1090 rue Lafontaine Drummondville, Québec J2B 1M9 Tel: 819-478-1216 Fax: 819-478-5799 Courriel : [email protected] Site web: www.apamedrummondville.org Les services Interventions psychosociales : Interventions individuelles et familiales où l’aide est reliée au soutien, à la communication, à la résolution de problèmes ou à la référence. Activités d’information : Activités permettant la transmission de renseignements sur tous les aspects reliés aux différentes problématiques. Groupes d’entraide : Activités qui consistent en des moments d’entraide entre pairs. Activités de formation : Activités d’éducation permettant aux participants d’acquérir certaines connaissances, habiletés et attitudes en lien avec les stratégies d’adaptation individuelles et familiales. Activités de sensibilisation : Sensibilisation de la population sur la situation des membres de l’entourage. Prévention de l’épuisement des accompagnateurs et sensibilisation sur les problèmes de santé mentale. Mesures de répit-dépannage : Ces mesures visent à permettre à la famille de se dynamiser pour ainsi prévenir une éventuelle détérioration des ressources de soutien au sein de la famille. L’articulation des activités de répit-dépannage se fait en fonction des besoins. Il est important de préciser que ces mesures ne doivent pas remplacer ou combler le manque de ressources dans la communauté pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale. ET PLUS ….. Fait: Septembre 2013 INTRODUCTION Les maladies affectives dont le trouble bipolaire sont des paÉMOTIONS VÉCUES PAR LES AIDANTS thologies de l’humeur en ce qu’elles se présentent précisément sous forme de modifications pathologiques de l’humeur: entre autres, états dépressifs ou maniaques. Impuissance Colère Épuisement L’oublie de soi Tristesse Culpabilité Isolement Solitude Découragement Honte Crainte et peur Incompréhension Perte d’estime et de Accroissement du Problèmes finan- confiance en soi ciers Quelques définitions MANIE Sentiment exagéré d’estime de soi, grande énergie et grand besoin de parler, moins besoin de dormir et manger, humeur explosive ou irritable. Possibilité de développer des symptômes psychotiques (hallucinations ou délire) pendant cette période. HYPOMANIE Forme adoucie de manie avec symptômes semblables, mais moins graves et invalidants. Souvent suivie d’une escalade vers la manie ou chute vers la dépression. Sentiments intenses, constants et persistants de désespoir et de frustration. DÉPRESSION Perte d’énergie, intérêt limité, changement de poids, d’appétit et de sommeil. Un aidant épuisé n’est pas un aidant efficace Aller chercher de l’aide Développer nos connaissances (être efficace et confortable dans l’aide offerte) Transformer la culpabilité en énergie constructive (prendre du recul, se recadrer) Redistribuer les responsabilités (permettre l’erreur pour permettre l’apprentissage) Reprendre contact avec nos besoins et nos limites (se donner le droit de se retrouver) Investir dans des activités qui génèrent de l’énergie (renouer avec nos relations, loisirs, rêves, etc.) (Source: Hélène Busque) Peut entraîner hallucinations et délires. fardeau familial C’est quoi cette maladie? QU’EST-CE QUI AUGMENTE L’AGRESSIVITÉ Nous vivons tous des moments d’excitation ou de déprime au cours de notre vie. Il est, par exemple normal, que ton humeur soit à la hausse lorsque tu « tombes en amour » alors que tu viEspace vital Une personne qui se sentira envahie dans son espace vital pourra se sentir menacée et devenir agressive. Communication Notre façon de parler, notre ton de voix, nos attitudes sont autant d’indices qui peuvent provoquer des tensions. Estime de soi Toute personne a besoin de se sentir reconnue, respectée dans ce qu’elle est et ce qu’elle vit. Le manque de respect suscite des tensions chez la personne et elle peut exploser. Sécurité Chaque personne a besoin de se sentir protégée contre des dangers réels ou qu’elle imagine. Autonomie Malgré ses limites, chaque personne a la capacité de faire des choix. Rythme Chaque personne a son propre rythme qu’il faut respecter. Identité Chaque personne a besoin d’être reconnue comme une personne unique, c’est-à-dire qu’on la voit telle qu’elle est. Confort Toute personne qui souffre cherche à se libérer de sa souffrance et à retrouver un état de confort. Compréhension Toute personne a besoin de se sentir comprise dans ce qu’elle vit : cela veut dire se sentir écoutée, acceptée, respectée et accompagnée dans son vécu. vras une période de déprime si la relation se termine. Pour ce qui est de la personne atteinte de cette maladie, elle, elle vit ses émotions comme les « montagnes russes ». Imagine que lorsque ton proche est en haut de la montagne (état de manie), il a l’impression d’être invincible, de pouvoir faire tout ce qu’il désire. Il peut aussi être aussi irritable s’il vit des frustrations par rapport à ce qu’il désire. Par la suite, lorsqu’il commence à descendre la pente par la montagne russe (état de dépression), son humeur devient dépressive presque tous les jours. Ressources et renseignements www.apamedrummondville.org/trouble_bi.shtml www.cmha.ca/fr/sante-mentale/comprendre-la-maladie-mentale www.revivre.org www.douglas.qc.ca/info/troubles-bipolaires (source: Claude Leclerc, Gérer l’agressivité et les troubles mentaux dans Nursing Québec, mars/avril 1992) www.troubles-bipolaires.com La caractéristique essentielle d’un épisode de manie est l’existence d’une période distincte durant laquelle l’humeur prédominante est exaltée, gaie, expansive ou irritable, en présence de symptômes associés. Le trouble est suffisamment sévère pour entraîner un handicap marqué du fonctionnement professionnel, des activités sociales, ou des relations interpersonnelles habituelles ou pour nécessiter une hospitalisation dans le but de prévenir des dommages pour le sujet ou pour autrui. Les symptômes associés incluent une surestimation de soi ou des idées de grandeurs pouvant être délirantes, une réduction du besoin de sommeil, une logorrhée, une fuite des idées, une distractibilité, une participation accrue à des activités dirigées vers un but, une agitation psychomotrice. Il existe presque toujours une réduction du besoin de sommeil; la personne se réveille plusieurs heures avant son heure habituelle, pleine d’énergie. L’expression verbale maniaque est typiquement très sonore, rapide, difficile à interrompre. Elle est souvent riche en blagues, calembours, jeux de mots et cocasseries inadaptées. La fuite des idées est fréquente; elle consiste en un flot presque continu d’un discours rapide avec de brusques changements de sujets. L’hyperactivité orientée vers un but implique souvent des projets excessifs et une participation à de multiples activités (sexuelles, professionnelles, politiques ou religieuses). (source: DSM IV) Rassurez-les que ce n’est pas de leur faute. Donnez-leur votre affection et votre attention. Gardez les enfants occupés et actifs à faire ce qu’ils aiment. Il est très important de garder leur stabilité et que leur vie change le moins possible. Il peut arriver qu’un enfant devienne déprimé ou que leurs résultats scolaires soient moins bons. Soyez à l’affût des mêmes symptômes dont souffre l’adulte. N’hésitez pas à consulter. On peut prévenir un grand nombre de problèmes en incitant les enfants à ne pas se sentir responsables de la situation ni de la maladie de la personne atteinte en phase dépressive. Les enfants et les adolescents peuvent manifester leurs propres éléments dépressifs par de l’irritation ou de l’hostilité. Prenez soin de vous et de vos besoins Ne changez pas votre vie ni celle de votre famille. Ne vous privez pas de vivre en essayant de vous occuper de cette personne. Laissez les intervenants et le médecin ainsi que les traitements prendre soin de votre être cher. Prenez le temps de faire ce que vous voulez. Mangez bien, réservez-vous des moments de loisir, faites de l’exercice. Après tout, votre santé est aussi importante. Vous avez besoin de votre force physique et mentale pour pouvoir offrir le soutien dont a besoin votre proche. Maintenez autant que possible un certain équilibre. Ne faites pas trop de sacrifices, cependant, restez présent. Ne faites pas comme si le problème n’existait pas. Les membres de la famille qui souffrent le plus de la situation ce sont ceux qui l’esquivent. Dans un couple, la meilleure façon de faire face à la dépression consiste à adopter une vision réaliste de la situation où la personne non déprimée n’hésite pas à se libérer et passer des moments seuls. (source: texte préparé par CLSC Sherbrooke La caractéristique essentielle d’un épisode dépressif majeur est soit une humeur dépressive, soit une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, associée à d’autres symptômes et persistant au moins 2 semaines. Les symptômes représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur et ils sont relativement persistants, c’est-àdire présents, pratiquement toute la journée, presque tous les jours, pendant une période d’au moins 2 semaines. Les symptômes associés incluent un trouble de l’appétit, une modification du poids, des troubles du sommeil, une agitation ou un ralentissement psychomoteur, une diminution d’énergie, un sentiment d’indignité ou de culpabilité excessive ou inappropriée, des difficultés de l’aptitude à penser ou à se concentrer et des pensées récurrentes de mort, des idées ou des tentatives de suicide. Une personne ayant une humeur dépressive se décrira habituellement comme déprimée, triste, sans espoir, découragée « au bout du rouleau » ou utilisera d’autres termes équivalents. La perte d’intérêt et de plaisir est probablement constante à un degré ou à un autre dans un épisode dépressif majeur; elle est souvent décrite par la personne comme le sentiment de n’être plus autant intéressée qu’auparavant par les activités usuelles, de n’avoir plus de goût à rien ou, plus rarement, par une incapacité douloureuse à éprouver du plaisir. La personne atteinte peut ne pas s’en plaindre, mais les membres de la famille remarquent qu’elle les délaisse ainsi que ses amis et qu’elle se montre indifférente vis-à-vis les divertissements qui étaient auparavant source de plaisir. Donnez des réponses simples, franches, honnêtes expliquant succinctement ce qu’est un trouble bipolaire. Rassurez les enfants en leur disant qu’ils ne sont pas responsables de la maladie. Pour les adolescents, une discussion approfondie est nécessaire, car ils sont conscients de l’impact du trouble bipolaire sur les relations à l’intérieur de la famille et des amis. Ils poseront peutêtre des questions sur l’incidence d’être atteints eux-mêmes de cette maladie. Le sommeil est habituellement perturbé; la plainte la plus fréquente est l’insomnie. Parfois, il s’agit d’une hypersomnie. L’insomnie peut comprendre une difficulté d’endormissement, des réveils nocturnes avec difficultés de réendormissement ou un réveil très matinal. L’agitation psychomotrice revêt la forme d’une incapacité à rester assis, d’une marche incessante, d’une agitation des mains. Le ralentissement psychomoteur peut revêtir la forme d’un discours ralenti, de pauses de plus en plus prolongées avant de pouvoir répondre aux questions, d’un discours à voix faible ou monotone, de mouvements du corps ralentis, d’une diminution marquée de la quantité même du discours (pauvreté du discours) ou d’un mutisme. Une diminution du niveau d’énergie est quasiment constante et ressentie comme une fatigue permanente, même en l’absence d’efforts physiques. La moindre tâche peut sembler difficile, voire impossible à accomplir. L’impression d’indignité va d’un sentiment d’inadéquation à des évaluations péjoratives complètement déréelles de sa propre valeur. Le sentiment d’indignité ou de culpabilité peut prendre des proportions délirantes. Les difficultés de concentration, le ralentissement de la pensée et l’indécision sont fréquents. La personne peut se plaindre de troubles de la mémoire et apparaître facilement distraite. (source: texte préparé par CLSC Sherbrooke Les idées de mort sont habituelles. Il peut exister des pensées suicidaires, avec ou sans plan déterminé, ou des tentatives de suicide. (source: DSM IV) Fréquemment, la personne ne se rend pas compte de son état d’agitation ou d’excitation et elle résiste à tous les efforts de traitements. Lorsqu’il existe des idées délirantes ou des hallucinations, leur contenu est en général en rapport avec l’humeur prédominante (congruence à l’humeur). Des idées délirantes de persécution peuvent reposer sur l’idée qu’on la persécute parce qu’elle jouit de relations ou d’attributs privilégiés. Âge de survenue Évolution D’après certaines études rétrospectives, l’âge moyen de survenue se situe entre 20 et 25 ans. Cependant, certaines autres études indiquent qu’un assez grand nombre de nouveaux cas apparaissent après 50 ans. Les épisodes maniaques débutent typiquement de façon soudaine, avec une aggravation symptomatique rapide, en quelques jours. Habituellement, les épisodes durent de quelques jours à plusieurs mois. Ils peuvent être plus brefs et se terminent de façon plus brusque que les épisodes dépressifs majeurs. Handicap Par définition, il existe un handicap considérable du fonctionnement social et professionnel. Il est souvent nécessaire de protéger le patient des conséquences de l’affaiblissement de son jugement et de son hyperactivité; cela amène souvent à l’hospitaliser contre son gré. Complications Les complications les plus fréquentes d’un épisode maniaque sont l’abus de substances psychoactives et les conséquences d’actions résultant des troubles du jugement comme des pertes financières et des actions illégales. Facteurs prédisposants (source: DSM-IV) Un épisode maniaque suit fréquemment des stress psycho-sociaux. Un traitement antidépresseur (médicaments ou électrochocs) peut précipiter un épisode maniaque. Un accouchement peut parfois précipiter un épisode maniaque. Il est important comme aidant de savoir que la dépression n’est pas contrôlée par la volonté. La personne souffrante ne peut pas se rétablir en phase dépressive simplement en s’efforçant d’être heureuse et active. La famille ne peut pas les guérir en mettant l’accent sur les beaux côtés de la vie, tenter de les égailler ne fait qu’aggraver leur situation. On peut aider la famille en leur donnant les conseils suivants : Écoutez attentivement la personne en phase dépressive. Elle accepte généralement de livrer ses sentiments. Vous n’avez pas à lui fournir une réponse ni à tenter de résoudre ses problèmes. Écoutez-la simplement. Ne la critiquez pas. La personne en phase dépressive est très sensible aux critiques. Elle éprouve déjà des sentiments de dévalorisation et d’échec. La critique est inefficace et risque d’augmenter ses sentiments de dévalorisation. N’essayez pas de traiter cette personne comme un enfant et de la prendre en charge. Ne vous culpabilisez pas. Évitez de vous sentir responsable de sa phase dépressive, de son bonheur ou de son malheur. N’oubliez pas que vous n’êtes pas responsable de la dépression. Il n’y a aucune raison pour que vous le soyez. N’exercez pas de pression sur elle. La personne en phase dépressive peut manquer de motivation, afficher un comportement antisocial. Vous pouvez l’encourager un peu, mais ne vous emportez pas si elle refuse de vous accompagner à des activités. Allez-y seul. Ne la traitez pas avec condescendance. Ne pas faire les choses à sa place. Soyez conscient que la personne en phase dépressive n’est pas au meilleur de sa forme et aidez-la, mais ne la prenez pas en charge. Restez calme et patient. C’est très important car la personne en phase dépressive ne le sera sans doute pas. Il est probable qu’elle soit irritable et bien renfermée. Soyez compréhensif. Comme pour toute autre maladie, la compréhension et l’empathie peuvent contribuer à accélérer le rétablissement de la personne en phase dépressive. (source: texte préparé par CLSC Sherbrooke) Faites prendre conscience à la personne atteinte que vous observez une montée d’agitation à un stade encore minime, signalez-lui. Exprimez que ce début d’agitation vous inquiète. Évitez les stimulations, réduisez le bruit et les activités à la maison. Souvenez-vous qu’il s’agit d’une personne atteinte, qu’elle n’a qu’un contrôle limité sur son comportement et que son jugement est perturbé. Consultez rapidement, parlez-en au médecin ou à un membre de l’équipe soignante. Un soignant peut convaincre la personne atteinte de se laisser traiter et, dans le cas contraire, il pourra décider un placement d’autorité à l’hôpital. Donnez votre compte rendu des activités de la personne atteinte à un membre de l’équipe soignante. Ce qui sera très utile pour évaluer l’importance du trouble. Très souvent, dans le cadre officiel du cabinet médical, le malade est raisonnablement calme et moins bavard : il peut de ce fait être difficile pour le médecin de bien mesurer la gravité de la crise. Soyez ferme, bref, limitez les explications, les justifications. Évitez de parler de sujets à teneur émotive. N’essayez pas de raisonner la personne atteinte. Prenez temporairement du recul quand les situations deviennent trop tendues. Si la personne atteinte renâcle pour écouter vos avis, essayer de lui suggérer de discuter avec une personne en qui elle a confiance. Dans une phase de stabilité, faites une entente verbale, si la personne atteinte accepte l’aide que vous pourrez apporter pour réfréner ses dépenses, lui éviter de prendre des décisions difficilement récupérables. Rencontrez d’autres parents ou proches qui ont traversé des crises. (source: « Le trouble bipolaire », Institut psychiatrique Clarke 2000) Sont associées habituellement : des peurs, une anxiété, une irritabilité, des pensées noires répétées ou des ruminations obsédantes, des préoccupations excessives à propos de sa santé physique, des attaques de panique et des phobies. Lorsqu’il existe des idées délirantes ou des hallucinations, leur contenu est habituellement clairement en rapport avec l’humeur prédominante (congruence à l’humeur). Une idée délirante habituelle est que le sujet se sent persécuté du fait de ses péchés, ou de transgressions morales ou encore d’inadéquation personnelle. Âge de survenue L’âge moyen du début survient peu avant l’âge de 30 ans, mais un épisode dépressif majeur peut commencer à tout âge, même dans les premières années de la vie. Évolution Le mode de début d’un épisode dépressif majeur est variable. Les symptômes se développent habituellement en quelques jours ou en quelques semaines. La durée d’un épisode dépressif majeur est également variable. Non traité, l’épisode dure classiquement 6 mois ou plus. Handicap Au cours des épisodes dépressifs majeurs, le degré d’un handicap varie, mais certaines conséquences sur le fonctionnement social et professionnel sont constantes. Si l’altération est sévère, la personne peut être totalement incapable de fonctionner sur le plan social ou professionnel, ou même incapable de se nourrir, de s’habiller ou de garder une hygiène personnelle minimale. Complications La complication la plus grave d’un épisode dépressif majeur est le suicide. Une maladie physique chronique, une dépendance à une substance psycho-active, notamment une dépendance à l’alcool et à la cocaïne, semblent prédisposer à la survenue d’un épisode dépressif majeur. Un épisode Facteurs prédisposants dépressif majeur suit fréquemment un facteur de stress psychosocial, notamment la mort d’un être cher, une séparation de corps ou un divorce. Un accouchement peut parfois précipiter un épisode dépressif majeur. (source DSM IV) Un « syndrome maniaque » est défini par l’ensemble des 3 caractères suivants : 1– Une période nettement délimitée avec une humeur exaltée, expansive ou irritable, et ce, de manière anormale et persistante. 2– Au cours de cette période de perturbation de l’humeur, au moins 3 des symptômes suivants ont persisté (4 si l’humeur est seulement irritable avec une intensité suffisante) : Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur. Réduction du besoin de sommeil (le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil) Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir de parler constamment. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent rapidement. Distractibilité : l’attention du sujet est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice. Implication excessive dans des activités agréables, mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles impudiques ou des investissements commerciaux déraisonnables). 3– La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour entraîner un handicap marqué du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles habituelles, ou pour nécessiter l’hospitalisation afin de prévenir des dommages pour le sujet ou pour autre. Une augmentation de la consommation est souAlcoolisme et toxicovent un indicateur précoce de la phase de dépresmanie sion. La personne atteinte verra surtout les points négaProdigalité et avarice tifs, et de ce fait sera excessivement économe et même avare. Trouble de la sexua- La personne a peu d’intérêt pour le sexe. lité Vol à l’étalage Il s’agit principalement d’une conséquence de manque de concentration et de l’indécision. Jugement obscurci Ces croyances erronées sont l’extension des idées négatives qui font partie intégrante de ce pôle. Idées délirantes Les idées délirantes surviennent souvent quand la personne est au plus bas de la dépression. Ces subtils changements des perceptions deviennent souvent plus nets lorsque le trouble bipolaire s’intensifie et peuvent aboutir à des hallucinations auditives et visuelles. Le manque de confiance en soi, la tristesse, l’autodépréciation, et l’impression d’obstacles insurmontables que provoque la dépression conduisent très souvent à des pensées de suicide « actif ». Idées suicidaires Le risque le plus important d’une tentative de suicide survient au moment où la personne atteinte commence à émerger d’une dépression très profonde et non lors de la phase la plus sévère ellemême. PRENDRE AU SÉRIEUX LES MENACES DE SUICIDE. (source DSM-IV) (Inspiré: du livre du docteur Patrick Mc Keon « La dépression et les troubles de l’humeur » Alcoolisme et toxicomanie Les aspects positifs d’une acquisition dominent et les dépenses impulsives et inProdigalité et avarice considérées en sont souvent la conséquence. Cela conduit souvent la personne atteinte Trouble de la sexuaà avoir des relations sexuelles qu’elle relité grettera par la suite. Vol à l’étalage Jugement obscurci La personne atteinte paraît souvent gagnée par le goût du défi. Il y a souvent plus de conséquences dans cette phase, car les sujets ont l’énergie et l’enthousiasme d’appliquer leurs décisions. Ces croyances erronées sont l’extension des idées positives qui font partie intégrante de ce pôle. Idées délirantes Au moins 5 des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une période d’une durée d’au moins 2 semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur. Les idées délirantes surviennent souvent quand la personne est au plus haut de la manie. Ces subtils changements des perceptions deviennent souvent plus nets lorsque le trouble bipolaire s’intensifie et peuvent aboutir à des hallucinations auditives et visuelles. Idées suicidaires (Inspiré: du livre du docteur Patrick Mc Keon « La dépression et les troubles de l’humeur » Humeur dépressive (ou éventuellement irritabilité chez les enfants et les adolescents) présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet ou observée par les autres. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes ou presque toutes les activités, pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres et décrite comme une apathie presque constante). Perte ou gain significatif de poids en l’absence de régime (plus de 5.% du poids corporel en 1 mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours (chez les enfants, prendre en compte l’absence de l’augmentation de poids attendue). Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. Agitation ou ralentissement psychomoteur, presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur). Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours. Sentiments d’indignité ou culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade). Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). Pensées récurrentes de la mort (pas seulement une crainte de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider. (source DSM-IV) DIFFÉRENCE ENTRE BIPOLARITÉ ET TROUBLE DE PERSONNALITÉ LIMITE BIPOLARITÉ DURÉE DES SYMPTÔMES Phase de dépression ou phase de manie peut durer des mois Plus malheureux que la personne CARACTÉRISTI- souffrant d’une déQUES PROPRES pression majeure Les causes sont internes TRAITEMENTS TPL Les médicaments servent à contrôler les différents symptômes de ce trouble. Cycle rapide : de quelques heures à quelques jours Saute d’humeur variable mais la dépression n’est pas aussi intense Médicaments Dépression : antidépresseurs, inhibiteurs de la monoamine oxydase, électrochocs Les causes sont externes LES CAUSES Les thérapies individuelles ou de groupes peuvent aider à mieux comprendre et à accepter la maladie. Thérapies Les facteurs de risque : ensemble d’éléments qui fait qu’une personne souffre de bipolarité. Facteur génétique Un héritage génétique Facteur biologique Un mauvais fonctionnement du cerveau Facteur environnemental La consommation d’alcool et de drogue Les évènements difficiles (ex: deuil, séparation, perte d’emploi, problèmes financiers) Le stress et l’anxiété Les émotions fortes Plus il y a de facteurs de risque, plus il y a de possibilités de développer une maladie mentale. Manie : tranquillisants ou antipsychotiques La thérapie cognitivocomportementale est fortement suggérée. Changer leurs habitudes de vie en Habitudes de vie augmentant l’exercice physique diminuant la consommation d’alcool et de drogue permettra à la personne atteinte d’avoir une vie plus stable et régulière.