Trouble bipolaire

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1090 rue Lafontaine
Drummondville, Québec
J2B 1M9
Tel: 819-478-1216
Fax: 819-478-5799
Courriel : [email protected]
Site web: www.apamedrummondville.org
Les services
Interventions psychosociales : Interventions individuelles et familiales où l’aide est reliée au soutien, à la communication, à la résolution
de problèmes ou à la référence.
Activités d’information : Activités permettant la transmission de renseignements sur tous les aspects reliés aux différentes problématiques.
Groupes d’entraide : Activités qui consistent en des moments d’entraide entre pairs.
Activités de formation : Activités d’éducation permettant aux participants d’acquérir certaines connaissances, habiletés et attitudes en
lien avec les stratégies d’adaptation individuelles et familiales.
Activités de sensibilisation : Sensibilisation de la population sur la
situation des membres de l’entourage. Prévention de l’épuisement des
accompagnateurs et sensibilisation sur les problèmes de santé mentale.
Mesures de répit-dépannage : Ces mesures visent à permettre à la
famille de se dynamiser pour ainsi prévenir une éventuelle détérioration des ressources de soutien au sein de la famille. L’articulation des
activités de répit-dépannage se fait en fonction des besoins. Il est important de préciser que ces mesures ne doivent pas remplacer ou
combler le manque de ressources dans la communauté pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale.
ET PLUS …..
Fait: Septembre 2013
INTRODUCTION
Les maladies affectives dont le trouble bipolaire sont des paÉMOTIONS VÉCUES PAR LES AIDANTS
thologies de l’humeur en ce qu’elles se présentent précisément sous forme de modifications pathologiques de l’humeur:
entre autres, états dépressifs ou maniaques.
Impuissance
Colère
Épuisement
L’oublie de soi
Tristesse
Culpabilité
Isolement
Solitude
Découragement
Honte
Crainte et peur
Incompréhension
Perte d’estime et de Accroissement du
Problèmes finan-
confiance en soi
ciers
Quelques définitions
MANIE
Sentiment exagéré d’estime de soi,
grande énergie et grand besoin de parler, moins besoin de dormir et manger,
humeur explosive ou irritable.
Possibilité de développer des symptômes psychotiques (hallucinations ou délire) pendant cette période.
HYPOMANIE
Forme adoucie de manie avec symptômes semblables, mais moins graves et
invalidants.
Souvent suivie d’une escalade vers la
manie ou chute vers la dépression.
Sentiments intenses, constants et persistants de désespoir et de frustration.
DÉPRESSION
Perte d’énergie, intérêt limité, changement de poids, d’appétit et de sommeil.
Un aidant épuisé n’est pas un aidant efficace
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Aller chercher de l’aide
Développer nos connaissances (être efficace et confortable
dans l’aide offerte)
Transformer la culpabilité en énergie constructive (prendre du recul,
se recadrer)
Redistribuer les responsabilités
(permettre l’erreur pour permettre
l’apprentissage)
Reprendre contact avec nos besoins et nos limites (se donner le
droit de se retrouver)
Investir dans des activités qui génèrent de l’énergie
(renouer avec nos relations, loisirs, rêves, etc.)
(Source: Hélène Busque)
Peut entraîner hallucinations et délires.
fardeau familial
C’est quoi cette maladie?
QU’EST-CE QUI AUGMENTE L’AGRESSIVITÉ
Nous vivons tous des moments d’excitation ou de déprime au
cours de notre vie. Il est, par exemple normal, que ton humeur
soit à la hausse lorsque tu « tombes en amour » alors que tu viEspace vital
Une personne qui se sentira envahie dans son espace vital pourra se sentir menacée et devenir
agressive.
Communication Notre façon de parler, notre ton de voix, nos attitudes sont autant d’indices qui peuvent provoquer des
tensions.
Estime de soi
Toute personne a besoin de se sentir reconnue, respectée dans ce qu’elle est et ce qu’elle vit.
Le manque de respect suscite des tensions chez la
personne et elle peut exploser.
Sécurité
Chaque personne a besoin de se sentir protégée
contre des dangers réels ou qu’elle imagine.
Autonomie
Malgré ses limites, chaque personne a la capacité
de faire des choix.
Rythme
Chaque personne a son propre rythme qu’il faut respecter.
Identité
Chaque personne a besoin d’être reconnue comme
une personne unique, c’est-à-dire qu’on la voit telle
qu’elle est.
Confort
Toute personne qui souffre cherche à se libérer de
sa souffrance et à retrouver un état de confort.
Compréhension
Toute personne a besoin de se sentir comprise
dans ce qu’elle vit : cela veut dire se sentir écoutée,
acceptée, respectée et accompagnée dans son vécu.
vras une période de déprime si la relation se termine.
Pour ce qui est de la personne atteinte de cette maladie, elle, elle
vit ses émotions comme les « montagnes russes ». Imagine que
lorsque ton proche est en haut de la montagne (état de manie), il
a l’impression d’être invincible, de pouvoir faire tout ce qu’il désire. Il peut aussi être aussi irritable s’il vit des frustrations par rapport à ce qu’il désire.
Par la suite, lorsqu’il commence à descendre la pente par la montagne russe (état de dépression), son humeur devient dépressive
presque tous les jours.
Ressources et renseignements
www.apamedrummondville.org/trouble_bi.shtml
www.cmha.ca/fr/sante-mentale/comprendre-la-maladie-mentale
www.revivre.org
www.douglas.qc.ca/info/troubles-bipolaires
(source: Claude Leclerc, Gérer l’agressivité et les troubles mentaux dans Nursing Québec, mars/avril 1992)
www.troubles-bipolaires.com
La caractéristique essentielle d’un épisode de manie est l’existence d’une période distincte durant laquelle l’humeur prédominante est exaltée, gaie, expansive ou irritable, en présence de
symptômes associés. Le trouble est suffisamment sévère pour
entraîner un handicap marqué du fonctionnement professionnel,
des activités sociales, ou des relations interpersonnelles habituelles ou pour nécessiter une hospitalisation dans le but de prévenir des dommages pour le sujet ou pour autrui. Les symptômes associés incluent une surestimation de soi ou des idées de
grandeurs pouvant être délirantes, une réduction du besoin de
sommeil, une logorrhée, une fuite des idées, une distractibilité,
une participation accrue à des activités dirigées vers un but, une
agitation psychomotrice.
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Il existe presque toujours une réduction du besoin de sommeil; la
personne se réveille plusieurs heures avant son heure habituelle, pleine d’énergie. L’expression verbale maniaque est typiquement très sonore, rapide, difficile à interrompre. Elle est souvent
riche en blagues, calembours, jeux de mots et cocasseries inadaptées. La fuite des idées est fréquente; elle consiste en un flot
presque continu d’un discours rapide avec de brusques changements de sujets.
L’hyperactivité orientée vers un but implique souvent des projets
excessifs et une participation à de multiples activités (sexuelles,
professionnelles, politiques ou religieuses).
(source: DSM IV)
Rassurez-les que ce n’est pas de leur faute.
Donnez-leur votre affection et votre attention.
Gardez les enfants occupés et actifs à faire ce
qu’ils aiment.
Il est très important de garder leur stabilité et que
leur vie change le moins possible.
Il peut arriver qu’un enfant devienne déprimé ou
que leurs résultats scolaires soient moins bons.
Soyez à l’affût des mêmes symptômes dont souffre l’adulte.
N’hésitez pas à consulter.
On peut prévenir un grand nombre de problèmes
en incitant les enfants à ne pas se sentir responsables de la situation ni de la maladie de la personne
atteinte en phase dépressive.
Les enfants et les adolescents peuvent manifester
leurs propres éléments dépressifs par de l’irritation
ou de l’hostilité.
Prenez soin de vous et de vos besoins
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Ne changez pas votre vie ni celle de votre famille. Ne vous privez pas de vivre en essayant de vous occuper de cette personne. Laissez les intervenants et le médecin ainsi que les traitements prendre soin de votre être cher.
Prenez le temps de faire ce que vous voulez.
Mangez bien, réservez-vous des moments de loisir, faites de
l’exercice. Après tout, votre santé est aussi importante. Vous
avez besoin de votre force physique et mentale pour pouvoir
offrir le soutien dont a besoin votre proche.
Maintenez autant que possible un certain équilibre.
Ne faites pas trop de sacrifices, cependant, restez présent. Ne
faites pas comme si le problème n’existait pas. Les membres
de la famille qui souffrent le plus de la situation ce sont ceux qui
l’esquivent. Dans un couple, la meilleure façon de faire face à la
dépression consiste à adopter une vision réaliste de la situation
où la personne non déprimée n’hésite pas à se libérer et passer
des moments seuls.
(source: texte préparé par CLSC Sherbrooke
La caractéristique essentielle d’un épisode dépressif majeur est soit une humeur dépressive,
soit une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, associée à
d’autres symptômes et persistant au moins 2 semaines. Les symptômes représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur et ils sont relativement persistants, c’est-àdire présents, pratiquement toute la journée, presque tous les jours, pendant une période d’au
moins 2 semaines. Les symptômes associés incluent un trouble de l’appétit, une modification
du poids, des troubles du sommeil, une agitation ou un ralentissement psychomoteur, une
diminution d’énergie, un sentiment d’indignité ou de culpabilité excessive ou inappropriée,
des difficultés de l’aptitude à penser ou à se concentrer et des pensées récurrentes de mort,
des idées ou des tentatives de suicide.
Une personne ayant une humeur dépressive se décrira habituellement comme déprimée, triste,
sans espoir, découragée « au bout du rouleau » ou utilisera d’autres termes équivalents.
La perte d’intérêt et de plaisir est probablement constante à un degré ou à un autre dans un
épisode dépressif majeur; elle est souvent décrite par la personne comme le sentiment de n’être plus autant intéressée qu’auparavant par les activités usuelles, de n’avoir plus de goût à
rien ou, plus rarement, par une incapacité douloureuse à éprouver du plaisir. La personne
atteinte peut ne pas s’en plaindre, mais les membres de la famille remarquent qu’elle les délaisse ainsi que ses amis et qu’elle se montre indifférente vis-à-vis les divertissements qui
étaient auparavant source de plaisir.
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Donnez des réponses simples, franches, honnêtes expliquant succinctement ce qu’est un trouble
bipolaire.
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Rassurez les enfants en leur disant qu’ils ne sont
pas responsables de la maladie.
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Pour les adolescents, une discussion approfondie est nécessaire, car ils sont conscients de l’impact du trouble bipolaire sur les relations à l’intérieur de la famille et des amis. Ils poseront peutêtre des questions sur l’incidence d’être atteints
eux-mêmes de cette maladie.
Le sommeil est habituellement perturbé; la plainte la plus fréquente est l’insomnie. Parfois, il
s’agit d’une hypersomnie. L’insomnie peut comprendre une difficulté d’endormissement, des
réveils nocturnes avec difficultés de réendormissement ou un réveil très matinal.
L’agitation psychomotrice revêt la forme d’une incapacité à rester assis, d’une marche incessante, d’une agitation des mains. Le ralentissement psychomoteur peut revêtir la forme d’un
discours ralenti, de pauses de plus en plus prolongées avant de pouvoir répondre aux questions, d’un discours à voix faible ou monotone, de mouvements du corps ralentis, d’une diminution marquée de la quantité même du discours (pauvreté du discours) ou d’un mutisme.
Une diminution du niveau d’énergie est quasiment constante et ressentie comme une fatigue
permanente, même en l’absence d’efforts physiques. La moindre tâche peut sembler difficile,
voire impossible à accomplir.
L’impression d’indignité va d’un sentiment d’inadéquation à des évaluations péjoratives complètement déréelles de sa propre valeur. Le sentiment d’indignité ou de culpabilité peut prendre des proportions délirantes.
Les difficultés de concentration, le ralentissement de la pensée et l’indécision sont fréquents.
La personne peut se plaindre de troubles de la mémoire et apparaître facilement distraite.
(source: texte préparé par CLSC Sherbrooke
Les idées de mort sont habituelles. Il peut exister des pensées suicidaires, avec ou sans plan
déterminé, ou des tentatives de suicide.
(source: DSM IV)
Fréquemment, la personne ne se rend pas compte de son état
d’agitation ou d’excitation et elle résiste à tous les efforts de
traitements. Lorsqu’il existe des idées délirantes ou des hallucinations, leur contenu est en général en rapport avec l’humeur
prédominante (congruence à l’humeur). Des idées délirantes de
persécution peuvent reposer sur l’idée qu’on la persécute parce
qu’elle jouit de relations ou d’attributs privilégiés.
Âge de survenue
Évolution
D’après certaines études rétrospectives, l’âge
moyen de survenue se situe entre 20 et 25 ans.
Cependant, certaines autres études indiquent
qu’un assez grand nombre de nouveaux cas apparaissent après 50 ans.
Les épisodes maniaques débutent typiquement de
façon soudaine, avec une aggravation symptomatique rapide, en quelques jours. Habituellement,
les épisodes durent de quelques jours à plusieurs
mois. Ils peuvent être plus brefs et se terminent de
façon plus brusque que les épisodes dépressifs
majeurs.
Handicap
Par définition, il existe un handicap considérable
du fonctionnement social et professionnel. Il est
souvent nécessaire de protéger le patient des
conséquences de l’affaiblissement de son jugement et de son hyperactivité; cela amène souvent
à l’hospitaliser contre son gré.
Complications
Les complications les plus fréquentes d’un épisode maniaque sont l’abus de substances psychoactives et les conséquences d’actions résultant
des troubles du jugement comme des pertes financières et des actions illégales.
Facteurs prédisposants
(source: DSM-IV)
Un épisode maniaque suit fréquemment des
stress psycho-sociaux. Un traitement antidépresseur (médicaments ou électrochocs) peut précipiter un épisode maniaque. Un accouchement peut
parfois précipiter un épisode maniaque.
Il est important comme aidant de savoir que la dépression n’est
pas contrôlée par la volonté. La personne souffrante ne peut pas
se rétablir en phase dépressive simplement en s’efforçant d’être
heureuse et active. La famille ne peut pas les guérir en mettant
l’accent sur les beaux côtés de la vie, tenter de les égailler ne fait
qu’aggraver leur situation. On peut aider la famille en leur donnant les conseils suivants :
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Écoutez attentivement la personne en phase dépressive.
Elle accepte généralement de livrer ses sentiments. Vous
n’avez pas à lui fournir une réponse ni à tenter de résoudre
ses problèmes. Écoutez-la simplement.
Ne la critiquez pas. La personne en phase dépressive est
très sensible aux critiques. Elle éprouve déjà des sentiments de dévalorisation et d’échec. La critique est inefficace et risque d’augmenter ses sentiments de dévalorisation.
N’essayez pas de traiter cette personne comme un enfant
et de la prendre en charge.
Ne vous culpabilisez pas. Évitez de vous sentir responsable de sa phase dépressive, de son bonheur ou de son
malheur. N’oubliez pas que vous n’êtes pas responsable
de la dépression. Il n’y a aucune raison pour que vous le
soyez.
N’exercez pas de pression sur elle. La personne en phase
dépressive peut manquer de motivation, afficher un comportement antisocial. Vous pouvez l’encourager un peu,
mais ne vous emportez pas si elle refuse de vous accompagner à des activités. Allez-y seul.
Ne la traitez pas avec condescendance. Ne pas faire les
choses à sa place. Soyez conscient que la personne en
phase dépressive n’est pas au meilleur de sa forme et aidez-la, mais ne la prenez pas en charge.
Restez calme et patient. C’est très important car la personne en phase dépressive ne le sera sans doute pas. Il est
probable qu’elle soit irritable et bien renfermée.
Soyez compréhensif. Comme pour toute autre maladie, la
compréhension et l’empathie peuvent contribuer à accélérer le rétablissement de la personne en phase dépressive.
(source: texte préparé par CLSC Sherbrooke)
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Faites prendre conscience à la personne atteinte que vous
observez une montée d’agitation à un stade encore minime,
signalez-lui. Exprimez que ce début d’agitation vous inquiète.
Évitez les stimulations, réduisez le bruit et les activités à la
maison.
Souvenez-vous qu’il s’agit d’une personne atteinte, qu’elle
n’a qu’un contrôle limité sur son comportement et que son
jugement est perturbé.
Consultez rapidement, parlez-en au médecin ou à un membre de l’équipe soignante. Un soignant peut convaincre la
personne atteinte de se laisser traiter et, dans le cas
contraire, il pourra décider un placement d’autorité à l’hôpital.
Donnez votre compte rendu des activités de la personne
atteinte à un membre de l’équipe soignante. Ce qui sera
très utile pour évaluer l’importance du trouble. Très souvent, dans le cadre officiel du cabinet médical, le malade
est raisonnablement calme et moins bavard : il peut de ce
fait être difficile pour le médecin de bien mesurer la gravité
de la crise.
Soyez ferme, bref, limitez les explications, les justifications.
Évitez de parler de sujets à teneur émotive. N’essayez pas
de raisonner la personne atteinte.
Prenez temporairement du recul quand les situations deviennent trop tendues.
Si la personne atteinte renâcle pour écouter vos avis, essayer de lui suggérer de discuter avec une personne en qui
elle a confiance.
Dans une phase de stabilité, faites une entente verbale, si
la personne atteinte accepte l’aide que vous pourrez apporter pour réfréner ses dépenses, lui éviter de prendre des
décisions difficilement récupérables.
Rencontrez d’autres parents ou proches qui ont traversé
des crises.
(source: « Le trouble bipolaire », Institut psychiatrique Clarke 2000)
Sont associées habituellement : des peurs, une anxiété, une irritabilité,
des pensées noires répétées ou des ruminations obsédantes, des préoccupations excessives à propos de sa santé physique, des attaques de
panique et des phobies.
Lorsqu’il existe des idées délirantes ou des hallucinations, leur contenu
est habituellement clairement en rapport avec l’humeur prédominante
(congruence à l’humeur). Une idée délirante habituelle est que le sujet
se sent persécuté du fait de ses péchés, ou de transgressions morales
ou encore d’inadéquation personnelle.
Âge de survenue
L’âge moyen du début survient peu avant l’âge de 30
ans, mais un épisode dépressif majeur peut commencer à tout âge, même dans les premières années de la
vie.
Évolution
Le mode de début d’un épisode dépressif majeur est
variable. Les symptômes se développent habituellement en quelques jours ou en quelques semaines. La
durée d’un épisode dépressif majeur est également
variable. Non traité, l’épisode dure classiquement 6
mois ou plus.
Handicap
Au cours des épisodes dépressifs majeurs, le degré
d’un handicap varie, mais certaines conséquences sur
le fonctionnement social et professionnel sont constantes. Si l’altération est sévère, la personne peut être totalement incapable de fonctionner sur le plan social ou
professionnel, ou même incapable de se nourrir, de
s’habiller ou de garder une hygiène personnelle minimale.
Complications
La complication la plus grave d’un épisode dépressif
majeur est le suicide.
Une maladie physique chronique, une dépendance à
une substance psycho-active, notamment une dépendance à l’alcool et à la cocaïne, semblent prédisposer à
la survenue d’un épisode dépressif majeur. Un épisode
Facteurs prédisposants
dépressif majeur suit fréquemment un facteur de stress
psychosocial, notamment la mort d’un être cher, une
séparation de corps ou un divorce. Un accouchement
peut parfois précipiter un épisode dépressif majeur.
(source DSM IV)
Un « syndrome maniaque » est défini par l’ensemble des 3 caractères suivants :
1– Une période nettement délimitée avec une humeur exaltée,
expansive ou irritable, et ce, de manière anormale et persistante.
2– Au cours de cette période de perturbation de l’humeur, au
moins 3 des symptômes suivants ont persisté (4 si l’humeur est
seulement irritable avec une intensité suffisante) :
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Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
Réduction du besoin de sommeil (le sujet se sent reposé
après seulement 3 heures de sommeil)
Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de
parler constamment.
Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées
défilent rapidement.
Distractibilité : l’attention du sujet est trop facilement attirée
par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants.
Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice.
Implication excessive dans des activités agréables, mais à
potentiel élevé de conséquences dommageables (la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles impudiques ou des investissements commerciaux déraisonnables).
3– La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour
entraîner un handicap marqué du fonctionnement professionnel,
des activités sociales ou des relations interpersonnelles habituelles, ou pour nécessiter l’hospitalisation afin de prévenir des
dommages pour le sujet ou pour autre.
Une augmentation de la consommation est souAlcoolisme et toxicovent un indicateur précoce de la phase de dépresmanie
sion.
La personne atteinte verra surtout les points négaProdigalité et avarice tifs, et de ce fait sera excessivement économe et
même avare.
Trouble de la sexua- La personne a peu d’intérêt pour le sexe.
lité
Vol à l’étalage
Il s’agit principalement d’une conséquence de
manque de concentration et de l’indécision.
Jugement obscurci
Ces croyances erronées sont l’extension des idées
négatives qui font partie intégrante de ce pôle.
Idées délirantes
Les idées délirantes surviennent souvent quand la
personne est au plus bas de la dépression.
Ces subtils changements des perceptions deviennent souvent plus nets lorsque le trouble bipolaire
s’intensifie et peuvent aboutir à des hallucinations
auditives et visuelles.
Le manque de confiance en soi, la tristesse, l’autodépréciation, et l’impression d’obstacles insurmontables que provoque la dépression conduisent très
souvent à des pensées de suicide « actif ».
Idées suicidaires
Le risque le plus important d’une tentative de suicide survient au moment où la personne atteinte
commence à émerger d’une dépression très profonde et non lors de la phase la plus sévère ellemême.
PRENDRE AU SÉRIEUX LES MENACES DE SUICIDE.
(source DSM-IV)
(Inspiré: du livre du docteur Patrick Mc Keon « La dépression et les troubles de l’humeur »
Alcoolisme et toxicomanie
Les aspects positifs d’une acquisition dominent et les dépenses impulsives et inProdigalité et avarice
considérées en sont souvent la conséquence.
Cela conduit souvent la personne atteinte
Trouble de la sexuaà avoir des relations sexuelles qu’elle relité
grettera par la suite.
Vol à l’étalage
Jugement obscurci
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La personne atteinte paraît souvent gagnée par le goût du défi.
Il y a souvent plus de conséquences dans
cette phase, car les sujets ont l’énergie et
l’enthousiasme d’appliquer leurs décisions.
Ces croyances erronées sont l’extension
des idées positives qui font partie intégrante de ce pôle.
Idées délirantes
Au moins 5 des symptômes suivants doivent avoir été présents
pendant une période d’une durée d’au moins 2 semaines et avoir
représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur.
Les idées délirantes surviennent souvent
quand la personne est au plus haut de la
manie.
Ces subtils changements des perceptions
deviennent souvent plus nets lorsque le
trouble bipolaire s’intensifie et peuvent
aboutir à des hallucinations auditives et
visuelles.
Idées suicidaires
(Inspiré: du livre du docteur Patrick Mc Keon « La dépression et les troubles de l’humeur »
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Humeur dépressive (ou éventuellement irritabilité chez les
enfants et les adolescents) présente pratiquement toute la
journée, presque tous les jours, signalée par le sujet ou observée par les autres.
Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes ou
presque toutes les activités, pratiquement toute la journée,
presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée
par les autres et décrite comme une apathie presque constante).
Perte ou gain significatif de poids en l’absence de régime
(plus de 5.% du poids corporel en 1 mois) ou diminution ou
augmentation de l’appétit presque tous les jours (chez les
enfants, prendre en compte l’absence de l’augmentation de
poids attendue).
Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
Agitation ou ralentissement psychomoteur, presque tous les
jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment
subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
Sentiments d’indignité ou culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas
seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade).
Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
Pensées récurrentes de la mort (pas seulement une crainte
de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis,
ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
(source DSM-IV)
DIFFÉRENCE ENTRE BIPOLARITÉ
ET TROUBLE DE PERSONNALITÉ LIMITE
BIPOLARITÉ
DURÉE DES
SYMPTÔMES
Phase de dépression ou phase de
manie peut durer
des mois
Plus malheureux
que la personne
CARACTÉRISTI- souffrant d’une déQUES PROPRES pression majeure
Les causes sont
internes
TRAITEMENTS
TPL
Les médicaments servent à contrôler
les différents symptômes de ce trouble.
Cycle rapide : de
quelques heures à
quelques jours
Saute d’humeur
variable mais la dépression n’est pas
aussi intense
Médicaments
Dépression : antidépresseurs, inhibiteurs de la monoamine oxydase,
électrochocs
Les causes sont
externes
LES CAUSES
Les thérapies individuelles ou de
groupes peuvent aider à mieux comprendre et à accepter la maladie.
Thérapies
Les facteurs de risque : ensemble d’éléments qui fait qu’une
personne souffre de bipolarité.
Facteur génétique Un héritage génétique
Facteur biologique
Un mauvais fonctionnement du cerveau
Facteur environnemental
La consommation d’alcool et de drogue
Les évènements difficiles (ex: deuil,
séparation, perte d’emploi, problèmes financiers)
Le stress et l’anxiété
Les émotions fortes
Plus il y a de facteurs de
risque, plus il y a de possibilités de développer une
maladie mentale.
Manie : tranquillisants ou antipsychotiques
La thérapie cognitivocomportementale est fortement suggérée.
Changer leurs habitudes de vie en
Habitudes de vie
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augmentant l’exercice physique
diminuant la consommation d’alcool et de drogue
permettra à la personne atteinte d’avoir une vie plus stable et régulière.
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