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SED2_S1: Théories du
développement et théories de
l’apprentissage
Filière 14_17 A/B/C
Cours 11-12-13/ Année 20142015
Vers les théories de
l’apprentissage
Le behaviorisme
Le constructivisme
Serge Clément
Sommaire
 Intentions et objectifs du cours
 Introduction aux théories de l’apprentissage
 Pavlov et le «conditionnement classique ou
répondant», Skinner et le «conditionnement
opérant»
 John Watson et le béhaviorisme
 le constructivisme
 Activités
 Conclusions
«Nous arrivons dans ce monde avec rien d'autre qu'une
capacité à apprendre.»
John Broadus Watson
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Intentions et objectifs du cours
 Saisir la diversité des modèles d’apprentissage
 Prendre conscience de l’importance des modèles
transmissifs, béhavioristes et constructivistes dans
les théories concernant l’apprentissage
 Comprendre les phénomènes liés à un
enseignement basé sur différents modèles
d’apprentissage et pouvoir les distinguer dans la
pratique
 Expliciter les conséquences qu’ont l’évolution des
apprentissages sur l’éducation
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Introduction aux théories de l’apprentissage
Qu’est ce qu’apprendre?
 processus non observable de réorganisation des
structures cognitives.
 Processus qui vise à acquérir
 de nouvelles connaissances,
 de nouvelles habiletés,
 de nouvelles attitudes,
 Cela entraîne
 une modification des acquis antérieurs
 Un changement durable des comportements
 Une adaptation à soi-même et au monde qui nous entoure.
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4
La connaissance, le savoir se transmet
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5
Le modèle transmissif
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6
Conception transmissive de l’apprentissage
Enseignement traditionnel?



Le modèle des idées claires et du savoir
transparent Hypothèses
La neutralité conceptuelle de l’élève
La non déformation du savoir transmis
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7
Conception transmissive de l’apprentissage
Enseignement traditionnel?



Le rôle de l’élève est
d’écouter
attentivement.
Le rôle de l’enseignant
est d’expliquer
clairement.
Les erreurs de l’élève
sont des accidents dus à
une écoute insuffisante
ou à une mauvaise
explication.
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Conception transmissive de l’apprentissage
Le rôle de l’élève

Qu’il soit attentif

Qu’il soit régulier dans le travail et dans l’effort

Qu’il fasse preuve de bonne volonté

Qu’il accepte de différer son besoin de
compréhension globale
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9
Conception transmissive de l’apprentissage
Le rôle de l’élève
Exemple d’un bulletin scolaire
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10
Conception transmissive de l’apprentissage
Le rôle de l’enseignant






Il montre, l’élève reproduit
Il choisit les bons exemples et les explications
appropriées
Le programme est abordé séquentiellement
La logique de la progression suit la logique du
savoir
La clarté de l’exposé est à sa charge
L’exposé est progressif et ordonné en fonction


Des pré-requis
Des difficultés censées être croissantes
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Conception transmissive de l’apprentissage
Les apports et les limites
Apports



Construction du message délivré par l’enseignant (logique,
progressif, …)
Enseignement économe en moyens et en temps
Adéquat pour des élèves motivés et attentifs
Limites


Pas de prise en compte des conceptions initiales, donc
risque qu’elles ne soient pas remises en cause
Interprétation variable du message par les élèves
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Avant de passer au béhaviorisme
Respiration
Par groupes de 3-4, répondez aux deux questions suivantes:
1. Comment je m’y prends, moi, pour enseigner?
2. Comment s’y prennent, eux, les élèves pour apprendre?
Répondez au deux questions, puis essayez à partir de ces
deux questions, de donner des exemples précis, vécus lors de
votre premier stage?
Temps à disposition: 30 min
Retour en plénum
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La connaissance, le savoir s’acquiert
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Le modèle behavioriste
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15
Thorndike (1849-1936)
«Loi de l’exercice» et «loi de l’effet»
1874: Naissance à Williamsburg (Massachussetts)
de Edward Lee Thorndike
1898: Obtient son doctorat en psychologie à
l’Université de Colombia à New-York
1898: Assistant puis professeur, il est nommé en
1922 en tant que directeur du département
de recherche de psychologie de l’Institute of
Educational Research de l’université de
Colombia. Il entreprend des recherches sur
les animaux et sur les humains et définit ses
deux lois sur l’apprentissage
1949: Throndike décède à Montrose (New-York)
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Thorndike (1849-1936)
«Loi de l’exercice» et «loi de l’effet»
Loi de l’exercice
 Le chat et la boîte problème (chat enfermé et nourriture à
l’extérieur)
 Répétition des essais pour sortir de la boîte
 Conclusion de l’exercice lorsque le chat se libère sans difficulté
La «loi de l’exercice» met en évidence le gain de temps requis au fil de
l’expérience pour la résolution du problème imposé au chat.
Loi de l’effet
La «loi de l’effet» intervient lorsque
le nœud de l’apprentissage réside
dans le «raffermissement» d’une
conduite en fonction de la
satisfaction qu’elle génère.
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Thorndike (1849-1936)
«Loi de l’exercice» et «loi de l’effet»
Impacts pédagogiques
Apports
 Analyse des «réponses par analogie» (variation menues étudiées
sur le comportement du chat) constituent les premiers travaux
sur la «généralisation» et sur des thèmes aussi contemporains que
«le transfert»
 Souligne l’importance de la récompense au détriment de la
punition
 Rôle de la motivation influe considérablement sur la manière
d'envisager l'apprentissage
Limites
 La répétition de l’exercice peut s’avérer contre-productive
 Pas de prise en compte de l’élève
 La motivation est implicitement liée à la récompense et non pas
aux envies et intérêts de l’élève pour l’étude
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Pavlov (1849-1936)
le «conditionnement classique ou répondant»
1849: Naissance à Riazan de Yvan Petrovich
Pavlov
1879: Diplôme de médecine et spécialisation en
physiologie animale
1895: Nommé directeur du département de
physiologie de l’institut de médecine
expérimentale de Saint-Pétersbourg (il y
restera jusqu’à sa mort)
1904: Prix Nobel de physiologie
1927: Les travaux de Pavlov sur le réflexe
conditionné sont traduits en anglais, alors
que ses découvertes ont toutes été réalisées
entre 1890 et 1900.
1936: Pavlov décède à Saint-Pétersbourg
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Pavlov (1849-1936)
le «conditionnement classique ou répondant»
 Pavlov considéré comme l’un des
fondateurs de la psychologie
soviétique moderne
 Expérience de Pavlov sur le chien
pour démontrer le réflexe
conditionné par l’association de 2
stimuli
 Le stimulus précède le
comportement
 Réflexe conditionné = habitude,
éducation, discipline
 Travaux sur le conditionnement
ont influencé le développement
des théories psychologistes
béhavioristes
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Pavlov (1849-1936)
le «conditionnement classique ou répondant»
Impacts pédagogiques
 Les travaux de Pavlov, au sens strict, n’ont jamais porté sur la
pédagogie. Si l’animal était directement soumis à une quantité
de stimuli provenant de l’environnement, le propre de
l’homme tient à un second système, le langage qui le place
dans des domaines de conduites différents, mais qui peuvent
aussi trouver des réponses de nature «physiologique».
Certains auteurs ont essayé d’expliquer la constitution du
langage par le conditionnement, mais sans succès.
 Une des applications les plus célèbres provenant en droite
ligne de son conditionnement classique est l’effet dit
«placebo». Ici le leurre pavlovien est clairement démontré.
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Skinner et le «conditionnement opérant»
1904: Naissance en Pennsylvanie de Burrhus
Frederic Skinner
1931: Doctorat en psychologie
1945: Nommé directeur du laboratoire de
psychologie de l’université d’Indiana
1948: Retourne à l’université de Harvard et y
mène ses études sur le conditionnement
opérant. Il y reste jusqu’à sa retraite en
1974. Il est considéré comme le plus
important psychologue du XXème siècle.
Fortement influencé par John Watson
1990: Décède d’une leucémie
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Skinner et le «conditionnement opérant»
 Le conditionnement opérant
influence de
l’environnement après qu’une réponse ait été produite
Ex: Si l’acte de saliver pour le chien de Pavlov est récompensé, la
cloche devient le stimulus, s’il ne l’est pas, alors la cloche n’agira
pas comme stimulus
 Conditionnement classique
manipulation d’un
stimulus avant la réponse, donc comportement involontaire
 Conditionnement opérant
manipulation des
contingences de renforcement, fréquence de leur
utilisation avec des conséquences positives, donc
comportement appris, volontaire précède le stimulus
 Modification du comportement par association d’un
comportement et d’un stimuli
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Stimulus
Augmentation
de la fréquence
du
comportement
Diminution de
la fréquence du
comportement
Présenter ou
donner quelque
chose
Renforcement
positif
Punition
positive
Retirer ou ôter
quelque chose
Renforcement
négatif
Punition
négative
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Renforcement négatif et punition sont souvent confondus
et sujets à confusion
 Un renforcement est une conséquence qui va augmenter la
fréquence du comportement qui a juste précédé.
 Une punition est une conséquence qui va diminuer la fréquence
du comportement qui l'a juste précédé.
 Une conséquence (punition ou renforcement) peut être positive
ou négative.
 Ne voyez pas dans ces termes une valeur ou un jugement
moral, ni une indication de plaisir ou déplaisir. Une
conséquence est positive si elle ajoute quelque chose (un
stimulus) et elle est négative si elle retire quelque chose.
 Exemples concrets pour illustrer et faciliter la compréhension
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Renforcement positif
Si un élève range bien son banc, et que son enseignant le félicite, lui
donne de l'attention ou lui donne un bon point, il y a renforcement
positif. L'approbation de l’enseignant va augmenter la probabilité que
l‘élève reproduise le comportement, ici ranger son banc. Suite au
comportement l’enseignant a ajouté son approbation, donc c'est
positif. Ne voyez cependant aucun jugement de valeur dans le terme
positif, il s’agit juste d’un renforcement ajouté dont la conséquence est
une «récompense».
Renforcement négatif
Le même enseignant s’emporte ou punit l’élève pour qu'il range son
banc. Il s'agit d'un renforcement négatif car dès que l‘élève aura rangé
son banc, le stimulus, en l'occurrence les emportements ou les
punitions vont disparaître. Le comportement, ranger son banc, permet
à l'enfant d’interrompre le stimulus : les emportements, les punitions
de l’enseignant. Pour éviter le comportement de l’enseignant, l‘élève va
probablement ranger davantage son banc à l'avenir.
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Punition positive
Lorsque l’élève prend la parole sans lever la main, il est immédiatement
remis à l’ordre par l’enseignant. Il y a punition positive. Punition car le
rappel à l’ordre va diminuer la probabilité que le comportement se
reproduise à l'avenir, positive car la conséquence a rajouté quelque
chose : la remise à l’ordre.
Punition négative
Lorsqu’un élève provoque un autre élève, l’enseignant les sépare et
renvoie le fautif en classe le privant de récréation et l’empêchant de
jouer avec les autres enfants. Il s'agit d'une punition, car la conséquence,
ici l'isolement imposé par l’enseignant, va diminuer vraisemblablement
la fréquence future du comportement .
Punition et renforcement ne sont pas équivalents. Le renforcement
sert à obtenir un comportement souhaité, la punition sert à éliminer un
comportement problématique.
Il est important pour l’élève d'apprendre les deux.
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Stimulus
Augmentation de la
fréquence du
comportement
Présenter ou donner
quelque chose
Retirer ou ôter quelque
chose
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Renforcement positif
Diminution de la
fréquence du
comportement
Punition positive
l’élève range son banc et
reçoit un bon point
l’élève qui prend la parole
sans lever la main est
remis à l’ordre par son
enseignant
Renforcement négatif
Punition négative
l’élève apprend à ranger
son banc pour ne plus être
puni, il peut aussi
apprendre à ranger son
banc avant d’être puni
l’élève qui provoque un
autre élève à la récréation
est renvoyé en classe et est
privé de récréation et de
jeux avec ses camarades.
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Impacts pédagogiques
Apports
 Introduction d’une modalité pédagogique révolutionnaire:
l’enseignement programmé
 Promouvoir une éducation qui permette à chaque élève de
progresser individuellement et à son rythme
 La «machine à enseigner» doit permettre à l’élève de bien
apprendre
 Les connaissances les plus complexes peuvent aussi être
enseignée par une «décomposition» en éléments simples.
Conception «atomiste» des savoirs et des habiletés
Limites
 Peut-on former l’enfant avec les machines à apprendre de
Skinner alors qu’elle sont conçues pour le fonctionnement du
rat?
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Skinner et le «conditionnement opérant»
Respiration
De quel type de conditionnement opérant s’agit-il?
Par groupes de 2 et indiquer quel est le stimulus et le type de
renforcement que l’action vous suggère.
 Un enfant pleure. Sa mère le prend dans ses bras. Il s’arrête de pleurer.
Il aura ensuite tendance à pleurer plus souvent.
 Lorsqu’un enfant chahute en classe, l’enseignant lui retire 5 min de
pause à la grande récréation. Les élèves de la classe essaye de ne plus
chahuter pour ne pas être privé de récréation.
 Des enfants crient dans la classe pour attirer l’attention de l’enseignant.
Celui-ci les ignore. Ils arrêtent de crier.
 Chaque fois qu’un enfant répond faux à une question l’enseignant lui
donne un mauvais point. Au bout de 10 mauvais points, l’enfant doit
refaire un travail à la maison.
Temps à disposition: 10 min
Retour en plénum
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Watson et le Behaviorisme (comportementalisme)
1878: Naissance à Greenville (Caroline du sud) le 9
janvier
1903: Doctorat en psychologie et neurologie
1908: Nommé professeur à l’université John Hopkins de
Baltimore
1909: Il devient directeur du département de
psychologie et de la célèbre revue «Psychological
Review».
1914: Publie «Le Comportement. Introduction à la
psychologie comparative (Behavior : an
Introduction to Comparative Psychology)»
1916: Congédié de la revue lorsque sa femme rend publiques des lettres
enflammées qu'il échangeait avec son assistante.
1919: Publie «Point de vue d'un béhavioriste sur la psychologie (Psychology
from the Standpoint of a Behaviorist)»
1920: Quitte l’université et publie encore quelques ouvrages de
vulgarisation sur la psychologie du comportement.
1958: Meurt à New-York
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Watson et le Behaviorisme (comportementalisme)
Principaux élément de la théorie behavioriste
 La conscience n’est pas un concept opérationnel (superstitionmagie)
 Études des comportements observables
 Relation régulière (connexions) entre des stimuli et des
réponses
 Prédire une réponse lorsqu’un stimulus est donné (limite)
 Les comportements peuvent être expliqués sans impliquer la
conscience
 Etudes du comportement chez l’animal et sur l’enfant
 Exemple de l’expérience très controversée «du petit Albert».
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Conception behavioriste de l’apprentissage
Induction guidée

Le modèle de l’enseignement programmé
Hypothèses


Apprendre, c’est acquérir de nouveaux comportements
Une tâche peut être décomposée en sous-tâches
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Conception behavioriste de l’apprentissage
Induction guidée



Le rôle de l’élève est actif
dans un cadre donné.
Le rôle de l’enseignant est de
guider vers la connaissance.
Les erreurs de l’élève sont si
possible évitées ou pour le
moins corrigées par le
maître
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Conception behavioriste de l’apprentissage
Le rôle de l’élève



Travailler dans le cadre proposé par l’enseignant
Utiliser les connaissances vues pour résoudre les
exercices suivants
Accepter de différer son besoin de
compréhension globale
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
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Conception behavioriste de l’apprentissage
Le rôle de l’enseignant



Définir des objectifs en terme de comportements
observables (l’élève doit être capable de…).
Organiser la progression dans la logique du
savoir; du simple au complexe.
Guider l’élève vers la bonne réponse.
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Conception behavioriste de l’apprentissage
Apports et limites
Les apports
 Centrée sur l’apprenant
 Mise en action de l’apprenant
 Rationalisation
 Approche intéressante pour explorer des conduites
automatiques
Les limites
 La somme des sous-tâches n’est pas égale à la tâche
globale
 Peu de différenciation possible
 Transfert difficile vers d’autres tâches
 Eloigné du sens
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Conception behavioriste de l’apprentissage
Quelques principes
 Tout comportement renforcé positivement
a tendance à se reproduire.
 Proposer des exercices de difficulté graduée.
 Associer des réponses simples et les combiner pour
favoriser un apprentissage complexe
 Proposer une généralisation afin de
favoriser le transfert.
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38
Conception behavioriste de l’apprentissage
Quelques théories liées pour conclure
 L’associationnisme
 Formation d’idées de plus en plus abstraites par
l’association d’images et de sensations simples:
genèse des idées
 L’empirisme
 La connaissance se fonde sur l’accumulation
d’observation et de faits mesurables dont on
extrait des lois générales par un raisonnement
inductif
passage du concret à l’abstrait
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39
La connaissance, le savoir se construit
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40
Le modèle constructiviste
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
41
Conception constructiviste de l’apprentissage
Apprendre c’est prendre conscience
 L’apprentissage dans l’interaction entre un sujet et son
environnement (Piaget) : sujet / objet
 Etudier le mode de construction des connaissances chez l’individu
dans le but de rendre compte du mode de construction de la
connaissance scientifique
 Méthode clinique : interrogation guidée pour mettre en évidence les
raisonnements utilisés par les enfants
 Activité et capacité inhérentes à chaque élève d’appréhender la
réalité qui l’entoure
 Les apprentissages de l’enfant ne s’appuient pas sur une simple
copie de la réalité, ni par un empilement de connaissances ou de
manière linéaire, il procède par la(re-)construction à partir de
cette réalité ou des connaissances acquises.
Le constructivisme s'attache à mettre en évidence les mécanismes et les
processus qui permettent de construire chez l’enfant une réalité à partir
d'éléments déjà intégrés.
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
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Conception constructiviste de l’apprentissage
Apprendre c’est prendre conscience
 Modèle des interactions entre l’individu et son
environnement
Hypothèses




La tête de l’élève n’est jamais vide.
L’apprentissage n’est pas linéaire
Une connaissance doit prendre sens
Il y a contradiction avec
les pédagogies développant des
programmes précis et valables
pour tous
(uniformisation pédagogique)
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
43
Conception constructiviste de l’apprentissage
Apprendre c’est prendre conscience
Hypothèses (suite)
 Processus permanent de construction et organisation de
connaissance.
 Interaction entre l’individu et son environnement
 La connaissance passe d’un état d’équilibre à un autre état par
des phases transitoires au cours desquels les connaissances
antérieures sont mises en défaut (phase de déséquilibre)
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
44
Conception constructiviste de l’apprentissage
Rôle de l’élève
 Apprendre en s’adaptant à un milieu ; c’est en agissant sur le
monde que l’enfant apprend.
 Avoir son propre rythme d’évolution
 S’approprier le problème posé
 S’engager dans la résolution du problème avec ses conceptions et
ses connaissances initiales
 Porter un regard critique sur sa «méthode» (prendre conscience
de l’insuffisance de ses conceptions), soit prendre en charge la
responsabilité de la résolution du problème
dévolution du
problème à l’élève
 Construire de nouvelles connaissances pour pouvoir résoudre le
nouveau problème à partir de l’activité déployée sur
l’environnement
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
45
Conception constructiviste de l’apprentissage
 Repérer les obstacles
récurrents
 faire prendre conscience à
l’élève de l’insuffisance de
ses conceptions
 Proposer des situations qui
permettent aux élèves de
s’engager dans une
démarche constructiviste
 Veiller à une bonne
appropriation et aider
l’élève à construire les
nouveaux savoirs
 Encourager, relancer,
recadrer
 Ancrer les nouvelles
connaissances et les
consolider par de s exercices
ad hoc
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Rôle de l’enseignant
46
Conception constructiviste de l’apprentissage
Apports et limites
Apports
 Prise en compte des conceptions et des erreurs de l’élève
 Donne du sens à une connaissance
 Construction individuelle des connaissances
 Interactions dans le groupe (socio-constructivisme)
Limites
 Tout concept ne peut pas être abordé par cette démarche
 Gestion de la classe
 Une situation donnée peut ne pas convenir à certains élèves
(niveau initial variable)
 Chronophage
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
47
Conception constructiviste de l’apprentissage
Hypothèses générale pour la didactique
Situation-problème
 Une approche constructiviste nécessite la mise en place de
situations-problèmes.
 Adapter la problématique au niveau
 Mise en place d’outils (nouveaux) de résolution
 Savoir faire-preuve de lâcher prise
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48
Conception constructiviste de l’apprentissage
Quelque citations
« Apprendre c’est autant perdre d’anciennes idées qu’en acquérir de
nouvelles » (D. HAMELINE)
« Toute connaissance est une réponse à une question »
(G. BACHELARD).
« Apprendre c’est prendre conscience et non suivre une voie toute
tracée, la meilleure fut–elle » (J. PIAGET)
« Apprendre c’est éliminer » (JP CHANGEUX).
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49
Activité
Respiration
A) Par groupe de 3-4, imaginez trois situations d’apprentissage selon
les modèles suivants:
 transmissif
 Behavioriste
 Constructif
Donnez votre avis sur ces trois modèles en indiquant dans quelle
situation vous appliqueriez plutôt l’un ou l’autre des modèles et
quelles avantages et inconvénients il représente pour vous et
pour les élèves.
Temps à disposition: 30 min
Retour en plénum
B) Par groupe de 2, définissez pour chaque introduction d’activité
présenté, sur quelle mode d’apprentissage l’activité est-elle
construite?
Temps à disposition: 20 min
Retour en plénum
Haute Ecole Pédagogique - BEJUNE
50
Conclusion
Pour résumer
Autres théories de l’apprentissage
 D’autres théories existent. Celles présentées correspondent à des
pratiques courantes dans l’enseignement (associationnisme,
empirisme, …)
 Il faudrait aussi prendre en compte les caractéristiques
individuelles des apprenants (auditif-visuel-kinesthésique,…)
Position du savoir
Approche transmissive :
 Le savoir est transmis par l’enseignant
Approche behavioriste
 Le savoir est découvert par l’élève
Approche constructiviste
 Le savoir est construit par l’élève
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Lecture obligatoire
Pour aller plus loin
 Mante, M. (2014). Les Modèles d’enseignement lors de
l’introduction d’un élément de savoir ou lors de la remédiation,
Article pour la formation des FEE
Bibliographie
 Astolfi J.P. (2004). L’erreur, un outil pour enseigner. ESF.
 Crahay, M. et Dutrévis, M. (2010). Psychologie des apprentissages
scolaires. Bruxelles : De Boeck Collection : Ouvertures
psychologiques
 Doise, W., Mugny, G. (1997). Psychologie sociale et développement
cognitif, Paris, Armand Colin
 Foulin, J.N., Mouchon, S. (1998). Psychologie de l’éducation, Paris,
Nathan
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