BOURRY Quentin SIMON Guillaume 20/10/10 Pharmacologie, système gabaergique, anxiolytic medication J.M.Reymann. Diapo disponible à la corpo. ANXIOLYTIC MEDICATION -Schéma Neurostransmetteurs et circuits de l'anxiété: Il existe un stress physiologique, mais ici nous ne traiterons que de l'anxiété pathologique. Différentes structures sont mises en cause qd il y a un environnement/stimuli stressants: -Raphé et locus coeruleus: sont impliqués dans les comportements anxieux, leurs neurotransmetteurs sont la sérotonine, le GABA et la noradrénaline. -l'hippocampe (glutaminergique) et l'amygdale (Noradrénaline, substance P) - il existe ensuite des boucles avec le lobe frontal, le thalamus et l'hypothalamus. Une perturbation de tous ces neuromédiateurs va être impliquée dans le stress et l’anxiété. -Modèle de Gray: Il existe une stimulation des locus coeruleus et raphé par la noradrénaline et la sérotonine. Le GABA est inhibiteur, quand il se fixe sur un récepteur spé, il y a hyperpolarisation, donc inhibition de l’influx nerveux. S’il y a une perturbation (comme une augmentation des stimulations par stress et l’anxiété), elle va pouvoir être modulée par le système GABAergique. 1/8 Autres neurotransmetteurs intervenant dans l’anxiété : •GABA •Adenosine (A1) •5HT •Histamine (H1) •CCK •Peptides (substances P, NPY, CRF) •NA •Glutamate (stress) I-Mécanismes moléculaires : A-Métabolisme du GABA : Le GABA est synthétisé dans les terminaisons des neurones gabaergiques, à partir de glutamine qui donne glutamate par glutaminase, puis glutamate donne GABA par GAD. GlutamineglutamateGABA libre, celui-ci va se lier et se mettre dans les vésicules. Sous action de l’influx: GABA est libéré dans la fente synaptique. Possibilité de recapture par la terminaison pré-synaptique ou par la cellule gliale qui va le transformer et le ramener dans la terminaison pré-synaptique. B-Différents types de récepteurs au GABA : Il existe différents types de récepteurs, GABA-A, GABA-B, et GABA-C. A et C sont des récepteurs canaux chlore, tandis que GABA-B joue sur les protéines. Seul GABA-A sera étudié. 2/8 Ce récepteur contrôle un canal ionique, il y a passage des ions chlore lorsqu’il est ouvert. Récepteur à 5 sous-unités chacune composée de 4 domaines transmembranaires avec des spécificités différentes. Il existe différents types de sous unités, α, β, π… La fixation du GABA entraîne un changement de configuration du canal qui s’ouvre: entrée du Cl- hyperpolarisation inhibition de l’influx nerveux. D’autres types de récepteurs se trouvent sur ces canaux, les Benzodiazépines(BZD) se fixent sur un site allostérique des sous-unités, qui naturellement est fait pour des molécules endogènes pas bien définies. La constitution en sous unité (α, β…) détermine la spécificité de fixation, en fonction de cela, l’ouverture des canaux(=inhibition) se fera de façon phasique, ou tonique. BDZ est un modulateur de l’ouverture du canal chlore en fonction du GABA, c à d qu’il y a nécessité de la présence du GABA. Il existe d’autres récepteurs/sites de fixation au niveau du canal chlore: -aux barbituriques -à certains anesthésiques -Neurostéroïdes 3/8 C-Spectre des agonistes dans l’anxiété : Sur le récepteur aux benzodiazépines, il y a possibilités de fixation de molécules différentes avec des effets qui peuvent être différents: -agonistes: molécule aux mêmes effets que les BZD, donc ont aussi les mêmes effets indésirables que les BZD (hypnotique, myorelaxant, etc…) -agonistes partiels: c’est-ce que l’on désire dans l’idéal: une molécule ne possédant que l’effet anxiolytique (mais pas trouvée auj) -antagonistes compétitifs: molécules se fixant sur le récepteur mais qui n’entraînent pas d’effetsbloquent le récepteur. S’il y a surdosage d’une BZD, on peut donner ces molécules, qui vont rentrer en compétition avec la BZD et donc diminuer son effet. -agonistes inverses ou agonistes inverses partiels: c’est-ce que l’on voudrait trouver pr pouvoir augmenter la vigilance, mais problème de l’effet pro-convulsivant qui est dangereux et l’effet anxiogène qui n’est pas celui recherché (au contraire!). Un peu d’histoire : Jusque dans les années 60: on différenciait les troubles dépressifs des troubles anxieux de manière stricte, on les traitait différemment, respectivement par des antidépresseurs et des anxiolytiques. Ds les 70s-80s: on s'est rendu compte que certains anxieux ont un côté dépressif et qu'il vaut mieux les traiter par des antidépresseurs, ce qui a entraîné une augmentation de cette thérapeutique. Ds les années 2000 à auj: surtout en médecine spécialiste, les antidépresseurs prennent une place de + en + importante. Dans l'avenir: on n'aura presque plus de différence entre anxiolytiques et antidépresseurs. Eventuellement avec inhibiteurs de la sérotonine. 4/8 II-Structure et classification des molécules anxiolytiques : « Les antidépresseurs » Composés non-benzodiazépiniques: -Carbamates (Equanil) -Hydroxyzine (Atarax) -Captodiamine (Covatine) -Etifoxine (Stresam) -Buspirone (Buspar) --bloquants Composées benzodiazépines: nombreuses molécules, formes galéniques et posologies différentes mais une même action. (voir liste complète et posologie pr information dans le poly si vs voulez) III-Pharmacocinétique des benzodiazépines Résorption: Rapide, car la prise des BZD se fait au coucher, le + svt par voie orale (rares IV). T½ d’absorption est très variable d’une molécule à l’autre. Distribution: Molécules le + svt lipophiles important pour adapter la dose (par ex chez les personnes obèses). Vd dépend de cette lipophilité + Vd est important et + la durée d’action est longue Métabolisme et Elimination: même famille de molécules 5/8 Schéma: dans chaque carré: une BZD avec sa ½ vie. Celle-ci varie d’une molécule à l’autre sachant qu’après 5 ½ vies, on considère qu’il n’y a plus de la molécule dans l’organisme. Ex: Librium: t½ entre 6h et 28h Séresta: ½ vie de 4 à 15h, elle est ensuite glucuro-conjuguée, c à d métabolisée en une substance inactive. Peut aussi donner le métabolite au-dessus (Nordaz) avec ½ vie de 30 à 200h et un autre métabolite, etc… La flèche indique qu’il y a une métabolisation en une autre BZD (avec sa ½ vie propre), etc. Dans l’organisme soumis à une prescription de BZD on trouve une molécule mère et, avec un pourcentage à définir, des métabolites actifs. Si on veut donner des anxiolytiques à une personne à métabolisme altéré (personne âgée, insuffisant rénal…), il est + adapté de prescrire ceux qui donnent des métabolites inactifs. Courbe: On donne du valium(diazépam) à un patient donné à 3x5mg/jour. Prélèvements de sang où l’on dose le valium et son métabolite actif (Nordiazepam). On observe un plateau quand on atteint 5 à 6 ½ vies du valium, on sait que sa demi-vie est courte. Le métabolite augmente après le valium et devient plus important que la molécule mère car sa ½ vie est + longue, donc il s’accumule dans l’organisme. A 9j: la patient a plus de métabolite que de molécule mère. L’action de l’anxiolytique est due aux 2 molécules qui vont agir sur récepteur aux BZD. Puis quand il n’y a plus de valium, il persiste un effet anxiolytique dû à son métabolite toujours présent (Nordiazepam). A l’arrêt du traitement: il reste du métabolite actif et il faut 5 à 6 ½ vies pour qu’il soit éliminé. IV- Action pharmacologique et applications cliniques Les BZD ont chacunes ces 5 actions, à un degré différent: Anxiolytique Hypnotique Anticonvulsivante Myorelaxante Amnésiante 6/8 Un certain nombre de ces actions sont des activités indésirables… Ex: si anxiolytiques prescrits à une personne âgée: l’action hypnotique va la faire somnoler encore +, l’action myorelaxante va risque de la faire chuter + svt, l’action amnésiante aggravera des troubles de la mémoire pré-existants… V- Schéma de traitement aujourd’hui : Anxiété généralisée: BZD, Buspirone (agit sur le récepteur 5HT1A cf cours sur la sérotonine) Mais de + en + on prescrit des antidépresseurs. Les -bloquants sont utilisés, mais surtout s’il existe des symptômes somatiques. Trouble panique: Augmentation de l’utilisation des antidépresseurs: tricycliques, IRS, IMAO Encore qq prescription de BZD. Phobies: Sociales: venlafaxine OCD (troubles obsessionnels compulsifs):IRS ou tricycliques PTSD: amitryptilline, imipramine Stress aigu: BZD, ineptie Classe de médicament très utilisée, mais pour la vraie pathologie anxieuse, on prescrit de + en + des antidépresseurs. VI- Les interactions : Anxiolytiques Sont dépendants de l’effets pharmacologique recherché. Somnolence, amnésie. Mais il existe des comportements paradoxaux. Phénomène de rebond: il ne faut pas arrêter d’un coup un traitement mais le diminuer de façon régulière. Dépression respiratoire, céphalées bénignes. Remarque: ces produits sont souvent colorés car ils ont pu être utilisés pour l’effet amnésiant pour des viols (en mettant un petit cachet dans un verre en boîte). Le + gros problème est celui de la pharmacodépendance. 7/8 VII- Qu’est-ce que l’insomnie ? Remarque: les hypnotiques sont des molécules de la même famille ou familles apparentées aux benzodiazépines. Des symptômes fréquemment associés: -difficultés d’endormissement (30 minutes) -difficultés à maintenir ce sommeil -éveils matinaux précoces …survenant au moins 3 fois par semaine pendant au moins 1 mois. Mais: l’insomnie se caractérise avant tt par ses csq sur la journée: -somnolence, envie de dormir -pb de concentration, de mémoire -troubles de l’humeur Particularités des médicaments hypnotiques: -posséder une efficacité limitée dans le temps, au-delà c’est un effet indésirable (doit favoriser l’endormissement seulement) -Répondre à un besoin souvent mal défini: efficacité subjective(sommeil) Satisfaction du patient Usage Prophylactique -véritables médicaments psychotropes, mais l’automédication est souvent la règle. L’hypnotique idéal: -préserve la physiologie du sommeil -est efficace pour: l’endormissement Le maintient du sommeil Les réveils précoces -Minimum d’effets résiduels au réveil et dans la journée -Minimum de risque d’abus, de dépendance et de sevrage -ne doit être utilisé que si nécessaire Principaux hypnotiques utilisés en France -les benzodiazépines: à résorption rapide et élimination rapide. Ils représentent la grde majorité, ils ont principalement un effet sur l’endormissement. -Non-BDZ: agissent sur le même types de récepteur (sous-types différents), avec moins d’effets indésirables. -Associations -Antihistaminiques phénothiaziniques Les 2 derniers types sont assez proches des antidépresseurs. 8/8