longirostris)
Enjeu fort
Dauphin tacheté
pantropical (Stenella
attenuata)
Enjeu fort
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante
avec deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des impacts
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Fort
Fort
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec
deux viaducs.
Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative des impacts (réduction
d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux
viaducs).
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Fort
Fort
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec
deux viaducs.
Amputation d’une partie du corridor de passage de l’espèce
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative des impacts (réduction
d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux
viaducs).
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due aux emprises de la variante avec
deux viaducs.
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Faible
Faible
Évolution positive non significative des impacts (réduction
d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux
viaducs).
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu,
mais habitat peu fréquenté par l’espèce.
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative des impacts (réduction
d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux
viaducs).
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 68/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Impacts résiduels
Espèce
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante
avec deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des impacts
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu,
mais habitat peu fréquenté par l’espèce.
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative des impacts (réduction
d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux
viaducs).
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Cachalot (Physeter
macrocephalus)
Enjeu modéré
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Baleine à Bec de Longman
(Mesoplodon pacificus)
Enjeu modéré
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, cadencement progressif pour le
battage…).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due aux emprises du projet retenu,
mais habitat peu fréquenté par l’espèce.
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Négligeable
Négligeable
Évolution positive non significative des impacts (réduction
d’environ 30 ha des emprises avec la variante avec deux
viaducs).
Cachalot nain (Kogia
simus)
Enjeu fort
Globicéphale tropical
(Globicephala
macrorhynchus)
Enjeu modéré
Dauphin d’Électre
(Peponocephala electra)
Enjeu fort
Petit rorqual antarctique
(Balaenoptera
bonaerensis)
Enjeu modéré
Baleine franche
(Eubalaena australis)
Baleine à bec de Blainville
(Mésoplodon densirostris)
Rorqual commun
(Balaenoptera physalus)
Dauphin bleu et blanc
(Stenella coeruleoalba)
Enjeu modéré
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 69/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Impacts résiduels
Espèce
Dauphin de Fraser
(Lagenodelphis hosei)
Enjeu fort
Cachalot pygmée (Kogia
breviceps)
Enjeu modéré
Orque pygmée (Feresa
attenuata)
Baleine à bec de Cuvier
(Ziphius cavirostris)
Fausse Orque (Pseudorca
crassidens)
Enjeu faible
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante
avec deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des impacts
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Phase
chantier
Risques liés à l’impact sonore des travaux de construction
des digues et du viaduc (impact physiologique pouvant aller
jusqu’à la mort d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Mesures de réduction de l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr, optimisation du temps de contact
et cadencement progressif pour le battage, départ
différé, optimisation des charges explosives).
Mesures de réduction du risque par éloignement
(« ramp up ») et surveillance de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution négative non significative, les travaux des sections
en viaduc émettant des niveaux sonores plus importants.
Ta b le a u 18 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
4.2.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE MAMMIFÈRES
MARINS
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution
significative de leur impact pour les mammifères marins, tant en phase chantier
qu’exploitation.
} Conclusion générale
En phase chantier, les risques liés aux nuisances acoustiques dominent les autres thématiques, à
savoir les risques de collision avec une embarcation du chantier ou l’altération de la qualité des eaux,
pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Les espèces les plus sensibles sont celles
utilisant fréquemment la zone littorale, en particulier le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et la Baleine
à bosse (impact possible en termes d’atteinte physiologique, mais également en termes de perte
d’habitat et de continuité écologique pour ces deux espèces).
En phase exploitation, l’impact significatif est lié à l’emprise de la Nouvelle Route du Littoral sur les
habitats côtiers utilisés notamment par le Grand dauphin de l’Indo-Pacifique et par la Baleine à bosse,
mais aussi, dans une moindre mesure, pour le Grand dauphin commun.
La différenciation des impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs n’apparaît pas
significative, la phase chantier étant plutôt favorable au projet retenu, les opérations de construction
des viaducs étant plus bruyantes, et plus favorable à la variante avec deux viaducs en phase
exploitation grâce à une moindre emprise sur les fonds marins.
L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs apparaît difficile à
différencier et est particulièrement sensible durant les travaux, principalement du fait des
nuisances sonores du chantier.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 70/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Les niveaux d’impact seront conservés avec la variante avec deux viaducs, sans
évolution particulière de l’incidence par rapport au projet retenu (évolution marginale en
faveur du projet retenu, mais sans quantification possible sur les tortues marines).
4.3. TORTUES MARINES
Le groupe des tortues marines a fait l’objet d’une expertise spécifique par Kélonia (état initial
sur un cycle biologique complet).
4.3.1.
IMPACTS EN PHASE CHANTIER (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
4.3.1.1.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Les mesures de réduction des nuisances sonores sous-marines pour les mammifères marins
bénéficient également au groupe des tortues marines (rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le battage, départ différé, optimisation des charges
explosives… cf. chapitre précédent).
Les impacts résiduels sur les tortues marines seront faibles pour le projet retenu et la
variante avec deux viaducs, les mesures mises en œuvre permettant de réduire
fortement les incidences prévisibles, notamment vis-à-vis des lésions possibles sur les
individus.
É MERGENCE S ONORE
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les nuisances sonores dues au déplacement des embarcations, aux travaux de réalisation des
digues, aux déversements de matériaux et aux fondations des piles du viaduc peuvent induire un
impact sur les tortues marines.
Cet impact est difficilement quantifiable puisque très peu d’études ont été menées à ce jour pour
évaluer l’impact de la pollution sonore sur les tortues marines et les modifications de comportement
que cela pourrait engendrer. Ces nuisances peuvent également entraîner des coupures temporaires
d’axe de déplacement des animaux.
Cependant, une étude de mesures de sons de basse fréquence (audibles par les tortues marines) au
niveau d’habitats marins côtiers de tortues marines a révélé que la pollution sonore peut affecter le
comportement et la santé de ces espèces (Samuel et al., 2005). Elle peut engendrer divers effets
allant de la modification du comportement (perturbation légère, interruption d’activité, départ des
habitats clés), à des blessures, la désorientation, la perte de contrôle moteur voire la mort des
individus en milieu marin (Duronslet et al., 1986 ; Slay & Richardson, 1988 ; Lenhardt, 1994 ;
Lutcavage et al., 1997).
Au niveau de la zone du projet, les travaux risquent d’engendrer la production d’ondes sonores
dérangeantes pour les tortues marines. Elles devraient donc se déplacer et s’éloigner des zones de
production de sons. En revanche, les sons émis ne seront pas d’une intensité mortelle pour ces
espèces.
Pour rappel, les impacts sur les tortues marines sont indirectement pris en compte au
travers de l’étude d’impact acoustique réalisée pour les mammifères marins.
L’impact brut sera modéré pour la Tortue verte, où un individu a été observé dans les
emprises du projet, et faible pour la Tortue imbriquée.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La variante avec deux viaducs ne générera pas de nuisance sonore pouvant induire une évolution
significative de l’impact acoustique du chantier sur les tortues marines.
4.3.1.2.
LES
RIS QUES DE COLLIS ION AVEC UNE EMBARCATION EN P HAS E CHANTIER
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Compte tenu des résultats sur la faible présence des tortues marines dans la zone d’étude, cet
impact direct et temporaire est jugé faible. En effet, peu de tortues ont été observées sur cette zone,
et il s’agit d’individus mobiles, capables d’évitement des navires navigant à vitesse réduite.
L’impact brut des risques de collision avec une embarcation sera faible pour les tortues
marines.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Le trafic maritime induit par la construction du chantier n’évoluera pas significativement entre le projet
retenu et la variante avec deux viaducs.
L’évolution de l’impact lié aux risques de collision est donc nulle entre le projet retenu et
la variante avec deux viaducs.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Pour répondre au risque de collision avec des barges de chantier, une zone sans travaux ni
circulation sera mise en place autour des sites d’alimentation secondaire des tortues marines non
concernés par les emprises de la Nouvelle Route du Littoral (pointe du Gouffre et banc des
Lataniers). Par ailleurs, afin de limiter les risques de collision, une mesure de réduction des vitesses
de circulation à 3 nœuds maximum jusqu’à 300 m de la côte sera imposée.
Les mesures mises en œuvre pour réduire l’impact vis-à-vis des nuisances sonores sous-marines
(« ramp up », dispositifs de détection visuels…) seront également favorables à la réduction du risque
de collision avec une embarcation du chantier.
Les impacts résiduels du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sont
négligeables grâce aux mesures mises en œuvre.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 71/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.3.1.3.
LES
RIS QUES D’ATTEINTE AU MILIEU AQUATIQUE EN P HAS E CHANTIER
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
x mesures de traitement des eaux pour abattre les pollutions chroniques de chantier (matières en
suspension provenant des terrassements…) et de réduction des sources de pollution,
notamment pour les opérations de remblaiement en mer (barrage flottant…) ;
x mesures de prévention et d’intervention pour les risques de pollutions accidentelles ;
Les risques d’atteinte au milieu aquatique en phase chantier concernent principalement les risques de
pollution des eaux lors des travaux de réalisation de la Nouvelle Route du Littoral, une mauvaise
qualité des eaux pouvant être préjudiciable aux tortues marines.
En phase de chantier, trois grands types d’incidences sur la qualité des eaux peuvent être définis :
x l’érosion des sols et des fonds marins au cours des terrassements, de la construction de la
digue mais aussi des fondations des piles du viaduc ou la création de panaches turbides
pendant les opérations en milieu marin (dragage…). Ces eaux chargées de matières en
suspension impactent directement l’état qualitatif des eaux littorales ;
x les pollutions accidentelles des eaux : les fuites d’huiles, de carburants et d’autres substances
sont possibles depuis les lieux de stockage ou depuis les engins ;
x les déchets de nature flottante, pouvant être ingérés par un individu et avoir des conséquences
graves sur ce dernier, pouvant aller jusqu’à sa mort.
En l’absence de mesure particulière, les risques de pollution des eaux sont susceptibles
d’avoir une incidence négative sur les tortues marines, à relativiser selon l’enjeu associé
à chaque espèce. Ainsi, l’impact brut lié à la pollution des eaux sera modéré pour la
Tortue Verte, avec un individu observé dans les emprises de la Nouvelle Route du
Littoral (pointe de la ravine à Malheur), et faible pour la Tortue imbriquée, dont la
présence n’est pas avérée (observations de tortues de passage au niveau du Port est,
sans différenciation de l’espèce).
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les niveaux de pollution n’évolueront pas significativement dans le cadre de la variante avec deux
viaducs. En effet, l’étude hydrosédimentaire menée sur les zones à enjeu pour les tortues marines ne
montre pas d’évolution marquée (formation corallienne de la pointe de la ravine à Malheur…).
Par ailleurs, les risques de pollution accidentelle ou d’envols de déchets flottants apparaissent
similaires entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
Les niveaux d’impacts bruts de la variante avec deux viaducs seront semblables à ceux
du projet retenu vis-à-vis du risque de pollution des eaux, c’est-à-dire sans évolution.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Les tortues marines bénéficieront des mesures génériques de préservation du milieu aquatique en
phase chantier, avec notamment :
x mesures organisationnelles sur la mise en œuvre des installations de chantier et les procédures
à suivre pour les opérations à risque (ravitaillement des engins, stockage des produits
polluants, opérations d’entretien…) ;
x la gestion des déchets, cette problématique étant particulièrement sensible sur ce chantier,
avec des risques d’envol important vers l’océan pouvant avoir comme conséquence la mort de
tortues marines confondant ces déchets avec leur proie ;
x la préservation de certaines formations coralliennes qui constituent des zones d’alimentation
pour les tortues marines, notamment par l’interdiction de navigation sur de ces dernières.
L’ensemble de mesures mises en œuvre permettent de considérer un impact résiduel
faible pour la Tortue verte et négligeable pour la Tortue imbriqué, pour le projet retenu et
la variante avec deux viaducs.
4.3.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
4.3.2.1.
P OLLUTION HYDROCARBURES
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Les dispositifs d’assainissement projetés permettront de traiter la pollution chronique et de récupérer
une éventuelle pollution accidentelle survenant sur la chaussée.
Le projet retenu permet de garantir un bon traitement des eaux et d’empêcher l’ingestion
d’hydrocarbure par les tortues marines : l’impact sera bénéfique (amélioration de
l’assainissement par rapport à la route actuelle).
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La variante avec deux viaducs dispose de la même conception en termes d’assainissement que le
projet retenu.
Les impacts de la variante avec deux viaducs sur la qualité des eaux en phase
exploitation sont identiques à ceux du projet retenu, c’est-à-dire bénéfique pour toutes
les espèces de tortues marines.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
La conception du projet intègre des dispositifs performants de traitement de la pollution chronique
routière et de confinement d’une éventuelle pollution accidentelle. Ces dispositifs constituent une
amélioration par rapport à l’infrastructure actuelle qui ne dispose pas d’assainissement routier.
Aucune mesure particulière n’est prévue, les impacts de la Nouvelle Route du Littoral sur
la qualité des eaux étant bénéfiques.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
ET P LAS TIQUES
Page 72/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.3.2.2.
P ERTE D’HABITATS D’ALIMENTATION
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Le projet retenu induit une destruction de 1,72 ha d’habitats d’alimentation à enjeu fort de la pointe de
la ravine à Malheur (dont 1,68 ha par recouvrement direct, l’ensemble de la formation étant considéré
comme détruite à plus ou moins long terme par modification de la dynamique hydrosédimentaire) et
4,87 ha d’habitats d’alimentation à enjeu moyen du banc des Lataniers (dont 0,8 ha par recouvrement
direct). Cette réduction surfacique d’habitats d’alimentation apparaît faible par rapport à l’ensemble
des habitats potentiels répartis autour de l’île. Au total, en considérant les habitats à faible enjeu, le
projet détruit 10,71 ha d’habitats d’alimentation pour les tortues marines.
La dégradation ou la destruction de ces habitats, abritant des individus au stade sub-adulte, est
susceptible de modifier par conséquent cette étape du cycle biologique, et pourrait la ralentir si les
individus observés doivent quitter leur habitat et prospecter d'autres zones afin de s'y établir. La
reproduction n’est pas concernée, aucune plage favorable n’étant présente sur la zone d’étude.
Compte-tenu des connaissances disponibles sur les domaines vitaux des tortues marines à La
Réunion et sur leur utilisation, il est difficile de prévoir le devenir des individus en présence en cas de
destruction d’habitats favorables à ces espèces, notamment de l’affleurement rocheux colonisé par
des algues rouges au niveau de la Pointe de la ravine à Malheur (présence avérée d’une Tortue verte
sédentaire).
Les niveaux d’impact pour la variante avec deux viaducs seront semblables au projet
retenu. Cependant, l’évolution de l’impact sur la Tortue verte sera positive mais non
significative, la pointe de la ravine à Malheur étant impactée de manière plus diffuse
(impact hydrosédimentaire prépondérant contrairement au projet retenu où l’impact est
presque exclusivement par recouvrement direct) et le projet ayant une moindre emprise
sur son corridor écologique.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure de réduction ou d’évitement des impacts n’apparaît envisageable tout en répondant
aux objectifs de sécurisation de l’itinéraire.
À noter que la variante avec deux viaducs permet de réduire l’emprise sur les formations coralliennes
(et sur les corridors) mais que ces dernières seront sans doute détruites à plus ou moins long termes
par une modification de la dynamique hydrosédimentaire (recouvrement indirect).
Les impacts bruts seront identiques aux impacts résiduels pour le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
Par ailleurs, la zone située entre la côte et la ligne bathymétrique des -50 m constitue un corridor
écologique pour les tortues vertes et imbriquées. La largeur amputée au couloir de passage de
l’espèce au droit des sections en digue du projet retenu varie entre des proportions allant d’environ
12 % (au droit de la Pointe de la ravine à Malheur, où le couloir de passage est le plus étroit) à 16 %
(au droit de la Grande Chaloupe, où le projet est le plus large).
L’impact par perte d’habitat d’alimentation sera modéré pour la Tortue verte, un seul
individu sédentaire étant présent au droit de la formation de la pointe de la ravine à
Malheur, et faible pour la Tortue imbriquée, aucune observation directe n’ayant été faite
au droit des zones concernées.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les mêmes habitats d’alimentation seront touchés par la variante avec deux viaducs. La principale
évolution provient de l’impact par recouvrement direct de l’habitat à enjeu fort de la pointe de la ravine
à Malheur, la formation corallienne étant considérée totalement détruite à plus ou moins long termes
par modification de la dynamique hydrosédimentaire, ce dernier impact apparaissant moins immédiat
et incertain.
En revanche la variante avec deux viaducs permettra une évolution positive qui se traduira par une
meilleure perméabilité du corridor écologique, la variante avec deux viaducs permettant en effet de
diminuer l’impact lié à ce rétrécissement. Cette évolution n’est toutefois à considérer que dans
l’hypothèse où, à termes, les espèces reviendront fréquenter la zone.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 73/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.3.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES TORTUES MARINES
Impacts résiduels
Espèce
Tortue verte (Chelonia
mydas)
Enjeu modéré
Impacts bruts
Phase
exploitation
Mesures d’évitement et de réduction
Destruction de 10,71 ha d'habitats d’alimentation,
notamment de la pointe de la ravine à Malheur.
Réduction de la largeur du corridor écologique
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative, l’habitat de la pointe
de la ravine à Malheur étant directement détruit par le
projet retenu alors que l’impact est plus indirect et
incertain avec la variante avec deux viaducs.
Ta b le a u 19 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
4.3.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE TORTUES MARINES
} Conclusion générale
Les principales incidences (pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs) sur les tortues
marines sont liées à la phase chantier (impact sonore, risques de collision avec une embarcation,
pollution…). Grâce aux mesures mises en œuvre, les niveaux d’impact résiduels sont faibles, sans
évolution signification entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
En phase exploitation, l’impact est modéré pour la Tortue verte, seule espèce formellement observée
sur les formations coralliennes impactées, et faible pour la Tortue imbriquée (utilisation potentielle
mais non avérée de ces habitats marins par cette espèce), pour le projet retenu et la variante avec
deux viaducs. À noter que la pointe de la ravine à Malheur est considérée comme totalement détruite
par recouvrement direct avec le projet retenu alors qu’elle est considérée comme détruite à plus ou
moins long terme par la variante avec deux viaducs par une modification de la dynamique
hydrosédimentaire en phase exploitation (et dans une moindre mesure par un apport de sédiments
en phase chantier). Le niveau d’impact final est donc identique, même si l’impact de la variante avec
deux viaducs apparaît différé et plus incertain (ce qui justifie que l’évolution soit qualifiée de positive
mais non significative).
L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs sera similaire durant les
travaux (nuisances sonores, risques de collision…).
L’impact sur la formation de la pointe de la ravine à Malheur, habitat à fort enjeu pour les
tortues marines, se différencie néanmoins entre le projet retenu et la variante avec deux
viaducs. En effet, le projet retenu induit un impact direct par recouvrement alors que la
variante avec deux viaducs induit surtout un impact indirect par modification de la
dynamique hydrosédimentaire, le recouvrement direct étant moins important.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution
significative de leur impact vis-à-vis des tortues marines.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 74/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
4.4. AVIFAUNE MARINE
4.4.1.
Pour réduire les risques d’échouage, plusieurs mesures seront mises en œuvre pour les travaux
nocturnes, notamment :
IMPACTS EN PHASE CHANTIER
4.4.1.1.
R IS QUE D’ÉCHOUAGE ET DE COLLIS ION DURANT LE CHANTIER (HORS
AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Le principal risque d’impact du chantier est l’échouage des jeunes oiseaux nocturnes (et plus
marginalement des adultes) du fait de la réalisation de travaux éclairés de nuit. La lumière attire et
désoriente les oiseaux qui tombent au sol ou à la mer. Ce risque s’applique sur les Pétrels de Barau
(Pterodroma baraui), en grande partie lors des envols de jeunes entre les colonies de reproduction
terrestres sur les plus hauts sommets de l’île et la mer, et les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et
Puffinus pacificus) entre les sites de reproduction sur la falaise et la mer. Cependant, le risque est
moins important sur les Pétrels, leur couloir de vol étant plus élevé.
Il existe également un risque de collision avec les haubans qui pourraient être mis en place pour
stabiliser les piles du viaduc en construction en cas d’alerte cyclonique. Toutefois, ce risque apparaît
limité du fait de la faible probabilité de la survenance de cette situation météorologique. Par ailleurs,
dans ces conditions, il est peu probable que les oiseaux sortent en mer.
L’impact brut d’échouage et de collision sera fort les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni
et Puffinus pacificus). Il sera modéré pour le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui), dont
l’altitude de vol au droit du projet est plus importante (moindre risque de perturbation).
Ce risque sera faible pour le Paille-en-queue, espèce diurne, ainsi que pour le Pétrel noir
(Pseudobulweria aterrima), l’espèce ne fréquentant que très occasionnellement l’aire
d’étude qui ne se situe pas sur une de ces zones de passage (aucun échouage n’y a été
recensé depuis 1996).
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La réalisation de la variante avec deux viaducs implique également des travaux nocturnes : le risque
d’échouage sera donc identique au projet retenu.
Le risque de collision avec des piles en construction reste marginal au regard des risques
d’échouage : il ne fera pas évoluer significativement l’impact du chantier entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
Il n’y aura pas d’évolution de l’impact chantier vis-à-vis du risque d’échouage ou de
collision entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs.
x l’interdiction d’éclairage durant les périodes d’échouage massifs, soit 50 jours d’extinction par
an répartis sur quatre mois, à l’exception de certains travaux de construction des piles qui
nécessitent une mise en œuvre sans interruption durant plus de 24h ;
x durant la période allant de novembre à avril inclus, très sensible, l’éclairage des pistes chantier
sera limité au minimum grâce à l’emploi d’éclairages de couleur rouge (sauf durant la période
d’extinction, où aucun éclairage des pistes ne sera accepté) ou de dispositif de balisage passif ;
x une adaptation des éclairages durant toute la réalisation des travaux afin d’orienter l’ensemble
des faisceaux lumineux vers le sol, de limiter la hauteur des éclairages et de choisir des lampes
de type sodium, c’est-à-dire à spectre restreint et orangé, et surtout ne générant aucun ultraviolet.
Par ailleurs, une surveillance du chantier sera réalisée et si une recrudescence d’échouage était
constatée, les entreprises chargées des travaux pourront être amenées à renforcer les prescriptions
qu’elles doivent mettre en place en faveur des oiseaux marins.
Concernant le risque de collision avec les haubans mis en place sur les piles du viaduc en
construction en cas d’alerte cyclonique, même si ce risque apparaît plus marginal, deux mesures
seront mises en œuvre :
x mise en place de dispositifs visuels afin de rendre les câbles plus visibles par les oiseaux ;
x mise en place et retrait des haubans dans le délai le plus court possible avant l’arrivée et après
le passage du cyclone.
Les mesures mises en œuvre réduiront significativement le risque d’échouage de Pétrels
ou de Puffins. Cependant, un échouage reste possible, notamment lors des opérations
de construction des piles : l’impact résiduel sera modéré pour les Puffins, faible pour le
Pétrel de Barau et le Paille-en-queue, et négligeable pour le Pétrel noir.
4.4.1.2.
P ERTURBATION P AR LES BRUITS , LES VIBRATIONS ET L’ENVOL DE
P OUS S IÈRES (HORS AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
Pour les espèces nicheuses en falaise, à savoir les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus
pacificus) et le Paille-en-queue (Phaethon lepturus), le chantier présente un risque d’impact par
perturbation, voire par baisse du potentiel de nidification, du fait :
x du bruit et des vibrations induits par le chantier ;
x des envols de poussières dus aux travaux de terrassements du piège à cailloux.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 75/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Les deux types d'ouvrages (viaduc et digue) sont susceptibles de générer des vibrations : battage et
forage pour le viaduc, minage et brise-roche pour viaduc et digues. Il est toutefois difficile de
quantifier ces impacts et donc de les différencier selon le type d’ouvrage.
En revanche, sur les sections en digue, les nuisances (bruit, vibrations, poussières) liées la
destruction de la route actuelle et de son piège à cailloux, ainsi que les terrassements du nouveau
piège à cailloux, doivent également être prises en compte. Celles-ci seront d’autant plus importantes
que ces travaux sont réalisés à proximité de la falaise.
4.4.1.3.
IMP ACTS P RES S ENTIS DE L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX (HORS
IMP ACTS LIÉS À L’AMÉNAGEMENT DE L’INFRAS TRUCTURE )
} Rappel des impacts bruts pressentis liés à l’approvisionnement en matériaux du
projet retenu
Cet impact est néanmoins à relativiser, le bruit ambiant est déjà très élevé à l’heure actuelle du fait du
très important trafic de véhicules sur la route littorale.
Le Paille-en-queue est présent sur huit des neuf sites et potentiellement présent sur le dernier.
L’espèce est nicheur avéré à proximité de certains sites et sur un site (engendrant un risque potentiel
de perturbation des nichées). Ainsi, l’impact pressenti sur l’espèce pourrait être fort sur un site,
modéré sur trois et faible sur les derniers.
L’impact brut lié aux nuisances du chantier (bruit, vibrations et poussières) sera modéré
au regard de l’ambiance actuelle de la zone d’étude pour les espèces nicheuses en
falaise, à savoir les Puffins et le Paille-en-queue, et nul pour les autres.
L’impact brut pressenti sur le Paille-en-queue serait potentiellement fort sur l’ensemble
des sites.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
La variante avec deux viaducs sera également susceptible de générer des nuisances sonores ou
vibratoires nuisibles aux oiseaux marins nicheurs en falaise, y compris lors des opérations de
construction du second viaduc. Cependant, les impacts relatifs aux travaux de déconstruction de la
route actuelle et de son piège à cailloux sont moindres dans le cas de la variante avec deux viaducs
que dans le cadre du projet retenu (moins de section en digue), la variante sera donc de moindre
impact que le projet retenu.
De même, l’impact lié aux envols de poussières sera moindre avec la variante avec deux viaducs, les
terrassements étant réalisés au droit des sections en digue.
L’impact sera également modéré pour les Puffins et le Paille-en-queue, mais son
évolution sera positive et non significative par rapport au projet retenu. L’impact restera
nul pour les autres espèces, sans évolution.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Selon les données bibliographiques, le Pétrel de Barau peut survoler six des neuf sites avec une
fréquence plus ou moins élevée selon le site. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut
par échouage pourrait être faible à fort selon les fréquences de passage sur ces sites.
L’impact brut pressenti sur la Pétrel de Barau serait fort sur l’ensemble des sites.
L’un des sites est localisé à proximité immédiate d’une des voies de déplacement connues du Pétrel
noir entre ses sites de reproduction et ses zones d’alimentation (impact potentiel pouvant être fort).
L’impact brut pressenti sur le Pétrel noir serait modéré sur l’ensemble des sites (impact
potentiel identifié sur un seul site).
Le Puffin de Baillon a été observé ou peut survoler six des neuf sites. En cas d’exploitation nocturne,
l’impact potentiel brut par échouage pourrait être fort pour quatre sites où le survol est avéré. Par
ailleurs, l’espèce niche à proximité de certains sites (il pourrait y avoir un risque de perturbation des
nichées).
L’impact brut global pressenti sur les neuf sites pourrait être fort pour le Puffin de
Baillon
Le risque de perturbation par les vibrations sur l’avifaune terrestre est modéré pour les espèces
nicheuse sur la falaise. Aucune mesure particulière de chantier ne parait nécessaire au vu de cette
incidence modérée.
Le Puffin du Pacifique peut survoler trois des neuf sites. En cas d’exploitation nocturne, l’impact
potentiel brut par échouage pourrait être modéré (présence non avérée). Par ailleurs, l’espèce niche
à proximité de certains sites (il pourrait y avoir un risque de perturbation des nichées).
En cas d’envols de poussières susceptibles de perturber les déplacements des oiseaux marins, les
zones de terrassements seront arrosées.
L’impact brut global pressenti sur les neuf sites pourrait être modéré pour le Puffin du
Pacifique, la présence de l’espèce n’étant pas avérée.
Du fait de l’absence de mesure envisageable concernant les vibrations, les niveaux
d’impacts bruts et résiduels seront identiques pour le projet retenu et la variante avec
deux viaducs. La variante avec deux viaducs constitue toujours une évolution positive
mais non significative de l’impact.
} Modification des impacts bruts pressentis avec la variante avec deux viaducs
Le Paille-en-queue est présent sur quatre des cinq sites et potentiel sur le dernier. L’espèce est
nicheur avéré à proximité d’un site (il pourrait y avoir un risque de perturbation des nichées). Ainsi,
l’impact pressenti sur l’espèce serait modéré sur ce site et faible sur les autres.
L’impact brut pressenti sur le Paille-en-queue serait modéré sur l’ensemble des sites.
Ainsi, il s’agirait d’une évolution positive et significative de l’impact pressenti lié à
l’approvisionnement en matériaux de la variante avec deux viaducs.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 76/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Selon les données bibliographiques, le Pétrel de Barau peut survoler deux des cinq sites avec une
fréquence peu élevé. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être
modéré ou faible selon les fréquences de passage sur ces sites.
Les mesures pour limiter l’échouage des oiseaux nocturnes s’appliqueraient également au Puffin du
Pacifique. Cependant, à ce stade, aucune mesure ne peut être proposée pour limiter la perturbation
des nichées proche de certains sites (perturbation par vibrations).
L’impact brut pressenti sur la Pétrel de Barau serait modéré sur l’ensemble des sites,
soit une évolution positive et significative de l’impact brut pressenti.
Grâce aux mesures proposées, l’impact pressenti serait diminué. Cependant, la
perturbation des nichées proches de certains sites ne permettraient pas de diminuer les
niveaux d’impacts pressentis, qui seraient identiques aux impacts bruts.
Le Pétrel noir ne passe pas à proximité des sites de la variante avec deux viaducs.
L’impact pressenti sur le Pétrel noir serait donc nul et l’évolution de l’impact positive et
significative.
Le Puffin de Baillon a été observé en survol sur un site (avec nidification à proximité) et peut survoler
un des cinq autres. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel brut par échouage pourrait être
fort sur le site où le survol est avéré, faible sur l’autre.
L’impact brut global pressenti sur les cinq sites pourrait être modéré pour le Puffin de
Baillon, soit une évolution positive et significative de l’impact brut pressenti.
Le Puffin du Pacifique peut survoler un des sites. En cas d’exploitation nocturne, l’impact potentiel
brut par échouage pourrait être modéré. Par ailleurs, l’espèce niche à proximité du site.
L’impact brut global pressenti sur les cinq sites pourrait être faible pour le Puffin du
Pacifique, la présence de l’espèce sur un seul site n’étant pas avérée. L’évolution de
l’impact pressenti avec le projet retenu serait donc positive et significative.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels pressentis
Pour le Paille-en-queue, les zones de terrassements pourront être régulièrement arrosées pour limiter
l’envol de poussières pouvant impacter les nids proches et le périmètre de certains sites du projet
retenu pourront être revus afin d’exclure les zones sensibles.
Ces mesures ne permettent toutefois pas à ce stade de réduire significativement les
niveaux d’impacts pressentis qui seraient donc identiques aux bruts.
Pour limiter l’échouage des oiseaux nocturnes, une adaptation des couleurs et des orientations des
éclairages de chantier et un arrêt des opérations nocturnes aux périodes les plus sensibles (50 jours
par an) pourront être mises en place.
Grâce à ces mesures, les niveaux d’impacts pressentis seraient diminués pour le Pétrel
de Barau sur la variante avec deux viaducs et le projet retenu respectivement à faible et
modéré. L’évolution des impacts pressentis resterait donc positive et significative.
De même, cette mesure profiterait au Pétrel noir, mais le niveau d’impact pressenti
resterait modéré pour le projet retenu (et nul pour la variante avec deux viaducs).
Les mesures pour limiter l’échouage des oiseaux nocturnes pourraient s’appliquer également au
Puffin de Baillon. Cependant, à ce stade, aucune mesure ne peut être proposée pour limiter la
perturbation des nichées proche de certains sites (perturbation par vibrations).
Grâce aux mesures proposées, l’impact pressenti serait diminué. Cependant, la
perturbation des nichées proches de certains sites ne permettrait pas de diminuer les
niveaux d’impacts pressentis, qui seraient identiques aux impacts bruts.
4.4.2.
IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION (HORS
APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX)
} Rappel des impacts bruts du projet retenu
L’impact sur l’avifaune marine en phase exploitation est lié au risque de collision avec l’infrastructure
ou avec les véhicules circulant sur celle-ci. La décomposition du risque suivant la section de la
Nouvelle Route du Littoral, en digue ou en viaduc, et suivant la réponse attendue des espèces
d’oiseaux marins, est la suivante :
x risque de collisions avec la digue, les oiseaux au nid sur la falaise plongent à l’envol vers le
pied de falaise avant de se rétablir horizontalement et partir vers la mer. La mise en place d’un
obstacle relativement haut dans leur axe de vol engendre un risque plus grand de collision,
risque qui est accru par le fait que la majorité des nids soient présents sur le bas de la falaise.
Ce risque est par ailleurs plus important pour les jeunes oiseaux nocturnes que pour les
oiseaux diurnes (Paille-en-queue). Cet effet s’applique sur les Puffins (Puffinus lherminieri
bailloni et Puffinus pacificus) et plus marginalement sur le Paille-en-queue (Phaethon lepturus)
et les Pétrels (Pterodroma baraui et Pseudobulweria aterrima) ;
x risque de collisions avec le viaduc, de moindre ampleur que pour les sections en digue. En
effet, les animaux pourront contourner l’obstacle en passage au-dessus ou en dessous du
tablier du viaduc. Ce risque s’applique sur les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus
pacificus). Ces impacts par collision sont plus limités sur le Paille-en-queue (Phaethon lepturus)
et les Pétrels (Pterodroma baraui et Pseudobulweria aterrima) du fait de leur agilité ou de
couloirs de vols suffisamment haut pour éviter les ouvrages ;
x risque de collisions avec les véhicules circulant sur les voies, que ce soit sur les sections en
digue ou en viaduc. Ce risque est modéré pour le Paille-en-queue (Phaethon lepturus) du fait
de l’agilité de cette espèce sans pour autant être considéré comme nul. Ce risque peut être plus
important pour les oiseaux nocturnes qui peuvent être attirés et désorientés par les phares des
véhicules.
Le risque de collision est fort pour les Puffins (Puffinus lherminieri bailloni et Puffinus
pacificus), ces espèces étant moins agiles et ayant des couloirs de vol bas au droit de
l’infrastructure.
Au contraire, les risques de collision sont faibles pour le Paille-en-queue (Phaethon
lepturus), espèce relativement agile, et pour le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui) dont
les couloirs de vols sont assez élevés sur la zone du projet. Ils sont négligeables pour le
Pétrel noir (Pseudobulweria aterrima).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 77/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les sections en viaduc présentant un moindre risque de collision que celles en digue pour les Puffins,
la variante avec deux viaducs permet une évolution positive significative des impacts pour ces
espèces par rapport au projet retenu.
Concernant les Pétrels et le Paille-en-queue, le niveau d’impact déjà faible ou négligeable pour le
projet retenu ne présente qu’une évolution marginale avec la variante avec deux viaducs : il n’y aura
pas d’évolution de l’impact entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour ces espèces.
La variante avec deux viaducs permet une évolution positive significative des impacts
pour les Puffins, conduisant à un niveau d’impact modéré. L’évolution des impacts pour
les autres espèces sera nulle.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Afin de limiter les risques de collision des oiseaux marins nicheurs sur la falaise avec les ouvrages en
digue, le grillage anti-éclat de la digue et les écrans acoustiques transparents seront adaptés pour les
rendre visible pour les oiseaux et ainsi créer un dispositif anticollision. Il est à noter que ces ouvrages
mis en place pour des raisons de sécurité augmentent toutefois la hauteur de l’infrastructure à éviter
pour les oiseaux.
Par ailleurs, un suivi sera réalisé durant les premières années d’exploitation afin de constater les
impacts réels des ouvrages et de la circulation sur l’avifaune par collisions. Si un impact significatif
était constaté, des mesures complémentaires seront étudiées (pose de nichoirs sur les piles du
viaduc pour éviter aux oiseaux de traverser les ouvrages pour rejoindre le large…).
Ces mesures permettent de réduire le risque, notamment pour les Puffins et le Paille-enQueue.
Pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, les niveaux d’impacts résiduels
resteront négligeables pour le Pétrel noir et faibles pour le Pétrel de Barau. Grâce aux
mesures mises en œuvre, ils seront modérés pour le projet retenu et faibles pour la
variante avec deux viaducs pour les Puffins, et négligeables pour le Paille-en-queue.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 78/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.4.3.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR L’AVIFAUNE MARINE
Impacts résiduels
Espèce
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variante avec
deux viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative (travaux des sections
en digue plus proches de la falaise).
Approvisionnement en matériaux : risque de perturbation
Les zones de terrassements seront régulièrement
faible en vol, perturbation potentielle des individus
arrosées pour limiter l’envol de poussières.
nicheurs.
Modéré
Fort
Évolution positive et significative.
Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier
(nidification en falaise)
Paille-en-queue (Phaethon
lepturus)
Enjeu fort
Phase
travaux
Pétrel de Barau
(Pterodroma baraui)
Enjeu modéré
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si
le site est exploité de nuit (le niveau d’impact étant
proportionnel à la fréquence de passage).
Adaptation des couleurs et des orientations des
éclairages de chantier, arrêt des opérations
nocturnes aux périodes les plus sensibles (50
jours par an).
Faible
Modéré
Évolution positive et significative.
Pétrel noir (Pseudobulweria
aterrima)
Enjeu faible
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux :
risque d’échouage si le site est exploité de nuit sur un
site de la variante avec deux viaducs
Adaptation des couleurs et des orientations des
éclairages de chantier, arrêt des opérations
nocturnes aux périodes les plus sensibles (50
jours par an).
Nul
Modéré
Évolution positive et significative.
Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier
(nidification en falaise)
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative (travaux des sections
en digue plus proches de la falaise).
Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si
le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des
individus nicheurs.
Adaptation des éclairages de chantier, suivi des
échouages et adaptation des mesures, arrosage
des zones de terrassement.
Modéré
Fort
Évolution positive et significative.
Risque de collision directe avec les deux types
d’infrastructure et avec les véhicules circulants.
Adaptation du grillage anti éclat et des écrans
acoustiques pour les rendre visible pour les
oiseaux.
Suivi des collisions.
Faible
Modéré
Évolution positive et significative, les risques de collision
avec l’infrastructure étant moindre sur les ouvrages en
viaduc.
Perturbation par les bruits et les vibrations du chantier
(nidification en falaise)
Absence de mesure d’évitement ou de réduction
possible
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative (travaux des sections
en digue plus proches de la falaise).
Approvisionnement en matériaux : risque d’échouage si
le site est exploité de nuit, perturbation potentielle des
individus nicheurs.
Adaptation des éclairages de chantier, suivi des
échouages et adaptation des mesures, arrosage
des zones de terrassement.
Faible
Modéré
Évolution positive et significative.
Risque de collision directe avec les deux types
d’infrastructure et avec les véhicules circulants.
Adaptation du grillage anti éclat et des écrans
acoustiques pour les rendre visible pour les
oiseaux.
Suivi des collisions.
Faible
Modéré
Évolution positive et significative, les risques de collision
avec l’infrastructure étant moindre sur les ouvrages en
viaduc.
Phase
travaux
Puffin de Baillon (Puffinus
lherminieri bailloni)
Enjeu fort
Phase
exploitation
Phase
travaux
Puffin du Pacifique (Puffinus
pacificus)
Enjeu fort
Phase
exploitation
Ta b le a u 20 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 79/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
4.4.4.
CONCLUSION POUR LE GROUPE AVIFAUNE MARINE
} Conclusion générale
En phase chantier, le risque d’échouage de Puffins est modéré en considérant les mesures mises en
œuvre pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs. Ce risque résiduel est faible pour le
Paille-en-queue, espèce plus agile, et pour le Pétrel de Barau, grâce à son couloir de vol élevé,
également pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs, ainsi que négligeable pour le Pétrel
noir. L’impact du chantier lié aux bruits, aux vibrations et à l’envol de poussières est modéré pour les
espèces d’oiseaux marins nichant en falaise pour le projet retenu et la variante avec deux viaducs
(Puffins et Paille-en-Queue).
L’approvisionnement en matériaux pourrait présenter une forte incidence sur l’avifaune marine,
certains sites pouvant cumuler le passage des oiseaux et la nidification à proximité du site.
Cependant, l’approvisionnement en matériaux pourrait être plus impactante pour le projet retenu au
regard du plus grand nombre de site potentiellement exploité mais surtout des enjeux potentiels
identifiés sur ceux-ci. Rappelons que ces impacts pressentis ont été évalués sur la base
d’hypothèses majorantes, à savoir un nombre de site et des périmètres surévalués.
En phase exploitation, les risques de collisions sont modérés pour les Puffins pour le projet retenu,
ces espèces étant peu agiles et ayant des couloirs de vol bas au droit de l’infrastructure, en
considérant les mesures mises en œuvre notamment sur les sections en digue, plus sensibles. Au
contraire, les risques de collisions sont négligeables pour le Paille-en-queue, espèce relativement
agile, et faibles pour le Pétrel de Barau dont les couloirs de vols sont assez élevés sur la zone du
projet. Ils sont négligeables pour le Pétrel noir. À noter que la variante avec deux viaducs permet une
moindre incidence sur les Puffins, les risques de collision sur les ouvrages de type viaduc pouvant
être moindres que sur les digues. Cette évolution est significative (impact faible).
Globalement, l’impact résiduel sur les espèces d’oiseaux marins est modéré pour le
Paille-en-Queue et les Puffins, notamment au vu des incidences de la phase chantier, y
compris de l’approvisionnement en matériaux, et ce pour le projet retenu et la variante
avec deux viaducs.
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
La différenciation des impacts pour l’avifaune marine montre une évolution significative
entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs pour les risques de collision en
phase exploitation pour les Puffins. En effet, les risques de collision avec l’infrastructure
sont moindres sur les ouvrages en viaducs (impact faible de la variante avec deux
viaducs contre un impact modéré du projet retenu).
De plus, pour les cinq espèces, la variante avec deux viaducs pourrait présenter une
évolution positive et significative pour l’approvisionnement en matériaux du fait du
nombre restreint de sites susceptibles d’être exploités, et notamment des enjeux
identifiés à ce stade sur les sites concernés.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 80/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
5.CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET
FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE
Par ailleurs, on observe aujourd’hui des perturbations dans le fonctionnement de ces écosystèmes,
principalement du fait des interventions humaines. L’aménagement de la Route du Littoral actuelle, la
pose des filets, les purges, ont favorisé la colonisation de la falaise par les EEE.
5.1. RAP P EL S UR LES ÉCOS YS TÈMES
Enfin, les études d’état initial ont montré la présence d’une trame de déplacement au long de la
falaise, pour les espèces aériennes. Il semble a contrario que les échanges en pied de falaise comme
entre le pied de falaise et les planèzes soient plus limités pour la faune terrestre.
5.1.1.
ÉCOSYSTÈMES TERRESTRE : LA FALAISE LITTORALE
Caractérisée par une biodiversité exceptionnelle jusqu’alors mal connue, un fonctionnement
écosystémique particulier marqué par une dynamique spécifique et un rôle important de corridor
écologique, la falaise de la Route du Littoral représente un écosystème unique. La multitude
d’habitats et la flore patrimoniale qu’elle abrite sont jugées remarquables.
Les ravines forment des pénétrantes pour un certain nombre d’oiseaux marins. Certains exutoires
des ravines et de cascades constituent des couloirs d’échanges pour un certain nombre de poissons
et de crustacés amphidromes spécifiques (Macrobrachium, Gobbidés, etc.).
Précisons que les apports en mer du ruissellement (eau douce et sédiments) peuvent limiter
ponctuellement (mais naturellement et normalement) le développement corallien.
En conclusion, l’écosystème de la falaise apparaît :
– influencé par les facteurs écologiques tant terrestres que maritimes ;
– perturbé par les modifications introduites par l’homme ;
Même si elles sont encore difficiles à démontrer, du fait notamment de la récente prise en compte de
la falaise littorale comme un écosystème à part entière dans les études écologiques et des conditions
difficiles d’étude, les corrélations entre les conditions physiques du milieu et les éléments de la faune
et de la flore sauvages qui l’occupent existent :
x les apports hydriques particuliers à ce niveau, habituellement peu fréquents en zone sèche,
offrent des situations qui permettent le développement d’espèces moins thermophiles et moins
xérophiles (Blanchard & Florens, 2010) ;
x les embruns favorisent le développement d'une végétation spécifique littorale, généralement
halophile (qui supporte les milieux salés) et limitent inversement le développement des espèces
moins tolérantes ;
x la présence d’arbres de la forêt semi-sèche sur la paroi est notamment expliquée par un
phénomène de « pluie de semences » descendant de la planèze (Blanchard & Florens, 2010).
Ce phénomène explique également la présence de nombreuses Espèces Exotiques
Envahissantes ;
x la dynamique des éboulements, l’importance et la diversité du régime hydraulique, la présence
de sources, de suintements ou encore de nombreuses résurgences, conditionnent également
les écosystèmes en présence.
La falaise littorale et la biodiversité qu’elle renferme ont toutefois subi de fortes perturbations. La
disparition de la forêt semi-sèche en planèze et donc de la litière forestière (jouant un rôle de
réservoir éponge ou de ressource hydrique tampon), la reprise de l’érosion pédologique ou encore les
prélèvements d’eaux artificiels en planèze ont notamment pu jouer un rôle dans la perturbation
globale des écosystèmes.
La falaise n’est pas homogène dans sa distribution et plusieurs compartiments ont ainsi pu être mis
au jour. Les facteurs détaillés ci-avant ont une réponse biologique différente en fonction de ces
compartiments.
– traversé de couloirs de déplacement aériens et aquatiques entre le milieu terrestre et
la mer, portés par les ravines ;
– support de couloirs plus ponctuels en pied de falaise.
5.1.2.
ÉCOSYSTÈMES MARINS
La dimension maritime de l’écosystème ne doit pas être omise avec trois dimensions :
x un macro-corridor de déplacement bien identifié pour certaines espèces de mammifères marins
sédentaires (Grand dauphin de l’Indo-pacifique) et utilisé plus ponctuellement par d’autres
espèces (tortues marines) (Globice, 2012). Ce corridor est parallèle à la côte ;
x des connexions littorales assises sur les habitats coralliens et dans une moindre mesure sur les
cordons à galets permettant la colonisation larvaire et l’accueil des juvéniles de poissons (Bigot
et Wickel, 2012). Ces connexions sont parallèles à la côte ;
x des connexions biologiques entre habitats profonds et habitats littoraux portés par l’analyse du
peuplement ichtyologique du secteur. Cette connexion est avérée (Bigot et Wickel, 2012).
En conclusion, on peut définir deux échelles de corridors biologiques, une échelle plutôt
locale, liée aux déplacements ichtyologiques et à la faune associée, et une échelle plus
grande, représentée par les déplacements de grands animaux à l’échelle de l’île.
Le macro-corridor de dimension écosystémique est traité dans ses impacts dans les
chapitres relatifs aux mammifères marins et aux tortues marines. Les principales
conclusions sont reprises ci-après.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 81/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
5.1.3.
L’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Le niveau d’impact de la variante avec deux viaducs sera notoirement plus limité, considérant que la
modification des embruns concerne uniquement les parties en digue, c’est-à-dire 40 % du linéaire
(contre 60 % pour le projet retenu).
Hors cas particulier (comme le site des Hauts de Beaufonds), les sites envisagés pour
l’approvisionnement en matériaux sont situés sur des espaces aux écosystèmes perturbés avec
notamment une grande proportion d’habitats secondaires dégradés dans l’occupation du sol.
Néanmoins, cet état de fait ne préjuge pas de la présence de la faune sur ces espaces et des
éventuels corridors biologiques qu’ils peuvent constituer. Ainsi, pour la plupart des sites, des axes
locaux de déplacements faunistiques ont été observés, en grande partie pour le Busard de Maillard,
mais aussi pour plusieurs oiseaux marins nocturnes, tel que le Pétrel de Barau en particulier.
Attendu que la mise en place de ce second viaduc est effective au droit d’une partie de la falaise
présentant une distribution d’habitats naturels particulière, le niveau d’impact attendu est donc
différent en fonction de cette dispersion. Ce secteur est particulièrement riche en espèces et habitats
indigènes typique de la falaise qui en font sa particularité.
De plus, des corridors à plus large spectre écologique ont été identifiés dans les ravines présentes à
proximité de la plupart des sites.
Au global, l’impact est donc nul sur le fonctionnement de la falaise avec une évolution
positive significative.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
5.2. AP P RÉCIATION DES IMP ACTS
5.2.1.
IMPACTS SUR LE FONCTIONNEMENT GLOBAL DE
L’ÉCOSYSTÈME DE LA FALAISE LITTORALE DUS À
L’ÉVENTUELLE MODIFICATION DES CONDITIONS DE
DISPERSION DES EMBRUNS
Comme précisé dans les paragraphes précédents sur les habitats naturels et la flore, les
résultats de l’étude expérimentale sur la dispersion des embruns sur la falaise servant de base
à la traduction des impacts du projet sur les habitats naturels et espèces protégées ou en cours
de protection qu’ils portent sont connus à ce jour en situation courante, notamment d’alizés
hivernaux.
Comme décrit dans le chapitre 3.2.2.2, le projet retenu et la variante avec deux viaducs devraient
permettre, sur leurs sections en digue, de réduire le développement des EEE grâce à la mise en
place d’un plan d’action contre le risque de développement des EEE en phase exploitation. Cette
mesure pourrait ainsi à termes être favorable au développement des espèces indigènes et
endémiques présentes sur la falaise littorale et au fonctionnement global de l’écosystème.
Compte tenu des niveaux d’impacts mis en évidence (négligeable pour le projet retenu et nul pour la
variante avec deux viaducs), il n’est pas prévu de mettre en œuvre de mesure complémentaire pour
ce risque d’impact.
Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts bruts.
5.2.2.
LES RELATIONS ESPÈCES/FALAISE/MER
} Impacts du projet bruts retenu
} Impacts bruts du projet retenu
La modification globale de la répartition des embruns sur la falaise, dans les parties en digue du
projet retenu, générée par la Nouvelle Route du Littoral sera négligeable. Elle n’est pas de nature à
modifier de façon significative la dynamique végétale actuelle de la falaise et n’est donc pas de nature
à modifier le fonctionnement écosystémique global de celle-ci.
Le projet présente des effets relativement limités sur les relations entre les espèces et la falaise.
En conclusion, l’impact du projet retenu est négligeable sur les espèces végétales
protégées ou en cours de protection.
En effet, le projet ne provoquera a priori pas de modification significative dans les macros corridors
milieu terrestre / milieu marin pour les espèces aériennes et aquatiques. Les relations et échanges
seront similaires à l’actuel considérant que l’infrastructure ne créera pas de barrière physique
significative pour les échanges. De plus, la mise en place d’ouvrages hydrauliques assurant une
transparence des échanges biologiques participe au maintien des connexions actuelles.
Cela implique donc que ce même impact sera négligeable sur le fonctionnement
écosystémique global de la falaise.
Rappelons que les effets du projet en termes de collisions sont toutefois traités spécifiquement pour
chaque groupe de la faune concernée.
Il le sera d’autant plus que la variable embruns est un seul des facteurs de
l’environnement qui influence le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes sur la
falaise.
A contrario, la mise en place dans la partie en digue du piège à cailloux végétalisé provoquera une
modification fonctionnelle par augmentation de la part d’habitat disponible en pied de falaise pour les
espèces terrestres. On assistera donc à une hausse significative de l’effet corridor entre la
Possession et Saint-Denis et à la création de nouvelles relations écosystémiques entre les espaces
du futur piège à cailloux et de la falaise par rapport à l’état actuel où cet espace est finalement très
peu utilisé.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 82/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
En conclusion, l’impact du projet retenu ne sera pas significatif concernant les relations
espèces/falaise/mer. Un impact positif sur l’effet corridor est de plus attendu du fait de la
modification en surface et en qualité du piège à cailloux. L’impact du projet sur les
relations espèces/falaise/mer sera nul à bénéfique.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les modifications de l’impact attendu avec la variante avec deux viaducs sont de deux ordres :
x une transparence plus importante de l’infrastructure par rapport aux échanges
espèces/mer. Néanmoins, sachant que l’impact du projet retenu sur cette thématique est
considéré comme non significatif, cette évolution ne peut être prise en compte pour la variante
avec deux viaducs ;
x la diminution de la part d’espaces terrestres au droit du futur piège à cailloux, du fait de
la réduction du linéaire en digue. Cela apporte une réduction de l’effet positif identifié sur les
corridors et les relations écoystémiques modificatives du projet.
En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est similaire à l’impact du projet
retenu concernant les relations espèces/falaise/mer (c’est-à-dire sans impact significatif).
Une réduction de l’impact positif sur l’effet corridor est de plus attendue. Néanmoins, il
ne sera pas significativement différent de celui du projet retenu. L’impact est donc nul à
bénéfique avec une évolution négative non significative.
Enfin, l’impact sur les connexions biologiques entre les habitats profonds et les habitats littoraux en
phase exploitation sera modéré, le projet ne modifiant que partiellement le caractère attractif des
habitats littoraux. Une adaptation partielle des échanges est donc à prévoir.
En conclusion, l’impact du projet retenu en phase exploitation sur les corridors
biologique marins sera modéré.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Les modifications de l’impact attendu avec la variante avec deux viaducs consistent en une évolution
positive avec une meilleure perméabilité de la Nouvelle Route du Littoral permettant d’augmenter la
transparence de l’infrastructure par rapport aux corridors. Néanmoins, cette évolution ne sera
pas suffisamment significative pour permettre de réévaluer le niveau d’impact entre le projet retenu et
la variante avec deux viaducs.
En conclusion, l’impact de la variante avec deux viaducs est similaire à l’impact du projet
retenu concernant les relations et les corridors maritimes.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure d’évitement ou de réduction ne peut être mise en œuvre pour ce risque
d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts
bruts.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
Aucune mesure d’évitement ou de réduction ne peut être mise en œuvre pour ce risque
d’impact. Les niveaux d’impacts résiduels sont donc similaires aux niveaux d’impacts
bruts.
5.2.3.
LES RELATIONS DANS L’ÉCOSYSTÈME MARIN
} Impacts du projet bruts retenu
Le projet présente des effets directs d’emprise en réduisant le couloir de passage pour les espèces
de mammifères marins sur les parties en digue du projet et limitant ainsi les échanges possibles. On
considèrera que les parties en viaducs sont, en phase exploitation, transparentes pour les échanges
biologiques.
5.2.4.
L’APPROVISIONNEMENT EN MATÉRIAUX
} Impacts bruts du projet retenu
Les impacts sur le fonctionnement écosystémique des neuf sites envisagés pour l’approvisionnement
en matériaux du projet retenu tiendraient dans les perturbations pouvant être attendues après
exploitation des sites d’approvisionnement en matériaux sur les corridors écologiques que constitue
une majorité de site. Notons toutefois que ces corridors se définissent en dehors des emprises
directes, hormis pour les corridors de déplacements aériens.
La perturbation des corridors aériens sur les sites pourrait être forte, notamment en tenant compte
que les espèces particulièrement sensibles, c’est-à-dire l’avifaune nocturne, peuvent se déplacer audessus des sites.
La perturbation des corridors liés aux ravines à l’extérieur des emprises des sites pourrait être faible.
Toutefois, comme précisé au chapitre 4.2.2.2, la largeur amputée au couloir de passage au droit des
sections en digue du projet retenu varie en fonction des surfaces d’habitats des espèces, de 9 % à
17 % pour un impact modéré sur les espèces les plus sédentaires, utilisant ce corridor de manière
plus systématique. L’impact sera modéré de manière globale sur le corridor.
Ce même effet d’emprise peut être mis en évidence pour le corridor local littoral utilisé par la faune
aquatique et l’ichtyofaune principalement. L’impact sera également modéré pour ce corridor,
même en considérant des effets d’emprises directs forts sur des espaces coralliens à enjeux.
En effet, des reports de déplacements et des adaptations écosystémiques interviendront
probablement à terme.
L’impact global serait fort pour les neufs sites envisagés.
} Modification des impacts bruts avec la variante avec deux viaducs
Le même type d’impact pourrait s’appliquer sur les sites identifiés pour la variante avec deux viaducs,
la différenciation pouvant se faire quantitativement avec une ouverture envisagée de cinq sites au lieu
de neuf pour le projet retenu.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 83/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Ainsi, l’impact sur l’ensemble des cinq sites potentiels liés à la variante avec deux
viaducs pourrait être significativement moins élevé que pour le projet retenu. L’impact
serait modéré. Il s’agirait donc d’une évolution positive significative du niveau d’impact.
} Mesures d’évitement et de réduction – impacts résiduels
En fin d’exploitation, le réaménagement des sites pourra permettre une mutation de l’occupation du
sol en faveur des espaces plus naturels qu’à l’actuel (sauf réaménagement agricole pour les sites
actuellement exploités), avec une part dédiée à la restauration de ces corridors (boisements linéaires,
fourrées…).
Ces mesures permettraient de réduire significativement le niveau d’impact sur
l’ensemble des sites, en particulier en réduisant les niveaux d’impact bruts.
Le niveau d’impact résiduel serait donc modéré pour le projet retenu et faible pour la
variante avec deux viaducs. Ainsi, l’évolution de l’impact résiduel serait positive et
significative dans les deux cas.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 84/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
5.2.5.
SYNTHÈSE DES ÉVOLUTIONS DES IMPACTS
RÉSIDUELS SUR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LE
FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE
Impacts résiduels
Enjeu
Impacts bruts
Mesures d’évitement et de réduction
Variant deux
viaducs
Projet retenu
Évolution des impacts
Écosystème de la falaise
littorale
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des sections en digue dû à la
modification de la dispersion des embruns sur la falaise
Aucune mesure ne peut être mise en place
Nul
Négligeable
Évolution positive et significative
Relations
espèces/falaise/mer
Phase
exploitation
Modification des macro-corridors pour les espèces
aériennes et terrestres
Sans objet
Nul à bénéfique
Nul à bénéfique
Évolution négative et non significative
Relations dans
l’écosystème maritime
Phase
exploitation
Modification des corridors par effet d’emprise
Aucune mesure ne peut être mise en place
Modéré
Modéré
Évolution positive non significative
Sites potentiels
d’approvisionnement en
matériaux
Phase
travaux
Approvisionnement en matériaux : perturbation des
corridors de déplacement aérien au-dessus des sites
concernés et perturbations de corridors écologiques en
dehors des emprises des sites (ravines)
Réaménagement des sites en faveur d’une
remise en état plus naturelle
Faible
Modéré
Évolution positive et significative
Ta b le a u 21 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
5.2.6.
CONCLUSION SUR LES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES
ET LE FONCTIONNEMENT ÉCOSYSTÉMIQUE
} Conclusion sur l’évolution significative des impacts entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs
L’évaluation des impacts sur le fonctionnement écosytémique et les corridors montre
globalement une évolution positive et significative entre le projet retenu et la variante
avec deux viaducs, essentiellement due :
} Conclusion générale
L’impact le plus évident serait l’impact potentiel relatif aux sites potentiels d’approvisionnement en
matériaux avec une possible perturbation locale qui serait toutefois réduite suite au réaménagement
final des sites concernés. Les impacts résiduels seraient ainsi modérés pour le projet retenu et faibles
pour la variante avec deux viaducs du fait du nombre potentiellement moins important de sites
potentiels identifiés à ce stade pour cette dernière.
– aux modalités de dispersion des embruns sur la falaise ;
– à la possible réduction des effets attendus du fait d’un nombre de sites envisagés
pour l’approvisionnement en matériaux pouvant être plus limité pour la variante avec
deux viaducs.
Il est en revanche difficile d’être plus conclusif sur l’évaluation des impacts pour un écosystème
comme celui de la falaise littorale dont le fonctionnement fin est encore peu connu.
Le principal impact potentiel, liés à la modification des modalités de dispersion des embruns sur la
falaise est toutefois négligeable suite à la réalisation de la Nouvelle Route du Littoral. Il l’est d’autant
plus que la variable embruns est un seul des facteurs de l’environnement qui influence le
fonctionnement et la dynamique des écosystèmes sur la falaise.
Il n’est pas attendu de perte de corridors terrestres à terme au niveau des emprises de la future
infrastructure, une mutation et une augmentation des échanges étant même probable au niveau du
pied de falaise.
Concernant les corridors maritimes, les effets d’emprises seront modérés.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 85/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
6.CONCLUSION
Groupe
Le présent chapitre présente dans un premier temps une conclusion de la comparaison du projet
retenu et de la variante avec deux viaducs par groupe analysés, puis, dans un second temps, une
conclusion spécifique aux impacts potentiels liés à l’approvisionnement en matériaux, et enfin une
conclusion générale au regard de l’ensemble des thématiques écologiques analysées.
6.1. CONCLUS ION P AR GROUP E
Groupe
Habitats
naturels
terrestres et
Flore
Reptiles
Conclusion
Les impacts pressentis les plus forts seraient observés sur certains sites envisagés
pour l’approvisionnement en matériaux avec une destruction directe d’espèces et
d’habitats. Cet impact pressenti pourrait être plus important pour le projet retenu, le nombre
de site exploité pouvant être plus élevé.
Habitats d’eau
douce et
macrofaune
aquatique
associée
Ainsi, le niveau d’impact sur ces deux ravines passe de faible à nul avec la variante avec
deux viaducs en phase chantier.
Insectes
Toutefois, en prenant en compte l’approvisionnement en matériaux, ces impacts
pressentis seraient augmentés pour l’ensemble des espèces concernées (à l’exception
du Blongios vert). L’évolution entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne serait
toutefois positive et significative que pour six d’entre elles (sur les neuf concernées).
L’approvisionnement en matériaux induirait une évolution positive et significative de
l’impact pour le Papillon la Pâture, cet impact potentiel étant toutefois faible pour le
projet retenu.
Les impacts résiduels de la Nouvelle Route du Littoral sur les mollusques sont faibles à nuls.
Mollusques
Le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution
significative de leur impact.
Aucune évolution significative des impacts n’est constatée entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
Habitats
marins et la
faune piscicole
associée
Cependant, cet impact est à relativiser par la très faible continuité écologique de la ravine à
Malheur du fait du cassé topographique en falaise qui justifie le faible enjeu sur cet habitat
d’eau douce, et du faible enjeu de la ravine de la Petite Chaloupe où seules deux espèces
de macro-crustacés ont été observées.
En phase exploitation, la variante avec deux viaducs permet la création de nouveaux
habitats d’eau douce sur ces deux ravines et améliore les continuités écologiques (impact
positif).
Les impacts sur l’avifaune terrestres sont globalement faibles à modérés au droit de la
Nouvelle Route du Littoral et sans évolution significative entre le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
Les impacts sur les insectes ne sont pas significatifs et présentent une incidence
globalement semblable.
L’impact résiduel global sur les milieux aquatiques d’eau douce apparaît faible.
La variante avec deux viaducs permet cependant de réduire significativement l’impact
des aménagements sur la ravine à Malheur, en préservant 60 m d’habitat favorable au
développement de la faune piscicole et macro-crustacés, et sur la ravine de la Petite
Chaloupe.
L’impact est globalement positif pour les reptiles, en particulier pour le Caméléon panthère,
grâce à la création de nouveaux habitats pour le projet retenu et la variante avec deux
viaducs, même si le projet retenu permet d’en réaliser une plus grande superficie.
L’impact pressenti de l’approvisionnement en matériaux serait globalement faible à modéré,
sauf pour le Lézard vert des Hauts où la variante avec deux viaducs permettrait de
réduire l’impact potentiel.
Avifaune
terrestre
Les impacts en phase chantier sont faibles et liés aux emprises en digue. Ainsi, l’impact de
la variante avec deux viaducs apparaît légèrement plus faible que celui du projet
retenu, les niveaux d’impact globaux étant identiques, notamment du fait de la faible
incidence générale sur les habitats et les espèces.
Conclusion
Le projet retenu et la variante avec deux viaducs impactent en effet de manière irréversible
les formations coralliennes de la Petite Chaloupe - Écueil, du banc des Lataniers et de la
pointe de la ravine à Malheur, même si l’impact de la variante avec deux viaducs sur cette
dernière est moins direct et plus incertain.
La formation corallienne de la pointe du Gouffre est préservée avec le projet retenu et la
variante avec deux viaducs.
Mammifères
marins
L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs apparaît difficile à
différencier (l’impact lié à la variante avec deux viaducs semble néanmoins plus important,
sans que cette différence puisse être jugée significative) et est particulièrement sensible
durant les travaux, principalement du fait des nuisances sonores du chantier.
Les impacts sur les chiroptères sont restreints à la phase chantier et sont négligeables.
Chiroptères
L’approvisionnement en matériaux induirait une évolution significative notable des
impacts sur les chiroptères en faveur de la variante avec deux viaducs, les sites
exploités pouvant être moins nombreux et de moindre enjeu.
Le projet retenu permet la création d’une surface plus importante d’habitat d’alimentation
(piège à cailloux végétalisé), bien que cet effet potentiellement bénéfique profite au projet
retenu et à la variante avec deux viaducs. Au contraire, la variante avec deux viaducs permet
de diminuer les risques de collisions.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 86/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
Groupe
Conclusion
L’impact du projet retenu et de la variante avec deux viaducs est similaire durant les
travaux, avec un niveau d’impact globalement faible.
Tortues
marines
En phase exploitation, le projet retenu et la variante avec deux viaducs impactent de manière
irréversible la formation de la pointe de la ravine à Malheur, habitat à fort enjeu pour les
tortues marines, même si l’impact de la variante avec deux viaducs sur cette dernière est
moins direct et plus incertain. En effet, le projet retenu induit un impact direct par
recouvrement alors que la variante avec deux viaducs induit surtout un impact indirect par
modification de la dynamique hydrosédimentaire, le recouvrement direct étant moins
important.
Ainsi, le projet retenu et la variante avec deux viaducs ne présentent pas d’évolution
significative de leur impact vis-à-vis des tortues marines.
Globalement, l’impact résiduel sur les Puffins et le Paille-en-Queue est modéré pour le projet
retenu et la variante avec deux viaducs, notamment au vu des incidences de la phase
chantier, y compris de l’approvisionnement en matériaux.
Avifaune
marine
Cette conclusion doit être considérée avec prudence, du fait des hypothèses retenues à
ce stade sur la provenance des matériaux. Ces hypothèses ont été délibérément choisies
majorantes, par principe de précaution. La comparaison a en effet été menée sur la base
d’un nombre de sites et sur des périmètres surévalués. L’approvisionnement en
matériaux du chantier de la Nouvelle Route du Littoral n’est en effet à ce stade de
rédaction du dossier par encore calé. Le résultat obtenu dans cette étude constitue ainsi
la fourchette la plus haute de l’impact global du projet retenu et de la variante avec deux
viaducs intégrant l’approvisionnement en matériaux.
Les impacts écologiques pressentis mis en évidence
l’approvisionnement en matériaux seront en réalité moindres.
aujourd’hui
pour
Les études à mener ultérieurement dans le cadre des procédures d’autorisations pour
l’ouverture des sites qui seront finalement retenus pour approvisionner le projet en
matériaux devront intégrer les impacts cumulés notamment avec ceux de la Nouvelle
Route du Littoral, s’agissant d’une obligation réglementaire du code de l’environnement.
Les conclusions de la présente étude pourront ainsi être affinées à ce moment sur ce
point spécifique de l’approvisionnement en matériaux.
Une évolution positive et significative des impacts pressentis serait constatée pour
quatre espèces en faveur de la variante avec deux viaducs, concernant l’approvisionnement
en matériaux, du fait du nombre potentiellement plus restreint de sites exploités.
De même, en phase exploitation, la variante avec deux viaducs permet de réduire
significativement le risque de collision.
Continuités
écologiques &
fonctionnement
écosystémique
L’impact le plus évident est l’impact potentiel relatif à l’approvisionnement en matériaux avec
une perturbation locale qui pourrait toutefois être réduite suite au réaménagement final des
sites concernés.
Une évolution positive et significative des impacts peut toutefois être mise en
évidence en faveur de la variante avec deux viaducs, du fait des hypothèses (bien que
majorantes) prises quant au nombre plus restreint de sites exploités pour la variante avec
deux viaducs et une dispersion des embruns moins perturbée.
Ta b le a u 22 : s yn th è s e d e la c o m p a ra is o n p a r g ro u p e
6.2. CONCLUS ION CONCERNANT
L’AP P ROVIS IONNEMENT EN MATÉRIAUX
L’analyse des impacts potentiels liés à l’approvisionnement en matériaux, pour les thèmes du milieu
naturel communs à la zone du projet et aux sites d’approvisionnement envisagés, affine les
conclusions issues de la comparaison du projet retenu et de la variante avec deux viaducs.
La différence d’impact en faveur de la variante avec deux viaducs pour les habitats, la flore et la
faune terrestre concerne surtout l’avifaune, mais également les chiroptères et les insectes et les
reptiles dans une moindre mesure. Les résultats de la présente analyse permettent néanmoins
d’ores-et-déjà d’avancer le fait que l’état de conservation des habitats et des espèces de flore et de
faune terrestre concernées par les impacts à la fois de l’infrastructure et des prélèvements de
matériaux associés ne sera pas dégradé à l’échelle de l’île.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 87/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
6.3. CONCLUS ION GÉNÉRALE
Les conclusions de la comparaison du projet retenu et de la variante avec deux viaducs réalisées au
stade DUP faisaient ressortir la variante avec deux viaducs comme celle étant plus favorable, en
particulier vis-à-vis de l’écologie.
La mise à jour de cette analyse, réalisée ici en tenant compte des études détaillées à la fois de
conception technique et d’environnement, a permis de compléter cette différenciation d’impacts sur
les aspects écologiques.
Rappelons en premier lieu que les impacts entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs
sont le plus souvent sensiblement les mêmes, ces deux solutions d’aménagement conservant
les mêmes caractéristiques sur 80 % de leur linéaire.
Les conclusions de la présente étude ne s’opposent pas à celles issues de l’étude réalisée au stade
du dossier d’enquête préalable à DUP. Toutefois, elles permettent de plus les nuancer, dans le sens
d’un écart moins prononcé entre les impacts écologiques du projet retenu et de la variante
avec deux viaducs, en particulier :
x pour les écosystèmes marins directement concernés par les emprises du projet, l’analyse
des impacts a pu être affinée, les différences d’impacts s’avérant dès lors peu
significatives entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs ;
x pour l’écosystème terrestre de la falaise littorale, les résultats de la recherche
expérimentale sur les modalités de dispersion des embruns sur la falaise, à savoir les
conclusions issues des modélisations effectuées en situation courante et cyclonique,
permettent de conclure sur un impact négligeable du projet retenu sur ces aspects ainsi que sur
la réponse biologique des espèces végétales et des habitats qui les abritent. La dynamique
végétale actuelle de la falaise ne sera donc pas modifiée de manière significative par le
projet retenu, ni par la variante avec 2 viaducs.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 88/88
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire du projet retenu et de la variante avec deux viaducs
NOUVELLE ROUTE DU LITTORAL DE LA RÉUNION
COMPARAISON ÉCOLOGIQUE COMPLÉMENTAIRE ENTRE LE PROJET RETENU
ET LA VARIANTE AVEC DEUX VIADUCS
Rév.
Date
1A
07/12/12
2A
13/03/13
3A
29/03/13
Ob je t d e s m o d ific a tio n s
Établissement du document
Prise en compte des
remarques du contrôle
externe, du MOA, de
l’AMOE et de la DP
Révision du document
Établi
Vérifié
Nom
EDE
Nom
LCA/FPI
EDE/LCA/NHU
LCA/FPI
EDE/LCA/NHU
LCA/FPI
Annexes
Validé
Nom
Visa
Phase
Entité
Spécialité
Ouvrage
Type de
Document
N° chrono
Indice
Date
MC1
ESE
ENV
ENSNRL
EN
25811
3A
29/03/13
LISTE DES ANNEXES
1. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU .................................................... 2
4.11.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s to rtu e s m a rin e s .........................................117
1.1.
Tra c é e n p la n ............................................................................................................... 2
4.12.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r l’a vifa u n e m a rin e ............................................121
1.2.
P ro fils e n tra ve rs fo n c tio n n e ls ................................................................................. 10
1.3.
P ro fil e n tra ve rs te c h n iq u e s d e s o u vra g e s ............................................................. 11
4.13. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s c o n tin u ité s é c o lo g iq u e s e t le
fo n c tio n n e m e n t é c o s ys té m iq u e s .....................................................................................129
1.4.
Am é n a g e m e n t d u p iè g e à c a illo u x ........................................................................... 14
1.4.1.
1.4.2.
1.5.
Am é n a g e m e n t d ’u n ré s e a u d ’a s s a in is s e m e n t ........................................................ 21
1.5.1.
1.5.2.
1.5.3.
1.5.4.
1.6.
Végétalisation du piège à cailloux ..................................................................................... 14
Mise en œuvre d’une lagune tropicale............................................................................... 14
Contexte général ...............................................................................................................21
Description du réseau........................................................................................................ 21
Ouvrages de traitement ..................................................................................................... 22
Caractéristiques de chaque bassin sanitaire ..................................................................... 24
Ou vra g e s h yd ra u liq u e s e t a m é n a g e m e n t d e s ra vin e s ........................................... 27
1.6.1.
1.6.2.
1.6.3.
Dimensionnement des ouvrages hydrauliques.................................................................. 27
Aménagement des ouvrages hydrauliques ....................................................................... 29
Synthèse des aménagements hydrauliques...................................................................... 30
2. MISE EN ŒUVRE DES OUVRAGES ..................................................................... 33
2.1.
Am é n a g e m e n t d e s s e c tio n s e n d ig u e ..................................................................... 33
2.2.
Am é n a g e m e n t d e s s e c tio n s e n via d u c .................................................................... 36
3. ZONE DE RECOUVREMENT DIRECTE DES FORMATIONS LITTORALES SENSIBLES .... 40
4. TABLEAUX DE SYNTHÈSE DES IMPACTS ............................................................ 47
4.1.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s h a b ita ts n a tu re ls te rre s tre s .......................... 47
4.2.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r la flo re .................................................................. 52
4.3. Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s h a b ita ts d ’e a u d o u c e e t la m a c ro fa u n e
a q u a tiq u e a s s o c ié e ............................................................................................................. 63
4.4.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s c h iro p tè re s ..................................................... 68
4.5.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s re p tile s ............................................................ 72
4.6.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r l’a vifa u n e te rre s tre .............................................. 75
4.7.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s in s e c te s .......................................................... 86
4.8.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s m o llu s q u e s .................................................... 89
4.9.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s h a b ita ts m a rin s e t la fa u n e p is c ic o le a s s o c ié e
91
4.10.
Diffé re n c ia tio n d e s im p a c ts s u r le s m a m m ifè re s m a rin s ................................... 94
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Sommaire
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
1. DESCRIPTION TECHNIQUE DU PROJET RETENU
Seule la description technique du projet retenu est présentée dans le détail dans la présente
annexe, la différenciation entre le projet retenu et la variante avec deux viaducs étant appréciée
dans le dossier.
La configuration générale retenue pour la desserte de La Grande Chaloupe tient en grande partie à
la volonté :
x de concevoir une desserte autorisant tous les échanges dans un espace réduit, délimité par la
polygonale de chute de blocs : rétablissement à l’identique tous les échanges existants
(desserte complète) avec maintien de la continuité des transports en commun et des modes
doux et la sécurisation de l'infrastructure contre les risques de chutes de pierres de la falaise et
les risques liés à la houle ;
x de profiter de cet aménagement pour mettre en valeur le site et créer un espace public en
redéfinissant un lien entre les lieux de vie, le Lazaret et l’océan, grâce à la réalisation d’un
viaduc d’environ 240 m de long.
1.1. TRACÉ EN P LAN
Les cartes suivantes présentent une vue en plan de la Nouvelle Route du Littoral.
Les caractéristiques géométriques principales du tracé en plan de la section courante sont les
suivantes :
x la longueur du tracé est d’environ 13,8 km, y compris les raccordements sur l’existant au-delà
des ouvrages en digue ou en viaduc ;
x le premier tronçon sur digue, pour le raccordement côté Saint-Denis, s’étend du PK 1,2 au
PK 2,5 (vitesse limite : 90 km/h excepté la section du raccordement RN 6 à Saint-Denis limitée
à 70 km/h) ;
x le tronçon sur viaduc du PK 2,5 au PK 7,9 (vitesse limite : 90 km/h) ;
x le deuxième tronçon sur digue, du PK 7,9 au PK 13,4, y compris l’ouvrage viaduc de Grande
Chaloupe entre PK 8,5 et 8,7 (vitesse limite : 90km/h).
La Nouvelle Route du Littoral comprend :
x deux échangeurs à chaque extrémité :
à à Saint-Denis, avec une zone de raccordement à la RN 6 (boulevard sud) et une zone de
raccordement à la RN 1 (boulevard du Barachois) et un maintien des 2 voies sur ces deux
bretelles de raccordement,
à à La Possession, raccordement à la RN 1 existante et à la RD 41 (et rue Mondon) ;
x la desserte de la Grande Chaloupe aux environs du PK 8,5.
La configuration générale retenue pour la conception de l’échangeur de La Possession tient en
grande partie à la volonté de marquer l’entrée de la ville de La Possession par un ouvrage résolument
urbain. La compacité obtenue pendant les études de détail permet par ailleurs de répondre au souci
du Maître d’Ouvrage de minimiser l’emprise maritime de l’ouvrage.
Le concept développé est un échangeur de type giratoire dénivelé en passage inférieur sur l’ouvrage
de la ravine Lafleur, desservi par quatre bretelles diagonales faiblement écartées de la section
courante et un barreau double de liaison menant à la RD41 et au centre-ville. L’élément de liaison
entre le barreau et la RD41 et les voiries rayonnantes consiste en un giratoire plan.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 2/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
VUE EN PLAN DU PROJET
1
/4
ravine
potas
se
SAINT-DENIS
rav
ine
de
sb
rise
s
PK
:
PK: 2.5
1 .5
entil
bras g
PK :
2.0
BR 2
5
5
5
5
BR 1
5
5
5
10
OH 031A
10
5
OH 016
5
re is
iè n
riv t-de
in
sa
OH 022
10
7
5
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
15
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
2
/4
ravine
potass
e
e
ravin
ravine ba
naniers
bailly
PK
SAINT-DENIS
PK: 4.5
: 2
.5
PK: 4.0
ravine
5
ma s
PK: 3.5
PK: 3.0
5
5
5
5
5
5
5
5 5
5
10
10
Cap Bernard
10
15
15
7
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
3
/4
a
gr
e
nd
v
ra
ine
SAINT-DENIS
ravine bailly
PK
e x
vin lou
ra uil
co
PK: 4.5
PK: 5.0
.0
PK : 6
5
5
ravine jeanneton
PK: 5.5
5
5
5
5
5
5
10
Pointe
du Gouffre
10
15
20
7
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Ravine
Lagune
Piège à cailloux
Aménagement
paysager
25
.5
: 6
VUE EN PLAN DU PROJET
4
cques
ravine à ja
SAINT-DENIS
idore
PK: 7.0
bras
is
ine
rav illoux
cou
PK: 6.5
/4
PK: 7.5
PK: 8.0
5
BR 3
5
55
5
10
15
20
7
1
25
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
5
/4
ine
rav
ravine de la
grande chaloupe
SAINT-DENIS
tam
ns
ar i
PK: 8.5
LA POSSESSION
PK: 8.0
PK
PK :
:
9 .0
la
ravine de pe
alou
petite ch
PK: 9.5
55
BR 3
5
5
5
5
BR 4
5
5
5
5
5
5
5
10
5
10
OH 097
15
7
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
10
VUE EN PLAN DU PROJET
6
/4
LA POSSESSION
PK: 10.5
10.0
11.0
PK :
BR 5
5
11.5
5
5
ravine à malheur
PK :
5
OH 102
OH 106
5
PK :
OH 111
5
10
OH 116
15
7
1
2
3
4
5
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
6
0
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
VUE EN PLAN DU PROJET
7
/4
LA POSSESSION
PK: 13.0
ravine
la
petit ru fleur
isseau
lheur
PK: 12.5
ravin
e
à ma
.0
PK : 1 2
PK
BR 6
:
13
.5
cot
on
OH 131
la m
ar e
5
5
5
5
OH 135
OH 130
5
BR 7
Banc des Lataniers
Pointe de la
Ravine à Malheur
5
5
5
10
5
5
5
5
5
7
1
2
3
4
5
6
0
15
19/03/2013 Version : V4
ECHELLE 1:5 000
Auteur : BC
50
100 m
Aménagements
5
Limite
communale
Bassin de rétention
Piège à cailloux
Ravine
Lagune
Aménagement
paysager
5
1.2. P ROFILS EN TRAVERS FONCTIONNELS
Le profil en travers fonctionnel comprend :
x une 2x2 voies routières ;
x un transport collectif de type routier (bus) sur voies dédiées en section courante, sauf entre SaintDenis et la Grande Chaloupe (sur une voie partagée avec la circulation routière sur le viaduc) ;
x une piste bidirectionnelle dédiée aux modes doux intégrée au profil en travers type côté mer
(piétons et cyclistes).
Les profils en travers fonctionnels sur les sections en digue et sur les sections en viaduc sont présentés
ci-après. Ils sont conçus pour prendre en compte la création dans le futur d’un transport collectif en site
propre (TCSP), y compris sur rail, sans nécessiter de reprises de travaux lourds sur les ouvrages les
plus importants (viaducs, digue).
} Profil en travers des sections en digue
Les bus circulent sur des voies réservées situées sur chaque demi-chaussée entre la voie lente (VL) et
la bande d’arrêt d’urgence (BAU).
Ponctuellement, il pourra être amené à ajouter des surlargeurs en bande dérasée gauche (BDG) pour
certaines courbes à gauche des sections en digue afin d’assurer les conditions de visibilités.
Le profil en travers est en toit sur la totalité de l’itinéraire (dévers de la chaussée vers l’extérieur) et
l’assainissement longitudinal est assuré par un caniveau à fente (CAF) de diamètre 500 mm implanté
dans la BAU de part et d’autre de la plate-forme routière. Le traitement de la pollution chronique et le
stockage de la pollution accidentelle sont réalisés au moyen de bassins multifonction implantés dans
l’espace du piège à cailloux.
Des dispositifs de retenue (DR) type double glissière en béton adhérent (DBA) en terre-plein central
(TPC), et glissière en béton adhérent (GBA) en bordure de chaussée, sont prévus.
Le profil en travers proposé sur digue présente une largeur de 34 m avec les caractéristiques du
tableau et de la figure suivants.
Berme
(GBA +
CAF)
BAU
Voie
bus
Voie
lente
Voie
rapide
TPC
(DBA)
Voie
rapide
Voie
lente
Voie
bus
BAU
GBA +
CAF
1,90
3,00
3,50
3,50
3,25
2,10
3,25
3,50
3,50
3,00
0,50
Fig u re 2 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n d ig u e
} Profil en travers des sections en viaduc
Dans le sens Saint-Denis > La Possession, pour permettre l’intégration d’une piste mode doux et
sécurisée vis-à-vis de la circulation routière sur les sections en viaduc, la voie lente est partagée entre
les bus et les autres véhicules compte-tenu de la moindre charge de trafic dans ce sens.
Dans le sens La Possession > Saint-Denis, des bouchons se créent régulièrement et remontent très en
amont sur la route littorale. Il est donc proposé que les bus circulent sur une voie dédiée.
Compte-tenu de la géométrie du tracé en plan, le profil en travers est en toit sur la totalité de la section
courante. L’assainissement longitudinal est assuré par des corniches caniveaux situées de part et
d’autre du tablier du viaduc. Le traitement de la pollution chronique et le piégeage de la pollution
accidentelle peuvent ainsi être réalisés dans les bassins multifonctions implantés à chaque extrémité du
viaduc dans l’espace du piège à cailloux des sections en digues.
Le profil en travers type proposé sur viaduc présente une largeur de 28,9 m avec les caractéristiques du
tableau et de la figure suivants.
DR
BAU
Voie Bus
Voie
lente
Voie
rapide
TPC
(DBA)
Voie
rapide
VL +
BUS
BAU
GBA
Mode doux
DR
0,65
2,50
3,50
3,50
3,25
2,10
3,25
3,50
2,50
0,50
3,00
0,65
Tableau 2 : profil en travers - section en viaduc (en mètres)
Mode
doux
3,00
Ta b le a u 1 : p ro fil e n tra ve rs - s e c tio n e n d ig u e (e n m è tre s )
Figure 3 : profil en travers - section en viaduc
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 10/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
1.3. P ROFIL EN TRAVERS TECHNIQUES DES OUVRAGES
Les deux structures du tablier retenues à ce stade des études sont de type mono-caisson avec tablier à
hauteur constante et de type mono-caisson avec tablier à hauteur variable.
} Section en digue
Côté falaise, le profil fonctionnel défini ci-avant est complété par un piège à cailloux aménagé en un
nouvel écosystème calé à la cote +3 m NGR (cf. chapitre 1.4 page 14). Il comportera une voie de
service, l’assainissement longitudinal en pied de digue (fossés) et les ouvrages de traitement aux
exutoires.
Entre le piège à cailloux et la plate-forme routière, le talus en remblais est incliné à 70° et le niveau de
la chaussée se situera a minima à +9 m par rapport au niveau du piège à cailloux pour être protégé
des phénomènes de rebond de blocs. Ce dispositif est complété par un écran pare-éclats (pouvant
être de type grillage) situé en tête de mur et permettant de conserver une berme entre ce grillage et la
GBA.
Côté mer, la plate-forme est bordée par un mur déflecteur de houle, appelé également mur chasse mer
(surmonté le cas échéant d’un soutènement lorsque la cote de chaussée se situe à un niveau plus
haut), de 0,8 m de hauteur (hauteur identique à celle de la GBA en rive de chaussée).
La stabilité de la digue côté mer est assurée par une carapace de protection (blocs béton), ancrée dans
le fond marin par une butée de pied et un tapis anti-affouillement.
Fig u re 5 : m o n o -c a is s o n a ve c ta b lie r à h a u te u r c o n s ta n te (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s )
Fig u re 4 : p ro fil te c h n iq u e d e la d ig u e
Fig u re 6 : m o n o -c a is s o n a ve c ta b lie r à h a u te u r va ria b le (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s )
Deux types de fondation seront employés en fonction des caractéristiques géotechniques au droit de
chaque pile considérée :
} Section en viaduc
La structure du tablier retenue pour permettre de supporter le profil fonctionnel, tout en préservant la
possibilité d’évolution vers un TCSP en mode routier ou ferroviaire léger, est à tablier unique (c’est-àdire que les deux sens de circulation reposent sur la même structure).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
x les fondations semi-profondes, constituées de semelles cylindriques de 20 m de diamètre ;
x les fondations profondes, constituées de quatre pieux de 4 m de diamètre surmontés d’une
semelle de 16 m de côté.
Page 11/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Selon la nature du caisson du tablier, la longueur de travée diffère. Ainsi, le nombre total de piles est le
suivant, en fonction de la solution retenue :
x 56 piles pour la solution avec tablier à hauteur constante, dont :
à 31 piles à fondation semi-profondes,
à 25 piles à fondation profonde ;
x 48 piles pour la solution avec tablier à hauteur variable, dont :
à 25 piles à fondation semi-profondes,
à 23 piles à fondation profonde.
La position des piles n’est donc pas figée à ce jour. Cependant, elles ne seront localisées dans aucune
zone sensible à substrats durs favorables aux coraux. Préalablement au démarrage du chantier,
lorsque le choix d’implantation des piles aura été définitivement effectué avec l’entreprise chargée des
travaux, leur position exacte sera portée à connaissance des services de Police de l’eau.
Fig u re 7 : fo n d a tio n s e m i-p ro fo n d e d 'u n e p ile d e c a is s o n (ta b lie r à h a u te u r va ria b le )
Par ailleurs, l’ouvrage se situe en mer dans des zones dont les fonds sableux sont soumis à la houle et
aux courants. Dans ce contexte, les piles sont exposées à des phénomènes d’affouillement. Au vu de la
gravité du phénomène s’il arrivait, il est nécessaire de prévenir le risque par la mise en œuvre d’un tapis
anti-affouillement pour protéger les fondations.
Ce tapis, mis en œuvre systématiquement, sera constitué d’enrochements de 2-4 t sur 2,45 m
d’épaisseur reposant sur un filtre rocheux de 100-300 kg de 1 m d’épaisseur.
Fig u re 8 : fo n d a tio n p ro fo n d e d 'u n e p ile d e c a is s o n (ta b lie r à h a u te u r va ria b le )
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 12/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Figure 9 : assise d’une pile en fondation superficielle avec son tapis anti-affouillement
(coupe de principe)
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Figure 10 : assise d’une pile en fondation profonde avec son tapis anti-affouillement
(coupe de principe)
Page 13/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
1.4. AMÉNAGEMENT DU P IÈGE À CAILLOUX
1.4.1.
VÉGÉTALISATION DU PIÈGE À CAILLOUX
Des opérations de génie écologique sont envisagées pour la végétalisation du piège à cailloux, dans un
objectif de création d’écosystèmes et d’habitats naturels, avec des espèces de la forêt semi-sèche. La
végétalisation des échangeurs et de la desserte prévoit également l’utilisation de ces espèces.
Les végétaux prévus pour cette opération sont des espèces indigènes et endémiques de l’île de La
Réunion (en cohérence avec les espèces conseillées dans le cadre de la DAUPI pour les zones
littorales 1, 3 et 4), avec les espèces végétales protégées ou en cours de protection suivantes :
x espèces protégées au titre de l’arrêté du 6 février 1987 fixant la liste des espèces végétales
protégées dans le département de La Réunion :
à Bois puant (Foetidia mauritiana),
D’autres espèces indigènes et endémiques, ni protégées, ni en cours de protection, sont également
prévues dans la palette végétale (les espèces conseillées dans le cadre de la DAUPI pour les zones
littorales 1, 3 et 4 sont listées en gras) : Veloutier (Heliotropium foertherianum), Vacoi (Pandanus
utilis), Patate cochon (Canavalia rosea), Patate à Durand (Ipomoea pes-caprae), Manioc marron
du bord de mer (Scaevola taccada),Ti l’affouche (Ficus reflexa), Affouche rouge (Ficus rubra), Bois
rouge (Cassine orientalis), Bois de Juda (Cossinia pinnata), Grand natte (Mimusops maxima), Saliette
(Psiadia retusa), Liane d’olive (Secamone volubilis), Bois de chandelle (Dracaena reflexa), Bois de nèfle
(Eugenia buxifolia), Bois de gaulette (Doratoxylon apetalum), Bois d’olive blanc (Olea lancea), Massette
(Typha domingensis), Bois dur (Securinega durissima), Bois de reinette (Dodonaea viscosa), Bois de
demoiselle (Phyllantus casticum), Liane patte-poule (Toddalia asiatica), Herbe polisson (Heteropogon
contortus), Jonc épars (Juncus effusus), Chiendent pied-de-poule (Cynodon dactylon), Chiendent pattepoule (Dactyloctenium aegyptium), Citronnelle marron (Cymbopogon caesius), Gazon bord de mer
(Zoysia matrella), Vavangue (Vangueria madagascariensis) et Fimbristylis cymosa. Compte-tenu de
leur statut (ni protégée, ni en cours de protection), ces espèces sont listées ici à titre informatif
mais ne sont pas traitées dans le dossier de demande de dérogation relatif aux espèces
protégées.
À noter que l'ensemble de l'aménagement du piège à cailloux est conçu pour évoluer suivant une
dynamique spontanée et pour limiter l'entretien d'un espace qui présentera des risques (chute de blocs
de la falaise). Ainsi, aucun entretien spécifique n’est prévu au niveau du piège à cailloux.
à Bois d’ortie (Obetia ficifolia),
1.4.2.
à Bois de chenille (Clerodendrum heterophyllum),
MISE EN ŒUVRE D’UNE LAGUNE TROPICALE
à Bois blanc rouge (Poupartia borbonica),
à Bois de senteur blanc (Ruizia cordata),
Une lagune tropicale sera aménagée dans le piège à cailloux, exondement localisé entre la falaise et
les ouvrages de type digue de la Nouvelle Route du Littorale. Ce dernier doit permettre une protection
suffisante de la nouvelle route contre la chute de blocs de la falaise.
à Bois d’éponge (Gastonia cutispongia),
à Bois de sable (Indigofera ammoxylum),
Rappelons que l’aménagement d’une lagune tropicale est motivé :
à Saliette (Psiadia retusa) ;
x en premier lieu, pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes contre lesquelles les
services de l’État travaillent activement sur l’île de La Réunion ;
x espèces en cours de protection :
à Bois de Paille-en-queue (Monarrhenus salicifolius),
x pour recréer un habitat de type lagunaire alimenté en eau de mer et enrichir la diversité
paysagère, la lagune contrastant avec l’aspect minéral du piège à cailloux hors lagune.
à Benjoin (Terminalia bentzoë),
à Mahot tantan (Dombeya acutangula),
Cet aménagement pourra par ailleurs créer des conditions favorables au développement d’une
biodiversité nouvelle, sans qu’il soit toutefois possible de se prononcer sur les espèces qui seront
susceptibles de coloniser la lagune. Un suivi écologique en phase exploitation sera réalisé pour
inventorier les espèces qui coloniseront la lagune.
à Bois de balais (Fernelia buxifolia),
à Phragmite (Phragmites mauritianus),
à Souchet étendu (Cyperus expansus),
à Aloès rouge (Aloe purpurea),
} Contraintes
à Latanier rouge (Latania lontaroides),
à Palmiste blanc (Dictyosperma album),
Le piège à cailloux est sujet à des contraintes diverses, telles que la transparence hydraulique, la
stabilité des ouvrages, la protection de la Nouvelle Route du Littoral contre les chutes de blocs,
l’intégration paysagère, les enjeux écologiques…
à Porché (Thespesia populneoides),
à Mova (Hibiscus tiliaceus).
Les informations détaillées relatives à l’implantation de ces espèces dans le piège à cailloux
(localisation, superficies des zones plantées et nombre de plans prévus) sont données dans le Volume
3 du dossier de demande de dérogation relatif aux espèces protégées (sous-dossier « Flore »).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
L’aménagement d’une lagune tropicale résulte d’un compromis entre ces différentes contraintes et
garantit les conditions de sécurité sur l’infrastructure projetée. Les problématiques propres à
l’hydraulique et à l’écologie, qui intéressent particulièrement les enjeux associés aux milieux humides
ou aquatiques, sont développées dans le présent chapitre.
Page 14/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
~ Hydraulique
La topographie de la lagune doit permettre d’atteindre l’objectif de transparence hydraulique de la
digue.
L’Aedes albopictus peut transmettre de nombreux arbovirus dont celui de la dingue et est plus
particulièrement responsable de l’épidémie de Chikungunya à l’île de la Réunion. Les caractéristiques
suivantes de la conception de la lagune ont été prévues dans le but d’une meilleure maîtrise du risque
de prolifération de moustiques Aedes lbopictus. Ce risque parait ainsi très peu probable étant donnés :
x la présence de poissons dans la lagune ;
Les apports en eau douce s’effectuent via les bassins versants naturels, soit un débit de crue
centennale sur l’ensemble de la lagune de 51,6 m3/s. À noter que les six bassins versants considérés
ne présentent aucune ravine remarquable, c’est-à-dire aucun à écoulement pérenne. Les ouvrages
hydrauliques (OH) seront dimensionnés pour évacuer la crue centennale des bassins versants.
x la salinité forte de l’environnement lagunaire ;
x le renouvellement fréquent des eaux lagunaires et la présence de courant dans la lagune ;
Les ouvrages hydrauliques (OH 102, OH 106 et OH 111) seront conçus pour fonctionner dans les deux
sens et permettront un apport en eau salée dans la lagune (suivant leur largeur et leur calage au fond,
grâce au marnage (de 0,1 à 0,9 m par marée de 6h) et à l’influence des vagues et du courant). À noter
qu’en période de cyclones, le niveau moyen de la mer augmente (houles…) jusqu’à un niveau maximal
de 3 m NGR dans la lagune.
Ainsi, des variations très rapides de salinité seront observées en période de pluies (apport d’eau douce
des bassins versants). Cependant, la lagune est réalisée dans une portion du piège à cailloux dans
laquelle ne se déverse pas de ravine à écoulement pérenne pour éviter des risques de dessalure
néfastes aux milieux lagunaires.
x l’absence de volume mort.
Un suivi spécifique est prévu pour vérifier les principes de fonctionnement précédents.
} Hydrodynamisme de la lagune
Le confinement d’une lagune est le paramètre fondamental organisant les écosystèmes paraliques1 de
ce type de milieu, il a donc été étudié spécifiquement.
~ Écologie
~ Première approche
La falaise littorale présente une biodiversité avec certaines caractéristiques exceptionnelles, comme la
présence du Bois de Paille-en-queue.
Les lagunes sont des étendues d’eau souvent mal renouvelées et dont l’équilibre peut être rapidement
modifié par des facteurs naturels ou anthropiques.
Bien que ce milieu soit fortement perturbé par les impacts anthropiques (dont l’aménagement de la
route du littoral actuelle avec ses filets de protection ou la prolifération importante dans certains
secteurs d’espèces exotiques envahissantes), son intérêt reste réel, plus spécifiquement pour la flore et
l’avifaune. De plus, elle offre des potentialités vis-à-vis d’une biodiversité encore mal connue aujourd’hui
et assure des fonctionnalités essentielles (rôle important de réservoir et corridors biologiques, zone de
refuges…).
Peu de comparaisons du renouvellement des eaux de lagunes ont été effectuées. Seuls des ordres de
grandeur concernant les temps de renouvellement théorique moyens sont disponibles dans la
littérature.
En particulier, elle permettra de développer un habitat d’alimentation pour les chiroptères et l’avifaune
terrestre insectivore, la lagune constituant un habitat favorable au développement des insectes, hors
moustique (cf. chapitre suivant).
~ Moustiques
Pour ce sujet très spécifique et sensible sur l’île de La Réunion, un contact direct a été pris avec
le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement
(CIRAD) afin d’étudier les risques potentiels de l’intégration d’une lagune. Une grande partie de
l’argumentation suivante est issue de ces échanges.
La lutte contre la prolifération des moustiques fait l’objet d’un plan stratégique de prévention et d’actions
de la part des services de l’état, surtout depuis l’épisode du Chikungunya qui a touché près d’un tiers de
la population réunionnaise de 2005 à 2007.
TH= V/(dV/dt)
Avec TH le temps de renouvellement théorique moyen (en jours), V le volume moyen de la lagune (en
m3) et dV/dt le volume oscillant théorique par jour sous l’effet de la marée (en m3/j).
Ce calcul prend uniquement en compte l’effet de la marée. Si la lagune était parfaitement mélangée, ce
temps serait représentatif du temps moyen de rétention des eaux dans la lagune.
Pour les lagunes existantes, les ordres de grandeur varient de quelques jours à quelques dizaines de
jours. C’est le cas par exemple de la lagune de la Manche à eau en Guadeloupe (6 jours) qui présente
des similitudes intéressantes avec la lagune envisagée dans le cadre de la Nouvelle Route du Littoral,
de par sa forme, sa situation géographique sous les tropiques et son environnement extérieur.
Pour la lagune étudiée, le temps de renouvellement théorique moyen est de 2 jours, ce qui est court. En
effet, le marnage moyen est faible (30 cm) mais la profondeur moyenne de la lagune l’est aussi (50 cm
environ). Cependant, le mélange des eaux de la lagune n’étant pas idéal, le renouvellement réel est
bien inférieur au renouvellement théorique, et ceci d’autant plus en s’éloignant des ouvrages
hydrauliques.
1
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Écosystème de transition entre milieu marin et continental.
Page 15/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
~ Modélisation de l’hydrodynamisme de la lagune
Une modélisation a été menée pour étudier l’hydrodynamisme des eaux de la lagune pour quantifier
plus précisément les mélanges dans la lagune.
Cette modélisation a permis de prendre en compte plusieurs phénomènes de courantologie (courants
de marée, mais aussi de dérive dus au vent ou à la houle ou encore à l’apport d’eau douce des bassins
versants) selon divers scénarii (direction et puissance des vents et de la houle).
Globalement, le modèle avec trois ouvrages hydrauliques montre une bonne homogénéisation des
eaux de la lagune, même si celui-ci reste faible loin des ouvrages (de l’ordre de 10 % sur une durée de
6 jours, cf. figure suivante), avec un taux de renouvellement moyen de l’ordre de 20 % et un taux
maximum à proximité des ouvrages hydrauliques, pouvant dépasser les 90 %, en six jours.
La salinité de l’eau de la lagune sera forte, proche de celle de la mer, sauf en cas de fortes pluies où il y
aura dessalure partielle (pour une pluie biennale) ou totale (pour une pluie centennale). Ces fortes
variations de salinité ne sont pas favorables au développement de coraux, mais n’impactent pas le rôle
principal prévu pour la lagune (servir de nourricerie pour les larves et juvéniles de poissons). Le
peuplement de la lagune par ces espèces sera cyclique et sous l’influence des épisodes de dessalure.
Les taux réels de renouvellement dans la lagune sont aux endroits les plus défavorables de l’ordre de
10 % sur une durée de 6 jours. Cela est faible en comparaison avec les cas classiques de volumes
confinés, tels que les marinas en Europe.
Cependant, les lagunes tropicales sont par nature des espaces mal renouvelés et dont
l’hydrodynamisme est influencé par de nombreux paramètres. Les données associées sont ainsi plus
rares et difficiles à comparer.
Par ailleurs, le modèle utilisé est limité par le nombre de paramètres considérés. Par exemple,
l’influence de l’évaporation n’a pas été modélisée. L’évaporation dépend de multiples facteurs (vent,
rayonnement, salinité, humidité…) et augmente le renouvellement de l’eau.
Fig u re 11 : ta u x d e re n o u ve lle m e n t d e la la g u n e (s c é n a rio fré q u e n t p a r te m p s s e c )
~ Conclusion
Étant donnés la spécificité de cet espace, son caractère novateur, la difficulté de modéliser tous les
paramètres influençant l’hydrodynamisme de la lagune et le peu de données disponibles, il est
intéressant de tester l’efficacité de cet espace.
Si le fonctionnement prévu fait défaut, le programme de suivi prendra les dispositions nécessaires et
notamment, en dernier recours, pourra combler l’espace lagunaire pour l’assécher.
Pour que le fonctionnement de la lagune soit optimal, il faut en effet que celle-ci :
x ait une surface suffisante ;
x ne soit pas connectée à des ravines dont les écoulements pourraient entraîner des phénomènes
de dessalures trop fréquents, engendrant une instabilité du milieu peu favorable au
développement de la flore et de la faune.
Le seul emplacement répondant à ces critères pour cet aménagement se trouve ainsi entre la ravine de
la Petite Chaloupe et la ravine de la pointe à Malheur. La mise en place de ce type d’aménagement sur
d’autres secteurs de piège à cailloux ne s’avère en effet pas opportun.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 16/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Aménagement de la lagune tropicale
~ Localisation
La lagune tropicale est située dans le piège à cailloux, encadrée à ses extrémités par les OH 102 et 111
(cf. figures pages 18 et suivantes).
La lagune est réalisée dans une portion du piège à cailloux dans laquelle ne se déverse pas de ravine à
écoulement pérenne pour éviter des risques de dessalure néfastes aux milieux lagunaires.
Facteurs à considérer
Objectif
Mesures/actions prévues
Nature des matériaux des
berges et des fonds
Favoriser le développement de la flore
(berges) et de fonds favorisant la
colonisation par le benthos
Ajout d’une couche superficielle
(50 cm minimum) de matériau fin
sur la lagune permettant le
développement d’une végétation
littorale rustique
Ta b le a u 3 : ré s u m é d e s re c o m m a n d a tio n s é c o lo g iq u e s p o u r la la g u n e tro p ic a le
~ Formes
~ Recommandations écologiques pour le développement d’une lagune tropicale
Les lagunes sont des espaces côtiers entre terre et mer. Ces espaces sont caractérisés par une grande
productivité des premiers niveaux trophiques (production primaire : algues, phytoplancton) qui sont la
base d’une forte production biologique. Ces milieux sont parmi les plus productifs de la planète. Ils sont
des habitats privilégiés pour de nombreuses espèces de crustacés, mollusques, poissons et oiseaux.
Ces espaces remplissent le rôle de nourricerie pour les espèces juvéniles.
En liaison directe avec l’océan par une relation continue ou intermittente, la profondeur et la salinité
sont deux paramètres fondamentaux influençant la zonation des espèces de ces zones. Le
confinement, qui peut être vu comme la distance « hydraulique » à la mer (ou temps de renouvellement
complet des eaux), est cependant le paramètre fondamental organisant les écosystèmes paraliques (cf.
étude du chapitre précédent).
Il est intéressant de noter que le terme « barachois » désignant une partie du littoral de la ville de SaintDenis, est parfois utilisé pour décrire une lagune ou un lagon côtier séparé de l’océan par un banc de
sable. Il n’est donc pas très éloigné du concept développé.
Facteurs à considérer
Objectif
Mesures/actions prévues
Profondeur
Favoriser la production primaire
Profondeur de la lagune maximale
de 1 m
Renouvellement des eaux
dépendant de la marée, du
nombre d’ouvertures, du
vent, des courants…
Éviter l’eutrophisation
Trois ouvrages hydrauliques
connectés à la lagune (cotes de 1 m NGR côté falaise)
Peu de rejets anthropiques en
provenance des bassins versants
naturels
Apport de polluants par des
activités externes
Éviter une pollution accidentelle ou
chronique (ruissellements de polluants
depuis la route)
Bassins de rétention des eaux
pluviales ruisselant sur la
chaussée
Éviter les variations brutales de salinité
Pas de mesure particulière : les
variations de salinité sont
maximales en période de crue,
avec une fréquence compatible
avec le développement d’un
écosystème
Permettre à la faune (alevins de poissons)
de trouver un habitat favorable à son
développement
Berges en pente douce (5 %)
favorisant les petits fonds
Favoriser le développement des alevins et
juvéniles
Favoriser les étendues de très
faibles profondeurs (20-30 cm)
Variations de salinité
Topo-bathymétrie des
berges (5 % environ)
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Les dimensions caractéristiques de la lagune tropicale sont synthétisées dans le tableau suivant.
Caractéristique
Dimension
Étendue (longueur)*
900 m
Largeur moyenne (maximale)
40 m (50 m)
Niveau minimum
-1 m NGR
Profondeur d’eau maximum
1m
Surface
Environ 4,3 ha
Volume
Environ 28 000 m3
Îlots
Quatre îlots en forme de bancs de sable à +1 m NGR
Pentes du fond de lagune
Douces (20 pour 1 quand espace disponible)
Volumes morts
Évités
Renouvellement
OH 102, 106 et 111 connectés qui assurent un renouvellement important
des eaux de lagune grâce à une cote inférieure amont à -1 m NGR
Salinité hors fortes pluies
Forte par renouvellement de l’eau de mer et apports faibles en eau douce
Salinité fortes pluies
Faible par remplissage des eaux de pluie
* la lagune représente environ 11 % du linéaire du projet aménagé en digue avec piège à cailloux
} Ouvrages hydrauliques de la lagune
Le calage de fond pour les ouvrages hydrauliques de la lagune (OH 102, OH 106 et OH 111) sera de
-1 m NGR en amont et -2 m NGR en aval. Les ouvrages ainsi construits seront surdimensionnés de 2 m
en hauteur afin de prendre en compte la section hydraulique sous le niveau de la mer (cf. tableau page
32).
Des canaux d’écoulement des ravines seront aménagés en amont des ouvrages, dans la lagune, pour
favoriser les écoulements d’eau douce provenant du bassin versant de manière à préserver une
certaine salinité de la lagune par temps de pluie, mais aussi pour favoriser la décantation des matières
solides et permettre éventuellement un curage de la lagune.
Page 17/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Entretien et suivi de la lagune
L'ensemble de l'aménagement du piège à cailloux (y compris la lagune) est conçu pour évoluer suivant
une dynamique spontanée et pour limiter l'entretien d'un espace qui présentera des risques (chute de
blocs de la falaise).
Ainsi, en dehors des mesures de suivi prévues et détaillées dans le Volume 2 du dossier de demande
de dérogation relatif aux espèces protégées (consistant, entre autres, à surveiller toute modification
majeure de la topographie de la lagune par une chute massive de blocs ou suite à des fortes pluies
susceptibles d’impacter le renouvellement des eaux ou de créer des volumes morts), aucun entretien
spécifique n’est prévu au niveau du piège à cailloux (y compris la lagune).
Fig u re 12 : a m é n a g e m e n t d 'u n e la g u n e tro p ic a le d a n s le p iè g e à c a illo u x (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s )
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 18/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Fig u re 13 : p rin c ip e d e fo n c tio n n e m e n t d e la la g u n e e n s itu a tio n c o u ra n te
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 19/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Fig u re 14 : p rin c ip e d e fo n c tio n n e m e n t d e la la g u n e e n trè s h a u te s e a u x
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 20/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
1.5. AMÉNAGEMENT D’UN RÉS EAU D’AS S AINIS S EMENT
Les dispositions d'assainissement routier ont deux rôles distincts :
x assurer l'évacuation des eaux pluviales pour éviter l'inondation de la chaussée,
x collecter les eaux de ruissellement de la chaussée pour les traiter avant rejet dans le milieu
naturel, pour une occurrence de pluie donnée, et confiner une éventuelle pollution accidentelle.
Au-delà de l’occurrence biennale, le projet est préférentiellement conçu, pour des raisons de sécurité
des usagers, pour faire en sorte que les eaux de ruissellement puissent s’évacuer vers l’extérieur.
Pour les ouvrages d'art, en particulier le viaduc, les eaux peuvent déborder des caniveaux accrochés
en corniche au tablier et se déverser directement dans l’océan. Pour la digue, chaque fois que cela
est possible des passages d’eau sont aménagés à la base des murets de sécurité en rive de
chaussée, dans le cas contraire le réseau de collecte est dimensionné conformément aux
recommandations du SETRA en la matière (débit décennal). Les lumières ainsi créées dans les
glissières en béton auront pour dimensions une longueur de 30 cm pour une hauteur de 10 cm, et
seront aménagées tous les 3 m, permettant de laisser s’écouler a minima une pluie d’occurrence 25
ans.
} Sections non traitées
1.5.1.
CONTEXTE GÉNÉRAL
} Milieu récepteur
Le milieu récepteur des eaux de ruissellement de la chaussée est l'Océan Indien. Au vu des enjeux
présents dans le milieu naturel (coraux…), des bassins sanitaires seront aménagés pour traités
toutes les eaux pluviales de la nouvelle section courante.
} Principes généraux de conception
Le réseau d'assainissement est de type séparatif. Un réseau de fossé assure la dissociation des eaux
provenant des bassins versants naturels afin qu’elles ne soient pas mélangées avec les eaux de la
plate-forme routière.
Les eaux pluviales d’une des quatre bretelles de la Grande Chaloupe, pour les véhicules sortant de
l’infrastructure en provenance de Saint-Denis, ne feront pas l’objet d’un traitement particulier. En effet,
le bassin BR3 présente de fortes contraintes altimétriques, le piège à cailloux de cette zone étant de
faible surface, pour permettre le raccordement des dispositifs de collecte de cette bretelle à ce
dernier. Cependant, la desserte de la Grande Chaloupe accueille un faible trafic (les comptages
menés en 2010 évaluant le trafic à moins de 300 véhicules par jour et par bretelle). L’absence de
traitement de cette unique bretelle n’aura pas d’incidence significative sur la qualité des eaux
littorales.
À La Possession, l’ensemble de l’échangeur est traité jusqu’à l’OH 131A qui passe sous le rond-point
de desserte avec la RD 41. En effet, au-delà de cet ouvrage, les contraintes de fil d’eau induites par
la cote du tablier de l’OH 131A empêche de ramener les eaux jusqu’aux bassins de traitement
proches (BR6 ou BR7). Cependant, cette zone est restreinte et est située au-delà de la section
courante et des bretelles de l’échangeur.
1.5.2.
Le réseau d’assainissement repose sur les principes suivants :
x un réseau en rive de chaussée, dimensionné pour une pluie de période de retour 2 ans (pluie
biennale), collecte les eaux ruisselant sur la plateforme routière ;
x un réseau longitudinal en pied de talus permet de collecter et d’acheminer les eaux du réseau
de plate-forme vers les ouvrages de traitement (bassins sanitaires multifonctions) ;
x les bassins multifonctions sanitaires, appelés également bassins « secs », dimensionnés pour
une pluie biennale, assurent un rôle de protection contre la pollution accidentelle et le traitement
de la pollution chronique, tout en assurant une vidange complète en 24 heures ;
x des dispositions sont prises pour évacuer les eaux de ruissellement de chaussée pour des
pluies d'occurrence supérieure à 2 ans.
DESCRIPTION DU RÉSEAU
} Réseau en digue
Le réseau de collecte longitudinal est constitué de caniveaux à fente positionnés de part et d’autre de
la chaussée et dimensionnés pour une pluie d’occurrence biennale (Q2).
Les caniveaux à fente se rejettent ensuite régulièrement, tous les 700 m environ, via un réseau de
collecteurs et de descentes d’eaux, dans le réseau de collecte en pied de talus qui achemine les eaux
vers les bassins multifonctions.
Pour les pluies d’occurrence supérieure à 2 ans, les dispositifs suivants sont prévus pour éviter
l’inondation de la chaussée. Des lumières sous le dispositif de retenue en béton, tous les 3 mètres,
permettent de rejeter les eaux par surverse :
x directement dans le piège à caillou ou les fossés de pied, côté terre ;
x côté océan, vers la voie « modes doux ». Des évacuations sont prévues dans le mur de
soutènement. Ponctuellement, lorsque le niveau d'arase du déflecteur de houle se situe audessus du niveau de la chaussée, l’eau sera guidée jusqu’à la première évacuation.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 21/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
x fonction de décantation et déshuilage.
Au vu des diverses hypothèses de dimensionnement, c’est la fonction de confinement d’une pollution
accidentelle qui apparaît dimensionnant pour chaque bassin.
Le dimensionnement sur une pluie biennale de durée 2 heures permet d’obtenir un très bon
niveau de traitement des bassins projetés, la quasi-totalité des polluants routiers étant éliminée
de la route par une pluie de 10 mm en 15 minutes après 15 jours de temps sec (source : guide
« L’eau et la route » du SETRA). Cette pluie correspond à un évènement d’occurrence biennale
en métropole et, dans le contexte climatique réunionnais, à une pluie d’occurrence bimestrielle.
} Description générale des bassins
Fig u re 15 : c a n ive a u à fe n te p ro je té s u r le s zo n e s c irc u lé e s (g rille d e p ro te c tio n )
Une vue en plan et en coupe d’un bassin sanitaire multifonction tel que projeté pour le traitement des
eaux pluviales de la chaussée de la Nouvelle Route du Littoral sont présentées sur la figure page 26.
} Réseau en viaduc
~ Problématique sanitaire locale et de sécurité
Des corniche-caniveaux, dimensionnées pour une période de retour de 2 ans, sont prévues sur les
viaducs. Elles présentent une section hydraulique de 0,46 m² (soit un débit possible de 660 l/s), sauf
sur 300 m en amont du point bas à Saint-Denis côté terre (où elles font 0,6 m², soit un débit capable
de 846 l/s). Les eaux s'écouleront dans ces corniches par des lumières pratiquées dans la barrière de
sécurité de rive de tablier. Côté océan, des lumières sous le dispositif de retenue en béton sont
prévues, avec un espacement de 3 mètres, permettant d'évacuer les eaux de la chaussée vers la
voie « modes doux », puis vers la corniche.
Pour les pluies d’occurrence supérieure à 2 ans, les eaux surverseront naturellement au-dessus des
corniche-caniveaux.
Des joints de chaussées seront munis de membranes étanches permettant d’éviter les fuites ou
infiltration d’eau à travers la chaussée du viaduc et ainsi d’éviter le déversement direct dans le milieu.
1.5.3.
Compte tenu du règlement sanitaire départemental, les bassins doivent être secs. C’est pourquoi la
solution des bassins sanitaires multifonctions a été retenue, dont le principe est la mise en place en
fond de bassin d’une couche de sable filtrant permettant de vidanger rapidement le bassin et ainsi de
limiter la présence de moustiques.
A noter que l’ensemble des bassins sera clôturé afin d’empêcher toute intrusion.
~ Confinement d’une pollution accidentelle
L’objectif est de pouvoir confiner une pollution accidentelle de 50 m3 (soit un peu plus de deux
citernes de poids-lourds) pendant une pluie de durée 2 h et de période de retour biennale.
Cette hypothèse de confinement est très sécuritaire dans la mesure où une pluie de cette importance
n’apparaît statistiquement que tous les deux ans, et qu’un accident déversant 50 m3 de produit
polluant peut-être jugé d’exceptionnel. À noter également que lors de fortes pluies, la circulation est
ralentie donc les risques d’accidents graves restreints. De plus, en cas d’alerte cyclonique, des
restrictions de circulation sont appliquées à l’échelle de l’île.
OUVRAGES DE TRAITEMENT
L’intégralité des eaux de plate-forme recueillies sur le tracé sera traitée par des bassins
multifonctions.
Tel que défini au stade de la Déclaration d’Utilité Publique, les objectifs retenus pour les ouvrages
permettent d’assurer a minima les fonctions suivantes :
x confinement de la pollution accidentelle par temps sec et par temps de pluie de durée 2 heures
et de période de retour biennale ;
x abattement d’au moins 80 % de la pollution chronique par décantation pour des pluies
biennales de durée 2 heures ;
Le trafic poids-lourds sur l’actuelle route du littoral est relativement faible pour une infrastructure de
cette catégorie, et représente environ 5 % du trafic global. De fait, les accidents impliquant un (ou
plusieurs) poids-lourd sont relativement peu courants. Pour exemple, entre 2008 et 2011, huit
accidents impliquant un camion ont été recensés, soit en moyenne deux accidents par an. Pour
l’année 2011, sur environ 90 accidents dans l’année, seuls quatre impliquaient au moins un poidslourd.
Compte tenu de la proximité du centre d'entretien de Grande Chaloupe, le délai d’intervention retenu
est d’une heure pour les services d'exploitation. Ce délai implique que le temps de propagation d’une
pollution accidentelle dans le bassin, (correspondant au temps que met un polluant entrant dans le
bassin pour rejoindre l’ouvrage de sortie) doit être d'au moins une heure.
x vidange complète du bassin en moins de trois jours permettant d’avoir un bassin sec pour
limiter la présence de moustiques et éviter les maladies associés ;
x limitation du temps de propagation des pollutions accidentelles dans le bassin permettant
d’assurer un temps d’intervention des agents d’exploitation égal à une heure ;
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 22/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
~ Traitement de la pollution chronique
L’objectif est d’obtenir un taux d’abattement des matières en suspension supérieur à 80 %, soit une
vitesse de sédimentation inférieure à 1 m/h. Les caractéristiques de chaque bassin seront adaptées à
cette contrainte (débit de fuite et distance entre l’ouvrage d’entrée et de sortie des eaux). En effet, de
nombreux polluants sont présents en phase particulaire dans les eaux pluviales des chaussées
routières, c’est-à-dire qu’ils sont « liés » aux matières en suspension : un bon abattement de ces
dernières permet ainsi de s’assurer de l’efficacité du dispositif.
L’étanchéité des bassins, pour éviter l’infiltration des eaux, sera assurée par la mise en place d’un
complexe géosynthétique protégé sur ses deux faces par un géotextile, recouvert par des matériaux
permettant d’assurer les fonctions de protection et de lest.
La conciliation des aspects dépollution, risques sanitaires et aspects paysagers sera résolue par la
mise en place, au dessus du géotextile supérieur, d’une couche de sable filtrant de 80 cm
d’épaisseur, dont la perméabilité est de 10-4 m/s. Les matières en suspension de 50 ȝP VHURQW
piégées par un géotextile complémentaire, dont la perméabilité sera voisine de 2,5.10 -7 m/s, placé
entre le sable filtrant et un système de drainage qui collectera les eaux jusqu’à l’ouvrage de sortie.
Au vu des caractéristiques des bassins projetés, l’abattement d’un bassin sanitaire donné par le
service d'études sur les transports, les routes et leurs aménagements (SETRA) peut être retenu.
Ainsi, les performances de traitement par catégorie de polluant des bassins de la Nouvelle Route du
Littoral seront :
x 85 % des matières en suspension (MES) ;
x 70 % de la demande chimique en oxygène (DCO) ;
x 85 % des éléments traces métalliques (cuivre, cadmium et zinc) ;
x 90 % des hydrocarbures totaux (Hc) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
 Surverse de sécurité
Le bipasse en entrée du bassin permet d’écrêter les eaux pour des débits compris entre une pluie
biennale et décennale (Q10). En cas de survenue d’une pluie d’occurrence supérieure, ou d’un
dysfonctionnement exceptionnel de l’ouvrage (éboulement de la falaise dans le bassin, par exemple),
une surverse permettra de garantir l’intégrité de l’ouvrage.
En effet, un débordement non contrôlé du bassin pourrait être responsable d’une rupture de berge.
Ce dispositif renforcé permet de s’assurer qu’un tel phénomène ne se produise.
 Ouvrage de sortie
L’ouvrage de traitement sera constitué en sortie :
~ Équipements particulier
x d’un orifice calibré permettant de réguler le débit de fuite ;
 Ouvrage d’entrée
Les bassins seront équipés de bipasse (by-pass) en entrée permettant :
x d’écrêter le débit entrant aux pluies d’occurrence inférieure ou égale à la période de
dimensionnement du bassin (Q2) ;
x de court-circuiter le bassin pendant le confinement d’une pollution accidentelle ou pendant les
opérations d’entretien.
Pour l’entrée d’eau des bassins, les buses seront placées dans l’axe de la longueur des bassins.
La descente d’eau en entrée du bassin sera aménagée de manière à limiter l’érosion des berges
(massif enrochements libres) et pour réduire l’énergie des eaux.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Fig u re 16 : d e s c e n te d ’e a u e n e n tré e d u b a s s in
x d’un dispositif d’obturation (vanne manuelle) permettant le piégeage des pollutions
accidentelles.
~ Exutoire
Le principe retenu est de profiter de la présence du piège à cailloux pour favoriser l’infiltration des
eaux traitées par les bassins. Ainsi, le projet est conçu de telle sorte que les eaux des bassins BR1,
BR3, BR4, BR5 et BR6 s’infiltrent dans le piège à cailloux et rejoignent indirectement l’océan. Dans le
cas des bassins BR2 et BR7, les eaux sont rejetées respectivement dans la ravine Brises, en amont
de l’ouvrage hydraulique, et dans la ravine Mare Coton.
Les matériaux constitutifs du piège à cailloux sont soit les produits de démolition de la route littorale
actuelle, soit les matériaux issus des fouilles de fondation des ouvrages de la Nouvelle Route du
Littoral (digues et viaducs). La perméabilité minimale de ces matériaux est estimée à 10-4 m/s selon la
formule de Hazen d’après les essais granulométriques.
Page 23/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Par ailleurs, les matériaux 0/300 mm qui constituent la fondation des digues du côté du piège à
cailloux ont une perméabilité minimale de 10-2 m/s.
Le noyau de la digue en enrochements 1/500 kg, situé côté océan, a une perméabilité très forte, entre
0,1 et 1 m/s.
1.5.4.
CARACTÉRISTIQUES DE CHAQUE BASSIN SANITAIRE
} Dimensions
À partir de ces données, les calculs simplifiés et défavorables (en deux dimensions, et en négligeant
l’effet de diffusion latérale ainsi que l’infiltration dans les matériaux plus perméables que l’assise),
utilisant la loi de Darcy, ont montré que l’infiltration pouvait se faire sans affecter le bon
fonctionnement des bassins, moyennant l’aménagement de fosses d’infiltration constituées de
matériaux de perméabilité minimale 10-2 m/s en contact avec le remblai de soubassement des digues.
Le tableau suivant présente les caractéristiques de dimensionnement des bassins projetés, numéroté
de 1 à 7 en fonction de leur localisation dans le sens Saint-Denis > La Possession.
Ces matériaux pourront être obtenus en valorisant les produits de démolition des éléments en béton
de la route actuelle (écailles de mur « terre armée » et tétrapodes). En pratique, compte-tenu du
volume important de béton existant, la perméabilité pourrait être encore supérieure.
Surface active
Les dimensions et la forme des fosses seront définies précisément lors des études d’exécution,
notamment en fonction des propositions optimisées des entreprises pour la réutilisation des
matériaux de démolition.
Point kilométrique (PK)
Les bassins feront l’objet d’aménagements afin d’intégrer visuellement ces ouvrages dans le piège à
cailloux. Ces aménagements consisteront à leur donner un aspect plus naturel par un enherbement
des talus (pas d’arbustif ou d’arborescent) et un modelage de leur contour.
BR2
BR3
BR4
BR5
BR6
1,8
2,3
8,9
9,1
10,0
12,5
BR7
13,5
4,7 ha
10,0 ha
9,9 ha
3,7 ha
6,7 ha
5,8 ha
1,9 ha
Hauteur utile
1,5 m
1,5 m
1,5 m
1,5 m
1m
1m
1m
Longueur fond
98 m
128 m
126 m
64 m
180 m
120 m
51 m
Dimension
Régulation
du débit en
sortie
} Insertion paysagère
BR1
Largeur fond
14 m
27 m
27 m
11 m
14 m
20 m
12 m
Volume utile
3 760 m3
7 486 m3
7 377 m3
2 242 m3
4 097 m3
3 556 m3
1 167 m3
100 l/s
150 l/s
150 l/s
50 l/s
150 l/s
150 l/s
40 l/s
180 mm
220 mm
220 mm
130 mm
240 mm
240 mm
120 mm
10,5 h
14,8 h
14,7 h
12,5 h
7,6 h
6,6 h
8,1 h
Débit de fuite
Diamètre orifice
Temps vidange Q2
Tableau 4 : caractéristiques des bassins sanitaires
} Dimensionnement particulier au risque de poussée d’eau interne
Afin de vérifier l’absence de risque de poussée d’eau interne sur la géomembrane des bassins, une
modélisation a été réalisée en considérant un évènement exceptionnel (cyclone, montée générale du
niveau de la mer…) conduisant à une surélévation du niveau de la mer à +3 m NGR.
Les épaisseurs de filtre à sable dans certains bassins et la cote de la digue des bassins concernés
ont ainsi été revues afin de s’astreindre de ce risque qui pourrait induire une perte de
l’imperméabilisation des ouvrages de traitement.
L’ensemble des bassins doit être prémuni contre une poussée d’Archimède interne due à des
remontées ponctuelles du niveau de la mer (marée, cyclone, tempête…). Ainsi l’épaisseur du filtre à
sable en fond de bassin est déterminée afin d’équilibrer la charge d’eau sous la géomembrane, selon
la formule suivante.
Figure 17 : exemple d’aménagement paysager (bassin BR3)
Avec e l’épaisseur de sable (en m), Nocéan le niveau de l’océan (ici + 3 m NGR), Nfond le niveau du fond
de bassin (en m NGR, au droit de la géomembrane), deau la densité de l’eau (1) et dsable la densité du
sable (ici 1,8 t/m3).
Les épaisseurs calculées du filtre à sables sont les suivants, l’épaisseur ne pouvant être inférieure à
0,8 m.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 24/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
BR1
BR2
BR3
BR4
BR5
BR6
BR7
Hauteur utile
Cote du fond
du bassin
Épaisseur de
sable
Cote de la
digue du
bassin
1,5 m
1,5 m
1,5 m
1,5 m
1m
1m
1m
1,70 m NGR
1,95 m NGR
3,90 m NGR
1,30 m NGR
1,40 m NGR
1,35 m NGR
1,60 m NGR
0,8 m
0,8 m
0,8 m
0,9 m
0,9 m
0,9 m
0,8 m
4,50 m NGR
5,25 m NGR
6,70 m NGR
4,30 m NGR
3,90 m NGR
3,85 m NGR
3,90 m NGR
Tableau 5 : épaisseur de sable des bassins
La masse volumique de la grave (2,2 t/m3) étant supérieure à celle du sable, les épaisseurs calculées
dans le tableau précédent conviennent également à la partie du tiers amont du fond de bassin.
Les cotes de fond de bassin indiquées sur la vue en plan suivante sont les cotes au-dessus du
sable.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 25/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Figure 18 : vue en plan et en coupe d’un bassin sanitaire (hors aménagements paysagers, hors BR2 et BR7 avec rejet en ravine)
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 26/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
1.6. OUVRAGES HYDRAULIQUES ET AMÉNAGEMENT
DES RAVINES
1.6.1.
DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES
} Hypothèses de conception hydraulique
La conception du réseau hydrographique de la Nouvelle Route du Littoral a été réfléchie sur la base
des principes hydrauliques suivants :
x objectif global d’assurer une transparence hydraulique de l’infrastructure par rapport aux
écoulements diffus des ravines et bassins versants amont ;
x fonctionnement hydraulique visé (crues de référence) :
à fonctionnement hydraulique satisfaisant pour la crue centennale de dimensionnement (pas
de dysfonctionnement hydraulique, pas d’aggravation du risque inondation…) ;
à fonctionnement hydraulique garantissant une non érosion ou non altération de la stabilité des
ouvrages pour la crue de sûreté fixée à deux fois le débit de la crue centennale ;
x stabilité des aménagements hydrauliques pour une durée de service de 100 ans ;
x choix des solutions favorisant une capacité de transport solide la plus importante possible
jusqu’aux rejets en mer ;
x maintien de la continuité écologique pour les écoulements superficiels présentant des enjeux
biologiques.
À noter que l’espace situé entre la route littorale actuelle et la Nouvelle Route du Littoral (piège à
cailloux) n’a pas été pris en compte dans le découpage des bassins versants. En effet, outre que ces
zones sont aujourd’hui essentiellement situées en mer, elles seront constituées de matériaux très
perméables en communication avec la mer (l’eau s’infiltrera en grande majorité pour rejoindre la mer
en passant dans les matériaux perméables sous la digue). De plus, les ruissellements possibles
seront en quantités négligeables par rapport aux apports générés par les bassins versants amont et
ne modifieraient en rien le dimensionnement des ouvrages.
Les aménagements ont été optimisés pour aboutir à un système hydraulique robuste et adapté au
contexte particulier (effet des vagues, arrivée des crues, transport solide…), garantir la sécurité de la
Nouvelle Route du Littoral et permettre le développement d’un milieu à un aspect le plus « naturel »
possible.
Des aménagements concernent donc la protection contre les érosions ou les affouillements
notamment au droit des canaux d’écoulement prévus en amont des ouvrages hydrauliques de la
Nouvelle Route du Littoral. De manière générale, le fond de lit et les berges des fossés ou canaux
seront protégés à l’amont et à l’aval des ouvrages hydrauliques.
Compte tenu des fortes vitesses d’écoulement et des matériaux transportés par les écoulements en
crue, il est prévu de protéger contre l’érosion hydrique les berges talutées à 2H/1V et le fond des
canaux par la mise en place d’enrochements libres. Ceux-ci ont un diamètre moyen de 700 mm
correspondant à une masse moyenne de 475 kg.
En complément des protections contre l’érosion en enrochements libres, il est généralement prévu
des dispositifs parafouille au niveau des ouvrages en béton. Ainsi, les cadres préfabriqués de
l’ensemble des ouvrages hydrauliques seront munis d’une couche de béton d’usure de 15 à 20 cm
selon le débit projeté dans l’ouvrage. Cette couche complémentaire permet une érosion des ouvrages
sans porter préjudice à leur stabilité.
Par ailleurs, un entretien des ouvrages de rétablissement hydraulique sera réalisé, avec :
x une visite détaillée des ouvrages tous les 3 ans ;
x une visite après un évènement cyclonique ayant fait l’objet d’une alerte.
Les bétons d’usure seront alors inspectés et repris si une détérioration devait être constatée. Les
endiguements en amont des ouvrages hydrauliques feront également l’objet d’une inspection après
chaque évènement cyclonique ou chutes de blocs.
Sur la section en viaduc où la route actuelle est maintenue, les ouvrages hydrauliques sont conservés
en l’état.
Sur les sections en digue, le rétablissement des écoulements entre la falaise et les ouvrages en digue
sera assuré par une évolution « naturelle » du piège à cailloux. Ainsi, en dehors des canaux enrochés
creusés en amont des ouvrages hydrauliques jusqu’au pied de falaise, les écoulements diffus ne
seront pas guidés ou contraints. Ils chemineront en nappe et pourront creuser des axes d’écoulement
secondaires depuis les pieds de falaise jusqu’aux canaux (cf. figure page suivante), suivis d’un
ouvrage hydraulique tel que décrit dans le tableau page 32. Entre les ravines à Malheur et de la
Petite Chaloupe, un espace lagunaire sera créé.
Par ailleurs, pour les ravines de la Grande Chaloupe et des tamarins, un viaduc d’environ 240 m de
long sera aménagé et les ouvrages hydrauliques actuels détruits ce qui améliorera la transparence
hydraulique de l’infrastructure sur ces écoulements superficiels.
Afin de ne pas créer de seuil entre les ouvrages et l’océan, les parties aval des radiers seront calées
à 0 m NGR. L’eau de mer pourra remonter dans les ouvrages et garantir une connexion entre l’amont
et l’aval de l’infrastructure. Cependant, pour permettre un brassage et une remontée suffisante des
eaux dans la lagune tropicale créée, les trois ouvrages présents au droit de cette dernière verront la
cote de leur radier abaissée pour atteindre environ -1 m NGR au droit de la lagune.
Les ouvrages hydrauliques sont soumis aux aléas maritimes, notamment à une salinité élevée,
source de corrosion (on observe sur les ouvrages actuels des ferraillages apparents totalement
rouillés). Les chocs des galets (issus de l’océan et de l’écoulement des ravines) peuvent également
entraîner une détérioration des ouvrages.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 27/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
À noter que seul l’ouvrage de rétablissement de la ravine bras gentil (OH 013A) présentera quatre
chutes de 2 m empêchant une continuité écologique avec l’océan. Cependant, l’ouvrage existant
présente une chute de 8 à 10 m juste avant la plage. Le futur ouvrage hydraulique est prévu « en
escalier » afin de tenir compte du différentiel altimétrique de la situation actuelle entre le fil d’eau
amont (> 10 m NGR) et la plage ou l’océan (0 m NGR). Pour minimiser l’énergie de chute à dissiper
et assurer un meilleur charriage des matériaux solides, il a été préféré quatre chutes successives de
2 m à une seule chute. Par ailleurs, la ravine Bras Gentil ne présente pas de potentialités écologiques
pour la macrofaune aquatique, notamment du fait d'un écoulement intermittent et d'une forte
artificialisation de son lit au droit de la Caserne Lambert.
Une partie des apports solide amont se déposera dans le nouveau piège à cailloux. Cependant,
grâce aux canaux enrochés aménagés au droit des ravines de plus fort apport solide, une partie
importante du transport solide des ravines cheminent jusqu’à la mer. Pour pallier aux érosions ou aux
dépôts gênant le bon fonctionnement hydraulique et la sécurité de la Nouvelle Route du Littoral, un
dispositif régulier de suivi et d’entretien est prévu.
} Fonctionnement hydraulique en crues rares
Pour les ouvrages hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral, les écoulements ne pouvant pas
transiter à travers un ouvrage surverseront par-dessus les berges du canal amont, s’écouleront dans
le piège à cailloux jusqu’à rejoindre un ouvrage hydraulique voisin. Du fait d’un débit plus important à
transiter, le niveau en amont de l’ouvrage non obturé dans le piège à cailloux sera supérieur à son
fonctionnement normal mais compte tenu de la capacité maximale des ouvrage envisagés, cette surhauteur n’impactera pas son bon fonctionnement. En effet, la hauteur des ouvrages hydrauliques a
été fixée par rapport aux effets des vagues (hauteur maximale choisie pour limiter l’effet d’obturation
par les très fortes vagues), soit très supérieure au minimum hydraulique (tirant d’air de un mètre pour
la crue centennale). Par voie de conséquence, le capacité maximale avant mise en charge dépasse
très fortement la capacité nominal de l’ouvrage pour la crue centennale de projet. Pour preuve, pour
un débit d’entrée double de celui de la crue de projet (cas de la crue de sureté), les tirants d’air
restent supérieurs à 0,5 m.
Au final, la protection contre l’inondation et la mise en sécurité de la plateforme routière de la
Nouvelle Route du Littoral contre l’inondation sont maintenues et non altérées par ce type de
dysfonctionnements hydrauliques.
~ Éboulement de la falaise obturant le piège à cailloux
~ Vérification pour la crue de sûreté
La conception des aménagements hydrauliques de la Nouvelle Route du Littoral garantit un
fonctionnement hydraulique satisfaisant (pas de débordement impactant la sécurité de la plateforme
routière) pour la crue centennale de projet (cf. ci-avant).
En complément, il a été vérifié que pour la crue de sûreté fixée à deux fois le débit de la crue
centennale de projet, le fonctionnement hydraulique des ouvrages conservait une mise hors d’eau
des plateformes routières avec une revanche minimale de sécurité de 0,5 m pour ouvrages moyens à
1 m pour les grands ouvrages.
Pour tous les ouvrages, les écoulements restent à surface libre pour la crue de sûreté.
Les ouvrages projetés permettent d’améliorer les conditions d’écoulement des ravines
interceptées par les sections en digue de la Nouvelle Route du Littoral. Ainsi, pour la
crue de sûreté, dont le débit est défini à deux fois le débit de la crue centennale, les
hauteurs maximales des lignes d’eau observées sont diminuées en situation projetées.
~ Obturation partielle ou totale d’un ouvrage hydraulique
Dans un scénario catastrophe d’une obturation partielle ou totale de l’ouverture d’un ouvrage
hydraulique (embâcles, chute de blocs rocheux…), il est prévu de faire jouer au futur piège à cailloux
le rôle de canal de décharge.
Les écoulements se stockeront en amont de l’éboulement jusqu’à trouver un point bas de surverse.
Soit directement, soit indirectement via le piège à cailloux, les écoulements rejoindront un ouvrage
hydraulique.
Au final, la protection contre l’inondation et la mise en sécurité de la plateforme routière de la
Nouvelle Route du Littoral contre l’inondation sont maintenues et non altérées par ce type de
dysfonctionnements hydrauliques.
~ Dysfonctionnements hydrauliques simultanés
Les grands ouvrages hydrauliques présentent des ouvertures suffisamment importantes pour palier à
toute obturation totale de leur section. La capacité hydraulique de ces ouvertures augmente fortement
pour des hauteurs d’eau supérieures à celle de la crue de projet.
Autrement dit, même en cas de graves défaillances des ouvrages hydrauliques de traversée sous la
Nouvelle Route du Littoral, il persistera un exutoire possible pour les écoulements amont et éviter
ainsi une submersion de la plateforme routière.
Par ailleurs, aux extrémités des tronçons du projet en digue, et lorsque cela a été possible, la digue
de protection maritime peut jouer le rôle de déversoir de sécurité. Étant a priori perméable aux
écoulements et avec une cote de crête inférieure à la cote de la plateforme routière de la Nouvelle
Route du Littoral, les écoulements surverseront d’abord par-dessus ces digues de protection maritime
en cas :
x d’insuffisance hydraulique grave des ouvrages de transparence hydraulique ;
x de stockage d’eau en amont du remblai de la Nouvelle Route du Littoral dans le nouveau piège
à cailloux.
Au final, la protection contre l’inondation et la mise en sécurité de la plateforme routière contre
l’inondation sont maintenues et non altérées par ce type de dysfonctionnements hydrauliques.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 28/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Ouvrage d’art de la ravine Lafleur
~ Synthèse
De manière schématique, le fonctionnement hydraulique qui va apparaître en cas de grave(s)
dysfonctionnement(s) d’un ou plusieurs ouvrages hydrauliques ou non transit des apports jusqu’à un
ouvrage est par exemple :
x phase 1 : augmentation de la cote du plan d’eau dans le piège à cailloux jusqu’à charge amont
suffisante pour évacuer les apports amont via les ouvrages hydrauliques restants en
fonctionnement ;
x phase 2, si phase 1 non suffisante : augmentation exceptionnelle de la cote du plan d’eau
jusqu’à surverse en extrémité du piège à cailloux.
L’ouvrage d’art de la ravine Lafleur est constitué de trois niveaux (cf. figures suivantes) :
x le lit mineur de la ravine, dont la cote est d’environ -1,5 m NGR dans l’axe de la Nouvelle Route
du Littoral (ouvrage en embouchure constamment en eau) ;
x le giratoire de l’échangeur (pour les bretelles d’accès), à une cote moyenne de 9 m NGR
(dénivelé par rapport à l’infrastructure). Ce giratoire est également constitués de deux radiers
indépendants en amont et en aval de la Nouvelle Route du Littoral pour le franchissement de la
ravine ;
x la Nouvelle Route du Littoral, dont le radier est constitué de trois travées, deux aux extrémités
pour enjamber le giratoire de l’échangeur et une centrale pour la ravine Lafleur. La cote de
l’infrastructure est d’environ 15,5 m NGR au-dessus de la ravine.
Figure 19 : fonctionnement hydraulique type en cas de dysfonctionnement d’un ouvra
ge
Au final, la sécurité de la plateforme routière de la Nouvelle Route du Littoral est
maintenue et non altérée même en cas de graves dysfonctionnements hydrauliques
simultanés des ouvrages de transparence hydraulique et de leurs aménagements
connexes.
1.6.2.
AMÉNAGEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES
} Ouvrages hydrauliques
Fig u re 20 : o u vra g e d ’a rt d e la ra vin e La fle u r – vu e e n p la n (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s )
Un grand nombre d’ouvrages hydrauliques doivent être placés au travers de la digue (ouvrages
cadres simples ou doubles). Ces ouvrages hydrauliques seront préfabriqués, transportés sur site et
placés à l’avancement.
Les entreprises prêteront une grande attention à ces tâches de pose des ouvrages hydrauliques et de
la carapace autour des ouvrages, afin de ne pas créer des points faibles.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Pour la section courante (cf. figure 21), les piles aménagées de part et d’autre du lit mineur de la
ravine Lafleur seront prolongées par des murs de soutènement afin de canaliser les écoulements.
Ces murs seront fondés sur des semelles superficielles de largeur 7 m. Des enrochements bétonnés
seront aménagés pour protéger les appuis vis-à-vis des transports de solides.
Pour le giratoire d’accès aux bretelles, en amont et en aval immédiat de la traversée de la section
courante, les appuis d’extrémité seront également réalisés dans le prolongement des murs de
soutènement. Les fondations seront constituées de semelles superficielles pouvant aller jusqu’à
9,6 m de largeur, renforcées côté mer par trois files de sept pieux de 1,2 m diamètre ancrés dans le
substratum.
Page 29/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Toutes les fondations, appuis et enrochements bétonnés mis en œuvre garantiront un maintien du lit
mineur sur une largeur d’environ 20 m en pied de l’ouvrage.
1.6.3.
Les fondations, appuis et murs seront réalisés à l’abri de batardeaux, mis en œuvre par battage de
palplanches.
Au final, les aménagements et ouvrages hydrauliques envisagés dans le cadre de la Nouvelle Route
du Littoral sont présentés sur le tableau de synthèse page 32. Les dimensions de l'étude hydraulique
correspondent à la section hydraulique minimale à respecter, avec les hypothèses de
dimensionnement retenues (écoulement à surface libre dans les ouvrages pour Q100). Les dimensions
retenues présentées dans le tableau, qui tiennent compte des contraintes constructives, sont a
minima équivalentes à cette section hydraulique (augmentée de 2 m en hauteur au droit de la lagune
tropicale, pour tenir compte de l’abaissement du radier).
SYNTHÈSE DES AMÉNAGEMENTS HYDRAULIQUES
Les valeurs de section et de pente des ouvrages précisées dans le tableau page 32 sont
susceptibles d'adaptations en phase travaux, suivant les contraintes observées durant le
chantier, en respectant a minima la section de dimensionnement de l’étude hydraulique.
Fig u re 21 : o u vra g e d ’a rt d e la ra vin e La fle u r – c o u p e lo n g itu d in a le
Figure 22 : ouvrage d’art de la ravine Lafleur – fondation de la bretelle côté mer
} Dérivations provisoires
Pour la mise en œuvre des ouvrages, en particulier des canaux enrochés entre la falaise et les
futures ouvrages hydrauliques, mais aussi pour la destruction des ouvrages de l’actuelle route, des
dérivations seront mises en œuvre s’il n’apparaît pas possible de réaliser ces opérations à sec, de
nombreuses ravines présentant un écoulement intermittent.
Les objectifs et contraintes de ces dérivations sont :
x garantir la transparence hydraulique des ravines durant le chantier ;
x limiter les apports de matières en suspension ou de laitance de béton pendant les travaux en lit
mineur en dérivant provisoirement le cours des ravines impactées ;
x garantir la transparence écologique des travaux en lit mineur.
Les modalités de mises en œuvre seront laissées au choix des entreprises en charge des travaux,
dans la limite du respect des précédents critères, et après validation par la Maîtrise d’œuvre. Il pourra
ainsi s’agir de dérivation totale (par exemple, création d’un lit provisoire dans le piège à cailloux pour
l’aménagement du lit définitif) ou partielle (mise en œuvre de batardeaux sur une moitié du lit mineur
pour mise à sec et aménagement d’une demi-largeur).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 30/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Fig u re 23 : a m é n a g e m e n t d e s ra vin e s d a n s le p iè g e à c a illo u x (s o u rc e : S ig n e s P a ys a g e s )
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 31/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
BV petite île
Ravine bras gentil
BV PR 1+500
BV Tunnel
BV 1
Ravine des Brises
BV 2
Ravine Potasse
à
Ravine à Jacques
BV 16
OH
PK
Q100
OH 012
1,2
OH 013A
Longueur
Pente
7,8 m /s
/
/
1,3
21,7 m3/s
15 m
2%
OH 016
1,6
16,3 m3/s
76 m
OH 022
2,2
23,1 m3/s
/
/
/
/
7,2
3
3
5,7 m /s
3
Partie amont
Description
Longueur
Pente
/
/
Convergent vers l’ouvrage hydraulique
(canal en « U » de liaison avec le canal existant)
82 m
2%
1,5 %
Canal enroché avec talus 2H/1V
Largeur minimale en pied : 4,8 m
103 m
1,5 %
120 m
1,5 %
Canal enroché avec talus 2H/1V
Largeur minimale en pied : 5,2 m
80 m
1,5 %
/
/
/
/
/
/
/
/
/
Conservation des ouvrages de l’actuelle route du
littoral
Rejet existant vers OA 02 (ravine à Jacques)
Fossé trapézoïdal enherbé avec talus 3H/2V
Largeur minimale en pied : 0,25 m
6m
1,5 %
6m
1,5 %
Viaduc de Saint-Denis à la Grande Chaloupe
/
/
Rejet existant vers OA 02 (ravine à Jacques)
/
/
/
/
/
/
8m
1,5 %
6m
1,5 %
6m
1,5 %
6m
1,5 %
8m
1,5 %
21 m
3,7 %
77 m
0,7 %
/
/
Deux cadres de section unitaire (lxh) : 3,0 x 4,0 m
(section hydraulique minimale à respecter : 2 x 2,4 m x 4 m)
Deux cadres de section unitaire (lxh) : 3,0 x 4,0 m
(section hydraulique minimale à respecter : 2 x 2,6 m x 4 m)
Viaduc pour le franchissement des ravines des
Tamarins et de la Grande Chaloupe
Canal enroché avec talus 2H/1V
Largeur minimale en pied : 7,2 m
64 m
1,5 %
Lagune tropicale
64 m
1,5 %
/
/
/
/
/
OH 097
9,7
50,8 m3/s
120 m
1,5 %
BV PR 10
BV 18
OH 102
10,2
21,2 m /s
/
/
BV PR 10+500
BV 19
OH 106
BV PR 11
BV PR 20
OH 111
BV PR 11+500
Ravine à Malheur
BV PR 12
BV PR 12+500
OH 116
11,6
83,9 m3/s
90 m
1,5 %
Canal enroché avec talus 2H/1V
Largeur minimale en pied : 12,8 m
64 m
1,5 %
Ravine Lafleur
OA 130
13,0
99,3 m3/s
1m
3,7 %
Forme divergente en « U »
93 m
3,7 %
OH 131A
13,1
7,7 m3/s
225 m
0,9 %
Fossé trapézoïdal enherbé avec talus 3H/2V
Largeur minimale en pied : 3,0 m
50 m
1,0 %
OH 135
13,5
20,4 m3/s
/
/
/
/
Ravine Mare Coton
2%
/
1,3 %
BV RD 41
6m
/
75 m
3
/
0,8 %
3,2 m /s
Ravine des
Tamarins
Ravine de la Grande
Chaloupe
BV PR 9
BV PR 9+500
Ravine de la Petite
Chaloupe
BV 17
Pente
/
480 m
8,4
Destruction des ouvrages de l’actuelle route du
littoral
Partie aval
Longueur
Noue trapézoïdale enherbée d’évacuation à travers le
piège à cailloux (6 m de largeur sur environ 300 m)
/
BV PR 8
Ouvrage hydraulique
Description
Ouvrage cadre existant conservé
Enchaînement souterrain de quatre séries de cadres
avec chute de 2 m entre.
Section hydraulique : 2 x 2,75 x 3 m
Deux cadres de section unitaire (lxh) : 4,0 x 5,0 m
(section hydraulique minimale à respecter : 2 x 3,6 m x 5 m)
Deux cadres de section unitaire (lxh) : 3,0 x 6,0 m
Radier abaissé (-1 m NGR au droit de la lagune)
(section hydraulique minimale à respecter : 2 x 2,4 m x 4 m)
10,6
13,1 m3/s
/
/
Lagune tropicale
64 m
1,5 %
Cadre simple (lxh) : 3,0 x 6,0 m
Radier abaissé (-1 m NGR au droit de la lagune)
(section hydraulique minimale à respecter : 1 x 2,6 m x 4 m)
11,1
17,3 m3/s
/
/
Lagune tropicale
64 m
1,5 %
Cadre simple (lxh) : 3,1 x 6,0 m
Radier abaissé (-1 m NGR au droit de la lagune)
(section hydraulique minimale à respecter : 1 x 3,1 m x 4 m)
/
Deux cadres de section unitaire (lxh) : 6,5 x 5,0 m
(section hydraulique minimale à respecter : 2 x 6,4 m x 5 m)
Ouvrage d’art
Canal trapézoïdal en enrochements bétonnés, de
largeur en pied de 20 m, y compris partie aval
Cadre simple (lxh) : 2,4 x 2,5 m
À l’aval : canal trapézoïdal enherbé
Ouvrage cadre existant conservé (sauf sur 15 m aval
où il sera remplacé par une buse béton pour la piste
chantier)
Ta b le a u 6 : o u vra g e s h yd ra u liq u e s
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 32/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
2.MISE EN ŒUVRE DES OUVRAGES
Un géotextile sera ensuite posé dans le fond de la souille puis recouvert par la couche anti-érosion de
la souille (par clapage5 des matériaux en enrochements naturels de 0,2 à 1 t depuis un bateau, par
exemple), constituant la butée de pied de la digue (cf. (1) sur figure 32 de cinématique de réalisation
des sections en digue).
La phase chantier de la Nouvelle Route du Littoral, au vu de la nature des ouvrages à réaliser, peut
avoir des conséquences importantes sur le milieu marin. Les principales modalités de mise en œuvre
des ouvrages sont précisées dans le présent chapitre. Les dispositions pour la mise en œuvre des
ouvrages en digue ou en viaduc sont applicables au projet retenu et à la variante avec deux viaducs.
2.1. AMÉNAGEMENT DES S ECTIONS EN DIGUE
De nombreuses méthodologies d’exécution peuvent être envisagées pour la construction des digues,
combinant à la fois moyens terrestres et nautiques et différents types d’équipements (grues à câbles,
pelles hydrauliques de différentes tailles…).
} La réalisation de la souille
Figure 25 : pose du géotextile et mise en œuvre du tapis anti-affouillement
Les travaux de réalisation de la souille consistent en l’excavation des sédiments marins le long du
linéaire des digues pour ancrer la butée de pied des ouvrages de protection. Ces travaux prennent en
compte la réutilisation des matériaux de dragage2 dans le noyau des sections en digue.
Au droit de la pointe de la ravine à Malheur, les fonds marins étant constitués de matériaux durs, des
techniques de minage3 ou de brise-roche4 pourront ponctuellement être employées.
} La structure de la digue à talus
Les méthodes de construction d’une digue doivent prendre en compte le fait que les dommages
causés par les vagues pendant la construction peuvent être importants. Les sous-couches exposées
doivent donc être recouvertes dès que possible par des couches protectrices.
~ Mise en œuvre du noyau et de la carapace de protection
Le noyau sous la future carapace de la digue (2) est remblayé en tout-venant carrière (TVC) de 1500 kg par voie terrestre. Pour les profondeurs plus importantes, le TVC du noyau pourra être
approvisionné par voie maritime (clapage). L’avancement du front de cet épi d’une vingtaine de
mètres de largeur devra être cadencé de telle sorte que ce linéaire non protégé par la carapace sur
talus ne dépasse pas 100 m.
Figure 24 : réalisation de la souille et réutilisation des matériaux de dragage
2
Le dragage consiste à prélever des matériaux meubles, dans le cas présent du sable principalement, depuis
un bateau spécialisé appelé drague.
3
Le minage consiste à faire exploser une charge pour casser une roche dure.
4
Le brise-roche est un marteau pneumatique de grande dimension permettant de briser les roches.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
La mise en œuvre des premiers enrochements de protection (3), les plus légers de 0,2 à 1 t, pourra
être faite pour tout ou partie depuis le noyau, soit par déversement direct par les camions en crête de
noyau, soit par pose à la grue. Éventuellement, la partie basse pourra être clappée à l’aide de
bateaux. La pose des enrochements suivants (3), plus massif de 1,8 à 3,8 t, sera réalisée un par un à
l’aide d’une grue à câble et d’un grappin hydraulique. Enfin, la pose des blocs béton (4), type
AcropodesTM, sera réalisée à la grue. L’atelier de pose sur talus devra suivre le front d’avancement du
noyau à une distance maximum de 100 m. La mise en œuvre des enrochements et des blocs béton
sur la berme, localisés sous la future voie de service (10) et la baignoire en enrochement (9), sera
également réalisée par pelle hydraulique et grue à câble.
5
Le clapage est l’opération de déversement des sédiments dragués en mer, depuis un bateau spécifique dont
le fond peut s’ouvrir.
Page 33/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Le mur chasse mer
La réalisation de la partie supérieure de la digue, intégrant le mur chasse-mer (6), peut être différée
dans le temps de la partie inférieure. Après réalisation de la semelle coulée en place, les éléments
béton (voile, contrefort…) pourront, suivant le choix de l’entreprise, être préfabriqués ou coulés en
place.
Les enrochements de blocage, appelés aussi baignoire en enrochement (9), sont positionnés contre
le mur chasse mer au grappin à partir d’une grue à câble et la voie de service en béton est coulée en
place (10).
Figure 26 : mise en œuvre des matériaux 1/500 kg du noyau (1), pose des sous-couches (2)
et de la carapace de protection à l’avancement (3)
~ Mise en œuvre du remblai de soubassement
Le remblai de soubassement (5), sous le mur chasse mer et le remblai routier, est mis en œuvre par
voie terrestre à environ 300 m en retrait du front d’avancement de l’épi. La largeur du remblai réalisé
bénéficiera de la protection de la structure de la carapace dont le front d’avancement se situera à une
distance maximale de 100 m en arrière de celui de l’épi. Un dispositif de confinement des fines, type
merlon de protection ou équivalent (M), sera mise en œuvre pendant cette phase pour confiner le
panache turbide dans la zone du chantier.
Figure 28 : réalisation du mur chasse-mer et de la baignoire en enrochements
} Le remblai routier
Après réalisation du mur chasse mer, les opérations consistent à monter le remblai routier (7) et
exécuter le talus raidi côté falaise (8).
Figure 27 : mise en œuvre du remblai de soubassement en 0-300
Figure 29 : réalisation du remblai routier et du talus raidi côté falaise
Enfin, la partie supérieure du mur chasse mer est mise en œuvre, ainsi que la fin du remblai routier,
pour terminer par la chaussée (11).
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 34/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Fig u re 30 : ré a lis a tio n d e la p a rtie s u p é rie u re d u m u r c h a s s e -m e r
Fig u re 31 : ré a lis a tio n d e la c h a u s s é e (s o u s -c o u c h e , c o u c h e d e fo rm e e t e n ro b é e )
Figure 32 : cinématique de réalisation des sections en digue
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 35/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
2.2. AMÉNAGEMENT DES S ECTIONS EN VIADUC
x implantation du caisson (calage sur les tubes métalliques guide) puis immersion du caisson
avec béton ;
Les méthodes de construction décrites ci-après sont fondées sur des solutions éprouvées bien
qu’elles soient exceptionnelles. Elles ont pour objectif de bâtir un scénario de base qui pourra être
optimisé par l’entreprise de travaux.
} Méthodologie de construction des fondations semi-profondes
La semelle est un caisson préfabriqué à terre amené par flottaison et immergé au droit de l’appui.
La méthodologie de mise en œuvre sur site pour les piles à fondation semi-profondes est alors la
suivante :
x dragage sous l’eau des couches de sol présentant des caractéristiques faibles à moyennes ;
Fig u re 34 : im m e rs io n d u c a is s o n
x mise en place de deux tubes métalliques battus servant de guide d’implantation du caisson de
pile. Cette opération nécessite une barge de travail avec une grue permettant de battre les
tubes ;
x une fois la prise du béton faite, bétonnage de la deuxième phase de la semelle et enlèvement
des tubes ;
x mise en place d’un couche d’assise de 1 m de gravier afin d’avoir une assise du caisson
régulière et horizontale et amenée du caisson par flottaison à l’aide de deux remorqueurs ;
x remplissage de la fouille du sol support avec des matériaux d’enrochement (tapis antiaffouillement) et mise en place de matériaux pour reconstitution de la couche superficielle ;
x mise en place du coffrage, bétonnage de la partie structurelle du fût vertical et remplissage de
l’intérieur du reste de la semelle avec le sable dragué ;
x amenée et mise en place de coques préfabriquées pour continuer le fût de pile (coffrage,
ferraillage et bétonnage de la partie structurelle du fût vertical).
Fig u re 33 : a m e n é e d u c a is s o n p a r flo tta is o n
Fig u re 35 : m is e e n œ u vre d e la p a rtie s tru c tu re lle d u fû t ve rtic a l
} Méthodologie de construction des fondations profondes
Pour assurer la liaison entre la semelle et les pieux, un bétonnage sur site est inévitable dans le cas
des fondations profondes.
Les opérations d’exécution des pieux nécessitent une plateforme autoélévatrice, avec grue et
stockage de matériel, et des embarcations permettant l’amenée du béton et autres matériaux.
L’opération se décompose selon les phases suivantes :
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 36/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
x la première opération consiste est le fonçage du tubage puis le forage pour extraire les
matériaux de surface à l’intérieur du tubage. La tête de forage a un diamètre supérieur au tube
pour descendre le tubage jusqu’au fond du forage. Afin de permettre un ancrage dans le
substratum rocheux, l’outil de forage pénètre dans le substratum rocheux. Les matériaux
excavés serviront d’une part à remplir les piles creuses (environ 10 %) et d’autre part à la
construction du piège à cailloux et des sections en digue ;
Fig u re 38 : im m e rs io n d u c a is s o n e t ré h a u s s e m é ta lliq u e
x réalisation d’un béton d’étanchéité dans le caisson de semelle, pompage de l’eau du caisson
puis ferraillage et bétonnage de la semelle ;
x amenée et mise en place de coques préfabriquées pour l’exécution du fût de pile, puis coffrage,
ferraillage et bétonnage de la partie structurelle du fût vertical ;
Fig u re 36 : fo ra g e d e s p ie u x
x enlèvement de la réhausse métallique et poursuite de la construction du fût de pile.
x une fois le tube foré, le pieu est ferraillé et bétonné ;
x la plate-forme autoélévatrice est ensuite déplacée pour réaliser la deuxième file de pieux ;
Fig u re 39 : c o n s tru c tio n d u fû t d e p ile
Fig u re 37 : ré a lis a tio n d e la d e u xiè m e file d e p ie u x
x le tapis anti-affouillement est mis en œuvre. La semelle de pile est amenée par flottaison à
l’aide de deux remorqueurs et implantée au-dessus des quatre pieux. les opérations suivantes
nécessitent une barge de travail avec grue ;
x l’immersion du caisson est réalisée par remplissage à l’eau de mer, puis une réhausse
métallique faisant office de batardeau est mise en œuvre ;
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
} Méthodologie de construction du tablier
L’importante surface du tablier du viaduc implique la réalisation de voussoirs préfabriqués à terre.
Le tablier du viaduc est réalisé par assemblage des voussoirs préfabriqués selon la technique des
encorbellements successifs, soit à l’aide d’une poutre de lancement de grande longueur soit à l’aide
d’une embarcation avec grue de grande capacité.
Page 37/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Pylône
La pose à l’aide d’une poutre de lancement se déroule selon les étapes suivantes (cf. figure
suivante) :
1. le lanceur se pose sur la partie d’ouvrage déjà construite. Il est alors lancé vers la pile suivante,
où l’on installe le voussoir sur pile ;
Béquille
Pose des demivoussoirs sur
pile (VSP)
2. le lanceur prend ensuite appui sur le voussoir sur pile ;
3. il vient se repositionner à l’aplomb de l’appui en vue de l’assemblage des éléments du fléau, en
symétrie et en alternance ;
Pile
4. les voussoirs sont solidarisés entre eux par des câbles tendus à l’aide de vérins (précontrainte
de fléau). Le joint de clavage est bétonné lorsque le fléau est complet.
VSP assemblé
P h o to g ra p h ie 1 : p o u tre d e la n c e m e n t
Pose des voussoirs par
encorbellements successifs
La pose par bateau-grue est tout aussi possible sur un chantier de cette importance en recourant bien
évidemment à des moyens exceptionnels en regard des poids à soulever, et en planifiant son
intervention en fonction du climat de houle.
Fig u re 40 : c o n s tru c tio n d u ta b lie r a ve c u n e p o u tre d e la n c e m e n t
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 38/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Viaduc de la Grande Chaloupe
L’ouvrage comporte un tablier d’environ 240 m de longueur à quatre travées. Le tablier est constitué
d’une poutre caisson de hauteur constante.
Les piles sont constituées d’un fût unique elliptique sur semelle avec un diamètre de 14 m.
Fig u re 41 : via d u c d e la Gra n d e Ch a lo u p e
Le tablier sera construit par encorbellements successifs à l’aide d’une paire d’équipage mobile. Les
piles seront construites sur place par des méthodes classiques pour ce genre de structure et non
préfabriquées.
Des pistes d’accès seront spécialement aménagées pour la mise en œuvre de ces ouvrages.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 39/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
3.ZONE DE RECOUVREMENT DIRECTE DES
FORMATIONS LITTORALES SENSIBLES
Les six planches suivantes présentent les superficies de substrats marins impactés par recouvrement
direct par les emprises de la Nouvelle Route du Littoral.
Les seules zones de substrats marins présentant des formations de coraux durs sont les substrats
durs de sensibilité faible à forte. Les zones de substrats durs à très faible sensibilité représentent les
cordons à galets où aucun recrutement corallien particulier n’a été observé.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 40/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 41/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 42/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 43/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 44/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 45/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 46/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.TABLEAUX DE SYNTHÈSE DES IMPACTS
4.1. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
HABITATS NATURELS TERRES TRES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
habitats naturels terrestres.
Rappelons que l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs a
été réalisée en prenant en compte la recherche expérimentale sur la dispersion des embruns
sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats naturels et
espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent.
Ces résultats, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation
courante, notamment représentée par les alizés hivernaux et en situation de houle
cyclonique, permettent d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des
habitats qui les abritent dans ces conditions.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Habitat
Impacts bruts
Impacts résiduels
Enjeu
Nom
NRL
Enjeu potentiel
sur 9 sites
matériaux
Impacts
Phase
chantier
Groupement à
Ipomoea pescaprae
Modéré
Nul
Phase
exploitation
Phase
chantier
Éboulis rocheux
et pierriers
Groupement à
Monarrhenus
salicifolius sur
falaises
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Fort
Nul
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
0,63 ha d’habitat directement impacté
Faible
Absence de mesure particulière
Faible
Envol de poussières
Faible
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise
Négligeable
Sans objet
Négligeable
0,03 ha d’habitat directement impacté
Négligeable
Absence de mesure particulière
Négligeable
Envol de poussières
Négligeable
Arrosage des emprises du chantier
Nul
Faible
Faible
Négligeable
Négligeable
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise
Négligeable
Sans objet
Négligeable
Phase
chantier
Envol de poussières
Faible
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise
Négligeable
Sans objet
Négligeable
Nul
Impact global
Faible
Négligeable
Page 47/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Habitat
Impacts bruts
Impacts résiduels
Enjeu
Nom
NRL
Bosquets de forêt
semi-sèche de
basse altitude
(généralement
dégradé)
Boisements
dégradés de forêt
mégatherme
humide
Boisements
fortement
dégradés de forêt
mégatherme
humide
Autres habitats à
enjeu fort
Autres habitas à
enjeu modéré
Autres habitats à
enjeu faible
Enjeu potentiel
sur 9 sites
matériaux
Impacts
Envol de poussières
Faible
Approvisionnement en matériaux :
32 ha d’habitats potentiellement
impactés (soit 0,23 % à l’échelle de
l’île)
Modéré
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise
Négligeable
Phase
chantier
Approvisionnement en matériaux :
29 ha d’habitats potentiellement
impactés (soit 1,35 % à l’échelle de
l’île), les bosquets concernés
montrant une fonctionnalité
écologique limitée à des surfaces très
restreintes
Modéré
Phase
chantier
Approvisionnement en matériaux :
37 ha d’habitats potentiellement
impactés (soit 0,26 % à l’échelle de
l’île), les bosquets concernés
montrant une fonctionnalité
écologique limitée à des surfaces très
restreintes
Faible
Phase
chantier
Envol de poussières
Faible
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise
Phase
chantier
Phase
chantier
Fort
Nul
Nul
Fort
Modéré
Faible
Fort
(présents sur 2
sites)
Fort
(présents sur 1
site)
Modéré
(présents sur 1
site)
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Aucune mesure ne peut être définie à ce stade
Modéré
Faible
Impact global
Faible
Sans objet
Négligeable
Modéré
Aucune mesure ne peut être définie à ce stade
Modéré
Modéré
Faible
Aucune mesure ne peut être définie à ce stade
Faible
Faible
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Négligeable
Sans objet
Négligeable
Envol de poussières
Faible
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise en condition estivale et en
condition de houle cyclonique
Négligeable
Sans objet
Négligeable
Phase
chantier
Envol de poussières
Négligeable
Arrosage des emprises du chantier
Nul
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la modification
de la dispersion des embruns sur la
falaise
Négligeable
Sans objet
Négligeable
Nul
Nul
Nul
Faible
Négligeable
Faible
Négligeable
Négligeable
Négligeable
Ta b le a u 7 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 48/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Nom de l’habitat
NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
0,63 ha d’habitat
directement impacté
Faible
Faible
Absence
d’évolution
Envol de poussières
Faible
Faible
Évolution positive
non significative
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Groupement à
Ipomoea pescaprae
Modéré
Nul
Phase
exploitation
Phase
chantier
Éboulis rocheux
et pierriers
Faible
Nul
Groupement à
Monarrhenus
salicifolius sur
falaises
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Fort
Nul
Risque d’impact au
niveau des sections en
digue dû à la
Négligeable Négligeable
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Faible
Faible
Faible
Absence
d’évolution
Arrosage des emprises du
chantier
Négligeable Négligeable
Évolution positive
non significative
Évolution
positive
Négligeable
non
significative
Évolution positive
non significative
Évolution positive
significative
Arrosage des emprises du
chantier
Nul
Nul
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Arrosage des emprises du
chantier
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Sans objet
Nul
Négligeable
Évolution
globale
Faible
Évolution
positive
non
significative
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Négligeable
Évolution
positive
significative
Absence
d’évolution
Sans objet
Évolution
positive
significative
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
positive non
significative
Absence
d’évolution
Négligeable
Négligeable
Absence de mesure
particulière
Négligeable Négligeable
Évolution positive
non significative
Nul
Évolution des
impacts
Absence de mesure
particulière
Négligeable Négligeable
Risque d’impact au
niveau des sections en
Phase
digue dû à la
exploitation
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Projet
retenu
Évolution
positive non
significative
Envol de poussières
Faible
variante
deux
viaducs
Négligeable Négligeable
Absence
d’évolution
Faible
Évolution
positive
non
significative
Mesures d’évitement et de
réduction
Sans objet
Négligeable Négligeable
Envol de poussières
Évolution
globale
Évolution positive
non significative
0,03 ha d’habitat
directement impacté
Risque d’impact au
niveau des sections en
Phase
digue dû à la
Négligeable Négligeable
exploitation
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Phase
chantier
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
positive
significative
Page 49/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Nom de l’habitat
NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Bosquets de
forêt semi-sèche
de basse altitude
(généralement
dégradé)
Fort
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Envol de poussières
Faible
Faible
Évolution positive
non significative
Approvisionnement en
matériaux :
23,5 ha d’habitats
potentiellement
impactés (soit 1 % à
l’échelle de l’île)
Faible
Modéré
Évolution positive
significative
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Modéré
(présents
sur 1 sites)
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Mesures d’évitement et de
réduction
Arrosage des emprises du
chantier
Faible
Risque d’impact au
niveau des sections en
Phase
digue dû à la
Négligeable Négligeable
exploitation
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Évolution
globale
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
non significative
Aucune mesure ne peut être
définie à ce stade
Sans objet
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Négligeable Négligeable
Faible
Modéré
Négligeable Négligeable
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Faible
Évolution
positive
non
significative
Évolution
positive non
significative
Évolution
positive
significative
Évolution
positive non
significative
Boisements
dégradés de
forêt
mégatherme
humide
Nul
Nul
Phase
chantier
Aucun impact
Nul
Modéré
Évolution positive
significative
Nul
Évolution
positive
significative
Aucune mesure ne peut être
définie à ce stade
Nul
Modéré
Évolution
positive
significative
Nul
Évolution
positive
significative
Boisements
fortement
dégradés de
forêt
mégatherme
humide
Nul
Nul
Phase
chantier
Approvisionnement en
matériaux :
aucun impact potentiel
Nul
Faible
Évolution positive
significative
Nul
Évolution
positive
significative
Aucune mesure ne peut être
définie à ce stade
Nul
Faible
Évolution
positive
significative
Nul
Évolution
positive
significative
Phase
chantier
Envol de poussières
Faible
Faible
Évolution positive
non significative
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Autres habitats à
enjeu fort
Fort
Nul
Risque d’impact au
niveau des sections en
Phase
digue dû à la
Négligeable Négligeable
exploitation
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Phase
chantier
Autres habitas à
enjeu modéré
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Modéré
Nul
Envol de poussières
Faible
Faible
Risque d’impact au
niveau des sections en
Phase
digue dû à la
Négligeable Négligeable
exploitation
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Arrosage des emprises du
chantier
Faible
Évolution positive
non significative
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
non significative
Faible
Évolution positive
non significative
Évolution
positive
non
significative
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Sans objet
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Arrosage des emprises du
chantier
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Sans objet
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Page 50/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Nom de l’habitat
NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Autres habitats à
enjeu faible
Faible
Nul
Envol de poussières
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Négligeable Négligeable
Risque d’impact au
niveau des sections en
Phase
digue dû à la
Négligeable Négligeable
exploitation
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Évolution positive
non significative
Négligeable
Évolution positive
non significative
Évolution
positive
non
significative
Mesures d’évitement et de
réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Arrosage des emprises du
chantier
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Négligeable Négligeable
Évolution
positive non
significative
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Ta b le a u 8 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 51/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.2. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LA FLORE
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe flore.
Rappelons que l’évaluation des impacts du projet retenu et de la variante avec deux viaducs a
été réalisée en prenant en compte les résultats de la recherche expérimentale sur la dispersion
des embruns sur la falaise littorale, servant de base à la traduction des impacts sur les habitats
naturels et espèces protégées ou en cours de protection qu’ils abritent.
Ces résultats, à savoir les conclusions issues des modélisations effectuées en situation
courante, notamment représentée par les alizés hivernaux et en situation de houle
cyclonique, permettent d’approcher la réponse biologique des espèces végétales et des
habitats qui les abritent dans ces conditions.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Enjeu NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Impacts
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Modéré
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Envahissement des zones de
travaux terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
Modéré
Gestion des espèces exotiques
envahissantes : dévégétalisation
suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des
espèces endémiques et indigènes.
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux : absence d’impact
potentiel
Nul
Sans objet
Nul
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion
des embruns sur la falaise
Négligeable
Aucune mesure complémentaire
nécessaire
Négligeable
Développement des espèces
exotiques envahissantes sur les
sections en digue
Nul
Sans objet
Nul
Envol de poussières
Bois de paille en queue
(Monarrhenus salicifolius)
Observé en grande
population
Végétation à bois
de Paille-en-queue
représentant la
plus grande
population à
l’échelle de l’Ile
Phase
travaux
Non observé
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Modéré
Impact global
Faible
Page 52/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Latanier rouge (Latania
lontaroides)
Enjeu NRL
Plusieurs individus
observés à la
Possession
Intérêt particulier
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Un individu
observé sur un
site
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
La Mucune géante (Mucuna
gigantea)
4 individus
observés sur la
falaise
Végétation
relictuelle
localement (seule
station connue sur
l’île)
Phase
travaux
Non observée
Phase
exploitation
Le Bois de senteur blanc (Ruizia
cordata)
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
2 individus
observés sur la
falaise
Végétation
relictuelle
localement (une
vingtaine de
stations connue à
l’échelle de l’île)
Phase
travaux
Non observé
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Espèce faisant partie de la palette
végétale, avec un nombre replanté
(163) supérieur au nombre détruit (25).
Bénéfique
Destruction directe de 25
spécimens d’ornement observés
sur la future piste chantier de La
Possession
Modéré
Approvisionnement en
matériaux : destruction
potentielle sur un seul site
Faible
Absence de mesure évitant la
destruction sur site
Faible
Absence d’impact
Nul
Sans objet
Nul
Envol de poussières
Modéré
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Envahissement des zones de
travaux terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
Modéré
Gestion des espèces exotiques
envahissantes : dévégétalisation
suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des
espèces endémiques et indigènes.
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux : absence d’impact
potentiel
Nul
Sans objet
Nul
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion
des embruns sur la falaise
Négligeable
Aucune mesure complémentaire
nécessaire
Négligeable
Développement des espèces
exotiques envahissantes sur les
sections en digue
Nul
Sans objet
Nul
Envol de poussières
Modéré
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Envahissement des zones de
travaux terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
Modéré
Gestion des espèces exotiques
envahissantes : dévégétalisation
suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des
espèces endémiques et indigènes.
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux : absence d’impact
potentiel
Nul
Sans objet
Nul
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion
des embruns sur la falaise
Négligeable
Aucune mesure complémentaire
nécessaire
Négligeable
Développement des espèces
exotiques envahissantes sur les
sections en digue
Nul
Sans objet
Nul
Modéré
Impact global
Négligeable
Modéré
Modéré
Faible
Faible
Page 53/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Enjeu NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Impacts
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Modéré
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Envahissement des zones de
travaux terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
Faible
Gestion des espèces exotiques
envahissantes : dévégétalisation
suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des
espèces endémiques et indigènes.
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux : destruction
potentielle sur cinq sites
Modéré
Absence de mesure évitant la
destruction sur site
Modéré
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion
des embruns sur la falaise
Négligeable
Aucune mesure complémentaire
nécessaire
Négligeable
Développement des espèces
exotiques envahissantes sur les
sections en digue
Nul
Sans objet
Nul
Envol de poussières
Modéré
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Envahissement des zones de
travaux terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
Faible
Gestion des espèces exotiques
envahissantes : dévégétalisation
suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des
espèces endémiques et indigènes.
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux : destruction
potentielle sur huit sites
Faible
Absence de mesure évitant la
destruction sur site
Faible
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion
des embruns sur la falaise
Négligeable
Aucune mesure complémentaire
nécessaire
Négligeable
Développement des espèces
exotiques envahissantes sur les
sections en digue
Nul
Sans objet
Nul
Envol de poussières
Phase
travaux
Espèces indigènes rares
(non protégées)
18 espèces
observées sur la
falaise
Entre une et
trois espèces
observées sur
cinq sites
Phase
exploitation
Phase
travaux
Espèces indigènes communes
(non protégées)
26 espèces
observées sur la
falaise
Entre 11 et 45
espèces
observées sur
huit sites
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Modéré
Faible
Impact global
Faible
Négligeable
Page 54/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Le Bois de chenille
(Clerodendrum heterophyllum)
Le Bois d’huile (Erythroxylum
hypericifolium)
Le Bois puant (Foetidia
mauritiana)
Le Mahot rempart (Hibiscus
columnaris)
Le Bois d’ortie (Obetia ficifolia)
Le Bois blanc rouge (Poupartia
borbonica)
Le Bois de prune (Scolopia
heterophylla)
Le Tanguin pays (Stillingia
lineata)
Le Bois de lait
(Tabernaemontana
persicariifolia)
Le Bois de poivre (Zanthoxylum
heterophyllum)
La Mauve (Abutilon exstipulare)
Le Bois noir des hauts
(Diospyros borbonica)
Le Mahot tantan (Dombeya
acutangula)
Le Bois de balais (Fernelia
buxifolia)
Le Benjoin (Terminalia bentzoë)
Le Cadoc (Caesalpinia bonduc)
Le Bois de pintade
(Coptosperma borbonica)
Petite comète (Angraecum
eburneum)
Calanthe sylvatica (Thouars)
Lindl
Bois de chenille (Monarrhenus
pinifolius)
Palmiste rouge des bas
(Acanthophoenix rubra)
Bois de savon (Badula
borbonica)
Antrophyum giganteum Bory
Asplenium daucifolium Lam
Bulbophyllum clavatum Thouars
Zornia gibbosa
Enjeu NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Impacts
Phase
travaux
Quelques individus
observés sur la
falaise
Végétation
relictuelle
localement
Jusqu’à neuf
espèces
observées sur
cinq sites
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Envol de poussières
Modéré
Arrosage des emprises du chantier
Négligeable
Envahissement des zones de
travaux terrassées par les
espèces exotiques
Modéré
Gestion des espèces exotiques
envahissantes : dévégétalisation
suivant un protocole particulier,
ensemencement et plantation avec des
espèces endémiques et indigènes.
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux : destruction
potentielle sur cinq sites
Fort
Absence de mesure évitant la
destruction sur site
Fort
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion
des embruns sur la falaise
Négligeable
Aucune mesure complémentaire
nécessaire
Négligeable
Réduction du développement
des espèces exotiques
envahissantes sur les sections
en digue
Nul
Sans objet
Nul
Fort
Impact global
Modéré
Phase
exploitation
Non observé
Entre une et six
espèces
observées sur
cinq sites
Phase
travaux
Approvisionnement en
matériaux : destruction
potentielle sur cinq sites
Fort
Modéré, l’impact étant
restreint aux seuls sites
pour l’approvisionnement
en matériaux et leur
remise en état étant
favorable, à terme, à une
recolonisation
Absence de mesure évitant la
destruction sur site
Fort
Modéré, l’impact étant
restreint aux seuls sites
pour l’approvisionnement
en matériaux et leur
remise en état étant
favorable, à terme, à une
recolonisation.
Ta b le a u 9 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 55/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impact bruts
Impacts variante deux viaducs
Envol de poussières
Bois de paille en
queue
(Monarrhenus
salicifolius)
Observé en
grande
population
Végétation
à bois de
Paille-enqueue
représentan
t la plus
grande
population
à l’échelle
de l’Ile
Phase
travaux
Latanier rouge
(Latania
lontaroides)
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Modéré
Faible
Faible
Modéré
Un individu
observé sur
un site
Impact global
variante deux
viaducs
Mesures
d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Évolution positive
significative
Arrosage des
emprises du
chantier
Négligeable
Évolution
Négligeable positive non
significative
Évolution positive
significative
Gestion des
espèces
exotiques
envahissantes :
dévégétalisation
suivant un
protocole
particulier,
ensemencement
et plantation avec
des espèces
endémiques et
indigènes.
Négligeable
Évolution
Négligeable positive non
significative
Faible
Phase
travaux
Évolution
globale
Évolution
positive
significative
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Approvisionnement en
matériaux : absence
d’impact potentiel
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Nul
Négligeable
Évolution positive
significative
Aucune mesure
complémentaire
nécessaire
Nul
Négligeable
Évolution
positive
significative
Développement des
espèces exotiques
envahissantes sur
section en digue
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Espèce faisant
partie de la
palette végétale,
avec un nombre
replanté (163)
supérieur au
nombre détruit
(25).
Bénéfique
Bénéfique
Absence
d’évolution
Faible
Faible
Absence
d’évolution
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Destruction directe de
25 spécimens
d’ornement observés
sur la future piste
chantier de La
Possession
Modéré
Modéré
Modéré
Phase
exploit.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
variante
deux
viaducs
Non
observé
Phase
exploit.
Plusieurs
individus
observés à
la
Possession
Intérêt
particulier
Envahissement des
zones de travaux
terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
Impacts résiduels
Absence
d’évolution
Approvisionnement en
matériaux :
destruction potentielle
sur un site
Faible
Faible
Absence
d’évolution
Absence de
mesure évitant la
destruction sur
site
Absence d’impact
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Négligeable
Évolution
positive
significative
Négligeable
Absence
d’évolution
Page 56/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impact bruts
Impacts variante deux viaducs
Envol de poussières
La Mucune géante
(Mucuna gigantea)
4 individus
observés
sur la
falaise
Végétation
relictuelle
localement
(seule
station
connue sur
l’île)
Phase
travaux
Envahissement des
zones de travaux
terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Modéré
Modéré
Modéré
Modéré
Mesures
d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Absence
d’évolution
Arrosage des
emprises du
chantier
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Gestion des
espèces
exotiques
envahissantes :
dévégétalisation
suivant un
protocole
particulier,
ensemencement
et plantation avec
des espèces
endémiques et
indigènes.
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Aucune mesure
complémentaire
nécessaire
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Non
observée
Impact global
variante deux
viaducs
Modéré
Approvisionnement en
matériaux : absence
d’impact potentiel
Phase
exploit.
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Développement des
espèces exotiques
envahissantes sur
section en digue
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Nul
Nul
Négligeable Négligeable
Nul
Nul
Évolution
globale
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Faible
Absence
d’évolution
Page 57/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impact bruts
Impacts variante deux viaducs
Envol de poussières
Le Bois de senteur
blanc (Ruizia
cordata)
2 individus
observés
sur la
falaise
Végétation
relictuelle
localement
(une
vingtaine de
stations
connue à
l’échelle de
l’île)
Phase
travaux
Envahissement des
zones de travaux
terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Modéré
Modéré
Modéré
Modéré
Mesures
d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Absence
d’évolution
Arrosage des
emprises du
chantier
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Gestion des
espèces
exotiques
envahissantes :
dévégétalisation
suivant un
protocole
particulier,
ensemencement
et plantation avec
des espèces
endémiques et
indigènes.
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Aucune mesure
complémentaire
nécessaire
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Non
observé
Impact global
variante deux
viaducs
Modéré
Approvisionnement en
matériaux : absence
d’impact potentiel
Phase
exploit.
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Développement des
espèces exotiques
envahissantes sur
section en digue
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Nul
Nul
Négligeable Négligeable
Nul
Nul
Évolution
globale
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Faible
Absence
d’évolution
Page 58/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impact bruts
Impacts variante deux viaducs
Envol de poussières
Phase
travaux
Espèces indigènes
rares
(non protégées)
18 espèces
observées
sur la
falaise
Trois
espèces
observées
sur trois
sites
Envahissement des
zones de travaux
terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Modéré
Modéré
Faible
Faible
Impact global
variante deux
viaducs
Mesures
d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Évolution positive
non significative
Arrosage des
emprises du
chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
non significative
Gestion des
espèces
exotiques
envahissantes :
dévégétalisation
suivant un
protocole
particulier,
ensemencement
et plantation avec
des espèces
endémiques et
indigènes.
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
significative
Absence de
mesure évitant la
destruction sur
site
Faible
Évolution positive
non significative
Aucune mesure
complémentaire
nécessaire
Négligeable
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Modéré
Approvisionnement en
matériaux :
destruction potentielle
sur trois sites
Phase
exploit.
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Développement des
espèces exotiques
envahissantes sur
section en digue
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Faible
Modéré
Négligeable Négligeable
Nul
Nul
Évolution
globale
Évolution
positive
non
significative
Modéré
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Faible
Évolution
positive non
significative
Évolution
positive
significative
Évolution
Négligeable positive non
significative
Nul
Absence
d’évolution
Page 59/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impact bruts
Impacts variante deux viaducs
Envol de poussières
Phase
travaux
Espèces indigènes
communes
(non protégées)
26 espèces
observées
sur la
falaise
Entre 11 et
33 espèces
observées
sur quatre
sites
Envahissement des
zones de travaux
terrassées par les
espèces exotiques
envahissantes
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Modéré
Modéré
Faible
Faible
Impact global
variante deux
viaducs
Mesures
d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Évolution positive
non significative
Arrosage des
emprises du
chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
non significative
Gestion des
espèces
exotiques
envahissantes :
dévégétalisation
suivant un
protocole
particulier,
ensemencement
et plantation avec
des espèces
endémiques et
indigènes.
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
non significative
Absence de
mesure évitant la
destruction sur
site
Faible
Évolution positive
non significative
Aucune mesure
complémentaire
nécessaire
Négligeable
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Faible
Approvisionnement en
matériaux :
destruction potentielle
sur quatre sites
Phase
exploit.
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Développement des
espèces exotiques
envahissantes sur
section en digue
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Faible
Faible
Négligeable Négligeable
Nul
Nul
Évolution
globale
Évolution
positive
non
significative
Faible
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Évolution
positive non
significative
Évolution
Négligeable positive non
significative
Nul
Absence
d’évolution
Page 60/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Le Bois de chenille
(Clerodendrum
heterophyllum)
Le Bois d’huile
(Erythroxylum
hypericifolium)
Le Bois puant
(Foetidia
mauritiana)
Le Mahot rempart
(Hibiscus
columnaris)
Le Bois d’ortie
(Obetia ficifolia)
Le Bois blanc rouge
(Poupartia
borbonica.)
Le Bois de prune
(Scolopia
heterophylla)
Le Tanguin pays
(Stillingia lineata)
Le Bois de lait
(Tabernaemontana
persicariifolia)
Le Bois de poivre
(Zanthoxylum
heterophyllum)
La Mauve (Abutilon
exstipulare)
Le Bois noir des
hauts (Diospyros
borbonica)
Le Mahot tantan
(Dombeya
acutangula)
Le Bois de balais
(Fernelia buxifolia)
Le Benjoin
(Terminalia
bentzoë)
Le Cadoc
(Caesalpinia
bonduc)
Le Bois de pintade
(Coptosperma
borbonica)
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impact bruts
Impacts variante deux viaducs
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Envol de poussières
Modéré
Modéré
Phase
travaux
Observé
pour
quelques
individus
sur la
falaise
Végétation
relictuelle
localement
Impacts résiduels
Jusqu’à
neuf
espèces
observées
sur trois
sites
Impact global
variante deux
viaducs
Mesures
d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Évolution positive
non significative
Arrosage des
emprises du
chantier
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Fort
Fort
Évolution
positive
non
significative
Évolution
globale
Envahissement des
zones de travaux
terrassées par les
espèces exotiques
Modéré
Modéré
Évolution positive
non significative
Gestion des
espèces
exotiques
envahissantes :
dévégétalisation
suivant un
protocole
particulier,
ensemencement
et plantation avec
des espèces
endémiques et
indigènes.
Approvisionnement
en matériaux :
destruction
potentielle sur trois
sites
Fort
Fort
Évolution positive
non significative
Aucune mesure
ne peut être mise
en place
Fort
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la
falaise
Négligeable Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Évolution positive
non significative
Aucune mesure
complémentaire
nécessaire
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive
non
significative
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Modéré
Évolution
positive
non
significative
Phase
exploit.
Développement des
espèces exotiques
envahissantes sur
section en digue
Nul
Nul
Page 61/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
NRL
Impacts variante deux viaducs
Non
observé
Entre une et
deux
espèces
observées
sur deux
sites
Approvisionnement
en matériaux :
destruction
potentielle sur deux
sites
Espèce
Petite comète
(Angraecum
eburneum)
Calanthe sylvatica
(Thouars) Lindl
Bois de chenille
(Monarrhenus
pinifolius)
Palmiste rouge des
bas
(Acanthophoenix
rubra)
Bois de savon
(Badula borbonica)
Antrophyum
giganteum Bory
Asplenium
daucifolium Lam
Bulbophyllum
clavatum Thouars
Zornia gibbosa
Impact bruts
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Phase
travaux
variante
deux
viaducs
Modéré
Projet
retenu
Fort
Évolution des
impacts
Impacts résiduels
Impact global
variante deux
viaducs
Faible, l’impact étant
restreint aux seuls
sites
Évolution positive d’approvisionnement
significative
en matériaux et leur
remis en état sera
favorable, à terme, à
une recolonisation.
Évolution
globale
Évolution
positive
significative
Mesures
d’évitement et
de réduction
Aucune mesure
ne peut être mise
en place
variante
deux
viaducs
Modéré
Projet
retenu
Fort
Évolution
des
impacts
Évolution
positive
significative
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Faible, l’impact étant
restreint aux seuls
sites
Évolution
d’approvisionnement
positive
en matériaux et leur
significative
remis en état sera
favorable, à terme, à
une recolonisation
Ta b le a u 10 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 62/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.3. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
HABITATS D’EAU DOUCE ET LA MACROFAUNE
AQUATIQUE AS S OCIÉE
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
habitats d’eau douce et macrofaune aquatique associée.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Habitat d’eau douce
Nom
Rivière SaintDenis
Grande Ravine
Ravine à Jacques
Ravine de la
Grande Chaloupe
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts bruts
Enjeu associé
Présence d’un individu d’Anguille du
Mozambique (Anguilla mossambica) lors
de la dernière prospection. Autres espèces
à fort enjeu identifiées lors de prospections
antérieurs (Cabot noir (Eleotris fusca)…).
Reproduction d’espèces de crustacés rares
à La Réunion ou vulnérables à l’échelle
mondiale. Présence d’adultes de Cabots
bouche ronde (Sicyopterus lagocephalus)
et d’Anguilles (Anguilla sp.).
Présence de Cabot noir (Elotris fusca) et
de Poissons plats (Kuhlia rupestris et
sauvagii) adultes en aval.
Impacts
Impacts résiduels
Niveau
Phase
chantier
Prélèvements provisoires
Faible
Phase
exploitation
Absence d’aménagement
Nul
Phase
chantier
Aucun impact identifié
Nul
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
L’impact reste restreint à
la période du chantier,
essentiellement durant
l’étiage.
L’impact brut global sur
la durée de vie de
l’infrastructure peut être
considéré comme nul.
Bonne gestion du chantier et mesures globales
de protection de la ressource en eau (mise en
œuvre d’un assainissement provisoire…).
Débit de réserve prévu pour maintenir les
biotopes aval lors d’un étiage.
Niveau
Faible
Sans objet
Nul
Sans objet
Nul
Sans objet
Nul
Sans objet
Nul
Sans objet
Nul
Bonne gestion du chantier et mesures globales
de protection de la ressource en eau (mise en
œuvre d’un assainissement provisoire…).
Pêche de sauvegarde du bassin en eau avant
remblaiement.
Modéré
Sans objet
Nul
Nul
Phase
exploitation
Absence d’aménagement
Nul
Phase
chantier
Aucun impact identifié
Nul
Nul
Nul
Phase
exploitation
Absence d’aménagement
Nul
Phase
chantier
Remblaiement d’un bassin justifiant
l’enjeu fort de l’habitat en
embouchure de la ravine, pour les
besoins du chantier
Fort
Phase
exploitation
Destruction de l’ouvrage hydraulique
existant et aménagement d’un
ouvrage d’art en mer
Ouvrages en digue aménagé de part
et d’autre de l’embouchure
Nul
Peuplement aval accueille une espèce en
danger critique d’extinction (la Loche,
Awaous commersoni), ainsi qu’une espèce
en danger : le Cabot noir (Eleotris fusca.)
Même si l’impact fort est
restreint à la phase
chantier, il impacte très
fortement un habitat
d’eau douce.
L’impact brut global sera
qualifié de modéré.
Impact global
L’impact reste restreint à
la période du chantier,
essentiellement durant
l’étiage.
L’impact résiduel global
sur la durée de vie de
l’infrastructure peut être
considéré comme nul.
Nul
Les mesures mises en
œuvre durant le chantier
permettent de réduire
l’impact sur cet habitat
d’eau douce.
L’impact résiduel global
peut être qualifié de
faible sur la durée de vie
de l’infrastructure.
Page 63/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Habitat d’eau douce
Nom
Ravine de la
Petite Chaloupe
Ravine à Malheur
Ravine Lafleur
Ravine des
Lataniers
Impacts bruts
Enjeu associé
Habitat offrant de faible potentialité
d’accueil pour la macrofaune aquatique et
où seules deux espèces de
macrocrustacés ont été observées.
Peuplement regroupant de faibles effectifs
(quasi exclusivement constitué de macrocrustacés), mais présence d’un habitat
favorable à la macrofaune aquatique en
embouchure.
Présence de Cabot noir (Elotris fusca et
Mauritiana), de deux espèces rares
d’Anguilles (Anguilla mossambica et bicolor
bicolor) et de plusieurs individus adultes de
Loches (Awaous commersoni).
Présence de Cabot noir (Elotris fusca) et
de Loches (Awaous commersoni) adultes
en aval.
Impacts
Impacts résiduels
Niveau
Phase
chantier
Aménagement d’un canal enroché et
d’un ouvrage hydraulique en
embouchure de la ravine
Faible
Phase
exploitation
Création d’un nouveau lit mineur et
donc de nouveaux habitats d’eau
douce, amélioration de la continuité
écologique
Bénéfique
Phase
chantier
Aménagement d’un canal enroché et
d’un ouvrage hydraulique en
embouchure de la ravine
Modéré
Phase
exploitation
Création d’un nouveau lit mineur et
donc de nouveaux habitats d’eau
douce, amélioration de la continuité
écologique
Bénéfique
Phase
chantier
Aménagement d’une piste chantier
et d’un ouvrage d’art en embouchure
de la ravine
Fort
Phase
exploitation
Aménagement d’un ouvrage
hydraulique restaurant le lit mineur
initial de la ravine
Faible
Phase
chantier
Aménagement d’une piste chantier
en embouchure de la ravine
Modéré
Phase
exploitation
Absence d’aménagement
Nul
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Les impacts chantier
étant faible et
l’exploitation bénéfique,
l’impact global du projet
retenu sera également
qualifié de nul sur la
ravine de la Petite
Chaloupe.
Bonne gestion du chantier et mesures globales
de protection de la ressource en eau (mise en
œuvre d’un assainissement provisoire…).
Faible
Sans objet
Bénéfique
Bonne gestion du chantier et mesures globales
de protection de la ressource en eau (mise en
œuvre d’un assainissement provisoire…).
Pêche de sauvegarde avant travaux en lit
mineur.
Faible
Sans objet
Bénéfique
Bonne gestion du chantier et mesures globales
de protection de la ressource en eau (mise en
œuvre d’un assainissement provisoire…).
Maintient du lit mineur en eau durant la
construction de l’ouvrage d’art.
Faible
Pas de mesure particulière mise en œuvre.
Faible
Les impacts chantier
étant modéré et
exploitation bénéfique,
l’impact global du projet
retenu sera également
qualifié de faible sur la
ravine à Malheur.
L’impact fort reste limité
au chantier,
l’aménagement projeté
étant à impact faible
durant l’exploitation.
Le niveau qui sera
retenu pour caractériser
l’impact global brut du
projet retenu sur la
ravine Lafleur est
modéré.
L’impact modéré reste
restreint à la durée du
chantier. L’impact global
du projet retenu sur la
ravine des Lataniers peut
être caractérisé de
faible.
Niveau
Bonne gestion du chantier et mesures globales
de protection de la ressource en eau (mise en
œuvre d’un assainissement provisoire…).
Mise en œuvre d’un passage hors d’eau.
Pêche de sauvegarde, si nécessaire, pendant
l’aménagement du passage hors d’eau.
Faible
Sans objet
Nul
Impact global
Les impacts chantier
étant faible et
l’exploitation bénéfique,
l’impact global du projet
retenu sera également
qualifié de nul sur la
ravine de la Petite
Chaloupe.
Les impacts chantier
étant faible et
exploitation bénéfique,
l’impact résiduel global
du projet retenu sera
également qualifié de
nul sur la ravine à
Malheur.
Les impacts chantier et
exploitation étant faible,
l’impact résiduel global
du projet retenu sera
également qualifié de
faible sur la ravine
Lafleur.
L’impact faible reste
restreint à la durée du
chantier. L’impact global
du projet retenu sur la
ravine des Lataniers,
grâce aux mesures
mises en œuvre durant
le chantier, peut être
qualifié de nul.
Ta b le a u 11 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 64/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Impacts bruts
Nom de l’habitat
d’eau douce
Rivière SaintDenis
Enjeu sur l’habitat
fort
Grande Ravine
Enjeu sur l’habitat
modéré
Impacts variante deux viaducs
Évolution des
impacts
Phase
chantier
Prélèvements provisoires
Faible
Faible
Phase
exploitation
Absence d’aménagement
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Nul
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Phase
chantier
Phase
chantier
Phase
exploitation
Phase
chantier
Ravine de la
Grande Chaloupe
Enjeu sur l’habitat
fort
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Projet
retenu
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Phase
exploitation
Ravine à Jacques
Enjeu sur l’habitat
fort
variante
deux
viaducs
Impacts résiduels
Aucun impact identifié
Absence d’aménagement
Aucun impact identifié
Absence d’aménagement
Remblaiement d’un bassin
justifiant l’enjeu fort de
l’habitat en embouchure
de la ravine, pour les
besoins du chantier
Destruction de l’ouvrage
hydraulique existant et
aménagement d’un
ouvrage d’art en mer
Ouvrages en digue
aménagé de part et
d’autre de l’embouchure
Nul
Nul
Nul
Nul
Fort
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Nul
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Bonne gestion du chantier
et mesures globales de
protection de la ressource
Absence
en eau (mise en œuvre
d’évolution
Comme pour
d’un assainissement
des impacts
le projet
provisoire…).
pour la
retenu, impact
Débit de réserve prévu
variante
global nul.
avec deux pour maintenir les biotopes
aval lors d’un étiage.
viaducs
Sans objet
Impact nul
Absence
d’évolution
des impacts
Sans objet
Sans objet
Impact nul
Absence
d’évolution
des impacts
Sans objet
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Nul
Nul
Absence d’évolution
Nul
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Nul
Nul
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Fort
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Bonne gestion du chantier
et mesures globales de
protection de la ressource
en eau (mise en œuvre
d’un assainissement
provisoire…).
Pêche de sauvegarde du
bassin en eau avant
remblaiement.
Modéré
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Comme pour
le projet
Absence
retenu, impact
d’évolution
brut global
des impacts
qualifié de
modéré.
Nul
Nul
Absence d’évolution
Nul
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Nul
Absence d’évolution
Modéré
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Nul
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Comme pour
le projet
retenu,
impact global
nul.
Absence
d’évolution
des impacts
pour la
variante
avec deux
viaducs
Impact nul
Absence
d’évolution
des impacts
Impact nul
Absence
d’évolution
des impacts
Comme pour
le projet
retenu,
impact
résiduel
global qualifié
de faible.
Absence
d’évolution
des impacts
Absence d’évolution
Page 65/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Nom de l’habitat
d’eau douce
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Aucun impact identifié
variante
deux
viaducs
Nul
Impacts résiduels
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Évolution positive
significative
Ravine de la
Petite Chaloupe
Enjeu sur l’habitat
faible
Phase
exploitation
Phase
chantier
Absence d’aménagement
Aucun impact identifié
Nul
Nul
Bénéfique
Évolution négative
significative
Modéré
Évolution positive
significative
Ravine à Malheur
Enjeu sur l’habitat
modéré
Phase
chantier
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Évolution
globale
Impact nul
Absence
d’évolution
des
impacts,
l’évolution
positive de
la phase
chantier
étant
atténuée
par
l’évolution
négative de
la phase
exploitation
Impact nul
Phase
exploitation
Ravine Lafleur
Enjeu sur l’habitat
fort
Impact global
variante deux
viaducs
Absence d’aménagement
Nul
Aménagement d’une piste
chantier et d’un ouvrage
d’art en embouchure de la
ravine
Fort
Aménagement d’un
ouvrage hydraulique
restaurant le lit mineur
initial de la ravine
Faible
Bénéfique
Évolution négative
significative
Fort
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Faible
Absence
d’évolution
Comme pour
le projet
retenu,
l’impact brut
global est
qualifié de
modéré.
Absence
d’évolution
des
impacts,
l’évolution
positive de
la phase
chantier
étant
atténuée
par
l’évolution
négative de
la phase
exploitation
Absence
d’évolution
des impacts
Mesures d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Sans objet
Nul
Faible
Évolution positive
significative
Sans objet
Nul
Bénéfique
Évolution négative
significative
Sans objet
Nul
Faible
Évolution positive
significative
Sans objet
Nul
Bonne gestion du chantier
et mesures globales de
protection de la ressource
en eau (mise en œuvre
d’un assainissement
provisoire…).
Maintient du lit mineur en
eau durant la construction
de l’ouvrage d’art
Faible
Pas de mesure particulière
mise en œuvre.
Faible
Bénéfique
Évolution négative
significative
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Faible
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact nul
Absence
d’évolution
des impacts,
l’évolution
positive de
la phase
chantier
étant
atténuée par
l’évolution
négative de
la phase
exploitation
Impact nul
Absence
d’évolution
des impacts,
l’évolution
positive de
la phase
chantier
étant
atténuée par
l’évolution
négative de
la phase
exploitation
Comme pour
le projet
retenu,
l’impact
résiduel
global est
qualifié de
faible.
Absence
d’évolution
des impacts
Absence d’évolution
Page 66/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Nom de l’habitat
d’eau douce
Ravine des
Lataniers
Enjeu sur l’habitat
fort
Impacts variante deux viaducs
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Phase
chantier
Aménagement d’une piste
chantier en embouchure
de la ravine
Modéré
Modéré
Absence
d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Phase
exploitation
Absence d’aménagement
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Comme pour
le projet
retenu,
l’impact brut
global est
qualifié de
faible.
Évolution
globale
Absence
d’évolution
des impacts
Mesures d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Bonne gestion du chantier
et mesures globales de
protection de la ressource
en eau (mise en œuvre
d’un assainissement
provisoire…).
Mise en œuvre d’un
passage hors d’eau
Pêche de sauvegarde, si
nécessaire, pendant
l’aménagement du
passage hors d’eau
Faible
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Comme pour
le projet
retenu,
l’impact
résiduel
global est
qualifié de
nul.
Absence
d’évolution
des impacts
Ta b le a u 12 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 67/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.4. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
CHIROP TÈRES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
chiroptères qui concerne deux espèces.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Taphien de Maurice (Taphozous
mauritianus)
Enjeu NRL
Observé sur le
bas de falaise.
Utilisation
comme zone
de chasse et
de transit.
Habitat local
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Présence
potentielle de
gîte de
reproduction
sur 1 site.
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Risque de perturbation par
phénomènes vibratoires
(individus et colonies/gîtes
probables).
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux :
nuisances (vibrations, bruit)
pouvant entraîner des
perturbations d’axes
d’alimentation et pouvant aller
jusqu’à l’abandon du site de
reproduction.
Destruction potentielle d’un gîte
de reproduction
Modéré
Augmentation de la surface
d’habitat d’alimentation
disponible (piège à cailloux).
Impact bénéfique
potentiel
Impact global
Impact brut global
modéré
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Sans objet
Négligeable
Approvisionnement en matériaux :
Absence de mesure efficace pour
limiter les vibrations.
Modéré
Sans objet
Impact bénéfique
potentiel
Impact global
Impact résiduel global
modéré
Page 68/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Petit Molosse (Mormopterus
francoismoutoui)
Enjeu NRL
Observé sur le
bas de falaise.
Utilisation
comme zone
de chasse et
de transit.
Habitat local
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Observé sur
les 9 sites
présentant tous
des sites de
dortoirs
ponctuels.
3 présentent
des sites
potentiels de
reproduction.
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Risque de perturbation par
phénomènes vibratoires
(individus et colonies/gîtes
probables).
Négligeable
Approvisionnement en
matériaux :
Les 9 sites sont concernés par
des impacts pressentis liés aux
nuisances (vibrations, bruit)
pouvant entraîner des
perturbations d’axes
d’alimentation et pouvant aller
jusqu’à l’abandon de sites
dortoirs et/ou de reproduction
pour les 3 sites concernés.
Destruction potentielle de gîtes
de dortoirs ou de reproduction
Très fort
Augmentation de la surface
d’habitat d’alimentation
disponible (piège à cailloux).
Impact bénéfique
potentiel
Impact global
Impact brut global fort
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Sans objet
Négligeable
Approvisionnement en matériaux :
Absence de mesure efficace pour
limiter les vibrations.
Très fort
Sans objet
Impact bénéfique
potentiel
Impact global
Impact brut global fort
Ta b le a u 13 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 69/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Espèce
NRL
Taphien de
Maurice
(Taphozous
mauritianus)
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Observé sur le
bas de falaise.
Utilisation
comme zone
de chasse et
de transit.
Habitat local
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Enjeu
potentiel
sur 5
sites
matériaux
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Risque de
perturbation par
phénomènes
vibratoires
(individus et
colonies/gîtes
probables).
Négligeable
Négligeable
Approvisionnement
en matériaux :
Sans objet
Nul
Modéré
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Non
observé.
Pas
d’habitat
favorable
recensé.
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Augmentation de la
surface d’habitat
d’alimentation
disponible (piège à
cailloux).
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Impact global
variante deux
viaducs
Mesures
d’évitement et de
réduction
variante deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Évolution
positive mais
non
significative.
Sans objet
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive mais
non significative.
Évolution
positive et
significative.
Approvisionnement
en matériaux :
Sans objet
Nul
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Évolution
globale
Évolution
Impact brut global
Absence
positive et
faible
d’évolution des
significative
impacts
(diminution des
habitats
favorables
mais
également des
risques de
collisions avec
la variante
avec deux
viaducs).
Sans objet
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Absence
d’évolution des
impacts
(diminution des
habitats
favorables mais
également des
risques de
collisions avec la
variante avec
deux viaducs).
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Impact résiduel
global faible.
Évolution
positive et
significativ
e.
Page 70/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel
sur 5
sites
matériaux
Impacts variante deux viaducs
Risque de
perturbation par
phénomènes
vibratoires
(individus et
colonies/gîtes
probables).
Observé sur le
bas de falaise.
Utilisation
comme zone
de chasse et
Petit Molosse
de transit.
(Mormopterus
francoismoutoui Habitat local
)
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé.
Phase
travaux
Observé
sur les 5
sites (sites
de dortoirs
ponctuels).
Pas de
potentialité
de
reproducti
on
Phase
exploitation
Approvisionnement
en matériaux :
Les 5 sites sont
concernés par des
impacts pressentis
liés aux nuisances
(vibrations, bruit)
pouvant entraîner
des perturbations
d’axes
d’alimentation et
pouvant aller
jusqu’à l’abandon
de sites dortoirs
Destruction
potentielle de gîtes
de dortoirs ou de
reproduction
Augmentation de la
surface d’habitat
d’alimentation
disponible (piège à
cailloux).
Impacts résiduels
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Négligeable
Négligeable
Très fort
Fort
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Mesures
d’évitement et de
réduction
variante deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Évolution
positive mais
non
significative.
Sans objet
Négligeable
Négligeable
Évolution
positive mais
non significative.
Évolution
positive et
significative.
Approvisionnement
en matériaux :
Absence de mesure
efficace pour limiter
les vibrations.
Fort
Très fort
Évolution
positive et
significative.
Absence
d’évolution des
impacts
(diminution des
habitats
favorables
mais
également des
risques de
collisions avec
la variante
avec deux
viaducs).
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Évolution
Impact brut global positive et
fort
significative
.
Sans objet
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Impact résiduel
global fort
Évolution
positive et
significativ
e.
Absence
d’évolution des
impacts
(diminution des
habitats
favorables mais
également des
risques de
collisions avec la
variante avec
deux viaducs).
Ta b le a u 14 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 71/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.5. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
REP TILES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présente une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe reptiles
qui concerne deux espèces.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Caméléon panthère (Furcifer
pardalis)
Enjeu NRL
Présence
avérée dans le
piège à cailloux
et en pied de
falaise.
Habitat local
peu important
pour l’espèce
au vu de sa
plasticité
écologique.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Présence
potentielle sur
7 sites.
Observé sur 2
sites.
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
Lézard vert des Hauts
(Phelsuma borbonica)
Non observé,
présence très
improbable.
Habitat local
non utilisé.
Habitat non
protégé.
Présence
probable sur 2
sites
Phase
travaux
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Passage d'un écologue pour
vérification de l'absence d'individu lors
des travaux. Si observation, capture et
déplacement vers un site d'accueil
favorable.
Faible
Approvisionnement en matériaux :
Passage d'un écologue pour
vérification de l'absence d'individu et
créations d’habitats favorables.
Faible
Destruction d'individus lors des
travaux du piège à cailloux et
des échangeurs.
Faible
Approvisionnement en
matériaux :
Risque d’impact direct par
destruction d’individus : faible
sur les 7 sites de présence non
avérée et fort sur les 2 sites de
présence avérée.
Risque faible de destruction
d’habitats favorables à l’espèce.
(espèce à bonne plasticité
écologique).
Modéré
Augmentation de la surface
d’habitat d’alimentation
disponible avec la végétalisation
du piège à cailloux.
Impact bénéfique
potentiel
Sans objet
Impact bénéfique
potentiel
Aucun risque d’impact significatif
identifié.
Nul
Sans objet
Nul
Approvisionnement en
matériaux :
Risque modéré d’impact direct
par destruction d’individus
(présence non avérée).
Risque de destruction d’habitats
favorables à l’espèce.
Modéré
Approvisionnement en matériaux :
Défrichement par étapes pour le site de
Beaufonds.
Recalage du périmètre pour éviter la
partie haute du site des Lataniers.
Passage d'un écologue pour
vérification de l'absence d'individu et
créations d’habitats favorables.
Modéré
Absence d’impact particulier.
Nul
Sans objet
Nul
Impact brut global faible
Impact brut global faible
Impact global
Impact résiduel global
faible
Impact brut global faible
Ta b le a u 15 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 72/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Destruction
d'individus lors des
travaux du piège à
cailloux et des
échangeurs
Caméléon
panthère
(Furcifer
pardalis)
Enjeu faible
sur
l’espèce et
l’habitat
Présence
potentielle
sur 4 sites.
Observé
sur 1 site.
Phase
travaux
Approvisionnement
en matériaux :
Risque d’impact
direct par
destruction
d’individus : faible
sur les 4 sites de
présence non
avérée et fort sur le
site de présence
avérée.
Risque faible de
destruction
d’habitats
favorables à
l’espèce (espèce à
bonne plasticité
écologique).
Augmentation de la
surface d’habitat
Phase
d’alimentation
exploitation disponible avec la
végétalisation du
piège à cailloux.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Variante deux
viaducs
Faible
« viaduc et
digue »
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Évolution
positive non
significative
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
Augmentation à terme
Absence
des habitats
d’évolution
disponibles, impact
brut global considéré des impacts
faible.
Mesures
d’évitement et de
réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des impacts
Passage d'un
écologue pour
vérification de
l'absence d'individu
lors des travaux. Si
observation, capture
et déplacement vers
un site d'accueil
favorable.
Faible
Faible
Évolution
positive non
significative
Approvisionnement
en matériaux :
Passage d'un
écologue pour
vérification de
l'absence d'individu
et créations
d’habitats
favorables.
Faible
Faible
Évolution
positive non
significative
Sans objet
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Augmentation à
terme des habitats
disponibles,
impact résiduel
global considéré
faible.
Absence
d’évolution
des
impacts
Page 73/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Aucun risque
d’impact significatif
identifié.
Lézard vert
des Hauts
(Phelsuma
borbonica)
Enjeu
modéré sur
l’espèce et
faible sur
son habitat
Présence
potentielle
sur 1 site
Phase
travaux
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Variante deux
viaducs
« viaduc et
digue »
Évolution des
impacts
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Approvisionnement
en matériaux :
Risque modéré
d’impact direct par
destruction
d’individus
(présence non
avérée).
Risque de
destruction
d’habitats
favorables à
l’espèce
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative
Absence d’impact
particulier.
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Impact modéré
restreint au site
d’approvisionnement
en matériaux, impact
brut global considéré
faible
Évolution
globale
Mesures
d’évitement et de
réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des impacts
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
L’évolution
globale des Approvisionnement
impacts
en matériaux :
résiduels
Recalage du
peut être
périmètre pour
jugée de
éviter la partie haute
positive
du site des
mais non
Lataniers.
significative
Sans objet
Nul
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Impact résiduel
global nul.
L’évolution
globale des
impacts
résiduels
peut être
jugée de
positive
mais non
significativ
e
Ta b le a u 16 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 74/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.6. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR L’AVIFAUNE
TERRES TRE
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
avifaune terrestre.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Salangane des Mascareignes
(Aerodramus francicus)
Enjeu NRL
Nicheuse dans
le tunnel CFR
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
matériaux
Impacts
Phase
travaux
Observée sur 9
sites
Nicheur
potentiel sur ou
à proximité de
7 sites
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Absence de destruction directe
(pas de nidification sur les
emprises chantier)
Nul
Sans objet
Nul
Perturbation par les bruits et les
vibrations du chantier
(nidification dans le tunnel)
Modéré
Pas de mesure d’évitement ou de
réduction proposée à ce stade
Modéré
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol. Habitat d’alimentation vaste.
Risque de perturbations fort des
individus nidifiant sur ou à
proximité du site.
Fort
Approvisionnement en matériaux :
Les zones de terrassements seront
régulièrement arrosées pour limiter
l’envol de poussières. Le périmètre de
certains sites pourront être revus afin
d’exclure les zones sensibles.
Absence de mesure efficace pour les
vibrations, impact prépondérant.
Fort
Risque de végétalisation des
bouches d’aération du tunnel
CFR lié à l’aménagement du
piège à cailloux
Fort
Entretien régulier des bouches
d’aération
Faible
Risque nul car espèce très
mobile
Nul
Sans objet
Nul
L’impact brut global sera
qualifié de fort au vu des
impacts chantier et
exploitation.
Impact global
Impact résiduel global
sera qualifié de modéré
du fait de l’impact en
phase chantier.
Page 75/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Hirondelle de Bourbon (Phedina
borbonica)
Enjeu NRL
Observé sur le
site.
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
matériaux
Impacts
Phase
travaux
Présence
potentielle
(survol /
alimentation)
sur 8 sites
Phase
exploitation
Oiseau lunettes gris (Zosterops
borbonicus)
Potentiels
nicheurs sur le
piège à cailloux Observés sur
actuel.
tous les sites
Habitat local
Nicheur
utilisé pour
potentiel sur la
l’ensemble du majorité d’entre
cycle de vie de
eux et
l’espèce.
avéré sur 1 et 2
Habitat non
protégé.
Phase
travaux
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Absence de destruction directe
(pas de nidification sur les
emprises chantier)
Nul
Sans objet
Nul
Perturbation par les bruits et les
vibrations du chantier
(nidification en falaise)
Modéré
Pas de mesure d’évitement ou de
réduction proposée à ce stade
Modéré
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol. Habitat d’alimentation vaste.
Modéré
Approvisionnement en matériaux :
Aucune mesure particulière n’apparaît
nécessaire.
Modéré
Aménagement du piège à
cailloux sans intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Sans objet
Nul
Risque nul car espèce très
mobile
Nul
Sans objet
Nul
Destruction directe de site de
nidification, voire d’individus,
dans les emprises du chantier
(piège à cailloux…)
Faible
Absence de mesure.
Faible
Perturbation par le chantier
(nidification dans le piège à
cailloux).
Faible
Les zones de terrassements seront
régulièrement arrosées pour limiter
l’envol de poussières.
Aucune mesure efficace vis-à-vis des
vibrations.
Faible
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol. Habitat d’alimentation vaste.
Risque d’impact direct par
destruction d’individus et
d’habitats de reproduction.
Modéré
Aménagement du piège à
cailloux (végétalisation, site de
nidification…)
Risque de collision avec les
véhicules circulant sur
l’infrastructure
Les faibles impacts en
phase chantier et
exploitation permettent
de qualifier l’impact brut
global de modéré.
Au vu de l’impact modéré
en phase chantier,
l’impact global brut est
jugé modéré.
Approvisionnement en matériaux :
Ouverture des milieux au moment où
l’activité de reproduction est la plus
faible pour l’ensemble des espèces
et/ou mise en œuvre de mesures
complémentaires.
Faible
Impact bénéfique
potentiel
Sans objet
Impact bénéfique
potentiel
Faible
Dispositif anticollisions sur les sections
en digue permettant de considérer le
risque futur identique à l’actuel
Nul
Impact global
Impact résiduel global
modéré.
Impact résiduel jugé
faible.
Page 76/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Enjeu NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
matériaux
Impacts
Destruction directe de site de
nidification, voire d’individus,
dans les emprises du chantier
(piège à cailloux…)
Tourterelle malgache
(Streptopelia picturata)
Potentiels
nicheurs sur le
piège à cailloux Observés sur
actuel.
tous les sites
Habitat local
Nicheur
utilisé pour
potentiel sur la
l’ensemble du majorité d’entre
cycle de vie de
eux et
l’espèce.
avéré sur 1 et 2
Habitat non
protégé.
Phase
travaux
Phase
exploitation
Bulbul de La Réunion
(Hypsipetes borbonicus)
Oiseau la vierge (Terpsiphone
bourbonnensis)
Oiseau lunettes vert (Zosterops
olivaceus)
Traquet de La Réunion (Saxicola
tectes)
Nicheur hors
emprise du
projet.
Habitat local
utilisé pour
l’alimentation
de l’espèce.
Habitat non
protégé
Espèces
observées sur
la moitié des
sites,
Nicheur
potentiel dans
la majorité des
cas
3 cas de
nidifications
avérées
Phase
travaux
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Perturbation par le chantier
(nidification dans le piège à
cailloux).
Impacts résiduels
Niveau
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Faible
Absence de mesure.
Faible
Faible
Les zones de terrassements seront
régulièrement arrosées pour limiter
l’envol de poussières.
Aucune mesure efficace vis-à-vis des
vibrations.
Faible
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol. Habitat d’alimentation vaste.
Risque d’impact direct fort par
destruction d’individus et
d’habitats de reproduction.
Fort
Aménagement du piège à
cailloux (végétalisation, site de
nidification…)
Impact global
Au vu de l’impact fort en
phase chantier, l’impact
global brut est jugé fort.
Approvisionnement en matériaux :
Ouverture des milieux au moment où
l’activité de reproduction est la plus
faible pour l’ensemble des espèces
et/ou mise en œuvre de mesures
complémentaires.
Modéré
Impact bénéfique
potentiel
Sans objet
Impact bénéfique
potentiel
Risque de collision avec les
véhicules circulant sur
l’infrastructure
Faible
Dispositif anticollisions sur les sections
en digue permettant de considérer le
risque futur identique à l’actuel
Nul
Absence de destruction directe
(pas de nidification sur les
emprises chantier)
Nul
Sans objet
Nul
Absence de perturbation par les
vibrations du chantier
(nidification hors site)
Nul
Sans objet
Nul
Approvisionnement en matériaux :
Ouverture des milieux au moment où
l’activité de reproduction est la plus
faible pour l’ensemble des espèces
et/ou mise en œuvre de mesures
complémentaires.
Modéré
Impact résiduel jugé
modéré.
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol. Habitat d’alimentation vaste.
Risque d’impact direct par
destruction d’individus et
d’habitats de reproduction.
Modéré
Aménagement du piège à
cailloux sans intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Sans objet
Nul
Espèces non observées :
absence d’impact
Nul
Sans objet
Nul
L’impact brut global du
projet retenu apparaît
modéré
Impact global
L’impact résiduel
apparaît faible
Page 77/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Busard de Maillard (Circus
maillardi)
Enjeu NRL
Observé sur le
site.
Habitat local
utilisé pour
l’alimentation
de l’espèce.
Habitat non
protégé
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
matériaux
Impacts
Phase
travaux
Observé sur 8
sites
Nicheur avéré
ou potentiel sur
4 sites
Phase
exploitation
Blongios vert (Ardeola striata)
Zone
marécageuse
en aval de la
ravine à
Marquet.
Population non
évaluée sur la
zone d’étude.
Présence en
2011-2012
dans la zone
d’étude de la
piste d’accès
chantier à La
Possession
uniquement.
Phase
travaux
Non observé
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Absence de destruction directe
(pas de nidification sur les
emprises chantier)
Nul
Sans objet
Nul
Absence de perturbation par les
vibrations du chantier
(nidification hors site)
Nul
Sans objet
Nul
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol. Habitat d’alimentation vaste.
Risque d’impact direct fort par
destruction d’individus et
d’habitats de reproduction.
Fort
Approvisionnement en matériaux :
Ouverture des milieux au moment où
l’activité de reproduction est la plus
faible. L’impact restera qualifié de fort
au vu du niveau d’enjeu sur cette
espèce.
Fort
Aménagement du piège à
cailloux sans intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Sans objet
Nul
Risque marginal de collision
avec les véhicules circulant sur
l’infrastructure (l’espèce ne
descend pas jusqu’au piège
cailloux)
Nul
Sans objet
Nul
Absence de destruction directe
(pas de nidification sur les
emprises chantier)
Nul
Sans objet
Nul
Absence de perturbation par les
vibrations du chantier
(nidification hors site)
Nul
Sans objet
Nul
Approvisionnement en
matériaux :
Espèce non observée
Nul
Sans objet
Nul
Aménagement du piège à
cailloux sans intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Sans objet
Nul
Risque marginal de collision
avec les véhicules circulant sur
l’infrastructure (l’espèce ne
fréquente pas la route du littoral)
Nul
Sans objet
Nul
Impact global modéré.
Impact global nul.
Impact global
Impact global modéré.
Impact global nul.
Ta b le a u 17 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 78/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Absence de
destruction directe
(pas de nidification
sur les emprises
chantier)
Perturbation par les
bruits et les
vibrations du
chantier (nidification
dans le tunnel)
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Nul
Nul
Modéré
Modéré
Mesures
d’évitement et de
réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Évolution
positive non
significative
(travaux des
sections en
digue plus
proches de la
falaise).
Pas de mesure
d’évitement ou de
réduction proposée à
ce stade
Modéré
Évolution
positive non
significative
(travaux des
sections en
digue plus
proches de la
falaise).
Fort
Évolution
positive non
significative.
L’impact en
Approvisionnement
phase
en matériaux :
exploitation
Les zones de
L’évolution
étant faible à
terrassements seront
bénéfique, et globale des
régulièrement
impacts
les impacts
arrosées pour limiter
bruts peut
phase
l’envol de
chantier fort à être jugée de
poussières.
positive et
modéré,
significative Absence de mesure
l’impact brut
efficace pour les
global sera
vibrations, impact
qualifié de
prépondérant.
modéré
Entretien régulier
des bouches
d’aération
Sans objet
Phase
travaux
Nicheuse
dans le tunnel
CFR
Salangane des Habitat local
Mascareignes
utilisé pour
(Aerodramus l’ensemble du
francicus)
cycle de vie
de l’espèce.
Habitat non
protégé.
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol. Habitat
d’alimentation vaste.
Risque de
perturbations des
individus nidifiant sur
ou à proximité du
site.
Observée
sur 2 sites
Nicheur
potentiel sur
ou à
proximité de
3 sites
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Fort
Impact
global
variante
deux
viaducs
Risque de
végétalisation des
bouches d’aération
du tunnel CFR lié à
l’aménagement du
piège à cailloux
Fort
Modéré
Évolution
positive et
significative
(deux fois
moins de nids
impactés)
Risque nul car
espèce très mobile
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Évolution
globale
Modéré
Fort
Évolution
positive non
significative.
Faible
Faible
Évolution
positive et non
significative
(deux fois moins
de nids
impactés)
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Fort
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Le niveau
d’impact
modéré à fort
de la phase
L’évolution
chantier est
globale des
atténué par
impacts
un impact en
bruts peut
phase
être jugée de
exploitation
positive mais
négligeable.
non
L’impact
significative
résiduel
global sera
qualifié de
modéré
Page 79/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Absence de
destruction directe
(pas de nidification
sur les emprises
chantier)
Phase
travaux
Hirondelle de
Bourbon
(Phedina
borbonica)
Observé sur
le site.
Habitat local
Présence
utilisé pour
potentielle
l’ensemble du
(survol /
cycle de vie alimentation)
de l’espèce.
sur 4 sites
Habitat non
protégé.
Impacts résiduels
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Perturbation par les
bruits et les
vibrations du
chantier (nidification
en falaise)
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative
(travaux des
sections en
digue plus
proches de la
falaise).
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol. Habitat
d’alimentation
vaste.)
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative.
Aménagement du
piège à cailloux sans
intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Risque nul car
espèce très mobile
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Mesures
d’évitement et de
réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative
(travaux des
sections en
digue plus
proches de la
falaise).
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative.
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Pas de mesure
d’évitement ou de
L’évolution
réduction
proposée à
des impacts
ce stade
bruts
apparaît
Les impacts
marginale,
en phase
les habitats
chantier et
Approvisionnement
créés étant
exploitation
en matériaux :
moins
permettent de
favorables
Aucune mesure
qualifier
avec la
particulière
l’impact brut
variante avec
n’apparaît
global de
deux viaducs
nécessaire.
modéré.
mais les
risques de
collision
Sans objet
plus faibles.
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact faible
et modéré en
phase
L’évolution
chantier et
globale des
effet
impacts
bénéfique de
bruts peut
la variante
être jugée de
avec deux
positive mais
viaducs en
non
phase
exploitation : significative
impact
résiduel
global faible.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Sans objet
Page 80/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Destruction directe
de site de
nidification, voire
d’individus, dans les
emprises du chantier
(piège à cailloux…)
Phase
travaux
Oiseau
lunettes gris
(Zosterops
borbonicus)
Potentiels
nicheurs sur
le piège à
cailloux
actuel.
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie
de l’espèce.
Habitat non
protégé
Perturbation par le
chantier (nidification
dans le piège à
cailloux).
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol. Habitat
d’alimentation vaste.
Risque d’impact
direct par destruction
d’individus et
d’habitats potentiels
de reproduction.
Observés et
nicheurs
potentiels
sur tous les
sites
Aménagement du
piège à cailloux
(végétalisation, site
de nidification…)
Variante
deux
viaducs
Faible
Faible
Modéré
Impact
bénéfique
potentiel
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Évolution
globale
Mesures
d’évitement et de
réduction
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
emprise sur le
piège à cailloux
actuel)
Absence de mesure.
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
nuisances sur
le piège à
cailloux actuel)
Les zones de
terrassements seront
régulièrement
arrosées pour limiter
l’envol de
poussières.
Aucune mesure
efficace vis-à-vis des
vibrations.
Évolution
positive non
significative
grâce à la
réduction du
risque en
Impact
phase
chantier
chantier et
modéré
exploitation,
prépondérant.
même si la
variante avec
deux viaducs
crée moins
d’habitats
favorables.
Variante
deux
viaducs
Faible
Faible
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
emprise sur le
piège à cailloux
actuel)
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
nuisances sur le
piège à cailloux
actuel)
Approvisionnement
en matériaux :
Ouverture des
milieux au moment
où l’activité de
reproduction est la
plus faible pour
l’ensemble des
espèces et/ou mise
en œuvre de
mesures
complémentaires.
Faible
Faible
Évolution
positive non
significative
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
(moindre
emprise du piège
à cailloux)
Nul
Absence
d’évolution
(impact résiduel
nul pour le projet
retenu et la
variante avec
deux viaducs)
Modéré
Évolution
positive non
significative
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
(moindre
emprise du
piège à
cailloux)
Sans objet
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre risque
pour l’avifaune
terrestre sur les
sections en
viaduc)
Dispositif
anticollisions sur les
sections en digue
permettant de
considérer le risque
futur identique à
l’actuel
Phase
exploitation
Risque de collision
avec les véhicules
circulant sur
l’infrastructure
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Nul
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’évolution
globale des
impacts
Impact faible
résiduels
peut être
phase
jugée
chantier.
positive mais
non
significative
Page 81/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Destruction directe
de site de
nidification, voire
d’individus, dans les
emprises du chantier
(piège à cailloux…)
Phase
travaux
Tourterelle
malgache
(Streptopelia
picturata)
Potentiels
nicheurs sur
le piège à
cailloux
actuel.
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie
de l’espèce.
Habitat non
protégé
Perturbation par le
chantier (nidification
dans le piège à
cailloux).
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol. Habitat
d’alimentation vaste.
Risque d’impact
direct par destruction
d’individus et
d’habitats potentiels
de reproduction.
Observés et
nicheurs
potentiels
sur tous les
sites
Aménagement du
piège à cailloux
(végétalisation, site
de nidification…)
Variante
deux
viaducs
Faible
Faible
Modéré
Impact
bénéfique
potentiel
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Évolution
globale
Mesures
d’évitement et de
réduction
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
emprise sur le
piège à cailloux
actuel)
Absence de mesure.
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
nuisances sur
le piège à
cailloux actuel)
Les zones de
terrassements seront
régulièrement
arrosées pour limiter
l’envol de
poussières.
Aucune mesure
efficace vis-à-vis des
vibrations.
L’évolution
globale des
Impact
impacts
chantier
bruts peut
modéré
être jugée de
prépondérant.
positive et
significative
Variante
deux
viaducs
Faible
Faible
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
emprise sur le
piège à cailloux
actuel)
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre
nuisances sur le
piège à cailloux
actuel)
Approvisionnement
en matériaux :
Ouverture des
milieux au moment
où l’activité de
reproduction est la
plus faible pour
l’ensemble des
espèces et/ou mise
en œuvre de
mesures
complémentaires.
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
(moindre
emprise du piège
à cailloux)
Nul
Absence
d’évolution
(impact résiduel
nul pour le projet
retenu et la
variante avec
deux viaducs)
Fort
Évolution
positive et
significative.
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
(moindre
emprise du
piège à
cailloux)
Sans objet
Faible
Évolution
positive non
significative
(moindre risque
pour l’avifaune
terrestre sur les
sections en
viaduc)
Dispositif
anticollisions sur les
sections en digue
permettant de
considérer le risque
futur identique à
l’actuel
Phase
exploitation
Risque de collision
avec les véhicules
circulant sur
l’infrastructure
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Nul
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact faible
phase
chantier.
L’évolution
globale des
impacts
bruts peut
être jugée de
positive et
significative
Page 82/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Bulbul de La
Réunion
(Hypsipetes
Potentiels
borbonicus)
nicheurs sur
Oiseau la
le piège à
vierge
cailloux
(Tersiphone
actuel.
bourbonnensis
Habitat local
)
utilisé pour
Oiseau
l’ensemble du
lunettes vert
cycle de vie
(Zosterops
de l’espèce.
olivaceus)
Habitat non
Traquet de La
protégé
Réunion
(Saxicola
tectes)
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence de
destruction directe
(pas de nidification
sur les emprises
chantier)
Nul
Nul
Absence de
perturbation par les
vibrations du
chantier (nidification
hors site)
Nul
Nul
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Espèces
observées
sur 2 sites,
Nicheur
potentiels
ou avérés
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Mesures
d’évitement et de
réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Approvisionnement
en matériaux :
Ouverture des
milieux au moment
où l’activité de
reproduction est la
plus faible pour
l’ensemble des
espèces et/ou mise
en œuvre de
mesures
complémentaires.
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Évolution
globale
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol. Habitat
d’alimentation vaste.
Risque d’impact
direct par destruction
d’individus et
d’habitats de
reproduction.
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Aménagement du
piège à cailloux sans
intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Espèces non
observées : absence
d’impact
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
L’impact brut
global faible.
L’évolution
globale des
impacts
bruts peut
être jugée de
positive et
significative
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
apparaît
négligeable.
L’évolution
globale des
impacts
bruts peut
être jugée de
positive et
significative
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 83/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Impacts bruts
Busard de
Maillard
(Circus
maillardi)
Observé sur
le site.
Habitat local
utilisé pour
l’alimentation
de l’espèce.
Habitat non
protégé
Observé sur
les 5 sites
Nicheur
potentiel 1
site
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence de
destruction directe
(pas de nidification
sur les emprises
chantier)
Nul
Nul
Absence de
perturbation par les
vibrations du
chantier (nidification
hors site)
Nul
Nul
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Mesures
d’évitement et de
réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Approvisionnement
en matériaux :
Ouverture des
milieux au moment
où l’activité de
reproduction est la
plus faible
Modéré
Fort
Évolution
positive et
significative.
Évolution
globale
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol. Habitat
d’alimentation vaste.
Risque d’impact
direct par destruction
d’individus et
d’habitats de
reproduction.
Modéré
Fort
Évolution
positive et
significative.
Aménagement du
piège à cailloux sans
intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Risque marginal de
collision avec les
véhicules circulant
sur l’infrastructure
(l’espèce ne
descend pas
jusqu’au piège
cailloux)
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact global
faible.
Évolution
positive et
significative.
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact global
faible
Évolution
positive et
significative.
Page 84/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Blongios vert
(Ardeola
striata)
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Zone
marécageuse
en aval de la
ravine à
Marquet.
Population
non évaluée
sur la zone
Non observé
d’étude.
Présence en
2011-2012
dans la zone
d’étude de la
piste d’accès
chantier à La
Possession
uniquement.
Impacts bruts
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures
d’évitement et de
réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence de
destruction directe
(pas de nidification
sur les emprises
chantier)
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Absence de
perturbation par les
vibrations du
chantier (nidification
hors site)
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Approvisionnement
en matériaux :
Espèce non
observée
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Aménagement du
piège à cailloux sans
intérêt particulier
pour l’espèce
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Risque marginal de
collision avec les
véhicules circulant
sur l’infrastructure
(l’espèce ne
fréquente pas la
route du littoral)
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Impact
global
variante
deux
viaducs
Impact global
nul.
Évolution
globale
Absence
d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact global
nul
Absence
d’évolution
Ta b le a u 18 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 85/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.7. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
INS ECTES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations précédentes des impacts du projet retenu et de la
variante avec deux viaducs et présente une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du
groupe insectes.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Enjeu NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Impacts
Risque de destruction directe
lors des aménagements des
échangeurs et de la
dévégétalisation du piège à
cailloux.
Papillon la Pâture (Papilio
phorbanta)
Non observé.
Observé sur 1
Habitat local
site avec
potentiellement
présence
de 2
utilisé pour
l’ensemble du espèces hôtes.
cycle de vie de
Potentialités
l’espèce.
sur deux autres
sites.
Habitat non
protégé.
Phase
travaux
Phase
exploitation
Vanesse de l’Obetie (Antanartia
borbonica)
Non observé.
Habitat local
potentiellement
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé
Potentialités
sur deux sites.
Phase
travaux
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Faible
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Absence de mesure, l’impact étant
faible et l’espèce utilisant ces habitats
durant tout son cycle de vie.
Faible
Approvisionnement en
matériaux :
Risque faible d’impact
(observation sans confirmation
d’une population viable,
potentialité sur deux autres
sites).
Faible
Augmentation de la surface
d’habitat disponible avec la
végétalisation du piège à
cailloux.
Intégration des plantes hôtes
dans la palette végétale.
Impact bénéfique
potentiel
Sans objet.
Impact bénéfique
potentiel
Risque de destruction directe
lors des aménagements des
échangeurs et de la
dévégétalisation du piège à
cailloux.
Faible
Absence de mesure, l’impact étant
faible et l’espèce utilisant ces habitats
durant tout son cycle de vie.
Faible
Approvisionnement en
matériaux :
Risque d’impact négligeable
(espèce potentielle sur deux
seuls site).
Négligeable
Pas d’impact particulier.
Nul
Le faible impact de la
phase chantier et
l’impact bénéfique de la
végétalisation du piège à
cailloux en phase
exploitation permettent
de qualifier l’impact brut
global de négligeable.
Le faible impact de la
phase chantier et
l’absence d’impact en
phase exploitation
permettent de qualifier
l’impact brut global de
faible.
Impact global
Approvisionnement en matériaux :
Aucune mesure particulière n’apparaît
Faible
nécessaire à ce stade.
Approvisionnement en matériaux :
Aucune mesure particulière n’apparaît
Négligeable
Impact résiduel global
négligeable
L’impact résiduel global
peut être qualifié de
faible.
nécessaire à ce stade.
Sans objet.
Nul
Page 86/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Impacts bruts
Nom
Enjeu NRL
Salamide d'Augustine (Salamis
augustina)
Non observé.
Habitat local
potentiellement
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé.
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Impacts
Phase
exploitation
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Espèce absente des emprises
du chantier.
Nul
Sans objet.
Nul
Approvisionnement en
matériaux :
Sans objet
Nul
Approvisionnement en matériaux :
Sans objet
Nul
Phase
travaux
Non observée.
Pas de
potentialité de
présence.
Impacts résiduels
Augmentation de la surface
d’habitat disponible avec la
végétalisation du piège à
Impact bénéfique
cailloux.
potentiel
Intégration du bois d'ortie (plante
hôte) dans la palette végétale.
Impact global nul.
Impact global
Impact global nul.
Impact bénéfique
potentiel
Sans objet.
Ta b le a u 19 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Non observé.
Habitat local
potentiellement
Papillon la
utilisé pour
Potentialités
Pâture
l’ensemble du
sur deux
(Papilio
cycle de vie de
sites.
phorbanta)
l’espèce.
Habitat non
protégé.
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Risque de
destruction directe
lors des
aménagements
des échangeurs et
de la
dévégétalisation du
piège à cailloux.
Approvisionnement
en matériaux :
Risque d’impact
négligeable
(espèce potentielle
sur deux seuls
sites).
Augmentation de la
surface d’habitat
disponible avec la
Phase
végétalisation du
exploitation
piège à cailloux et
intégration des
plantes hôtes.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Variante deux
viaducs
Faible
Projet
retenu
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Évolution
positive non
significative
Négligeable
Faible
Évolution
positive et
significative
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
Impact brut
global
négligeable.
Évolution
positive et
non
significative.
Mesures
d’évitement et de
réduction
Variante deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Absence de
mesure, l’impact
étant faible et
l’espèce utilisant
ces habitats durant
tout son cycle de
vie.
Faible
Faible
Évolution
positive non
significative
Négligeable
Faible
Évolution
positive et
significative
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
Approvisionnement
en matériaux :
Aucune mesure
particulière
n’apparaît
nécessaire à ce
stade.
Sans objet.
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Impact résiduel
global
négligeable.
Évolution
positive et
non
significative.
Page 87/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Impacts bruts
Enjeu
potentiel
sur 5 sites
matériaux
Non observé.
Habitat local
potentiellement
Vanesse
utilisé pour
Potentialités
de l’Obetie
l’ensemble du
sur deux
(Antanartia
cycle de vie de
sites.
borbonica)
l’espèce.
Habitat non
protégé
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Phase
exploitation
Non observé.
Habitat local
potentiellement
Salamide
utilisé pour
d'Augustine
l’ensemble du
(Salamis
cycle de vie de
augustina)
l’espèce.
Habitat non
protégé.
Non
observée.
Pas de
potentialité
de
présence.
Phase
travaux
Risque de
destruction directe
lors des
aménagements
des échangeurs et
de la
dévégétalisation du
piège à cailloux.
Variante deux
viaducs
Faible
Impacts résiduels
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Évolution
positive non
significative
Impact brut
global faible
Approvisionnement
en matériaux :
Risque d’impact
négligeable
(espèce potentielle
sur deux seuls
sites).
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Pas d’impact
particulier.
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Espèce absente
des emprises du
chantier.
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Approvisionnement
en matériaux :
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Augmentation de la
surface d’habitat
disponible avec la
Phase
végétalisation du
exploitation
piège à cailloux et
intégration des
plantes hôtes.
Impact global
variante deux
viaducs
Impact global
nul.
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
Évolution
globale
Mesures
d’évitement et de
réduction
Absence de
Évolution
mesure, l’impact
positive non
étant faible et
significative, l’espèce utilisant
la variante ces habitats durant
avec deux
tout son cycle de
viaducs
vie.
permettant
de préserver Approvisionnement
certaines
en matériaux :
emprises du
Aucune mesure
piège à
particulière
cailloux
n’apparaît
actuel au
nécessaire
à ce
droit du
stade.
second
viaduc.
Sans objet.
Évolution
Sans objet.
négative
non
significative, Approvisionnement
en matériaux :
moins
d’habitats
Sans objet
favorables
aux insectes
étant créés
avec la
Sans objet.
variante
avec deux
viaducs.
Variante deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Faible
Évolution
positive non
significative
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
positive non
significative,
la variante
avec deux
viaducs
permettant
Impact résiduel de préserver
global faible
certaines
emprises du
piège à
cailloux
actuel au
droit du
second
viaduc..
Impact global
nul.
Impact
bénéfique
potentiel
Impact
bénéfique
potentiel
Évolution
négative non
significative
Évolution
globale
Évolution
négative
non
significative,
moins
d’habitats
favorables
aux insectes
étant créés
avec la
variante
avec deux
viaducs.
Ta b le a u 20 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 88/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.8. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
MOLLUS QUES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présente une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
mollusques.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Ceciliodes mauritiana
Elasmias sp.
Tropidophora carinata
Gastrocopta microscopica
Gastrocopta eudeli
Pupisoma orcella
Nesopupa peilei
Nesopupa micra
Gibbulinopsis pupula
Streptostele acicula
Louisia barcklayi
Quickia concisa
Dupontia sp.
Afrogyrus rodriguezensis
Septaria borbonica
Thiara scabra
Melanoides tuberculata
Impacts bruts
Enjeu pour l’espèce
Impacts
Impacts résiduels
Niveau
Phase
travaux
Aucun impact n’est identifié sur
les espèces terrestres ou
fréquent la zone d’étude élargie.
Phase
exploitation
En phase exploitation, l’impact
sur les mollusques sera
semblable à la route actuelle.
Nul
Phase
travaux
Les mollusques fréquentant les
milieux humides ou aquatiques
seront impactés par le chantier
au droit des aménagements des
ravines. Cependant, l’enjeu sur
ces espèces est faible.
Faible
En phase exploitation, l’impact
sur les mollusques sera
semblable à la route actuelle.
Nul
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Sans objet
Nul
Nul
Nul
Nul
Enjeu négligeable
Enjeu faible
Phase
exploitation
L’impact modéré étant
restreint à la phase
chantier, l’impact global
sera qualifié de faible.
Impact global
Sans objet
Nul
Mesures favorables à la protection des
ravines (assainissement provisoire,
aménagement à sec…).
Faible
Sans objet
Nul
L’impact résiduel global
sera qualifié de faible.
Ta b le a u 21 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 89/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Ceciliodes
mauritiana
Elasmias sp.
Tropidophora
carinata
Gastrocopta
microscopica
Gastrocopta
eudeli
Pupisoma orcella
Nesopupa peilei
Nesopupa micra
Gibbulinopsis
pupula
Streptostele
acicula
Louisia barcklayi
Quickia concisa
Dupontia sp.
Enjeu sur l’espèce
négligeable
Afrogyrus
rodriguezensis
Septaria
borbonica
Thiara scabra
Melanoides
tuberculata
Enjeu sur l’espèce
faible
Phase
travaux
Aucun impact n’est identifié
sur les espèces terrestres
ou fréquent la zone d’étude
élargie.
Phase
exploitation
En phase exploitation,
l’impact sur les mollusques
sera semblable à la route
actuelle.
Phase
travaux
Les mollusques
fréquentant les milieux
humides ou aquatiques
seront impactés par le
chantier.
Phase
exploitation
En phase exploitation,
l’impact sur les mollusques
sera semblable à la route
actuelle.
Impacts résiduels
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Nul
Nul
Sans évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Nul
Nul
Faible
Nul
Sans évolution
Faible
Évolution positive
non significative
Nul
Sans évolution
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Sans objet
Nul
Nul
Sans évolution
Sans
évolution
Sans objet
Faible
Nul
Évolution
globale
Évolution
Mesures favorables à la
positive non
protection des ravines
significative,
(assainissement provisoire,
moins
aménagement à sec…).
d’habitat
favorable
aux
mollusques
étant
impacté
durant le
Sans objet
chantier
avec la
variante
avec deux
viaducs.
Nul
Faible
Nul
Nul
Sans évolution
Faible
Évolution positive
non significative
Nul
Sans évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Nul
Sans
évolution
Faible
Évolution
positive non
significative,
moins
d’habitat
favorable
aux
mollusques
étant
impacté
durant le
chantier
avec la
variante
avec deux
viaducs.
Ta b le a u 22 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 90/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.9. DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
HABITATS MARINS ET LA FAUNE P IS CICOLE
AS S OCIÉE
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations précédentes des impacts du projet retenu et de la
variante avec deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du
groupe substrats et habitats marins.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Habitat marin
Nom
Impacts bruts
Enjeu associé
Impacts
Phase
chantier
Pointe du Gouffre
Présence de coraux et d’une ichtyofaune
diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible à
fort selon le secteur géographique.
Phase
exploitation
Phase
chantier
Petite Chaloupe Écueil
Présence de coraux et d’une ichtyofaune
diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible à
fort selon le secteur géographique.
Phase
exploitation
Phase
chantier
Pointe de la
ravine à Malheur
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Présence de coraux et d’une ichtyofaune
peu diversifiée, avec un niveau d’enjeu
faible sur l’ensemble de la formation.
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mise en suspension de fines et
recouvrement sédimentaire restreint
lié au chantier
Faible
Absence de recouvrement direct par
le projet retenu
Nul
Faible évolution négative de la
dynamique hydrosédimentaire lors
des houles cycloniques.
Faible
L’impact brut du projet
retenu sur la formation
corallienne de la pointe
du Gouffre, grâce à la
mise en œuvre du
viaduc, est globalement
faible.
Pas d’impact chantier apprécié car
destruction totale permanente
Sans objet
Destruction totale par recouvrement
direct du projet retenu
Fort
Pas d’impact hydrosédimentaire
apprécié, la zone étant déjà détruite
par recouvrement direct
Sans objet
Pas d’impact chantier apprécié car
destruction totale permanente
Sans objet
Destruction quasi totale par
recouvrement direct du projet retenu
Faible
Pas d’impact hydrosédimentaire
apprécié, la zone étant déjà détruite
par recouvrement direct
Sans objet
Destruction de la
formation par
recouvrement direct :
impact fort
Impact faible sur la
pointe de la ravine à
Malheur, par destruction
quasi totale de cette
formation corallienne à
faible enjeu.
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Impact global
Mesures globales de protection de la ressource
en eau (assainissement provisoire…).
Faible
Sans objet
Nul
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Faible
L’impact résiduel du
projet retenu sur la
formation corallienne de
la pointe du Gouffre,
grâce à la mise en
œuvre du viaduc, est
globalement faible.
Sans objet
Sans objet
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Fort
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Faible
Sans objet
Sans objet
Destruction de la
formation par
recouvrement direct :
impact fort
Impact Faible sur la
pointe de la ravine à
Malheur, par destruction
quasi totale de cette
formation corallienne à
faible enjeu.
Page 91/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Habitat marin
Nom
Impacts bruts
Enjeu associé
Impacts
Phase
chantier
Banc des
Lataniers
Présence de coraux et d’une ichtyofaune
diversifiée, avec un niveau d’enjeu faible à
fort selon le secteur géographique.
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Mise en suspension de fines et
recouvrement sédimentaire lié au
chantier important
Fort
Recouvrement direct et partiel par le
projet retenu d’une zone de faible
sensibilité du banc des Lataniers
Faible
Augmentation significative de
l’impact des matériaux charriés par
les ravines alentours par
modification de la dynamique
hydrosédimentaire.
Fort
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Impact brut globalement
fort du projet retenu, tant
en phase chantier
qu’exploitation,
notamment vis-à-vis
d’une modification de la
dynamique
hydrosédimentaire
préjudiciable aux coraux
et pouvant remettre en
cause la pérennité du
banc des Lataniers à
termes.
Mesures globales de protection de la ressource
en eau (assainissement provisoire…).
Barrages flottants pour les dragages ou
clapages en mer.
Modéré
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Faible
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Fort
Impact global
Impact résiduel
globalement fort du
projet retenu, notamment
durant l’exploitation visà-vis d’une modification
de la dynamique
hydrosédimentaire
préjudiciable aux coraux
et pouvant remettre en
cause la pérennité du
banc des Lataniers à
termes.
Ta b le a u 23 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Impacts bruts
Nom de l’habitat
marin
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Pointe du Gouffre
Enjeu fort
Phase
exploitation
Phase
chantier
Petite Chaloupe –
Écueil
Enjeu fort
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Phase
exploitation
variante
deux
viaducs
Impacts résiduels
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mise en suspension de
fines et recouvrement
sédimentaire restreint lié
au chantier.
Faible
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Absence de recouvrement
direct par la variante avec
deux viaducs.
Nul
Nul
Absence d’évolution
Faible évolution négative
de la dynamique
hydrosédimentaire lors des
houles cycloniques.
Faible
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Pas d’impact chantier
apprécié car destruction
permanente de la majorité
de la formation
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Destruction quasi-totale
par recouvrement direct de
la variante avec deux
viaducs
Fort
Fort
Évolution positive
non significative, la
petite zone
préservée étant de
faible enjeu
Pas d’impact
hydrosédimentaire
apprécié, la zone étant
globalement détruite par
recouvrement direct.
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Impact global
variante deux
viaducs
L’impact brut
est
globalement
faible.
Évolution
globale
Absence
d’évolution
des impacts
Mesures d’évitement et
de réduction
variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures globales de
protection de la ressource
en eau (assainissement
provisoire…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Absence de mesure
d’évitement ou de réduction
possible
Faible
Faible
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Fort
Fort
Évolution positive
non significative, la
petite zone
préservée étant de
faible enjeu
Sans objet
Sans objet
Sans objet
Évolution
positive non
Destruction de
significative
Absence de mesure
la formation
des impacts,
par
d’évitement ou de réduction
seule une
possible
recouvrement
petite zone
direct : impact
de faible
fort.
enjeu étant
préservée
Sans objet
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel est
globalement
faible.
Absence
d’évolution
des impacts
Destruction
Évolution
de la
formation par positive non
recouvrement significative
des impacts
direct :
impact fort.
Page 92/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Nom de l’habitat
marin
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Pointe de la ravine
à Malheur
Enjeu faible
Mise en suspension de
fines et recouvrement
sédimentaire lié au
chantier important
variante
deux
viaducs
Faible
Projet
retenu
Sans objet
Faible recouvrement de
cette formation à faible
enjeu
Faible
Faible
Augmentation significative
de l’impact des matériaux
charriés par les ravines
alentours par modification
de la dynamique
hydrosédimentaire.
Faible
Sans objet
Phase
exploitation
Phase
chantier
Mise en suspension de fine
et recouvrement
sédimentaire lié au
chantier important
Recouvrement direct et
partiel par la variante avec
deux viaducs d’une zone
de faible sensibilité du
banc des Lataniers
Banc des
Lataniers
Enjeu fort
Phase
exploitation
Augmentation significative
de l’impact des matériaux
charriés par les ravines
alentours par modification
de la dynamique
hydrosédimentaire.
Fort
Faible
Fort
Fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact global
variante deux
viaducs
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Évolution
Mesures globales de
positive non protection de la ressource
significative,
en eau (assainissement
la variante
provisoire…).
Sans objet
avec deux
Barrages flottants pour les
viaducs
Impact brut
dragages ou clapages en
permettant
globalement
mer.
faible, tant en de préserver
Évolution positive phase chantier une grande
non significative par qu’exploitation,
partie de
Absence de mesure
diminution du
cette
par
recouvrement direct
d’évitement ou de réduction
formation
modification
grâce à la mise en
possible
corallienne,
de la
œuvre d’un 2e
à relativiser
dynamique
viaduc
avec
hydrol’impact
sédimentaire
hydropréjudiciable
sédimentaire
aux coraux.
Absence de mesure
pouvant
Sans objet
remettre en d’évitement ou de réduction
possible
cause sa
pérennité à
termes.
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Faible
Absence d’évolution
Fort
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Impact brut
globalement
fort de la
variante avec
deux viaducs.
Absence
d’évolution
des impacts
variante
deux
viaducs
Faible
Évolution des
impacts
Sans objet
Sans objet
Faible
Faible
Évolution positive
non significative par
diminution du
recouvrement direct
grâce à la mise en
œuvre d’un 2e viaduc
Faible
Sans objet
Sans objet
Modéré
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Mesures globales de
protection de la ressource
en eau (assainissement
provisoire…).
Barrages flottants pour les
dragages ou clapages en
mer.
Modéré
Absence de mesure
d’évitement ou de réduction
possible
Faible
Absence de mesure
d’évitement ou de réduction
possible
Projet
retenu
Fort
Faible
Absence d’évolution
Fort
Absence d’évolution
significative de
l’impact entre la
variante avec deux
viaducs et le projet
retenu
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
globalement
faible.
Évolution
positive non
significative,
la variante
avec deux
viaducs
permettant
de préserver
une grande
partie de
cette
formation
corallienne,
à relativiser
avec
l’impact
hydrosédimentaire
pouvant
remettre en
cause sa
pérennité à
termes.
Impact
résiduel
Absence
globalement
d’évolution
fort de la
des impacts
variante avec
deux viaducs.
Ta b le a u 24 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 93/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.10.
DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
MAMMIFÈRES MARINS
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
mammifères marins.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce côtière.
Impacts résiduels
Niveau
Très fort
Phase
chantier
Baleine à bosse
(Megaptera
novaeangliae)
Observé à 200 m.
Espèce côtière (juin à octobre) et du large
(le reste de l’année).
Habitat local utilisé pour la reproduction et
l’élevage des jeunes.
Habitat protégé.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact global
L’impact brut global sera
qualifié de très fort,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
très fort du fait des
nuisances acoustiques
des travaux.
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
Fort
Respect de la charte d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
observation de la présence d’individus dans le
cadre des mesures pour les nuisances
acoustiques…
Modéré
Mesures organisationnelles du chantier et de
gestion des déchets, mesures de traitement des
eaux et de prévention et d’intervention pour les
risques de pollutions accidentelles.
Faible
Risque de collision avec une
embarcation du chantier.
Fort
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Modéré
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Perte d’habitat côtier due aux
emprises de la variante avec deux
viaducs.
Amputation d’une partie du corridor
de passage de l’espèce
Modéré
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Modéré
Impact global
L’impact résiduel global
reste qualifié de fort,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
fort du fait des nuisances
acoustiques des travaux,
y compris en considérant
les mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence
modérée de la variante
avec deux viaducs
durant son exploitation.
Page 94/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Impacts résiduels
Niveau
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce côtière.
Très fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier.
Modéré
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Modéré
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Perte d’habitat côtier due aux
emprises du projet retenu.
Amputation d’une partie du corridor
de passage de l’espèce
Modéré
Phase
chantier
Grand dauphin de
l’Indo-Pacifique
(Tursiops
aduncus)
Observée en grande population entre
200 m et 1,2 km.
Espèce côtière.
Habitat local utilisé pour l’ensemble du
cycle de vie.
Habitat protégé.
Phase
exploitation
Grand dauphin
commun
(Tursiops
truncatus)
Observé à 500 m.
Espèce du large.
Habitat local utilisé pour l’ensemble du
cycle de vie.
Habitat protégé.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Mesures d’évitement et de réduction
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
L’impact brut global sera
qualifié de très fort,
Respect de la charte d’approche des Baleines à
notamment du fait des
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
effets temporaires du
observation de la présence d’individus dans le
chantier pouvant avoir
cadre des mesures pour les nuisances
une incidence à plus ou
acoustiques…
moins long terme sur les
Mesures organisationnelles du chantier et de
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des
eaux et de prévention et d’intervention pour les
très fort du fait des
risques de pollutions accidentelles.
nuisances acoustiques
des travaux.
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
L’impact brut global sera
zone chantier.
qualifié de fort,
notamment du fait des
Respect de la charte d’approche des Baleines à
effets temporaires du
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
chantier pouvant avoir
observation de la présence d’individus dans le
une incidence à plus ou
cadre des mesures pour les nuisances
moins long terme sur les
acoustiques…
populations avec un
Mesures
organisationnelles
du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à
fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des
acoustiques des travaux. eaux et de prévention et d’intervention pour les
risques de pollutions accidentelles.
Niveau
Impact global
Fort
Faible
Faible
Bénéfique
L’impact résiduel global
reste qualifié de fort,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
fort du fait des nuisances
acoustiques des travaux,
y compris en considérant
les mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence
modérée du projet retenu
durant son exploitation.
Modéré
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce du large
observée près de la côte (< 5 miles).
Fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier.
Modéré
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Modéré
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Perte d’habitat côtier due aux
emprises du projet retenu.
Faible
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Faible
Phase
chantier
Phase
exploitation
Impact global
Modéré
Faible
Faible
L’impact résiduel global
reste modéré,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
modéré du fait des
nuisances acoustiques
des travaux, en tenant
compte des mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence faible
du projet retenu durant
son exploitation.
Notamment, la mort
d’individu du fait des
nuisances acoustiques
du chantier ne peut être
totalement écartée.
Page 95/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Impacts résiduels
Niveau
Observé à 2,4 km.
Espèce côtière et du large.
Habitat très étendu.
Habitat protégé.
Phase
exploitation
Dauphin tacheté
pantropical
(Stenella
attenuata)
Observé à 2,4 km.
Espèce du large.
Habitat local utilisé pour l’ensemble du
cycle de vie.
Habitat protégé
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
L’impact brut global sera
qualifié de fort,
Respect de la charte d’approche des Baleines à
notamment du fait des
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
effets temporaires du
observation de la présence d’individus dans le
chantier pouvant avoir
cadre des mesures pour les nuisances
une incidence à plus ou
acoustiques…
moins long terme sur les
Niveau
Fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier.
Modéré
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Perte d’habitat côtier due aux
emprises du projet retenu, mais
habitat peu fréquenté par l’espèce.
Négligeable
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Négligeable
populations avec un
Mesures organisationnelles du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des
fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les
acoustiques des travaux.
risques de pollutions accidentelles.
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
L’impact brut global sera
qualifié de fort,
Respect de la charte d’approche des Baleines à
notamment du fait des
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
effets temporaires du
observation de la présence d’individus dans le
chantier pouvant avoir
cadre des mesures pour les nuisances
une incidence à plus ou
acoustiques…
moins long terme sur les
populations avec un
Mesures organisationnelles du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des
fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les
acoustiques des travaux.
risques de pollutions accidentelles.
Modéré
Faible
Négligeable
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce du large
observée près de la côte (< 5 miles).
Fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier.
Modéré
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Sans objet
Nul
Phase
chantier
Phase
exploitation
Mesures d’évitement et de réduction
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce côtière.
Phase
chantier
Dauphin à long
bec (Stenella
longirostris)
Impact global
Modéré
Faible
Négligeable
Impact global
L’impact résiduel global
reste modéré,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
modéré du fait des
nuisances acoustiques
des travaux, en tenant
compte des mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence faible
du projet retenu durant
son exploitation.
Notamment, la mort
d’individu du fait des
nuisances acoustiques
du chantier ne peut être
totalement écartée.
L’impact résiduel global
reste modéré,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
modéré du fait des
nuisances acoustiques
des travaux, en tenant
compte des mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence faible
du projet retenu durant
son exploitation.
Notamment, la mort
d’individu du fait des
nuisances acoustiques
du chantier ne peut être
totalement écartée.
Page 96/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Phase
chantier
Cachalot nain
(Kogia simus)
Observé à 3,8 km.
Espèces du large.
Utilisation locale de l’habitat non connue.
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Espèce détectée dans la zone d’étude ou à
proximité par le suivi acoustique.
Espèce côtière et du large. Utilisation locale
de l’habitat non connue.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Mesures d’évitement et de réduction
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
L’impact brut global sera
qualifié de fort,
Respect de la charte d’approche des Baleines à
notamment du fait des
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
effets temporaires du
observation de la présence d’individus dans le
chantier pouvant avoir
cadre des mesures pour les nuisances
une incidence à plus ou
acoustiques…
moins long terme sur les
Niveau
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce du large
observée près de la côte (< 5 miles).
Fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier : espèce du
large observée près de la côte.
Modéré
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Sans objet
Nul
populations avec un
Mesures organisationnelles du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des
fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les
acoustiques des travaux.
risques de pollutions accidentelles.
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
L’impact brut global sera
zone chantier.
qualifié de modéré,
notamment du fait des
Respect de la charte d’approche des Baleines à
effets temporaires du
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
chantier pouvant avoir
observation de la présence d’individus dans le
une incidence à plus ou
cadre des mesures pour les nuisances
moins long terme sur les
acoustiques…
populations avec un
Mesures organisationnelles du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à
gestion des déchets, mesures de traitement des
modéré du fait des
eaux et de prévention et d’intervention pour les
nuisances acoustiques
risques de pollutions accidentelles.
des travaux.
Modéré
Faible
Négligeable
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce côtière.
Modéré
Risque de collision avec une
embarcation du chantier.
Modéré
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Perte d’habitat côtier due aux
emprises du projet retenu, mais
habitat peu fréquenté par l’espèce.
Négligeable
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Négligeable
Phase
chantier
Globicéphale
tropical
(Globicephala
macrorhynchus)
Impact global
Impact global
L’impact résiduel global
reste modéré,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
modéré du fait des
nuisances acoustiques
des travaux, en tenant
compte des mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence faible
du projet retenu durant
son exploitation.
Notamment, la mort
d’individu du fait des
nuisances acoustiques
du chantier ne peut être
totalement écartée.
Faible
Faible
L’impact résiduel global
reste faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
du fait des nuisances
acoustiques des travaux
Négligeable
Page 97/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Phase
chantier
Dauphin d’Électre
(Peponocephala
electra)
Espèce détectée dans la zone d’étude ou à
proximité par le suivi acoustique
Espèce du large. Utilisation locale de
l’habitat non connue.
Phase
exploitation
Phase
chantier
Cachalot
(Physeter
macrocephalus)
Espèce détectée dans la zone d’étude ou à
proximité par le suivi acoustique
Espèce du large. Utilisation locale de
l’habitat non connue.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
L’impact brut global sera
qualifié de fort,
Respect de la charte d’approche des Baleines à
notamment du fait des
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
effets temporaires du
observation de la présence d’individus dans le
chantier pouvant avoir
cadre des mesures pour les nuisances
une incidence à plus ou
acoustiques…
moins long terme sur les
Niveau
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce du large
entendue près de la côte.
Fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier : espèce du
large entendue près de la côte.
Faible
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Sans objet
Nul
populations avec un
Mesures organisationnelles du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des
fort du fait des nuisances eaux et de prévention et d’intervention pour les
acoustiques des travaux.
risques de pollutions accidentelles.
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
L’impact brut global sera
zone chantier.
qualifié de modéré,
notamment du fait des
Respect de la charte d’approche des Baleines à
effets temporaires du
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
chantier pouvant avoir
observation de la présence d’individus dans le
une incidence à plus ou
cadre des mesures pour les nuisances
moins long terme sur les
acoustiques…
populations avec un
Mesures organisationnelles du chantier et de
niveau d’impact jusqu’à
gestion des déchets, mesures de traitement des
modéré du fait des
eaux et de prévention et d’intervention pour les
nuisances acoustiques
risques de pollutions accidentelles.
des travaux.
Modéré
Négligeable
Négligeable
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce du large
entendue près de la côte.
Modéré
Risque de collision avec une
embarcation du chantier : espèce du
large entendue près de la côte.
Faible
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Sans objet
Nul
Impact global
L’impact résiduel global
reste modéré,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
modéré du fait des
nuisances acoustiques
des travaux, en tenant
compte des mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence faible
du projet retenu durant
son exploitation.
Notamment, la mort
d’individu du fait des
nuisances acoustiques
du chantier ne peut être
totalement écartée.
Faible
Négligeable
L’impact résiduel global
sera faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
du fait des nuisances
acoustiques des travaux.
Négligeable
Page 98/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Baleine à Bec de
Longman
(Mesoplodon
pacificus)
Impacts bruts
Enjeu
Observé en 2010 à 12,8 km.
Espèce du large.
Habitat très étendu et utilisation locale non
connue.
Habitat protégé.
Impacts
Phase
chantier
Phase
exploitation
Petit rorqual
antarctique
(Balaenoptera
bonaerensis)
Phase
chantier
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
L’impact brut global sera éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
qualifié de modéré,
zone chantier.
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
Sans objet
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
Mesures organisationnelles du chantier et de
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à gestion des déchets, mesures de traitement des
eaux
et de prévention et d’intervention pour les
modéré du fait des
risques de pollutions accidentelles.
nuisances acoustiques
Niveau
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…) : espèce du large très
sensible.
Modéré
Risque de collision avec une
embarcation du chantier nul :
espèce du large.
Nul
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Sans objet
Nul
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Observé en 2010 à 18 km.
Espèce du large.
Habitat très étendu et utilisation locale non
connue.
Habitat protégé.
Impacts résiduels
des travaux.
Modéré
Risque de collision avec une
embarcation du chantier nul :
espèce du large.
Nul
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
L’impact brut global sera
Mesures de réduction du risque par
qualifié de modéré,
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
notamment du fait des
zone chantier.
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
Sans objet
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
Mesures organisationnelles du chantier et de
fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des
acoustiques des travaux, eaux et de prévention et d’intervention pour les
à relativiser avec une
risques de pollutions accidentelles.
incidence faible du projet
Aucune mesure particulière n’est mise en
retenu durant son
œuvre du fait de la bonne conception des
exploitation.
dispositifs d’assainissement.
Sans objet
Impact global
Faible
Nul
Négligeable
L’impact résiduel global
reste faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
du fait des nuisances
acoustiques des travaux
Faible
Nul
Négligeable
L’impact résiduel global
reste faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
pouvant avoir une
incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations.
Bénéfique
Nul
Page 99/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Baleine franche
(Eubalaena
australis)
Baleine à bec de
Blainville
(Mésoplodon
densirostris)
Rorqual commun
(Balaenoptera
physalus)
Dauphin bleu et
blanc (Stenella
coeruleoalba)
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Phase
chantier
Non observé
(un échouage pour Dauphin bleu et blanc).
Espèces côtières et du large.
Utilisation locale de l’habitat non connue.
Phase
exploitation
Dauphin de
Fraser
(Lagenodelphis
hosei)
Non observé
Espèce commune dans les eaux
Réunionnaise.
Espèces du large.
Utilisation locale de l’habitat non connue.
Phase
chantier
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Modéré
Risque de collision avec une
embarcation du chantier : espèce
côtière non contactée.
Faible
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Perte d’habitat côtier due aux
emprises du projet retenu, mais
habitat peu fréquenté par l’espèce.
Négligeable
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Fort
Risque de collision avec une
embarcation du chantier nul :
espèce du large.
Nul
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
L’impact brut global sera
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
qualifié de modéré,
zone chantier.
notamment du fait des
effets temporaires du
Respect de la charte d’approche des Baleines à
chantier pouvant avoir
bosse, réduction de la vitesse près de la côte,
une incidence à plus ou
observation de la présence d’individus dans le
moins long terme sur les
cadre des mesures pour les nuisances
populations avec un
acoustiques…
niveau d’impact jusqu’à
fort du fait des nuisances
Mesures organisationnelles du chantier et de
acoustiques des travaux, gestion des déchets, mesures de traitement des
à relativiser avec une
eaux et de prévention et d’intervention pour les
incidence faible du projet
risques de pollutions accidentelles.
retenu durant son
Aucune mesure particulière n’est mise en
exploitation.
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
Mesures de réduction du risque par
L’impact brut global sera éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
zone chantier.
qualifié de fort,
notamment du fait des
effets temporaires du
Sans objet
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
Mesures organisationnelles du chantier et de
populations avec un
gestion des déchets, mesures de traitement des
niveau d’impact jusqu’à
eaux et de prévention et d’intervention pour les
fort du fait des nuisances
risques de pollutions accidentelles.
acoustiques des travaux.
Aucune mesure particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne conception des
dispositifs d’assainissement.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Sans objet
Niveau
Impact global
Faible
Négligeable
Négligeable
L’impact résiduel global
reste faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
pouvant avoir une
incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations.
Bénéfique
Négligeable
Modéré
Nul
Négligeable
Bénéfique
Nul
L’impact résiduel global
reste modéré,
notamment du fait des
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
modéré du fait des
nuisances acoustiques
des travaux, en tenant
compte des mesures de
réduction, à relativiser
avec une incidence faible
du projet retenu durant
son exploitation.
Notamment, la mort
d’individu du fait des
nuisances acoustiques
du chantier ne peut être
totalement écartée.
Page 100/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Niveau
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Phase
chantier
Cachalot pygmée
(Kogia breviceps)
Non observé
Un échouage.
Espèces du large.
Utilisation locale de l’habitat non connue.
Phase
exploitation
Phase
chantier
Non observé
Espèces du large.
Utilisation locale de l’habitat non connue.
Phase
exploitation
Faible
Risque de collision avec une
embarcation du chantier nul :
espèce du large.
Nul
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Risques liés à l’impact sonore des
travaux de construction des digues
et du viaduc (impact physiologique
pouvant aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect d’habitats
marins…).
Orque pygmée
(Feresa attenuata)
Baleine à bec de
Cuvier (Ziphius
cavirostris)
Fausse Orque
(Pseudorca
crassidens)
Impacts résiduels
Faible
Risque de collision avec une
embarcation du chantier nul :
espèce du large.
Nul
Pollution des eaux durant les
travaux (panache turbide, déchets
flottants, pollution accidentelle…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique et
accidentelle d’origine routière).
Bénéfique
Pas de perte d’habitat due aux
emprises du projet retenu (espèce
du large).
Nul
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
L’impact brut global sera
Mesures de réduction du risque par
qualifié de faible,
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
notamment du fait des
zone chantier.
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
Sans objet
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
Mesures organisationnelles du chantier et de
fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des
acoustiques des travaux, eaux et de prévention et d’intervention pour les
à relativiser avec une
risques de pollutions accidentelles.
incidence faible du projet
Aucune
mesure particulière n’est mise en
retenu durant son
œuvre du fait de la bonne conception des
exploitation.
dispositifs d’assainissement.
Sans objet
Mesures de réduction de l’intensité sonore
(rideau de bulles, martyr, optimisation du temps
de contact et cadencement progressif pour le
battage, départ différé, optimisation des charges
explosives).
L’impact brut global sera
Mesures de réduction du risque par
qualifié de faible,
éloignement (« ramp up ») et surveillance de la
notamment du fait des
zone chantier.
effets temporaires du
chantier pouvant avoir
une incidence à plus ou
Sans objet
moins long terme sur les
populations avec un
niveau d’impact jusqu’à
Mesures organisationnelles du chantier et de
fort du fait des nuisances gestion des déchets, mesures de traitement des
acoustiques des travaux, eaux et de prévention et d’intervention pour les
à relativiser avec une
risques de pollutions accidentelles.
incidence faible du projet
Aucune mesure particulière n’est mise en
retenu durant son
œuvre du fait de la bonne conception des
exploitation.
dispositifs d’assainissement.
Sans objet
Niveau
Impact global
Faible
Nul
Négligeable
L’impact résiduel global
reste faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
pouvant avoir une
incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations.
Bénéfique
Nul
Faible
Nul
Négligeable
L’impact résiduel global
reste faible, notamment
du fait des effets
temporaires du chantier
pouvant avoir une
incidence à plus ou
moins long terme sur les
populations.
Bénéfique
Nul
Ta b le a u 25 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 101/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Variante
deux
viaducs
Très fort
Projet
retenu
Très fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Fort
Fort
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Baleine à bosse
(Megaptera
novaeangliae)
Enjeu très fort
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Phase
exploitation
Perte d’habitat côtier due
aux emprises de la
variante avec deux
viaducs.
Amputation d’une partie du
corridor de passage de
l’espèce
Bénéfique
Modéré
Impact
global
variante
deux
viaducs
Impact brut
global
qualifié de
très fort,
notamment
du fait de
l’impact très
fort des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Fort
Fort
Évolution négative
non significative.
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
Évolution
bosse,
réduction de la
marginale
vitesse près de la côte,
des impacts
observation de la
entre le
projet retenu présence d’individus dans
et la variante le cadre des mesures pour
les nuisances
avec deux
acoustiques…
viaducs, la
phase
Mesures
chantier
organisationnelles du
étant plus
chantier et de gestion des
impactante
déchets, mesures de
et la phase
traitement des eaux et de
exploitation
prévention et
plus
d’intervention pour les
bénéfique.
risques de pollutions
accidentelles.
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Modéré
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Évolution
globale
Impact
résiduel
Évolution
global qualifié
marginale
de fort,
des impacts
notamment
Absence d’évolution
entre le
du fait de
projet retenu
l’impact fort
et la variante
des
avec deux
nuisances
viaducs, la
acoustiques
phase
des travaux,
chantier
relativisé par
étant plus
une incidence
impactante
modérée de
et la phase
Absence d’évolution
la variante
exploitation
avec deux
plus
viaducs
bénéfique.
durant son
exploitation.
Modéré
Modéré
Faible
Faible
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Modéré
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Modéré
Impact
global
variante
deux
viaducs
Page 102/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Variante
deux
viaducs
Très fort
Projet
retenu
Très fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Grand dauphin de
l’Indo-Pacifique
(Tursiops
aduncus)
Enjeu très fort
Phase
exploitation
Impact
global
variante
deux
viaducs
Impact brut
global
qualifié de
très fort,
notamment
du fait de
l’impact très
fort des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Fort
Fort
Évolution négative
non significative.
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
Évolution
bosse, réduction de la
marginale
vitesse près de la côte,
des impacts
observation de la
entre le
projet retenu présence d’individus dans
et la variante le cadre des mesures pour
les nuisances
avec deux
acoustiques…
viaducs, la
phase
Mesures
chantier
organisationnelles du
étant plus
chantier et de gestion des
impactante
déchets, mesures de
et la phase
traitement des eaux et de
exploitation
prévention et
plus
d’intervention pour les
bénéfique.
risques de pollutions
accidentelles.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Perte d’habitat côtier due
aux emprises de la
variante avec deux
viaducs.
Amputation d’une partie du
corridor de passage de
l’espèce
Modéré
Modéré
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
Évolution
global qualifié
marginale
de fort,
des impacts
notamment
Absence d’évolution
entre le
du fait de
projet retenu
l’impact fort
et la variante
des
avec deux
nuisances
viaducs, la
acoustiques
phase
des travaux,
chantier
relativisé par
étant plus
une incidence
impactante
modérée de
et la phase
Absence d’évolution
la variante
exploitation
avec deux
plus
viaducs
bénéfique.
durant son
exploitation.
Faible
Faible
Faible
Faible
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Modéré
Modéré
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Page 103/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Grand dauphin
commun
(Tursiops
truncatus)
Enjeu fort
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
fort,
notamment
du fait de
l’impact fort
des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative.
Évolution
Respect de la charte
marginale
d’approche des Baleines à
des impacts
bosse, réduction de la
entre le
vitesse près de la côte,
projet retenu
observation de la
et la variante présence d’individus dans
avec deux le cadre des mesures pour
viaducs, la
les nuisances
phase
acoustiques…
chantier
Mesures
étant plus
organisationnelles du
impactante
chantier
et de gestion des
et la phase
déchets, mesures de
exploitation
traitement des eaux et de
plus
prévention et
bénéfique.
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelles.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Perte d’habitat côtier due
aux emprises de la
variante avec deux
viaducs.
Faible
Faible
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Faible
Absence d’évolution
Faible
Faible
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Faible
Faible
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global reste
modéré,
notamment
du fait que la
mort
d’individu liée
aux
nuisances
acoustiques
du chantier
ne peut être
totalement
écartée.
Évolution
marginale
des impacts
entre le
projet retenu
et la variante
avec deux
viaducs, la
phase
chantier
étant plus
impactante
et la phase
exploitation
plus
bénéfique.
Page 104/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Dauphin à long
bec (Stenella
longirostris)
Enjeu fort
Impact brut
global
qualifié de
fort,
notamment
du fait de
l’impact fort
des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative.
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la
vitesse près de la côte,
observation de la
Évolution
présence d’individus dans
négative
le cadre des mesures pour
non
les nuisances
significative
acoustiques…
liée à
l’impact
Mesures
chantier.
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Perte d’habitat côtier due
aux emprises du projet
retenu, mais habitat peu
fréquenté par l’espèce.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Faible
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global reste
modéré,
notamment
Évolution
du fait que la
négative non
mort
significative
d’individu liée
liée à
aux
l’impact
nuisances
chantier.
acoustiques
du chantier
ne peut être
totalement
écartée.
Page 105/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Dauphin tacheté
pantropical
(Stenella
attenuata)
Enjeu fort
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
fort,
notamment
du fait de
l’impact fort
des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative.
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la
vitesse près de la côte,
Évolution
observation de la
négative
présence d’individus dans
non
le cadre des mesures pour
significative
les nuisances
liée à
acoustiques…
l’impact
chantier.
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Faible
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global reste
modéré,
notamment
Évolution
du fait que la
négative non
mort
significative
d’individu liée
liée à
aux
l’impact
nuisances
chantier.
acoustiques
du chantier
ne peut être
totalement
écartée.
Page 106/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Cachalot nain
(Kogia simus)
Enjeu fort
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
fort,
notamment
du fait de
l’impact fort
des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative.
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la
vitesse près de la côte,
Évolution
observation de la
négative
présence d’individus dans
non
le cadre des mesures pour
significative
les nuisances
liée à
acoustiques…
l’impact
chantier.
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Faible
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global reste
modéré,
notamment
Évolution
du fait que la
négative non
mort
significative
d’individu liée
liée à
aux
l’impact
nuisances
chantier.
acoustiques
du chantier
ne peut être
totalement
écartée.
Page 107/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Globicéphale
tropical
(Globicephala
macrorhynchus)
Enjeu modéré
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Variante
deux
viaducs
Modéré
Modéré
Faible
Projet
retenu
Modéré
Modéré
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Absence d’évolution
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
modéré,
notamment
du fait de
l’impact
modéré des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Faible
Faible
Absence d’évolution
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la
vitesse près de la côte,
observation de la
Évolution
présence d’individus dans
négative
le cadre des mesures pour
non
les nuisances
significative
acoustiques…
liée à
l’impact
Mesures
chantier.
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Perte d’habitat côtier due
aux emprises du projet
retenu, mais habitat peu
fréquenté par l’espèce.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global reste
faible.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 108/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Dauphin d’Électre
(Peponocephala
electra)
Enjeu fort
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Faible
Faible
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
fort,
notamment
du fait de
l’impact fort
des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la
vitesse près de la côte,
Évolution
observation de la
négative
présence d’individus dans
non
le cadre des mesures pour
significative
les nuisances
liée à
acoustiques…
l’impact
chantier.
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global est
modéré,
notamment
du fait des
nuisances
acoustiques
du chantier.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 109/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Cachalot
(Physeter
macrocephalus)
Enjeu modéré
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Modéré
Projet
retenu
Modéré
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier.
Faible
Faible
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
modéré,
notamment
du fait de
l’impact
modéré des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Respect de la charte
d’approche des Baleines à
bosse, réduction de la
vitesse près de la côte,
Évolution
observation de la
négative
présence d’individus dans
non
le cadre des mesures pour
significative
les nuisances
liée à
acoustiques…
l’impact
chantier.
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global est
faible,
notamment
du fait des
nuisances
acoustiques
du chantier.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 110/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Baleine à Bec de
Longman
(Mesoplodon
pacificus)
Enjeu modéré
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier nul : espèce du
large.
Nul
Nul
Absence d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Impact brut
global
qualifié de
modéré,
notamment
du fait de
l’impact
modéré des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
globale
Évolution
négative
non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, cadencement
progressif pour le
battage…).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global reste
faible.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 111/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Petit rorqual
antarctique
(Balaenoptera
bonaerensis)
Enjeu modéré
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Modéré
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier nul : espèce du
large.
Nul
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Faible
Projet
retenu
Modéré
Nul
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact brut
global
qualifié de
modéré,
notamment
du fait de
Évolution
l’impact fort
Absence d’évolution
négative
des
non
nuisances
acoustiques significative
liée à
des travaux,
l’impact
relativisé par
chantier.
une
incidence
Absence d’évolution faible de la
variante avec
deux viaducs
durant son
exploitation.
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global faible.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 112/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Baleine franche
(Eubalaena
australis)
Baleine à bec de
Blainville
(Mésoplodon
densirostris)
Rorqual commun
(Balaenoptera
physalus)
Dauphin bleu et
blanc (Stenella
coeruleoalba)
Enjeu modéré
Phase
chantier
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier : espèce côtière
non contactée.
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Variante
deux
viaducs
Modéré
Faible
Faible
Projet
retenu
Modéré
Faible
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Impact brut
global
Respect de la charte
qualifié de
d’approche des Baleines à
modéré,
bosse, réduction de la
notamment
vitesse près de la côte,
du fait de
Absence d’évolution
observation de la
Évolution
l’impact fort
présence d’individus dans
négative
des
le cadre des mesures pour
non
nuisances
les nuisances
acoustiques significative
acoustiques…
liée à
des travaux,
l’impact
relativisé par
Mesures
chantier.
une
organisationnelles du
incidence
chantier et de gestion des
faible de la
déchets, mesures de
Absence d’évolution variante avec
traitement des eaux et de
deux viaducs
prévention et
durant son
d’intervention pour les
exploitation.
risques de pollutions
accidentelle.
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Perte d’habitat côtier due
aux emprises du projet
retenu, mais habitat peu
fréquenté par l’espèce.
Négligeable
Négligeable
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible.
Phase
exploitation
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Négligeable
Négligeable
Évolution positive
non significative des
impacts (réduction
d’environ 30 ha des
emprises).
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global faible.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 113/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Phase
chantier
Dauphin de
Fraser
(Lagenodelphis
hosei)
Enjeu fort
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Fort
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier nul : espèce du
large.
Nul
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Faible
Projet
retenu
Fort
Nul
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact brut
global
qualifié de
fort,
notamment
du fait de
Évolution
l’impact fort
Absence d’évolution
négative
des
non
nuisances
acoustiques significative
liée à
des travaux,
l’impact
relativisé par
chantier.
une
incidence
Absence d’évolution faible de la
variante avec
deux viaducs
durant son
exploitation.
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Modéré
Modéré
Évolution négative
non significative.
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global
modéré.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 114/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Phase
chantier
Cachalot pygmée
(Kogia breviceps)
Enjeu modéré
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier nul : espèce du
large.
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Faible
Nul
Faible
Projet
retenu
Faible
Nul
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Absence d’évolution
Absence d’évolution
Impact brut
global
qualifié de
modéré,
notamment
du fait de
l’impact des
nuisances
acoustiques
des travaux.
Évolution
négative
non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global faible.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Page 115/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Orque pygmée
(Feresa
attenuata)
Baleine à bec de
Cuvier (Ziphius
cavirostris)
Fausse Orque
(Pseudorca
crassidens)
Enjeu faible
Phase
chantier
Risques liés à l’impact
sonore des travaux de
construction des digues et
du viaduc (impact
physiologique pouvant
aller jusqu’à la mort
d’individus, perte indirect
d’habitats marins…).
Faible
Risque de collision avec
une embarcation du
chantier nul : espèce du
large.
Nul
Pollution des eaux durant
les travaux (panache
turbide, déchets flottants,
pollution accidentelle…).
Phase
exploitation
Variante
deux
viaducs
Faible
Projet
retenu
Faible
Nul
Faible
Impacts résiduels
Évolution des
impacts
Évolution négative
non significative
entre la variante
avec deux viaducs
et le projet retenu
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact brut
global
qualifié de
modéré,
notamment
du fait de
Évolution
l’impact fort
Absence d’évolution
négative
des
non
nuisances
acoustiques significative
liée à
des travaux,
l’impact
relativisé par
chantier.
une
incidence
Absence d’évolution faible de la
variante avec
deux viaducs
durant son
exploitation.
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Mesures de réduction de
l’intensité sonore (rideau
de bulles, martyr,
optimisation du temps de
contact et cadencement
progressif pour le battage,
départ différé, optimisation
des charges explosives).
Mesures de réduction du
risque par éloignement
(« ramp up ») et
surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Évolution négative
non significative.
Sans objet
Nul
Nul
Absence d’évolution
Mesures
organisationnelles du
chantier et de gestion des
déchets, mesures de
traitement des eaux et de
prévention et
d’intervention pour les
risques de pollutions
accidentelle.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Nul
Nul
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle
d’origine routière).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Aucune mesure
particulière n’est mise en
œuvre du fait de la bonne
conception des dispositifs
d’assainissement.
Pas de perte d’habitat due
aux emprises du projet
retenu (espèce du large).
Nul
Nul
Absence d’évolution
Sans objet
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Impact
résiduel
global faible.
Évolution
négative non
significative
liée à
l’impact
chantier.
Ta b le a u 26 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 116/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.11.
DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
TORTUES MARINES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe tortues
marines.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Risques liés à l’impact sonore
du chantier.
Phase
travaux
Tortue verte (Chelonia mydas)
A priori un individu sédentaire
Espèce côtière.
Habitat local d’alimentation.
Habitat protégé.
Phase
exploitation
Risques de collision avec une
embarcation du chantier.
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Modéré
Mesures de réduction de l’intensité
sonore et réduction du risque par
éloignement et surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Mise en place d'une zone sans travaux
ni circulation autour des sites
d'alimentation (formation coralliennes),
suivi visuel par l'entreprise en phase
travaux et réduction de la vitesse à
l’approche des côtes
Négligeable
Mesures organisationnelles du chantier
et de gestion des déchets, mesures de
traitement des eaux et de prévention et
d’intervention pour les risques de
pollutions accidentelle.
Faible
Bénéfique
Sans objet (conception d’un
assainissement efficace)
Bénéfique
Modéré
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible
Modéré
Risque de pollution (déchets de
chantier, turbidité…).
Modéré
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique
et accidentelle).
Destruction de 10,71 ha
d'habitats d’alimentation,
notamment de la pointe de la
ravine à Malheur.
Réduction du corridor
écologique
L’impact brut global sera
jugé modéré.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact global
L’impact résiduel global
sera jugé modéré au vu
du niveau d’incidence en
phase exploitation.
Page 117/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Impacts bruts
Enjeu
Impacts
Risques liés à l’impact sonore
du chantier.
Phase
travaux
Tortue imbriquée (Eretmochelys
imbricata)
De passage pour l'alimentation
au niveau du Port est
Espèce côtière.
Habitat local d’alimentation.
Habitat protégé.
Phase
exploitation
Risques de collision avec une
embarcation du chantier.
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Faible
Mesures de réduction de l’intensité
sonore et réduction du risque par
éloignement et surveillance de la zone
chantier.
Faible
Faible
Mise en place d'une zone sans travaux
ni circulation autour des sites
d'alimentation (formation coralliennes),
suivi visuel par l'entreprise en phase
travaux et réduction de la vitesse à
l’approche des côtes
Négligeable
Mesures organisationnelles du chantier
et de gestion des déchets, mesures de
traitement des eaux et de prévention et
d’intervention pour les risques de
pollutions accidentelle.
Négligeable
L’impact brut global sera
jugé faible.
Risque de pollution (déchets de
chantier, turbidité…).
Faible
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution chronique
et accidentelle).
Bénéfique
Sans objet (conception d’un
assainissement efficace)
Bénéfique
Destruction de 10,71 ha
d'habitats d’alimentation,
notamment de la pointe de la
ravine à Malheur.
Réduction du corridor
écologique
Faible
Absence de mesure d’évitement ou de
réduction possible.
Faible
Impact global
L’impact résiduel global
sera jugé faible.
Ta b le a u 27 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 118/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore du chantier.
Phase
travaux
Tortue verte
(Chelonia mydas)
Enjeu modéré
Phase
exploitation
Risques de collision avec
une embarcation du
chantier.
Variante
deux
viaducs
Modéré
Faible
Projet
retenu
Modéré
Faible
Impacts résiduels
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Évolution marginale
Mesures de réduction de
l’intensité sonore et
réduction du risque par
éloignement et surveillance
de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution marginale
Absence d’évolution
Mise en place d'une zone
sans travaux ni circulation
autour des sites
d'alimentation (formation
coralliennes), suivi visuel
par l'entreprise en phase
travaux et réduction de la
vitesse à l’approche des
côtes
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Évolution des
impacts
Risque de pollution
(déchets de chantier,
turbidité…).
Modéré
Modéré
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Modéré
Évolution positive
non significative
(préservation
temporaire de
l’habitat de la pointe
de la ravine à
Malheur)
Destruction de 10,71 ha
d'habitats d’alimentation,
notamment de la pointe de
la ravine à Malheur.
Réduction du corridor
écologique
Modéré
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Évolution
positive non
significative
(préservation
temporaire de
l’habitat de la
pointe de la
ravine à
Mesures organisationnelles
L’impact brut
Malheur
global sera
du chantier et de gestion
jugé modéré.
grâce à un
des déchets, mesures de
moindre
traitement des eaux et de
recouvrement prévention et d’intervention
direct, mais
pour les risques de
destruction à
pollutions accidentelle.
termes par
Sans objet (conception
impact hydrod’un assainissement
sédimentaire)
efficace)
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Faible
Faible
Absence d’évolution
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Modéré
Modéré
Évolution positive
non significative
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global sera
jugé modéré
au vu des
niveaux
d’incidence
en phase
exploitation.
Évolution
positive non
significative
(préservation
temporaire de
l’habitat de la
pointe de la
ravine à
Malheur).
Page 119/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Impacts bruts
Espèce
Impacts variante deux viaducs
Risques liés à l’impact
sonore du chantier.
Phase
travaux
Tortue imbriquée
(Eretmochelys
imbricata)
Enjeu faible
Phase
exploitation
Risques de collision avec
une embarcation du
chantier.
Impacts résiduels
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Faible
Faible
Faible
Impact
global
variante
deux
viaducs
Mesures d’évitement et
de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Évolution marginale
Mesures de réduction de
l’intensité sonore et
réduction du risque par
éloignement et surveillance
de la zone chantier.
Faible
Faible
Évolution marginale
Absence d’évolution
Mise en place d'une zone
sans travaux ni circulation
autour des sites
d'alimentation (formation
coralliennes), suivi visuel
par l'entreprise en phase
travaux et réduction de la
vitesse à l’approche des
côtes
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
L’impact brut
global sera
jugé faible.
Risque de pollution
(déchets de chantier,
turbidité…).
Faible
Faible
Absence d’évolution
Pollution des eaux durant
l’exploitation (pollution
chronique et accidentelle).
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Destruction de 10,71 ha
d'habitats d’alimentation,
notamment de la pointe de
la ravine à Malheur.
Réduction du corridor
écologique
Faible
Faible
Absence d’évolution
Évolution
globale
Évolution
marginale
des impacts Mesures organisationnelles
entre le projet du chantier et de gestion
retenu et la
des déchets, mesures de
variante avec traitement des eaux et de
deux viaducs. prévention et d’intervention
pour les risques de
pollutions accidentelle.
Négligeable
Négligeable
Absence d’évolution
Sans objet (conception
d’un assainissement
efficace)
Bénéfique
Bénéfique
Absence d’évolution
Absence de mesure
d’évitement ou de
réduction possible.
Faible
Faible
Absence d’évolution
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global sera
jugé faible.
Évolution
marginale
des impacts
entre le projet
retenu et la
variante avec
deux viaducs.
Ta b le a u 28 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 120/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.12.
DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR
L’AVIFAUNE MARINE
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble du groupe
avifaune marine.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Espèce
Nom
Paille-en-queue (Phaethon
lepturus)
Enjeu NRL
Nicheur sur la
falaise
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce mais
peu important
au vu de sa
plasticité
écologique.
Habitat non
protégé
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Observé et
nicheur avéré
sur 1 site
Observé et
nicheur
potentiel sur 3
sites
Non observé et
nicheur
potentiel sur 4
sites
Présence
potentielle sur
1 site
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Risque de collision directe avec
les installations du chantier.
Faible
Dispositif visuel sur les haubans mis en
œuvre sur les piles en cas d’alerte
cyclonique et retrait rapide.
Faible
Perturbation des individus du fait
du bruit, des vibrations et des
envols de poussières.
Modéré
Absence de mesure satisfaisante pour
les vibrations.
Aspersion des espaces en
terrassement avec de l’eau.
Modéré
Approvisionnement en
matériaux :
Risque de perturbation faible en
vol, perturbation potentielle des
individus nicheurs (de faible à
fort en fonction des probabilités
de présence)
Risque de collision directe avec
les deux types d’infrastructure et
avec les véhicules circulants.
Fort
Approvisionnement en matériaux :
Les zones de terrassements seront
régulièrement arrosées pour limiter
l’envol de poussières et le périmètre de
certains sites pourront être revus afin
d’exclure les zones sensibles.
Fort
Faible
Adaptation du grillage anti éclat et des
écrans acoustiques pour les rendre
visible pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Négligeable
L’impact brut global
apparaît modéré
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact global
L’impact brut global
apparaît modéré
Page 121/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Pétrel de Barau (Pterodroma
baraui)
Enjeu NRL
Non nicheur
sur la zone
d’étude.
Habitat local
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
3 sites de
fréquence de
passage faible
1 site de
fréquence de
passage
moyenne
2 sites
fréquence de
passage
élevée
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
Pétrel noir (Pseudobulweria
aterrima)
1 site
fréquence de
passage
élevée
Phase
travaux
Phase
exploitation
Niveau
Échouage des jeunes à l'envol
au crépuscule et en début de
nuit principalement en avril.
Risque de collision directe avec
les installations du chantier.
Modéré
Absence de perturbation :
l’espèce de niche pas en falaise.
Nul
Impact global
L’impact brut global
apparaît modéré (risque
échouage pouvant
survenir).
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Adaptation des couleurs et des
orientations des éclairages de chantier,
arrêt du chantier nocturne aux périodes
les plus sensibles (50j/an), suivi des
échouages et adaptation des mesures.
Dispositif visuel sur les haubans mis en
œuvre sur les piles en cas d’alerte
cyclonique et retrait rapide.
Faible
Sans objet
Nul
Modéré
Approvisionnement en
matériaux :
risque d’échouage si le site est
exploité de nuit (le niveau
d’impact étant proportionnel à la
fréquence de passage).
Fort
Approvisionnement en matériaux :
Adaptation des couleurs et des
orientations des éclairages de chantier,
arrêt des opérations nocturnes aux
périodes les plus sensibles (50 jours
par an), suivi des échouages et
adaptation des mesures.
Risque de collision directe avec
les deux types d’infrastructure et
avec les véhicules circulants.
Faible
Adaptation du grillage anti éclat et des
écrans acoustiques pour les rendre
visible pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Faible
Faible
Adaptation des couleurs et des
orientations des éclairages de chantier,
arrêt du chantier nocturne aux périodes
les plus sensibles (50j/an), suivi des
échouages et adaptation des mesures.
Dispositif visuel sur les haubans mis en
œuvre sur les piles en cas d’alerte
cyclonique et retrait rapide.
Négligeable
Sans objet
Nul
Échouage des jeunes à l'envol
au crépuscule et en début de
nuit : faible car espèce peu
présente sur la zone.
Risque de collision directe avec
les installations du chantier.
Non nicheur
sur la zone
d’étude
Habitat local
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé
Impacts résiduels
Absence de perturbation :
l’espèce de niche pas en falaise
et ne traverse pas le site.
Nul
Approvisionnement en
matériaux :
risque d’échouage si le site est
exploité de nuit
Modéré
Risque de collision directe avec
les deux types d’infrastructure et
avec les véhicules circulants.
Négligeable
L’impact brut global
apparaît faible (espèce
fréquentant très
occasionnellement l’aire
d’étude, cette dernière
n’étant pas sur une zone
de passage de l’espèce
et aucun échouage n’y a
été recensé depuis
1996).
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
L’impact résiduel global
apparaît faible (couloir
de vol élevé de l’espèce
au droit du projet).
L’impact résiduel global
apparaît négligeable.
Approvisionnement en matériaux :
Adaptation des couleurs et des
orientations des éclairages de chantier,
arrêt des opérations nocturnes aux
périodes les plus sensibles (50 jours
par an), suivi des échouages et
adaptation des mesures.
Modéré
Adaptation du grillage anti éclat et des
écrans acoustiques pour les rendre
visible pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Négligeable
EGIS
Impact global
Page 122/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Espèce
Nom
Puffin de Baillon (Puffinus
lherminieri bailloni)
Enjeu NRL
Nicheur sur la
falaise
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé
Impacts bruts
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Observé et
nicheur sur 3
sites
Observé et
nicheur
potentiel sur 2
sites
Non nicheur,
présence
potentielle sur
1 site
Impacts
Phase
travaux
Phase
exploitation
Puffin du Pacifique (Puffinus
pacificus)
Nicheur sur la
falaise
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé
Phase
travaux
Présence
potentielle sur
3 sites
Phase
exploitation
Impacts résiduels
Niveau
Échouage des jeunes à l'envol
au crépuscule et en début de
nuit principalement entre
novembre et février.
Risque de collision directe avec
les installations du chantier.
Fort
Perturbation des individus du fait
du bruit, des vibrations et des
envols de poussières.
Modéré
Impact global
L’impact brut global
apparaît fort, le risque
en phase chantier étant
important si un échouage
massif devait survenir et
les collisions en phase
exploitation pouvant être
conséquentes.
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Adaptation des couleurs et des
orientations des éclairages de chantier,
arrêt du chantier nocturne aux périodes
les plus sensibles (50j/an), suivi des
échouages et adaptation des mesures.
Dispositif visuel sur les haubans mis en
œuvre sur les piles en cas d’alerte
cyclonique et retrait rapide.
Modéré
Absence de mesure satisfaisante pour
les vibrations.
Aspersion des espaces en
terrassement avec de l’eau.
Modéré
Fort
Approvisionnement en
matériaux :
risque d’échouage si le site est
exploité de nuit, perturbation
potentielle des individus
nicheurs (de faible à fort en
fonction des probabilités de
présence)
Fort
Approvisionnement en matériaux :
Adaptation des éclairages de chantier,
suivi des échouages et adaptation des
mesures, arrosage des zones de
terrassement. Le périmètre de certains
sites pourront être revus afin d’exclure
les zones sensibles.
Risque de collision directe avec
les deux types d’infrastructure et
avec les véhicules circulants.
Fort
Adaptation du grillage anti éclat et des
écrans acoustiques pour les rendre
visible pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Modéré
Échouage des jeunes à l'envol
au crépuscule et en début de
nuit.
Risque de collision directe avec
les installations du chantier.
Fort
Adaptation des couleurs et des
orientations des éclairages de chantier,
arrêt du chantier nocturne aux périodes
les plus sensibles (50j/an), suivi des
échouages et adaptation des mesures.
Dispositif visuel sur les haubans mis en
œuvre sur les piles en cas d’alerte
cyclonique et retrait rapide.
Modéré
Perturbation des individus du fait
du bruit, des vibrations et des
envols de poussières.
Modéré
Approvisionnement en
matériaux :
risque d’échouage si le site est
exploité de nuit, perturbation
potentielle des individus
nicheurs (faible compte tenu des
probabilités de présence)
Modéré
Risque de collision directe avec
les deux types d’infrastructure et
avec les véhicules circulants.
Fort
Absence de mesure satisfaisante pour
L’impact brut global
les vibrations.
apparaît fort, le risque
en phase chantier étant
Aspersion des espaces en
important si un échouage
terrassement avec de l’eau.
massif devait survenir et
Approvisionnement en matériaux :
les collisions en phase
exploitation pouvant être
Adaptation des couleurs et des
conséquentes.
orientations des éclairages de chantier,
arrêt des opérations nocturnes aux
périodes les plus sensibles (50 jours
par an), suivi des échouages et
adaptation des mesures.
Adaptation du grillage anti éclat et des
écrans acoustiques pour les rendre
visible pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Modéré
Impact global
L’impact résiduel global
apparaît modéré, le
risque d’échouage en
phase chantier et de
collision en phase
exploitation étant non nul
même avec les mesures
mises en œuvre.
L’impact résiduel global
apparaît modéré, le
risque d’échouage en
phase chantier et de
collision en phase
exploitation étant non nul
même avec les mesures
mises en œuvre.
Modéré
Modéré
Ta b le a u 29 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 123/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel sur 5
sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Risque de collision
directe avec les
installations du
chantier.
Paille-en-queue
(Phaethon
lepturus)
Nicheur sur la
falaise
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce mais
peu important
au vu de sa
plasticité
écologique.
Habitat non
protégé
Observé et
nicheur
potentiel sur 1
site
Non observé et
nicheur
potentiel sur 3
sites
Présence
potentielle sur 1
site
Phase
travaux
Perturbation des
individus du fait du
bruit, des vibrations et
des envols de
poussières.
Approvisionnement
en matériaux :
Risque de
perturbation faible en
vol, perturbation
potentielle des
individus nicheurs sur
1 site (impact modéré)
Phase
exploitation
Risque de collision
directe avec les deux
types d’infrastructure
et avec les véhicules
circulants.
Variante
deux
viaducs
Faible
Modéré
Modéré
Faible
Projet
retenu
Impacts résiduels
Évolution
des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Mesures d’évitement
et de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Faible
Faible
Absence
d’évolution
Modéré
Évolution
positive et non
significative.
Faible
Absence
d’évolution
Dispositif visuel sur
les haubans mis en
œuvre sur les piles en
cas d’alerte
cyclonique et retrait
rapide.
Modéré
Évolution
positive et
non
significative.
Absence de mesure
satisfaisante pour les
vibrations.
Aspersion des
espaces en
terrassement avec de
l’eau.
Modéré
Approvisionnement
en matériaux :
Les zones de
terrassements seront
régulièrement
arrosées pour limiter
l’envol de poussières.
Modéré
Fort
Évolution
positive et
significative.
Adaptation du grillage
anti éclat et des
écrans acoustiques
pour les rendre visible
pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
Fort
Faible
Évolution
positive et
significative.
Absence
d’évolution
L’impact brut
global
apparaît
modéré au
vu des
impacts en
phase
chantier et
exploitation.
Évolution
positive non
significative
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global
apparaît
modéré au
vu des
impacts en
phase
chantier et
exploitation.
Évolution
positive non
significative
Page 124/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel sur 5
sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Échouage des jeunes
à l'envol au
crépuscule et en
début de nuit
principalement en
avril.
Risque de collision
directe avec les
installations du
chantier.
Pétrel de Barau
(Pterodroma
baraui)
Non nicheur sur
la zone d’étude.
Habitat local
d’alimentation
peu important
pour l’espèce.
Habitat non
protégé
1 site de
fréquence de
passage faible
1 site de
fréquence de
passage
moyenne
Phase
travaux
Absence de
perturbation : l’espèce
de niche pas en
falaise.
Approvisionnement
en matériaux :
risque d’échouage si
le site est exploité de
nuit (le niveau
d’impact étant
proportionnel à la
fréquence de
passage).
Phase
exploitation
Risque de collision
directe avec les deux
types d’infrastructure
et avec les véhicules
circulants.
Variante
deux
viaducs
Modéré
Nul
Modéré
Faible
Projet
retenu
Modéré
Nul
Fort
Faible
Impacts résiduels
Évolution
des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
L’impact brut
global
apparaît
modéré, à
cause du
risque
d’échouage
en phase
chantier.
Évolution
positive non
significative
Mesures d’évitement
et de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Adaptation des
couleurs et des
orientations des
éclairages de
chantier, arrêt du
chantier nocturne aux
périodes les plus
sensibles (50j/an),
suivi des échouages
et adaptation des
mesures.
Dispositif visuel sur
les haubans mis en
œuvre sur les piles en
cas d’alerte
cyclonique et retrait
rapide.
Faible
Faible
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Absence
d’évolution
Évolution
positive et
significative.
Approvisionnement
en matériaux :
Adaptation des
couleurs et des
orientations des
éclairages de
chantier, arrêt des
opérations nocturnes
aux périodes les plus
sensibles (50 jours
par an), suivi des
échouages et
adaptation des
mesures.
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Absence
d’évolution
Adaptation du grillage
anti éclat et des
écrans acoustiques
pour les rendre visible
pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Faible
Faible
Absence
d’évolution
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Nul
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global
apparaît
faible
(couloir de
vol élevé de
l’espèce au
droit du
projet).
Évolution
positive non
significative
Page 125/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Non nicheur sur
la zone d’étude
Habitat local
Pétrel noir
d’alimentation
(Pseudobulweria
peu important
aterrima)
pour l’espèce.
Habitat non
protégé
Enjeu
potentiel sur 5
sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Phase
travaux
Échouage des jeunes
à l'envol au
crépuscule et en
début de nuit : faible
car espèce peu
présente sur la zone.
Risque de collision
directe avec les
installations du
chantier.
Variante
deux
viaducs
Faible
Projet
retenu
Faible
Non concerné
Phase
exploitation
Absence de
perturbation : l’espèce
de niche pas en
falaise.
Nul
Nul
Approvisionnement
en matériaux :
Sans objet
Nul
Modéré
Risque de collision
directe avec les deux
types d’infrastructure
et avec les véhicules
circulants.
Négligeable
Négligeable
Impacts résiduels
Évolution
des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
L’impact brut
global
apparaît
faible
(espèce
fréquentant
très
occasionnelle
ment l’aire
d’étude, cette
dernière
n’étant pas
sur une zone
Absence
de passage
d’évolution
de l’espèce et
aucun
Évolution
échouage n’y
positive et a été recensé
significative. depuis 1996).
Évolution
globale
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
Absence
d’évolution
des impacts
Mesures d’évitement
et de réduction
Adaptation des
couleurs et des
orientations des
éclairages de
chantier, arrêt du
chantier nocturne aux
périodes les plus
sensibles (50j/an),
suivi des échouages Négligeable
et adaptation des
mesures.
Dispositif visuel sur
les haubans mis en
œuvre sur les piles en
cas d’alerte
cyclonique et retrait
rapide.
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Négligeable
Absence
d’évolution
Sans objet
Nul
Nul
Absence
d’évolution
Approvisionnement
en matériaux :
Sans objet
Nul
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Adaptation du grillage
anti éclat et des
écrans acoustiques
pour les rendre visible
pour les oiseaux.
Suivi des collisions.
Négligeable
Négligeable
Absence
d’évolution
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Variante
deux
viaducs
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global
apparaît
négligeable
Absence
d’évolution
des impacts
Page 126/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel sur 5
sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Échouage des jeunes
à l'envol au
crépuscule et en
début de nuit
principalement entre
novembre et février.
Risque de collision
directe avec les
installations du
chantier.
Puffin de Baillon
(Puffinus
lherminieri
bailloni)
Nicheur sur la
falaise
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Phase
travaux
Perturbation des
individus du fait du
bruit, des vibrations et
des envols de
poussières.
Observé et
nicheur sur 1
site
Non nicheur,
présence
potentielle sur 1
site
Approvisionnement
en matériaux :
risque d’échouage si
le site est exploité de
nuit, perturbation des
individus nicheurs
(fort pour le site
concerné)
Phase
exploitation
Risque de collision
directe avec les deux
types d’infrastructure
et avec les véhicules
circulants.
Modéré
Modéré
Modéré
Modéré
Fort
Fort
Impacts résiduels
Évolution
des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Absence
d’évolution
L’impact brut
global
apparaît fort,
le risque en
phase
Évolution
positive et chantier étant
important si
non
significative. un échouage
massif devait
survenir et les
collisions en
phase
exploitation
pouvant être
conséquentes
Évolution
positive et
significative.
Évolution
positive et
significative.
(moindre
risque de
collision sur
les
ouvrages en
viaduc)
Évolution
positive et
significative
Mesures d’évitement
et de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Adaptation des
couleurs et des
orientations des
éclairages de
chantier, arrêt du
chantier nocturne aux
périodes les plus
sensibles (50j/an),
suivi des échouages
et adaptation des
mesures.
Dispositif visuel sur
les haubans mis en
œuvre sur les piles en
cas d’alerte
cyclonique et retrait
rapide.
Modéré
Modéré
Absence
d’évolution
Absence de mesure
satisfaisante pour les
vibrations.
Aspersion des
espaces en
terrassement avec de
l’eau.
Modéré
Modéré
Évolution
positive et non
significative.
Approvisionnement
en matériaux :
Adaptation des
éclairages de
chantier, suivi des
échouages et
adaptation des
mesures, arrosage
des zones de
terrassement.
Modéré
Fort
Évolution
positive et
significative.
Adaptation du grillage
anti éclat et des
écrans acoustiques
pour les rendre visible
pour les oiseaux.
Suivi des collisions
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global
apparaît
modéré, le
risque
d’échouage
Évolution
en phase
chantier et de positive et
collision en significative
phase
exploitation
étant non nul
même avec
les mesures
mises en
œuvre.
Page 127/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
Enjeu
Espèce
NRL
Enjeu
potentiel sur 5
sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Échouage des jeunes
à l'envol au
crépuscule et en
début de nuit.
Risque de collision
directe avec les
installations du
chantier.
Puffin du
Pacifique
(Puffinus
pacificus)
Nicheur sur la
falaise
Habitat local
utilisé pour
l’ensemble du
cycle de vie de
l’espèce.
Habitat non
protégé
Variante
deux
viaducs
Fort
Projet
retenu
Fort
Phase
travaux
Perturbation des
individus du fait du
bruit, des vibrations et
des envols de
poussières.
Présence
potentielle sur 1
site
Approvisionnement
en matériaux :
risque d’échouage si
le site est exploité de
nuit, perturbation
potentielle des
individus nicheurs
(faible compte tenu
des probabilités de
présence)
Phase
exploitation
Risque de collision
directe avec les deux
types d’infrastructure
et avec les véhicules
circulants.
Modéré
Faible
Modéré
Modéré
Modéré
Fort
Impacts résiduels
Évolution
des
impacts
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Absence
d’évolution
L’impact brut
global
apparaît fort,
le risque en
phase
Évolution
positive et chantier étant
important si
non
significative. un échouage
massif devait
survenir et les
collisions en
phase
exploitation
pouvant être
conséquentes
Évolution
positive et
significative.
Évolution
positive et
significative.
(moindre
risque de
collision sur
les
ouvrages en
viaduc)
Évolution
positive et
significative
Mesures d’évitement
et de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Adaptation des
couleurs et des
orientations des
éclairages de
chantier, arrêt du
chantier nocturne aux
périodes les plus
sensibles (50j/an),
suivi des échouages
et adaptation des
mesures.
Dispositif visuel sur
les haubans mis en
œuvre sur les piles en
cas d’alerte
cyclonique et retrait
rapide.
Modéré
Modéré
Absence
d’évolution
Absence de mesure
satisfaisante pour les
vibrations.
Aspersion des
espaces en
terrassement avec de
l’eau.
Modéré
Modéré
Évolution
positive et non
significative.
Approvisionnement
en matériaux :
Adaptation des
éclairages de
chantier, suivi des
échouages et
adaptation des
mesures, arrosage
des zones de
terrassement.
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Adaptation du grillage
anti éclat et des
écrans acoustiques
pour les rendre visible
pour les oiseaux.
Suivi des collisions
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative.
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
L’impact
résiduel
global
apparaît
modéré, le
risque
d’échouage
Évolution
en phase
chantier et de positive et
collision en significative
phase
exploitation
étant non nul
même avec
les mesures
mises en
œuvre.
Ta b le a u 30 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 128/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
4.13.
DIFFÉRENCIATION DES IMP ACTS S UR LES
CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LE
FONCTIONNEMENT ÉCOS YS TÉMIQUES
Les tableaux ci-après synthétisent les évaluations des impacts du projet retenu et de la variante avec
deux viaducs et présentent une évaluation des impacts mutualisés pour l’ensemble des continuités
écologiques et du fonctionnement écosystèmiques.
} Synthèse des impacts pour le projet retenu
Enjeu
Impacts bruts
Nature
Niveau NRL
Enjeu
potentiel sur 9
sites
matériaux
Écosystème de la falaise littorale
Très fort
Sans objet
Phase
exploitation
Risque d’impact au niveau des
sections en digue dû à la
modification de la dispersion des
embruns sur la falaise
Relations espèces/falaise/mer
Fort
Sans objet
Phase
exploitation
Modification des macro-corridors
pour les espèces aériennes et
terrestres
Impacts
Impacts résiduels
Niveau
Impact global
Mesures d’évitement et de réduction
Niveau
Négligeable
Sans objet
Négligeable
Nul à bénéfique
Sans objet
Nul à bénéfique
L’impact brut global
apparaît modéré
Relations dans l’écosystème
maritime
Sites potentiels
d’approvisionnement en
matériaux
Fort
Sans objet
Sans objet
Corridors
écologiques
aux enjeux
allant de faibles
à très forts
selon les sites
Impact global
L’impact brut global
apparaît modéré
Phase
exploitation
Modification des corridors par
effet d’emprise
Modéré
Aucune mesure ne peut être mise en
place
Modéré
Phase
travaux
Approvisionnement en
matériaux : perturbation des
corridors de déplacement aérien
au-dessus des sites concernés
et perturbations de corridors
écologiques en dehors des
emprises des sites (ravines)
Fort
Réaménagement des sites en faveur
d’une remise en état plus naturelle
Modéré
Ta b le a u 31 : s yn th è s e d e s im p a c ts d u p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 129/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
} Différenciation des impacts de la variante avec deux viaducs avec le projet retenu
Enjeu
NRL
Écosystème de la
falaise littorale
Relations
espèces/falaise/mer
Très fort
Fort
Enjeu
potentiel sur 5
sites
matériaux
Impacts bruts
Impacts variante deux viaducs
Sans objet
Phase
exploitation
Risque d’impact au
niveau des sections
en digue dû à la
modification de la
dispersion des
embruns sur la falaise
Sans objet
Phase
exploitation
Modification des
macro-corridors pour
les espèces
aériennes et
terrestres
Impacts résiduels
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution
des
impacts
Nul
Négligeable
Nul à
bénéfique
Nul à
bénéfique
Impact
global
variante
deux
viaducs
Mesures d’évitement
et de réduction
Variante
deux
viaducs
Projet
retenu
Évolution des
impacts
Évolution
positive et
significative
Sans objet
Nul
Négligeable
Évolution
positive et
significative
Évolution
négative et
non
significative
Aucune mesure ne
peut être mise en
place
Nul à
bénéfique
Nul à
bénéfique
Évolution
négative et non
significative
Faible
Relations dans
l’écosystème
maritime
Sites potentiels
d’approvisionnement
en matériaux
Fort
Sans objet
Corridors
écologiques
aux enjeux
Sans objet
allant de faibles
à très forts
selon les sites
Évolution
globale
Évolution
positive et
significative
Phase
exploitation
Modification des
corridors par effet
d’emprise
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative
Aucune mesure ne
peut être mise en
place
Modéré
Modéré
Évolution
positive non
significative
Phase
travaux
Approvisionnement
en matériaux :
perturbation des
corridors de
déplacement aérien
au-dessus des sites
concernés et
perturbations de
corridors écologiques
en dehors des
emprises des sites
(ravines)
Modéré
Fort
Évolution
positive et
significative
Réaménagement des
sites en faveur d’une
remise en état plus
naturelle
Faible
Modéré
Évolution
positive et
significative
Impact
global
variante
deux
viaducs
Évolution
globale
Faible
Évolution
positive et
significative
Ta b le a u 32 : d iffé re n c ia tio n d e s im p a c ts d e la va ria n te a ve c d e u x via d u c s a ve c le p ro je t re te n u
EGIS
Établi le : 07/12/12
Révisé le : 29/03/13
Page 130/130
Nouvelle Route du Littoral
Comparaison écologique complémentaire entre le projet retenu et de la variante avec deux viaducs - Annexes
ANNEXE 10 :
COMPOSITION DETAILLEE DU COMITE DE SUIVI DES ENGAGEMENTS
DU MAITRE D’OUVRAGE
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
ENTITÉ
Maître d'ouvrage
Région Réunion
Assistance à Maîtrise d'ouvrage
Maître d'œuvre
État / La
Préfecture de La
Réunion
Monsieur le Préfet
ou son
représentant,
accompagné des
services désignés
par lui:
Les collectivités / EPCI - AOT et leurs
délégataires
MEMBRES
Monsieur le Président
Monsieur le Vice-Président
Mesdames et Messieurs les Élus de la Commission Aménagement
Développement Durable Énergie et Déplacement (CADDED)
Monsieur le Directeur Général des Services
Monsieur le Directeur de la Direction Régionale des Routes (DRR)
Monsieur le Directeur d'opération Route du Littoral
AMO environnement : groupement Biotope-Artélia
Egis
Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation,
du travail et de l'emploi (DIECCTE)
Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement
(DEAL)
Direction de la mer sud Océan Indien (DMSOI)
Direction des affaires culturelles Océan Indien (DAC OI)
4ème RSMA
Les forces armées en zone sud de l'Océan Indien (FASZOI)
Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de
La Réunion (CROSS RU)
Marine Nationale
Conseil Général
Mme la Présidente ou son représentant
Commune de Saint Denis
M. le Maire ou son représentant
Commune de La Possession
M. le Maire ou son représentant
Commune du Port
M. le Maire ou son représentant
Communauté intercommunale du nord de La Réunion (CINOR)
M. le Président ou son représentant
Territoire de la Côte Ouest (TCO)
M. le Président ou son représentant
ENTITÉ
Organismes de conservation et/ou de
gestion des espaces naturels
Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment
(CAPEB)
Président
Société des transports départementaux de La Réunion
(SOTRADER)
Directeur
CITALIS
Directeur
KAR OUEST
Directeur
Confédération générale du patronat des petites et moyennes
entreprises (CGPME)
Président
Monde
économique
Société Réunionnaise pour l'Étude et la Protection de
l'Environnement (SREPEN)
Président
Experts/Associations œuvrant dans le
domaine de l'environnement
Écologie Réunion
Président
Vie Océane
Présidente
SEOR
Président
Insectarium de la Réunion
Président
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
La sphère du BTP
Société Industrielle de Café de la Réunion (SICRE)
Président
UCCIR
Président
Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR) / IPRR
Président
Ordre des architectes
Président
Conseils d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement (CAUE)
Directeur
Synter (Chambre syndicale des ingénieurs et bureaux d'études de
La Réunion)
Président
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
MEMBRES
KELONIA/CEDTM
Président/Directeur
GLOBICE
Présidente
ABYSS / Président
SEA SHEPHERD
Président
Muséum d'histoire naturelle
Directrice
Université de La Réunion
IFREMER
Directeur
ARVAM
Président
CBNM
Directeur
BRGM
Directrice
Parc National de La Réunion
Président/Directrice
Conservatoire du Littoral
Président/Directrice
Office National des Forêts
Directeur
Réserve Naturelle Marine de La Réunion
Président/Directeur
Cellule Économique Régionale du BTP (CERBTP)
Directeur
Fédération Réunionnaise du BTP (FRBTP)
Président
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
ENTITÉ
Autres partenaires
économiques
intéressés (par la
sécurisation de la
Route du Littoral)
Autres structures
sur le
développement
économique et
l'aménagement du
territoire
Usagers/riverains
Usagers de la mer
MEMBRES
Association objectif paysage
Président
Société aéroportuaire
Directeur
Société portuaire
Directeur
Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP)
Directeur
Ile de La Réunion Tourisme (IRT)
Président
Tamarun
Président
Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH974)
Président
Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion (CCIR)
Président
Chambre des Métiers
Président
Chambre d'Agriculture / Président
Conseil économique, social et environnemental de La Réunion
(CESER)
Président
Conseil de la Culture, de l'Éducation et de l'Environnement de La
Réunion (CCEE)
Président
ETU_ESE_ENV_ENSNRL_DA_22521_5A
Riverains
Représentants des
usagers de la route
Divers (au travers
des contributions
versées à l'enquête
publique)
MEMBRES
Association des habitants de la Grande Chaloupe et de la Ravine
à Jacques
Président
Association ou conseil de quartier aire de repos/lieu de culte La
Possession
Président
Comité départemental de l'association Prévention Routière
Président
Collectif Réunionnais contre les embouteillages
Président
Fédération Française des Motards en Colère (FFMC)
Président
Association Vélo Vie
Président
Comité Régional pour la Promotion du Vélo
Président
Comité Départemental du Cyclotourisme
Président
Association Initiative Dionysienne
Président
Possession Écologie Solidaire
Président
Association CRPP (Comité de Réflexion et de Proposition pour La
Possession)
Président
AGORAH
Présidente
INSEE
Président
Réunion Économique
Président
Pôle Emploi
Directeur
Association pour le développement industriel de La Réunion
(ADIR)
Président
Membres de la Commission nautique locale
Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins
(CRPMEM)
Président
Ligue Vol Libre (KITE SURF)
Président
Comité régional d'études et de sports sous-marins (CRESSM)
Président
Confrérie des Gens de la Mer
Président
Cluster Maritime La Réunion
Président
EGIS
Établi le : 03/09/12
Révisé le : 13/03/13, Version 5A
ENTITÉ
Nouvelle Route du Littoral
Dossier Police de l’Eau
ANNEXES
Annexes
DPNRL/EDE/LCA/FPI
Téléchargement