Simon Catillon- Terminale L Baccalauréat 2013 Lycée Condorcet Montreuil Dossier théâtre (Option facultative) 1 SOMMAIRE I- Mon expérience en tant que comédien 1-Des débuts difficiles 2-Les débuts de l'Atelier 3-Découverte de la Pièce: lecture du texte et choix des rôles et des costumes. 4-Week-end théâtre 5-Semaine théâtre: Répétitions et Représentations II- Mon expérience en tant que spectateur 1- Une Faille conception et mise en scène Mathieu Bauer -page Septembre octobre 2012 épisodes 1-4 : « Pris au piège » Décembre 2012 épisodes 5-6 : « Suspendus » Mai 2013 épisodes 7-8 : « Reconstruire » Nouveau Théâtre de Montreuil 2-Mission de David Van Reybrouck, mise en scène de Raven Ruëll avec Bruno Vanden Broecke – page Salle Maria Casarés -Nouveau Théâtre de Montreuil 3-Caligula Atelier d'interprétation dirigé par Sébastien Depommier Décembre 2012 – CNSAD 4-L'immédiat Conception Camille Boitel - Page Mars 2013 -Nouveau Théâtre de Montreuil 2 I -Mon expérience en tant que comédien 1- Une décision difficile Cette année j'ai intégré l'atelier Théâtre du Lycée Condorcet et avant de vous expliquer comment j'ai pris cette décision, je vais vous expliquer mon parcours. Depuis mon enfance j'ai toujours été passionné par le théâtre, tout petit je me déguisais en chevalier, en pirate, en ogre ... et je récitais des scènes de films. Durant les années de collège, mon professeur de français nous a proposé de participer à une expérience intitulée « Jeunes en scène » à la salle Watteau au Théâtre de Nogent-sur-Marne. En effet, chaque saison, La scène Watteau propose à des enseignants de collège de mener une expérience de « Jeunes en scène ». Des comédiens en résidence à La Scène Watteau servent de guide à travers les différentes étapes de la création d'un spectacle: choix de textes, mise en scène, jeu des acteurs, scénographie, costumes, régie technique du théâtre... C'est ainsi que j'ai fait mes premiers pas de comédien. En classe de 5ème, avec l'aide d'une comédienne-marionnettiste Corinne Mighirditchian, nous avons fabriqué nous-mêmes nos marionnettes à taille humaine et nous avons interprété « Darco Lolo ou la route de la joie » d'après la vie de Marco Polo : « Empruntant la route et la destinée de Marco Polo, Darco Lolo mène à sa façon une quête de la joie. Après des rencontres et des péripéties multiples où il va alternativement rencontrer les larmes et le rire, l'histoire finira dans la joie. ». Corinne Mighirditchian En classe de 4ème, alors que j'avais changé de collège, le professeur m'a rappelé pour me proposer de participer à son nouveau projet « Tribus des matières: Paix et Guerre ». J'ai accepté avec une grande joie et j'ai ainsi pu interpréter le rôle principal du « Coach » « qui grâce à sa personnalité extravertie et à ses techniques de relaxation réussit à instaurer la Paix entre les différentes tribus. Depuis cette époque, à chaque fois que j'en ai eu la possibilité j'ai participé à des stages de théâtre. Je suis arrivé au Lycée Condorcet à la rentrée 2012-2013, j'étais alors dans une situation difficile, je me posais beaucoup de questions sur moi, mon avenir et les autres, en fait j'étais très isolé. Depuis 3 mon enfance, j'ai toujours été passionné par le théâtre. Lors de l'entretien pour mon admission au Lycée Madame Mazouz m'a parlé de « L'atelier Théâtre » et m'a proposé d'assister à la représentation de « Ah c't'enfant, c't'enfant ! » en mai 2012. J'y suis allé et j'ai été frappé par l'ambiance chaleureuse, l'amitié et la qualité de cette représentation. Les relations humaines pouvaient-elles réellement être simples ? La tolérance et le respect qui se dégageaient de ce groupe de jeunes comédiens m'ont aussitôt donné envie de m'y intégrer pour réaliser un travail commun. Le manque de confiance en moi que je ressentais à cette époque me faisait douter de pouvoir y participer mais cette possibilité d'option m'a beaucoup aidé à mon arrivée au Lycée. L'accueil qui m'a été réservé dans la classe de terminale, la camaraderie affichée , le respect de chacun et la bienveillance des enseignants m'ont autorisé à me repositionner comme un élève à part entière et l'envie de m 'impliquer et de réussir est revenue progressivement. C'est dans cet état d'esprit que je me suis rendu à la première séance de travail de l'année durant laquelle nous avons fait connaissance, « les anciens » de l'atelier, les « nouveaux » et moi! encadrés par Sylvie Perrimond, Françoise Frauziol, Sylvie Fayolle et Maya Lavault.. Ce jour là, j'ai beaucoup observé et j'ai eu un peu de mal à me lancer et à réaliser les exercices proposés. La crainte d'être jugé et désavoué me déstabilisait. Ce premier rendez-vous m'a ébranlé et je me sentais tiraillé entre l'envie d'y retourner et celle de ne pas me permettre d'y croire de crainte d'être déçu. Après plusieurs séances, la cohésion du groupe m'a permis de me laisser aller, de réussir à exprimer mes émotions et à libérer les tensions qui m'oppressaient depuis mes précédentes années de lycée. J'ai décidé de rester et de m'engager dans cette aventure de groupe et d'amitié. Le regard bienveillant et parfois gentiment amusé des adultes m'a encouragé à oser et à m'ouvrir aux autres. 4 2- Les débuts de l'Atelier Tous les vendredis soir de 16h00 à 18h00 nous nous retrouvions dans la salle de conférence du lycée. En arrivant dans la salle il était nécessaire de prévoir un temps d'installation en commun. Chacun de nous participait à l'organisation de la salle pour l'adapter à nos besoins et la rendre plus sereine. Des exercices nous ont été proposés afin d'apprendre à nous connaître, à oser prendre la parole sous le regard des autres, à nous amuser et à mieux articuler.. Disposés en cercle, l'un de nous disait son prénom, le suivant devait ajouter le sien et répéter les deux et ainsi de suite, cet exercice nous a permis de rire et d'entamer les relations individuelles et de groupe. Ce fut très drôle de parler en imitant le fait de mâcher un chewing-gum, en croassant ... Sophie choisissait un objet du quotidien et un prénom et chacun à notre tour nous devions lui donner vie en lui créant une voix, une histoire, une attitude. C'est ainsi que j'ai pu faire vivre « Juan, le stylo bic » qui s'exprimait ainsi tout en prenant l'accent latino: « J'ai toujours bonne mine, avant j'étais marin, mais je ne parvenais pas à jeter l'ancre, heureusement que j'ai rencontré une règle formidable qui m'a aidé à tracer un trait sur ma vie d'avant, et qui m'a fait comprendre que pour être un stylo aujourd'hui, il faut être très pointu et que malgré tout tu ne payes pas de mine! » Des Mimes : Deux par deux nous passions devant le groupe, l'un devait improviser une histoire et l'autre la mimer simultanément. Cet exercice a été à l'origine de nombreux fous-rires et d'une complicité grandissante entre nous. Tous ces exercices nous ont permis de nous découvrir, de nous sentir solidaires et de passer de très agréables moments de détente dans un cadre ou l'on a appris à travailler sérieusement tout en s'amusant. 5 3-Découverte de la Pièce : lecture du texte, choix des rôles et des costumes. La pièce « Peines d'Amour Perdues » de Shakespeare a été choisie par Sophie, Françoise, Maya et Sylvie. Lors d'un cours, lorsque nous sommes arrivés à l'atelier, l'installation de la salle était faite. Les tables étaient disposées en cercle et des noms de personnages étaient inscrits à chaque place. Notre metteur en scène nous a alors expliqué la répartition des personnages en trois groupes: • La cour de France, • La cour de Navarre, • Les Burlesques. Chacun de nous s'est placé à la place du personnage qu'il souhaitait. Nous avons ensuite entamé la lecture du texte une première fois avec pour simples consignes : Devoir comprendre ce que nous lisions, mettre le ton et articuler. Sophie nous arrêtait parfois et nous demandait de changer de personnage. Je me sentais attiré par le personnage d 'Armado dont les répliques et l'expression au « second degré » me semblaient plus familières. Sophie m'a demandé de lire le texte de Biron et je me suis peu à peu attaché à ce personnage qui sous son apparence d'être moqueur, intelligent et calculateur cache une personnalité tendre et émouvante. Au fur et à mesure des lectures un premier avis sur la répartition des rôles est apparu et nous avons pu commencer à apprendre nos textes. Cependant nous avons débuté le jeu en employant notre vocabulaire quotidien afin de réussir à exprimer plus facilement les sentiments et les émotions que nous devions transmettre. Par différents exercices, Sophie nous a aidé à entrer dans la peau de nos personnages, à vivre leurs passions, leurs désirs et à atteindre leurs objectifs. Nous prenions le temps de travailler et ressentir chaque émotion, chaque sensation et nous progressions en même temps que nous découvrions l'évolution de nos personnages. Le choix des costumes a aussi été un très agréable moment, Sophie est arrivée avec des sacs pleins de vêtements et nous les avons essayés ensemble ; chacun pouvant donner son avis et participer à la sélection. 6 4- Week-end théâtre Le premier week-end théâtre s’est déroulé au lycée. Nous avons commencé à jouer des scènes avec le texte réécrit par Françoise, Sylvie et Maya. Sophie nous guidait et nous indiquait les gestes et les déplacements les mieux adaptés à nos rôles et nos personnalités. Durant ce premier week-end, nous nous sommes également initiés au Tango et avons fait nos premiers pas de danse sur l'air du « Tango de Roxane » qui est la bande son originale du film « Moulin Rouge ». Pour cela, nous avons dû nous mettre par couples et apprendre à nous regarder dans les yeux: timides s'abstenir ! Petit à petit sous le regard attentif de Françoise, Sylvie et Maya et guidés par Sophie, nos déplacements se sont fluidifiés, nos regards se sont intensifiés et notre gestuelle s'est amplifiée. Jordan et Efren, danseurs amateurs ont réalisé la chorégraphie du Tango. Après plusieurs heures de travail intensif, nous avons réussi cette scène et vraiment pris beaucoup de plaisir à évoluer ensemble sur cet air peu connu de notre génération. 7 Les Lords chantant « Elle est d'ailleurs » de Pierre Bachelet, répétitions salle Maria Casarès. Répétition du tango 8 5-Semaine Théâtre du 22 mai au 27 mai : Répétitions et représentations Avant d’entrer en scène, assis dans les coulisses, j'écoutais attentivement la pièce se dérouler et les réactions du public que je ne voyais pas, j'avais peur, je tremblais. Mais, au moment de rentrer en scène, bien que mon cœur batte la chamade, j'étais Biron ! J'ai ressenti en jouant beaucoup d'émotions paradoxales : c'était à la fois jouissif et effrayant. j'ai ressenti l'angoisse de ne pas être à la hauteur de ce que l'on attendait de moi .La responsabilité qui incombe au comédien vis à vis du public, car il doit lui donner du plaisir, susciter son intérêt , ses émotions et sa curiosité, m'est alors apparue toute entière. Cette pièce a été le résultat d'un travail collectif où les personnalités et les compétences de chacun ont été mises en à profit pour offrir un spectacle de qualité. J'ai ainsi interprété Biron, personnage complexe auquel je me suis attaché. Au début de l'année, je manquais terriblement de confiance en moi et j'étais rempli de doutes, en m'engageant dans l'atelier et en persévérant j'ai réussi à surmonter mes craintes et j'ai pu grâce à l'aide de Sophie jouer ce personnage paradoxal. Les Lords dansant sur la chanson « Les Dom Juan » de Nougaro. 9 Biron démasqué par Rosaline Scène finale : toute la troupe est sur scène. 10 II -Mon expérience en tant que Spectateur Une Faille Conception et mise en scène: "Je voudrais monter une pièce qui aurait la même forme qu'une série télé. Plusieurs épisodes, plusieurs saisons, un générique et des bonus. J'ai déjà un titre, Une Faille, un lieu, Montreuil, un sujet, le logement." Mathieu Bauer. Comment faire revenir les jeunes au théâtre ? Si le théâtre « attire les vieux » les séries passionnent les jeunes. Comment les scénaristes des séries parviennent-ils à faire revenir, semaine après semaine, les téléspectateurs devant leurs écrans ? Dans sa forme originale et contemporaine, le spectacle de Mathieu Bauer est tout simplement extraordinaire. J'ai totalement accroché à l'histoire et les comédiens formidables m'ont rendu les personnages attachants et sympathiques. Comme le souhaitait Mathieu Bauer, le concept de série m'a rendu « addict » et je suis sorti de tous les épisodes avec une incroyable envie de connaître les nouveaux rebondissements et de retrouver les personnages de cette superbe série théâtrale. 11 Mission Nouveau Théâtre de Montreuil Écriture: David Van Reybrouck a étudié l'archéologie et la philosophie à l'université catholique de Louvain. Il se consacre à son activité d'écrivain depuis 2005. Pour écrire le texte de Mission il s'est appuyé sur des témoignages recueillis au Congo et dans des maisons de retraite de Pères Blancs en Belgique. Interprétation: Bruno Vanden Broecke Dans ce monologue retraçant la biographie d'un vieux missionnaire, tout nous semble réel. En écoutant le Père Blanc qui s'adressait à moi depuis son pupitre, dans la petite salle Maria Casarès, j'ai eu la sensation d'assister à une réelle conférence, ce qui m'a incroyablement déstabilisé. Le jeu de l'acteur si naturel et simple rendait vraiment cette rencontre unique et saisissante de vérité. Durant cette conférence fictive, Vanden Broecke m'a entraîné dans cette époque de la colonisation, il a réussi avec brio à me faire vivre les événements tristes ou drôles qu'il a évoqués et m'a plongé dans une profonde réflexion sur l'âme humaine. Cette pièce offre un regard profondément humain et plein d'interrogations sur ce pays qu'est le Congo. 12 CALIGULA Au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique 2 Bis rue du Conservatoire 75009 Paris Atelier d'interprétation dirigé par Sébastien Depommier Mise en scène Sébastien Depommier (élève de 3e année), assisté d'Aurélien Villard Après la mort de sa sœur dont il était éperdument amoureux Caligula dévoile une personnalité perverse, violente et malsaine. Il détient le pouvoir et s'applique à en user et à en abuser sans vergogne. Il est intelligent et s'amuse à concevoir les tortures les mieux adaptées à la psychologie de chacun de façon à vexer et humilier son entourage et lorsqu'il est parvenu à ses fins il méprise ses victimes. A sa cour règne un climat d'angoisse, tous sont remplis d'effroi et s'inclinent sans un mot devant ses horribles méfaits. Dans ce monde de terreur, son emprise est totale sur tous, seuls deux êtres vont réussir à lui résister : Scipion et Chérea. J'ai trouvé la mise en scène originale, les décors magnifiques et j'ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs. Les deux comédiens qui interprétaient Caligula ont réellement accompli une belle performance, alternant des sentiments et des émotions allant de la tendresse, de la douceur à la plus machiavélique cruauté et même à la folie. J'ai découvert ce texte que je ne connaissais pas avec plaisir et j'ai été admiratif devant la qualité du travail de ces jeunes comédiens. L'épilogue évoqué par Camus pour cette pièce, ouvre notre esprit à la réflexion: « Non, CALIGULA n'est pas mort. Il est là, et là. Il est en chacun de vous. Si le pouvoir vous était donné, si vous aviez du cœur, si vous aimiez la vie, vous le verriez se déchaîner, ce monstre ou cet ange que vous portez en vous. Notre époque meurt d'avoir cru aux valeurs et que les choses pouvaient être belles et cesser d'être absurdes. Adieu, je rentre dans l'histoire où me tiennent enfermé depuis si longtemps ceux qui craignent de trop aimer» 13 L' IMMEDIAT Au Nouveau Théâtre de Montreuil Salle Jean-Pierre Vernant 10, Place Jean Jaurès Conception : Camille Boitel Biographie: « Je déteste les biographies, ça fige et ça ment, j'avoue que je fais justement ce métier pour pouvoir disparaître, aller sur scène c'est pour moi la seule manière de ne pas se montrer... » Ce projet a reçu le prix Mimos 2010, Festival International du mime, Périgueux. Camille Boitel est un artiste de cirque et un poète, de son corps ou de son esprit, il est difficile de dire quel est le plus agile. L'Immédiat est sûrement la pièce que j'ai le plus aimée cette année, cette vision de l'ordre et du désordre a réussi la prouesse de m'angoisser tout en me faisant rire aux éclats. Les sept personnages dansent, glissent, tombent et se relèvent avec une agilité incroyable. Durant 1h15, ils nous tiennent en haleine, provoquant des catastrophes et s'ingéniant à y échapper. Leurs échecs deviennent des victoires et leur prodigieuse énergie reste présente malgré les chutes inévitables. Sans pouvoir prévoir et sans savoir ce qui va leur arriver, après chaque défaillance ils repartent de plus belle, jamais ils ne renoncent. « ...Comment vivre dans l'immédiat ? Vivre l'ébullition, la frénésie, tout simultanément, brusquement le désordre béant et brutal...raconter l'immédiat, c'est peut-être impossible. C'est ça sans doute l'erreur de départ qui rend l'aventure jubilatoire. » 14 La troupe: Driss, Efren, Joseph, Marine, Simon, Topaze, Imane, Madouchi, Sandrine, Nathan, Marie-France, Émilie, Loïc, Fanny, Jordan, Kevin, Sarah, Marc, Mélissa, André. 15 Conclusion « Une Merveilleuse expérience réussie ! » J'ai toujours aimé le théâtre, le jeu des comédiens me fascine et ceux d'entre eux qui ont la capacité d'interpréter successivement « le bon » , « le méchant », « le héros », « l'idiot »... La possibilité de changer ainsi de personnalité et de communiquer aux spectateurs des émotions si diversifiées m'inspire une immense admiration. Les valeurs transmises par l'atelier théâtre, telles que l'engagement, la solidarité et la persévérance m'ont permis de grandir. Durant cette année de travail, nous avons évolué dans un climat de complicité. La découverte des possibilités de chacun et ses progrès entraînaient les autres, les stimulaient pour persévérer et recommencer autant de fois que nécessaire. Je suis parfois passé du rire au découragement. Par exemple, lorsque je n'arrivais pas à rendre l'émotion attendue ou à prendre la bonne attitude, les conseils de Sophie m'ont aidé à trouver mon personnage. J'ai eu de grands moments de doutes mais j'ai décidé de me lancer, d'oser et de risquer la critique puisque je savais qu'elle était bienveillante et positive. Cette année de théâtre m'a beaucoup apporté, j'ai pu m'ouvrir aux autres, faire de belles rencontres et réussir à exprimer plus sereinement mes émotions. J'ai repris confiance en moi et retrouvé l'énergie indispensable pour progresser. Après cette expérience dans une troupe de théâtre, j'ai envie aujourd'hui de continuer à enrichir mes connaissances artistiques et à faire du théâtre. 16 REMERCIEMENTS A Mesdames Louisa Mazouz pour m'avoir fait confiance Françoise Frauziol, Maya Lavault, Sylvie Fayolle pour leur soutien et leur énergie communicative Sophie Perrimond pour ses conseils et ses encouragements Tous mes professeurs pour leur bienveillance et leur accompagnement A toute la troupe pour ce travail et ces bons moments que je n'oublierai jamais. 17