Jessika Gagné Éthique et politique 340-ZP1-LG Groupe 05 DISSERTATION ÉTHIQUE SUR LES LIBERTARIENS Travail présenté à Sylvain Tremblay Département de philosophie Collège Lionel-Groulx Le 22 mai 2013 Introduction 1. Poser la problématique La problématique dont il sera question est la confrontation entre les libertariens et la propriété du corps. 2. Montrer le caractère éthique Le caractère éthique dans cette problématique est que les libertariens croient que la liberté s’acquiert avec l’acquisition de biens matériels. Donc, il y a clairement un conflit de valeur entre liberté et propriété privée puisque pour les libertariens, seul l’obtention de biens matériels permet à un individu d’être libre. 3. Division du travail En premier lieu, il y aura la présentation de la position libertarienne, ensuite, il y aura la présentation de l’intervention de l’État. Par la suite, il y aura la confrontation et la présentation des motifs rationnels d’opposition entre les libertariens et l’interventionnisme de l’État dans la problématique de la propriété du corps et enfin, il y aura ma position personnelle sur la problématique. Développement Présentation de la position libertarienne 1. Caractère absolu de la liberté individuelle Pour les libertariens, la liberté est le plus important des droits, c’est-à-dire que la liberté doit être considéré absolue lors d’un conflit de droits. Pour les libertariens, il faut déterminer la préséance d’un droit lors d’un conflit pour éviter tous les frais imposé lors d’un conflit de droit impliquant par exemple le droit à la vie et le droit à la liberté, dans ce cas la liberté va gagner le conflit de droit selon l’opinion des libertariens. Donc, le libertarisme se livre à une défense opiniâtre de la liberté individuelle sur tous les autres droits.1 2. Fondement moral de la propriété privée Le fondement moral de la liberté individuelle est que l’humain est libre, et parce que celui-ci est libre, il est autonome. L’humain est capable d’autodétermination, par sa liberté décisionnelle la personne est propriétaire d’elle-même, donc elle est propriétaire de ses propres membres et ses propres organes. Pour toutes ces raisons, chaque personne est donc libre de disposer à sa guise de son propre corps, de ses talents. Chacun est libre de disposer comme il le veut de l’usufruit de ses talents, donc en tirer quelques avantages financier. De ce fait, pour le libertarien, s’approprier les biens du monde extérieur est la seule façon d’être propriétaire de soi et ainsi exercer sa liberté. 1 Note de cours sur l’éthique des droits Si une personne n’exerce pas sa liberté en acquérant des biens du monde extérieur, celle-ci n’est pas humaine et elle est donc une simple chose.2 3. Morale et liberté La morale des libertariens est que la liberté d’un individu qui est propriétaire de luimême s’exerce uniquement en vue de s’approprier les biens du monde extérieur. Cela veut dire que l’être humain n’est plus un humain s’il ne s’approprie pas des biens du monde extérieur, il devient alors une chose et n’est plus propriétaire de soi. Par exemple, si un individu va dans un magasin et il en ressort les mains vides, il n’a pas utilisé sa liberté, donc il n’est plus propriétaire de lui-même et il n’est rien d’autre qu’une chose à présent. Par conséquent, la morale des libertariens est qu’un individu n’est pas libre s’il n’acquiert pas des objets du monde externe et devient alors une chose au même titre qu’une table par exemple.3 4. La victoire des droits négatifs Pour les libertariens, c’est la victoire impérative des droits fondamentaux négatifs sur les droits socioéconomiques. Pour commencer, les droits fondamentaux négatifs sont les droits issus de l’état de nature, ces droits fondamentaux sont liberté, vie et propriété privée, tandis que les droits socioéconomique sont créés par l’homme et sont en fait des services sociaux pour diminuer l’écart entre les riches et les pauvres, pour que les pauvres puissent jouir d’un minimum de services sociaux, ces services sont payés par les individus dans la société. Ces droits issus de l’état de nature doivent absolument remporter la victoire complète contre tous les droits socioéconomiques. C’est-à-dire que lors d’un conflit de droit, pour les libertariens, les droits fondamentaux négatifs vont assurément gagner contre un droit qui est socioéconomique.4 5. Les droits socioéconomiques positifs Pour les libertariens, les droits socioéconomiques sont extrêmement prohibés puisque ceux-ci les empêchent d’exercer leur liberté, parce que tous les individus doivent payer de leurs poches pour les services des moins nantis. Ainsi, en déboursant de l’argent pour les droits socioéconomiques, les libertariens sont privés de leur liberté et peuvent donc plus s’approprier les objets du monde extérieur, ainsi, ils ne sont plus propriétaire de leur corps et ils sont donc plus des humains mais une chose. Pour les libertariens, lorsque le gouvernement prend de l’argent dans leurs poches pour financer les droits socioéconomiques ils considèrent cela comme du vol puisque les libertariens sont contre tout ce qui peut leur enlever la possibilité de s’acquérir de biens extérieurs et par 2 Ibid. Note de cours sur l’éthique des droits 4 Ibid. 3 conséquent, les rendre eux-mêmes des objets puisqu’ils n’exercent pas leur liberté en acquérant des biens extérieurs.5 6. Le rôle de l’État et son intervention Le rôle de l’État doit être minimal selon les libertariens puisque l’État, s’il s’occupe de beaucoup de chose, il doit se financer avec les individus et pour les libertariens c’est prohibé puisqu’ils ne sont plus libre de disposer à sa guise de son argent en acquérant des biens de l’extérieur. Le seul but de la société d’État est d’assurer le respect des droits fondamentaux des individus. Rappelons ici que les droits fondamentaux sont : liberté, vie et propriété privée. Donc, seuls les droits fondamentaux sont gérés par l’État pour que les individus puissent s’assurer que leurs droits fondamentaux ne soient pas brimés.6 Présentation de l’intervention de l’État 1. Droits socioéconomiques Les droits socioéconomiques sont des droits créés par les hommes dans le but d’aider les individus plus pauvre et ainsi leurs apporter une meilleure espérance de vie. Pour avoir des droits socioéconomiques il faut de l’argent, donc, le gouvernement doit instaurer un système de retour d’argent pour pouvoir offrir des services aux individus. Le système de retour d’argent contribue à amasser de l’argent pour ainsi aider les individus plus pauvre, ce système consiste à enlever de l’argent aux plus riches pour offrir des services pour que la société soit plus égalitaire. Ces services peuvent être par exemple, un service de santé à prix moindre, un service d’éducation à prix moindre, etc. 2. Le droit à l’entraide Le droit à l’entraide consiste à aider un autre individu particulièrement lors d’un danger. Ce droit est obligatoire dans certaines sociétés, comme le Québec par exemple. L’entraide consiste à aider son prochain. Par exemple, il y a un accident au coin de la rue, il y a des blessés et un individu en est témoin il doit absolument l’aider sauf s’il met sa propre vie en danger alors il n’est pas obligé de lui venir en aide, il doit tout-de-même contacter les autorités pour que ceux-ci viennent en aide au blessé, le témoin doit aussi rester sur les lieux de l’accident jusqu’à ce que les autorités contactées soient rendu sur le lieu de l’accident. 3. Le droit à des conditions décentes d’existence Ce droit consiste à offrir des conditions minimums pour que les individus puissent avoir des conditions minimum d’existence. Les droits les plus courant pour avoir des conditions minimales et décentes d’existence sont : le salaire minimum, le chômage, le 5 6 Ibid. Ibid. bien-être sociale, etc. Ces droits sont là pour aider les individus qui sont plus pauvre et pour les aider à vivre dans de bonnes conditions malgré leur pauvreté. Ces droits servent aussi à instruire les individus à coût moindre pour assurer un avenir décent aux individus plus pauvre. 4. Droit au respect Le droit au respect est Confrontation entre liberté et propriété du corps Position personnelle 1. Soupeser le pour et le contre 2. Poursuite de l’analyse jusqu’à l’adoption d’une solution argumentée Conclusion 1. Réaffirmer et justifier la conclusion 2. Tirer quelques conséquences