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Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
1
Programme de physique appliquée
A.
Energétique, optique
A.1.
Energétique
A.1.1. Les différentes formes de l'énergie
A.1.2. Transformations de l'énergie et conservation globale
A.2.
Optique géométrique
A.2.0. Réflexion, réfraction, indice de réfraction. Dispersion de la lumière.
B.
Electricité
B.0.
Rappels sur le régime sinusoïdal
B.1.
Systèmes triphasés équilibrés
B.1.1. Définitions : tensions simples, tensions composées.
B.1.2. Couplages en étoile et en triangle.
B.1.3. Puissances.
B.2.
Electromagnétisme et magnétisme
B.2.0. Flux  du champ magnétique à travers une spire
B.2.1. Vecteur excitation magnétique H
B.2.2. Courbes d'aimantation. Hystérésis. Champ magnétique rémanent,
excitation coercitive.
B.3.
Etude de quelques convertisseurs
B.3.1. Convertisseurs statiques.
B.3.1.1. Le transformateur. Modèle du transformateur parfait ; rendement du transformateur réel, rôle des
transformateurs dans le transport et la distribution de l'énergie électrique.
B.3.1.2. Redressement, redressement commandé.
Notions sur le redressement double alternance des tensions et courants alternatifs : filtrage de la tension ou lissage du
courant.
B.3.1.3. Hacheur série.
B.3.1.4. Onduleur autonome.
B.3.2. Convertisseurs tournants.
B.3.2.1. Moteur à courant continu : principe, réversibilité. Moteur à excitation indépendante propriétés
essentielles ; caractéristiques électromécanique et mécanique; réglage de la vitesse, inversion du sens de rotation.
B.3.2.2. Champs tournants: production par un système triphasé de courants.
B.3.2.3. Alternateur : Organisation simplifiée; caractéristique U(l) d'un alternateur dans le cas d'une charge
résistive. Puissances mises en jeu.
B.3.2.4. Moteur asynchrone. Principe du fonctionnement ; vitesse de synchronisme ; glissement ; bilan des
puissances. Caractéristique mécanique. Réglage de la vitesse par association avec un onduleur autonome.
C.
Chimie
C.1.
Oxydoréduction
C.1.1. Oxydation et réduction par voie sèche; application à la sidérurgie.
C.1.2. Application de l'oxydoréduction à la corrosion des métaux.
Ch. Ekstein
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A.
Energétique, optique
A.1.
Energétique.
A.1.1. Les différentes formes de l'énergie.
A.1.2. Transformations de l'énergie et conservation globale.
2
Formulaire :
Energie mécanique (travail) en J
En translation
En rotation

 
W AB ( F )  F . AB
W = T.

P  F.v
P = T.
Puissance en W

 
Travail d'une force : W AB ( F )  F . AB  F . AB. cos 
(en J avec F en N et AB en m)
Application à la pesanteur : W = P.h = m.g.h pour une chute de hauteur h (g  9,8 m.s-2)
Energie cinétique de translation : W = 1/2 m.v² où la vitesse v en m/s
Energie mécanique de rotation : W = T.
Puissance moyenne : P(en watts) 
le moment T en N.m et l'angle  en rad.
W (en joules )
W (en kWh)
ou P(en kW ) 
t (en sec ondes)
t (en heures )

En régime permanent - de translation : P  F.v
- de rotation : P = T.
la vitesse v en m/s
 (en rad/s) = 2n (avec n en tr/s)

Rendement d'un convertisseur :  
Ch. Ekstein
Pu (restituée)
 toujours  100 %
Pa (absorbée)
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Exercices :
1) Le train à grande vitesse Paris Sud-Est (TGV-PSE) est équipé de 12 moteurs à courant continu à excitation en
série. Au point de fonctionnement nominal, chaque moteur absorbe la puissance Pa = 528 kW et développe
sur l'arbre un couple utile de moment Tu = 1 561 N.m à la fréquence de rotation nominale
n' = 3000 tr/min.
a) Calculer la puissance utile Pu fournie par un moteur.
b) Quel est le rendement  d'un moteur ?
c) A 3 000 tr/min, la vitesse du train est v = 260 km/h. Sachant que la masse totale du train (à pleine
charge) est de 416 tonnes, calculer l'énergie cinétique Ec du train dans ces conditions de
fonctionnement.
2) Le poids moteur d'une horloge campagnarde a une masse m = 5 kg : on la remonte d'une hauteur h = 1,80 m
tous les 4 jours.
a) Quelle est la puissance moyenne P nécessaire pour le fonctionnement du moteur ?
b) Quelle puissance doit posséder l'opérateur qui remonte la masse si cette action est effectuée en 10 s ?
3) Une vis de presse à main est mise en mouvement en exerçant le couple aux extrémités d'un levier AB solidaire


de la vis. Les directions de F1 et de F2 sont constamment orthogonale au segment AB.
On donne F1 = F2 = 20 N et AB = 30 cm.

F1
B
Calculer :
a) le moment du couple exercé par les 2 forces,
b) le travail W fourni après une rotation de 5 tours
c) la puissance correspondante si ce travail est effectué en 8 s.
A
vis

F2
4) Une automobile de masse 1 t monte une pente de 10 % (sin  = 0,1) pendant 1 km.
a) Quel est le travail résistant de son poids ?
b) Quelle est la puissance du moteur pour qu'elle roule à 60 km/h ? (on néglige les frottements)

v

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A.2.
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Optique géométrique
A.2.0. Réflexion, réfraction, dispersion de la lumière
Lois de Descartes
A
1) Réflexion :
angle d'incidence i = angle de réflexion r
(1)
i
r
A : objet réel ; A' : image virtuelle
A' symétrique de A / plan du miroir
A'
2) Réfraction :
sin i = n sin r
(2)
i
milieu 1
i : angle d'incidence
r : angle de réfraction
n : indice de réfraction du milieu 2 par rapport au milieu 1
milieu 2
r
Réflexion totale : si n est inférieur à 1 (exemple eau /air : n = 0,75) r ne peut pas être > 90 ° . On a
donc
sin i < n soit i < sin-1 n sinon le milieu 1 se comporte alors comme un miroir (c’est la réflexion totale).
Lentilles
F foyer objet, F' foyer image
O centre optique, F'OF axe optique
Vergence :
V 
1
f
en dioptries si distance focale f = OF' en m
:
Lentilles convergentes (V > 0)
B1
Objet : A1B1
A1
F
O
F'
image réelle
Lentilles divergentes (V < 0)
B2
B'2
A2
image virtuelle
Ch. Ekstein
F' A'2
O
F
A'1
B'1
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Exercice 1
Construire le faisceau réfléchi successivement par les miroirs M1 et M2 correspondant au
faisceau incident issu de la source S (principe d'un périscope)
M1
I1
S
I'1
M2
Exercice 2
Le milieu 1 est l’air. Le milieu 2 est du plexiglas.
1) Un rayon lumineux passe de l’air dans le plexiglas.
L’angle d’incidence est de 50 °, l’angle de réfraction de 30,7 °.
Déterminer l’indice de réfraction n2/1.
2) Quelle est la plus grande valeur possible pour l’angle de réfraction ?
3) Un rayon incident dans le plexiglas frappe la surface de séparation avec un angle d’incidence égal
à 30 °. Sachant que n1/2 est l’inverse de n2/1 construire le rayon émergeant dans l’air.
4) Que se passe-t-il si le rayon incident dans le plexiglas est tel que i = 60 ° ?
(1)
(2)
Ch. Ekstein
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Exercice 3
Un objet lumineux AB est placé à proximité d'une lentille convergente de distance focale
OF = 25 mm. Calculer la vergence de la lentille. Après avoir construit l'image A'B' de AB, préciser ses
caractéristiques, dans les trois cas suivants :
1) OA = 2 OF
B
A
F
O
F'
F
O
F'
F
O
F'
2) OA = OF
3) OA =
Ch. Ekstein
1
OF
2
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B.
Electricité
B.0.
Rappels sur le régime sinusoïdal
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7
u = Û sin (  t ) = U 2 sin (  t )
 = 2f avec f = 1 / T
i = Î sin (  t -  ) = I 2 sin (  t -  )
dipôle élémentaire
impédance Z
(rapport U/I
en val. efficaces)
 (phase de u par
rapport à celle de i)
Vecteurs de Fresnel
u et i
Loi d'Ohm en
valeurs instantanées
(convention récepteur)
Loi d'Ohm en
valeurs efficaces
Ch. Ekstein
résistor
bobine
condensateur
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8
Puissance en régime sinusoïdal monophasé.
Pour un dipôle passif d'impédance Z , tel que v = Vˆ .sin t, et i = Î.sin(t-):
* la PUISSANCE ACTIVE est la valeur moyenne du produit v.i :
P = V.I.cos 
en watt
i
* W
*
v
Z
(avec  = phase de v - phase de i)
Elle correspond à la puissance moyenne RI² effectivement dissipée (en chaleur)
dans le dipôle. Elle se mesure avec un wattmètre.
* la PUISSANCE REACTIVE est :
Q > 0 pour un dipôle inductif
Q < 0 pour un dipôle capacitif
Q (en var) = V.I.sin XI² var : volt-ampère réactif
C'est la puissance emmagasinée dans la partie "réactive" (la partie X de l'impédance s'appelle réactance)
puis restituée au circuit au cours de chaque alternance. Cette puissance est stockée sous forme
électrostatique dans les condensateurs, ou sous forme électromagnétique dans les bobines.
* La puissance apparente est simplement le produit des valeurs efficaces : S (en VA) = V.I
elle permet de dimensionner les appareils électriques.
Elle se mesure avec voltmètre et ampèremètre.
S = V.I
P
Q = V.I.sin 
* Facteur de puissance : c’est le rapport k =  cos
S

Triangle des puissances :
P = V.I.cos 
* Théorème de BOUCHEROT :
A fréquence constante :
¤ La puissance active d’une association de dipôles est égale à la somme des puissances actives des divers
dipôle : P = P1 + P2 + …
¤ La puissance réactive d’une association de dipôles est égale à la somme des puissances réactives des
divers dipôle : Q = Q1 + Q2 + …
¤ La puissance apparente s'obtient par S = P 2  Q 2
* en résumé :
dipôle
Impédance Z
Résistif
R
Puissance active
VI = RI² = V²/R
Capacitif
0
Inductif
0
R-L-C série
R-C parallèle
Ch. Ekstein
Puissance réactive
0
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9
Problèmes en monophasé
A. Calculer Z,, I, P, Q, S, k dans le circuit où, en série, sont associés un résistor (R = 100 ), un
condensateur (C = 22 µF) et une bobine (L = 700 mH) et aux bornes duquel la tension efficace vaut
230 V à la fréquence de 50 Hz.
B. On alimente sous 230 V, 50 Hz monophasé un poste de travail constitué de 10 lampes de 100 W et
d’un moteur de puissance utile 3 kW.
i
iM
lampes
M
v
Moteur
A pleine charge, le rendement du moteur est  = 0,75 et son facteur de puissance 0,707.
1) Calculer :
a) la puissance active et le facteur de puissance des lampes
b) la puissance active puis la puissance réactive du moteur
c) la puissance active puis la puissance réactive de l'installation
d) le facteur de puissance de l'installation
2) Après avoir rempli le tableau suivant, calculer l’intensité efficace I du courant total absorbé
Puissance active
Puissance réactive
Facteur de puissance
Lampes
Moteur seul
0,707
Installation complète
3) On veut relever le facteur de puissance à cos ’ = 0,9. Après avoir rempli le tableau suivant, calculer
la capacité C du condensateur nécessaire ainsi que la nouvelle intensité I’ du courant absorbé par
l'installation. Quel est l'intérêt pratique de ce condensateur ?
Puissance active
Installation sans
condensateur
Condensateur
Installation avec
condensateur
Ch. Ekstein
Puissance réactive
Facteur de puissance
-CV² =
0,9
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B.1.
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Systèmes triphasés équilibrés
B.1.1. Définitions : grandeurs simples, grandeurs composées.
V3
Ordre des phases « direct » :
v1 = V 2 sin(t)
u12 = v1 – v2
v2 = V 2 sin(t-2/3)
u23 = v2 – v3
v3 = V 2 sin(t-4/3)
u31 = v3 – v1
U31
U23
60°
V1
+
Ordre des phases « inverse » :
(t), (t+2/3), (t+4/3)
U12
U/2 = V cos 60° donc U = V 3
V2
B.1.2. Montages en étoile et en triangle.
Couplage étoile :
Couplage triangle :
Z
i1 = j1
i1
1
1
j12
Z
i2 = j2
u12
Z
i2
2
v1
Z
v2
2
u31
i3 = j3
Z
3
Z
v3
j31
u23
i3
N
j23
3
B.1.3. Puissances :




P = Pi = 3.P = 3 VI cos 
ou P = UI  cos 
réactive : Q = 3 VI sin 
apparente : S = 3 VI = P² + Q²
facteur de puissance : k = P/S = cos 
active :
  I ,V 
 
U V
3




active : P = Pi = 3 VI cos  = 3 UJ cos 
ou P = UI  cos 
réactive : Q = 3 VI sin  = 3 UJ sin 
apparente : S = 3 VI = P² + Q² = 3 UJ
facteur de puissance : k = P/S = cos 
 
  J ,U

I  J
Mesurage des puissances (lignes à 4 fils) :
un wattmètre entre ligne et neutre, comme en monophasé : P = 3 .P1
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
3
(P1 = valeur lue)
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11
Problème
Un moteur asynchrone est alimenté par un réseau triphasé 230V/400V-50Hz (figure 2 du document
réponse au verso). Sur le réseau triphasé représenté à gauche du schéma, les trois phases sont notées
A, B et C. Les trois tensions simples sont vA, vB et vC
1) Placer sur cette figure 2 un voltmètre V1 mesurant la valeur efficace de la tension simple vA.
Quelle est la valeur numérique indiquée par cet appareil ?
2) Placer sur cette figure 2 un voltmètre V2 mesurant la valeur efficace de la tension composée uBC.
Quelle est la valeur numérique indiquée par cet appareil ?
Le moteur asynchrone, dont les enroulements sont couplés en étoile, appelle une intensité de ligne
égale à 12,6 A. Pour chaque phase, cette intensité est en retard de 40° par rapport à la tension
simple.
3) Dessiner sur la figure 3 du document réponse le diagramme vectoriel des trois vecteurs
représentant les courants de lignes (échelle -. 1cm pour 3 A).
4) Calculer les puissances active et réactive de ce moteur.
On désire relever le facteur de puissance de l'installation pour l'amener à la valeur cos ' = 0,95, en
branchant des condensateurs. Le moteur absorbe toujours la même puissance active.
5) Calculer la nouvelle puissance réactive Q' de l'ensemble moteur plus condensateurs.
6) En déduire la valeur de la capacité de chacun des trois condensateurs que l'on monte en triangle
pour relever le facteur de puissance de l'installation par la relation : Q' - Q = -3 C  U²
Ch. Ekstein
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Ch. Ekstein
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12
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B.2.
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Electromagnétisme et magnétisme
B.2.0. Flux magnétique, force électromotrice induite
1) Le flux d'un champ magnétique B à travers une spire de surface S est donné par la relation
:
 = B.S cos 
B en tesla (T)
S en m²
alors  en weber (Wb)

est l'angle entre le vecteur champ B et la normale à la surface

B

B

S
Lorsqu'on a une bobine de N spires de surface S, le flux à travers la bobine est alors multiplié par N
2) Toute variation de flux dans une spire occasionne une force électromotrice induite
a) variation de B : exemple d'un aimant mobile tournant devant une spire fixe
b) variation de  : exemple d'un aimant fixe devant une spire tournant autour d'un axe
c) variation de S : déformation du circuit dans un champ magnétique constant
La force électromotrice induite est égale (en valeur absolue) à
d
e
la dérivée du flux par rapport au temps :
dt
B.2.1. Vecteur excitation magnétique H
1) matériau magnétique : substance, qui par sa présence, modifie le champ magnétique
- en canalisant les lignes de champ
- en augmentant l’intensité du champ dans son voisinage :
 

B  B0 (air )  Bi (matériau)
aimantation temporaire (fer doux) ou permanente (acier dur)
matériaux ferromagnétiques : Fer, Nickel, Cobalt…
matériaux ferrimagnétiques : ferrites (oxydes de fer)…
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14
2) excitation magnétique
Dans l’air on a (pour une bobine longue par exemple) :
B = µ0nI
avec n = N/l : nombre de tours par mètre
et
µ0 = 4.10-7
Dans un noyau de fer pour la même bobine :
B = µnI avec µ >> µ0


On définit le vecteur excitation magnétique tel que B  H de telle sorte que
H (caractéristique de la source de champ nI) est donné par :
H
B


NI
l
H en ampères par mètre (A.m-1)
B.2.2. Courbes d'aimantation. Hystérésis. Champ magnétique rémanent,
excitation coercitive.
-
cette caractéristique n’est pas linéaire (µ n’est pas constant)
cette caractéristique n’est pas réversible : on l’appelle cycle d’hystérésis.
a) courbe de première aimantation : B est d’abord proportionnel à H (domaine linéaire), puis la
courbe s’incurve jusqu’à une certaine saturation où B est à peu près constant et maximum :
B = Bsat
b) Lorsque H diminue, B diminue mais reste supérieur à celui de la première aimantation.
Quand H = 0, B n’est pas nul : c’est le champ magnétique rémanent BR. B ne devient nul que
pour une excitation dite coercitive -Hc. Quand H diminue encore, on obtient la saturation inverse
de la première ( B = -Bsat)
c) Lorsque H augmente à nouveau, on a le champ B qui augmente mais avec un certain retard, en
restant toujours inférieur a ses valeurs pour H décroissant.
On retrouve les valeurs opposées : –BR quand H = 0, et Hc quand B = 0.
 Placer sur la courbe d'hysteresis les valeurs remarquables Bsat ; BR ; HC et leurs opposées.

la perméabilité magnétique µ d’un matériau est µ = µ0.µr où µ0 est la perméabilité magnétique de l’air et
µr la perméabilité relative du matériau (coefficient de suractivité magnétique, qui peut valoir 1000)
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15
B
H
Plus l’aire du cycle est grande, plus l’énergie est absorbée et dissipée sous forme de chaleur à chaque cycle, ce qui
occasionne des pertes.
Pour un matériau doux (fer, acier doux), le cycle est étroit, BR est faible ainsi que Hc (10 A/m) ;
utilisation : circuits magnétiques (transformateurs, machines électriques).
Pour un matériau dur (acier dur, ferrites), BR est grand (0,5 à 1 T) ainsi que Hc (104 à 106 A/m) ;
utilisation : aimants permanents
Exercice.
Un circuit électrique crée dans l'air un champ magnétique uniforme d'intensité B0 = 20 mT
1. Que vaut l'excitation magnétique ?
2. On introduit dans le circuit un noyau de perméabilité relative µr.
Que devient l'excitation magnétique ? le champ magnétique ?
3. Quelle est l'intensité du courant nécessaire, pour une bobine de 1000 spires et mesurant 50 cm ?
Ch. Ekstein
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B.3.
a)



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16
Etude de quelques convertisseurs
B.3.1. Convertisseurs statiques.
B.3.1.1. Le transformateur. Modèle du transformateur parfait ; rendement du
transformateur réel, rôle des transformateurs dans le transport et la distribution de l'énergie
électrique.
transformateur parfait : on néglige
i1
les pertes par effet Joule (primaire et secondaire)
les pertes dans le circuit magnétique (hystérésis, cts Foucault)
les fuites magnétiques (flux constant)
i2
u1
u2
en régime sinusoïdal (en valeurs efficaces) :
i1
i2
U2
N2
I1
 =  =  = m
U1
N1
I2
u1
u2
donc :
U2 = m.U1 et
I1 = m.I2
S1 = U1.I1 = U2.I2 = S2
P1 = U1.I1 cos 1 = U2.I2 cos 2 = P2 (donc 1 = 2 )
Q1 = U1.I1 sin 1 = U2.I2 sin 2 = Q2
b) transformateur réel
Données (plaque signalétique) :
 puissance apparente Sn (nominale)
 tension d’alimentation primaire U1
 tension d’alimentation à vide du secondaire U2V
 fréquence d’utilisation f.
P2
Rendement :  =  =
P1
P2

P2 + pF + pC
 P2 : puissance utile
 P1 : puissance absorbée
 pC : pertes cuivre = R1 I1² + R2 I2² (effet Joule)
 pF : pertes fer = pH (hystérésis) + pF (cts Foucault)
Essai à vide : I1V faible, on détermine m et P1V  pF
Essai en court-circuit (sous tension d'entrée réduite) : pF négligeable, on détermine P1cc  pC
Essai en charge : on suppose que le transformateur, pour les courants, est parfait (hypothèse de Kapp)
P2 = U2.I2.cos
avec U2 = U2V - U2
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17
Problème sur le transformateur
La plaque signalétique d’un transformateur indique : 5000/230 V ; 10 kVA ; 50 Hz ;
D'autre part la résistance des enroulements est : R1 = 80  au primaire, R2 = 0,16  au secondaire.
1. Le transformateur est constitué d'un noyau d'acier au silicium autour duquel sont enroulés les
bobinages primaire et secondaire. Tracer l'allure de la courbe d'hystérésis de l'acier (champ
magnétique B en fonction de l'excitation H) en précisant où se situe la valeur du champ magnétique
rémanent Br. Pour un transformateur, a-t-on intérêt à avoir une valeur de Br grande ou petite, sachant
que les pertes fer dépendent de façon croissante de l'aire de la courbe d'hystérésis ?
2. On effectue un essai à vide. On mesure : 350 W, 0,25 A et 5000 V au primaire, 230 V au secondaire
a) Tracer le schéma du circuit de mesure en complétant le schéma ci-dessous.
*
*
i
W
u
b) Quelles pertes l’essai à vide permet-il de déterminer ?
c) Calculer le rapport de transformation.
d) Calculer le facteur de puissance au primaire.
3. On effectue un essai avec une charge de facteur de puissance égal à 0,9. Au secondaire, l’intensité
du courant est 30 A, la tension est de 220 V.
a) Calculer l’intensité du courant au primaire.
b) Calculer les pertes dans le cuivre (effet Joule au primaire et au secondaire).
c) Calculer la puissance absorbée par la charge, puis le rendement du transformateur.
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18
EXTRAIT DE PROBLEME SUR LE LE TRANSFORMATEUR
i1(t)
i2(t)
u1(t)
u2(t)
Afin de déterminer le rendement du transformateur réel, on réalise 2 essais.
Notations :
U1 , U2 : Valeurs efficaces des tensions primaire et secondaire ;
I1 , I2 : Valeurs efficaces des courants primaire et secondaire ;
P1 , P2 : Puissances actives du primaire et du secondaire.
A.1 Essai à vide
On mesure :
U1n = U10 = 230 V
U20 = 50 V
P10 = 6 W
A.1.1 Quelle est alors la valeur de I2 ?
A.1.2 Sur le document réponse (figure 1), placer les appareils de mesures permettant d’effectuer
ces mesures.
A.1.3 Calculer le rapport de transformation m.
A.1.4 En déduire le nombre de spires N2 du secondaire sachant qu’au primaire N1 = 460 spires.
A.1.5 Lors de cet essai, on détermine les pertes fer pour U1 = 230 V.
Donner la valeur de ces pertes.
A.2 Essai sur charge résistive de résistance R
On mesure :
U1 = 230 V
U2 = 48 V
I2 = 2,0 A.
A.2.1 Sur le document réponse (figure 2), placer les appareils de mesures permettant d’effectuer
ces mesures.
A.2.2 Quelle est alors la valeur de la résistance R ?
A.2.3 Calculer la chute de tension au secondaire U = U20 - U2.
A.2.4 Calculer P2.
A.2.5 Calculer P1 en tenant compte des différentes pertes. (Pfer = 6,0 W et PJ = 10 W).
A.2.6 En déduire le rendement  du transformateur lors de cet essai.
Ch. Ekstein
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19
B.3.1.2. Redressement, redressement commandé (conversion alternatif-continu).
Notions sur le redressement double alternance des tensions et courants alternatifs : lissage de la tension ou du courant.
1) REDRESSEMENT NON COMMANDE : Pont de Graëtz.
i
D1
iS
Réseau 50 Hz
D2
L
iD1
iD2
v
uc
D4
D3
R
iD4

E
charge
iD3
Fonctionnement :
-
quand v positif : D1 et D3 conduisent, D2 et D4 ne conduisent pas
et iS = iD1 = i = iD3
d’où uc = v.
quand v négatif : D2 et D4 conduisent, D1 et D3 ne conduisent pas
et -iS = iD4 = i = iD2
d’où uc = -v = v

débit sur charge résistive : on a un redressement bi-alternance pour uc et pour i = uc/R qui a la même
forme que uc.

débit sur charge active (cf. schéma) : on a un redressement bi-alternance pour uc mais si
L >> R le courant est pratiquement constant ( i = I ) et uL  0. On a donc <uc> = E + R.I


débit sur charge capacitive : on a un lissage de uc qui devient pratiquement continu : u c  V

Valeur moyenne de uc (redressé double alternance) :
uc

1

T
ˆ
ˆ sin t.dt  2V
V

T
Valeur efficace de uc (comme en sinusoïdal) :
Uc 


0
Vˆ
2
Puissance échangée :
P = <uc.i> = <uc>.I quand i est constant et égal à I
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
v
PHYSIQUE APPLIQUEE
20
figure 1 : v et u
T'=
T/2
T
3T/2
t
0
-v
Diodes conductrices :
Figure 2
Figure 3
iD1 (charge inductive)
iD1 (charge résistive)
t (ms)
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
21
2) REDRESSEMENT COMMANDE : Pont monophasé mixte (diodes + thyristors)
Thyristor :
i
Th1
iS
Th2
iTh1
u
D1
D2
iD1
E
R
gâchette
cathode
iD2
Fonctionnement (lorsque le courant i est constant : charge active inductive) :
-
-

anode
iTh2
v
Réseau 50 Hz

L
à partir de 0 : Th1 est amorcé et conduit ainsi que D2 ;
Th2 et D1 ne conduisent pas : u = v ;
à partir de  =  : la tension v s’inverse et D2 ne conduit plus alors que D1 se met à conduire ;
Th2 reste bloqué mais Th1 reste conducteur (du fait que i est constant)
donc u = 0 (phase de roue libre) ;
à partir de 0 +  : Th2 est amorcé et conduit ainsi que D1 ;
Th1 et D2 ne conduisent pas : u = - v ;
à partir de  = 2 : la tension v s’inverse et D1 ne conduit plus alors que D2 se met à
conduire ; Th2 reste bloqué mais Th1 reste conducteur (du fait que i est constant)
donc u = 0 (phase de roue libre).
Valeur moyenne de u :
u 
1



V

 V sin  .d   cos 0

0

u 

V

1  cos 0 
Quelle que soit la valeur de 0 cette valeur moyenne est toujours positive.
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
Pont mixte :
PHYSIQUE APPLIQUEE
22
figure 1 : v et u (quand le courant est constant)
v
T'=
T/2
iG1
T
3T/2
iG2
t
0
0
0+
0+2
 = t

-v
Eléments conducteurs (courant constant) :
Figure 2
thyrist.
diodes
Figure 3
iTh1 (charge inductive)
iTh2
Ch. Ekstein
Figure 4
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
23
Problème :
Pour recharger une batterie, on utilise un montage dont le schéma de puissance est le suivant :
IC
Transformateur
monophasé
Réseau :
220 V
50 Hz
uS
Pont mixte
uC
UB
Batterie
L’inductance de la bobine est suffisante pour que l’intensité du courant iC soit constante.
3.1. On règle l’angle de retard à l’amorçage o=  La tension uS est esquissée sur le document réponse 2.
Tracer la tension uC sur le document réponse 2.
3.2. La valeur moyenne de la tension uC est donnée par l’expression :
<uC> =
US 2
1  cos  0  où US est la valeur efficace de la tension uS.

On donne : <uC> = 300 V pour o = rad
3.2.1. Déterminer la valeur efficace US de la tension uS .
3.2.2. Quel appareil de mesure peut-on utiliser pour mesurer la valeur efficace de la tension uS ( préciser
le nom et le type ) ?
3.3. Déterminer le rapport de transformation du transformateur qui est connecté au réseau 220 V , 50 Hz.
3.4. La charge de la batterie dure 8 h. Le courant est constant et a pour intensité Ic = 20A ; la tension a pour
valeur UB = 300V.
3.4.1.
3.4.2.
Déterminer l’énergie électrique ( en kWh ) reçue par la batterie lors de la charge.
Le prix du kWh est estimé à 0,35 F. Calculer le prix de la charge ( ce qui correspond à une
autonomie du véhicule d’environ 100 km ).
600
500
400
300
200
100
0
-100
-200
-300
-400
-500
-600
Ch. Ekstein
Tension uS
Terminale STI génie mécanique
B.3.1.3.
PHYSIQUE APPLIQUEE
24
Hacheur série. (conversion continu-continu)
iS
H
i
uH
iD
E
L
D
u
E'
R

Fonctionnement :
u
Pour t entre 0 et t1 l'interrupteur H est fermé et u = E.
Pour t entre t1 et T l'interrupteur H est ouvert et u = 0.
t1
Le rapport cyclique  =  est réglable entre 0 et 1.
T
E


t
t1
T
Sur une charge résistive, l'intensité i du courant a la même forme que la tension u.
Sur une charge inductive, l'intensité i est pratiquement constante (si L est suffisamment grande devant R).
On a donc une conversion continu-continu sous forme tensioncourant.



Pour t entre 0 et t1 : la diode D ne conduit pas et iS = i
Pour t entre t1 et T : iS = 0, la diode de roue libre D conduit et iD = i
Valeur moyenne de u :
u



u
aire
1

période
T

T
 u.dt 
0
E
Valeur efficace de u :
1
U² 
T
T
1
0 u ².dt  T
U  E 
Ch. Ekstein
T
 E ².dt 
0
E ²T
 E ²
T
1
T
T
 E.dt
0

ET
T
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
25
Problème : Etude de la commande électronique d'un moteur
Un hacheur série (figure 3) est placé
entre la batterie d’accumulateurs
fournissant une tension continue U0 et
l’induit du moteur
U0
hacheur
série
u(t)
M

Figure (3)
1) Parmi les fonctions suivantes, quelle est celle du hacheur série :
a) convertisseur continu / alternatif ;
b) convertisseur alternatif / continu ;
c) convertisseur continu / continu variable ;
d) convertisseur alternatif / continu variable ;
e) convertisseur alternatif /alternatif ?
u(t)
La figure (4) représente
le chronogramme de la
tension u(t) fournie par
le hacheur série ;
temps : 0,1 ms par div. ;
tension :1 V par div.
0
t
Figure (4)
2) Déterminer la valeur U0 de la tension à l’entrée du hacheur ainsi que la fréquence de
hachage
3) Définir, à l’aide des grandeurs t0 et T, le rapport cyclique  de la tension u(t). Donner
la valeur numérique de 
4) On note <u> la valeur moyenne de la tension u(t). Exprimer cette valeur moyenne <u>
en fonction de  et de U0.
5) Déterminer la valeur  que l’on doit donner au rapport cyclique pour obtenir la valeur
moyenne <u> = 10 V aux bornes de l’induit du moteur.
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
B.3.1.4.
PHYSIQUE APPLIQUEE
26
Onduleur autonome. (conversion continu-alternatif)
K1
D1
i1
T1
G1
Transistor T1
E
u
Charge
i
G1 et G2 : alimentations continues
réversibles
G2
E
T2
i2
K2
D2
Transistor T2

Sur une charge résistive :
 pour t entre 0 et T/2 : l'interrupteur K1 est fermé, K2 est ouvert : u = +E et i = +E/R
 pour t entre T/2 et T : l'interrupteur K2 est fermé, K1 est ouvert : u = -E et i = -E/R
L'intensité et la tension sont alternatives (les diodes sont inutiles, elles ne conduisent jamais)

Sur une charge inductive :
 pour t entre 0 et T/2 : l'interrupteur K1 est fermé, K2 est ouvert : u = +E et i est croissant
 pour t entre 0 et t1 le courant i est encore négatif et c'est D1 qui conduit (le transistor T1 ne
peut pas conduire en inverse): ui est négatif donc la charge est générateur
 pour t entre t1 et T/2 le courant est positif et le transistor T1 peut conduire : ui est positif
donc la charge est récepteur
 pour t entre T/2 et T : l'interrupteur K2 est fermé, K1 est ouvert : u = -E et i est décroissant
 pour t entre T/2 et t2 le courant est encore positif et c'est D2 qui conduit (le transistor T2 ne
peut pas conduire en inverse) : ui est négatif donc la charge est générateur
 pour t entre t2 et T le courant est négatif et le transistor T2 peut conduire : ui est positif
donc la charge est récepteur
u
E
i
T
t1
Ch. Ekstein
t2
t
u² = E² donc la valeur efficace de u vaut E
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
27
Problème (n° 11.13 p. 186).
L’onduleur de la page précédente permet de relever les chronogrammes suivants (une division
correspond à 2 ms en abscisse, 5 V ou 0,5 A en ordonnée).
1) Le courant est-il en avance ou en retard par rapport à la tension ?
Quelle est la nature de la charge (résistive, inductive, capacitive) ?
2) Déterminer la valeur de E et la valeur efficace U de u(t).
3) Déterminer la période T et la fréquence f de l’onduleur.
4) Indiquer sur une période T le temps de conduction tD d’une diode et tK d’un interrupteur K.
5) Quelle est l’amplitude Î de i(t) ainsi que sa valeur efficace I ?
6) Entre 0 et 20 ms, quels éléments sont commandés ? Quels sont ceux qui conduisent ? Quel est le
comportement des alimentations G1 et G2 (générateur ou récepteur) ?
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
28
B.3.2. Convertisseurs tournants.
B.3.2.1.
Moteur à courant continu
A- Généralités
1) principe : on a un circuit magnétique avec
* un stator ou inducteur (aimant ou bobine à 2p pôles),
* un rotor ou induit de N conducteurs (soit N/2 spires) relié au bâti par un système collecteurs/balais, et
* un entrefer qui crée des forces de Laplace par le flux coupé par les conducteurs ; les forces de Laplace
conservent le même sens si le champ magnétique et le courant changent de sens en même temps.
I
N
S
 

F  I .l  B
2) Force électromotrice de l'induit
K : constante
 = 2n en rad/s
flux maximum utile
(n en tr/s)
A flux constant la f.e.m. E est donc proportionnelle à la vitesse de rotation
(pratiquement continue) :
E = K..
3) couple électromagnétique
Les forces de Laplace développent une puissance moyenne :
P = E.I = K...I
or P = .T
donc le couple a un moment T = K..I
(T en N.m)
A flux constant le moment du couple est donc proportionnel à l'intensité du courant dans l'induit.
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
29
4) schéma équivalent d'un moteur "compensé"
(c'est à dire pour s'opposer à la réaction d'induit, donc pour que  soit indépendant de I)
i
I
R
u
r
E
inducteur
U
induit
u = r.i
U = E + RI
B- Moteurs à excitation indépendante
1) vitesse de rotation :   2n 
E
U  RI

K
K
n en tr/s sinon : n =
n' (en tr/min )
60
a) démarrage : pour limiter le courant de démarrage on utilise un rhéostat en série avec l'induit, ou bien
une tension d'induit réduite puis croissante (hacheur…).
b) fonctionnement à vide : V = U/K
c) fonctionnement en charge :  = a(U - RI) ; on règle la vitesse de rotation par variation de U :







U = cte
I = cte
I
U
Ud = RI (tension de décollage)
2) Couple moteur
a) couple électromagnétique : T = P/ = Kk'I
b) couple utile : Tu = Pu/
ou
Tu = T - Tp
avec Pu = P - pc
k' : constante indépendante de U
pc : pertes "collectives" = pmagn + pméc
ne dépendent que du flux et de la vitesse
T
Tu
c) caractéristique mécanique : Tu = f(n)
Couple de pertes :
Tp
d) point de fonctionnement :
intersection avec Tr = f(n)
I
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
30
3) bilan énergétique
Puissance électrique absorbée : Pa = UI + ui
Puissance utile (mécanique) : Pu = Tu = 2nTu
Les pertes Pa - Pu sont
* les pertes par effet Joule : pJ = ri² + RI²
* les pertes collectives pc (déterminées par un essai à vide, avec le même flux
et la même vitesse qu'en charge)
RI²
induit UI
Pa
puissance électromagnétique utile
EI = T
inducteur
ui
pm
ri²
Le rendement est donc :  
Pu = Tu
pf
pertes « collectives »
Pu
Tu

Pa ui  UI
PROBLEME.
L'inducteur d'un moteur à excitation indépendante, de résistance r = 130 , absorbe un courant
d'intensité i = 1,5 A.
En charge, l'induit de résistance R = 0,6 , alimenté sous une tension
U = 240 V, absorbe un courant I = 20 A et tourne à n' = 1200 tr.min-1 en fournissant une puissance
mécanique sur l'arbre de 4,1 kW.
Calculer :
1. La f.é.m. de l'induit
2. La puissance et le moment du couple électromagnétique
3. Le moment du couple utile
4. La puissance électrique totale absorbée par le moteur et son rendement.
Suite des problèmes
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
B.3.2.2.
PHYSIQUE APPLIQUEE
31
Champs tournants.
champ tournant : l'ensemble des lignes de champ tourne à la vitesse de synchronisme S. Avec 2p pôles,
on a :

en rad .s 1
p
En rotation asynchrone, le rotor tourne plus lentement : n < ns
f
1
nS 
en tr.s
p
S 
B.3.2.3.
Machine synchrone. Alternateur.
A. Machine synchrone
a) rotor : tourne à la vitesse de rotation
 = 2n et est constitué d'électroaimants
(2p pôles) alimentés en courant continu.
Il crée le champ tournant rotorique
p = 2 : 4 pôles
N = 2 : 6 bobines
b) stator : pour une machine triphasée :
ensembles de 3 bobines identiques de N
conducteurs, parcourues par un courant
triphasé
B. Alternateur
La f.e.m. créée dans chaque phase de l'induit (le stator) est e  
ˆ.
et a pour valeur efficace : E  kNf
d
dt
Avec f = pn on a donc E = Kn
K : coefficient de l’alternateur
Modèle équivalent d'une phase de l'alternateur :
diagramme synchrone :
i
R
e
 dépend de la charge
X = L
L
v
V

XI
RI
Ch. Ekstein
E
phase de i
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
32
Bilan énergétique :
PM = .TM
en triphasé :
Pu = UI 3 cos  ou
Pa
en monophasé :
Pu = UI cos 
Pind = u'i'
(inducteur)
pJ + pC
pC : pertes constantes (mécaniques et magnétiques)
pJ : pertes Joule dans l'induit :
en triphasé :
pJ = 3RI² = 3/2 RaI²
(Ra : résistance entre 2 phases du stator couplé)
Rendement :  =
en monophasé :
pJ = RI²
Pu
Pu

Pa Pu  pertes
Problème (bac septembre 1999)
Le groupe électrogène est constitué d’un alternateur monophasé entraîné par un moteur thermique. Dans
cette partie, on se contentera de l’étude de l’alternateur monophasé dont on supposera négligeable la
résistance de l’induit.
B.1) Sachant que cet alternateur délivre une tension de fréquence 50 Hz lorsqu’il est entraîné à
3000 tr/min, déterminer le nombre de pôles de cette machine.
B.2) On donne le modèle simplifié de l’alternateur : (figure 3)
uX
i
X
e
u
Ecrire la relation liant les différentes tensions e, ux et u.
Ch. Ekstein
Charge
figure 3
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
33
B.3) Pour une charge donnée, le diagramme vectoriel des tensions est le suivant : (figure 4)
+
Echelles :
courant : 1 div  1 A
tensions : 1 div  20 V 
U

UX
0

U
figure 4

E

I
Déterminer :
B.3.a) la valeur efficace de la tension aux bornes de la charge ;
B.3.b) la valeur efficace E de la f.é.m. de l’alternateur ;
B.3.c) la nature de la charge (capacitive, inductive ou résistive) ;
B.3.d) la valeur de la réactance X de l’alternateur.
B.4) On branche, à présent, une nouvelle charge. On admettra que la réactance vaut 7,3  et que le
courant dans la charge a une intensité efficace de 9,6 A.
La charge est inductive, son facteur de puissance vaut 0,94 et la tension efficace à ses bornes est
U = 230 V.
B.4.a) Déterminer la puissance fournie par l’alternateur à la charge
B.4.b) Déterminer la puissance absorbée par l’alternateur, sachant que l’ensemble des pertes est évalué à
230 W.
B.4.c) En déduire le rendement de l’alternateur.
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
34
B.3.2.4. Moteur asynchrone.
1) stator ou inducteur :
à 50 Hz,
f = p.nS
si p = 1 : nS = 50 tr.s-1 = 3000 tr.min-1
si p = 2 : nS = 25 tr.s-1 = 1500 tr.min-1
si p = 3 : nS = 16,7 tr.s-1 = 1000 tr.min-1
Couplage sur le réseau : par exemple, une machine 220/380V a des enroulements sous tension nominale de 220V,
donc on aura normalement un couplage étoile sous 220/380V et un couplage triangle sous 127/220V.
3) rotor ou induit, en cage d'écureuil ou bobiné : les courants de Foucault créés par le champ tournant
sont la cause de forces de Laplace qui entrainent le rotor en rotation conformément à la loi de Lentz.
On appelle glissement le rapport (en %) :
g
nS  n  S  

nS
S
avec   2 n
3) fonctionnement : à vide n  nS mais, en charge, on note une augmentation de I, de k et une diminution de n.
Caractéristique mécanique :
moment du couple utile en fonction de la vitesse de rotation n
Tu
zone de fonctionnement stable
Couple maximal :
Tumax
Couple nominal :
TuN
Couple au démarrage :
Tud
point nominal
Autour du point nominal, Tu est fonction affine de n et
proportionnel au glissement :
Tu = a.n + b = k.g
nN
nS
n
4) bilan des puissances.
pFs
Pa
(puissce absorbée = UI3cos)
stator
pJs
Ptr
rotor
Pr (puiss.restituée) Pu = .Tu
(puissance utile)
pJr=g.Ptr
pméc
pertes par effet Joule pJs = 3/2 RI² (R : résistance entre phases  r : résistce d’un enroulement)
pertes par hystérésis et courants de Foucault pFs d'où la puissce transmise Ptr = Pa - pJs - pFs
Au rotor :
pertes par courants de Foucault négligeables
pertes par effet Joule pJr = Ptr - Pr = g.Ptr d'où la puissance au rotor Pr = Ptr(1-g)
Les pertes mécaniques sont constantes car la vitesse de rotation est pratiquement constante.
Un essai "à vide" permet de déterminer les "pertes constantes" pC : Pvide = pC + pJs
avec pC = pFs + pméc et pJs = 3/2.RIv².
Au stator :
Rendement :
Ch. Ekstein

Pu Pa  pertes

Pa
Pa
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
35
5) démarrage : il est impossible de démarrer sous tension nominale car l'intensité est trop grande.
Pour les moteurs à cage on peut faire un démarrage "étoile-triangle" si les enroulements le permettent
(fonctionnement normal en triangle ; en étoile, la tension est divisée par 3 , l'intensité et le couple par 3).
6) fonctionnement à vitesse variable. On peut alimenter par un onduleur autonome fonctionnant avec un
rapport V/f constant, ce qui permet un flux constant ( N : nombre de conducteurs au stator).
ˆ
car V  4,44 Nf
ˆ kV
( formule de Boucherot ) donc 
f
PROBLEMES
A. Un moteur asynchrone triphasé à cage, 220/380 V, est alimenté par un réseau 127/220 V, 50 Hz. La
résistance R, mesurée entre deux phases du stator est 3,5 .
On réalise un essai à vide : le moteur a une fréquence de rotation N, pratiquement égale à 3 000 tr/min et
la mesure au wattmètre donne: Pa = 200 W. L'intensité du courant en ligne I0 est égale à 3,32 A.
1.
2.
3.
Quel est le couplage à adopter dans ce cas ?
Quel est le nombre de pôles du stator ?
Calculer :
.
a) Le facteur de puissance.
b) Les pertes par effet joule au stator pjs.
c) Les pertes magnétiques Pf sachant que les
pertes mécaniques Pm valent 20 W.
La plaque signalétique d'un moteur asynchrone triphasé indique :
230/400 V ; 50 Hz ; 2 850 tr.min-1 ; 2,2 kW.
l- Donner la signification de ces indications.
2- Le moteur est alimenté par un réseau triphasé équilibré (400 V, 50 Hz).
a)
Justifier et représenter le couplage du stator en fonctionnement normal.
b)
Calculer la fréquence de synchronisme et le nombre de pôles du stator.
3- En fonctionnement nominal, le stator absorbe un courant d'intensité I = 4,4 A, avec un facteur de
puissance cos  = 0,88. Le rotor fournissant à la charge un couple utile de moment Tu = 7,4 N.m, calculer
le rendement du moteur.
C. Un moteur asynchrone triphasé quadripolaire à rotor en court-circuit fonctionne
sous (380 V, 50 Hz). Il absorbe un courant de 300 A et une puissance de 178 kW.
Le glissement est de 1,5 %. La résistance mesurée entre phases du stator est R = 0,02 .
Les pertes constantes s'élèvent à 5 kW (les pertes fer du stator étant supposées égales aux pertes
mécaniques). Calculer :
l) le facteur de puissance du moteur et sa vitesse;
2) les différentes pertes, la puissance utile et le rendement;
3) le moment du couple utile.
Ch. Ekstein
Terminale STI génie mécanique
PHYSIQUE APPLIQUEE
C.
Chimie
C.1.
Oxydoréduction
C.1.1. Oxydation et réduction par voie sèche; application à la sidérurgie.
36
1) oxydo-réduction en solution aqueuse
Zn + Cu2+  Zn2+ + Cu
exemples :
(1)
le zinc donne 2 electrons : c'est un réducteur
le cuivre gagne 2 électrons : c'est un oxydant
+
2+
Cu + 2Ag  Cu + 2Ag (2)
le cuivre est un réducteur par rapport à l'argent
l'argent est un oxydant par rapport au cuivre
Le couple Zn2+/Zn est plus réducteur que le couple Cu2+/Cu ; le couple Cu2+/Cu est plus réducteur que le
couple Ag+/Ag. On peut donc classer les couples oxydo-réducteurs :
Pouvoir oxydant croissant du cation
Mg2+ Al3+
Mg
Al
Zn2+
Zn
Fe2+
Fe
Ni2+
Ni
Pb2+
Pb
H+
H2
Cu2+
Cu
Ag+
Ag
Au2+
Au
Pouvoir réducteur croissant du métal
Application : réalisation d'une pile Zn/Cu.
Le Zn est plus réducteur, il fournit des électrons en étant oxydé ; c'est la borne négative.
Le Cu est plus oxydant, il absorbe des électrons en étant réduit ; c'est la borne positive.
2) Oxydation et réduction par voie sèche (solide + gaz)
Exemples :
combustion du magnésium
combustion de l'aluminium
2Mg + O2  2MgO (magnésie)
4 Al + 3O2  2Al2O3 (alumine)
En se combinant avec un métal, le dioxygéne gagne des électrons et le métal en perd autant ;
le métal est bien un réducteur et l'oxygène un oxydant.
Combustion du carbone
C + O2  CO2 (dioxyde de carbone)
En définitive, par voie sèche, au cours d'une réaction d'oxydo-réduction,
un réducteur absorbe de l'oxygène et un oxydant fournit de l'oxygène :
le réducteur est donc oxydé et l'oxydant est réduit.
Applications :.

FeO
+
CO

Fe
+
CO2
réduction
réduction de l'oxyde de fer II
par le monoxyde de carbone
oxydation

Fe2O3
+
2Al
réduction

2Fe
+
2Al2O3
oxydation
Ch. Ekstein
réduction de l'oxyde de fer III
par l'aluminium
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PHYSIQUE APPLIQUEE
37
3) Application à la sidérurgie
La réduction des oxydes de fer par le monoxyde de carbone pour obtenir des fontes (teneur en carbone
entre 2 et 4 %) s'effectue dans un haut fourneau, à des températures croissantes de haut en bas. En
simplifiant (de haut en bas) :
coke
minerai
2C + O2  2CO
Fe2O3 + CO  2FeO + CO2
FeO + CO  Fe + CO2
3Fe + 2CO  Fe3C + CO2
fontes : alliages fer-cementite
Les aciers (teneur en carbone < 2 %) sont élaborés à partir des fontes dans des fours ou dans des
convertisseurs. Ils sont ensuite coulés en lingots.
C.1.2. Application de l'oxydoréduction à la corrosion des métaux.
1) La corrosion des métaux et alliages est une dégradation lente sous l'effet de l'environnement. Elle peut
s'effectuer par voie sèche mais aussi le plus souvent par voie humide, mettant en jeu des phénomènes
électrochimiques d'oxydoréduction. Néanmoins, certains métaux sont peu oxydables (or, platine) ou
se recouvrent d'une couche d'oxyde protectrice (Al, Zn).
Situations conduisant à une corrosion :
- contact entre deux métaux différents en milieu humide : constitution d'une pile
- atmosphère humide avec composés oxydants
- métal enterré : le sol joue le rôle d'un milieu aqueux.
Corrosion du fer et des aciers : elle se développe là où il y a une hétérogénéité dans le métal (déformation,
impureté, soudure…). Il se forme une micro pile qui oxyde le fer et conduit à la rouille :
Fe  Fe2+ + 2e2)
Protection contre la corrosion :
revêtement isolant : peinture, goudron…
constitution d'alliages "inoxydables" avec du chrome, du nickel,…
traitement chimique de surface : après immersion dans un bain (chromatation), recouvrement
électrolytique (électrolyse avec anode soluble : étamage (Sn), zingage (Zn)…)
- protection cathodique par "anode sacrificielle"
Exemple de conduite enterrée, reliée par un fil à une anode en Zn qui se dissout car elle est plus réductrice
que le Fe et le protège en l'empêchant de s'oxyder : Zn  Zn2+ + 2e-
I
+
Fe
Ch. Ekstein
sol

Zn
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38
Problème.
Dans une rame de métro, un hacheur série alimente un moteur à
courant continu à excitation série. L'ensemble moteur-bobine de
lissage est modélisé par un circuit L-E' et on néglige les résistances
de la bobine et du moteur. La tension uH aux bornes de l'interrupteur
électronique H est représentée sur la courbe 1. Les données numériques
sont : T = 2 ms ; E = 750 V.
a)
b)
c)
d)
e)
f)
L
E’
Représenter, en concordance de temps avec uH la tension u aux bornes de la charge.
Calculer le rapport cyclique et la valeur moyenne de u.
Proposer une méthode pour mesurer cette valeur moyenne.
Calculer la valeur moyenne de i (voir courbe 2).
Représenter les chronogrammes des courants iD et iS.
Relever sur la courbe 2 la valeur i de l'ondulation du courant sur l'intervalle [0,T] ; montrer que sur cet
intervalle de temps la quantité di/dt s'exprime en fonction de E, E', L. En déduire la valeur de l'inductance L.
uH (V)
750
t (ms)
0
i (A)
396
284
u (V)
iS
iD
Ch. Ekstein
1
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39
D. Un moteur asynchrone triphasé à cage, 220/380 V, est alimenté par un réseau 220/380 V, 50 Hz.
l- Quel est le couplage du stator en fonctionnement normal ?.
Le justifier et le représenter
2- Ce réseau serait-il adapté pour pouvoir faire un démarrage étoile triangle du moteur ? Pourquoi ?
3- On a relevé le moment du couple utile en fonction de la fréquence de rotation n :
n(tr.min-1)
0
300
700
900
1000
1100
1300
1400
1450
1500
Tu(N.m)
24
25,6
30,2
34
35
34
30
24
12
0
3.1- Tracer la caractéristique mécanique Tu = f(n) du moteur ;
échelles : pour n : 100 tr.min-1/cm ; pour Tu : 2N.m/cm.
3.2- On se propose d'utiliser ce moteur à l'entraînement éventuel de deux charges dont les caractéristiques
mécaniques sont données par :
Tr1 = 25 + 7.10-3 n
pour la charge 1
-3
Tr2 = 10 + 3.10 n
pour la charge 2
En utilisant une solution graphique, indiquer dans chacun des cas si le moteur pourra :
3.2.1- démarrer directement en charge ?
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40
3.2.2.- avoir un point de fonctionnement en charge stable ?
3.3- On accouple le moteur à la charge 2 ;
3.3.1- déterminer la vitesse du groupe et le couple utile développé
3.3.2- en déduire le glissement et le nombre de pôles du moteur.
E. Un moteur asynchrone triphasé quadripolaire 400/690 V est alimenté par un réseau triphasé équilibré
(400 V, 50 Hz).
l- Justifier et représenter le couplage du stator en fonctionnement normal.
2- Le moteur entraîne une charge opposant un couple résistant Tr = 20 N.m.
Le glissement est égal à 4 %. La mesure de la puissance absorbée a donné : P = 3 400 W. Calculer :
la fréquence de rotation du groupe moteur-charge;
le facteur de puissance, l'intensité du courant en ligne et celle du courant dans un enroulement,
le rendement du moteur.
Ch. Ekstein
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41
Problème sur le redressement commandé :
i
i3
i1
L
iL
T1
T3
u
v
D1
iD1
D2
M
E;R
iD2
Le pont ci-dessus alimente l'induit d'un moteur à courant continu à excitation indépendante et constante et
dont la résistance de l'induit est de 0,5 .
La f.é.m est égale à 180V quand la fréquence de rotation1 est de 1250 tr.min-1.
Le courant dans le moteur est parfaitement lissé par une inductance pure et son intensité a pour valeur I =
10 A.
On applique à l'entrée du pont une tension sinusoïdale de valeur efficace 220 V et de fréquence 50 Hz.
Les thyristors reçoivent des impulsions de gâchette aux instants (t0 + kT/2) (k = 0,1, 2,............)
1. Sur l'axe "horizontal" du chronogramme de v, faire apparaître les indications 2,5 ms, 10 ms, 20 ms
"en dessous " de l'axe et  /4 rad,  rad, 2  rad au-dessus de l'axe.
2. En s'aidant du chronogramme figurant sur la page 28, écrire l'expression de la tension v appliquée à
l'entrée du pont sous la forme :
v = Vmax sin ( t +  ) en donnant les valeurs de Vmax,  et . (l'expression trouvée ne devra
comporter que la seule lettre t ) .
3. En s'aidant des chronogrammes figurant à la page 28 :
3.1. Passer en trait gras sur chacun des schémas n°1, 2, 3, 4, le "chemin emprunté" par le courant sur
l'intervalle de temps indiqué sous chacun d'eux, en remplaçant par un interrupteur fermé les
éléments passants et par un interrupteur ouvert les éléments bloqués. Indiquer le sens réel du
courant.
3.2. Indiquer en bas de la page 28, à l'emplacement prévu,
3.2.1. le signe de la puissance instantanée reçue par la charge.
3.2.2. le nom de la phase (écrire "RL" : pour phase de roue libre et "Alim" pour phase
d'alimentation de la charge.
3.3. En utilisant les résultats de la question précédente, dessiner sur la page 28 :
IL : intensité du courant dans la ligne.
i1 : intensité du courant dans le thyristor T1.
iD1 : intensité du courant dans la diode D1.
1
Pour ce moteur à courant continu, la f.é.m. et la fréquence de rotation sont proportionnelles
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42
3.4. Sur le schéma n°5 indiquer les connexions à réaliser pour visualiser simultanément :
- sur la voie 1 : l'intensité du courant i3 dans le thyristor T3.
- sur la voie 2 : l'intensité iL du courant dans la ligne.
On supposera que les deux voies de l'oscilloscope peuvent être inversées et on fera
apparaître au besoin sur le schéma des résistances de visualisation.
3.5. Exprimer à l'aide d'une intégrale la valeur moyenne <u> de u quand  = t0= 45°. L'expression
trouvée ne comportera que la seule variable angulaire  , les autres termes seront remplacées par
leurs valeurs (en particulier, les bornes de l'intervalle d'intégration).
3.6. Calculer la valeur moyenne de l'intensité du courant dans le thyristor T1.
4. Par des considérations géométriques sur l'allure de u, donner les valeurs de  pour lesquelles :
4.1. <u> est maximale ; préciser quelle est alors la valeur de <u>.
4.2. <u> est minimale ; préciser quelle est alors la valeur de <u>.
Pour le calcul de <u>, on pourra s'aider de la formule :  u 
Vmax
(1 cos )

5.
5.1. Exprimer u en fonction de L, de i , de E et de R.
5.2. En déduire la valeur moyenne <u> de u en fonction des paramètres de la charge.
5.3. Calculer la f.é.m. E pour  = 45°.
5.4. Quelle est pour cette valeur de  (45°) la fréquence de rotation du moteur ?
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Schéma n°1
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Schéma n°2
i
i
i1
i3
i1
L
i3
L
iL
T1
T3
iL
T1
u
T3
u
v
v
D2
D1
E;R
M
D2
D1
iD2
iD1
R
iD2
iD1
0 < t < 2,5ms
2,5 ms < t < 10 ms
Schéma n°3
Schéma n°4
i
i
i1
E
M
i1
i3
i3
B
B
iL
T1
iL
T3
T1
T3
u
u
v
v
D2
D1
M
E;R
iD2
iD1
iD2
iD1
D2
D1
10 ms < t < 12,5 ms
12,5 ms < t < 20ms
Schéma n°5
i
i3
i1
B
iL
T1
T3
u
v
D1
iD1
Ch. Ekstein
D2
iD2
M
E;R
M
E;R
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v
 /rad)
0
t/ms
u
 /rad)
0
t/ms
iL(A)
10
 /rad)
0
t/ms
i1(A)
10
 /rad)
0
t/ms
iD1(A)
10
 /rad)
0
t/ms
signe
de
p = ui
RLAlim
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