PARIE IV : L`apport des sciences connexes à la psychologie

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Fiche psychologie Cognitive
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La psychologie cognitive  étude de la cognition, « l’étude des processus mentaux impliqués dans
l’acquisition et l’utilisation des connaissances humaines » (LAUNAY, 2004).
Transversale à toute la psychologie (développement cognitif, cognitions sociales, psychopathologie
cognitive). Etudie la manière dont l’être humain fonctionne réellement dans la vie de tous les jours.
Psychologie de la subjectivité (activités mentales de l’individu inobservables directement). Méthode
clinique et expérimentale ou quantitatives (statistiques).
BRUNER  Fondateur de la psychologie cognitive (Cf. PARTIE III)
Homme  Capacité à penser, construire, manipuler des entités mentales, partager les produits de
cette pensée.
Le psychologue cognitiviste  S’intéresse à la façon dont l’être humain perçoit le monde, dont il
communique, dont il conserve des souvenirs et des connaissances, dont il décide, raisonne, et
résout les problèmes. Et s’intéresse aux liaisons mentales entre S-R et leur organisation mentale.
Impacts fondamentaux  pensée humaine : ensemble coordonnée de différents processus
mentaux qui interagissent entre eux.
XXe siècle  grand progrès  schéma d’analyse : traitement de l’information (STI => Système de
Traitement de l’Information) GEORGE 1985
Encodage (perception
Représentations
Raisonnement
Boucle de rétroaction ou feedback
Décision
Exécution (action)
PARTIE I : Le behaviorisme de l’animal (THORNDIKE, PAVLOV) à l’humain (WATSON &
SKINNER)
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Behaviorisme  Fondée par WATSON (1913). Prédiction et contrôle du comportement. Pas
d’introspection. S’intéresse qu’au S-R pas aux états mentaux.
1) Travaux de THORNDIKE :
Cherche à comprendre l’apprentissage chez l’animal (Cf. boîte à problème)  Apprentissage par « essaiserreurs »  Obtention d’une courbe d’apprentissage.
Deux lois :


Loi de l’exercice : auto-renforcement  « plus une réponse apparait plus grande est
sa tendance à sa répétition»
Loi de l’effet  « plus une réponse à des conséquences positives plus grand est son
renforcement »  Positif S-R s’établit et se renforce
2) Travaux de PAVLOV :
Réflexe conditionné (Cf. Expérience chien qui salive devant la nourriture)  Stimulus Inconditionné SI
(nourriture), Réponse Inconditionnée RI (salivation) et Stimulus Neutre SN (sonnerie pour donner la
nourriture)
Conditionnement « simple », « classique » ou « répondant »
Séquence SN  SI  RI
Association mécanique
SN  déclencheur artificiel = stimulus conditionnée (SC)
La salivation = Réponse Conditionnée (RC) ou Réflexe Conditionnée
SC  RC ou SC  (SI)  RC
3) L’éducation de WATSON :
Rôle important dans l’éducation (Cf. le petit Albert)  Le conditionnement (Cf. citation « donnez-moi une
douzaine d’enfant, […] ») appliqué à l’humain peut fournir ainsi de déplorables résultats. Mais sous un
autre regard, il a pu fournir des pistes plus positives pour l’éducation ou la formation.
4) Le conditionnement opérant de SKINNER :
Conditionnement « opérant » ou « instrumental »  Renforçateur (réussite = récompenses) et inhibiteur
(échec = aucune récompenses)
Premiers dispositifs d’enseignement programmé (Cf. TD 4)  Ancêtre EAO (Enseignement Assisté par
Ordinateur)
Thérapies comportementales  Déconditionner un comportement par renforcement
PARTIE II : L’influence du structuralisme cognitif européen : « Gestalt », « Schéma » et
« Schème »
Traite de la nature de l’intelligence (Cf. TD 3 & 4)  Continuum innée/acquis
1) Théorie de la forme (Gestalt) de WERTHEIMER & KOEHLER :
Gestalt  « Champ »  Contre-hypothèse du behaviorisme : Données d’un problème
« Forme »  Résolution du problème
« Reconstruction »  Passage d’une totalité à une autre.
Activité intellectuel  Existe des ensembles organisés qui ont leur existence propre irréductible aux
éléments qui composent ces ensembles.
2) Notion de « Schéma » : Travaux de BARTLETT :
Travaux sur la mémoire  Contenu signifiant des informations (Cf. le test de la rumeur en psycho social)
Mémoire  Trie des informations en fonction de nos connaissances antérieurement constituées
Aborde les connaissances et le raisonnement humain sous l’angle de « schémas » acquis par la culture,
l’éducation, dans la vie de tous les jours, il s’intéresse d’avantages aux variations de leur contenu et à leur
usage (aspect fonctionnel) qu’à la question de l’architecture et de la construction de tels outils cognitifs
chez l’humain (aspect structural)
3) Le constructivisme cognitif de J. PIAGET :
Construction des outils de connaissance chez l’espèce humaine. Etudie l’intelligence.
Points essentiels :
 Filiation biologique et psychologique : Régulation + adaptations  dispositif biologique
 Réalisés par dispositif sensori-moteur.
 Equilibration et double mécanismes d’assimilation et d’accommodation : Assimiler les données de
la situation  accommoder au réel  équilibre entre assimilation et accommodation = capacités
adaptatives.
 Schèmes (de l’action à la pensée) : Diversification par accommodation  sensori-moteur – pensée
– raisonnement
Structure ou organisation des actions, telles qu’elles se
transfèrent ou se généralisent (répétition de cette action dans des circonstances semblables ou
analogues)
Constructivisme  Accumulation d’expérience
Affectivité/motivation : rôle de carburant  faire marcher la mécanique de l’intelligence
PARTIE III : Emergence et essor du cognitivisme aux USA : les « états mentaux » comme
objet d’étude
Faits psychologiques sous-jacents  structurent, de façon interne, les comportements manifestes.
1) L’étude de la cognition animale : TOLMAN :
Apprentissage  (ré) organisation des informations : représentation de la situation.
Cf. expérience rat  Orienté vers un but  attribue une signification à la situation  création d’une
« carte cognitive »  « conduites de détour » (preuve d’intelligence) (exemple : humain qui se déplace
dans une ville)  Joue le rôle de Variable Intermédiaire dans le S-R.
2) Les « stratégies » dans la cognition humaine : les travaux de BRUNER :
Travaux sur la perception  les déterminants sociaux culturels sont des facteurs essentiels de construction
de la réalité.
Année 50  Modèle de la catégorisation ou théorie de l’hypothèse :
Le sujet choisit, utilise, modifie « ses stratégies » de réponse en fonction des informations qui lui fournit la
situation problème.  Système des valeurs du sujet qui détermine le choix et la modification éventuelle de
ses stratégies, dans le contexte dans lequel il agit.
3) Mémoire, attention et stratégies mnésiques : travaux de MILLER & BROADBENT :
MILLER (1956)  MCT (Mémoire à Court Terme) limitée en taille (7 informations maximum) et en durée
(quelques minutes)  Travaille dans le provisoire de l’action en cours ( exemple : Numéro de téléphone)
BROADBENT (1958)  Traitement de l’information = « filtre séléctif »
MCT  Ensemble d’information = « Chunk »
Mémoire de travail  décrire le fonctionnement de la mémoire mettant en relation instantanée entre
MCT et MLT
PARIE IV : L’apport des sciences connexes à la psychologie cognitive : vers les sciences
cognitives
Linguistique
Intelligence
artifielle
Psychologie
(Modèle T.I)
cognitive
Cybernétique
Théorie
mathématiques
des
communications
1) C. SHANON et la théorie mathématique de la communication :
Système binaire  Influx se transmette ou pas
Système de communication :
MESSAGE
SIGNAL
L’information la plus grande est celle qui réduit le plus l’incertitude.
MESSAGE
2) La cybernétique : N. WIENER :
Cybernétique  Concepts fondamentaux de but, de boucle de rétroaction  mécanisme de régulation :
réduction de l’écart constaté entre la position/direction de la cible et la position/direction du missile.
Idée de régulation  acquise : caractère actif qu’elle donne à l’Homme.  Behaviorisme cybernétique
3) Les débuts de l’ordinateur et de l’I.A : de TURING à VON NEUMANN :
TURING  Machine pouvait répondre aussi bien qu’un humain = « Test de TURING »  Arrivé de l’I.A
Equivalence entre états mentaux humains et états de la machine
VON NEUMANN  Concrétise la théorie de TURING
Fonctionnement des neurones  arguments de poids.  Anticipe la réflexion des
chercheurs en neurologie/neuropsychologie dans le codage QUALICATIF
 La capacité de stockage de la mémoire : MLT  capacité énorme de stockage.
4) Le modèle de « traitement de l’information de Herber SIMON :
STI (Système de Traitement de l’Information)  (Cf. Jeu d’échecs)  comportement de l’humain face à
des tâches.
Peu importe la structure, ce qui compte c’est le processus.
5) La linguistique : de la structure syntaxique de CHOMSKY à la sémantique :
L’Homme  grande facilité à comprendre et émettre des messages ambigus.
Le traitement du sens comme acte premier, le rôle d’informations, contextuelles pour traiter de ce sens.
Deux outils  Le sens des mots (apprentissage)
 Le contexte
Schémas de pensée constitués progressivement dans la vie sociale au quotidien
Exemple : Je mange une salade d’avocats
Systèmes artificiels  Connaissances sémantiques/contextuelles
Deux définitions importantes sur l’intelligence (Cf. TD) selon CATELL (1963)
L’intelligence Cristallisé (Ic) : capacité à utiliser les expériences antérieures, cela serait le fruit de
l’expérience éducative et culturelle.
L’intelligence Fluide (If) : capacité intellectuel de raisonner, de penser logiquement et de résoudre des
problèmes dans des situations nouvelles qui sont indépendantes de l’acquisition des connaissances
particulières.
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