Introduction : La médecine a pour vocation de traiter des maladies après un diagnostic établi. Or il est arrive des fois ou la médecine est incapable de soulager les souffrances biologiques. C’est en ces moments qu’on découvre les limites de la médecine en tant que science dont la vocation est d’éliminer les maladies qui sont relative aux aspects physio biologiques. Ainsi la psychologie apparait comme étant un remède contre un certain nombre de maladie dont la nature est complexe. La psychologie cherche à apporter des solutions aux pathologies d’ordre somatiques. C’est vers la fin du 19e siècle que Freud commence à mettre en œuvre une analyse théorique qui s’intéresse aux souffrances d’ordre psychique. Une démarche pareille a été adoptée chez Hesmer, Beueur et Charcot. Ensemble ils cherchaient à mettre en place un système curatif dont l’objectif est de secourir, traiter les différentes personnes qui en souffrent. La naissance de ces théories ne va pas sans difficultés car la déclaration Freudienne soit disant que la sexualité infantile est un fait réel et que les problèmes somatiques ont pour origine le déséquilibre structurel et organisationnel lié au phénomène du sexe. Cette déclaration a soulevé une polémique et une réaction vive de la part des autorités religieuses. C’est pourquoi, Freud considère que la qualité indispensable pour s’aventurer dans la recherche psychanalytique n’est autre que le courage. La contestation formulée à l’encontre de Freud s’explique de manière différente : pour les autorités religieuses comment peut-on imaginer que la vie psychique soit déterminée par des éléments biologiques. Car pour les autorités religieuses c’est l’âme qui fait la gloire humaine et par conséquent comment peut-elle être mise en relation avec le corps qui est du domaine subjectif et « non connaissable ». Au refus religieux s’ajoute la difficulté qui émane de la constitution de la psychologie en tant science objective. Cette difficulté a pour source aussi l’hybridité de la psychologie. C’est à dire que la psychologie explique les problèmes mentaux en s’appuyant sur la biologie, la physiologie, la linguistique et l’éducation de manière générale. La psychologie serait un carrefour de plusieurs disciplines. Ce qui amène à certains à considérer que la psychologie ne doit pas tourner le dos à des sciences dites sociales. Au premier pas de la psychologie elle cherchait à mettre en place une approche thérapeutique. Cette approche thérapeutique n’exclut pas certaines pratiques qui sont de nature parfois complexe voire irrationnelle. Ce qui pousse à Alfred de Vigny à dire : « Les médecins jouent à présent dans la société un rôle de prêtre dans le moyen âge. Ils reçoivent les confidences des ménages troublés, des parents bouleversés par les fautes et les passions des familles. L’Abbé a cédé la ruelle au docteur comme si cette société, en devenant matérialiste, avait jugé que la cure de l’âme devait dépendre désormais de celle du corps».