Les lésions Au niveau de : Conséquences Noyau bulbaire (voie cordonale postérieure) Anesthésie tactile et proprioceptive du même côté Cordon antérolatéral (voie spinothalamique) Anesthésie douloureuse, thermique et tactile grossière de l’autre côté au niveau de la lésion et en dessous Aire S1 d’un côté Anesthésie totale de l’autre côté, altérant la sensation et la reconnaissance des objets simples et complexes (S2 n’est plus innervé par S1) Aire S2 Agnosie somesthésique, entre autre tactile et proprioceptive. Un lecteur en braille ne ressent et ne reconnaît plus les lettres et les mots mais seulement les traits et les points, détectés et mémorisés par les aires primaires restées intactes. L’aire préfrontale reconnait l’objet finalement mais avec lenteur. Aire préfrontale Son ablation soulage les douleurs intenses et rebelles (elle reste ressentie par S1) Aire limbique Amnésie antérograde empêche de mémoriser des objets nouvellement touchés, vus, entendus. Alors que les objets touchés, vus, entendus avant la lésion restent mémorisés. La moelle spinale sur toute sa surface de section Perturbation de la station debout Signe de Babinski bilatéral (voies pyramidales touchées) = réflexe nociceptif cutané-plantaire inversé (extension de l’hallux) Hypoesthésie voire anesthésie totale et bilatérale en dessous de la lésion Au niveau de la limite bulbe spinal Perturbation des mouvements volontaires des 2 membres inférieurs qui seront diminués = paraparésie ou seront impossible = paraplégie Au niveau dorsale ou lombaire Perturbation des mouvements volontaires des 4 membres tétraparésie voire tétraplégie Racine antérieure + Si nerf sensitivomoteur Aire 4 ou faisceau pyramidal (ex : gauche) Aires prémotrices AMS et A6 Mouvements volontaires du muscle innervé perturbés Pas de signe de Babinski car le neurone pyramidal n’est pas en cause Atteinte des sensibilités tactile, proprioceptive et nociceptive et des réflexes qui en dépendent Les mouvements controlatéraux (droite) sont diminués = hémiparésie ou impossibles (hémiplégie) Signe de Babinski signant l’atteinte des neurones pyramidaux Les mouvements volontaires proximaux reviennent après quelques semaines, repris par les aires A6 et AMS Syndrome extrapyramidal avec une hémiparésie des muscles proximaux, transitoire car ils sont repris par l’aire A4 appraxie motrice où les mouvements appris sont oubliés et les apprentissages nouveaux sont très compromis (A6) pas de signe de signe de Babinski car les neurones pyramidaux ne sont pas atteints Trouble de la déglutition, de la respiration, de l’éveil et de la vigilance car leurs centres se trouvent près de la réticulaire facilitatrice Réticulaire facilitatrice pontique par une maladie du tronc cérébral Elle stimule mal les antigravitaires, la station debout et la marche deviennent difficiles. Baisse du tonus musculaire et des réflexes d’étirement Les mouvements volontaires conservés car les neurones A4 pyramidaux et extrapyramidaux restent normaux Décérébrations : lésions où la réticulaire inhibitrice bulbaire n’est plus influençable par le cortex A4 La réticulaire facilitatrice n’est plus modérée mais reste activable par les systèmes sensoriels : stimulation des antigravitaires sans limite → rigidité de décérébration statique avec les jambes étendues, la tête renversée en arrière et les réflexes d’étirements exagérés d’où un tonus musculaire important Pallidum interne donc des neurones pallidothalamiques Tremblements au repos continus qui ne cessent qu’avec des mouvements et/ou hyperkinésies, qui sont des mouvements inutiles (ex : tics) Labyrinthe de façon unilatérale (ex : à droite) Vertiges Station debout titubante (oscillations et surface de sustentation augmentées) tonus musculaire diminué à droite (car le noyau vestibulaire droit excite mal les extenseurs nystagmus lent vers la droite (le malade regarde où le noyau vestibulaire est le moins stimulé). Le labyrinthe gauche sain fonctionne seul sans être freiné par le labynrinthe droit Vestibulocervelet (ex : à gauche) Le noyau vestibulaire homolatéral (gauche) est mal modéré et fonctionne plus que son homologue droit Vertiges Station debout titubante nystagmus lent vers la droite Discordances labyrinthovisuelles Mal des transports Sensation labyrinthique fournies par le cortex temporal différentes des sensations visuelles fournies par l’A17 L’aire pariétale postérieure note des sensations discordantes Spinocervelet Le reflexe cortical est secondé par le spinocervelet controlatéral Réflexe d’étirement cortical devient exagéré, vif et prolongé Cérébrocervelet Perturbe les apprentissages sans paralysie musculaire ni trouble de la statique