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Nord Cameroun
Baka Sud Cameroun
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J.Weber 1973
Paris, 2-3 février 2007
UNE EMPREINTE DE LA
RICHESSE ?
Empreinte écologique par région
Source : WWF
Conférence de Paris pour une guvernance écologique mondiale
Diversité et alimentation
• près de 13000 plantes alimentaires connues,
4800 sont cultivées,
• 4 espèces seulement représentent près de 50
% de l’alimentation mondiale : blé, maïs, riz,
pomme de terre
•18 plantes représentent 80%.
Economie de la Biodiversité
•Alimentation
•Agriculture, pêche, chasse
•Médicaments
•Vêtements
•Energie (verte et fossile)
•Fermentations
•Recyclage de l’eau
•Atmosphère
•Habitat
•outils
•Tourisme
• Pollinisation
De l’importance des services
écosystémiques
Services de régulation
(climat, purification de
l’eau, de l’air, érosion
des sol, pollinisation,
limitation des
maladies…)
Services
d’approvisionnement
alimentation, eau, bois,
fibres, énergie…
Service d’autoentretien (cycle des
nutriments et
nutritif, entretien des
sols, production
primaire)
Services culturels :
esthétiques,
spirituels, éducatif et
récréatif.
Les entreprises et la
biodiversité
4 critères choisis pour évaluer leniveau
de dépendance à la biodiversité
En lien direct
avec la biodiversité
Part de matières premières
issues du monde du vivant
au niveau des produit
de la branche d’activité
Part des technologies issues
du monde du vivant utilisées
au niveau de la branche
En lien avec le marché
Part du chiffre d’affaire de la
branche d’activité en lien direct
avec le monde du vivant
En lien avec les conséquences
de l’activité
Niveau d’impact
des activités de la branche
sur la biodiversité
Usage
Valeur d’usage
direct
Valeur
économique
de la
Biodiversité
Directement
utilisable
Valeur d’usage
indirect
Avantages
fonctionnels
Non-Usage
Valeur d’Option
Usage futur
éventuel
Valeur
d’héritage
Pour les
générations
futures
Valeur
d’existence
anthropocentrée et
éocentrée
Tangibilité
Consommation
directe, usages
productifs,
récréatifs etc…
Fonction de
protection et
écologique
Conservation ou
valeur de futures
innovations
Préférences révélées - directes (marchés, coût de
restauration) –indirectes (coût de déplacement, coût évité…)
(Fleur Gonzales 2009)
Habitats,
écosystèmes,
paysages,
services
Tout niveau de
biodiversité
Préférences déclarées
Consentements à payer pour diverses espèces de
vertébrés emblématiques
(en dollars par foyer et par an)
Une journée sans nez bouché
USA
20 $
LES VALEURS N’ONT PAS DE PRIX
Pour l’anthropologue, les Valeurs
ne se vendent pas
ne se donnent pas
mais se partagent
Exemples de Valeurs:
Amour, droiture, fidélité, agapè,
honneur, liberté, fraternité, égalité…
Les Valeurs, à l’inverse de la valeur marchande, sont exclues des
calculs coûts bénéfice et de la « justification » des projets
ÉCONOMIE DE LA BIODIVERSITÉ
LA COMMISSION du CAS
Président : Bernard CHEVASSUS-AU-LOUIS
(écologue)
Vice président: Jean Michel SALLES (économiste)
Et 34 membres économistes, écologues, ingénieurs,
membres d’ONGs, entreprises, instances
gouvernementales.
deux composantes de la biodiversité :
-Biodiversité « remarquable » ou… « remarquée »
Pas de valeur attribuée à la biodiversité remarquable
-l’autre, qualifiée de « générale » (ou « ordinaire »)
Biodiversité générale: pas d’évaluation directe mais à partir
des services des écosystèmes dont profite la société
.
.
QUELLE CRISE?
QUE FAIRE ?
Les symptômes
La crise, aujourd’hui et demain
Etat des lieux, France
(Insee)
Des raretés
objectives
« Le nombre de chômeurs pourrait
augmenter en 2009,
de 375 000 à 454 000 »
Plus vraisemblablement le double…
(hypothèses de baisse de 1,5% ou 1,8% du PIB) Le Monde 11.03.2009
Faillites d’entreprises
(Insee 03 2009)
Une montée spectaculaire du chômage
LA CRISE ?
• Une crise écologique
• Dont l’expression est financière et économique
•Et dont le coût est et sera social
Paris, 2-3 février 2007
La valeur des non-humains:
zéro
• Une situation généralisée d’accès libre, souvent
créée par les politiques publiques;
• La valeur des ressources renouvelables limitée
au coût de leur extraction. Le présent est
largement préféré au futur.
• Les vies non-humaines n’ont pas de valeur pour
les marchés.
Conséquences : dégradation des écosystèmes,
surexploitation, pertes d’interactions,
Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale
vulnérabilité
Repenser les organisations
internationales
Que
faire ?
Pour des règles communes au monde
Et des principes d’équité internationale
Vers une O.M.E. regroupant
FAO, PNUD, PNUE ?
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