Alimentation de l`enfant - Univ

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Alimentation de l'enfant
Les besoins
A partir de dix-huit mois, l'enfant peut avoir une alimentation semblable à celle de
l'adulte. Il suffit simplement de diminuer les quantités pour qu'elles correspondent à
ses besoins. Tout comme l'adulte, l'enfant doit avoir une alimentation variée pour
apporter à l'organisme tous les nutriments et micro-nutriments dont il a besoin.
Les besoins énergétiques
Ils sont essentiellement liés à la taille et à l'activité physique de l'enfant.
Jusqu'à l'âge de dix ans, les besoins énergétiques d'un enfant ayant une activité
normale peuvent se déterminer de la façon suivante : 1100 kcal pour un enfant d'un an ;
puis on ajoute 100 kcal par année.
Ces besoins sont augmentés lorsque les enfants pratiquent une activité physique
importante.
En général, les enfants ayant une alimentation équilibrée arrêtent de manger lorsqu'ils
n'ont plus faim. Leurs envies alimentaires correspondent alors souvent aux besoins de
leur organisme.
Cela n'est pas vérifiable chez un enfant ayant une alimentation irrationnelle : la
consommation de certains aliments (bonbons, biscuits, boissons sucrées...) peut se faire
en grande quantité uniquement par gourmandise (et non par faim).
Les protéines
Elles représentent les matériaux de construction et d'entretien du corps humain. Un
gramme de protéines apporte 4 kcal.
Les protéines doivent représenter 15 % de l'apport énergétique total.
Cette quantité sera partagée entre les protéines animales (viandes, produits laitiers...)
et les protéines végétales (légumineuses, céréales, pain, pâtes...). Les enfants ne doivent
toutefois pas abuser des légumineuses et des céréales complètes qui sont riches en
fibres alimentaires et pourraient provoquer des ballonnements.
Le végétalisme (absence de produits d'origine animale : viande, poisson, œuf, lait...) chez
l'enfant peut être très dangereux. Il peut entraîner des carences en fer, en calcium, en
vitamine B12 qui auront principalement pour conséquence un ralentissement de la
croissance.
Les protéines animales doivent représenter plus de 50 % de l'apport protéinique car
elles sont mieux assimilées par l'organisme.
Les lipides
Ils ont un rôle essentiellement énergétique, c'est pourquoi il faut en limiter la
consommation. Un gramme de lipides apporte 9 kcal.
Les lipides doivent représenter au maximum 30 % de l'apport énergétique total.
Cette quantité sera partagée entre : • les lipides d'origine animale (beurre, crème
fraîche...) qui apportent des vitamines A, • les lipides d'origine végétale (huile,
margarine...) qui apportent les acides gras essentiels.
Ces lipides seront consommés crus de préférence, la cuisson étant responsable d'une
dégradation de ces éléments.
Les glucides
Ils ont un rôle énergétique mais ils apportent moins d'énergie que les lipides : un
gramme de glucides apporte 4 kcal.
Les glucides représentent 55 % de l'apport énergétique total. Ils doivent se répartir de
la façon suivante : • 2/3 de glucides complexes (riz, pâtes, pain...), • 1/3 de glucides
simples dont 10 % de produits sucrés.
Les légumes secs doivent être présents une fois par semaine dans l'alimentation de
l'enfant (consommés trop souvent, ils pourraient créer des ballonnements).
Alimentation de l’enfant
Répartition des repas
L'alimentation d'un enfant doit comporter quatre repas (petit déjeuner, déjeuner,
goûter et dîner). Ces repas doivent être pris à des heures régulières pour ménager des
périodes de repos du tube digestif.
Le petit déjeuner
Il doit représenter 25 % des apports énergétiques totaux. Ce repas est l'un des plus
importants de la journée car il permet à l'organisme de reconstituer les réserves
épuisées lors du jeune nocturne.
Le petit déjeuner se compose : • d'un produit laitier : en priorité du lait, • d'un produit
céréalier (céréales infantiles puis, vers deux-trois ans, céréales pour le petit déjeuner
ou tartine beurrée ou occasionnellement biscuit), • d'un verre de jus d'orange.
Le déjeuner
Il doit représenter 35 % des apports énergétiques totaux. Il se compose : • d'une
portion de viande, de poisson ou d'œuf (quantité adaptée à l'âge), • d'une portion de
légumes cuits ou de féculents (il est aussi possible de faire moitié féculents, moitié
légumes) avec une noisette de beurre ajouté cru, • d'un produit laitier, • d'un fruit (cuit
ou écrasé jusqu'à un an et entier après), • de pain • d'eau.
Le goûter
Il doit représenter 15 % des apports énergétiques totaux. Il doit être composé : • d'un
produit laitier : lait, yaourt, fromage... • d'un produit céréalier (biscuits, tartine de
pain...) ou d'un fruit (entier ou compote), • d'une boisson : eau de préférence.
Le dîner
Il précède une période où les dépenses énergétiques sont au plus bas, c'est pourquoi le
dîner ne doit pas être trop copieux. Le dîner doit représenter 25 % des apports
énergétiques totaux. Il doit se composer : • d'une crudité (légume en entrée ou fruit en
entrée ou en dessert), • d'un potage de légumes ou de légumes verts cuits, • d'un
produit laitier, • de pain, • d'eau, • la consommation de viande le soir n'est pas
nécessaire si la quantité consommée au déjeuner correspond aux besoins.
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