Physiologie hormonale

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Physiologie hormonale
Chapitre 4 : Régulation de l’équilibre
hydroélectrique à l’exercice
A l’exercice, le maintient de l’équilibre est essentiel pour maintenir l’efficacité des
fonctions cardio-vasculaire et thermique. Dés le début de l’exercice, l’eau diffuse du milieu
sanguin vers les espaces interstitiel et intracellulaire (le volume d’eau est fonction de la masse
musculaire active et de l’intensité de l’exercice). Avec l’exercice, on observe une
accumulation des produits métabolique dans et autour des fibres musculaire (lactate, H+), ce
qui augmente la pression osmotique dans ces territoire créant un appel d’eau. De plus,
l’activité musculaire s’accompagne d’une augmentation de la pression sanguine qui facilite la
sortie d’eau du secteur vasculaire. Tout ceci entraîne une chute du volume plasmatique
d’environ 5% à 10%, ce qui entraîne une chute de pression artérielle et donc une chute de
l’apport sanguin au territoire musculaire cutanée.
Le système endocrinien joue un rôle majeur en s’opposant à tout ces déséquilibres.
L’élément régulé est essentiellement le système électrolytique via le sodium. Les 2 hormones
impliqué son l’ADH et l’aldostérone qui exerce leur action au niveau des reins.
1) L’aldostérone et le système rénineangiotensine
Les reins jouent un rôle fondamentale dans le maintient e la pression artérielle en
participant à la régulation de l’équilibre hydroélectrique. Toute diminution du volume
plasmatique s’accompagne d’une diminution de a pression artérielle. Celle-ci est régulée par
des cellules spécialisées dans les reins. A l’exercice, elles sont stimulées par la chute de la
pression et du flux sanguin dans les artères rénales. C’est le système rénine-angiotensine qui
est impliqué dans le contrôle rénale de la pression artérielle.
Diminution de la pression artérielle  sécrétion enzymatique : Rénine
Rénine
Angiotensinogène
Angiotensine I
Vasoconstriction artérielle
Augmentation de la résistance
périphérique
Augmentation de la pression
artérielle
Angiotensine II
Stimulation de la sécrétion d’aldostérone
(par les corticosurrénales)
Augmentation de la résorption du sodium
par les reins.
Augmentation de la rétention d’eau
Augmentation du CO2 plasmatique
Augmentation de la pression artérielle
2) ADH
L’ADH va augmenter à l’exercice et permet d’augmenter le contenu en eau de
l’organisme en facilitant sa réabsorption au niveau des reins. Cette hormone va donc restaurer
le volume plasmatique et la pression artérielle.
Dés le début de l’exercice, le volume plasmatique chute puis reste stable au cour de
l’effort. A cette stabilité s’ajoute l’eau qui provient de l’oxydation des substrats énergétiques.
3) L’équilibre hydroélectrique à l’arrêt de
l’exercice
Les effets d’ADH et d’aldostérone persiste 12 à 48h après l’exercice, ce qui réduit les
pertes urinaires et nous protège d’une déshydratation trop importante. La concentration
d’aldostérone provoque une augmentation des stocks de sodium dans le sang (natrémie :
concentration de sodium dans le sang). Pour normaliser cette natrémie, la plus grande partie
de l’eau ingérée gagne le secteur extracellulaire (entrée dans le sang). Les sujets entraîné
augmente donc leur volume plasmatique, c’est l’hémodilution.
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