CHIMIE : LA CHIMIE ORGANIQUE A) CHAPITRE 1 : LES ALCANES 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) Mise en situation Appropriation du concept : Alcane Structure Nomenclature Température d’ébullition Solubilité La combustion, une des propriétés chimique des alcanes Exercices 1) Mise en situation Relativement abondant à l’état naturel, les alcanes constituent des combustibles de premier choix : transports, chauffage domestique, industries, … en sont de très gros consommateurs. Cependant, les alcanes se présentent souvent sous forme de mélange. Le pétrole : Les pétroles bruts sont des mélanges complexes d’hydrocarbures. Comment le pétrole s’est-il formé ? Par le processus de décomposition d’organismes marins qui se sont déposés au fond des mers et qui se sont mélangés à la boue et au limon. - végétaux, micro-organismes, plancton, … - mélange limon et boue - formation d’érogène - compression roche mère - augmentation de la température hydrocarbure De quoi le pétrole est-il composé ? Le pétrole est un mélange complexe d’hydrocarbures qui sont composés d’atomes de carbone (linéaires, cycliques ou ramifiés). Pourquoi dit-on que les hydrocarbures sont des composés organiques ? Ils sont formés par des restes d’organismes vivants. Comment obtient-on de l’essence à partir de pétrole brut ? On chauffe le pétrole (distillation). Séparation partielle aboutissant à des fractions appelées « coupes ». 2) Appropriation du concept : Alcane Présents dans les différentes coupes issues de la distillation du pétrole, les alcanes ne renferment que deux types d’atomes : C et H. Ils répondent à la formule générale CnH2n + 2 dans laquelle n indique le nombre d’atomes de carbone C impliqués dans la chaine carbonée. Les alcanes portent aussi le nom générique d’hydrocarbures saturés : composés chimiques ne contenant que du carbone C et de l’hydrogène H et dans lesquels toutes les liaisons sont des liaisons covalentes simples. 3) Structure Le méthane : Un des composés les plus simples de la chimie organique répondant à la formule moléculaire CH4. H | H─C─H | H L’éthane : Alcane gazeux dissout dans le pétrole répondant à la formule moléculaire C2H6 . H H | | H ─ C─ C ─ H | | H H Le propane : Répond à la formule moléculaire C3H8. Le butane : Répond à la formule moléculaire C4H10. Le pentane : Répond à la formule moléculaire C5H12. L’hexane : Répond à la formule moléculaire C6H14. Et ainsi de suite… Une phrase existe pour retenir les premiers alcanes : « Mamie et Papy batifolent pendant l’hiver ». Le butane et le méthylpropane on la même formule moléculaire (C4H10) mais ont des structures différentes. Ce sont des isomères de structure. 4) Nomenclature Alcanes à chaine carbonée linaire : Les 4 premiers alcanes (méthane, éthane, propane et butane n comprit entre 1 et 4). Les autres sont précédés d’un préfixe représentant le nombre d’atomes C qu’ils possèdent. Les groupements alkyles non ramifiés : Lorsqu’on retire un atome H à un atome C terminal d’un alcane linéaire, on obtient un groupement R- non ramifié appelé « alkyle » et dont le nom s’obtient en remplaçant la terminaison –ane de l’alcane par la terminaison – yle. Ex : CH4 = méthane C2H6 = éthane CH3 = méthyle C2H5 = éthyle Les alcanes à chaine carbonée ramifiée Suivre les trois règles : 1. Dans la formule de structure, déterminer la chaine carbonée principale, c’est-à-dire la chaine la plus longue, sont nombre d’atomes C détermine le nom de l’alcane. 2. Afin de situer la ramification, numéroter la chaine principale de façon à ce que le numéro de l’atome C portant la ramification soir le plus petit possible. 3. Citer le nom de la ramification alkyle précédée de son indice de position suivi d’un tiret. Faire suivre du nom de l’alcane de la chaine principale. ex : 1 2 3 4 5 CH3 ─ CH ─ CH2 ─ CH2 ─ CH3 | CH3 2-méthylpentane. Recherche d’une formule à partir du nom de l’alcane 1. Ecrire la chaine principale carbonée. 2. Numéroter les atomes C. 3. Placer le groupement alkyle. 4. Compléter par des atomes H pour respecter la tétravalence du carbone. ex : 3-méthylhexane 1 2 3 4 5 6 CH3 ─ CH ─ CH2 ─ CH2 ─ CH2 ─ CH3 | CH3 5) Températures d’ébullition Les températures des alcanes dépendent : - de la masse moléculaire de l’alcane : la température d’ébullition croit avec la masse moléculaire - des ramifications éventuelles : pour une masse moléculaire, les isomères ramifiés ont une température d’ébullition plus basse que celle de l’isomère linéaire. Il est possible d’interpréter ce lien en admettant que pour faire passer un liquide à l’état gazeux, il faut vaincre des forces de cohésion qui retiennent les molécules les unes près des autres dans l’état liquide. Dans le cas des alcanes, ces forces de cohésion : - augmentent lorsque la masse moléculaire augmente - diminuent lorsque les isomères présentent une ou des ramifications. 6) Solubilité Les alcanes sont facilement solubles l’un dans l’autre. Par contre, ils sont insolubles dans l’eau. Les alcanes sont constitués de chaines carbonées plus ou moins longues dans lesquelles les liaisons C─C sont des liaisons covalentes parfaites et les liaisons C─H sont des liaisons covalentes polarisées : les alcanes sont pratiquement des molécules non polaires. Les molécules polaires d’eau non donc aucune tendance d’attirer les molécules non polaires d’alcane et à disperser celles-ci. On dit que les alcanes sont hydrophobes. 7) La combustion, une des propriétés chimiques des alcanes Quelles sont les 3 conditions pour qu’une combustion ait lieu ? - un comburant (oxygène) : réagit avec le combustible, apport de dioxygène - de l’énergie : flamme, étincelle, frottement,… - un combustible : substance qui produit de la chaleur en brûlant. Combustible COMBUSTION Energie Comburant Combustion complète : Quelle est l’équation bilan de la combustion complète d’un alcane ? « alcane »(g) + O2(g) CO2(g) + H2O(l) + E (r° exothermique) Lorsqu’il y a assez d’O2 dans le milieu, la combustion est complète et produit uniquement du CO2 et de l’eau. Combustion incomplète : Lorsqu’il n’y a pas assez d’O2 dans le milieu, la combustion est incomplète et produit du CO2, de l’eau, du CO, du C, … « alcane »(g) + O2(g) C(s) + H2O(l) Combustion explosive : Mieux connue sous le nom de « grisou », quand le méthane rentre en contact avec l’aire. CH4(g) + 2 O2(g) CO2(g) + 2 H2O(g) Moteurs à combustion interne 1. Admission 2. Compression, explosion 3. Détente 4. Échappement L’indice d’octane de l’essence : Lors de la compression, le mélange peut s’enflammer spontanément en tout point du cylindre : l’auto-allumage. L’indice d’octane d’une essence renseigne donc sur sa capacité à résister à cette explosion prématurée indésirable : plus l’indice d’octane est élevé, plus l’essence est à même de résister à l’auto-allumage. Le pouvoir calorifique : Tous les combustibles, ici les alcanes, sont caractérisés par leur pouvoir calorifique. Par convention, le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité d’énergie thermique dégagée par la combustion d’un kilo de combustible et s’exprime en kJ/kg ou en MJ/kg. 8) Exercices p. 128 p.136-137 B) CHAPITRE 2 : LES ALCENES 1) 2) 3) 4) 5) 6) Mise en situation Appropriation du concept : Alcène Structure Nomenclature L’addition, une des propriétés chimiques des alcènes Exercices 1) Mise en situation Tout comme les alcanes, à partir desquels ils sont préparés, les alcènes ne renferment que deux types d’atomes : C et H. 2) Appropriation du concept : Alcène Les alcènes répondent à la formule générale : CnH2n. Cette formule générale montre que les alcènes renferment deux atomes H de moins que les alcanes (hydrocarbure saturés) à même nombre d’atome C. De plus, l’examen des modèles montre la présence d’une double liaison entre deux atomes C de manière à respecter la tétravalence du carbone. Ce sont les raisons pour lesquelles les alcènes sont des hydrocarbures insaturés. Ils portent aussi le nom générique d’hydrocarbures insaturés. Ils portent aussi le nom générique d’hydrocarbures éthyléniques par référence à la molécule d’alcène la plus simple, l’éthène, aussi appelé éthylène. 3) Structure L’éthène : Parmi les alcènes, la molécule la plus simple est l’éthène (C2H4) : elle renferme 2 atomes C et 4 atomes H, et par conséquent, 2 atomes H en moins que l’éthane (C2H6). H H C=C H H 4) Nomenclature La nomenclature des alcènes est semblable à celle des alcanes : Suivre les 3 règles : 1. La chaine principale est la chaine la plus longue comportant obligatoirement la double liaison. La numérotation de la chaine principale doit être telle que l’indice de position de la double liaison soit le plus petit possible. 2. Le nom de la chaine principale est obtenu en remplaçant dans le nom de l’alcane à même nombre d’atomes C, la terminaison « -ane » par la terminaison « -ène ». Ce suffixe « -ène » sera précédé d’un numéro qui indique la position de la double liaison, ce numéro entouré lui-même de deux tirets. 3. La position des groupes alkyles sera soumise à la priorité de la numérotation de la double liaison. Exemples : CH3 ─ C = CH ─ CH3 | CH3 2-méthylbut-2-ène 4-méthylpent-1-ène CH2 = CH ─ CH ─ CH2 ─ CH3 | CH3 5) L’addition, une des propriétés chimiques des alcènes Contrairement aux molécules d’alcanes, les molécules d’alcènes possèdent un site réactionnel, la double liaison C = C. Au cours de certaines réactions, une des deux liaisons de la double liaison C = C, plus fragile, pourra se rompre et permettre ainsi aux molécules d’alcène de réagir. Action du dibrome Br2 sur un alcène (bromation) L’équation bilan de cette réaction peut s’écrire : H H H H H H H H H H | | | | | | | | | | H ─ C ─ C ─ C ─ C = C + |Br ─ Br| ──> H ─ C ─ C ─ C ─ C ─ C ─ H | | | | | | | | | H H H H H H H Br Br Action du dihydrogène H2 sur un alcène (hydrogénation) Le dihydrogène en présence de platine ou de nickel utilisé comme catalyseur, s’additionne sur les alcènes pour former des alcanes à même nombre d’atome C. L’équation bilan de la réaction s’écrit : CH3 ─ CH = CH2 + H2 CH3 ─ CH2 ─ CH3 Intérêt de la réaction d’addition de dihydrogène H2 sur les molécules constitutives des huiles végétales : Par hydrogénation, les huiles végétales liquides et non saturées sont transformées en graisses comestibles partiellement saturées appelées margarines. Action de l’eau H2O sur un alcène (hydratation) La vapeur d’eau, à une température voisine de 300°C et sous forte pression, réagit avec les alcènes pour former des alcools, molécules organiques qui renferment un groupement –OH. L’équation bilan de l’équation s’écrit : H C=C H H H | | + H ─ OH H─ C ─ C ─ OH H | | H H H Généralisation : Outre le dibrome, dihydrogène et l’eau, d’autres réactifs tels que Cl2, HCl, … peuvent s’additionner sur les alcènes ; dans chaque cas, il se forme un produit dans lequel il n’y a plus de double liaison. L’équation générale s’écrit : A B | | C=C +A─B ─C─C─ | | A ─ B = H2, Br2, Cl2, HOH, HCl, … 6) Exercices P. 144 P. 148 C) CHAPITRE 3 : LES POLYMERES 1) 2) 3) 4) 5) 6) Mise en situation Synthèse des polymères par réaction d’addition Tableaux des principaux polymères Rapport structure-propriétés de polymères d’addition Gestion des déchets plastiques Exercices 1) Mise en situation Les polymères de structure occupent une place de plus en plus importante dans notre environnement et sont utilisés dans des domaines aussi variés que : automobiles, bâtiments, sport et loisirs, emballages, électricité et électronique, habillement, … 2) Synthèse des polymères par réaction d’addition Un polymère d’addition est une molécule géante appelée macromolécule de masse molaire comprise entre 15 000 et 180 000 g/mol résultant de l’union d’un très grand nombre de petites molécules organiques appelées monomères. Dans une polymérisation par réaction d’addition, le monomère est une molécule d’alcène A et un grand nombre de monomères A se lient les uns aux autres pour former une très longue chaine dans laquelle n’existent que des liaisons covalentes simples. Cette synthèse peut se schématiser de la façon suivante : n A …─ A─ A ─ A─ A ─ A ─ A ─… n A ── A ── n ex : CH2 = CH2 ──CH2 ─ CH2 -── n L’indice « n » est appelé « degré de polymérisation ». Pour des valeurs élevées de n (n > 100), on parle de macromolécules. Il n’est pas rare que le degré de polymérisation « n » atteigne la valeur de 100 000, voir un million. Aux deux extrémités de la macromolécule, il se forme deux liaisons soit avec l’atome H, soit avec un groupement d’atomes (OH, CH3, …) présents dans le milieu. La plupart des alcènes, ramifiés ou non, polymérisent selon un processus semblable appelé polyaddition. 3) Tableau des principaux polymères Voir p.155-156 4) Rapport structure-propriétés de polymères d’addition Les polymères d’addition sont qualifiés de thermoplastiques parce qu’ils peuvent être modelés et remodelés sous l’action de la chaleur. Les chaines constitutives de ces polymères ne sont reliées entre elles que par des forces de cohésion faibles. 5) Gestion des déchets plastiques Trois solutions au problème posé par les déchets plastiques : 1. Valorisation matière Transformer un objet plastique usagé en un autre plastique. 2. Valorisation chimique Transformer un objet plastique usagé en monomères, en combustibles ou gaz réutilisables. 3. Valorisation énergétique Brûler un objet plastique usagé dans un incinérateur avec récupération d’énergie. 6) Exercices P. 159 D) CHAPITRE 4 : LES ALCOOLS 1) Mise en situation 2) Appropriation du concept : Alcool 3) Structure 4) Nomenclature 5) Propriétés physiques 6) Préparation du méthanol et de l’éthanol 7) L’éthanol dans les boissons alcoolisées 8) La combustion, une des propriétés chimiques des alcools 9) L’estérification, une autre propriété chimique des alcools 10) Exercices 1) Mise en situation Avant, l’alcool été le mot attribué à tous les volatils isolés par distillation d’un mélange. Aujourd’hui, le mot « alcool » est directement associé aux boissons obtenues par fermentation alcoolique à partir de jus sucré (vin, bière, …). L’alcool contenu dans toutes ces substances porte le nom scientifique d’éthanol. 2) Appropriation du concept : Alcool Mis à part l’éthanol de formule moléculaire C2H6O, il existe d’autres substances naturelles et synthétiques dans la famille des alcools : Les glucides ou sucres Le glycol Le glycérol Le cholestérol Le méthanol … Toutes ces molécules organiques possèdent un groupement –OH fixé sur un atome C saturé situé dans la chaîne ou en bout de chaîne. 3) Structure Un alcool est un dérivé d’alcane dans lequel un atome H est remplacé par un groupement –OH appelé hydroxyde. H H | | H─ C ─ C ─ H | | H H Alcane : R ─ H éthane H H | | H─ C ─ C ─ O ─ H | | H H Alcool : R ─ O ─ H éthanol Groupement fonctionnel alcool : groupement C─ O ─ H (appelé hydroxyle) Groupement alkyle R─, la chaîne carbonée de l’alcane auquel on aurait arraché un atome H. Il y a aussi, parfois, dans une même molécule organique, plusieurs groupements hydroxyles OH portés par des carbones différents : ce sont les polyalcools ou les polyols. 4) Nomenclature Les règles de nomenclature sont les même que celles énoncées pour les alcènes. Toutes fois, le suffixe –ène sera remplacé par le suffixe –ol. CH3 ─ CH2 ─ CH2OH | CH3 2 - méthylpropan - 1- ol 5) Propriétés physiques Température d’ébullition Les alcools ont des températures d’ébullition bien supérieures que celles des alcanes de masse molaire voisine. Les forces de cohésions entre des molécules d’alcool sont donc supérieures à celles des alcanes. Cette force de cohésion est due à la présence du groupement –OH dont la liaison est fortement polarisée vers l’atome O. Autrement dit, des ponts-hydrogènes sont présents. Ils assurent une plus grande force de cohésion que chez les alcanes ou ces ponts-hydrogènes n’existent pas. C’est pour ça qu’il n’existe pas d’alcool gazeux à température ordinaire : les alcools jusqu’au terme C12 sont liquides et les suivants sont solides. Solubilité Les trois premiers termes de la série des alcools (méthanol, éthanol, propan-1ol) sont solubles dans l’eau en toutes proportions. Cette propriété est due aux groupements hydroxyles et à la possibilité de créer des ponts-hydrogènes « croisés ». Les termes supérieurs sont de moins en moins solubles dans l’eau, voir insolubles. Cette diminution en fonction du nombre d’atomes C est due à la longueur accrue de la chaine carbonée. 6) Préparation du méthanol et de l’éthanol Méthanol (CH3OH) Réalisé par hydrogénation du monoxyde de carbone CO en présence de catalyseur à base de Cu, de Cr ou de Zn. CO + 2H2 CH3OH Le méthanol intervient souvent dans la vie courante : - Solvant pour laques et vernis - Intermédiaire pour polymères (polyester, plexiglas, … ) - acide éthanoïque - carburant Attention, le méthanol provoque la cécité. Éthanol (CH3─CH2OH) L’éthanol est obtenu : - soit par hydratation de l’éthène = alcool industriel - soit par fermentation alcoolique à partir de jus sucrés, de produits contenant de l’amidon ou de la cellulose qui donnent des sucres simples par hydrolyse. = alcool agricole ou bioéthanol L’éthanol est aussi une des matières premières de base pour la synthèse de centaines de composés chimiques (ex : la vinaigre) 7) L’éthanol dans les boissons alcoolisées Le degré d’alcool dans une boisson est le nombre de ml contenu dans 100 ml de boisson, à la température de 15°C. Un conducteur de véhicule ne peut boire que 2 bières et demi de 25cl à 5°, 10cl de vin à 15°, 7cl d’apéritif à 18° ou 3cl de spiritueux à 40° pour avoir max 0,2 g/L dans le sang chez l’homme et 0,3 g/L chez la femme. PQ ? L’éthanol dans les boissons alcoolisées est un dépresseur et a donc un effet anesthésique sur le système nerveux au niveau du cortex. (Perte de jugement et de contrôle de soi, trouble de vision, coordination, … 8) La combustion, une des propriétés chimiques des alcools Les alcools les plus simples sont de très bons combustibles. Réagissent donc de manière exothermique avec l’O2 de l’air. Le méthanol est souvent utilisé dans les réchauds (alcool à brûler) L’éthanol sert de carburant dans certains moteurs à explosion. 9) L’estérification, une autre propriété chimique des alcools Formation d’esters minéraux : Différents acides minéraux peuvent réagir avec les alcools pour former des dérivés d’alcanes que l’on appelle « esters minéraux ». Ces réactions sont réactions d’estérification. Elles sont assez lentes et aboutissent à un état d’équilibre. Ce ne sont donc pas des réactions de neutralisation qui sont toutes rapides et complètes. Le rendement en ester minéral d’une réaction d’estérification dépend : - de la nature de l’acide minéral utilisé - de la structure de l’alcool Un ester minéral qui détone L’ester nitrique de la glycérine (trinitrate de glycérine) est un explosif puissant. Préparé par l’action de l’acide nitrique sur la glycérine, le triester se présente sous la forme d’un liquide. Ce liquide est susceptible d’exploser au moindre choc libérant un grand volume de gaz et d’énergie. Pour éviter les explosions intempestives lors des transports, Alfred Nobel au eu l’idée d’absorber le trinitrate de glycérine sur de la silice poreuse. Il obtint ainsi un explosif solide plus stable : la dynamite. 10) Exercices P. 173