INSTITUT OPHTALMOLOGIQUE DE PICARDIE POSE DE LA PREMIERE PIERRE 9 SEPTEMBRE 2011 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 [email protected] COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 9 septembre 2011, les ophtalmologistes libéraux et hospitaliers, les représentants de la Polyclinique de Picardie et du Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens ont posé la première pierre de l’Institut d’Ophtalmologie de Picardie, avenue Paul Claudel à Amiens. Ce centre de Chirurgie Ambulatoire dédié à l’ophtalmologie, créé sur le statut d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS), a pour objet de maintenir et de développer une offre ophtalmologique de proximité, complète, pérenne et de qualité en Picardie. Le regroupement des compétences des praticiens des deux secteurs public et privé aura sans nul doute le même effet que celui qui a été constaté dans des projets analogues, à savoir celui de fédérer des praticiens et d’attirer la population vers un pôle spécialisé et d’une nouvelle génération, complémentaire d’un service public de pointe (Service d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire - Centre Saint Victor) et d’un service privé reconnu (Polyclinique de Picardie) avec optimisation de l’offre de soins, des moyens, des équipements et des personnels. L’Institut ophtalmologique de Picardie vise plusieurs objectifs : Développer la chirurgie ambulatoire En apportant une offre de soins complète, performante et de qualité, en démontrant et en partageant un savoir faire, l’Institut participera activement à corriger le retard pris par la région en matière d’ambulatoire. Réduire le taux de fuite et les dépenses de l’Assurance Maladie Environ 25% des patients s’adressent à des établissements de santé situés dans des régions limitrophes et génèrent par là même des surcoûts pour l’assurance maladie. Un patient se rendant à Lille ou Paris nécessite un transport et peut rarement bénéficier d’un séjour ambulatoire compte tenu des risques liés au trajet. Diminuer les délais de prise en charge médicale et chirurgicale Et cela malgré la demande croissante de patients, la baisse de la démographie médicale en ophtalmologie (-27% d’ophtalmologistes en 2020) et l’augmentation des pathologies oculaires (sources : Académie de médecine). L’INTERET DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE La circulaire de la Direction de l’Hospitalisation et de l’Offre de Soins (DHOS) du 29 avril 2008 rappelle le retard de la France face à d’autres pays en matière de chirurgie ambulatoire : « La France accuse un retard important dans le développement de la chirurgie ambulatoire. Les études montrent que le taux de chirurgie ambulatoire peut être estimé à 78% au Danemark, 60% en Grande Bretagne, 33% en Espagne contre 30% en France. » Elle fixe dès lors aux établissements et professionnels de santé un objectif en matière de développement de la chirurgie ambulatoire. Mme Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative écrit : « Je souhaite que le développement de la chirurgie ambulatoire prenne un nouvel essor dès 2008 et au cours des quatre années suivantes, pour atteindre un niveau comparable aux pays qui sont en pointe dans ce domaine. » En effet, la chirurgie ambulatoire offre au patient nécessitant une intervention chirurgicale le confort d’un retour à domicile le jour même. La qualité globale de la prise en charge se traduit par : - une reprise plus rapide de l’activité professionnelle et une diminution des effets secondaires, - une diminution du risque d’infection nosocomiale, - une réduction du temps de séjour hospitalier. C’est en cela notamment que la chirurgie ambulatoire s’inscrit dans le cadre d’une meilleure gestion des dépenses de santé. Au regard de ces avantages, la chirurgie ambulatoire apparaît comme incontournable et innovante. LA PRISE EN CHARGE Les interventions pratiquées : Les patients concernés doivent avant tout chose être éligibles aux critères de l’ambulatoire (état de santé, distance du domicile, environnement social…). - La cataracte La chirurgie de la cataracte figure au 1er rang des interventions pratiquées en France et connaît une augmentation rapide et constante : près de 500% en moins de 25 ans. Le vieillissement de la population, associé aux progrès techniques, est l’une des principales raisons de cette évolution, commune à tous les pays industrialisés. Dans plusieurs pays (Amérique et Europe du Nord), l’hospitalisation est devenue moins fréquente et fait place au mode ambulatoire grâce à de nouvelles techniques moins invasives et plus sécurisantes pour le patient. La chirurgie de la cataracte fait donc partie des gestes qui ont le plus fort potentiel de développement en ambulatoire. En outre, l’Institut prendra également en charge d’autres pathologies : -La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) avec son traitement récent : Les injections intra-vitréennes - Les voies lacrymales et la chirurgie des paupières - Les glaucomes - Les strabismes - La chirurgie de la cornée et réfractive - La chirurgie rétino-vitréenne légère Le projet architectural : La conception de la structure a été confiée aux architectes Messieurs GEORGESCU et STANESCOT déjà responsables de plusieurs établissements de santé dont la clinique de Maubeuge. C’est la société GCC, également spécialisée dans ce domaine qui réalise les travaux. Le bâtiment dont la forme ressemble à l’œil d’HORUS a été choisi pour son ergonomie. Construit sur 3500 m², situé à mi chemin entre la Polyclinique de Picardie et le site sud du CHU Amiens Picardie, l’Institut profitera d’une situation stratégique. Celui-ci, conçu pour permettre l’intégralité de l’activité ophtalmologique, prévoit : - Un secteur privé comprenant une unité de consultations et une unité d’explorations complémentaires. - Un secteur mixte « public, privé » comprenant le bloc opératoire et le secteur d’hospitalisation ambulatoire. L’équipe composée de chirurgiens ophtalmologistes, médecins anesthésistes réanimateurs, personnel infirmier, aides soignants, brancardiers… de la Polyclinique de Picardie et du CHU aura à sa disposition : - 5 blocs opératoires 1 bloc septique 1 salle de chirurgie réfractive 1 salle de réveil 25 chambres d’hôpital de jour majoritairement particulières Les travaux, d’une durée prévisionnelle de 12 mois, laissent entrevoir une ouverture de l’Institut au deuxième semestre 2012.