PSYCHOLOGIE PSYCHANALYTIQUE PPA Bidaud CM008 SEMIOLOGIE DE LA NEVROSE HYSTERIQUE 30/03/06 Symptôme de conversion hystérique / différent de/ symptôme psychosomatique _ Symptôme psychosomatique Quand il y a atteinte d’un organe à partir de ce qu’on suppose être un facteur psychique Ex : ulcère à l’estomac, eczéma chez l’enfant _ Symptôme de conversion hystérique Ne manifeste jamais une lésion d’organes, trouble fonctionnel Ex : vertiges (troubles de l’équilibre), cécité (vue qui baisse) Les symptômes psychiques Livre : études sur l’hystérie A/ Troubles de la mémoire Fonction intéressante mais assez énigmatique. Mémoire= reconstruction après-coup. Question de l’oubli : il y a un sens de l’oubli comme il y a un sens dans le symptôme. Troubles de la mémoire auquel on est tous soumis. _ Les hystériques se plaignent de ne pas avoir de mémoire : des parties importantes de leur vie semblent touchées d’amnésie. On doit pouvoir composer une histoire à partir de 5/6 ans. Parfois de curieuses hypermnésies : lumières de la lumière. Chez les hystériques quelquefois un sentiment d’inauthenticité, de mythomanie, affabulation hystérique. Elles recomposent leur histoire, l’invente : impression de simulation, mensonge. B/ Troubles de l’humeur Trouble dépressif. Aujourd’hui c’est ce qui domine. La dépression : chute du désir : perte d’envie de ce qu’on faisait avant. La vie peut perdre tout intérêt jusqu’à produire un état asthénique. Chez les grands dépressifs : ralentissement psychomoteur. Tout prend beaucoup plus de temps. La déprime et la tristesse se transmettent très rapidement à l’entourage. Dans les grandes dépressions psychose maniaco- dépressive Perte de tout élan vital. 2 pôles : le pôle maniaque car psychose bipolaire : 2 états d’humeur opposés. Etat d’hyperexcitation comme si la vie était surmultipliée. Accès suivi d’un état différent : la personne sombre dans un état de dégoût de tout : plus rien n’a d’intérêt ou d’importance : grands risques suicidaires. Le mélancolique à la différence du dépressif ne se rate pas : beaucoup se jettent par la fenêtre. Le risque suicidaire est toujours un danger q u’il faut anticiper. C/ Troubles alimentaires Trouble fréquent dans la névrose. Freud tendait à dire qu’il n’y avait pas de névrose sans un trouble de ce registre là. _ Trouble de la conduite alimentaire Anorexie mentale : en général à l’adolescence : choix de privation alimentaire (90% de ces malades sont des femmes) risque de mortalité 10%. Survient de manière discrète : amaigrissement important, perte de cheveux, dents. Très difficile et touchant. Elles disent ne pas voir leur maigreur, s’habillent bien mais c’est moche. Dans l’hystérie plutôt des épisodes anorexiques. Evitent le plaisir. _ Trouble alimentaire Touche la sphère de l’alimentation : vomissement écoeurement nausées boules dans l’estomac (hystériques)