25 Nov

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Tolou Caroline
Skuli Hélène
RONEO DU 25/11/05
Les enzymes et les réactions de la synthèse de novo des
acides gras :
(cf page 16)
L’AG synthétase est une protéine globulaire dimérique de 600 kd qui possède sur 7 enzymes
sur la même chaîne protéique. En effet on peut distinguer 7 séquences différentes qui
correspondent chacune à une activité enzymatique différente. Une autre protéine : l’ACP
appartient également à l’AG synthétase  on obtient un complexe moléculaire composé de 7
protéines enzymatique et de l’ACP.
Notons que l’évolution a conduit à la fusion de tous les gènes chez les procaryotes  on a
donc un seul gène.
On a deux monomères tête-bèche
On a la fonction SH de la pantéthéine 4P de l’ACP et la fonction SH de la cystéine (à coté
d’une autre de l’AG synthétase  formation du site actif).
Structures du CoA et de l’ACP (cf page 17)
On retrouve par analogie la pantéthéine 4P (comme dans coA) mais ici le pantéthéine 4P est
lié à une sérine de la séquence de l’ACP qui fait partie de l’AG synthétase.
On distingue plusieurs étapes :
-
Transfert d’un acétyl sur la fonction SH de la cystéine.
-
Transfert d’un groupement malonyl sur la fonction SH de l’ACP.
-
La malonyl coA apporte au système la réactivité nécessaire en étant immédiatement
décarboxylé. Il y a ensuite condensation entre le groupement acétyl et le groupement
malonyl avec élimination d’une molécule de CO2.
-
Fonction cétone réduite en CHOH
-
Elimination d’une molécule d’eau ce qui provoque l’apparition d’une double liaison.
-
Réduction de la double liaison : apparition d’une chaîne aliphatique saturée. On
passe donc de l’acétyl ( 2 C) à l’acide butyrique (4C).
On a des déshydrogénations dans la bêta oxydation, ici on a des hydrogénations : la NADPH
est le donneur des 2 H. La NADPH est fourni par le cycle des pentoses. Quand on passe du
maltate au pyruvate, l’enzyme malique permet aussi de récupérer du NADPH qui sert aussi à
la synthèse de novo des acides gras.
Réaction de condensation pour passer de l’acide myristique (C14) à l’acide palmitique (C16) :
C’est à l’issue de ces 7 cycles de condensation- réduction qu’est obtenu 1 chaîne palmitoyl à
16 carbones. La thyoestérase libère l’acide palmitique.
Bilan de la consommation en NADPH :
(cf page 19)
On fait un acide gras C16:0 à partir de 8 acétyl coA dont 7 passent par le stade malonyl coA.
Ainsi on peut former 8 NADPH.
7 cycles de condensation-réduction demandent 14 NADPH pour donner l’acide palmitique, il
faut donc 6 NADPH provenant du cycle des pentoses.
La régulation de la synthèse de novo des acides gras :
-
condition métabolique : imprégnation insulinique, afflux massif de glucose ce qui
active fortement la glycolyse et il y a donc sortie de citrate.
-
Adaptation à moyen terme : transcription des gènes de l’acétyl coA carboxylase et
de l’AG synthétase (SREBPs). SREBP est un facteur de régulation.
-
Effet du malonyl coA sur la CPT I
-
Effets du palmitoyl coA et du citrate sur l’acétyl coA carboxylase : Le palmitoyl est
un inhibiteur allostérique, le citrate est un activateur allostérique.
-
Phosphorylations de l’acétyl coA carboxylase par l’AMP kinase.
Application pathologique :
Dans l’obésité, il y a un problème de déséquilibre entre apport calorique alimentaire et activité
physique.
Elongation et désaturation des acides gras :
Les acides gras sont formés par remodelage d’autres acides gras. Chaque acide gras peut être
converti en un acide gras plus long ou possédant d’avantages de doubles liaisons.
Marché
visé
Les acides gras sont classés en série. Ils restent de la même famille.
La désaturation se fait toujours entre la première double liaison existante et le C1.
L’élongation se fait par allongement à partir du C1.
Les acides gras essentiels sont de la série (N-6) et (N-3). Si il y a un défaut d’acide gras
essentiel, l’organisme compense avec les séries (N-7) et (N-9).
Les acides gras sont essentiels car on ne peut les synthétiser et parce que certains d’entre eux
sont précurseurs des eicosanoides : le (20:3) de la série (N-6) donne le PGE 1, PGD 1 , PGF
1α. Le (20 :4) de la série (N-6) qui est l’acide arachidonique donne le PGE 2, PGD 2, PGF 2 α
ainsi que le thromboxane A2 qui est un composé vasoconstricteur très actif, instable, à faible
durée de vie et à action locale. L’acide arachidonique donne aussi le thromboxane B2 qui est
un composé stable et inactif. Le (20 :5) de la série (N-3) qui est l’acide pentaénoique EPA
donne le PGE 3, PGD 3, PGF 3 α et le thromboxane A3.
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