P. Bertucci = Enseignant chercheur > Psychologue expérimentaliste + Neuropsychologue. Clinique = Relation duelle entre le médecin et son patient > Ce qui se passe en chevet du malade. Il y a deux grands types de psychologue clinicien: - Les psychologues clinicien > Patient névrotique et patient psychotique Les patients névrotiques ne présentent pas de liaisons cérébrales. - Les psychologues neuraux-cérébrales > patient cérébraux-laisés, tumeur, traumatismes crâniens et maladies de vieillesse. > Prise en charge du patient. Il y a 4 grands pôles de la psychologie: - Normal: Psy. Expérimentale - Psy Cognitive - Psy Générale - Pathologie: Psychopathologie - Psy. Clinique - Psychanalyse Et - Social (commence à 2 personnes) - Biologie >Transformation de l’individu lorsqu’il est seul et lorsqu’il est en groupe. Normal: Psychologie Générale: Universelle = Elle a pour objectif de décrire des mécanismes du fonctionnement mental de nature universelle à partir du moment où l’on considère des fonctionnements mentaux supérieurs telles que la mémoire, la perception, l’attention, la résolution de problèmes, le langage, l’orientation spatial, les émotions etc. … (Ex: le grille pain. Une fois branché à Boston ou à Sydney, il fonctionne de la même manière.) > Mécanisme concernant l’ensemble des individus. C’est une psychologie de l’homme adulte et une psychologie scientifique pratiqué en laboratoire. Elle se pratique en mettant en œuvre une méthode expérimentale. Lorsqu’on veut mettre en avant les méthodes, on parle de Psychologie expérimentale. Psychologie cognitive: Psychologie de la connaissance > Comment va- t-elle connaître ? - Perception visuelle et spatial - Attention - Mémorisation Psychologie qui nous permet de connaître notre environnement. Psychologie différentielle: (L2-S2) Exemple: Dans 10% des cas, les mécanismes ne sont pas universels. - Chez la femme, l’anatomie cérébrale n’est pas la même que chez l’homme. Cette différence va- t- elle influencer le comportement des individus ? - Les femmes sont plus performantes, en moyenne, dans les tâches faisant intervenir le langage. - Les hommes sont, eux, plus performants dans les tâches touchant à la géométrie (Visio-spatial) > Architecte par ex. > Modification cérébrale, chez la femme, de l’hémisphère gauche > Langage. Biologie: Psychophysiologie: Elle s'intéresse chez l'homme et l'animal sur quelque comportement motivé comme: la faim, la soif, le sexe, le sommeil, la motivation. Neuropsychologie: Discipline clinique qui fait le lien entre les laisions cérébrales sur la pensée et sur certains comportements. Laisions cérébrales: Maladie, virus, traumatisme. Psychopharmacologie: 4 principales classes de médicament psychotropes: . Les antidépresseurs: dépression temporaire / Réactionnelle et dépression endogène . Anxiolytique: Anxiété généralitique / chronique > anticipe de façon anxieuse l'avenir / toujours dans la péjoration Se présente comme ayant perdu la mémoire > difficulté à établir un diagnostique différentielle. . Hypnotique (somnifère) . Neuroleptique (antipsychotique) Avant: Les fous des asiles parfois encore enchainé. Ils étaient considérés comme des criminels. Ils étaient mal traités. Aujourd'hui les patients vivent avec nous depuis 30 ans. Les asiles sont fermés > Suivis de jour. H. Raborie: Créateur des antipsychotiques. Psychiatrie: pratiqué par les médecins > peuvent prescrire des médicaments. La psychiatrie tient une partie de son savoir avec la psychologie clinique. Pathologie: Psychologie clinique / Psychanalyse: Psychanalyse: A la foi une théorie et une pratique > Renvoi à la façon dont on va traiter le patient: « La cure type » . Le patient est devant l'analysant – Pas d'échange visuel. . Le patient n'est pas obligé de parler – Le psychanalyste n'est pas obliger de répondre > cela peut durer plusieurs semaines. → En aucun cas « la cure type » doit changer la personnalité du patient. Elle est faite pour accepter ce que l'on a, ce que l'on est. → Théorie de type analytique différent de « la cure type » . La thérapie se déroule face à face sous forme de discussion . Les patients veulent être aidés à trouver une solution à leur problème . La psychanalyse peut durer plusieurs années . Au début des séances le psychanalyste fixe une date limite au traitement. Psychologie Criminologique Psychologie de la santé Impact de l'organisation sur la santé physique et mentale Psychologie sociale Il y eu une période où la psychologie va s'efforcer de devenir scientifique à l'exemple de la physique. Au XIXème siècle, dans les années de la Révolution Industrielle, les ingénieurs des machines et du textile se développaient. C'est que vers la fin du XIX que la psychologie deviendra une science → Lorsqu'elle pourra gagner son autonomie → émancipation scientifique de la psychologie (Elle va créer des revues etc...) La psychanalyse, elle, n'a jamais voulu devenir une science. Freud va rédiger une « esquisse pour une psychologie sciences » → Il essaye de proposer une psychanalyse biologisée (Décrire les conscient). Néanmoins, les connaissances sont insuffisantes pour plus approfondir. Freud change alors de projet et fonde une psychanalyse plus littéraire. Agnosie = Trouble de la reconnaissance des objets, des visages. Il n'y a plus de hiérarchisation dans le savoir. La psychologie générale va avoir très tôt pour mission d'étudier la subjectivité (Sujet en tant que tel) des individus en utilisant des méthodes qui vont être objectives/méthodes expérimentales. → La psychologie est différente de la psychanalyse (Tout se passe dans l'intersubjectivité). A partir de l'observation expérimentale d'un groupe de sujet, ou d'observation, ou d'examen d'un cas particulier/individus, elle va s'efforcer de mettre en évidence des connaissances vraies quelque soit l'appartenance socioculturelle de l'individu. L'objet d’étude = L'homme adulte/seul/sain est du point de vu de ses fonctions mentales supérieurs → fonctions cognitives (Perception, attention, langage, émotions etc..) → connaître le monde. Les méthodes: Il existe en psychologie générale, 3 méthodes principales. La méthode expérimentale: On part d'une théorie. On va établir une ou plusieurs hypothèses qui vont falloir tester. On va devoir mettre en œuvre une expérimentation. Les résultats obtenus vont être vérifié à l'aide de statistiques. A partir de là on peut déterminer si les résultats sont valides ou non, si ils le sont, on peut passer à la discussion → partis brillante de l'exposé. La méthode d'observation: Méthode mise en œuvre grâce à des dispositifs d'enregistrement vidéo. Les individus sont filmés à leur insu. A partir des résultats vidéo on peut établir une grille de résultat permettant d'observer les résultats. Etude de cas individuel: En moyennisant les résultats d'une observation, un grand nombre de cas risque de disparaître. Pour lutter contre ce phénomène, on va travailler avec 1, 2,3 etc. sujet ayant des comportements particuliers → Etude de cas. = Méthode/Travail complémentaire. 1962: Shiffrin → Mémoire à long terme et à court terme. Etude de deux patients: HM et KF. Pour comprendre l'évolution de la psychologie. PARADIGME: Conception dominante → Point de vue théorique et méthodologique. Dans un champ de connaissance déterminée précis et dans une période donnée. (Exemple: Dans l'économie = Capitalisme et communisme → Il véhicule des paradigmes. 1er paradigme = Behaviorisme 2ème paradigme = Cognitivisme → 2 Aspect, Il se développe en 2 sous orientations principales. Cognitivisme computationnel: Apparition de l'informatique = Métaphore = L'activité mental humain fonctionne comme un ordinateur. Cognitivisme connexionniste: On sait traduire en termes de ligne de code des mécanismes intervenant dans le fonctionnement cognitivisme. On sait reproduire certain mécanisme intervenant dans le fonctionnement cognitivisme. → Depuis 15-20 ans, on travail entre l'interface homme/machine. La psychologie se détache de la philosophie avec 4 façons de faire: Création de chaire d'enseignement (Paris = Sorbonne et Collège de France (Ribot)) → Diffusion par la parole Création des premiers laboratoires – Psychologie expérimentale (Sorbonne, Harvard, Cambridge, Heidelberg) Création des premières revues scientifiques → Diffuser le savoir dans le monde. Création des premiers congrès internationaux: La presse y sera invitée. 4 pionniers: Auteurs qui ont marqué leur époque et la marque toujours. W. Wundt: Médecin ayant une obsession → Il va vouloir comprends ce qu'est la conscience = En fractionnant la complexité en éléments élémentaire (perception, sensation etc..) Comprendre la conscience = Obsession de l'époque. Pour tous, elle est liée au langage → Ils se sont attaqués à quelque chose de monstrueux (→ Himalaya = 8547m. Aujourd'hui, nos connaissances atteignent les 2500m = Le quart) Il nous a légué une machine = Le TACHISTOSCOPE mais il est l'inventeur et le promoteur de la mesure des temps de réaction → Mesure/méthode indolore mesurant le temps de l'influx nerveux entre le temps de décision et de l'action et de l'agissement et le nombre de neurones mobilisés. G.T. Fechner: Médecin et physicien. Il est l'inventeur de la psycho-physique = Description de lois mathématiques qui relie le monde physique/environnement avec l'expérimentation mentale qui est associé/sensation consciente qui est associé. Il va inventer la notion de seuil-perceptif → Lorsqu'on présente des douleurs chronique, pour pouvoir mesurer la chronicité/le traitement: On va mesurer le seuil de la douleur. Ebbinghaus Binet – Simon: Promoteurs d'une échelle métrique de l'intelligence → Pointer le décalage de l'âge chronologique et l'âge mental. Dans leur esprit: C'est la source de l'échec scolaire → Il faut les sélectionner très tôt pour pouvoir les placer dans des écoles spécialisée et les remettre à niveau. → Promotion des écoles spécialisées (Bac générale et Technologique). 1er Paradigme : Le Béhaviorisme, ou comportementalisme (1910-1950). Né aux Etats-Unis, des réactions aux limites des pionniers qui étudiaient la conscience -> WATSON Il a été ultra-dominant chez les anglo-saxons. Allié puissant dans les travaux sur la réflexologie mené par les chercheurs Russes de l’école de PAVLOV. Pour Watson, les études de la conscience par l’introspection est inadéquate d’une part, car l’état mental est inobservable, non définissable, par conséquent : Non utilisable. D’autre part, l’introspection est une méthode non scientifique car elle conduit à des conclusions non vérifiables. L’unique façon de faire une analyse scientifique objective et de s’en tenir strictement à la mesure d’effets observables et de rechercher des lois objectives qui sous tendent la notion de comportements -> Ce que l’individu dit ou fait. Il est impossible de pénétrer dans la boîte noire du psychisme/de l’esprit dans le but de déterminer quelles sont les étapes de transformation qui s’interposent entre l’entrée et la sortis -> Entre le stimulus et la réponse. Pour montrer cette obsession de l’objectivité on peut donner une petite blague. « Deux Behavioriste font l’amour. A la fin l’un des deux partenaires fit à l’autre : »J’ai observé que c’était bien pour toi, mais comment c’était pour moi ? » Pour les Béhavioristes, un comportement est une relation entre un Stimulus issus du milieu externe et une réponse produit, en réaction au stimulus qui l’a fait. Conditionnement = apprentissage Le programme Behavioriste a conforté les travaux de Pavlov qui lui, a inventé/trouvé/mise en évidence une forme particulière d’apprentissage (ou de type 1) que l’on appel : Le conditionnement répondant. Beaucoup de comportements observés ou quotidien mettent en jeu des sentiments -> Il est facile de faire apprendre à l’être humain un certain nombre de réactions conditionnelles du moment où elle sous tend à un comportement émotionnel Un nouveau né n’a peur de rien. La peur va être acquise au fil des années. Problématique dans les années 30 par Watson. Un bébé, nommé Albert, de 18 mois, vivait à Chicago. Dans les derniers jours du mois de décembre 1930, Albert était malade. Sa mère l’amène aux urgences. Pendant qu’Albert attendait dans la salle d’attente, sa mère décide d’aller faire les courses. Une fois Albert passait entre les mains du pédiatre, Watson et sa collaboratrice Rayner, qui avait un bureau dans l’hôpital, prennent le petit Albert pour expérimenter une idée. L’expérimentation se déroule en 3 temps : - Dans le dos d’Albert, qui fut placer dans une pièce vide, se trouve une porte et devant lui, une ratière -> Watson et Rayner font entrer un rat. Albert le prend dans ses mains et joue avec -> Il n’a visiblement pas peur. - On claque bruyamment la porte. Une demis seconde plutard, on introduit le rat de façon à ce qu’Albert le voit. Albert sursaute et pleure. - La porte est fermée et la ratière est inerte. On fait pénétrer le rat dans la pièce. Dès qu’Albert le voit, il se met à pleurer. Le comportement émotionnel est appris. La Phobie = Peur irraisonnée Durant les 40 ans du courant Béhavioriste, le Bilan est catastrophique -> « Longues nuits du Behaviorisme ». 40 ans pendant lesquelles on va assimiler ces fonctions mentales sophistiquées soit à des réflexes conditionnés soit à des réponses glandulaires. Un psychologue, SKINNER à proposé une méthode d’apprentissage : Le conditionnement opérant ou de type 2 dont le schéma est simplicime. R (Réponse) -> Rf (Renforcement) « Si tu apprends tes leçons alors tu recevras un bon point ». Au bout d’un certain temps, le comportement attendu apportera une certaine satisfaction en lui-même -> gratification narcissique. De nos jours le conditionnement opérant est mis en évidence avec un certain succès au cours des thérapies comportementales. Dans ce cadre on veut modifier un comportement gênant en manipulant le renforcement. Cette manipulation peut être soit le fait du thérapeute soir le fait du patient lui même. 2ème Paradigme : De 1955 à nos jours, Le cognitivisme. Il postule qu’il est légitime et possible de comprendre quels sont les processus qui sous tendent les différents comportements observables. Depuis 45 ans : Modèle théorique dominant = Le traitement de l’information. Il propose d’étudier, comprendre dans le détail quels sont les processus intermédiaires et hypothétiques entre stimulation et réponse comportementale. Concrètement, la psychologie cognitive est une psychologie de la construction du sens des choses : Elle va essayer d’élucider différentes questions. Comment des caractéristiques élémentaires dans une scène visuelle (forme, couleur, texture) vont-elles être traitées par notre cerveau pour que nous ayons la conscience subjective d’être face à tel ou tel objet. Comment le sens d’un mot ou d’une phrase peut-il émergé d’une séquence de phonèmes ou à fortiori à partir d’une onde acoustique de compression et de décompression d’air. Le sens ne se transmet pas. C’est de la physique, le sens nait dans l’esprit du récepteur. Le modèle du traitement de l’information envisage non plus l’individu comme un organisme qui réagit de façon mécanique/reflexe aux stimulations de l’environnement mais comme un système de traitement (= transformation) qui transforme de façon très rapide des informations de nature physique en des informations de nature mentale = Représentation En psychologie cognitive l’élément central pour la compréhension n’est plus le stimulus mais l’information ainsi biensur, que les différentes transformations que l’information va subir. Dans l’approche du traitement de l’information, on conçoit l’action cognitive comme un ensemble d’étapes au cours desquelles l’information va être progressivement transformée depuis un état initial jusqu’à arriver à un état final. La tâche du psychologue consistera à dénombrer puis identifier ses étapes avant de préciser la nature des mécanismes qui sont mis en œuvre au cours de chacune des étapes de traitement. En pratique le mode de représentation des étapes de traitement est l’organigramme : ensemble de « boîtes » reliées entre elles par des liens, généralement des flèches qui indiquent le sens de la circulation de l’information. Notre cerveau ne sait pas distinguer les formes linguistiques des autres formes. Il existe des neurones détecteurs de forme : Certains vont être spécialisés dans la détection des | ou des / etc. … Reconnaissance de la forme visuelle du mot Activation du lexique orthographique : ensemble des formes visuelles concernant l’ensemble des mots que l’on a rencontré depuis qu’on est lecteurs. Déclenchement sémantique : Se déroule dans les deux hémisphères. L’hémisphère gauche pour les informations verbales L’hémisphère droit fonctionne sur le mode visuel/visio-spatial Activation du lexique phonologique : Répertoire dans lequel sont stocké l’ensemble des formes sonores associées aux formes visuelles Le cerveau réalise un programme moteur pendant 50-100 millisecondes – Pendant ce temps l’information est stockée dans le « buffer phonologique » = Mémoire tampon. L’Enregistrement Sensoriel On parle de mémoire sensoriel, de registre sensoriel ou de registre de l’information sensoriel. Concept d’isolation sensoriel : - Ne voit rien - Ne sent rien - N’entend rien - Ne peut plus gouter - Ne peut plus toucher John Lilly met des individus dans cette situation. Plus le sujet était dans cette situation longtemps, plus il présentait des délires, des hallucinations etc. … -> Le cerveau a besoin constamment de stimulations sinon il se dérègle. Dans le vide sensoriel il est impossible de connaitre le monde qui nous entour. A chaque instant, nous recevons une multitude de stimulations : Nous n’en avons pas forcement conscience. Nous ne sommes pas constamment accaparés par la quantité de stimuli qui nous entour. S’il est nécessaire de porter notre attention sur ces stimuli pour en saisir le sens, cela ne signifie pas que ces informations ne sont pas enregistrées par notre organisme. On appelle RIS ou MS cette structure cérébrale qui garde pendant un très court laps de temps les informations sensorielles qui nous atteignent la plupart du temps sans que nous en ayons conscience. MSA (mémoire sensorielle auditive) = Echoïque : Les sons émis par mon voisin ont été enregistrés dans notre mémoire sensorielle. Le message a été maintenu pendant environ deux secondes le temps que nous redirigions notre attention vers ces sons -> Le temps de les traiter ultérieurement et d’en comprends la signification. Tout est enregistré mais seules les informations passées sous focus de la conscience prennent un sens. Avant ce ne sont que des phonèmes. La rétention d’information brève de l’information sensorielle est indispensable pour le traitement de l’information dynamique. Information qui est le produit du changement. - Les sens du langage : Se succède dans le temps (Retenir les 1ère syllabes d’un mot lorsqu’on entend la fin) - Lorsqu’on regarde un film -> Informations dynamiques traitées = Suite d’illustration, les photogrammes. La présentation des photogrammes est perçut comme un mouvement continu car ils sont présentés si rapidement que le nouveau photogramme peut se superposer à la représentation de la mémoire visuelle du photogramme précédent. Si le film se déroule plus lentement, le photogramme aura le temps de disparaître. Le second photogramme apparaître alors comme une seconde illustration. Un film est donc une succession de diapositives. Pour que l’image paraisse continu, l’intervalle de temps entre la fin du premier photogramme et le début du suivant doit être d’une durée inférieure à la durée de rétention en mémoire sensorielle visuelle = MSV = Mémoire Iconique De la même façon que les sons, les stimulations visuelles sont encore perceptives pendant un certain temps dans la mémoire sensorielle. La vision et le son sont indispensables chez l’homme et l’étude expérimentale de l’olfaction et du gout reste très complexe. La mémoire Iconique – G. Sperling en 1960 Connu pour être l’inventeur de la méthode technique du rapport complet et du rapport partiel. Rapport complet : On demande à un sujet, après la présentation d’un certain nombre d’item, de rappeler ceux dont il se souvient. Cette présentation est brève (50ms), le sujet doit fixer un point de fixation puis apparaît le tableau visuel (ou matrice visuelle). Le rappel moyen est de 4 ou 5 lettres/12. 2 hypothèses : - Limite dans sa capacité de stockage - Le sujet voit beaucoup de lettres mais pendant qu’il enregistre, il oublie les premières lettres. Rapport partiel : On demande non pas à un sujet de rapporter la totalité des items mais seulement une partie. Une fois la matrice présentée, un son retentit (grave médium ou aigue), chaque son correspond à une rangé d’item. Résultat : Le sujet rapporte en moyenne 3 lettres sur 4 3lettresX3rangés = 9 : Le sujet n’a donc pas 5 lettres/12 mais 9 lettres/12 = 75% des items. Pendant combien de temps l’information est-elle stockée ? Sperling à fait varier l’intervalle temporel entre la disparition de la matrice et l’indicateur sonore -> 3 délais : 150ms 300ms et 1000ms (1 seconde). A partir de 300ms on va avoir un plateau : Environ 5 lettres rappelées = Passer ce délais nous ne sommes plus dans la mémoire sensorielle mais dans la mémoire à court terme. Le rapport partiel est toujours supérieur au rapport complet car à 300ms le sujet rapporte 6 lettres puis après l’information passe en mémoire à court terme -> plateau = 5 lettres = rapport complet Entre 0-300ms l’information est maintenue dans la mémoire iconique. Elle se dégrade progressivement. Au delà de 300ms elle n’est plus disponible. En 1961 par AVERBACH et CORIELL On flash au sujet une matrice visuelle composée de 16 lettres en 2 rangés de 8 pendant 50ms. Après leur disparition, un indicateur (barre verticale) apparaît à gauche ou à droite d’une lettre et ce après une durée variable. La tâche du sujet consistait à rapporter la lettre indiquée par la barre. 0ms d’intervalle : Le sujet rapporte la lettre dans 75% des cas (12 lettres sur 16) 50ms : Le sujet rapporte 70% des stimuli (11 lettres sur 16) 200ms : Le sujet rapporte 30% des stimuli (5 lettres sur 16) Pour un délai supérieur 300-400-500ms le sujet rapporte toujours 30% des lettres. = Passer un certain délai, le sujet ne peut chercher le stimulus dans sa mémoire sensorielle. Dans le travail d’AVERBACH et collaborateur, quand l’intervalle temporel est de 0ms le sujet rapporte 12 lettres – 9 lettre chez Sperling. Dans l’expérience d’AVERBACH l’indicateur est visuel = Même modalité sensorielle que les cibles. On pense que les opérations cognitives impliquées dans le rappel vont demander moins d’effort attentionnels donc une performance du sujet plus élevée. Quand on reste dans une seule modalité le coût est moindre que lorsqu’on passe d’une modalité à l’autre -> Les zones du cerveau ne sont pas les même il y a donc transfert pour passer de l’une à l’autre. Conclusion sur les deux travaux : L’information mémoire sensorielle se dégrade très rapidement et le délai entre le stimulus et la présentation de l’indicateur diminue la performance. Au-delà de 200ms l’augmentation du délai ne diminue plus la performance : Le sujet ne peut plus utiliser l’information en mémoire sensorielle, il rapporte ce qu’il aurait rapporté même sans indicateur, en situation de rapport complet. L’estimation de la durée de la mémoire iconique faite par AVERBAH et CORIELL est compatible avec celle de SPERLING : 300ms La durée de la trace mnésique iconique se situe entre 200 et 300m Mémoire Auditive – Mémoire échoïque Elle a été mise en évidence bien plus tard, en 1972 par DARWIN TURVEY et CROWDER (DARWIN et collaborateurs). Ils ont utilisé une procédure analogue à celle de SPERLING mais adaptée. Chiffres et lettres transmis au sujet par l’intermédiaire d’écouteur. Mixage stéréophonique et grâce aux caractéristiques exceptionnelles de conduction sonore de l’os, les stimuli semblent être présentés en même temps dans l’oreille gauche et dans l’oreille droite ou encore au milieu du crâne du sujet. Un indicateur visuel était présenté au sujet en forme de flèche lumineuse. Elle lui indiquait s’il devait rapporter les items de gauche de droite ou du milieu. Le délai temporel variait entre 0 et 2 secondes. Résultats : DARWIN et collaborateurs ont démontrés la supériorité du rapport partiel sur le rapport complet. L’existence de la mémoire sensorielle auditive dont la durée est brève puisque pendant que les sujet rapportaient les premières lettres et chiffres l’information restante à le temps de disparaitre. La durée : En mémoire échoïque, ce n’est pas qu’avec un délai de 2 secondes entre la disparition des stimuli et l’apparition de l’indicateur que la supériorité de la performance en rapport partiel à diminuer de façon significatif. La durée de vie de la trace mnésique est donc de 2 secondes. (7 à 10 fois plus persistante que la mémoire iconique). Pourquoi ? Parce que l’information sonore/auditivo-verbale est une information essentielle et transitoire (Ce qui se dit ne laisse pas de trace). Par contre la modalité visuelle est présente et disponible aussi longtemps ou presque que le sujet le désir. En terme évolutif : Sens aiguisé qui pouvait être important, vital pour la survit de l’individu dans la préhistoire par exemple. L’apprentissage non associatif, porte sur la familiarisation avec un stimulus unique c'est-à-dire isolé. L’exemple de l’apprentissage par habituation : Par habituation on entend une diminution progressive de la réponse comportementale d’un stimulus lorsque celui-ci est présenté de façon répétitive. Ce phénomène d’habituation est … très important d’un point de vue car cette forme rudimentaire/élémentaire, on la retrouve dans tout le règne animal (depuis les algues bleues jusqu’à l’homme aucun n’échappe à ce mécanisme). L’habituation est le résultat d’un mécanisme actif grâce auquel l’organisme apprend à ne plus réagir à un stimulus qui n’apporte plus d’information ou qui n’est associé à aucune conséquences ni positive ni négative. Exemple d’un nourrisson âgé de 4H30. Chaque fois que le bébé va effectuer une pression sur la tétine, il presse sur les capteurs de pression placés dans la tétine. 1) On lui présente à 4 reprises la note « mi ». Son cerveau enregistre cette note. 2) On représente la note de musique « mi », il ne se passe plus rien. Le stimulus qu’on lui présente n’a plus aucun intérêt, il n’apporte plus rien de positif ni de négatif. Apprentissage par habituation – apprentissage actif 3) Il essais d’apprendre une nouvelle note avec le maximum de caractéristiques - Réaction à la nouveauté - Déshabituassions - Sensibilisation - Réaction d’orientation - Réaction d’alerte. L’apprentissage associatif : - Conditionnement répondant- Pavlovien ou de type 1 - Conditionnement opérant-Skinérien ou de type 2 Conditionnement répondant : En 1883 Pavlov mène des expériences dans le domaine de la physiologie digestive. Il va faire une observation fortuite, point de départ de sa théorie neurologique. Lorsque le garçon de laboratoire en charge de nourrir les chiens pénètre dans l’animalerie les animaux se mettent à saliver de façon abondante. Rappel : La salivation : Réflexe spécifiquement déclenché par la présence de nourriture dans la bouche. Cette salivation est déclenchée par un autre excitant. Hypothèse : Cette substitution d’excitant est le résultat d’un apprentissage. Alors que ses assistant pensaient que cette salivation anticipée était/témoignait des sentiments éprouvés par les chiens. Elément matériel : Un excitant spécifique : poudre de viande, va provoquer au contact des muqueuses de la bouche une réaction salivaire : réaction physiologique normale, on l’appelle RI = Réponse inconditionnée. On appelle SI, le stimulus inconditionné, le stimulus qui déclenche toujours la réponse inconditionnée (RI). Le SN, stimulus neutre, est n’importe quel stimulus à partir du moment où il ne possède pas la capacité de déclencher à lui seul la RI. SN . . . 500ms SI RI SC RC Il existe des lois du conditionnement dont 2 importantes : - Lois d’extinction : Le conditionnement ne va se maintenir que dans la mesure où l’on va continuer à présenter le SI. En d’autre terme, il faut continuer à renforcer le SC. En effet si on cesse systématiquement de renforcer l’organisme on va provoquer une extinction et la RC va décroitre progressivement pour enfin disparaitre. - Lois de généralisation : L’acquisition d’un conditionnement ne se limite pas strictement au S utilisé. Le conditionnement peut se généraliser à des S qui ressemblent sous certains aspects au S initialement utilisé dans la phase d’acquisition. 1957 –MARKOSIAN- Assistant de Pavlov On sait que la coagulation sanguine est accélérée lorsqu’un individu est soumis à un S désagréable (Ex : Choc électrique). Combien de temps mettons-nous pour coaguler ? Pour un individu sain, le temps de coagulation est de 90 secondes : Temps de Quick Est-il possible d’apprendre à coaguler plus vite ? (Battement physique D’un métronome) SN . . . 500ms (Choc électrique) SI SC (Coagulation du sang) RI RC Temps de coagulation = 40 secondes Remplacement du « Battement physique » par la prononciation du mot « Métronome » |Métronome| RC Temps de coagulation = 70 secondes Généralisation sémantique Cette forme de généralisation n’est présente que chez l’homme. Il va proposer à ses sujets 3 mots dont la phonologie s’éloignent progressivement du mot d’origine ? |Métrostroye| |Métropole| |Microscope| RC Temps de coagulation = Moyenne de 82.5 secondes Généralisation phonétique MARKOSIAN a mit en place un gradian de généralisation phonétique : En fonction du mot considéré. Conditionnement opérant : Il regroupe les apprentissages au cours desquels une R est maintenu ou affaiblis selon quelle entraine des conséquences favorable ou défavorable pour l’individu qui les manifeste. Contrairement au conditionnement de type 1 qui associe des R biologique naturelles c'est-à-dire réflexe, inné à des S qui ne les provoqueraient pas naturellement (SN). Le conditionnement de type 2 s’applique lui aux R qu’un organisme émet de façon volontaire et dont les effets peuvent lui être bénéfiques ou malheureux. Ce terme opérant a été emprunté par Skinner en 1932 à W. Shakespeare et se terme signifie que l’organisme fait une opération c'est-à-dire qu’il s’agit sur son environnement pour produire un résultat appréciable. Dans ce type de conditionnement, c’est la R qui est importante et non pas la situation qui la déclenche (Pas de relation S-R) car c’est la R qui va entrainer une ou des conséquences que l’on va appeler RF. Qu’est-ce que la RF dans le cadre d’un conditionnement de type 2 ? Un RF est n’importe quel S qui lorsqu’il fait suite à une R augmente la probabilité d’apparition de cette R. On considère 4 types de RF : Le RF positif Le RF négatif Le RF primaire Le RF secondaire Le RF positif : C’est un S dont l’ajoue à l’environnement entraine une augmentation de la probabilité d’apparition de la R qui en contrôle l’apparition (Ex : Si tu fais la vaisselle je te donnerai de l’argent pour aller au cinéma). Le RF négatif : (Cela n’a rien à voir avec une punition). C’est un S qui augmente la probabilité de l’apparition d’une R lorsqu’il est retiré de l’environnement. Autrement dit, un RF est négatif lorsque sa disparition entraine une augmentation de la R désiré. (Ex : Si on a des symptômes et si ceux-ci sont soulagés -> retrait, par un médicament X alors on aura tendance à reprendre ces médicaments X lorsqu’on ressentira de nouveaux symptômes). Le RF primaire : Il est lié aux bases biologiques du comportement et donc il satisfait l’homéostasie (Equilibre du corps). C’est un RF inné, pas appris.