Notez au fur et à mesure de votre lecture toutes les remarques que vous avez envie de faire. Ensuite, synthétisez vos remarques en indiquant quelles sont les qualités et quels sont les défauts éventuels de cet écrit. ECRIT REDIGE PAR LE STAGIAIRE Le nombre d’espèces vivantes connues est actuellement évalué entre 1,39 et 1,7 million. Il existe une quantité considérable d’espèces inconnues de la science. Les estimations les plus fiables fixent à environ 12 millions d’espèces la valeur de biodiversité totale de la biosphère. Pourtant, ce chiffre risque de ne plus être d’actualité très longtemps car au rythme actuel des disparitions d’espèces, 4 millions d’entre elles vont s’éteindre d’ici le milieu de notre siècle. Les causes de cette situation sont multiples. Les phénomènes d’extinction massive d’espèces font partie des processus naturels qui ont marqué l’évolution de la biosphère. Depuis 650 millions d’années, notre terre a connu 17 périodes d’extinction massive suivies de phases d’augmentation spectaculaire. Toutefois, la tendance générale fut celle d’un accroissement très important depuis les origines de la vie sur terre. Or, depuis l’apparition et le développement de l’espèce Homo Sapiens, cette tendance s’inverse. Dès le néolithique, l’homme colonisa et dégrada progressivement de vastes surfaces d’écosystèmes forestiers pour les remplacer par des pâturages et des terres cultivées. L’expansion d’un tout petit nombre d’espèces sélectionnées par l’homme (plantes cultivées et animaux domestiqués) et la fragmentation des habitats écologiques ont favorisé la dominance de quelques espèces opportunistes provoquant ainsi un profond dérèglement des équilibres écologiques. Depuis les temps modernes, le rythme des COMMENTAIRES extinctions connaît une accélération sans précédent. En effet, d’autres actions négatives de notre civilisation humaine sont venues aggraver la situation. Les prélèvements excessifs réalisés sur les populations végétales et animales par la collecte, l’exploitation sauvage, la chasse et la pêche intensive provoquent le déclin inévitable de nombreuses espèces car, le taux de prélèvement est nettement supérieur au taux de fertilité. On citera également sur le banc des accusés, la pollution engendrée par nos activités industrielles ou domestiques, qui est à l’origine d’une très forte augmentation de la mortalité et d’une baisse de la fécondité de beaucoup d’espèces contaminées. Quelles sont les conséquences de la perte d’une quantité importante d’espèces vivantes pour notre planète ? La diminution de la biodiversité crée un désordre écologique qui fragilise les écosystèmes puisqu’il existe une interaction évidente entre les êtres vivants et leurs milieux. Il apparaît une corrélation indiscutable entre la disparition d’écosystèmes et le réchauffement climatique provoque par les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les bouleversements climatiques et les catastrophes actuelles qui en découlent ont de graves conséquences pour de nombreuses communautés humaines (sécheresse, inondation etc.) Il est également important d’évoquer que lorsqu’une espèce végétale disparaît, c’est peut-être une perte inestimable de molécules utiles pour renouveler ou compléter notre pharmacopée. Pourtant, depuis deux ou trois décennies, nous sommes de plus en plus sensibles aux problèmes environnementaux. L’écologie, en dehors de toutes considérations politiques, est une science qui intéresse davantage le grand public. Sa connaissance génère de nouveaux comportements. Le respect de la nature est un sentiment qui est maintenant peu à peu promu au rang des vraies valeurs. Conscients des enjeux et sous la pression de l’opinion, de nombreux pays ont mis en oeuvre des mesures sérieuses de protection de milieux naturels en accentuant leur lutte contre toutes les formes de pollution et en appliquant des règles plus strictes pour la régulation de la pêche et de la chasse ainsi que des sanctions plus sévères contre le braconnage ( trafic de l’ivoire par exemple). L’avenir de notre biodiversité reste néanmoins sombre malgré les efforts récents de nos civilisations développées pour stopper cette hémorragie. La moitié des espèces pourrait disparaître si rien d’autre n’est fait au cours du XXIème siècle. A terme, c’est l’avenir de notre espèce que nous compromettons si nous continuons à contribuer au déclin des autres être vivants. Votre appréciation générale :