Allocution de

publicité
Allocution de
Monsieur Ahmad Ben Abdullah Al Mahmoud
Ministre d’Etat pour les Affaires Etrangères
Membre du Conseil des Ministres.
Devant
La réunion de financement du développement
pour réaliser les objectifs du développement du Millénaire
Doha -Qatar
17 et 18 juin 2007-06-17
1
Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux
Son Excellence , Présidente de l’Assemblé générale des Nations Unies
Chers excellences Présidents des délégations
Chers auditeurs
Je vous souhaite la bienvenue à Doha , et je suis certain que le dialogue qui
a lieu ici , aura un impact sur la réalisation des objectifs du Millénaire pour le
développement y compris la diminution de la pauvreté de moitié d’ici 2015 .
C’est de cette façon qu’il sera possible d’accélérer la progression des pays en
développement vers le développement et leur permettre de devenir des
membres plus importants du nouvel ordre politique et économique
international
J’ai aussi le grand plaisir de féliciter Son Excellence ,Sheikha Haya AlKhalifa, Présidente de l’Assemblé Générale des Nations Unies pour son
initiative de grande importance afin de mobiliser les bonnes volontés pour
réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement .
Je voudrais, tout d’abord , réaffirmer l’ engagement de l’Etat du Qatar sous
l’Egide de son Altesse Hamad Ben Khalifa AL Thani , Emir du Pays que Dieu
le garde et le Bénisse , dans sa pleine participation aux efforts déployés pour
le développement durable . surtout pour la lutte contre la pauvreté et la
généralisation des fruits du développement mondial d’une manière juste et
équitable .avec ses effets positifs sur la stabilité, la sécurité et la paix
internationales .
En effet , l’Etat du Qatar et le peuple qatarien ne cessent de soutenir les efforts
des pays en voie de développement sur le chemin du développement durable et
de les aider a faire face à leurs besoins humanitaires.
Ceci vient de ses valeurs et de sa culture qui incitent et encouragent à aider les
pays qui en ont besoin .
C’est pourquoi le Qatar a accueilli la quatrième conférence de l’Organisation
mondiale du Commerce en 2001 qui a lancé le cycle de Doha en faveur de
règles plus justes pour le commerce international.
De même , Il a accueilli le deuxième Sommet du Sud durant lequel , Son
Altesse l’Emir a pris l’initiative d’ établir le Fonds du Sud pour le
développement et les catastrophes humanitaires .
Son Altesse a aussi annoncé lors du Sommet à New York, en 2005,
un don de 10 millions de dollars pour le Fonds de la démocratie.
Il faut ajouter aussi que son Altesse a pris l’initiative d’accueillir la première
conférence de suivie de la conférence internationale pour le financement du
développement dont l’Assemblé Générale a décidé l’organisation à Doha
2
durant la deuxième moitié de l’an 2008. Ajoutons à cela les aides et les
contributions qu’ offre le Qatar en cas de catastrophes , aussi qu’aux différents
fonds et programmes des Nations Unies .
Qatar s’est engagé à fournir 15 % de l’effort destiné à atteindre l’objectif de
0,7 % de son RNB consacrés à l’aide aux pays en développement.
Chers auditeurs
Notre réunion d’aujourd’hui, est destinée à évaluer ce que nous avons accompli
dans le domaine de la réalisation des objectifs de développement du Millénaire
et à examiner les propositions pour avancer et rechercher les partenariats
nécessaires dans ce domaine .
Je regrette que le rapport publié récemment par les Nations Unies indique,
malgré le progrès accompli que les pays africains au sud du Sahara sont en
retard dans la réalisation des objectifs de développement du Millénaire établis
par l’Assemblé Générale des Nations Unies qui envisagent la réduction de
moitié de la pauvreté d’ici 2015, alors que nous sommes à mi-parcours pour
atteindre cet objectif .
Même si le nombre des gens qui vivent d’un dollar par jour a baissé de 41,1%
cent, atteindre l’objectif souhaité demande encore beaucoup d’efforts . Et
n’oublions pas que 30 pour cent des enfants sont privés de l’enseignement, le
taux de mortalité des enfants moins de 5 ans est toujours élevé et le taux de
mortalité à cause du Sida a augmenté puisque cette maladie a atteint deux
millions de personnes l’année dernière . 42 % des citadins ne sont pas fournis
en eau potable, 63 % des pays africains au sud du Sahara sont privés de
l’Hygiène en dépit du fait que la croissance économique a atteint 6 % à
l’échelle du continent africain . Malgré ces quelques bonnes tendances
économiques, les progrès restent fragiles car ils dépendent de l’augmentation
des prix des matières premières .
Les aides aux pays africains déjà cités ne font pas sentir leurs effets, excepté
quelques dettes annulées et quelques aides humanitaires .
Nous sommes d’accord avec les Nations unies que les donateurs doivent agir
d’une manière plus rapide s’ils veulent vraiment réaliser l’engagement déjà
pris en 2005 et redoubler leurs aides aux pays africains en 2010.
Nous incitons aussi à conduire au succès les discussions dans le cadre du cycle
de Doha afin d’aboutir à des règles plus justes pour le commerce international.
3
Chers auditeurs
Nous sommes satisfaits des rapports qui montrent qu’il y a un progrès sensible
à l’échelle économique mondial. Or, il y a beaucoup de pays en voie de
développement qui n’ont pas encore cueilli les fruits de ce progrès .
Nous sommes d’accord que la mondialisation présente des défis et des
opportunités et que celles-ci ne sont pas à la portée de tous les pays sousdéveloppés et surtout para celle des pays les moins avancés en Afrique.
Les dividendes de la mondialisation n’ont pas été repartis d’une manière juste
car il y a des gagnants et des perdants .
Nous pensons que le facteur le plus important qui peut aider les pays en voie de
développement consiste à leur laisser une marge de souplesse afin de gérer
leurs propres stratégies. Les pays en développement doivent intensifier le
commerce, l’investissement et le développement technologique dans le
contexte de la mondialisation pour en profiter .
L’annulation des dettes et les aides au développement gardent une grande
importance pour les pays moins avancés et marginalisés dans la réalisation des
objectifs du Millénaire pour le développement et la diminution de la pauvreté
de 50 % en 2015.
Chers Auditeurs
La pauvreté est un phénomène complexe, à plusieurs dimensions et plusieurs
niveaux qui s’entremêlent . Le problème de mobilisation des ressources reste
l’axe principal dans les efforts déployés pour extraire la pauvreté dans les pays
en voie de développement et surtout les pays les moins avancés .
Et pour que ces efforts aboutissent aux résultats souhaités, il faut explorer et
activer les alliances internationales, régionales et nationales et faire participer
les organisations non gouvernementales et privées .
Nous sommes très contents des progrès qui ont été réalisés grâce à l’aide
publique au développement (APD) et des initiatives visant à aider ces pays
pour accéder au marché mondial .
En même temps, nous voyons que ces améliorations restent limitées et que les
investissements étrangers sont faibles .
Chers auditeurs
Ainsi, le développement reste l’une des causes les plus importantes de notre
époque et c’est la manière pour nous de parvenir à extraire la pauvreté et à
réaliser la prospérité des peuples .
Les pays en voie de développement ont participé dans des principales
conférences et dans les sommets organisés par les Nations Unies qui ont
couvert tous les aspects socio-économique et le développement, ont discuté du
4
financement du développement, du développement durable et des technologies
de l’information et des télécommunications.
Nos partenaires du développement se sont engagés. Dans certaines conférences,
on a trouvé des accords. La déclaration du Millénaire est parvenue à la fin du
siècle dernier à concrétiser les aspects importants de ces engagements. Les
pays en voie de développement ont réalisé ce qui leur avait été demandé en
libérant leur économie, en faisant en sorte que le développement social
devienne leur stratégie nationale et en améliorant leur gestion de l’économie.
Mais, se pose la question de savoir si les partenaires du développement ont tenu
leurs promesses de contributions. Nous en avons jugé à la lumière des
discussions intenses qui se sont déroulées à New York, en 2005.
Enfin , Madame la Présidente, les pays en voie de développement ne veulent
pas d’autres engagements, mais ce qu’ils veulent c’est la réalisation des actuels
engagements dans un délais précis et clair, ainsi que des mécanismes
permettant de réaliser ces engagements afin qu ils deviennent des réalités
concrètes .
WAL SALAMOU ALIKOUM WA RAHMATOU ALLAH WA
BARAKATHO
5
Téléchargement