Priorités et potentiels de recherche

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PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PARC NATIONAL DE LA
POINTE-TAILLON
Priorités de recherche
I – Étude de l’évolution à long terme de la pointe
Taillon dans un contexte d’érosion des berges.
PNPT-1 ➯ Développement de techniques
pour contrer l’érosion des berges de la
pointe Taillon dans une optique de
conservation du milieu et des paysages
Établir un modèle informatique, à l’aide des données obtenues
avec le suivi de l’érosion des berges, afin de visualiser
l’évolution probable à long terme de la pointe Taillon à la suite
du recul des berges.
État de la situation
II – Contrôle de l’érosion des berges de la pointe
Taillon
La pointe Taillon ne possède pas
d’assise rocheuse naturelle qui la
protège de l’érosion par les
vagues. Le rehaussement et le
maintien artificiel du niveau du lac
Saint-Jean à des fins
hydroélectriques créent des
problèmes d’érosion des berges. Cela se traduit par la perte de
terrain, par la modification d’habitats fauniques et par une
altération de la flore riveraine. Notons également que le
harnachement de la rivière Péribonka dans les années 1950 a
amené une baisse importante des apports sédimentaires à
l’embouchure du cours d’eau. Le recul des rives du parc
national est un phénomène constant qui menace l’existence à
long terme de ce territoire voué à la conservation.
Mettre au point et expérimenter des techniques visant à contrer
l’érosion des berges du parc national tout en maintenant
l’habitat des plantes relictes qui colonisent les rives et en
préservant les paysages.
III – Étude de faisabilité pour une réalimentation
sédimentaire de la pointe Taillon
Étudier les possibilités d’un réapprovisionnement de la pointe
Taillon en sédiments par la rivière Péribonka.
Références
LMB experts conseils. 1992. Parc de conservation de la
Pointe Taillon. Érosion et altération des écosystèmes. 61 p.
Depuis 1990, tout particulièrement, du temps et des ressources
financières ont été consacrés à la problématique d’érosion des
berges de la pointe Taillon par le gouvernement du Québec et
par la compagnie Rio Tinto Alcan. Des structures de
stabilisation ont été construites (perrés, techniques végétales)
par endroit afin de protéger des habitats du parc soumis à une
menace d’altération imminente. En 2002, un système de bornes
a été implanté tout le long des rives du parc. Depuis ce temps,
une prise de données s’effectue annuellement pour mesurer le
recul de la berge. Par ce suivi, nous savons que le recul moyen
annuel des berges du parc est de 20 cm. Il est important de
noter que le phénomène est très variable à l’échelle du parc
puisque certaines zones enregistrent un recul des berges très
important (parfois un recul cumulatif de 15 m depuis 2002) alors
que d’autres secteurs sont stables depuis le début du suivi.
(Photo : Parc national de la Pointe-Taillon)
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PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PNPT-2 ➯ Utilisation spatiotemporelle du
parc national de la pointe Taillon par
l’orignal en lien avec les activités
anthropiques
troupeau en périphérie du parc national afin de comprendre leur
présence occasionnelle près du réseau routier.
État de la situation
I – Répartition spatiotemporelle des orignaux en
fonction de l’utilisation récréative du territoire.
Des accidents routiers impliquant
des orignaux ont eu lieu en
périphérie du parc au cours de
l’hiver 2003. Au cours de l’hiver
2010, plusieurs animaux ont aussi
été aperçus sur le réseau routier
en périphérie du parc. Les
communautés environnantes ont
émis l’idée que les orignaux franchissaient les limites du parc en
grand nombre. Afin de documenter ce phénomène, un
inventaire du brout a été réalisé par le MRNF en collaboration
avec la Sépaq en 2004 (Dussault, en préparation). Cette étude
avait pour but de caractériser le milieu occupé par l’orignal dans
le parc ainsi que celui des lots privés avoisinant le territoire
protégé. Un projet de suivi télémétrique de l’orignal a aussi été
envisagé. Cette étude n’a pas encore été réalisée.
Étudier la répartition spatiotemporelle des orignaux du parc
national de la Pointe-Taillon en lien avec l’utilisation récréative
du territoire.
(Photo : Parc national de la Pointe-Taillon)
Priorités de recherche
II – Répartition spatiotemporelle des orignaux dans
un contexte de risques d’accidents routiers en région
périphérique.
Étudier la répartition spatiotemporelle des orignaux du parc
national de la Pointe-Taillon dans un contexte de risques
d’accidents routiers en région périphérique.
Références
Dussault, C. 2004. Inventaire de l'orignal (Alces alces) et
problématique des accidents routiers dans le secteur du
parc national de la Pointe-Taillon. Société de la faune et des
parcs du Québec, Direction de l’aménagement de la faune du
Saguenay–Lac-Saint-Jean. 19 p.
Également, des inventaires aériens réalisés en 1998 et en 2004
à la pointe Taillon (Dussault, 2004) ont révélé qu’une population
stable composée d’une quarantaine d’orignaux utilisait le parc
national. Ils occupent les forêts qui ceinturent la vaste tourbière
du parc où se concentrent les aménagements (piste cyclable,
campings rustiques, Prêt-à-camper). La concentration des
orignaux est notable sur la Pointe (un orignal/km² d’habitat
favorable). Le broutage important de la végétation influence la
strate arborescente et fait des forêts du parc des milieux
clairsemés. Cela laisse croire que le parc n’offre pas des
conditions optimales pour cette espèce et ne favorise pas
localement son expansion.
Dussault, C., en préparation. Inventaire du brout de l'orignal
(Alces alces) dans le secteur du parc national de la PointeTaillon. Société de la faune et des parcs du Québec, Direction
de l’aménagement de la faune du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
L’étude du patron de répartition spatiotemporelle de cette
population de grands cervidés offre un double intérêt. Elle
présente l’opportunité d’amorcer une réflexion sur l’offre actuelle
d’hébergement dans le parc (emplacement des campings et
autres aménagements, zones de concentration humaine, odeurs
et bruits générés) en lien avec la faune. En effet, les impacts
possibles de la présence humaine sur leur patron d’utilisation
annuelle du territoire pourraient ainsi être documentés. Les
résultats permettraient également de mesurer les activités du
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PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PNPT-3 ➯ Processus de formation de la
pointe Taillon (géomorphologie)
Il serait souhaitable que ce patron général de formation soit
approfondi par des relevés stratigraphiques, palynologiques,
hydrologiques, par l’étude des formes topographiques (dunes,
sous-deltas, cordons littoraux fossilisés, etc.), etc.
État de la situation
(Photo : Parc national de la Pointe-Taillon)
La pointe Taillon constitue une
longue presqu’île sablonneuse qui
s’avance dans le lac Saint-Jean.
Son processus de formation
général a fait l’objet d’une étude en
1985 (Tremblay, 1985). Certains
éléments de sa mise en place ont
aussi été examinés par le Dr. Denis W. Roy, géologue,
Université du Québec à Chicoutimi (communication
personnelle).
Priorités de recherche
I – Processus d’édification de la pointe Taillon et
étude du climat postglaciaire
II – Profil stratigraphique de la pointe Taillon
Références
Il est connu qu’une invasion marine nommée « mer de
Laflamme » a submergé une importante portion des basses
terres du Saguenay–Lac-Saint-Jean à la fin du dernier épisode
glaciaire. Suite au retrait du glacier, il y a 10 000 ans, les eaux
de la rivière Péribonka étaient démesurément gonflées par l'eau
de fonte et transportaient une quantité de matériaux d'abrasion
glaciaire. Au cours du relèvement isostatique, les déplacements
successifs du lit de la rivière Péribonka au travers des matériaux
glaciaires ont contribué à l'élaboration de diverses formations
deltaïques.
Tremblay, G. 1985. Genèse et évolution de Pointe Taillon
(Lac Saint Jean). Département de géographie. Université
Laval. 49 p.
PNPT-4 ➯ Dynamique hydrologique du
complexe tourbeux minérotrophe de la
pointe Taillon
La formation de la vaste plaine deltaïque de la rivière Péribonka
se serait effectuée en quatre phases majeures. L'édification de
la pointe Taillon correspondrait à la phase terminale de ce
processus. Cette phase aurait eu lieu entre 7 000 et 5 000 ans
avant nos jours pour constituer les sous-deltas digité, lobaire et
terminal. À la suite des déplacements fréquents de
l'embouchure de la rivière Péribonka et au retrait marin, les
dépôts sédimentaires abandonnés par la rivière auraient été
façonnés puis auraient émergé progressivement au cours du
relèvement isostatique pour former, entre autres, la pointe
Taillon.
État de la situation
Le parc national de la PointeTaillon abrite de vastes tourbières
qui occupent le centre de la
presqu’île. La partie nord de ces
tourbières comporte des secteurs
de type minérotrophe où
s’observent de petits étangs. Des
orchidées sont présentes dans ces
milieux telles que: Arethusa bulbosa, Calopogon tuberosus,
Pogonia ophioglossoides, ainsi que d’autres plantes peu
communes telles que : Xiris montana ou Arceuthobium pusillum
(FloraQuebeca, communication personnelle). Des insectes
remarquables ont aussi été observés dont des espèces
d’odonates: Leucorrhinia frigida, Nannothemis bella et
Somatochlora incurvata (Savard, 2009a). Quelques relevés ont
Plusieurs formes topographiques ont résulté du remaniement
des matériaux deltaïques par l'eau au cours de la formation de
la pointe Taillon. Le déferlement des vagues et l'écoulement de
l'eau ont ciselé des escarpements d'érosion littorale et fluviale
tandis que des cordons littoraux successifs étaient élevés à la
rencontre du front deltaïque avec la mer Laflamme au cours du
relèvement isostatique.
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PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
aussi permis de découvrir une espèce de papillon rare:
Papaipema appassionata (Savard, 2009b).
PNPT-5 ➯ Utilisation de la pointe Taillon par
la grue du Canada
Ce secteur a fait l’objet de peu d’exploration pour l’instant. Deux
étangs reliés entre eux par un petit canal ont été davantage
investigués. Nous savons, pour l’instant, que des petits poissons
y vivent (épinoches à cinq épines, cyprinidés) ainsi que des
sangsues et des insectes aquatiques. D’autres étangs n’ont pas
encore été explorés.
État de la situation
Depuis le début des années 2000,
des grues du Canada s’observent
au parc national de la PointeTaillon. Des groupes d’adultes,
parfois accompagnés de juvéniles,
se posent dans la tourbière ou sur
les berges au nord du parc (rivière
Afin de mieux comprendre et d’investiguer ce milieu, il serait
essentiel de connaître comment s’est formé le secteur lors de
l’édification de la pointe Taillon ainsi que sa dynamique
hydrologique.
Péribonka).
(Photo : Parc national de la Pointe-Taillon)
Au mois de juin, plusieurs adultes émettent des cris d’appel
dans la tourbière du parc. Des séances d’écoute ont été
effectuées par le Service de la conservation et de l’éducation du
parc, mais aucune investigation n’a été faite pour l’instant.
Notons que cet oiseau est réputé sensible au dérangement en
période de nidification.
Priorités de recherche
I – Formation du complexe tourbeux minérotrophe de
la pointe Taillon
Établir le processus de formation du secteur du complexe
tourbeux minérotrophe de la pointe Taillon.
Une étude permettant de documenter l’utilisation de la pointe
Taillon par la grue du Canada serait souhaitable pour
déterminer, notamment, si cette espèce niche sur le territoire.
Cela permettrait d’assurer une protection efficace de l’habitat de
cet oiseau au parc national et d’alimenter le programme
d’activités de découverte.
II – Dynamique hydrologique du complexe tourbeux
minérotrophe de la pointe Taillon
Établir le patron de circulation des eaux du complexe tourbeux
minérotrophe de la pointe Taillon.
(Photo : Martin Savard)
Priorités de recherche
Références
I – Utilisation de la pointe Taillon par la grue du
Canada
Savard, M. 2009a. Liste préliminaire des espèces d’odonates
(libellules) du parc national de la Pointe-Taillon. Québec,
5 p.
Déterminer si la grue du Canada niche sur le territoire du parc
national de la Pointe-Taillon.
Savard, M. 2009b. Capture d’un Papaipema appassionata
(Harv. 1876) au parc national de la Pointe-Taillon. Québec,
2 p.
II – Inventaire des couples nicheurs de grue du
Canada
Déterminer le nombre de couples nicheurs qu’abrite le parc
national de la Pointe-Taillon.
Références
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PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PNPT-6 ➯ Évolution de milieux humides à la
suite de l’aménagement d’une piste cyclable
(secteur lac Askeen - Pointe-Chevrette)
l’évolution probable des milieux humides du secteur à la suite de
l’aménagement de la piste cyclable en 2000.
État de la situation
Le territoire terrestre du parc
national de la Pointe-Taillon est
ceinturé d’une piste cyclable. Cette
piste a été tracée graduellement.
En 2000, une dernière section a
été aménagée à l’extrémité ouest
de la Pointe, laquelle a permis de
relier la partie nord du parc à la
rive sud (Pointe-Chevrette – lac Askeen). Ce tronçon emprunte
l’ancien chemin du village de Jeanne d’Arc qui existait sur la
Pointe dans les années 1920. À la suite du départ des habitants,
le milieu a été colonisé par les castors.
PNPT-
➯ Priorités en termes d’inventaires
et d’acquisition de connaissances de base
I – Inventaire des bryophytes
Les bryophytes n’ont pas été l’objet d’étude au parc national de
la Pointe-Taillon. L’abondance des milieux humides, notamment
des tourbières, laisse croire que ce groupe pourrait présenter
une diversité intéressante. Des travaux d’inventaire sont donc
souhaitables.
Lors de l’aménagement de la piste cyclable dans ce secteur, du
drainage a été effectué. Depuis ce temps, des colonies de
castors ont repris leurs activités, et de multiples milieux humides
se reconstituent de part et d’autre de la piste. Le défi consiste
maintenant à harmoniser leurs activités avec le maintien de la
piste cyclable. Tenant compte du faible relief de ce secteur du
parc et la reconstitution de milieux humides sous l’influence des
castors, il serait utile d’obtenir un modèle informatique illustrant
l’évolution probable du milieu en fonction des conditions
actuelles. Cet outil guiderait les décisions de gestion quant à la
mise en valeur et la protection de ce secteur du parc.
II – Inventaire des mycètes
Plusieurs espèces de mycètes ont été observées à la pointe
Taillon. Un répertoire photographique permet d’illustrer plusieurs
d’entre elles. Toutefois, des travaux d’inventaire plus
systématiques seraient souhaitables.
III – Inventaire de la flore vasculaire
Établir la topographie précise du secteur compris entre la
Pointe-Chevrette et le lac Askeen affecté par l’aménagement de
la piste cyclable en 2000.
La dune et le cordon littoral du secteur de la plage de la pointe
Taillon ont été parcourus à des fins d’inventaire de la flore
vasculaire (Zizka, 1988) (Dignard, 1990). Plusieurs spécimens
ont été conservés en herbier. Les zones tourbeuses, quant à
elles, ont été l’objet d’excursions, mais aucun inventaire
systématique n’a eu lieu. En fait, la flore vasculaire du parc
national est encore peu connue. Des espèces rares y ont déjà
été répertoriées. Des travaux d’inventaire permettraient d’obtenir
un portrait plus complet des communautés végétales qu’abrite la
pointe Taillon et guideraient les décisions de gestion du
territoire.
II – Étude de l’évolution de milieux humides à la suite
de l’aménagement d’une piste cyclable
IV – Inventaire des arthropodes (papillons, libellules,
arachnides, autres)
Établir un modèle informatique permettant de visualiser
Des excursions effectuées sur le territoire au cours des trois
(Photo : Parc national de la Pointe-Taillon)
Priorités de recherche
I – Profil topographique du secteur PointeChevrette─Lac-Askeen
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PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
dernières années indiquent que le parc abrite des espèces rares
d’insectes (libellules, papillons). L’observation de certaines
espèces de libellules, notamment, laisse croire que des espèces
présentes lors du processus de formation de la Pointe auraient
subsisté dans des secteurs minérotrophes du complexe
tourbeux malgré la transformation du milieu. À part les insectes
qui ont davantage retenu l’attention ces dernières années, les
autres groupes d’arthropodes sont inconnus pour l’instant.
favorable (Vaillancourt, 1993). Un nouvel inventaire est
nécessaire pour déterminer l’ampleur de cette population.
L’instauration d’un mode de suivi des colonies serait souhaitable
pour détecter les risques possibles au réseau cyclable du parc
et pour la sécurité des utilisateurs.
IX – Inventaire archéologique
Par son emplacement, situé à l’embouchure de la rivière
Péribonka, la pointe Taillon a pu servir de lieu de halte pour les
troupes nomades amérindiennes lors des déplacements
saisonniers. Quelques sondages ont révélés des éclats de taille
et des outils de pierre (Ethnoscop, 1990). Toutefois, les secteurs
situés à l’intérieur de la Pointe sont plus susceptibles de révéler
des éléments d’intérêt puisqu’ils étaient en bordure de l’eau, il y
a quelques milliers d’années. Ces secteurs n’ont pas été l’objet
de perturbations anthropiques. Des fouilles archéologiques
permettraient de lever le voile sur cette histoire passée de la
pointe Taillon.
V – Inventaire herpétologique
Nous savons que sept espèces d’amphibiens (Notophthalmus
viridescens, Ambystoma maculatum, Ambystoma laterale, Bufo
americanus, Pseudacris crucifer, Rana clamitans, Rana
sylvatica, Rana pipiens) et deux espèces de reptiles
(Thamnophis sirtalis, Storeria occipitomaculata) sont présentes
sur la pointe Taillon. Des efforts d’inventaire permettraient de
vérifier la présence d’autres espèces potentiellement présentes
dont Plethodon cinereus et Eurycea bislineata ou la présence de
tortues.
Références
VI – Inventaire et suivi du tétras du Canada
Dignard, N. 1990. Inventaire des colonies d'espèces
végétales reliques du parc de la Pointe-Taillon, Lac-SaintJean, Québec. Herbier du Québec, MER du Québec. 22 p.
Le tétras du Canada est présent au parc national de la PointeTaillon. L’état de cette population et sa dynamique sont
inconnus. Un inventaire du tétras accompagné d’un suivi
télémétrique d’oiseaux permettraient de caractériser cette
population et de connaître ses besoins en termes d’habitat afin
d’en assurer une protection optimale.
ETHNOSCOP. 1990. Inventaire archéologique, secteur nord
de la Pointe-Taillon. Rapport pour le MLCP, 23 p.
Parc national de la Pointe-Taillon. 2003. Résultats des travaux
d’inventaire des micromammifères au parc national de la
Pointe-Taillon. Service de la conservation et de l’éducation.
7 p.
VII – Inventaire des micromammifères
Nous savons que neuf espèces de micromammifères
fréquentent le parc (Clethrionomys gapperi, Microtus
pennsylvanicus, Synaptomys cooperi, Peromyscus maniculatus,
Zapus hudsonianus, Sorex hoyi, Sorex cinereus, Sorex fumeus,
Blarina brevicauda). Des efforts d’inventaire permettraient de
vérifier la présence d’autres espèces potentiellement présentes.
Vaillancourt, P. G. 1993. Inventaire des colonies de castors
et contrôle des colonies nuisibles par le piégeage dans le
parc de la Pointe Taillon au cours de la saison 1991-92.
Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. min.
de l'Environnement et de la Faune. Jonquière.
Zizka, M.A.1988. Inventaire de la végétation au parc de
conservation de la Pointe-Taillon (préliminaire). MLCP,
Service des parcs, 102 p.
VIII – Caractérisation et suivi de la population de
castors de la pointe Taillon
Le relief plat, l’omniprésence d’eau et les forêts d’arbres feuillus
expliquent la présence marquée du castor au parc. En 1991, un
inventaire aérien a permis de dénombrer 27 clans familiaux, ce
qui correspond à une densité de 7,9 familles par km² d’habitat
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