APPRÉCIATION DU FILM « LE SURVENANT » Par Julie MARTINEAU 220 Travail de français Présenté à Madame Julie Martineau Collège Regina Assumpta 18 janvier 2010 Fiche technique Titre du fils, pays et année de réalisation Le Survenant, Québec, 2005 Nom du réalisateur Érik Canuel Érik Canuel est né à Montréal en 1961 où il a grandi au sein d’une famille d’acteurs et de comédiens. Au début de la vingtaine, Érik se procure sa première caméra Super 8, des projecteurs, lumières et autres et réalise son premier court métrage… d’horreur selon lui. Peu de temps après, il s’engage comme assistant de production sur des longs métrages et commerciaux, mais c’est son père qui l’incite à devenir réalisateur. C’est alors qu’il s’inscrit à l’Université Concordia au programme de Production de Films. Une fois sorti de l’Université, Érik Canuel fonde Kino Films avec deux collègues universitaires, et tous les trois s’emparent du marché du vidéoclip. De la vidéo, il passera à la publicité durant plusieurs années. En 1997, c’est le début d’une grande aventure qui commence pour lui puisqu’il dirige 4 épisodes de la science-fiction The Hunger, co-produite par Ridley Scott et Tony Scott. Il réalisera 5 épisodes de la fort populaire série Fortier et se retrouve en nomination pour meilleure réalisation au Prix Gémeaux (2000). En 2001, il réalise deux épisodes de Vampire High ainsi que 6 épisodes de Big Wolf on Campus diffusé sur le réseau Fox Family et YTV. Érik réalise le documentaire Hemingway : un portrait en format IMAX pour lequel il obtient un Prix Génie (2000), ainsi que le prix du meilleur film 2D au Miami Aventura Imax Day (2000). On verra aussi son nom au générique de la série américaine Seriously Weird en tant que réalisateur pour 8 épisodes, réalisateur en chef et consultant au contenu pour toute la série. C’est durant l’année 2000 que s’amorce sa carrière de réalisateur de long métrage avec La Loi du Cochon. Il réalise, par la suite, le merveilleux film de Noël Nez Rouge mettant en vedette Pierre Lebeau, Michèle-Barbara Pelletier et Patrick Huard. Pour son troisième long métrage, le marathonien de la réalisation a dirigé Michel Coté et Jean Lapointe dans Le Dernier Tunnel. Plus récemment, il tournait les dernières scènes d’un de ses derniers longs métrages Le Survenant, distribué par Allance Atlantis.1 Noms des actrices et acteurs principaux Jean-Nicolas Verreault Anick Lemay Gilles Renaud Genre Film historique Scénario Adapté d’une œuvre littéraire (Le Survenant de Germaine Guèvremont) 1 Biographie tirée du site { http://www.radiocanada.ca/television/notre_cinema/vedettes/fiche.asp?vedette=223} Appréciation du film Le Survenant2 Le film d’Érik Canuel m’a littéralement enchantée. J’ai été d’abord séduite par la splendeur des images, surtout celles qui montrent les paysages de forêts, de champs et de la rivière au fil des saisons. La reconstruction historique m’a aussi beaucoup impressionnée : les décors et les costumes des personnages évoquent de manière très convaincante le Québec rural d’autrefois, où se situe l’action du film. Ces qualités sont d’autant plus précieuses qu’elles sont mises au service d’un récit que j’ai trouvé captivant. C’est avec beaucoup d’intérêt et d’émotion que j’ai suivi le déroulement de cette histoire d’un étranger qui vient bouleverser la vie tranquille et monotone des habitants et des habitantes d’un village. À mon avis, le cinéaste a réussi à décrire les relations complexes entre le Survenant et les autres personnages avec finesse et sensibilité. Le personnage de l’étranger sauvage et énigmatique m’a charmée : c’est un héros comme on en voit peu au cinéma de nos jours! Les personnages secondaires (le père Didace, Alphonsine, Amable et Angélina) sont intéressants parce qu’ils représentent bien la société québécoise du passé. Le jeu des acteurs et des actrices n’est, bien sûr, pas étranger à la forte impression que nous laissent les personnages : Jean-Nicolas Verreault (le Survenant), Anick Lemay (Angélina) et Gilles Renaud (le père Didace), entre autres, jouent leur rôle respectif avec beaucoup d’intensité et de conviction. Par-dessous tout, j’ai bien aimé le message de tolérance et d’ouverture qui transparaît dans cette histoire. Bref, ce film porté par une musique envoûtante est non seulement un bon divertissement, mais aussi une œuvre inspirante et stimulante à cause du beau message qu’il véhicule. La principale qualité du film : la splendeur des images Le principal défaut du film : intrigue qui ne plaira pas à tous les auditeurs Le constat final : nous recommandons ce film Le nombre d’étoiles : 2 Appréciation tirée du manuel Laissez-passer p. 249