Introduction

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Brunel - Simon
Sémiologie médicale
Pr. Ninet
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Chapitre 13
Hépatite virale
(Suite et fin)
Evolution
1- Habituellement favorable
2- Hépatite fulminante ou ictère grave
3- Hépatite prolongée ou à rechutes
4- Hépatite chronique active ou agressive (HCA)
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2- Hépatite fulminante ou ictère grave
C’est une évolution exceptionnelle (1 cas / 1000) mais gravissime.
Caractère totalement imprévisible.
L’hépatite fulminante, aussi appelée ictère grave, possède une mortalité très élevée (90 %).
Elle existe exceptionnellement dans les hépatites A et B (1% des B et 0,2 % des A) mais semble
ne pas exister pour les hépatites C.
Il existe deux formes :
 Soit hépatite fulminante d’emblée : le malade, après la contamination par le VHA ou
le VHB va présenter une altération de l’état hépatique et une altération de la conscience
débouchant vite sur le coma, sans même parfois avoir le temps de jaunir.
 Soit ictère secondairement aggravé (= Hépatite sub fulminante) : l’état du patient se
dégrade brutalement à partir de la 3ème semaine.
On s’était demandé il y a une trentaine d’années si l’absence de repos après une hépatite virale
ne déclenchait pas une hépatite fulminante. C’est pourquoi le repos est largement préconisé dans
les suites immédiates d’une hépatite virale.
Prenons par exemple la 1ère forme : Hépatite fulminante d’emblée, le patient présente :
- un ictère (parfois beaucoup moins accentué que dans les formes ictérigènes)
- des signes neurologiques à type de confusions puis coma hépatique par hyper
ammoniémie.
- des signes hémorragiques ++ : par troubles des facteurs de coagulation, le TP
atteint rapidement 0 % ! Le fibrinogène est fortement diminué. On a un purpura,
des hémorragies, des ecchymoses… Un tableau de défaillances multiviscérales
s’installe rapidement : le rein ne fonctionne plus (anurie et collapsus par
insuffisance rénale). Ceci a pour conséquence une rapide augmentation de la
créatininémie.
On emmène immédiatement le patient en réanimation puis intubation, dialyse, transfusions pour
remonter les facteurs et greffon en urgence… (Rarement possible)
En effet la greffe hépatique est la seule thérapeutique pouvant sauver le patient qui mourra dans
presque 90 % des cas…
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3- Hépatite prolongée ou à rechutes
Quelques malades vont avoir des hépatites prolongées ou à rechutes où la guérison est moins
rapide que dans les hépatites normales. Les signes cliniques et biologiques ne se normalisent pas
dans des délais pourtant suffisants.
Quand cela dure depuis 5 ou 6 mois, on fait une PBH (Ponction Biopsie Hépatique) et il arrive
que les patients guérissent peu de temps après. Sinon, on a ce que l’on appelle une hépatite
chronique.
4- Hépatite chronique active ou agressive (HCA)
Ceci ne peut se voir qu’avec le virus de l’hépatite B (10 % des hépatites B) ou avec le virus de
l’hépatite C (60 % des hépatites C).
En ce qui concerne l’hépatite chronique sur VHC, on trouve souvent un patient à ce stade alors
même que l’hépatite C était jusque là passée inaperçue (pas d’ATCD d’ictères).
Plus fréquemment, on trouve 2 cas :
 Soit ce sont des patients qui n’évoluent pas bien par rapport à leur hépatite : le patient
n’arrive pas à négativer son antigène Hb S, la réplication du virus responsable de l’hépatite reste
importante (ici VHB ou VHC) ou encore les transaminases restent élevées
(Hypertransaminasémie). Donc évolution d’un seul tenant vers la chronicité.
 Soit les patients évoluent bien puis ensuite vont rechuter : disparition et rechute de
l’ictère et de l’hypertransaminasémie.
A l’examen, on va avoir des signes d’hépatite chronique : foie un peu augmenté de volume, si
stade tardif, SPM sur HTP.
On doit faire une PBH dans toutes les hépatites qui ne guérissent pas. Cette PBH va déterminer,
l’activité et la fibrose.
Dès que l’on a ce tableau d’hépatite chronique, les patients bénéficient de traitements antiviraux
comme l’interféron. Il permet de limiter la séroconversion, de limiter l’invasion virale.
Si l’hépatite chronique, malgré les traitements, continue à mal évoluer, une cirrhose va venir se
greffer : CIRRHOSE POST HEPATITIQUE. La cirrhose post hépatitique concerne 30 % des
hépatites chroniques sur VHB et 20 % des hépatites chroniques sur VHC.
Enfin, cette cirrhose favorise le développement d’un HEPATOME : 20 % des cirrhoses post
hépatitiques sur hépatite B chronique et 40 % des cirrhoses post hépatitiques sur hépatite C
chronique.
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Chapitre 14
Cirrhose du foie
I- Définition
II- Physiopathologie
1- Insuffisance hépato cellulaire
2- Hypertension portale
III- Les causes
1- Alcoolisme +++
2- Autres causes
a) Hépatites virales B et C +++
b) Médicaments ++
c) Autres causes
3- Congénitales
IV- Début très progressif
V- Clinique
1- Cirrhose compensée : « gros foie alcoolique »
a) Signes fonctionnels
b) Signes physiques
c) Examens complémentaires
2- Cirrhose décompensée (=compliquée)
a) Décompensation sur le mode oedémato-ascitique
b) Du fait d’une hémorragie digestive
c) Du fait d’un coma hépatique
d) Du fait d’une cancérisation
e) Tout au long de l’évolution, le malade cirrhotique est très fragile vis-à-vis des
infections
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Chapitre 14
Cirrhose du foie
I- Définition
C’est une hépatite chronique de définition histologique d’où la nécessité, NORMALEMENT,
de faire une PBH (Ponction Biopsie Hépatique) pour la diagnostiquer mais souvent le diagnostic
est posé en cas de tableau clinique évocateur sans nécessité de réaliser la PBH :
 Atteinte diffuse du parenchyme hépatique
 Nécrose cellulaire au départ puis remplacement par de la fibrose qui étouffe le
hépatocytes.
 Parfois quelques nodules de régénération mais le foie ne guérit jamais d’une
cirrhose contrairement à une hépatite aiguë.
II- Physiopathologie
1- Insuffisance hépato cellulaire
 On a des signes cutanés : le cirrhotique présente des angiomes stellaires (cf. schéma) au
niveau du la partie supérieure du corps (thorax, visage), des érythroses palmaires (paumes
rouges), des ongles blancs ainsi que des troubles endocriniens.
En effet, l’homme cirrhotique va se féminiser : gynécomastie, dépilation, barbe peu fournie…,
dues à des perturbations des transformations des stéroïdes sexuelles entre androgènes et
oestrogènes.
Angiome stellaire avec au centre un point rouge qui correspond à un angiome classique.
 On a des troubles d’excrétion biliaire : ictère à bilirubine mixte
 On peut à des stades tardifs avoir un tableau d’encéphalopathie qui traduit l’histoire du foie
percé ou du foie contourné par excès d’anastomoses porto-caves.
 On peut également avoir des oedèmes à cause de l’HTP et de l’hypoalbuminémie.
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2- Hypertension portale
C’est une HTP intra-hépatique (sinusoïdale) qui correspond à la compression des veines centrolobulaires sinusoïdes.
Conséquences :
 Circulation collatérale abdominale
 Splénomégalie
 Varices oesophagiennes.
III- Les causes
1- Alcoolisme +++
C’est en France la cause majoritaire de cirrhose.
La cirrhose alcoolique touche + les hommes (parce qu’ils boivent plus mais la cirrhose alcoolique
chez la femme devient de + en + fréquente) et les personnes après 40 ans. En effet, il faut du
temps pour faire une cirrhose. Toutefois, c’est la quantité d’alcool ingéré qui compte donc une
cirrhose alcoolique décompensée peut être retrouvée chez des soiffards d’à peine 30 ans !
On admet qu’il faut 1L de vin par jour pendant plus de 10 ans pour développer une cirrhose chez
l’homme et ¾ de L chez la femme. Les doses sont revues à la baisse lorsqu’il s’agit d’alcools
forts et varient selon la sensibilité individuelle.
Mécanisme :  On a une stéatose (réversible). Rappelons que les causes principales de stéatose
sont les dyslipidémies (hypertriglycéridémies, surcharge pondérale…)
 L’hépatite alcoolique est REVERSIBLE : on a un peu de fièvre, ↑↑ des γGT, ↑↑
des transaminases mais si le patient s’arrête de boire, le bilan enzymatique se
normalise rapidement.
 La cirrhose est IRREVERSIBLE.
2- Autres causes
a) Hépatites virales B et C +++
C’est ce que l’on appelle la cirrhose post-hépatitique.
b) Médicaments ++
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c) Autres causes
 Cirrhose biliaire primitive (CBP) : chez la femme principalement : Tableau de cirrhose +
Ictère, prurit, hypergammaglobulinémie à IgM et anticorps anti mitochondries.
 Cirrhose biliaire secondaire (CBS) après une obstruction chronique des voies biliaires. C’est
une forme historique de cirrhose qui ne se voit plus de nos jours.
 Cirrhose auto-immune : on retrouve des Ac anti-muscle lisse (Ac anti-actine).
 Maladies de surcharges : - Hémochromatose génétique : accumulation de fer dans
l’organisme et dans le foie  ↑ de la sidérémie, ↑ de la ferritine et
surtout ↑↑ du cœfficient de saturation de la transferrine (CST). On
fait des études génétiques si on pense à ce diagnostic et on va
trouver des mutations géniques.
- Maladie de Wilson : maladie caractérisée par une surcharge en
cuivre  Cirrhose, troubles neurologiques (démence,
tremblements). On va doser la cuprémie et la cuprurie pour
diagnostiquer cette maladie. La protéine de transport du cuivre dans
l’organisme est la céruloplasmine. Elle est très diminuée dans la
maladie de Wilson.
- Parasitoses : Bilharziose (Shistosoma Mansoni qui est la parasite
de la bilharziose intestinale). Y penser pour un cirrhotique venant
d’Afrique.
3- Congénitales
Ne se voit pratiquement jamais. Par exemple déficit en Alpha 1 Anti-trypsine (A1AT) qui va
donner des cirrhoses et des emphysèmes pulmonaires.
IV- Début très progressif
On a d’abord l’hépatite alcoolique qui évolue progressivement vers la cirrhose du foie. Le foie se
détruit petit à petit et sans douleur.
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V- Clinique
1- Cirrhose compensée : « gros foie alcoolique »
1er Stade
a) Signes fonctionnels
 Ceux de la cirrhose :
 Pituites : le patient vomit le matin, le cirrhotique a des
régurgitations de liquide gastrique clair la matin au réveil.
 Altération de l’état général avec asthénie, anorexie et
amaigrissement. En effet, le patient va se « nourrir »
exclusivement de vin. Ce peut être aussi la conséquence
d’un cancer greffé sur la cirrhose.
 Quelquefois état sub-fébrile : surtout à l’hôpital car le
patient ne s’en rend pas compte chez lui. (37,5°C en
permanence).
 Saignements cutanéo-muqueux : épistaxis, gingivorragies,
ecchymoses cutanées.
 Ceux de l’alcoolisme :
 Troubles du caractère et du comportement : violences
conjugales…
 Tremblements de sevrage : tout va bien quand
l’alcoolémie est haute mais au petit matin, quand l’alcool a
été éliminé, le patient présente des tremblements qui
toutefois cessent avec 2 « petites topettes de Blanc au petit
Dej’ » !
La complication à craindre d’un sevrage alcoolique est le
delirium tremens (DT) : tremblement, épilepsie puis
delirium.
 Cauchemars : 2 thèmes récurrents dans les rêves d’un
éthylique chronique : Thème professionnel et cauchemar
effrayant (zoopsie avec des animaux effroyables…)
 Polynévrite : complications au niveau du SNP.
 Pancréatite aiguë ou chronique : rare.
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b) Signes physiques
HEPATOMEGALIE +++ de volume variable. On s’aide de la palpation, de la percussion pour
mesurer en travers de doigts l’étendue de l’HPM. La mesure se fait à la verticale de la ligne
mamelonnaire, c’est-à-dire sur la ligne médio claviculaire.
La surface du foie est régulière, ferme, indolore, le bord est tranchant.
ANGIOMES STELLAIRES, érythroses palmaires, ongles blancs, varicosité des pommettes…
+ Parfois déjà SPM, circulation collatérale abdominale par HTP et sub-ictère conjonctival par
rétention biliaire intra-hépatique.
c) Examens complémentaires
- Biologie hépatique :
 Alcoolisme : ↑↑ ++ des Gamma GT, ↑ du VGM
 Altération +/- marquée de tout
Notamment :  Signes d’insuffisance hépato cellulaire (bilan de coagulation : ↓↓ fibrinogène,
↓↓ des facteurs de coagulation vit K dép (II, VII, IX et X) mais aussi du facteur V
vit K indépendant +++. ↓↓ Albuminémie.
 Signes d’inflammation mésenchymateuse : Hyperbetagammaglobulinémie
Bloc βγ
- NFP  Macrocytose (VGM augmenté dans l’alcoolisme)
 Pancytopénie par hypersplénisme.
Devant ce tableau, on réalise une échographie abdominale qui montre une HPM homogène.
On peut déjà avoir des signes de SPM par HTP, des anomalies de vélocité au Doppler et la
dilatation des vaisseaux d’amont notamment les varices oesophagiennes qui doivent être
explorées par gastroscopie.
Si on est sûr de l’éthylisme, on en reste là sinon on fait une Ponction Biopsie Hépatique (PBH).
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2- Cirrhose décompensée (=compliquée)
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2ème Stade
Les complications peuvent se succéder.
a) Décompensation sur le mode oedémato-ascitique
Il va en général y avoir un facteur déclenchant comme une infection (bronchite chez un éthylotabagique), un simple traumatisme (Accident de la Voie Publique) ou encore une chirurgie
(ascite dans les suites opératoires).
 Ascite +++ associée à des Oedèmes des Membres Inférieurs (OMI) qui gardent le godet.
Quand le patient est alité, ces OMI sont partiellement remplacés par des oedèmes des lombes, de
la face postérieure des jambes.
L’ascite va augmenter les pressions abdominales pouvant rompre certains points de faiblesses
abdominaux : extériorisation de hernies, déplissement de l’ombilic…
Fuite de liquide plasmatique (…) donc hyperaldostéronisme secondaire et rétention hydro sodée :
diurèse diminuée (oligurie) et prise de poids (les patients vont prendre 4, 8, 10 Kg.
On peut en plus avoir un épanchement pleural surtout du côté droit. C’est un transsudat.
Evolution : la première chose à faire est d’arrêter l’alcool. Puis, nécessité d’un régime pauvre
en sel. On donne des diurétiques : les patients vont reprendre une certaine diurèse et perdre un
peu de poids.
Mais l’ascite va souvent récidiver pour plusieurs raisons : soit le patient recommencer à boire de
l’alcool, soit il ne respecte pas son régime sans sel ou alors qu’il a une mauvaise observance visà-vis de son traitement diurétique.
L’ascite peut aussi rester chronique : on installe des TIPS : anastomoses des microcirculation
porte et cave.
Tout ceci peut conduire au syndrome Hépatorénal : hyponatrémie par excès d’eau et mort dans
un tableau d’insuffisances hépatique et rénale majeures.
b) Du fait d’une hémorragie digestive
La cirrhose va se révéler parfois par une complication gravissime qui est la rupture de varices
oesophagiennes  Hématémèses, Mélénas et rectorragies par hémorragies massives.
Quelquefois les hémorragies se font sur une gastrite hémorragique due à une HTP ou alors par
des ulcères gastroduodénaux, plus fréquents chez le cirrhotique.
On peut également avoir des hémorragies diffuses par troubles de la coagulation sur cirrhose
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Le décès est fréquent car le patient est affaibli par sa cirrhose. Il y a 2 causes de décès, soit par
choc hypovolémique car le saignement ne peut être arrêté soit par hyperammoniémie et coma
hépatique car le sang digéré dans l’estomac est une source d’ammoniac. L’urgence est donc de
vidanger ce sang dans l’intestin lorsqu’un cirrhotique fait une hémorragie digestive.
On va tenter de ligaturer les varices, on met le patient sous β-bloquants au long cours pour
diminuer la pression dans ces varices oesophagiennes.
c) Du fait d’un coma hépatique
En général, c’est une cause qui augmente transitoirement l’ammoniémie et qui va entraîner la
décompensations. Une hémorragie digestive est souvent la cause de cette hyperammoniémie
transitoire : on provoque des diarrhées pour évacuer le sang du tube digestif.
Combinaison des notions de foie percé (le foie est détruit par la cirrhose) et de foie contourné par
anastomoses porto caves créées par l’HTP.
MDCT : prendre garde aux diurétiques car on peut précipiter le patient vers le coma hépatique.
Diagnostic :  Troubles du comportement progressifs, alternance de malades agités ou
amorphes, inversion du rythme nycthéméral, Désorientation Spatio-Temporelle
(DST), confusion extrême, la somnolence va augmenter petit à petit et aboutir au
coma.
 Pas de signe de focalisation à l’examen neurologique ni à l’EEG contrairement
aux comas d’origine neurologique.
 Asterixis ou flapping trenor : brève suspension du tonus musculaire au niveau
des mains lorsque l’on demande au patient d’étendre ses bras à l’horizontale.
 Foetor hepaticus : haleine très nauséabonde +++ à cause de l’ammoniac.
+ Hyperammoniémie
Ce peut être une cause de mort (insuffisance hépatique terminale).
d) Du fait d’une cancérisation (Hépatocarcinome ou hépatome)
On n’a pratiquement jamais de développement de cancers primitifs du foie sur des foies sains.
Lorsqu’un cancer vient se greffer, AEG, le liquide d’ascite peut devenir hémorragiques, le foie
légèrement douloureux, les Gamma GT augmentent.
On va découvrir une anomalie du marqueur tumoral : AFP (Alpha Foeto Protéine) qui monte
énormément dans l’hépatome ou l’hépatocarcinome.
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Le diagnostic se fait par échographie abdominale et est précisé par un scanner. On peut aller
ponctionner le nodule et le tissu parenchymateux adjacent.
Le pronostic est souvent mauvais, on peut faire des hépatectomies.
e) Tout au long de l’évolution, le malade cirrhotique est très fragile vis-à-vis des
infections
 Pneumopathies à pneumocoques
 Septicémies
 Infections du liquide d’ascite.
Pendant toute la phase de décompensation :
 Le diagnostic clinique de cirrhose du foie est souvent évident.
 Il est confirmé par la biologie où les différentes constantes sont effondrées :
- Rétention biliaire avec ictère à bilirubine libre et conjuguée
- Insuffisance hépato cellulaire avec effondrement des fonctions de synthèse
(albumine, facteurs de coagulation notamment facteur V)
Evolution d’ensemble
 Maladie grave
Lésions histologiques irréversibles
 Peut être stabilisée si prise au début
 Sur 100 cirrhoses du foie décompensées sur le mode hémorragique, 50 décèderont dans les 2
ans suivant la décompensation.
 Possibilité de greffe du foie dans certaines étiologies.
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Chapitre 15
Maladies pancréatiques
I- Signes évocateurs de la lésion pancréatique
Signes fonctionnels
- Douleurs
- Diarrhées
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Chapitre 15
Maladies pancréatiques
 Situation anatomique du pancréas :
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- Profonde, pré vertébrale
- dans le cadre duodénal
- relations avec les voies biliaires et les vaisseaux
porte-spléniques.
- Près de nombreux plexus nerveux d’où les douleurs
affreuses lors d’une pathologie pancréatique.
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 Importance digestive de la sécrétion exocrine pancréatique
 Atteinte endocrine : Diabète et état para diabétique.
I- Signes évocateurs de la lésion pancréatique
Signes fonctionnels
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- Douleurs :
 Signe le plus fréquent (aigu ou chronique)
 Epigastrique + les 2 hypochondres
 TRANSFIXIANTE +++ dorsale
 INTENSE +++
 Calmée par l’anteflexion
 Durée prolongée
 Répétition éventuelle
- Diarrhée :
 Signe inconstant et uniquement si lésions chroniques (Kc, PC)
 Eventuellement avec stéatorrhée
 Par insuffisance pancréatique externe.
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