LE PIED PLAT - Institut Locomoteur de l`Ouest

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LE PIED PLAT
Définition
Il se présente par un effondrement de la voûte
plantaire et un décalage du pied sur le côté
extérieur (valgus). Il existe plusieurs formes
de pieds plats. Chez le jeune enfant, le pied
plat est normal. Le pied va se creuser au cours
de la croissance. Parfois, ce n’est pas le cas et
le pied plat persiste à l’âge adulte.
Causes
Il s’agit d’une défaillance des éléments suspenseurs de la voûte plantaire (ligament, tendon surtout
tibial postérieur, aponévrose plantaire). On peut parfois retrouver une cause neurologique, un os
naviculaire accessoire ou une synostose (cf fiche).
Les motifs cliniques de consultation
Ils sont nombreux et variables selon chaque patient et selon le type de déformation :
- Le pied change de position avec un
effondrement de la voûte plantaire.
- Gêne par conflit au bord interne du pied (avec
parfois un os naviculaire accessoire).
- Douleurs sur le bord interne du pied.
Le bilan radiographique
ICPR
7 Boulevard de la Boutière
Institut Locomoteur de l’Ouest/ CHP Saint-Grégoire
35760 Saint-Grégoire
Les radiographies en charge
(debout) permettent de quantifier
les déformations et de suivre leur
évolution.
L’échographie
ou
l’IRM
recherchent
une
tendinopathie ou rupture du
tendon tibial postérieur (tendon
soutenant la voûte plantaire).
www.icpr.fr
.
Traitement
Un pied plat asymptomatique ne nécessite, le plus souvent, aucun traitement.
Médical :
Il est important à mettre en place dès que débutent des douleurs. Il permet de corriger des
déformations réductibles, de soulager des douleurs, parfois de freiner l’évolution. Le pédicurepodologue confectionne une semelle orthopédique qui soutient la voûte plantaire et repositionne le
pied. Parfois une chaussure orthopédique peut être utile dans des déformations sévères.
Chirurgical :
Il n’est indiqué qu’en cas de persistance de douleur, malgré ce traitement médical. Il sera adapté à
chaque cas, selon la gêne, le stade évolutif et la cause sous-jacente. Il a pour objectif de repositionner
le talon et recreuser la voûte plantaire afin de protéger le tendon tibial postérieur.
Pour cela, à un stade souple, on réalise des
ostéotomies (sections osseuses pour décalage),
fixées par vis ou plaques, avec allongement du
tendon d’Achille, réparation éventuelle du tibial
postérieur. En cas d’os naviculaire accessoire, on le
retire et on refixe le tendon tibial postérieur sur l’os
naviculaire.
Préopératoire
ee
Postopératoire
A un stade plus avancé, on redresse le pied au prix de
blocages articulaires de l’arrière-pied (le but est de
laisser la cheville mobile avec un appui plantigrade).
Post-opératoire:
Cette intervention nécessite 2 à 4 jours d’hospitalisation. Le pied et la cheville sont immobilisés dans
une botte orthétique sans appui pour 6 à 8 semaines selon le type de chirurgie réalisée. La rééducation
et la marche en appui sont débutées à ce délai. Il faut 6 mois à un an pour récupérer complètement. Il
est important de conserver une semelle orthopédique au minimum un an après la chirurgie.
Complications : se reporter à la fiche de consentement éclairé.
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