Algèbre ; Multiplication 1. Apports théoriques a et b étant deux entiers naturels, le produit de a par b est égal à la somme de b naturels égaux à a . Ou encore a b a a a ...a avec b fois le terme a a et b étant deux entiers naturels, le produit de a par b est le nombre de couples ( x; y ) qui peuvent être réalisés en choisissant x dans un ensemble ayant a éléments et y dans un ensemble ayant b éléments a) Propriétés de la multiplication Distributivité de la multiplication sur l’addition : a (b c) a b a c Associativité, on peut déplacer les parenthèses sans changer le résultat : a (b c) (a b) c Commutativité, on peut permuter les termes sans changer le résultat : a b b a Existence d’un élément neutre : 1 et d’un élément absorbant : 0 b) Multiples Le nombre entier naturel a est multiple du nombre entier naturel b signifie qu’il existe un nombre entier naturel k tel que a b k Si les entiers naturels a et b sont multiples de c , alors a b est aussi multiple de c . Si a est multiple de b et si b est multiple de c , alors a est multiple de c . Multiples communs : PPCM, plus petit commun multiple 3 2 2 3 2 Ex : le PPCM de 72 et 90, 72 2 3 et 90 2 3 5 , PPCM : 2 3 5 c) Diviseurs Le nombre entier naturel a est un diviseur du nombre entier naturel b signifie qu’il existe un nombre entier naturel k tel que b a k Si l’entier naturel c est un diviseur des naturels a et b , alors il est aussi diviseur de a b Si a est diviseur de b et si b est diviseur de c , alors a est diviseur de c . Diviseurs communs : pgcd, plus grand commun diviseur 2 Ex : pgcd de 42 et 98, 42 2 3 7 et 98 2 7 , pgcd : 2 7 d) Nombres premiers Un nombre entier naturel est dit premier s’il a exactement 2 diviseurs distincts : 1 et lui même ; L’ensemble des nombres premiers est infini. Pour trouver les nombres premiers, on peut faire le crible d’Eratosthène. 120 2 60 2 6 10 2 3 2 5 2 2 3 3 5 120 a 16 diviseurs 4 2 2 e) Critère de divisibilité Par 2 : Si le chiffre des unités est pair Par 3 : Si la somme des chiffres est elle-même divisible par 3 Par 4 : si le nombre formé par ses deux derniers chiffres est divisible par 4 Par 5 : Si le chiffre des unités est 0 ou 5 Par 9 : Si la somme des chiffres est elle-même divisible par 9 Par 10 : Si le chiffre des unités est 0 2. Apports didactiques - La multiplication est introduite fin C2 : CE1 et se poursuit tout au long du cycle 3. - En CE1, apprentissage des tables de 2 à 5, en CE2 toutes les tables sont vues et seront revues chaque année. A) Techniques opératoires a) Apprentissage de la multiplication Par une addition réitérée : 2 2 2 2 4 2 pour passer à la multiplication, on passe à un grand nombre : 215 puis à deux nombres très grands. Problème : On ne voit pas la commutativité : 3 3 3 3 3 5 5 5 Difficile d’introduire 1 3 et 0 3 En s’appuyant sur le produit cartésien, 3 tee-shirt, 2 pantalons, combien de tenues différentes ? On peut introduire la représentation par un tableau à double entrée, deux tableaux permettent d’avoir la commutativité. Peut introduire le 0 et 1. b) Etapes de l’apprentissage Mémorisation de la table de multiplication, Décomposition des nombres en fonction de leur écriture en base 10 : 507 500 7 7 500 Repérage de la valeur des chiffres en fonction de leur position dans le nb (unités, dizaine) Capacité à remplacer un produit par une somme de produit : propriété de la distributivité de la multiplication sur l’addition : 438 507 (438 7) (438 500) Utilisation de l’associativité de la multiplication : 438 500 (438 5) 100 Connaissance de la règle des zéros. c) Objectifs Utiliser et mémoriser les tables de multiplication Travailler sur le sens et pas que sur la répétition Contextualiser Utiliser sans les nommer les différentes propriétés de la multiplication En CM1-CM2 utiliser la distributivité Travailler les tables dans les deux sens d) Difficultés dans la technique opératoire. Difficultés dues aux mémorisations des tables Difficultés dans la gestion des retenues Difficultés dans le respect de l’ordre des calculs à effectuer Difficultés de décalage de la 2e ligne, dues à l’existence du zéro. Travail sur l’ordre de grandeur des résultats B) Résolution de problèmes a) Procédures utilisés pour résoudre les problèmes de multiplication Support d’un dessin : lorsque les 2 nombres sont petits, sinon trop couteuse. Procédures de type additif : lorsque les 2 nombres sont petits, et lorsqu’un des deux est grand. Procédure multiplicative b) Variables didactiques Le type de problème, ceux de proportion simple sont plus facilement réalisé. Les types de nombre utilisés : problèmes avec les nombres décimaux. La taille des nombres qui rend possible les différentes procédures. Les outils de calcul disponible ou non. La manière dont l’énoncé est formulé. c) Difficultés des élèves dans la résolution de problèmes Erreurs dans le choix de la procédure de résolution, peut être influencé par des termes de l’énoncé ou par le contexte. Erreurs dans la gestion de la procédure choisie ou dans l’interprétation des calculs effectués. Erreurs de calcul Dans les programmes Problèmes & procédures Langage Maternelle Problèmes sur les quantités : distribution, partage Ces problèmes sont résolus uniquement par des procédures personnelles. Cycle 2 Sur des nombres entiers naturels Quelques problèmes - résolution de problèmes (multiplicatifs) sont résolus - tables de multiplication par 2 par des procédures et par 5, multiplication par 10 expertes- calcul réfléchi La plupart restent résolus - utilisation de la calculatrice par des procédures personnelles, mais en utilisant si possible le calcul (addition, soustraction ...). Cycle 3 Sur des nombres entiers naturels La plupart des problèmes - résolution de problèmes sont résolus par des - tables de multiplication et procédures expertes à la fin autres résultats mémorisés du cycle 3. -technique de la multiplication L’équivalence entre calcul et de la division euclidienne du type « combien de fois posée 7 dans 56 ? » et « 56 divisé -calcul réfléchi (résultat exact et par 7 » est mise en place. approché) - utilisation de la calculatrice - notion de multiple (en particulier de 2 et de 5) Sur des nombres décimaux - résolution de problèmes - technique de la multiplication d'un nombre décimal par un nombre entier - calcul réfléchi (résultat exact et approché) - utilisation de la calculatrice La plupart des problèmes sont résolus par des procédures personnelles à la fin du cycle 3. Aucun symbolisme n'est utilisé. Le signe x est utilisé. Les mots « produit » et « multiplication » sont utilisés. Le signe : est utilisé (pour un quotient exact). Les mots « quotient », « reste », « dividende », « diviseur » sont utilisés. L’égalité caractéristique de la division euclidienne est utilisée 58= (8x7) +2, avec le reste inférieur au diviseur. Algèbre; La proportionnalité 1. Apports théoriques Deux suites de nombre réels sont proportionnelles si on peut passer de chaque terme de la première suite au terme correspondant de la deuxième par un même opérateur multiplicatif. L’opérateur multiplicatif s’appelle aussi coefficient de proportionnalité. a) Propriétés numériques des suites proportionnelles Propriété relative à l’ordre : Si le coefficient de proportionnalité est positif, la proportionnalité respecte l’ordre. Propriété additive de linéarité : Si deux suites sont proportionnelles, l’image de la somme de deux nombres est égale à la somme de leurs images, cad f ( x1 x2 ) f ( x1 ) f ( x2 ) Propriété multiplicative de linéarité : L’image du double, triple… d’un nombre est le double, triple… de l’image de ce nombre, cad f (kx) kf ( x) Propriété des rapports égaux : Tous les rapports obtenus en faisant le quotient d’un nombre de la deuxième suite par le nombre correspondant de la première sont égaux, y y1 y 2 .... n a xn cad x1 x 2 Propriété dite du produit en croix : A partir de l’égalité précédente, on peut en déduire l’égalité du type x1 y1 x2 y2 Propriété des écarts : Pour deux suites proportionnelles, à des écarts égaux entre les nombres de la première suite correspondent des écarts égaux entre les nombres correspondants de la deuxième suite. 4 4 b) Propriété graphique des suites proportionnelles Soient les couples proportionnels ( x1 , y1 ); ( x2 , y2 ); … Les 6 10 14 20 26 points correspondants à ces couples sont alignés sur une 4,5 7,5 10,5 15 19,5 droite qui passe par l’origine des axes. 3 c) Différents types de problèmes de proportionnalité 3 Problèmes de recherche de quatrième proportionnelle Problèmes de comparaison de proportions Problèmes de type proportionnalité multiple d) Augmentation xinitial y final a% L’inconnu est a a a yx a yx y x x yx x 100 a 100 100 x 100 x 2. Apports didactiques A) Quels aspects de la proportionnalité prendre en compte ? a) Trois cadres différents Le cadre des grandeurs : utilisation de nombre concret, cad des quantités, des mesures. Possible de donner du sens à des manipulations sur les nombres qui interviennent. Le cadre numérique : les nombres sont manipulés de manière abstraite, réf. à des proportionnalités connues des suites proportionnelles. Le cadre graphique : Utilisation des représentations graphiques. b) Situations servant de support Situations où la proportionnalité intervient par convention sociale Le plus souvent des problèmes de nature économique de la vie courante. Ex : prix de la viande proportionnel à la masse… Dans ces situations, où les élèves sont préalablement informés (situations familières) ou bien le fait que la proportionnalité a été retenue doit être annoncé clairement dans l’énoncé. Situations où la proportionnalité permet une modélisation d’un phénomène. Ex : en physique, masse suspendue et allongement ressort, engrenages… en géométrie, longueur et diamètre du cercle, côté et diagonale du carré… Dans ces situations, c’est l’expérimentation ou le recours à un théorème qui permet de mettre en évidence les relations entre grandeurs. Situations où la proportionnalité intervient comme outil pour définir de nouveaux concepts. La proportionnalité est utilisée pour produire de nouvelles notions : échelles, pourcentage. Notion construite en faisant l’hypothèse de proportionnalité. c) Typologie des problèmes posés Problèmes de quatrième proportionnelle (recherche d’un nb manquant) Problèmes de comparaison de deux mélanges compare : -une partie par rapport au tout -une partie par rapport à l’autre partie Problèmes de double proportionnelle : cas d’une variable proportionnelle à deux autres variables qui peuvent être modifiées de manière indépendante. Reconnaître si une situation relève de la proportionnalité ou pas Donner des problèmes qui apparaissent dans un cadre géométrique B) Les procédures de résolution à l’école primaire Utilisation des proportionnelles additives et multiplicatives de la linéarité Mise en évidence et utilisation du coefficient de proportionnalité Représentation graphique C) Les principales variables didactiques Les nombres (relation simple, compliquée) Les relations entre les nombres donnés : - Coefficient de proportionnalité, choisi ou non, identification simple ou non - Rapports de linéarité (rapports entre nombres relevant d’une même grandeur) Le nombre de couples donnés Le type de situation, qui permet ou non une validation par le milieu, familiarité des élèves. D) Les difficultés rencontrées par les élèves Identifier les grandeurs en relation dans la situation proposée (doit être fait pas les élèves donc pas de tableau) Reconnaître si la situation relève du modèle proportionnel ou non. Les idées d’augmentation et diminution sont liées aux notions d’addition et soustraction, c’est un obstacle à la reconnaissance du modèle proportionnel. Choisir une procédure de résolution parmi toutes celles possibles. Mise en œuvre de la procédure choisie. E) L’enseignement de la proportionnalité à l’école primaire (programme) La notion de proportionnalité n’est pas travaillée en tant que telle. Travail centré sur la résolution de problèmes (dont des problèmes relatifs aux pourcentages, échelles, vitesse moyenne.) Les problèmes sont résolus en utilisant des procédures personnelles qui prennent implicitement appui sur des propriétés de la proportionnalité, sur le passage par l’unité ou sur l’utilisation du coefficient de proportionnalité. Aucun langage spécifique n’est mis en place. Utilisation de tableaux peut être envisagée. Pas apprentissage de la procédure experte : le produit en croix, ou la règle de trois (passage par l’unité) Algèbre ; Puissances et radicaux A) Puissances Si n est un nombre entier naturel non nul et a un nombre réel : a n a a a ... a a0 1 1 a n n a 1 (a) n ( ) n Reste négatif a 4 (a ) Reste positif (nombre pair) (a )7 Reste négatif (nombre impair) Rappel : 104 0,0001 104 10000 101 10 1 100 1 0,1 101 1 10 Formules : a n a p a n p (a b) n a n b n an an (n p) et a a( n p ) p p a a Rappel : 3,45 105 345000 345 102 3,45 3,451103 0,003451 3,451102 345,1 B) Radicaux a étant un nombre réel positif a 2 a est le nombre positif dont le carrée est égal à a : Formules : Pour a et b nombres réels positifs, a b a b Pour a et b nombres réels positifs avec b 0 , C) Formules vitesse et durée : Vitesse=distance / temps Donc a b a b temps = distance /vitesse Durée = volume/ débit Attention ; 2 m3 = 2000L , donc 1L = 1 dm3 et 1 m3 = 1000L Algèbre ; Addition et soustraction Apports théoriques a) Somme et addition On suppose connue la suite ordonnée des entiers 0, 1, 2… Par définition, la somme a b est égale au nombre atteint en comptant b nombre après le nombre a : Sur comptage, aspect ordinal de l’addition Si A et B sont deux ensembles disjoints, soit le cardinal de A : cardA a et cardB b Alors a b card ( A B) Pour les enfants, il n’y a pas d’équivalence entre les deux définitions. Réunion des ens A et B, nb d’éléments a+b Ensemble A, nb b) Différence et soustraction d’éléments a On suppose connue la suite ordonnée des entiers 0, 1, 2… Par définition, la différence a b est égale au nombre atteint en comptant b nombre avant a Ensemble B, nb d’éléments b Ensemble A, nb d’éléments a a b est le nombre d’éléments de l’ensemble complémentaire de B Réunion des ens A et B, Ensemble B, nb nb d’éléments a+b par rapport à A d’éléments b a b L’addition est supposée connue, le nombre est l’unique b x a solution de l’équation c) Propriétés de l’addition Commutativité : Pour tout nombre a b b a (sert à faire des économies de mémorisation) Associativité : Quelques soient les nombres a, b, c (a b) c a (b c) (grouper les termes comme on veut) Elément neutre : Pour tout nombre a , a 0 0 a a Autres : a (b c) (a b) c a (b c) (a b) c a b c B) Apports didactiques Bcp de choses sont faites en maternelle qui amènent à faire des additions mais sans le symbole + L’essentiel des compétences se construit entre CP et CE2 Compétences : - être capable de résoudre des pbs relevant de ses opérations avec des procédures personnelles puis expertes - être capable de calculer une somme ou une différence en choisissant la méthode la plus adéquate en fonction des nombres donnés a) Classification des problèmes La composition de 2 états Schéma général : ? recherche composé ? Dans un bouquet de 15 8 15 fleurs composées de roses ? recherche d’une et d’iris, il y a 8 roses. Combien y’a t-il d’iris ? partie La transformation d’état Schéma général : ? Changement de position sur une droite graduée ? Il faut donner deux ? infos sur les trois La comparaison d’états Schéma général : 8 Dans un bouquet, il y a 8 roses et 7 iris. Combien 7 du y’a t-il de fleurs ? ? Recherche d’un des deux états ou de la ? comparaison La composition de transformations ? Jacques avait 17 billes. Il en a +5 gagné 5. Combien en a t-il 17 ? maintenant ? Jacques a gagné 5 billes, il en a +5 maintenant 22. Combien en avait- ? 22 il avant ? Jacques avait 17 billes avant de ? jouer cette partie. Il en a 22 à la 17 22 fin de la partie. Combien en a-t-il gagné ? Bernard possède 25 petites 25 voitures. Il en a 5 de plus (ou de +5 moins) que Charles. Combien ? Charles en a-t-il ? Dans un magasin, un jouet vaut 12 12€. Il vaut 15€ (10€) dans un ? autre magasin. De combien est-il 15 plus cher ? (ou moins cher) G. a joué 2 parties de billes. A la +7 +8 première, il a gagné 7 billes et à la deuxième il en a gagné 8. Combien ? en a-t-il gagné ? Schéma général : ? Au jeu de l’oie, Julie joue 2 coups, ? +9 elle avance de 9 cases. Au total, elle s’aperçoit qu’elle a reculé de 4 cases. Que s’était-il passé au premier coup ? -4 b) Procédures utilisés par les élèves Sur comptage mental Sur comptage avec les doigts Comptage (dessin) Solution experte : 3 2 Transformation pour revenir à quelque chose qu’ils savent résoudre. Utilisation de schémas Essai-réajustement c) Variables didactiques Taille des nombres (grand nombre empêche les dessins) Temps de résolution Taille relative entre les nombres (136-248 empêche le sur comptage) Nombres ronds (20-25) plus facile donc élèves ne posent pas toujours opération. Mise à disposition d’outils de calcul, permet d’utiliser des procédures même si pas capable de les utiliser eux-mêmes. d) Difficultés rencontrés par les élèves La structure relationnelle du problème et la place de l’inconnue dans cette structure sont des facteurs décisifs expliquant les difficultés des élèves (le raisonnement mis en place par l’élève en dépend). La difficulté des calculs, liés à la taille et à la nature des nombres. L’ordre d’apparition des données dans le texte, si ordre ne correspond pas à la chronologie de l’histoire ou de l’ordre d’utilisation pour la résolution. La présence de mots inducteurs d’une opération. (Plus, total, moins, perd…) Algèbre ; Division Euclidienne Apports théoriques La division euclidienne de deux entiers naturels a et b , (b 0) , est l’opération par laquelle on associe à a et b , les entiers naturels q et r tels que : a b a (b q) r dividende = quotient diviseur + reste r b 0 r diviseur q r q a est dividende, b est diviseur, est le quotient entier, r est le reste. a) Propriétés Le quotient ne change pas quand on multiplie ou divise les deux termes de la division par un même nombre : a k (b q) k r k ; r k b k b) Problèmes de divisions Division quotition : Dans les problèmes, on sait le nombre d’unités par groupe, on cherche le nombre de groupe. Division partage : Dans les problèmes, on sait le nombre de groupe qu’il y a et on cherche à savoir le nombre d’unités dans un groupe. Ex : J’ai 20 jetons, vous êtes 3, combien en aurez-vous chacun ? Apports didactiques - Problèmes avec divisions possibles dès la maternelle mais laisse faire avec leurs procédures personnelles. - Les divisions sont posées en CM1. - En CM2, le quotient doit être un nombre entier. a) Procédures pour résoudre des problèmes de division Procédures imagés Dessin figuratif Dessin schématisé (CP) Procédures progressives fondées sur addition et soustraction Additions pas à pas Soustraction pas à pas (CE1, CE2) Additions ou soustractions de multiples du diviseur Procédures multiplicatives Pose effective de la multiplication à trou Essais de multiples successifs du diviseur Essais par approches successives Procédures mixtes Quotients partiels au hasard Utilisation de multiples de 10, 100… Utilisation de la division b) Variables didactiques La taille des nombres correspondant au dividende et au diviseur. La valeur du quotient. L’existence ou non d’un reste non nul. - Difficulté pour la division de passer de la procédure personnelle à la procédure experte. - Division partage souvent mieux réussit. c) Techniques opératoires 1237 1120 117 112 5 28 40 + 4 Ex : 1237 28 1237 11000 2 100 3 10 7 1 On a 123 billets de 10, on les partage entre les 28 élèves : chacun en a 4 et il en reste 11. On a donc 117 unités que l’on partage en 28 : chacun en a 4. Et il en reste 5 non distribué. Pour la division il faut savoir, multiplier, ses tables de multiplication et faire des soustractions. Avant la division, on peut trouver le nombre de chiffres dans le quotient : 1 28 28 10 28 280 1237 100 28 2800 1237 Donc le quotient est compris entre 10 et 100, il a donc deux chiffres. Géométrie ; Grandeurs et mesures Apports théoriques a) Grandeurs Une grandeur peut être considérée comme « tout caractère d’un objet susceptible de variation chez cet objet, ou d’un objet à l’autre. » Grandeurs mesurables Si on peut définir une relation d’ordre, une addition, une multiplication compatible avec ces relations d’ordre. Des objets en eux-mêmes ne sont pas comparables, ce sont seulement les grandeurs qui leur sont associées qui le sont. A partir d’un même objet, on peut définir plusieurs grandeurs (poids, taille, volume, prix…) Comparaison de grandeurs mesurables Comparaison directe Comparaison avec utilisation objet intermédiaire Comparaison par une transformation licite Ces méthodes ne sont pas toujours utilisables, d’où l’utilisation de mesures. b) Le mesurage - Mesurer une grandeur a , c’est choisir une grandeur unité u , puis déterminer le réel x tel que a xu - La mesure d’une grandeur est donc le nombre d’unités permettant de réaliser une grandeur égale à celle de l’objet. Ainsi la mesure est un nombre. Propriétés Si S1 et S 2 sont deux objets disjoints alors mes(S1 S 2 ) mes(S1 ) mes(S 2 ) . Une grandeur peut être exprimée avec plusieurs unités. La mesure peut être obtenue par mesurage ou par calcul. c) Longueur et périmètre Le mètre est défini par : - 1/40 000 de la longueur du méridien terrestre. - La longueur d’une règle en platine iridié conservée au pavillon de Breteuil à Sèvres. - La longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pdt une durée de 1/299 792 452s. Périmètres de surface Le périmètre d’une surface désigne à la fois le contour de cette surface et le mesure de la longueur du contour. Pour déterminer le périmètre d’un polygone, il suffit d’additionner les mesures des longueurs de ses côtés. Formules Rectangle : P ( L l ) 2 L mesure de la longueur, l mesure de la larguer Carré, Losange : P 4 c c mesure de la longueur du côté Cercle : P 2 r r mesure du rayon d) Aire - L’aire est une grandeur pour les surfaces. - S a la même aire que S’ si, lorsqu’on les découpe dans un matériau homogène d’épaisseur constante, les masses des pièces obtenues sont les mêmes. - La mesure de cette aire est le nombre d’unités nécessaires pour recouvrir exactement et sans chevauchement la surface de départ. - Pour mesurer l’aire d’une surface, il est possible de prendre n’importe quelle grandeur 2 comme unité. L’unité usuelle est le m : l’aire d’un carré de 1m de côté. Formules Rectangle : A L l 2 Carré : A c Losange : A ( D d ) / 2 D mesure de la grande diagonale, d mesure de la petite. Parallélogramme : A c h c mesure d’un côté, h mesure hauteur correspondant à ce côté ch A 2 Triangle : ( B b) h A 2 Trapèze : B mesure de la grande base, b mesure de la petite, h mesure hauteur Disque : A r Si on agrandit une figure d’un coefficient k , son périmètre est multiplié par k et son aire par k2 e) Volume - Deux solides S et S’ont le même volume s’il faut la même quantité d’eau pour remplir S et S’. - La mesure du volume suppose le choix d’une grandeur unité. - Il y a deux types d’unités : 3 Les unités en cube : le m et ses sous-unités. Les unités en litre : le litre et ses multiples Volumes des solides usuels Pavé droit : V L l h 3 Cube : V c Prisme droit, Cylindre : V A h A mesure de l’aire de la surface de la base 1 4 V A h Sphère : V r 3 3 3 Pyramide, Cône : 2 Apports Didactiques a) Longueurs et périmètre Principales compétences et difficultés COMPETENCES L’élève doit savoir comparer des objets par rapport à leur longueur : en les superposant, en utilisant un objet intermédiaire, transformations licites, en utilisant une unité de grandeur. L’élève doit savoir mesurer un segment avec un double dm. DIFFICULTES certains élèves sont « non conservant » : ils ne repèrent pas une transformation licite, difficultés de manipulation. erreur de positionnement ou erreur de lecture des mm. L’élève doit savoir calculer le périmètre de figures : à partir de mesure, en utilisant une ficelle ou un quadrillage. L’élève doit savoir estimer la longueur d’un objet. L’élève doit savoir effectuer des conversions d’unités représentation du périmètre : résultat d’un calcul obtenu par une formule, les élèves pensent qu’il faut ajouter toutes les dimensions qui sont données. quadrillage : l’élève compte les carreaux intérieurs ou extérieurs, réunion de 2 figures dont on connaît le périmètre : ajout des périmètres de chacune des 2 figures, comparaison de périmètre : l’élève compare des aires et se sert d’un théorème en acte : « plus l’aire de la figure est rand, plus son périmètre est grand ». pour l’élève, 2 figures non superposables ne peuvent avoir le même périmètre. l’élève n’a aucune idée de mesure de certaines longueurs : terrain de foot, sa chambre… erreurs liées à l’écriture décimale des nombres ou à une méconnaissance des relations entre différentes unités. l’élève ne sait pas si la grandeur intervenant est l’aire ou le périmètre, si le résultat est trouvé avec la calculatrice, l’élève peut être tenté d’indiquer tous les nombres affichés par la calculatrice. L’élève doit savoir résoudre des problèmes faisant intervenir le périmètre. Il doit également présenter les résultats avec des approximations convenables sous forme décimale ou complexe. Conservation des longueurs Piaget à montré que la conservation des longueurs se met en place au stade des opérations concrètes, cad vers 7 ans ou plus. Variables didactiques Pour la comparaison de longueur : Nature des objets, la taille des objets, objets déplaçables, transformables ou non, matériel à disposition (règle graduée, compas, ficelle) Pour la recherche de périmètre : La nature de la figure, la taille de la figure, le fait que l’élève peut mesurer ou non des dimensions, le matériel, présence de dimensions utiles sur le dessin, diagonales tracées sur la figure, figure tracée sur papier quadrillé ou non b) Aires de figures planes Principales compétences et difficultés COMPETENCES DIFFICULTES certains élèves sont « non conservant », théorème en acte : plus le périmètre est grand, plus l’aire est grande », l’élève pense que le carré est une unité acceptable, L’élève doit savoir comparer des aires : impossibilité de mesurer l’aire d’un triangle avec une unité carré, soit directement par superposition, des figures non superposables directement n’ont pas par découpage et recollement, même aire, en utilisant une unité de mesure. l’élève assimile l’aire à l’encombrement, difficultés de manipulation, l’élève est tenté de fermer des figures concaves pour comparer leur aire. L’élève doit savoir déterminer l’aire d’une figure à partir de ses dimensions : en appliquant une formule, en décomposant la figure en figures simples, en procédant par soustractions. L’élève doit savoir exprimer l’aire d’une figure avec une unité convenablement choisie L’élève doit effectuer des conversions formule erronée, difficulté d’analyse de la figure, difficulté pou repérer les sur-figures. le calcul d’aire passe par l’utilisation d’unité de longueur. L’élève conserve souvent ces unités pour présenter son résultat. l’élève utilise des techniques de conversion qu’il connaît pour les unités de longueur. L’élève doit savoir estimer la mesure de l’aire l’expérience sociale des élèves est insuffisante. d’une surface L’élève doit savoir résoudre des problèmes idem erreurs relatives au calcul du périmètre. faisant référence au calcul de mesure d’aire Les enfants reconnaissent la mesure des aires vers 7 ans. Variables didactiques Pour la comparaison d’aires : Nature des objets Taille des objets Possibilité de superposition directe ou non Présence de quadrillage Possibilité ou non de décomposer un objet pour recomposer un objet superposable à l’autre. c) Autre grandeurs Les volumes Seule une toute première approche est faite à l’école primaire, à travers les travaux de comparaison de volumes par transvasements de liquide. Les unités abordées sot le litre et ses multiples. Les durées Les difficultés sont liées au fait que les unités utilisées ne sont pas en base 10 mais en base 60. Les angles Seule la comparaison d’angle est au programme de l’école primaire. Difficulté : les élèves pensent que la taille des angles est fonction de la longueur des côtés des secteurs angulaires. Les masses Travail doit commencer par un travail de comparaison de masses et ensuite introduire les unités. d) Enseignement des grandeurs et mesures Grandeurs étudiées à l’école : longueur, masse, durée, aire, volume et angle. Pour aborder ces notions les programmes insistent sur l’articulation de trois types d’activités : Des activités de comparaison directe : juxtaposition, superposition. Les élèves construisent la notion d grandeurs indépendamment de celle de mesure. Des activités de comparaison indirecte : Recours à un objet intermédiaire (instrument de report pour comparer des longueurs) Des activités de mesurage : Les unités sont choisies par les élèves puis apparition des unités usuelles comme référence commune. Cycle 2 : Etude de la notion de longueur, sensibilisation à celles de masse et durée. Les élèves doivent savoir : - Comparer des objets selon leur longueur par procédé direct ou indirect, selon leur masse par balance Roberval - Mesurer des segments avec une règle graduée et tracer des segments de longueur donnée. - Peser des objets avec une balance Roberval - Utiliser et convertir les unités suivantes : m et cm , g et kg , h et min . - Connaître les unités : jour, heure, minute, seconde Cycle 3 : En plus des unités travaillées au cycle 2, les élèves travaillent sur les aires et une approche des angles. Les élèves doivent savoir : - Utiliser des calculs pour obtenir a mesure d’une grandeur (aire rectangle). - Effectuer des calculs simples sur les mesures. - Classer et ranger des surfaces selon leurs aires. 2 2 2 2 - Connaître et utiliser les unités usuelles : cm , dm , m et km et savoir effectuer des conversions avec ces unités. - Distinguer périmètre et aire. - Comparer des angles par superposition en utilisant un gabarit. Pas de mesures avec un rapporteur. Géométrie ; Les Quadrilatères particuliers a) Parallélogramme Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles. Propriétés : Si un quadrilatère est un parallélogramme alors : Ses diagonales se coupent en leur milieu Ses côtés opposés ont la même longueur Il possède un centre de symétrie Propriétés réciproques (pour démontrer qu’un quadrilatère est un parallélogramme). Si les diagonales d’un quadrilatère se coupent en leur milieu alors ce quadrilatère est un parallélogramme. Si les côtés opposés d’un quadrilatère sont parallèles alors ce quadrilatère est un parallélogramme. Si les côtés opposés d’un quadrilatère non croisé ont la même longueur alors ce quadrilatère est un parallélogramme. Si deux côtés d’un quadrilatère non croisé sont parallèles et ont la même longueur alors ce quadrilatère est un parallélogramme. b) Losange Un losange est un quadrilatère dont les quatre côtés ont la même longueur. Propriétés : Si un quadrilatère est un losange alors : - ce quadrilatère est un parallélogramme (il en a donc toutes les propriétés) - ses diagonales sont perpendiculaires Propriétés réciproques (pour démontrer qu’un quadrilatère est un losange) Si un parallélogramme a ses diagonales perpendiculaires alors ce parallélogramme est un losange. Si deux côtés consécutifs d’un parallélogramme ont la même longueur alors ce parallélogramme est un losange. c) Rectangle Un rectangle est un quadrilatère qui possède trois angles droits. Propriétés : Si un quadrilatère est un rectangle alors Ce quadrilatère est un parallélogramme (il en a donc toutes les propriétés) Ses diagonales ont la même longueur Il possède quatre angles droits Propriétés réciproques (pour démontrer qu’un quadrilatère est un rectangle) Si les diagonales d’un parallélogramme ont la même longueur alors ce parallélogramme est un rectangle. Si deux côtés consécutifs d’un parallélogramme sont perpendiculaires alors ce parallélogramme est un rectangle. Carré Le carré est un quadrilatère qui est à la fois un rectangle et un losange. Géométrie ; Triangle rectangle a) Propriétés d’un triangle rectangle Si un triangle est rectangle, alors il a deux angles complémentaires. Si un triangle est rectangle alors son plus grand côté est l’hypoténuse. Si un triangle est rectangle, alors l’hypoténuse est un diamètre de son cercle circonscrit. Si un triangle est rectangle, alors le centre du son cercle circonscrit est le milieu de son hypoténuse. Si un triangle est rectangle, alors la médiane issue du sommet de l’angle droit a pour longueur la moitié de celle de l’hypoténuse. A CM = AM =AB M C B Théorème de Pythagore : Si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la somme des longueurs des carrés des deux autres côtés. A C B 2 2 2 AB AC CB b) Propriétés permettant de démontrer qu’un triangle est rectangle Si un triangle a deux angles complémentaires alors il est rectangle. Si un côté d’un triangle est un diamètre de son cercle circonscrit alors ce triangle est rectangle et le côté considéré est l’hypoténuse Si on joint un point d’un cercle aux extrémités d’un de ses diamètres alors le triangle ainsi obtenu est rectangle Si un triangle est inscrit dans un demi-cercle alors ce triangle est rectangle. Si la médiane issue d’un sommet a pour longueur la moitié de celle du côté opposé à ce sommet alors le triangle est rectangle en ce sommet. Réciproque du théorème de Pythagore : Si le carré de la longueur du plus grand côté d’un triangle est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés alors ce triangle est rectangle. Géométrie ; La Géométrie plane Apports théoriques a) Cercle-Disque r étant un nombre positif, le cercle de centre O et de rayon r est l’ensemble des points situés à une distance r de O. Le disque de centre O et de rayon r est l’ensemble des points M tels que OM r b) Tangente à un cercle La tangente à un cercle de centre C en un point M situé sur le cercle est la droite perpendiculaire en M au rayon [CM] c) Médiatrices d’un segment L’ensemble des points équidistants de deux points A et B est une droite qui est perpendiculaire à (AB) et qui passe par le milieu de [AB] : la médiatrice de [AB] La médiatrice est un axe de symétrie du segment. d) Angles Un angle est aigu s’il est plus petit qu’un angle droit. Un angle est obtus s’il est plus grand qu’un angle droit et plus petit qu’un angle plat. Un angle est saillant s’il est inférieur à un angle plat. Un angle est rentrant s’il est supérieur à un angle plat. Angle alterne-interne Angle correspondant Angles au centre Angle inscrit e) Bissectrice La bissectrice d’un angle est la droite qui passe par le sommet de l’angle et qui partage l’angle en deux angles égaux. f) Polygone - Qui a 3 côtés est un triangle - Qui a 4 côtés est un quadrilatère - Qui a 8 côtés est un octogone - Qui a 5 côtés est un pentagone - Qui a 10 côtés est un décagone - Qui a 6 côtés est un hexagone - Qui a 12 côtés est un dodécagone - Un polygone régulier est un polygone inscriptible dans un cercle et qui a tout ses côtés de même longueur et tous ses angles égaux. - Un polygone est convexe s’il est tout entier situé du même côté que toutes les droites support de ses côtés. Sinon il est concave. - Un polygone est croisé si deux de ses côtés se coupent. Convexe Concave Croisé g) Triangles Dans un triangle, la longueur de n’importe quel côté est inférieur à la somme des deux autres côtés : Inégalité triangulaire. Pour aller d’un point à l’autre la plus courte distance est la ligne droite. La somme des angles d’un triangle est égale à 180° h) Théorème de Pythagore Si un triangle est rectangle, alors le carré de l’hypoténuse es égal à la somme des carrés des côtés de l’angle droit. 2 2 2 Si ABC est un triangle rectangle en A alors AB AC BC i) Théorème de Thalès = la proportionnalité dans une figure clé Considérons le triangle ABC, M appartenant à [AB] et N appartenant à [AC] (BC) et (MN) sont parallèles Les longueurs des côtés du triangle ABC sont proportionnelles aux longueurs des côtés associés du triangle AMN, d’où : A j) Théorème des milieux d’après ce théorème, dans le triangle ABC : N -la parallèle à (AB) passant par N coupe [BC] en son milieu M -la parallèle à (AC) passant par M coupe [BC] en son milieu Elles se coupent en P milieu de [BC] C B Apports didactiques La géométrie se décline sous trois points P La perception La géométrie instrumentée C3, valide ou non la perception Aspect déductif (4e) : Tout se démontre par des propriétés, des théorèmes ou des calculs. A) Les principaux problèmes posés aux enfants a) Reconnaître Deux types de reconnaissance : Reconnaissance perceptive qui est possible en comparant la figure a un prototype stocké en MLT ou en identifiant les propriétés caractéristiques de la figure. Reconnaissance instrumentée qui passe par la reconnaissance des propriétés caractéristiques de la figure. Variables didactiques : Disposer ou non d’instruments Figures isolées ou à isoler Figures ou non en position prototypique Support que lequel sont représentées les figures b) Construire A partir d’une description, l’élève doit construire un objet. La construction d’une figure non présente nécessite des compétences manipulatoires fines et des aptitudes à mobiliser des images mentales anticipatrices. Descriptions possibles : Nom de l’objet (droite d passant par le point A), on parle de construction de figures élémentaires. La liste des étapes Les caractéristiques de l’objet Un schéma. Variables didactiques : La taille de l’espace Le support : papier quadrillé, blanc Les instruments disponibles La spécificité des objets à construire (taille, complexité) d) Reproduire L’élève doit réaliser une copie d’un objet à une échelle donnée (dessin, objet familier, figures complexes) La validation peut se faire par superposition avec le modèle (préciser le degré de conformité) Etapes : Repérer dans la figure des figures complémentaires Repérer les relations entre ces différentes figures Définir une chronologie pour l’exécution du tracé Exécuter les différents tracés Variables didactiques : Les figures sont-elles isolées ? Prototypiques ? Les relations sont-elles visibles ou à construire ? La chronologie de construction a de l’importance ? e) Décrire La description d’une figure peut avoir pour but d’identifier celle-ci parmi d’autres, de la reproduire ou de se la représenter. Description pour faciliter l’identification : le type de critères utilisés sera fonction de la figure à identifier mais aussi des caractéristiques des autres figures, Description d’une figure pour la représenter ou la reproduire : il faut d’abord analyser la figure puis définir une chronologie de tracé des différentes étapes de construction. Le vocabulaire doit être adapté (mais pas forcément mathématique). Le codage de la figure facilite la description. B) Les principales difficultés des élèves et leur analyse a) Difficultés liées aux connaissances spatiales Les connaissances spatiales sont liées à la structuration de l’espace par l’enfant. Deux points important selon PIAGET : Les connaissances spatiales des élèves se forment de manière progressive La construction des connaissances spatio-géométriques se fait par l’intériorisation des actions du sujet, cad par l’aptitude à penser les actions sans les exécuter. Deux types d’obstacles : Le nombre insuffisant d’expérience que peut vivre l’élève. Le fait que l’élève vit essentiellement dans un monde de représentation (influence de la télé et des jeux vidéo). b) Difficultés liées aux tâches de reconnaissance Les jeunes élèves de disposent pas des connaissances suffisantes pour appréhender une droite comme un ensemble de points. Les élèves ont du mal à faire la distinction entre certaines représentations. (droite-segment) Deux types d’obstacles à l’origine : Un obstacle de nature épidémiologique : elle est imputable à la connaissance ellemême : la conception d’une droite, d’un segment, d’un ensemble infini de points fait intervenir des notions difficiles. Un obstacle de nature didactique : imputable au type d’enseignement et aux activités proposées. Elle s’appuie essentiellement sur une pratique ostensive : l’enseignant présente directement les connaissances en s’appuyant sur l’observation dirigée d’une réalité sensible ou d’une de ses représentations et suppose les élèves capables de se les approprier et d’en étendre l’emploi à d’autres situations. Dans cette pratique, les connaissances ne sont pas perçues par les élèves comme des outils pour résoudre les problèmes. Limites de l’ostension (approche transmissive ou béhavioriste) : -Les élèves pensent que tous les objets géométriques sont des objets qui ont une réalité physique, -Les élèves peuvent être amenés à se construire des représentations erronées de certains concepts de géométrie. c)Difficultés liées aux tâches de construction Des difficultés pour anticiper les tracés, liées à la difficulté de mobiliser des images mentales. Difficultés pour mobiliser les propriétés des objets à construire. Difficultés psychomotrices pour utiliser les instruments de géométrie. Difficultés liées à la connaissance incomplète des instruments. d) Difficultés liées aux tâches de reproduction Repérage des figures de base d’une figure complexe : L’élève peut ne pas réussir à repérer des figures de base ou en oublier : les origines sont multiples : L’élève n’a pas stocké de figures prototypes, La figure de base ne correspond pas aux caractéristiques de figures prototypes, Des figures de base trop prégnantes empêchent l’élève d’en voir d’autres, L’élève a du mal à isoler les figures de base des autres éléments de la figure. Repérage de sur-figures : L’élève a des problèmes pour repérer des figures pas totalement tracées. Origine : pour l’élève, une figure est un objet matériel du micro-espace, c’est-à-dire un objet que l’on ne peut modifier au risque de le dénaturer ou de le détruire. Etablissement d’une chronologie de tracés géométriques : Difficulté de manipulation d’instrument, Difficultés pour mobiliser des images anticipatrices, Non-connaissances des propriétés, Conception incomplète d’un instrument. d) Difficultés liées aux descriptions de figures Au niveau du vocabulaire : Paraphrase longue et imprécises, confusion de mots, utilisation de mots du langage courant. Au niveau de la connaissance des propriétés qui caractérisent la figure de base. Au niveau de l’effort de décentration : se mettre à la place de l’autre. Au niveau du codage des figures qui au départ ne le sont pas, pense qu’ils n’ont pas le droit de transformer le dessin de l’enseignant. Au niveau du sens que donne l’élève à l’activité de description. L’expérience mentale a un rôle essentiel : M. DUSSUC constate que Chez certains, la production d’images mentales est spontanée, Chez d’autres, ces images ne sont mobilisées que dans un certain contexte, Chez d’autres encore, le recours à des images n’est pas possible. C) Les logiciels de géométrie dynamique a) Utilisation en classe : Utilisation en classe entière : L’enseignant a un ordinateur et un projecteur, tous les élèves voient l’écran. Peut utiliser le logiciel pour montrer des figures, les déplacer, identifier des caractéristiques, construire une figure. Utilisation en atelier : Deux élèves par ordinateur, ils ont des tâches de construction de figures selon des caractéristiques ou de reproduction de figure donnée. b)Type d’activités : - Donner une suite d’instructions que les élèves doivent mettre en place (objectif : utiliser les différents outils du logiciel). - Reproduire une figure à partir d’un modèle donné. - Les élèves doivent trouver la procédure de construction d’une figure. c) Inconvénients : - Besoin salle informatique. - Bonne connaissance du logiciel par l’enseignant - Initiation des élèves à l’usage du logiciel. d) Avantages : - Travail en autonomie des élèves - Elèves motivés - Travail de géométrie théorique dans des activités accessibles D) Programmes Cycle 1 : - Activité de classement, de rangement qui permet de distinguer les formes. - Désignation du carré, triangle, rectangle, rond. - Travail sur des connaissances et des compétences spatiales. Cycle 2 : - Tâche de repérage et d’orientation - Objets étudiés : Carré, rectangle, triangle, cercle, angle droit. - Relation : l’alignement - Reconnaissance perceptive laisse place à la reconnaissance instrumentée. Cycle 3 : - Objets étudiés : Triangle rectangle, isocèle, équilatéral, le losange. - Relation : parallélisme, perpendicularité, égalités de longueur et d’angle. - Objets et relations étudiés dans tâches de reconnaissance, construction, reproduction, description, localisation. Géométrie ; Les Transformations Apports théoriques a) La symétrie axiale Le symétrique d’un point M par rapport à une droite (D) est : Le point M’ tel que (D) soit la médiatrice de [MM’], si M n’est pas sur (D) Le point M lui-même si M est sur (D) Propriétés La symétrie axiale conserve l’alignement. (L’image d’une droite est une droite), les longueurs. (L’image d’un segment est un segment), les angles, l’orthogonalité, le milieu, le parallélisme Axe de symétrie Une figure (F) admet un axe de symétrie (D) si le symétrique de tout point de (F) appartient à (F) b) La symétrie centrale Le symétrique d’un point M par rapport à un point C est : Le point M’ tel que C soit le milieu de [MM’], si M est distinct de C Le point M lui-même si M et C sont confondus. Propriétés La symétrie centrale conserve l’alignement, les longueurs, les angles, le milieu Centre de symétrie Une figure (F) admet un centre de symétrie C si le symétrique de tout point de (F) appartient à (F). c) La rotation Etant donné un angle ( de sens direct ou indirect) et un point C, l’image du point M par la rotation de centre C et d’angle est : Le point M’ tel que CM’= CM et l’angle (CM, CM’) = , si M est différent de C Le point M lui-même si M est en C La rotation de centre C et d’angle est notée R (C, ). Si M’est l’image de M par R (C, ), on écrit M’ = R (C, )(M). Propriétés La rotation conserve l’alignement, les longueurs, les milieux, les angles et le parallélisme. L’image d’un cercle est un cercle de même rayon dont le centre est l’image du centre. d) L’homothétie de rapport positif Soit un nombre k 0 et un point C, l’image d’un point M par l’homothétie de centre C et de rapport k est le point M’ tel que : M’est sur la demi-droite [CM) CM’ = k CM L’homothétie de centre C et de rapport k est notée H (C, k ) Propriétés L’homothétie conserve l’alignement, les milieux, l’orthogonalité, le parallélisme, mais pas les longueurs. L’image d’une droite par une homothétie est une droite parallèle. Si A’ et B’ sont les images respectives de A et B par une homothétie de rapport k , alors A’B’= k AB.( Agrandissement ou réduction) e) La projection orthogonale Etant donné une droite (D), la projection orthogonale sur (D) est la transformation qui à tout point M associe le point M’ tel que M’ est l’intersection de (D) et de la perpendiculaire à (D) passant par M Propriétés La projection ne conserve pas les longueurs, ni les angles, ni l’orthogonalité Elle conserve les milieux et l’alignement. f) La translation Etant donné deux points A et B, on appelle translation dont l’image de A est B l’application du plan dans lui-même qui à tout point M associe le point M’ tel que ABM’M soit un parallélogramme. Propriétés La translation conserve l’alignement, les longueurs, les milieux, le parallélisme. L’image d’une droite est une droite parallèle. L’image d’un cercle est un cercle de même rayon dont le centre est l’image du centre. Apports didactiques La symétrie axiale est la seule symétrie étudiée en primaire. Activité d’agrandissement et de réduction de figure : Proportionnalité. A) La symétrie axiale a) Repérer et tracer des axes de symétrie d’une figure Les procédures possibles Pour conjecturer de l’existence d’un axe, on repère: Une sous figure qui admet un axe de symétrie. Des éléments de la figure qui semblent symétriques et on cherche à préciser leur axe de symétrie. Pour vérifier que c’est bien un axe de symétrie, on peut : Tracer mentalement (voire réellement) le symétrique de la figure et repérer si le symétrique obtenu fiat partie de la figure. Effectuer mentalement le pliage et vérifier la superposition. Les principales difficultés Certains élèves n’arrivent pas à mobiliser des images mentales de pliage ou de construction de symétrique. Bcp d’élèves passent par le théorème-élève suivant : « un axe de symétrie passe par le milieu de cette figure », le mot milieu peut être pour les élèves : -Le milieu du segment -Le centre du cercle ou du parallélogramme -Une droite qui partage la figure en deux figures superposables. Les élèves privilégient les axes verticaux ou horizontaux, dans la mesure où ils le sont le plu souvent dans leur contexte social et scolaire. Dans le cas où la figure est composée de figures élémentaires facilement repérables et possédant chacune un axe de symétrie, les élèves ont tendance à assimiler ces axes avec ceux de la figure complète. Les principales variables didactiques Les outils dont dispose l’élève : -Papier calque -Géomiroir -Aucun outil donc ne doit utiliser des images mentales Le support sur lequel est représentée la figure : -Figure tracé sur papier quadrillé (l’axe de symétrie est ou n’est pas une ligne du quadrillage) -Figure tracé sur papier non quadrillé Les caractéristiques de la figure : -L’orientation de l’axe -Le nombre d’axes de symétrie. -La familiarité de l’élève avec la figure -Les figures de base qui constituent la figure b) Tracer le symétrique d’une figure par rapport à un axe Les procédures possibles : Papier calque (décalquer, retourner la feuille et la placer sur l’axe, repasser au crayon) Papier quadrillé (faire tous les symétriques et joindre ou un symétrique et reconstruire figure) A main levée (contrôle éventuel par pliage) Analyse des difficultés des élèves : Tracé du symétrique à l’aide d’un quadrillage : - Problèmes dans le dénombrement des carreaux lors construction du symétrique d’un point. - Construire bonne symétrie d’un point et placer image figure par translation. - Erreur en joignant les symétriques des points ( pas d’image mental du résultat final) Tracé du symétrique à main levée - Difficultés liées à la mobilisation d’images mentales - Surcharge cognitive : si le tracé n’est pas automatisé, l’élève peut perdre le contrôle de son image mentale Variables didactiques : - Consignes données aux élèves (plier ou non la feuille) - Matériel mis à disposition des élèves - L’axe est-il horizontal, vertical, oblique ? - La figure est-elle une figure classique ? - L’espace réservé aux élèves pour répondre Les analyses précédentes montrent qu’il existe une conception erronées de la symétrie chez les élèves : « Le symétrique d’une figure est une figure identique située de l’autre côté de l’axe, à une même distance de l’axe que la figure objet. Il y a conservation de la nature de la figure, des dimensions et de la forme. B) Programme Cycle2 : Percevoir un axe de symétrie de la figure. Vérifier par pliage si une figure a un axe de symétrie. Produire le symétrique d’une figure par rapport une ligne droite par pliage. Reconnaître si des figures planes sont superposables ou non. Cycle3 : Tracer sur papier quadrillé la figure symétrique d’une figure donnée par rapport à une droite donnée (Axe suit les lignes du quadrillage ou les diagonales). Utilisation de l’ordinateur, construction du symétrique d’une figure à main levée. Savoir réaliser dans des cas simples, des agrandissements et des réductions de figures planes.