Diapositive 1

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Rhode Saint Genèse
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Les maladies des buis
Les buis sont des arbustes de culture facile, qui se prêtent merveilleusement à la taille. De croissance lente, le buis
demande une bonne terre et un apport d’engrais annuel spécifique. Lorsqu’il est cultivé en pot, on veillera à apporter
régulièrement un engrais organique au printemps et minéral en cours de saison.
Ils peuvent souffrir de quelques prédateurs :
Au printemps, lors de la nouvelle pousse, la Cécidomie du buis peut attaquer les jeunes
feuilles qui se boursouflent et prennent une teinte jaunâtre : de petites larves orangées
minent l’intérieur des feuilles. La lutte peut être mécanique par la suppression des pousses
endommagées ou par une pulvérisation d’un insecticide.
Un autre prédateur des buis est le Psylle du buis qui cloque les jeunes pousses au
printemps. On le remarque par les feuilles déformées et couvertes d’une substance blanche
et cireuse secrétée par ses larves blanches. De plus, la croissance du buis est fortement
ralentie. On peut lutter biologiquement par la taille des pousses affectées et la pulvérisation
d’un insecticide biologique à base de Pyrèthre (Pyrethro-Pur Ecostyle). Dans les de cas un
apport d’engrais sera aussi bénéfique aux plantes infectées.
Un nouveau fléau venu d‘Azie commence à faire des ravages : Les chenilles de la
Pyrale du buis se nourrissent de feuilles et de rameaux et endommagent ainsi
fortement les plantes. La chenille se caractérise par une tête noire, un corps vert
clair, des verrues noires, une peau striée de noir et de blanc. Elle peut atteindre 5
cm de long. Dans un premier temps, les chenilles se nourrissent dissimulées à
l’intérieur du buis. L’infestation se manifeste par les toiles tissées à l’intérieur de la
plante. Elles se produisent rapidement, jusqu'à 3 générations par an. Afin de
pouvoir pondre leurs oeufs, les papillons femelles s'attaquent au buis. Les chenilles
qui émergent des oeufs de l'année passée "coconnent" jusqu'à après l'hiver tout
près des buis. La lutte biologique peut se faire avec des nématodes. Ce sont
des vers microscopiques invisibles à l'œil nu. Des pulvérisation à base d’un
insecticide bio CONSERVE d’Edialux offre une alternative lors d’infections
modérées. Des pulvérisations avec DECIS de Bayer permet d’enrayer les attaques
lors d’infection importante.
En ce qui concerne les maladies, le buis était jusqu’à peu fort épargné. Des attaques de Rouille (Puccinia sp.) se remarquaient de
temps à autre par la formation de pustules brunes sur la face supérieure puis inférieure des feuilles. Les spores se propageant dans
l’air, le traitement en début d’attaque est la destruction des feuilles atteintes et la pulvérisation d’un produit anti maladies rosiers à
renouveler 15 jours plus tard.
Depuis quelques années, nos buis peuvent être attaqués par 2 champignons
Cylindrocladium buxicola
Volutella buxi
regroupés sous le nom de « Box Blight ».
Ces maladies ont été observées en premier lieu en Angleterre et se propagent depuis quelques temps en Europe. Les conditions
humides de nos derniers étés ont été favorables à leur
propagation. Les symptômes des attaques du Cylindrocladium sont des taches brun foncé qui finissent par fusionner pour couvrir
l'ensemble de la feuille, des stries noires sur les tiges et une défoliation importante. Les stries noires sur les tiges semblent
progresser de la base vers le sommet des plantes, les feuilles mortes tombent au sol. Il est impératif de les enlever et de les
détruire. Si ces attaques ne sont pas contrôlées à temps, Volutella buxi, qui couvre les faces inférieures des feuilles de spores
blanc puis roses, cause un dépérissement terminal, mais les deux maladies sont aussi présentes indépendamment.
Les traitements réguliers avec de l’Eminent Edialux) et du Sporgon Edialux donnent de bons résultats. Des traitements BIO avec
Health Mix de Top Buxus durant la saison de croissance offre également des résultats probants
Les pulvérisations ainsi que l’arrosage du pied des plantes à base de bouillie bordelaise en période de repos végétatif
sont également une méthode de lutte préventive. Comme les vecteurs de propagation sont bien évidemment les outils de taille
et de plantation, il est nécessaire de les désinfecter avant de passer d’une plante à l’autre. Ces deux maladies se propagent surtout
dans des sols lourds et humides, donc un apport de matières drainantes telles que compost, sable de rivière, Perlite et Agrosil
peuvent augmenter la résistance des plantes à ces fléaux.
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