La souffrance psychique est personnelle, il en existe autant que de personne, il est donc difficile de faire de généralisation. Selon les sujets les signes cliniques de la maladie mentale varient, ce qui complique les repères en matière de diagnostique Les symptômes ont un sens propre a chacun, la signification des symptômes ne supporte pas la généralisation. Autre point la question de l’origine des troubles, elle est souvent insaisissable et non univoque (il n’y a pas qu’une seule explication à l’existence de la souffrance humaine et mentale, il y a souvent plusieurs cause, des causes plurivoques.) C’est après coup en se penchant sur l’histoire psycho affective du sujet que l’on peut saisir le sens du symptôme. La psychanalyse nous apprend que le sujet ne se réduit pas à l’état d’un simple corps, corps objet en quelque sorte, qu’il faut soigner. Le sujet ne se réduit pas non plus à un être sociale, même s’il est vrai que le sujet se constitue dans le sociale. La psychanalyse nous apprend que le sujet est muni d’une vie psychique dominé par l’inconscient. Celui ci concerne nos désirs les plus profonds, et inavouable, la partie la plus archaïque de notre vie psychique. Cette inconscient nous échappe et se pose à la source même de nos symptômes. Il faut renoncer à l’illusion de tout saisir dans un seul mouvement. A l’heure d’aujourd’hui on a réussit a diagnostiqué trois grande catégories de troubles psychiques Le champ des névroses Le champ de psychoses Le champ de pathologies frontières (champs des pathologies du narcissisme) Le repérage sémiologique et la pose du diagnostique relève plutôt du champ de la psychiatrie (de sa démarche) et cela depuis les débuts de la médecine. La psychopathologie occupe un terrain commun entre la psychiatrie et la psychologie. La psychopathologie se définit comme une science de la souffrance psychique. son objectif est de chercher à comprendre l’origine des mécanisme des troubles psychique et s’intéresse aux conduites pathologiques, a l’étude des maladies mentales, aux troubles et dysfonctionnement des conduites de la personnalité. Et ceci dans un double but, dans le but d’établir un diagnostique et un but thérapeutique. La psychopathologie est un domaine qui génère différent de courants théoriques qui sont parfois contraire. Par exemple la psychanalyse, le comportementalisme, le cognitivisme etc. II les grands moments de l’histoire de la psychologie « L’histoire de la folie à l’âge classique Introduction à la psychologie » Dans l’antiquité, la médecine commence à employer un vocabulaire choisi pour invoquer les signes de la folie. La maladie de l’âme était comprise comme une traduction de la maladie du corps. Cela voulait dire qu’il fallait soulager l’âme et le corps. On cherche à soigner les maux d’âmes par les lectures ou le théâtre comme procédé thérapeutique. Au moyen âge, la folie est relié avec la notion de mal et de pécher. Les fous sont accusés d’avoir pactisés avec le diable et c’est la terrible époque ce l’inquisition. Le discours médical est totalement confondu avec le discours théologique. Une seule solution est envisageable, la purification par le feu (oh yeah) La renaissance est caractérisée par ce que l’on appelle le grand renfermement. Cela signifie que l’on va regrouper dans les même lieux, ceux qu’on appelle les insensés dans un même lieu. La folie est considérée comme une dérive marginale, au même titre que le vagabondage, la mendicité et la prostitution. Il faut donc débarrasser d’eux pour que l’ordre public soit conservé. Ils sont regroupés dans de grands hôpitaux généraux où ils sont enfermés. A l’époque de la révolution, Pinel, médecin à la salpêtrière, va libérer les fous de leurs chaines. Pinel et Esquirol vont être es fondateurs de la psychiatrie française. Ils vont proposés de séparer les maladies neurologiques et psychologiques. C’est à partir de ce moment la que l’on va parler d’aliéné. Pinel, est le père de la psychiatrie, car c’est lui, qui, en premier fait entrer le trouble mental dans le champ de la médecine. Il fait donc entrer la notion de curabilité. Au 19ème, la psychiatrie a ignoré les avancés de la médecine, jusqu'à ce qu’Émile Kraepelin. Celui ci propose une classification des maladies mentales, il introduit la différence entre les maladies des sujets. L’objectif de la médecine de l’époque était de relier un symptôme avec un trouble organique, à une liaison cérébrale. ON est dans une démarche de répertoire, on essaie de lister les troubles. Freud est l’héritier de la philosophie allemande et de sa formation de neurologue. Il va de se fait avoir le souci du classement et du traitement morale de la folie. Sa pratique s’appuie sur l’enseignement de Charcot avec la pratique de l’hypnose et du la pratique de Breuer qui va poser l’hypothèse d’une cause traumatique. Freud propose de comprendre le sens du symptôme en se penchant sur l’histoire vécue du sujet. Jasper En 1913, c’est le premier à utiliser le concept de psychopathologie générale et souligne l’évolution des maladies mentale et met en avant la notion de processus. III naissance des grandes classifications nosographique internationales Au cours de son histoire, la psychopathologie s’est beaucoup interrogée sur le malade. Quelle différence entre la normalité et le pathologique. Qu’est ce qu’un sujet normal ? Il est très difficile de répondre objectivement sans faire preuve d’apriori. Par exemple le terme de folie, utilisé pour désigner les termes mentaux, est aujourd’hui est très péjoratifs, de même pour l’hystérie. La normalité renvoie à l’idée de norme sociale, culturelle, éducationnelle et autre. La norme se réfère à l’idéal, ce qui est statistique. La normalité et le pathologique s’inscrivent dans le champ de la temporalité et ne sont pas immuable. Une personne peut présenter un état de pathologie avéré puis allé bien. On peut glisser du pathologique au normal. Le critère de normalité pourrait être alors un être avec des capacités d’adaptation à lui même et aux autres. Sa capacité de résistance aux difficultés internes et externes sans désorganisation de la personnalité. Ces classifications nosographiques sont des classifications internationales d’origine anglophones, et ils sont dus à la création des psychotropes et c’est pour mieux choisir ces médicaments que l’on a créé cette classification fut créée. DSM: Diagnostic and statistical mental disorders Nous sommes actuellement au DSM 4, qui est la dernière mise à jour. Cette classification fut créée par l’APA (association américaine de psychiatrie) et a une approche très comportementaliste. CIM classification Internationale des maladies Une partie concerne une classification des maladies (il a été revu plusieurs fois et en est à la version 10). Elles aboutissent un listing multi axiale et recouvre biopsychosociale et catégorise l’individu de façons très descriptives et très déshumanisantes. IV Freud le normal et le pathologique. Opposer le pathologique et le normal peut se concevoir de deux manière différente Soit le normal et la pathologique recouvrent deux catégories distinctes Soit le pathologique est considéré comme un continuum démesuré du normal. Ce sont ces travaux qui ont permis de gommer une frontière entre le normal et la pathologique. On peut glisser du pathologique du normal et du normal au pathologique. On est alors conduit à prendre en compte la métapsychologie et la dimension psycho dynamique dans la conception de la souffrance humaine. La spécificité insiste sur l’importance des éléments vécus pendant l’enfance. La résurgence de ses événements peut prendre plusieurs formes : rêve, actes manqués, lapsus, symptômes qui sont la marque du refoulement et la base de l’existence de l’inconscient. Le symptôme résulte d’un compromis entre le désir et la défense. Freud nous a proposé deux topiques. La première et deuxième topique : modèle théoriques pour permettre de comprendre l’organisation et la désorganisation de la vie psychique La façon dont le sujet va traverser ces stades aura un effet sur la façon dont il va évoluer psychiquement. V intérêt de la démarche diagnostique pour le psychologue. Il est important de souligner que la pose du diagnostique n’est pas une fin en soit et qu’elle comprend une dimension limitative. Il faut être capable d’identifier le tableau pathologique auquel il renvoi. Le clinicien ne travaille pas seul (en général). L’intérêt de poser un diagnostique permet d’engager le débat, d’engager une rencontre avec des spécialistes. La question du diagnostique est nécessaire si l’on veut envisager les questions du thérapeutique la plus adapté pour le patient. Diagnostique, thérapeutique, pronostique Le diagnostique ne peut s’arrêter aux manifestations extérieur. On s’intéresse au diagnostique structural. C’est à dire que l’on s’intéresse à la structure psychique du patient, comment il s’est organisé psychiquement. Les cinq questions à se poser pour un diagnostique il faut identifier les symptômes Identification de la nature de l’angoisse Identification de la nature du conflit intrapsychique repérer la nature de la relation d’objet mise en œuvre des mécanismes de défense mis en place par l’objet. Le symptôme « Toute manifestation spontané d’une maladie qu’elle soit perçu subjectivement par le sujet lui même ou qu’il soit constaté par l’observateur » Certains auteurs différencient la notion de signe et de symptômes Pour certains auteurs, le signe relève d’une manifestation objective de la pathologie Pour d’autres, cela relève d’une plainte subjective du patient La théorie freudienne : le symptôme apparaît comme la traduction psychique en lien avec une dimension inconscient et induit une des adaptations plus ou moins importantes. Attention, il ne signe pas à lui tout seul, une structure psychique. Le symptôme se manifeste quand il y a échec du refoulement Sémiologie Ce terme est utilisé dans les champs linguistique (sémiotique) se définit par la science des signes. On parle alors de sémiologie médicale en psychologie pour éviter la confusion. Résultat d’une observation minutieuse des signes et symptômes d’un état pathologique ? Mission de rassemblement Le diagnostique C’est d’abord une hypothèse. Il pousse à la discussion et à la confrontation. Jean sénéchal « le diagnostique est la réponse intérieure du clinicien aux symptômes, il a fondamentalement un statut d’hypothèse La psychogénèse Démarche ou le clinicien va chercher à repérer dans l’histoire personnelle du sujet des éléments spécifiques qui vont permettre de comprendre ses difficultés psychiques actuelles, il va se mettre à l’écoute des représentations du sujet lui même. Pour cela il s’appui sur l’entretien clinique. Le relevé sémiologique est basé sur l’observation clinique du patient, qu’il est pour une part subjective Il n’y a pas d’accès direct au psychisme et on va devoir de prendre d’autres voix. On va devoir s’intéresser aux effets de cette vie psychique. C’est le symptôme, les rêves, les actes manqués, les lapsus. La Névrose Quand on aborde le cas de la psychologie adulte, celui ci il a déjà traversé différentes étapes, ce sont les aléas de cette histoire affective qui vont participer à l’organisation de la personnalité du sujet. L’adulte a d’abord été un enfant, et il porte en lui son enfance. Cela veut dire que le passé à laissé des traces, des fixations, des cicatrices, qui ne sont pas résolus et dont le sujet adulte est héritier, et ce sont ces traces qui vont organisés la vie psychique. Le champ névrotique La névrose est une notion très controversée à l’époque actuelle. Quand on parle de névrose, on parle dune pathologie mentale pour laquelle il n’y a pas de lésion anatomique confirmée. Selon Freud la névrose est une affection psychogène ou les symptômes sont les expressions d’un conflit psychique inconscient en lien avec l’histoire du sujet et constituant des compromis entre les désirs et la défense Psychose : il s’agit d’un terme qui définit l’ensemble des troubles mentaux graves, qui affectent le sens de la réalité. Cette perturbation peut aller jusqu’à la production d’un délire. Dans la psychose on se trouve en face d’un sujet qui est encore préoccupé par des enjeux psychiques de types prégénitaux. Dans la névrose, les troubles mentaux sont liés à la période oedipienne. Le cas limite : il se situe entre la névrose et la psychose. Au départ Freud avait proposés trois grandes catégories Les névroses Les psychoses Les perversions Jean Bergeret à ensuite parlé de Névrose Psychose Cas limite Petit aperçu historique C’est un médecin écossais, William Cullen, en 1769 a utilisé le terme de névrose. Et derrière ce vocale, il rassemble un ensemble d’affections liés aux dérèglements du système nerveux, et donc n’ayant aucune pathologie organique reconnue Pinel, en France, va diffuser les idées de Cullen, en précisant qu’il ne faut pas seulement entendre des troubles nerveux, mais aussi les troubles moraux Pierre Janet (disciple de Charcot) En 1903, il va publier, « la obsessions et la psychasthénie » il tente de démontrer que toutes les névroses proviennent d’une baisse de la tension psychologique Freud va bien vite éclipser les idées de Janet, en travaillant avec Charcot, il va exploiter le lien entre la psychiatrie et la neurologie. Avec Breuer, il va dire qu’il y a quelque chose de traumatique à comprendre chez les hystériques. Freud a écrit « les hystériques souffrent surtout de leur réminiscences » o Freud va abandonner l’hypnose et va mettre en place l’association libre. Il s’agit de laisser le sujet organiser le discours comme bon lui semble en lui indiquant qu’il ne faut pas se censurant. o Freud pensait que l’origine de la névrose était liée aux souvenirs d’un traumatisme sexuel vécu par le sujet durant son enfance. (théorie de la séduction) Avec le temps il va changer d’avis, car il retrouvait bien trop souvent cette idée chez ses patients et il abandonne cette théorie pour finalement reconnaître la place du fantasme et notamment pour reconnaître la place du fantasme œdipien et du refoulement. Le symptôme serait trace du retour du refoulé. o Freud avait fait une distinction entre les névroses dites actuelles et d’autres parts, les psychonévroses. Par névrose actuelle, il parlait de névrose en lien avec des événements du présent. L’hypocondrie, neurasténie, etc. les psychonévroses étaient plutôt en lien avec l’enfance. Dans les psychonévroses, il distingue Les névroses de transfères, ce sont les névroses tels qu’on en parle aujourd’hui Les névroses dites narcissiques, c’est que l’on appelle actuellement les psychoses. o Le sujet névrotique est un sujet aux prises avec un conflit psychique qui concerne les enjeux œdipien avec comme nœud, l’angoisse de castration La névrose traumatique Elle est en lien avec un événement traumatique, c’est l’impossibilité à s’adapter à une situation traumatique/catastrophique (guerres, attentats, catastrophes naturelles) La névrose en générale Elle concerne trois grandes sous catégorie la névrose hystérique, ou hystérie de conversion. La névrose phobique, ou hystérie d’angoisse La névrose obsessionnelle ou névrose de contrainte Freud met au centre de la question de la névrose les désirs sexuels infantiles en références avec un conflit œdipien. Le sujet névrosé voit son désirs œdipien sont interdit surmoïque, et met en œuvre des mécanismes de défense qui vont être plus ou moins efficace pour gérer le conflit entre le désir et cette défense Le mécanisme de défense principal, est le refoulement Oedipe – angoisse de castration – refoulement Refoulement : fonction de rejeter et de maintenir hors de la conscience. C’est l ‘échec du refoulement qui crée le symptôme. Le sujet tente de satisfaire le désir et la défense, il y a donc une formation de compromis. Le symptôme a une fonction essentielle, il soulage de l’angoisse et à ce titre il a une dimension positive. Si on soulage de patient de son symptôme il faut lui proposer une autre stratégie pour soulager son angoisse. Le symptôme est une mystification du désir inconscient pour tromper la censure du surmoi. Cette dernière ordonne au sujet de renoncer à la satisfaction de sa pulsion ? Ce travail est au centre de la problématique névrotique. La traversée de plusieurs stades (oral, anal, phallique, période œdipienne) cette dernière est sentiment incestueux à l’égard du parent du même sexe et de l’amour pour le parent du sexe opposé. C’est la censure du surmoi qui va, en principe engager l’enfant à renoncer à ses désirs incestueux Puis la phase de latence, il y a une accalmie pulsionnelle qui ouvre la voix à la sublimation des désirs sexuels inassouvis de l’enfant, c’est à dire que les buts pulsionnels sont nouveaux et se déplacent sur une scène plus sociable, intellectuelle. Puis viens l’adolescence. C’est la période de réactualisation de la crise œdipienne. Les fonctions du conflit œdipien Permettent à l’enfant de passer d’une relation duelle à une relation triangulaire Instaure l’interdit du parricide Interdit de l’inceste. Engage le passage du champ de la nature à celui de la culture. L’enfant intègre la différence des sexes et la différence des générations. L’enfant est confronté à l’angoisse de castration et c’est cette angoisse qui le conduit à renoncer à son désir œdipien Engage des sentiments d’hostilités envers le parent du même sexe qu’il considère alors comme un rival, puis sentiment plus positif, l’enfant chercher à s’identifier au parent du même sexe : temps de l’identification secondaire, permet au sujet de se construire du point de vue de son identité sexuelle L’enfant s’engage dans une intériorisation de la loi posée par l’extérieur. Cela va permettre la source de l’organisation du surmoi Quand on a traversé toutes ces étapes que l’on peut dire que l’on a résolution du complexe d’Œdipe. Le sujet peut se structurer sur un mode névrotique. La névrose qualifie un mode d’organisation normal du sujet. La structure névrotique résulte d’une maturation psychoaffective qui peut prendre plusieurs traits ; hystérique, phobique ou obsessionnels. Ces traits ne deviennent pathologiques que s’ils envahissent la vie de l’individu de façon majeur et paralysante créant son inadaptation et sa souffrance morale. Lorsqu’il y a une rupture de l’équilibre psychique, on peut parler de pathologie. On parle de décompensation ; passage d’un état normal à un état pathologique ? Ex : un sujet claustrophobe, certains peuvent prendre l’ascenseur. Ce symptôme (névrotique) est observable au niveau du comportement ou au discours du patient. Le trait se contente de caractériser une personnalité, alors que le symptôme montre la souffrance. Ce qui est la différence c’est le sens du symptôme dans l’histoire du sujet, l’interprétation du symptôme. Il faut différencier l’organisation névrotico-normale de la personnalité et la maladie névrotique avérée. Première précaution Deuxième précaution. Avoir repérer un conflit psychique (enjeu sexuel œdipien de type sexuel et que l‘on puisse trouver chez lui des symptômes invalidants, générateurs de désadaptation et de souffrance chez le sujet (il faut que le sujet exprime une plainte. Les névroses adultes seraient liées à l’activation d’une névrose infantile par un événement actuel au caractère déstabilisant pour le sujet Il est important d’articuler les éléments synchroniques avec les éléments diachroniques synchronique = ensemble des symptômes observables, observation immédiate Diachronique = lié à l’histoire du sujet La névrose adulte prend ses racines pendant l’enfance. Qu’est ce que la névrose Sont qualifiés de névrotiques les troubles mentaux n’ayant aucune étiologie organique démontrable/retrouvée Les troubles névrotiques s’accompagnent d ‘un mal être plus ou moins intense (il se plaint, il a un sentiment de mal être et se plains de ses symptômes. Les symptômes névrotiques doivent être compris comme un compromis élaboré inconsciemment par le sujet qui se débat avec lui même dans une situation continuelle de conflit intérieur Le symptôme est un mode de lutte contre l’angoisse, liée à l’échec du refoulement La notion d’angoisse serait plutôt liée au vécu intime du sujet alors que l’anxiété serait liée au malaise extérieur du mal être Il n’y a pas de vie psychique sans angoisse, elle est son moteur et ne devient pathologique que lorsqu’elle déborde les capacités de contention de l’appareil psychique C’est bien souvent l’entourage proche ou le médecin généraliste qui recueillent la plainte du patient névrosé. Dans la névrose, il y a deux sortes de bénéfices. Les bénéfices primaires et secondaires o Les bénéfices primaires c’est le fait que le symptôme vient soulager l’angoisse. o Le bénéfice second est lié à tous les autres bénéfices que les sujets peuvent trouver autour du symptôme. Le patient névrosé ne voit pas son contact avec la réalité altéré par ses symptômes. Il garde le sens de la réalité. Il garde son sentiment d’identité. La névrose est mieux accepter par l’entourage même s’il existe des formes graves de névrose La névrose est moins invalidante car il n’y a pas de désorganisation complète de la pensé, il y a surtout des problèmes relationnels Les troubles névrotiques peuvent apparaître à n’importe quel moment. Il y a quand même des moments plus propices que d’autres. Ce sont les périodes charnières de la vie tel que l’adolescence, la crise du milieu de la vie, la période de la ménopause, la période de l’entré dans la vieillesse qui présentent le plus de risques. Il y a aussi les événements de vie à caractères traumatiques qui peuvent aussi favoriser l’apparition des troubles névrotiques. Ces événements peuvent être, un deuil, un divorce, un échec, une réussite. Ils peuvent avoir lieux à tous les moments de la vie. Cela va prendre une forme variable selon le milieu socioculturel de la personne. La nature du conflit psychique est d’ordre sexuel, cela touche aux enjeux liés à l’accès à la génitalité et à la résolution du complexe d’Oedipe. Un conflit intrapsychique, c’est à dire qu’il concerne les différentes instances, se situe entre le Ca et le surmoi. L’angoisse est l’angoisse de castration, cette angoisse est liée aux sentiments de culpabilité œdipienne. Pour lutter contre l’angoisse de castration, le sujet va mettre en œuvre des mécanismes de défense. Le refoulement est le principal élément de défense. Le refoulement vise à mettre hors du champ de la conscience, mais hélas le refoulement ne fonctionne pas toujours, et il y a parfois échec du refoulement. Le désir interdit fait retour. A ce moment la, le symptôme est alors le moyen trouvé pour éviter le retour de l’angoisse. On a classiquement une conception unitaire de la névrose qui par ailleurs se subdivise en plusieurs catégories. o Névrose phobique o Névrose hystérique o Névrose obsessionnelle Il faut être prudent dans les termes de névrose et de névrosé car le terme de névrose peut renvoyer à un fonctionnement névrotico -normal, ou désigner un état pathologique désigné. Le vécu du clinicien, du soignant est particulier. Souvent face à un sujet névrosé, il y est facile de s’identifier au patient. Il y a un vécu de l’ordre de l’empathie. B la névrose hystérique ou hystérie de conversion. Évolution des idées sur l’hystérie Dans l’antiquité, l’hystérie est essentiellement liée à l’idée de la féminité. L’hystérie était liée aux mouvements de l’utérus à l’intérieur du corps en lien avec la continence sexuelle. On entend par continence sexuelle, l’absence de relation sexuelle. Au moyen âge, le point de vue évolue, mais n’en est pas meilleur. On accuse les femmes hystériques de possession démoniaques. On traite les hystériques de sorcières. Au 17ème siècle, Thomas Sydeham, reconnaît qu’il y existe un siège cérébral à l’affection hystérique et c’est le premier à donner une description très précise de cette maladie. On va voir au cours du temps, s’opposer les partisans de la psychogenèse et les partisans de l’organogénèse C’est Charcot, qui donne à l’hystérie un statut de « maladie parmis les autres » c’est à dire que la maladie n’est pas imaginaire. Il classe l’hystérie, dans les troubles nerveux du cerveau. C’est des problèmes de lésions fonctionnelles. Charcot va différencier l’hystérie et l’épilepsie. Par l’hypnose, il tente de reproduire le symptôme hystérique. Charcot est aussi le premier à affirmer la présence de l’hystérie chez l’homme. Il y a une dimension traumatique. Babinski, un élève de Charcot, va souligner que l’hystérie est une manifestation qui résulte de l’autosuggestion et donc qu’elle n’a pas de sources organique. Il va parler de pithiatisme. Qui vient de persuader et guérissable. Il veut souligner que l’hystérie est un état curable par l’effet de persuasion. Il rapproche l’idée de l’autosuggestion de l’hypnose à l’hystérie. Babinski réactive l’idée que l’hystérie est une simulation. Il y avait des similarités entre les manifestations hystériques et des simulations. Ce qui différencie l’hystérie de la simulation. Chez le simulateur on trouve une intention consciente de tromper l’autre. Chez l’hystérique nous sommes trompés, mais en nous trompant, l’hystérique se trompe elle même et cette tromperie est en lien avec le confiant dont la source est inconsciente. Janet s’intéresse au rapport en l’hypnotisé et l’hystérique et souligne que selon lui, il y a une tendance à agir des idées fixes à la faveur d’un état de baisse de la tension hystérique. Il faudra attendre Freud et Breuer avec la publication des études sur l’hystérie pour la publication du cas dora en 1905 pour voir apparaître une nouvelle théorie explicative de l’hystérie. Tout ca est lié au fait que Freud va réfuter la thèse de la localisation physiologique. Freud va reprendre l’idée qu’il existe une cause émotive et vas s’associer à Breuer. Freud abandonne ensuite l’hypnose pour la catharsis. Selon Freud l’évocation d’un souvenir traumatique aurait un effet de décharge psychique, donc le soulagera de son angoisse. Le cas d’Anna O va permettre à Freud de découvrir la disparition d’un symptôme à son évocation. Pour Freud l’hystérie est une défense, et il parle d’hystérie de défense. Freud suppose que l’hystérie se défend des événements en liens avec un choc sexuel ayant créé un refoulement Katarina. Freud compare les symptômes hystériques avec les hiéroglyphes. Les symptômes sont à décoder et il est seulement en apparence indéchiffrable. La clé du code est à chercher dans l’amour œdipien interdit. Selon lui le cas de Katarina est en lien avec un effroi sexuel ressenti dans un abus sexuel de la part de son père. Ce traumatisme aurait été réactivé quand Katarina a vu son père, coucher avec sa cousine. Freud construit alors sa neurotica, une théorie sur la séduction sexuelle Freud suppose qu’il y a deux temps Une scène de séduction a été opérée d’un adulte sur un enfant, cette scène a provoqué un état d’excitation sexuelle non refoulé à cette époque. Dans un deuxième temps, il y a un autre événement d’une autre nature qui va venir réveiller ce traumatisme et donc c’est dans l’après coup qu’il va devenir pathogène, qu’il va devenir le trouble hystérique. Plus tard Freud abandonne la théorie de la neurotica La fin de cure est très difficile La théorie supposerait qu’il y a énormément de père pervers très important Il constate qu’il est très difficile de savoir s’il s’agit d’une scène de fiction ou de réalité Finalement il n’y a pas toujours un trouble sexuel précoce chez le patient. Freud va découvrir un état de miroir entre ses sentiments et ceux de ses patients. Il va donc conclure Il va conclure que c’est de façon imaginaire et non sur le plan de réalité qu’est vécu la scène de séduction. Freud introduit la notion du fantasme Par la suite, il va montrer que les symptômes sont des formations de compromis entre le désir inconscient et l’interdit. Dans l’hystérie, une figuration du corps, l’expression du conflit psychique inconscient L’idée de Freud est que la libido, le désir sexuelle se détache de la représentation et vient se manifester sous la forme de symptômes corporelles et fort de cette idée, il va en 1894, utiliser le terme de conversion hystérique. Elizabeth von R et l’hystérie de conversion. C’est une jeune fille de 24 ans qui souffre d’astasie – abasie, c’est à dire qu’elle souffre de crampe au niveau des jambes. Ce qui frappe Freud évoque ce symptôme avec une certaines forme d’indifférence, qu’il nomme « la belle indifférence » Coïncidence temporelle, La douleur physiologique deviendrait hystérogène quand le sujet se trouvait dans une situation de malaise personnelle. (Première théorie de Freud) Il passe ensuite à l’idée qu’il faut comprendre les symptômes d’une hystérie en lien avec des désirs interdit refoulés. Dans le cas d’EVR va conduire à l’impression d’être cloué sur place. Cela lui interdit d’aller voir l’homme qu’elle aime. Le symptôme est symbolique, si la patiente de ne peut plus marcher c’est qu’elle ne peut plus marcher. Tout sentiment amoureux est lié a l’échec de fait d’un problème inconscient. L’hystérie est alors comprise par Freud comme l’utilisation du registre personnelle a l’usage de traduction des conflits inconscients. Freud compare les symptômes hystériques au rêve qui sont tous les deux des modes réalisations déguisés des désirs. Expression corporelle du conflit psychique. L’hystérique, parle le langage du corps, parle le langage des organes. La plainte du patient concerne un déficit fonctionnelle, mais sans problème lésionnel. Ces symptômes de conversion varient beaucoup en fonction des circonstances, du contexte relationnel auquel sujet est confronté L’angoisse est convertie au niveau du corps, il traduit avec beaucoup d’éloquence, il est symboliques Symptômes d’allure somatique Vient du paroxysme, les manifestations les plus aigues. La grande crise (attaque) de l’hystérie : crise épileptoïde pseudo convulsive Crise spectaculaire d’agitation, marquée par un symbolisme sexuel transparent attitudes de provocation, érotisme Il est très exceptionnel de trouver ce genre de patient à notre époque. On trouve des équivalents mineurs de la grande crise Charcot, va différencier l’épilepsie et la grande crise. Il y a une différence puisque dans l’épilepsie, il y a une morsure de la langue, émission d’urine (éventuellement) et un électro encéphalogramme qui montre une anomalie et pas chez l’hystérique. Les deux ont en commun la perte de conscience momentanée. Les quatre étapes de la grande crise o La crise commence par des symptômes précurseurs. Modification de l’humeur Palpitation cardiaque Évocation d’une sensation de boule dans la gorge Perte de conscience avec chute amortie du corps o La phase épileptoïde La phase tonique. Le sujet va manifester des attitudes de raideurs généralisées, il y a comme une immobilisation tétanique du corps. Renversement en arrière de la tête Arrêt respiratoire La phase clonique Le corps est animé par des convulsions saccadé et sporadiques qui se répètent à cours intervalle. o La phase de contorsion La phase du clownisme Larges mouvements (avec l’arc de cercle) Période de transe. Le sujet exprime des mimiques corporelles extrêmement violentes et très érotiques et agitation extrême qui peut se caractériser par des attitudes extatiques. o La phase terminale Le sujet s’engage dans une phase verbale, il retourne dans un état d’apparence normale, souvent avec des sanglots et des pleurs. Quelque fois le sujet s’endort. Ces crises sont d’autant plus intenses que les observateurs sont nombreux. Les crises ne sont pas de la simulation On trouve des formes dégradés de la grande crise. o Elles sont généralement brèves et générés par des événements d’apparence banale. La banale crise de nerf Évanouissement subite Crise tétaniforme Crise de larme Crise de tremblement Crise de spasmophilie o Elles inquiètent souvent la famille Les manifestations durables. La sphère motrice Pseudo-paralysies et de contractures. o Il n’y a pas de lésion expliquant les troubles o Elles peuvent concerner tous les muscles du corps et cela avec une fantaisie diverse o Elles peuvent être Fonctionnelles Généralisées Localisées Touches des fonctions particulières (astasie abasie) o ces paralysies traduisent le plus souvent d’une représentation populaire du corps. Il y a traduisent souvent un symbolisme culturelle. o Les contractures peuvent toucher les muscles des paupières, les fonctions urinaires … le corps tout entier peut être concerné Les mouvements anormaux o Ce qui relève du tic ou du tremblement o Mouvement qui s’aggrave avec le temps et qui est très dérangeant Les faiblesses musculaires Les états d’asthénie Les atteintes sensitives Les anesthésies o Perte totalement de sensation chez le sujet o Hypoesthésie, indique une faible sensation au touché o Le patient n’en est pas toujours conscient, il va le découvrir à l’occasion d’un examen médical o Elles peuvent être superficielles ou profonde o Elles suivent une logique en lien avec le système représentatif du sujet concernant son corps propre. La topographie du symptôme est toujours imprégnée de l’imaginaire du sujet o On peut trouver des anesthésies des muqueuses, au niveau pharyngé ou vaginal => le vaginisme Les points hyperesthésiques o C’est une forme d’hypersensibilité sur le sujet o Charcot à parlé de zone hystérogène o La compression de certains points ovariens pouvait déclencher la grande crise. Les algies o Elles font parties des plaintes les plus fréquentes chez les sujet, on remarque que ces plaintes augmentent avec le temps qui passent o Elles peuvent être multiformes, permanentes ou temporaires Mots de tête et intolérance disproportionner au bruit Les rachis algies : gène de la marche Les cervicalgies Cela entraine une surenchère des médicaments et des thérapeutiques Les atteintes sensorielles Elles peuvent concerner la vision, la phonation ou le gout : exemple, la diplopie (vision dédoublée) Cela peut aller du brouillard visuel à la cécité en passant par le strabisme Ils sont fréquents et transitoires et sont plus massifs chez les hommes. Les formes de pseudo surdité ou des acouphènes. Les patients hystériques cumuls les atteintes Les atteintes de la phonation est plus féminine et de traduit par une aphonie ou une dysphonie qui oblige le sujet au chuchotement. Ou encore le bégayement ou le mutisme. Atteinte du gout (agueusie) Les atteintes du système neurovégétatif. Les spasmes o Concerne souvent les muscles dis lisses et les sphincters. Cela concerne les spasmes pharyngés, vomissement Troubles respiratoire Toux nerveuses Spasmes vésicaux avec rétention d’urine o Ils peuvent concerner tous les organes du corps Le gros ventre hystérique o Il s’agit d’un spasme qui touche spécifiquement le diaphragme o C’est annonciateur d’une grossesse nerveuse Avec arrêt des règles Gonflement mammaires Tous les signes annonciateurs du fait d’être enceinte. Les troubles vasomoteur et trophique. o Ils concernent les fièvres inexpliquées o Hémorragie o Œdème localisé o Ce sont des troubles liés aux vaisseaux sanguins. Les symptômes d’expression psychique Les troubles de la mémoire Elle a une grande faculté à l’oublie Elle est peut apte à donner des éléments autobiographiques précis Sont discours est marqué par les lacunes et les oublies Il y a une difficulté à évoquer les souvenirs. Une forme d’amnésie psychogène. Ces troubles sont sélectifs, ils sont centrés sur des éléments de vie, honteux et/ou douloureux Elle a souvent une tendance à la fabulation ou aux faux souvenirs. L’hystérique invente du fait des troubles de sa mémoire. Inhibition intellectuelle Les hystériques ont souvent du mal lorsqu’il s’agit de fournir un effort intellectuel. Troubles de la conscience et de la vigilance On va trouver un sujet qui a tendance à la distraction L’hystérique à un coté tête en l’air L’hystérique est de nature frivole, elle délaisse les expériences déplaisantes pour se consacrer aux expériences plaisance Cela peut aller jusqu'à crise convulsives de sommeil On peut relever des états de somnambulisme. Cela peut parfois s’accompagner de fugue. On parle alors de somnambulisme ambulatoire Les états seconds et les états dits crépusculaires C’est un affaiblissement de la conscience, état proche de l’hypnose. Ces manifestations aigües sont extrêmement rares Cela peut aller jusqu'à l’état de stupeur (dépersonnalisation semi consciente) Le caractère de l’hystérique On attend par traits de caractères les tendances que présentes les traits de personnalités de la personne Dans le DSM4 on parle d’état histrionique. C’est une personnalité en recherche constante de l’attention des autres. Désir de paraître dans une dramatisation du discours, dans un effet de théâtralisation. Il y a trois axes Théâtralisation : mise en scène permanente de l’intime et du sexuel Jeu entre vérité et mensonge. L’hystérique est sans cesse dans le plaisir de plaire, de séduire. Des vêtements coquets, des attitudes, des conduites et un maquillage souvent marqué par l’exagération et qui donne le sentiment que la personne cherche à éviter les véritables relations. Elle est dans la séduction, la provocation, elle s’enthousiasme de la présence de spectateur. On peut dire de l’hystérique que c’est un véritable être de scène Si l’hystérique cherche à séduire, elle a une peur sincère de la sexualité. L’inhibition sexuelle, qui est mystifié derrière la mise en scène du sexuel Si on répond à la demande de séduction, l’hystérique fuit !!! Les troubles sexuels sont assez constants, ils peuvent aller de la frigidité au dégout sexuel et ils peuvent s’accompagner de dysménorrhée ou d’aménorrhée Chez l’homme, les troubles sexuels sont moins constant, moins permanent et prendre la forme de l’éjaculation précoce ou de l’impuissance. L’hystérique a une certaine générosité relationnelle. Cela concerne l’éloquence du discours tenu, les échanges intellectuels. (formes de séduction) Les hystériques sont très ouvertes aux autres et s’enflamme pour les grandes cause, mais ce sont aussi des sujet versatiles et hyper émotif, ce qui témoigne d’une certaine facticité dans l’expression émotionnelle. L’équilibre fragile entre équilibre et mensonge. l’hystérique est plutôt alaise dans l’univers de la fabulation, de la mythomanie. On retrouve fréquemment. Cela ne doit pas être confondu avec le délire des psychoses l’hystérique a un imaginaire riche qui l’engage à falsifier ses rapports avec les autres et se complet dans la rêverie. La plasticité chez l’hystérique, elle a tendance à privilégier, le personnage, à la personne. L’hystérique possède de multiples facettes. L’hystérique, jongle avec ses facettes. L’hystérique est en permanences dans l’automystification. L’hystérique est insaisissable, on ne sait jamais à qui on va avoir affaire. Elle a une grande aisance identificatoire et change fréquemment de personnages de scène. L’hystérique est facilement suggestible. Elle est influençable, il est facile de lui faire changer d’avis. Son attitude générale nous conduit à parler de « La belle indifférence de l’hystérique. » La traduction somatique du conflit psychique en conflit physique semble avoir libéré l’hystérique de l’angoisse d’où l’observation de la belle indifférence. L’hystérique est très dépendante sur le plan affectif. Très immature, égocentrique car elles doutent de leur valeur L’hystérie : le féminin et le masculin Par habitude et tradition on a été tenté de dire que l’hystérie était complètement féminine et la névrose obsessionnelle qui est plus masculine. On convient de dire que l’on rencontre des hystéries aussi bien chez les hommes que les femmes Chez l’homme o On va le plus souvent retrouver des soucis relationnels qui touchent préférentiellement le champ professionnel o On va retrouver les difficultés sexuelles o On va également retrouver des petites tendances toxicomanes (alcoolisme mineur) o Au niveau de la personnalité, il y a le Don Juanisme, la multiplication des conquêtes, la vantardise, etc. celui ci est plus discret et plus difficilement repérable o L’hystérie masculine reste très liée au féminin du coté de la menace identitaire, car le risque féminin se manifeste sous l’angle du fantasme homosexuelle. L’hystérie est plus liée au féminin qu’au sexe féminin. Évolution et thérapeutique de l’hystérie de conversion. La cure analytique ou les psychothérapies d’inspiration analytique sont des thérapeutiques capables d’aider le sujet hystérique. Ces deux formes rencontrent des difficultés dans le traitement des patients, dans le sens ou il y a une relation de dépendance qui se crée et qui facilite la réapparition des symptômes. L’hystérique à une tendance à l’oublie, elle a donc tendance à se réfugier dans l’amnésie. L’attitude de la famille joue un rôle essentiel. L’action médicale est souvent chimiothérapique et consiste en une hospitalisation qui permet de mettre la famille à l’écart qui permet à l’hystérique d’aller dans un mieux être Il y a le risque que l’hystérique reste à l’hôpital car elle y trouve des bénéfices secondaires. Sur le plan pronostique, on retrouve une tendance dépressive majeure et il y a des tentatives de suicides qui peuvent être fréquentes. Cela peut évoluer vers une névrose obsessionnel, une dépression ou vers une dépersonnalisation qui se rapprochent de la psychose. Conclusion. La conversion somatique est l’indice clinique majeur du trouble hystérique. Cette conversion peut se traduire par une ou des atteintes physiques plus ou moins intense et plus ou moins durable et des symptômes d’expression psychique qui sont eux aussi multiples. Ces symptômes peuvent se manifester de façon isolée ou de façon commune. La localisation du symptôme dépend de facteurs multiples. EX : une zone de moindre résistance physique, une lésion traumatique ancienne, l’identification d’un parent. L’expérience infantile de certaines maladies peut aussi constituer un point rappel. Les formes du symptôme suivent une logique imaginaire et non anatomophysiologique. Le symptôme est au service de l’expression symbolique d’un conflit inconscient, il incarne en quelques sorte le fantasme et qu’il réalise une satisfaction substitutive grâce à son déguisement corporel. La négativité des examens somatiques est également un indice. Cela n’exclut pas que le patient puisse développer une maladie somatique autre. Les symptômes sont le plus souvent spectaculaires, dramatisés et on note chez l’hystérique un coté théâtrale Le symptôme qui plastique, labile, réversible, il peut disparaître. Le symptômes entraine un gène fonctionnel et suscite la plainte, la multiplication des consultations médicales La suggestibilité : le symptôme est sensible à la suggestion. La question des bénéfices secondaire ne doit pas faire oublier le caractère incontrôlable du symptôme Le sujet hystérique peut aborder le symptôme sans manifestation majeur d’angoisse, il témoigne d’une indifférence « la belle indifférence de l’hystérique » Différence entre hystérie et névrose obsessionnelle. Chez l’hystérique on trouve une attitude passionnelle, chez l’obsessionnel, on trouve la froideur affective, pauvreté relationnelle, alors que l’hystérie à une facilité relationnelle L’obsessionnel est un sujet figé alors que l’hystérique est plastique. Différence entre hystérie de conversion est hystérie phobique Les deux pathologies se rapprochent. Névroses phobiques ou hystérie d’angoisse. Cela fait très longtemps que les symptômes de type phobiques sont identifiés. Avant le XIXème siècle on parlait de « manie sans délire » ou de « monomanie » (Esquirol) Les phobies étaient un peu confondues avec les idées obsédantes. On a donc assimilé les névroses phobiques, aux névroses obsessionnelles Westphal (1871), utilise pour la première fois le terme d’agoraphobie (peur des grands espaces) A sa suite va naitre un nombre très impressionnant de phobie tel que l’éreutophobie, qui désigne la peur de rougir en publique (Pitres et Régis) Kraepelin désignait les phobies et les obsessions par « folies compulsionnelles) comme étant une dégénérescence du système nerveux. Il faut attendre Freud pour qu’une véritable différenciation arrive. Il ca proposer le terme d’hystérie d’angoisse. Et souligne, l’autonomie nosographique de la névrose phobique (1885) Ce qui caractérise la phobie c’est la notion de peur intense lié çà une situation, une personne ou un objet que la personne cherche à éviter pour éviter les surgissements de l’angoisse. La phobie se manifeste toujours dans une situation particulière ou face à un objet particulier qui génère une crainte subjective involontaire. Cette crainte disparaît quand le sujet n’est plus exposé à l’objet ou à la situation phobogène. Attention la phobie, n’est pas un équivalemment de la névrose phobique Il y a des cas de phobies dans d’autres types de névrose Pour une névrose phobique il faut Une phobie Des conduites phobiques Un semble de traits de caractère particuliers Il faut que cliniquement les phobies apparaissent comme un symptôme central, qu’il mobilise tout l’appareil psychique et que le stimulus qui déclenche la peur panique soit un facteur spécifique, connu, ciblé par le patient. Il faut que l’objet ou les situations concrètes qui déclenchent la peur ne soient pas eux même dangereux. Il faut faire la différence entre les phobies et les peurs justifiés (associées à des situations périlleuse) il faut pouvoir identifier des traits de caractères apparentés à ceux de l’hystérique mais ayant aussi leur singularité Il faut que l’ensemble symptomatique, compte, outre des phobies de situation, des conduites contra-phobiques, des conduites de réassurances et des conduites d’évitement. Il faut que le mécanisme de défense spécifiquement utilisé pour lutter contre l’angoisse soit le déplacement. Dans la névrose phobique le sujet remplace la peur d’un objet interne par l’angoisse d’un objet externe. Il faut être certains d’être face à une affection névrotique, caractérisé par un conflit psychique d’ordre sexuel en lien avec la question œdipienne. Avec l’existence aussi de l’anxiété de fond Pour poser le diagnostique, il faut relever que la gêne occasionnée par le symptôme génère une modification majeure des conduites, du comportement du sujet. I l’anxiété Le caractère phobique va recouvrir un état d’anxiété d’angoisse qui laisse donc le sujet souffrant, qui laisse le sujet éprouver un mal être psychique. Quand l’angoisse devient trop intense, le sujet devient sujet à des crises d’angoisse et de crises de panique, il peut développer alors une névrose phobique L’effet de l’anxiété est de mobiliser en permanence la vigilance à l’égard du mon externe aussi bien que du monde interne. Ce sont les aspects décompensés de la névrose phobique qui sont indicateurs de pathologie. Le sujet phobique est un sujet particulierement angoissé, inquiet. On va retrouver chez le sujet phobique des traits de caractère identiques à ceux de l’hystérie de conversion (immaturité). Il y a trois trait o La suggestibilité o L’avidité affective o L’immaturité du moi Le sujet phobique est un sujet très dépendant de son entourage, avide de gratification, a toujours beoin de mobiliser l’attention des autres et leur soutient pour se sentir rassurerface à ces angoisses Cependant la mythomanie et la théatrailisation ne sont pas autant présent, le sujet phobique joue avec l’inhibition et des attitudes de retrait L’inhibition et la fuite Le sujet phobique a une attitude passive, de fuite, parfois, sa crainte peut s’exprimer par une attitude de défit Attitude passive traduite par des conduites inhibitrices, notamment sur le plan des des investissements sociaux, familier Cette inhibition a pour but d’assurer une aire de sécurité, de se protéger ( de manière mineur : personnalité timide) On peut observer une méthode de fuite en avant qui fait échos aux attitudes passives cités précédemment. On peut les qualifiés de conduites contra-phobiques. L’inhibition touche aussi la sphère sexuelle. Raréfaction des rapports sexuels, compensé par des masturbations culpabilisatrice. Chez l’homme, éjaculation précoce, De manière générale on dira que l’inhibition prive le sujet de l’esprit de découverte, de l’esprit d’initiatives Le sujet phobique est très asthénique avec des dépressions L’état d’alerte permanent le sujet phobique est toujours dans un état de tension, dans un état d’alerte, toujours dans un état d’hyper vigilance. Cette attitude vise à la prémunir de toutes confrontation avec la situation ou l’objet phobogène. Il fait en sorte de tout contrôler pour que rien ne lui échappe et pour mieux se protéger. Il fuit les situations nouvelles car la nouveauté est pour le patient source d’inquiétude. Elle le laisse toujours redouter le surgissement inopiné de la situation ou de l’objet phobogène. Les phobies typiques. Les phobies de situation Ce sont des situations spécifiques qui génèrent chez le sujet un état de panique. (l’agora phobie : des lieux publique, des grands espaces vides) o Claustrophobie : le sujet à l’impression de ne pas pouvoir sortir d’un endroit fermé (ascenseur) o Phobie des moyens de transport : assez proche de la claustrophobie, mais en version plus ciblée. Le sujet a peut de perdre le contrôle des éléments o Acrophobie (La phobie du vide) : peut des lieux élevés (tours, ponts échelles) Le sujet peut sombrer dans une panique anxieuse, sensation de peur imminente Selon l’intensité de l’angoisse, le sujet met en œuvre des stratagèmes comportementaux qui peuvent être plus ou moins efficace. Les phobies sociales Elles sont plus fréquentes chez les femmes Elles débutent après la puberté en général. Elles sont en lieux avec une situation relationnelle dans laquelle le sujet se trouve ? Exemples de troubles o Éreutophobie (peur de rougir en public) on parle aussi traque, la peur de parler en publique. Ce qu’il redoute, c’est de faire voir en dehors, quelque chose du dedans.il a peut d’exposer son intimité aux regards extérieur, peur de montrer un désir interdit et culpabilisant. o La peur d’initier une conversation avec une personne inconnue. o Peur de boire ou de manger sous le regard de l’autre o Crainte d’écrire au public o Peur d’utiliser les toilettes publiques. Les phobies sociales, il y a plusieurs interlocuteurs, dont le regard porté sur soi, cause le malaise. C’est souvent la peur du ridicule, la crainte de ne pas avoir une conduite adapté et la crainte de se mettre en conflit avec l’interlocuteur, motivent le plus souvent les phobies sociales. la crainte concerne la sphère visuelle. Génèrent de grande difficultés de communication, entrave la communication avec le monde environnant, entrave la communication sociale Les phobies simples les phobies des animaux (phobies des chiants, chats, serpents, souris, araignées o ces peurs sont liés au développement psychoaffectives, lorsqu’elles o la peur des souris, des serpents et des araignées sont d’un symbolisme phalique transparent o bien souvent cela se concentre sur un animal, mais tout le cortège de … sémiologiques les phobies d’objets (pointus, coupants, ou autres, tissus, plumes, etc.) on peut relever la phobie des orages, de l’eau, du sang, des picures, de certains odeurs, du gout du noir, des soins dentaires. Les phobies attypiques Les phobies à caractère impulsif (ou d’impulsion) ce sont les phobies que l’on recontre le plus avec les o elles sont liées à des situations bien précises et leurs caractère agressif est souvent adressé au sujet lui même. Peur de se défénestrer si on passe près d’une fenêtre Peur d’être happé lorsque l’on au bord d’une falaise Cette peur disparaît lorsque le sujet n’est pas dans une situation Attention ce ne sont pas pour autant des idées suicidaires Le sujet met en place des stratégies pour éviter des situations. La solution la plus simple est d’éviter ces situations (ne pas passer près d’une fenêtre). Lorsqu’il doit tout de même se rapprocher de ce qu’il évite, il va trouver un objet ou une personne. Ces personnes ou objet auront une valeur contraphobique. Craintes d’homicides o Crainte de tuer ou de blesser son enfant et/ou son partenaire. o Elle va se manifester dans des situations précises. Par exemple, si le sujet voit des couteaux ou des fusils de chasse. Les phobies limites Ce sont des peurs qui ne relèvent pas des enjeux habituels de la névrose d’angoisse et qui cachent donc le plus souvent une autre pathologie. Par exemple, la dysmorphophobie, qui est la crainte de la difformité corporelle. Si la dysmorphophobie qui commence à l’adolescence, dans ce cas c’est normal, mais si cela se poursuit à l’âge adulte, cela pose des problèmes o Cet état touche souvent le sujet qui est marqué par une attitude de bizarrerie. On va souvent trouver cela chez les schizophrènes. Cette phobie couvre une autre pathologie. Il faut se méfier des nosophobies. C’est la crainte d’être atteint par une maladie grave. Dans un contexte plus psychotique, le sujet, malgré la consultation médicale, continu à se croire malade o Si Les attitudes de fuite, d’évitement, des rassurement ne sont pas efficace, cela relève alors d’une autre pathologie o On est avec un sujet qui a bien contact avec la réalité mais rentré dans un état d’obsession de la maladie. Dans ce cas de figure, elle peut être le signe d’une évolution vers une psychose obsessionnelle Les conduites phobiques Les conduites d’évitement Les conduites rassurantes ou de réassurance. Les conduites d’évitement Ce sont des attitudes de fuite du patient. Il cherche en quelque sorte à se prémunir de toute mise en danger. Il cherche à éviter la confrontation avec la situation ou l’objet phobogène. Il y a le risque d’escalade dans le sens ou le sujet ne vas pas attendre d’être confronté à la situation ou l’objet pour être angoissé, mais va anticiper, et à la simple idée d’être confronté à l’objet, est pour lui source d’angoisse. Les conduites rassurantes ou de réassurance Le sujet face à ses crainte va développer des stratégies personnelles de protection, c’est à dire qu’il tente de trouver des solutions le plus souvent pragmatique et constatable pour se soulage de son angoisse. Le quotidien, l’habitude, le rassure, il prend donc des objets ou des personnes pour lutter contre l’angoisse. Par exemple s’il choisit de demander à certaines personnes de les accompagner, les personnes serviront de bouclier. Le sujet risque de devenir de plus en plus tyrannique avec son entourage, car il demande une grande disponibilité Ils ont un entourage très protecteur Dans le même but, il peut prendre un objet, et on appellera cet objet, un objet contraphobique et qui ont une mission d’antidote de la peur. Si ces conduites de réassurances, se multiplient, se ritualise, le sujet s’engage vers une névrose obsessionnelle. Le sujet s’agite en permanence, il se protège de l’activité de penser à ses phobies. Si ces attitudes de réassurance, deviennent essentiellement symboliques, c’est à dire si elles relèvent de gestes et paroles magique, on évolue vers une névrose obsessionnelle. La névrose phobique peut survenir à n’importe quel moment dans l’histoire du sujet, mais on peut souligner que la névrose phobique apparaît souvent lorsque le sujet est victime d’un bouleversement psycho affectif. Mariage, séparation, nouvelles responsabilités professionnelles. Si on observe du sujet on va très souvent pouvoir repérer des traces, des indices, de manifestation phobique, mais ces indices sont le plus souvent des signes atténués et à caractère transitoire 6. Évolution et thérapeutique de la névrose phobique La névrose phobique peut évoluer Dans un état proche du champ de la psychose Vers une organisation qui se rapproche de la névrose obsessionelle Elle peut aussi instaurer un pseudo équilibre acquis grâce au stratagème que met en place le sujet (conduites d’évitement) Sur le plan thérapeutique C’est un bon indicateur pour la cure thérapeutique 7. Diagnostique différentiel Il faut écarter le caractère normal de la peur o La peur est dite normale si elle est la conséquence d’une situation vraiment dangereuse ou si elle est réactionnelle a un vécu traumatique Il faut différentier, la névrose phobique et obsessionnelle. Car pour parler de phobie, il faut que la phobie occupe une place centrale et il faut observer des conduites d’évitement et de réassurance. Névrose phobique et psychose : parfois le diagnostique peut être problématique. On parle de phobie dans le cadre de la névrose d’angoisse si la phobie est en lien avec l’Eodipe, de la peur de la castration. Par contre s’il s’agit d’un symptôme de couverture, on verra des états de dépersonnalisation. Une perte de contact avec la réalité qui nous montera que l’on est dans le champ de la psychose. Il ne faut pas confondre l’isolement du sujet psychotique et l’isolement du sujet névrotique qui ne le choisit pas La phobie est une crainte qui génère un état intense d’angoisse, une angoisse incontrôlable, bien que le sujet ai conscience de son absurdité. La phobie est propre à chaque sujet et l’extériorisation à laquelle donne lieu la névrose phobique conduit le sujet à créer son propre objet phobique. La phobie est en principe déclenchée par un objet ou une situation extérieure objectivement non dangereuse. La crainte est donc disproportionnée La phobie est localisée et circonscrite, ce qui veut dire qu’elle n’apparaît que dans des situations précises, ce qui veut dire qu’elle sont évitables. L’angoisse disparaît en dehors de l’objet ou de la situation pathogène La phobie entraine des conduites de réassurance et d’évitement, elle entraine des comportements contra phobique et suppose l’existence d’une personnalité de type phobique Le rétrécissement du champ relationnel, un repli sur soi, inhibition plus ou moins généralisé On va le plus souvent avoir une association de plusieurs phobies pour le sujet qui met le sujet dans un état de vigilance constant à l’égard de l’environnement, crée un état d’alerte à l’égard de l’environnement L’étiologie de la névrose phobique laisse le plus souvent observer des périodes de phobie infantile pendant la petite enfance. La névrose obsessionnelle ou la névrose de contrainte Catégorie nosographique définie il y a peu. Le premier à avoir parlé des obsessions est un prêtre janséniste Pinel parle de folie résonnante Esquirol parle de monomanie et de délire partiel, il parlait de manie du doute. Falret parlera de folie du doute Kraeplin parlera de phobie de compulsion Westphal : Dimension parasites des idées qui composent les obsessions Janet : il va extraire les obsessions du registre du délire pour les rattacher à la notion de névrose qui étaient pour lui la psychasthénie. Puis arrive Freud sur son cheval blanc, et aborde la question de la névrose obsessionnelle. « L’homme aux rats » patient avec un cas obsessionnel. Il est obsédé par une torture physique qui implique des rats. Cette névrose prend sa sources dans les avatars de la névrose infantile. Les obsessions. Il y a plusieurs types d’obsessions Pichot : « on entend par obsession, l’irruption dans la pensé, d’un sentiment, d’une idée, d’une tendance, apparaissant au malade comme un phénomène morbide en désaccord avec sa pensée consciente qui émane pourtant de sa propre activité psychique et qui persiste malgré ses efforts pour s’en débarrasser. » Ce qui compte c’est le caractère contraignant et le coté inopiné et le coté répétitif. Les opinions sont souvent contraire aux convictions éthique du sujet, cela heurt ces principes moraux. Rien que ces obsessions. Le sujet n’a pas de contrôle mais pour autant ne les attributs pas à quelqu’un d’extérieur. Les obsessions idéatives. Il s’agit de phénomènes obsessionnels intellectuels qui recouvrent des représentations idéique. Il s’agit d’idée qui s’impose de manière persistante. Elles peuvent prendre plusieurs formes Elles peuvent recouvrir un concept, le plus souvent symbolique. Obsession du classement, des dates. Cela peut recouvrir un concept qui se rapport au réel. C’est à dire qui concerne une personne ou un objet. Elles peuvent recouvrir un concept abstrait, métaphysique, religieux. Le sujet est le plus souvent dans des préoccupations existentiels. Elles peuvent concerner le comportement même du sujet, c’est à dire qu’il peut être en lien avec des scrupules moraux. « Est ce que c’est bien de faire ça ? » le sujet est dans le doute, il est pris dans le balancier de l’indécision. L’action est complètement inhibé au profit d’une activité de rumination intérieur. Les obsessions phobiques On les appele phobique, car ce sont des obsessions particulièrement anxiogène. Le malade est assiégé par des idées, des pensées, qui sont en lien avec des événements concrets, la pensée d’un objet ou d’un événement qu’il craint. Dans la névrose phobique, les obsessions persistes même en cas de non présence de l’objet Ce que le sujet redoute dans de fuir dans la névrose obsessionnelle, c’est le contenu mental de ces obsession alors que dans la phobie, le sujet tente de fuir la situation concrète. Parmis les obsessions phobiques les plus classique : peur de la contamination, des microbes, des saletés. Les obsessions impulsives. Ce sont ces idées qui peuvent s’imposer subitement au sujet, comme la nécessite de commettre un acte absurde, immoral, nuisible voire criminel On peut dire qu’il s’agit en quelque sorte dans des crimes d’intention, mais ces actes redoutés ne sont jamais réalisé Du fait de ces obsessions, le sujet est contraint d’utiliser des tactiques, des rites.