Infections Sexuellement Transmissibles : l`essentiel

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Infections Sexuellement Transmissibles
* Apportons des solutions à nos patients
L'essentiel
*
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles
Sommaire
Roche Diagnostics France
épidémiologie
p.2
La vision partagée
p.4
Chlamydia trachomatis
p.6
Neiserria gonorrhoeae
p.10
Syphilis (Treponema pallidum)
p.14
Human papillomavirus (HPV )
p.20
Human immunodeficiency virus (HIV )
p.24
Virus Hépatite B (HBV )
p.30
Herpes simplex virus (HSV )
p.36
Bibliographie
p.40
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.1
Épidémiologie
Propagation des Infections Sexuellement Transmissibles
Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections qui ont une
forte probabilité de transmission entre humains par contact sexuel.
Ces infections sont parmi les causes les plus communes de maladie dans le monde et
entrainent une mortalité importante.
Globalement, près de 1 million 1 de personnes sont nouvellement infectées par une IST chaque
jour. Les principales causes de ces infections sexuellement transmissibles sont l’absence de
moyens de prévention, des comportements sexuels à risque mais également l’absence de
dépistage. Nombre de ces infections sont asymptomatiques favorisant ainsi leur propagation.
De nombreuses IST facilitent la
transmission du HIV.
Des tests appropriés sont
donc nécessaires pour avoir
un diagnostic optimal.
p.2 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
La place de la biologie médicale
La détection précoce et efficace est très importante pour contrôler l’évolution
des IST, minimiser la mortalité et réduire leur transmission. Pour certaines
maladies, comme l’infection au HIV, la détection précoce est vitale, car le diagnostic
peut sensibiliser le patient à avoir un comportement sexuel adapté.
Les tests de diagnostic in vitro sont donc importants par leur indication de dépistage
car un grand nombre de personnes sont asymptomatiques ou présentent des symptômes
bénins. Or les IST non traitées peuvent avoir des complications graves notamment la
stérilité, la grossesse extra utérine, le cancer du col de l’utérus…
Le dépistage des IST est important pour éliminer le réservoir de l'infection dans la
population et donc prévenir la transmission, de plus beaucoup d’IST facilitent la
transmission du HIV. Des tests appropriés sont donc nécessaires pour un dépistage,
1
un diagnostic et une prise en charge optimale du patient.
Près de 1 million de personnes
sont nouvellement infectées
par une IST chaque jour.
(1) World Health
Organization.
Globalmoléculaires,
strategy for the prevention
and control
of sexually
Grâce
aux tests
utilisés
en complément
des tests de sérologie traditionnels,
mais finalement plus efficient.
Le diagnostic de certaines IST (comme l’infection à Chlamydia trachomatis) est largement
amélioré grâce à la haute sensibilité et spécificité des tests moléculaires. En raison de
leur biologie, d’autres IST comme la syphilis, sont dépistées avec les tests sérologiques.
Certaines IST virales nécessitent les 2 tests : sérologique et moléculaire pour le diagnostic
et le suivi de traitement.
La sélection d’un test de diagnostic est donc essentielle et une connaissance des
performances et limites de chaque test est primordiale. Des résultats faussement négatifs
permettent à la maladie de se propager et retardent le début du traitement, ce qui
augmente le risque de complications ultérieures. À l’inverse des résultats faussement
positifs entrainent un traitement inutile.
transmitted infections
2006 – 2015,est
breaking
the train
of transmission.
2015; 6.
le diagnostic
devenu
certes
plus complexe
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.3
Chlamydia trachomatis
Neisseria gonorrhoeae
Nombre de laboratoires déclarants
Nombre de laboratoires déclarants
3 000
100
90
8 000
80
7 000
70
6 000
60
180
160
2 500
Nombre de cas
9 000
Nombre de laboratoires
Épidémiologie
Nombre de cas
10 000
Hommes tous laboratoires
Hommes, sites constants sur 3 ans
Femmes tous laboratoires
Femmes, sites constants sur 3 ans
140
2 000
120
100
Propagation des Infections Sexuellement Transmissibles
5 000
50
4 000
40
3 000
30
2 000
20
1 000
10
0
1 500
80
1 000
60
40
500
20
0
0
Nombre de laboratoires
Hommes tous laboratoires
Hommes, sites constants sur 3 ans
Femmes tous laboratoires
Femmes, sites constants sur 3 ans
0
2013
2011
2012
2010
2009
2007
2008
2005
2006
2004
2003
2001
2002
2013
2011
2012
2010
2009
2007
2008
2005
2006
2004
2003
2001
2002
2000
Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections qui ont une
Évolution du nombre
de gonococcies et de laboratoires
du nombre d’infectionsentre
uro-génitales
à Chlamydia
forte probabilitéÉvolution
de transmission
humains
par contact
sexuel.
participants selon le sexe. Réseau des laboratoires Rénago,
France, 2001-2013.
selon le sexe. Réseau Renachia France 2000 - 2013.
80
60
400
40
20
100
0
2013
5
PAE=-1,3%*
2009
2008
2007
Évolution du nombre de cas de syphilis récente et de sites
participants selon le sexe. Réseau IST, France, 2000 - 2013.
Bulletin des réseaux de surveillance des IST.
Données au 31/12/2013 – Institut de veille sanitaire.
2006
0
2005
2012
2011
2010
2009
2007
2008
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
0
Cancers invasifs
2004
200
15
10
2003
300
20
2001
500
PAE=2%*
25
2002
700
600
Nombre de sites
Nombre de cas de syphilis récente
100
800
2000
Femmes tous sites
Femmes, sites constants sur 3 ans
900
Taux d’incidence pour 100000 personnes-années
(standardisation / population mondiale)
Ces infections sont parmi les causes les plus communes de maladie dans le monde et
entrainent une mortalité importante.
1
(Treponema
pallidum)
Human
papillomavirus
(HPV)
de personnes
sont nouvellement
infectées
par une IST chaque
Globalement, prèsSyphilis
de 1 million
jour. Les principales causes de ces infections sexuellement transmissibles sont l’absence de
35 également l’absence de
moyens de prévention, desNombre
comportements
sexuels à risque mais
de sites
Hommes tous sites
Lésions précancéreuses
dépistage. Nombre 1de
infections
sont
asymptomatiques
favorisant
ainsi leur propagation.
sites constants
sur 3 ans
000 ces Hommes,
120
30
Évolution de l’incidence des lésions précancéreuses et
des cancers invasifs du col de l’utérus, entre 2000 et 2009,
dans les registres des cancers français.
De nombreuses IST facilitent la
Human immunodeficiency
transmission
du HIV. virus Virus Hépatite B
(HBV)
(HIV)
Des tests appropriés sont
donc nécessaires pour avoir
un diagnostic optimal.
4 000
Île-de-France
Métropole hors Île-de-France
Départements d’outre-mer
Découvertes de séropositivité
3 500
3 000
%
Hommes
35
Femmes
30
25
2 500
20
2 000
15
1 500
10
1 000
500
5
2012
2013
2011
2010
2008
2009
2007
2005
2006
2004
2003
0
Année de diagnostic
Découvertes séropositivités HIV 2003-2013 par région.
Source : Cazein F, Pillonel J, Le Strat Y, Pinget R, Le Vu S,
Brunet S, Thierry D, Brand D, Leclerc M, Benyelles L,
Da Costa C, Barin F, Lot F. Découvertes de séropositivité VIH et
de sida, France, 2003-2013. Bull Epidémiol Hebd. 2015;(9-10):152-61.
p.2 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
0
1-9
10-19
20-29
30-39
40-49
50-59
60-69
70-79
80 et +
Âge (ans)
Distribution par sexe et âge des personnes confirmées
positives pour l’Ag HBs (LaboHep, France, 2013).
Source : Pioche C, Léon L, Larsen C, Lot F, Pillonel J, Brouard C.
Dépistage des Hépatites B et C en France en 2013.
Enquête LaboHep. BEH 26-27, 28 juillet 2015.
Roche Diagnostics France
La place de la biologie médicale
La détection précoce et efficace est très importante pour contrôler l’évolution
des IST, minimiser la mortalité et réduire leur transmission. Pour certaines
maladies, comme l’infection au HIV, la détection précoce est vitale, car le diagnostic
peut sensibiliser le patient à avoir un comportement sexuel adapté.
Les tests de diagnostic in vitro sont donc importants par leur indication de dépistage
car un grand nombre de personnes sont asymptomatiques ou présentent des symptômes
bénins. Or les IST non traitées peuvent avoir des complications graves notamment la
stérilité, la grossesse extra utérine, le cancer du col de l’utérus…
Le dépistage des IST est important pour éliminer le réservoir de l'infection dans la
population et donc prévenir la transmission, de plus beaucoup d’IST facilitent la
transmission du HIV. Des tests appropriés sont donc nécessaires pour un dépistage,
un diagnostic et une prise en charge optimale du patient.
Grâce aux tests moléculaires, utilisés en complément des tests de sérologie traditionnels,
le diagnostic est devenu certes plus complexe mais finalement plus efficient.
Le diagnostic de certaines IST (comme l’infection à Chlamydia trachomatis) est largement
amélioré grâce à la haute sensibilité et spécificité des tests moléculaires. En raison de
leur biologie, d’autres IST comme la syphilis, sont dépistées avec les tests sérologiques.
Certaines IST virales nécessitent les 2 tests : sérologique et moléculaire pour le diagnostic
et le suivi de traitement.
La sélection d’un test de diagnostic est donc essentielle et une connaissance des
performances et limites de chaque test est primordiale. Des résultats faussement négatifs
permettent à la maladie de se propager et retardent le début du traitement, ce qui
augmente le risque de complications ultérieures. À l’inverse des résultats faussement
positifs entrainent un traitement inutile.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.3
La vision Partagée de Roche Diagnostics France
L' efficience au bénéfice du patient
La « vision partagée » est le paradigme de Roche Diagnostics France. Cette vision,
nous la partageons avec les biologistes médicaux et les cliniciens.
Son objet ? Le patient.
Le patient, dont la prise en charge s'individualise, recourt toujours davantage à
la biologie médicale.
Roche Diagnostics France travaille donc en collaboration étroite avec les biologistes
et les cliniciens, en favorisant leurs échanges, en optimisant les solutions diagnostiques et
thérapeutiques, pour une meilleure prise en charge du patient.
Le diagnostic associe des compétences
Les deux tiers1 des décisions thérapeutiques sont aujourd'hui basés sur un diagnostic
biologique. Le diagnostic et le suivi des traitements sont ainsi le résultat d'une
association de compétences au service du patient : celles du clinicien, du biologiste
et du fournisseur de solutions de diagnostic.
Du dépistage au suivi de traitement, Roche Diagnostics France répond aux besoins
d’explorations approfondies des laboratoires en étant présent sur toute la chaine de santé.
La fiabilité des résultats est primordiale. Dans le cas du HIV, Roche a développé un test
de diagnostic moléculaire « double cible » qui amplifie deux régions hautement conservées
du génome viral et garantit ainsi une quantification fiable de tous les sous types du virus
connus ou émergents.
Roche Diagnostics France propose aussi une large gamme de tests et des nouveaux
paramètres biologiques à forte valeur médicale et étoffe régulièrement son offre pour
répondre à l’évolution des besoins.
Par ailleurs, en fournissant des tests adaptés et des paramètres pertinents,
Roche Diagnostics France oriente les cliniciens vers une meilleure décision thérapeutique
pour le patient.
1. Association Européenne des Fabricants de Produits Diagnostiques (EDMA) – 2009,
dans Spectra Biologie , N° 306 – avril 2015.
p.4 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Les Solutions Roche
Roche Diagnostics France propose des solutions globales
pour la prise en charge des IST, allant du dépistage,
au diagnostic sérologique et moléculaire jusqu’au suivi de
la réponse au traitement.
En fournissant des tests adaptés, Roche Diagnostics France
vous permet de choisir les meilleures stratégies thérapeutiques
pour le patient.
dépistage
diagnostic
sérologique
et moléculaire
suivi du traitement
Roche Diagnostics France
travaille en collaboration étroite
avec biologistes et cliniciens pour
une meilleure prise en charge
du patient.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.5
innovations
médicales
constantes
La vision Partagée deDes
Roche
Diagnostics
France
groupe
Roche, auquel appartient la division Roche
L' efficience au bénéficeLedu
patient
Diagnostics, se distingue par l'importance de sa R&D
(20% de son chiffre d’affaires et un quart des effectifs
2
La « vision partagée » estgroupe).
le paradigme
de Roche Diagnostics France. Cette vision,
nous la partageons avec les biologistes médicaux et les cliniciens.
La valeur médicale des solutions de Roche Diagnostics
Son objet ? Le patient. progresse ainsi constamment avec le développement de
nouveaux
marqueurs et de
nouvelles
technologies.
Le patient, dont la prise en
charge s'individualise,
recourt
toujours
davantage à
la biologie médicale.
Roche Diagnostics France travaille donc en collaboration étroite avec les biologistes
et les cliniciens, en favorisant leurs échanges, en optimisant les solutions diagnostiques et
thérapeutiques, pour une meilleure prise en charge du patient.
Le diagnostic et le suivi
des traitements sont le
Le diagnostic associe des compétences
résultat d'une association de
thérapeutiques sont aujourd'hui
basés sur un diagnostic
Les deux tiers des décisions
compétences
au service
biologique. Le diagnostic et le suivi des traitements sont ainsi le résultat d'une
association de compétences
service du patient : celles du clinicien, du biologiste
duaupatient.
1
et du fournisseur de solutions de diagnostic.
Du dépistage au suivi de traitement, Roche Diagnostics France répond aux besoins
d’explorations approfondies des laboratoires en étant présent sur toute la chaine de santé.
La fiabilité des résultats est primordiale. Dans le cas du HIV, Roche a développé un test
de diagnostic moléculaire « double cible » qui amplifie deux régions hautement conservées
du génome viral et garantit ainsi une quantification fiable de tous les sous types du virus
connus ou émergents.
Roche Diagnostics France propose aussi une large gamme de tests et des nouveaux
paramètres biologiques à forte valeur médicale et étoffe régulièrement son offre pour
répondre à l’évolution des besoins.
Par ailleurs, en fournissant des tests adaptés et des paramètres pertinents,
Roche Diagnostics France oriente les cliniciens vers une meilleure décision thérapeutique
pour le patient.
1. Association Européenne des Fabricants de Produits Diagnostiques (EDMA) – 2009,
2. Communiqué
de presse Roche – 18 février 2015,
dans Spectra Biologie , N° 306 – avril
2015.
p.4 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.5
p.6 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Chlamydia trachomatis
Organisme
Chlamydia trachomatis est une bactérie Gram négative pathogène strictement humaine,
Chlamydia
trachomatis
à multiplication
intracellulaire obligatoire .
1
épidémiologie
Chlamydia trachomatis est en France 3, comme dans le reste du monde 8, 10, 11, le principal agent
bactérien responsable d’infections sexuellement transmissibles.
En France, on estime que plus
Dans la population générale française, la prévalence globale de l’infection à Chlamydia
trachomatis
les personnes deentre
18-44 ans a été estimée à 1,4 % chez les hommes, et à
de 118
000 chez
personnes
1,6 % chez les femmes.
Les facteurs de risque d’infection à
18 et 29 ans seraient infectées
Les facteurs de risque d’infection à
Chlamydia trachomatis sont l’âge,
Chlamydia trachomatis
sont l’âge
par Chlamydia
trachomatis.
5,12
12
le niveau d’éducation ainsi que les
comportements sexuels à risque.
(inférieur à 25 ans chez la femme,
inférieur à 30 ans chez l’homme), le
niveau d’éducation ainsi que les
comportements sexuels à risque : un nombre élevé de partenaires sexuels, l’absence d’utilisation
de préservatifs. On peut également noter une différence en fonction des orientations sexuelles.
Ainsi, la prévalence augmente chez les populations homosexuelles et bisexuelles.
Dans les populations à risque, on peut retrouver des prévalences très élevées de l’ordre de
10 % (dans la population des femmes consultant dans les centres de planification familiale
et d’orthogénie, la prévalence était de 6,4 % à Bordeaux 16 et 11,2 % en Seine-Saint-Denis en
2005 15 ).
Modalités de transmission
• Transmission directe, lors de rapports sexuels (génitaux, buccaux, anaux). 3, 4, 6
• Transmission indirecte, par les mains ou les objets souillés. 6, 14
• Transmission de la mère à l’enfant, lors de la grossesse ou de l’accouchement. 2, 3, 6, 9
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.7
Diagnostic moléculaire :
cobas ® CT/NG
s’utilise sur le système cobas ® 4800
p.6 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
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Chlamydia trachomatis
Organisme
Chlamydia trachomatis est une bactérie Gram négative pathogène strictement humaine,
à multiplication intracellulaire obligatoire 1.
épidémiologie
Chlamydia trachomatis est en France 3, comme dans le reste du monde 8, 10, 11, le principal agent
bactérien responsable d’infections sexuellement transmissibles.
Dans la population générale française, la prévalence globale de l’infection à Chlamydia
trachomatis chez les personnes de 18-44 ans a été estimée à 1,4 % chez les hommes, et à
1,6 % chez les femmes. 5,12
Les facteurs de risque d’infection à
Chlamydia trachomatis sont l’âge,
le niveau d’éducation ainsi que les
comportements sexuels à risque.
Les facteurs de risque d’infection à
Chlamydia trachomatis sont l’âge
(inférieur à 25 ans chez la femme,
inférieur à 30 ans chez l’homme), le
niveau d’éducation ainsi que les
comportements sexuels à risque : un nombre élevé de partenaires sexuels, l’absence d’utilisation
de préservatifs. On peut également noter une différence en fonction des orientations sexuelles.
Ainsi, la prévalence augmente chez les populations homosexuelles et bisexuelles.
Dans les populations à risque, on peut retrouver des prévalences très élevées de l’ordre de
10 % (dans la population des femmes consultant dans les centres de planification familiale
et d’orthogénie, la prévalence était de 6,4 % à Bordeaux 16 et 11,2 % en Seine-Saint-Denis en
2005 15 ).
Modalités de transmission
• Transmission directe, lors de rapports sexuels (génitaux, buccaux, anaux). 3, 4, 6
• Transmission indirecte, par les mains ou les objets souillés. 6, 14
• Transmission de la mère à l’enfant, lors de la grossesse ou de l’accouchement. 2, 3, 6, 9
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.7
Clinique
Chlamydia trachomatis comprend 19 sérovars groupés en 2 biovars, le biovar trachoma et le
biovar LGV. Le biovar trachoma comprend 15 sérovars pouvant être impliqués dans différentes
pathologies :
• Le trachome pour les sérovars A , B, B a et C.
• Les infections oculaires et urogénitales pour les sérovars D, Da, E , F, G , G a, H , I , Ia, J et K .
Chez l’homme, l’infection à Chlamydia trachomatis prend souvent la forme d’une urétrite
mucopurulente.
Chez les femmes, il peut s’agir d’infections génitales basses (vaginites et cervicites) dans
70 % des cas, d’infections génitales hautes avec tableau de salpingite, endométrite, maladie
pelvienne inflammatoire. 1, 5
Le biovar LGV, quant à lui, comprend 4 sérovars, L1, L2 , L2 a et L3 , responsables de la
lymphogranulomatose vénérienne (aussi appelée maladie de Nicolas-Favre).
Chlamydia trachomatis provoque fréquemment
une infection asymptomatique favorisant
le retard de diagnostic et sa propagation.
Les infections à Chlamydia trachomatis concernent aussi bien les hommes que les femmes. 9
Cette bactérie provoque une infection asymptomatique chez 75 % des femmes et 50 % des
hommes. 1 Cette particularité favorise le retard de diagnostic, la propagation de la bactérie,
le passage à la chronicité et, si l’infection est non traitée la survenue des complications. 3, 6, 7, 13
Chez l’homme, les complications (épididymites, Syndrome de Reiter) sont relativement rares.
Par contre, chez la femme, les conséquences d’une infection à Chlamydia trachomatis peuvent
être sévères, pouvant être à l’origine de grossesse extra utérine ou de stérilité.
Réponse immunitaire
Au cours d’une infection urogénitale à Chlamydia trachomatis, la réponse immunitaire s’avère
être non protectrice et ne prévient pas des réinfections. 17
Diagnostic
Quelle que soit la situation clinique, le diagnostic biologique d’une infection par Chlamydia
trachomatis doit être réalisé par biologie moléculaire par une technique d’amplification des
acides nucléiques. Cette méthode est la technique recommandée par la Haute Autorité de
Santé compte tenu des performances élevées en termes de sensibilité et de spécificité, de sa
rapidité d’exécution et de sa reproductibilité. 3
Il est important que toutes les souches de Chlamydia trachomatis ainsi que les variants
(notamment le variant suédois nv CT ) puissent être détectés par cette méthode.
p.8 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Le test cobas ® 4800 CT/NG est un test de diagnostic in vitro répondant à ces exigences.
Ce test d’amplification des acides nucléiques utilise le principe de la PCR en temps réel pour la
détection qualitative et simultanée de Chlamydia trachomatis et de Neisseria gonorrhoeae.
Ce test peut être utilisé comme test de diagnostic mais aussi de dépistage dans les populations
symptomatiques et asymptomatiques.
Grâce à sa double cible, une cible sur le plasmide cryptique et une seconde sur l’ADN
génomique de Chlamydia trachomatis (gène ompA), le test cobas® 4800 CT/NG permet la
détection de toutes les souches connues de Chlamydia trachomatis : les souches sauvages,
le variant suédois (nv CT ) ainsi que les souches présentant des délétions de plasmide. 18
Les données d'une étude clinique comparative multicentrique menée sur 4316 femmes 19 et
768 hommes 20 ont permis de démontrer la spécificité et la sensibilité élevées du test cobas ®
4800 CT/NG , quel que soit le type de prélèvement. 19, 20
Type d'échantillon
Statut (vrai positif ou vrai négatif)
selon le type d’échantillon *
Sensibilité
Spécificité
écouvillon endocervical
91,6 %
99,8 %
Urine (femme)
92,3 %
99,8 %
écouvillon vaginal (auto-prélevé)
93,9 %
92,9 %
écouvillon vaginal (prélevé par un clinicien)
91,9 %
92,9 %
PreservCyt (avant monocouche)
92,8 %
99,6 %
PreservCyt (après monocouche)
89,7 %
99,7 %
Urine (homme)
97,6 %
99,5 %
* Le statut vrai est défini comme ayant un résultat concordant pour 2 des 3 techniques employées
Tableau 2 : Sensibilité et spécificité du test cobas® 4800 CT/NG 19, 20, 21 dans différents types de prélèvements. Résultats comparés avec ceux
obtenus avec les tests Gen-Probe APTIMA et BD Qx. 19, 20, 21
Traitement
Les principales stratégies thérapeutiques reposent sur un traitement antibiotique dont le choix
se fera en fonction du tableau clinique :
• Le traitement antibiotique minute (dose unique) repose sur la prise de macrolides (azithromycine).
• Le traitement court (7 jours) avec une cycline.
• Si le tableau clinique implique un traitement long (21 jours), les cyclines seront privilégiées
(doxycycline).
Il est important d’associer ce traitement avec l’information du patient, ainsi que le dépistage
et le traitement du partenaire afin de diminuer la propagation de la bactérie et d'éviter les
ré-infections.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.9
p.10 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Neisseria gonorrhoeae
Organisme
Neisseria gonorrhoeae est une bactérie Gram négative se présentant sous forme de
diplocoques principalement intracellulaires. Cette bactérie présente une grande variabilité
génotypique. En effet, depuis la généralisation de l’antibiothérapie, cette bactérie n’a cessé
de développer de nouvelles résistances aux antibiotiques.
épidémiologie
Neisseria
Après Chlamydia
gonorrhoeae
trachomatis, Neisseria gonorrhoeae est en France, comme dans le reste du
monde1, le second agent bactérien responsable d’infections sexuellement transmissibles.
Le nombre de cas d’infections rapportés est en constante augmentation depuis plusieurs années.6
Lors d’une étude menée sur des patients asymptomatiques de moins de 30 ans consultant
en Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit ou en Centre d'Information de Dépistage
et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles, la prévalence de Neisseria
gonorrhoeae était de 0.36 %. 2
En France, plus de 3 000 infections
à Neisseria gonorrhoeae ont été
Les gonococcies sont majoritairement diagnostiquées chez les hommes . Cependant la
prévalence chez
femmes est certainement
en raison du caractère le plus
rapportées
aulesréseau
Renagosous-estimée,
en 1 an.
4
18
souvent asymptomatique de cette IST 3.
Les facteurs de risque d’infection à Neisseria gonorrhoeae sont l’âge (la classe d'âge la plus
affectée est celle des 21-30 ans chez les hommes et celle des 16-25 ans chez les femmes)
ainsi que les comportements sexuels à risque : un nombre élevé de partenaires sexuels et l’absence
d’utilisation de préservatifs. On peut
également noter une différence en
fonction des orientations sexuelles.
Ainsi, la prévalence augmente chez
les populations homosexuelles et
bisexuelles.
Les facteurs de risque d'infection
sont l'âge, les comportements sexuels
à risque et l'absence d'utilisation
de préservatifs.
Modalités de transmission
• Transmission directe, lors de rapports sexuels (génitaux, buccaux, anaux). 5, 6
• Transmission de la mère à l’enfant, lors de la grossesse ou de l’accouchement. 3, 6 , 7
• Transmission indirecte dans de rares cas, par les mains ou les objets souillés .6
Clinique
Chez l’homme, l’infection à Neisseria gonorrhoeae est très souvent symptomatique et responsable
d’une urétrite avec écoulement purulent (90 % des cas) s’accompagnant le plus souvent d'une dysurie
nette. Les patients complètement asymptomatiques sont extrêmement rares (seulement 1 % des cas)8.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.11
Diagnostic moléculaire :
cobas ® CT/NG
s’utilise sur le système cobas ® 4800
p.10 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Neisseria gonorrhoeae
Organisme
Neisseria gonorrhoeae est une bactérie Gram négative se présentant sous forme de
diplocoques principalement intracellulaires. Cette bactérie présente une grande variabilité
génotypique. En effet, depuis la généralisation de l’antibiothérapie, cette bactérie n’a cessé
de développer de nouvelles résistances aux antibiotiques.
épidémiologie
Après Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae est en France, comme dans le reste du
monde1, le second agent bactérien responsable d’infections sexuellement transmissibles.
Le nombre de cas d’infections rapportés est en constante augmentation depuis plusieurs années.6
Lors d’une étude menée sur des patients asymptomatiques de moins de 30 ans consultant
en Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit ou en Centre d'Information de Dépistage
et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles, la prévalence de Neisseria
gonorrhoeae était de 0.36 %. 2
Les gonococcies sont majoritairement diagnostiquées chez les hommes 4. Cependant la
prévalence chez les femmes est certainement sous-estimée, en raison du caractère le plus
souvent asymptomatique de cette IST 3.
Les facteurs de risque d’infection à Neisseria gonorrhoeae sont l’âge (la classe d'âge la plus
affectée est celle des 21-30 ans chez les hommes et celle des 16-25 ans chez les femmes)
ainsi que les comportements sexuels à risque : un nombre élevé de partenaires sexuels et l’absence
d’utilisation de préservatifs. On peut
également noter une différence en
fonction des orientations sexuelles.
Ainsi, la prévalence augmente chez
les populations homosexuelles et
bisexuelles.
Les facteurs de risque d'infection
sont l'âge, les comportements sexuels
à risque et l'absence d'utilisation
de préservatifs.
Modalités de transmission
• Transmission directe, lors de rapports sexuels (génitaux, buccaux, anaux). 5, 6
• Transmission de la mère à l’enfant, lors de la grossesse ou de l’accouchement. 3, 6 , 7
• Transmission indirecte dans de rares cas, par les mains ou les objets souillés .6
Clinique
Chez l’homme, l’infection à Neisseria gonorrhoeae est très souvent symptomatique et responsable
d’une urétrite avec écoulement purulent (90 % des cas) s’accompagnant le plus souvent d'une dysurie
nette. Les patients complètement asymptomatiques sont extrêmement rares (seulement 1 % des cas)8.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.11
Chez la femme, les manifestations cliniques sont beaucoup moins spécifiques et souvent
asymptomatiques (de 50% à 90% des cas). Le diagnostic clinique est par conséquent
souvent difficile par la discrétion, voire l’absence de signes urogénitaux. Lorsqu’elle est
symptomatique, l’infection à Neisseria gonorrhoeae se manifeste le plus souvent par une
cervicite avec des leucorrhées purulentes (cervico-vaginite), voire une irritation vulvaire
(cervico-vulvo-vaginite). à ces deux signes cliniques peuvent s’associer une urétrite se
traduisant par des brûlures mictionnelles, une dysurie, des douleurs lors des rapports ou
des saignements. 9,10,11
Pour les deux sexes, des foyers infectieux peuvent être retrouvés au niveau anal, pharyngé
et conjonctival avec des manifestations cliniques variables.
Comme pour Chlamydia trachomatis, des complications peuvent survenir dans le cas d'une
gonococcie non traitée ou d'échec de traitement.
Chez l’homme, la principale complication observée est l’épididymite aigüe.
Chez la femme, le risque de complications est augmenté du fait d'un diagnostic tardif et de
l’aspect fréquemment asymptomatique de l’infection à Neisseria gonorrhoeae.
Ces complications peuvent se traduire par une salpingite, une algie pelvienne inflammatoire,
une stérilité tubaire et un risque de grossesse extra-utérine.
L’infection gonococcique peut influer sur l’évolution de la grossesse. Chez les femmes
enceintes infectées, jusqu'à 35% des grossesses peuvent aboutir à une fausse couche
ou un accouchement prématuré et 10% de mort périnatale.12
Elle peut également contaminer
le nouveau-né lors du passage de
la filière génitale infectée, ce qui se
manifeste le plus souvent par une
ophtalmie purulente et bilatérale
dont le risque est la cécité.
Chez les femmes enceintes, l'infection
gonococcique peut contaminer le nouveau-né
à la naissance, aboutir à une fausse couche
ou à un accouchement prématuré.
Réponse immunitaire
Au cours d’une infection urogénitale à Neisseria gonorrhoeae, la réponse immunitaire est
faible, elle s’avère être non protectrice et ne prévient pas des réinfections. 13
Diagnostic
à ce jour, en France, la culture bactérienne est la méthode recommandée pour le diagnostic
de l’infection à Neisseria gonorrhoeae 3. Cette méthode permet également la réalisation de
l’antibiogramme. 3
Les recommandations internationales du Center for Disease Control positionnent également
la biologie moléculaire, utilisant les techniques d’amplification des acides nucléiques
( TAAN ), comme une solution pour le dépistage des infections à Neisseria gonorrhoeae chez
l’homme et chez la femme.14
p.12 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Ces recommandations se basent sur les performances élevées des techniques
d’amplification des acides nucléiques en termes de sensibilité et de spécificité, de rapidité
d’exécution et de reproductibilité.14
Le test cobas ® 4800 CT/NG est un test de diagnostic in vitro d’amplification des acides
nucléiques utilisant le principe de la PCR en temps réel pour la détection qualitative et
simultanée de Chlamydia trachomatis et de Neisseria gonorrhoeae. Ce test peut être utilisé
comme test de diagnostic mais aussi de dépistage dans les populations symptomatiques
et asymptomatiques.
Ce test cible deux séquences distinctes et hautement conservées du gène DR-9 . Cette
double cible permet la détection de souches qui présenteraient des variations génétiques
tout en garantissant une spécificité élevée et l’absence de réactions croisées avec les
Neisseria commensales ou d’autres espèces bactériennes.15
Les données d'une étude clinique comparative multicentrique menée sur 4316 femmes 16 et
768 hommes 17 ont permis de démontrer la spécificité et la sensibilité élevées du test cobas ®
4800 CT/NG , quel que soit le type de prélèvement.16,17
Type d'échantillon
Statut (vrai positif ou vrai négatif) selon le
type d’échantillon *
Sensibilité
Spécificité
écouvillon endocervical
95.6 %
100 %
Urine (femme)
98,5 %
99,9 %
écouvillon vaginal (auto-prélevé)
97,0 %
98,5 %
écouvillon vaginal (prélevé par un clinicien)
100 %
98,5 %
PreservCyt (avant monocouche)
97,1 %
99,9 %
PreservCyt (après monocouche)
95,7 %
100 %
Urine (homme)
100 %
99,7 %
* Le statut vrai est défini comme ayant un résultat concordant pour 2 des 3 techniques employées
Tableau 2 : Sensibilité et spécificité du test cobas® 4800 CT/NG dans différents types de prélèvements. Résultats comparés avec ceux obtenus
avec les tests Gen-Probe APTIMA et BD Qx. 16, 17, 19
Traitement
L’infection à Neisseria gonorrhoeae peut être traitée de manière simple et efficace par
la ceftriaxone ou la cefixime. La thérapeutique doit être adaptée aux éventuelles résistances,
aux contre-indications médicamenteuses, aux femmes enceintes et aux nouveau-nés.
Le traitement doit également être suivi par le(s) partenaire(s) sexuel(s). Les risques
de re-contamination doivent être expliqués et les patients éduqués sur la prévention et les
conséquences des IST.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.13
p.14 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Syphilis (Treponema pallidum)
Organisme
La Syphilis est une infection sexuellement transmissible due à une spirochète
Syphilis
Treponema pallidum. Il s'agit d'une maladie non immunisante très contagieuse.
(Treponema pallidum)
épidémiologie
Toutes les études épidémiologiques portant sur les Infections sexuellement Transmissibles
( IsT ) montrent une résurgence de la Syphilis depuis le début des années 2000. L’épidémie
touche principalement les homosexuels masculins dont 40 % sont co-infectés par le HIV.
Cette augmentation semble être
en relation avec un relâchement
des mesures de protection des
rapports sexuels1.
Depuis
Le nombre de nouveaux
casle début des années 2000,
la Syphilis est en résurgence.
de syphilis ne cesse d'augmenter
depuis une dizaine d'années.
Modalités de transmission
10
La Syphilis est une maladie strictement humaine, à transmission presque toujours
sexuelle. Ce sont les lésions muqueuses qui sont contagieuses (chancre de la Syphilis
primaire et syphilides érosives de la Syphilis secondaire). La bactérie peut être transmise
également de la mère à l'enfant à partir du 3 ème mois de grossesse. Les transmissions
post-transfusionnelles ou après greffe d'organe sont possibles mais rares. Les ulcères
syphilitiques sont associés à l’acquisition du HIV 2.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.15
Diagnostic sérologique :
Elecsys ® Syphilis
s’utilise sur les systèmes d'immunoanalyse
Elecsys ® 2010
MODULAR ANALYTICS E170
cobas e 411
cobas e 601
cobas e 602
Mediace TPLA Gén 2
Mediace RPR Gén 2
s’utilise sur les systèmes Roche/Hitachi cobas c 501/502
p.14 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
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Syphilis (Treponema pallidum)
Organisme
La Syphilis est une infection sexuellement transmissible due à une spirochète
Treponema pallidum. Il s'agit d'une maladie non immunisante très contagieuse.
épidémiologie
Toutes les études épidémiologiques portant sur les Infections sexuellement Transmissibles
( IsT ) montrent une résurgence de la Syphilis depuis le début des années 2000. L’épidémie
touche principalement les homosexuels masculins dont 40 % sont co-infectés par le HIV.
Cette augmentation semble être
en relation avec un relâchement
des mesures de protection des
rapports sexuels1.
Depuis le début des années 2000,
la Syphilis est en résurgence.
Modalités de transmission
La Syphilis est une maladie strictement humaine, à transmission presque toujours
sexuelle. Ce sont les lésions muqueuses qui sont contagieuses (chancre de la Syphilis
primaire et syphilides érosives de la Syphilis secondaire). La bactérie peut être transmise
également de la mère à l'enfant à partir du 3 ème mois de grossesse. Les transmissions
post-transfusionnelles ou après greffe d'organe sont possibles mais rares. Les ulcères
syphilitiques sont associés à l’acquisition du HIV 2.
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Clinique
La Syphilis évolue au cours du temps et en l'absence de traitement en une succession de stades
cliniques (stades primaire, secondaire et tertiaire) de fréquence décroissante, séparés par des
périodes de latence et caractérisés par des signes cliniques qui peuvent être évocateurs mais non
spécifiques de la maladie syphilitique (cf. tableau ci-dessous) 3.
Syphilis
primaire
Première floraison
Physiopathologie
Incubation
Clinique
Diffusion
bactérienne
locorégionale et
systémique
3 semaines
(10 à 100 jours)
• Chancre
(dure 2 à 6 semaines)
• Adénopathie satellite
Dissémination
bactérienne
systémique
hématogène
6 semaines à 6
mois après le
début du chancre
Exanthème
roséoliforme (dure
quelques jours à quelques
semaines)
3 à 6 mois
après le chancre
• syphilides papuleuses
ou érosives, plaques
fauchées dépapillées
linguales
• Polyadénopathie
indolore, arthralgies,
fébricule
• Atteintes
neurologique,
hépatique, rénale ou
oculaire
seconde floraison
Syphilis
secondaire
Phase
de latence
Syphilis
tertiaire
Aucun signe clinique
Granulome
épithélioïde et
gigantocellulaire
Plusieurs années
Gommes:
• Neurosyphilis
• Insuffisance et/ou
anévrisme aortiques
• Atteinte hépatique,
rénale ou osseuse
Réponse immunitaire
La réponse immunitaire au T. pallidum est le facteur clé du développement des lésions 4.
La réponse anticorpale est dirigée contre les antigènes spécifiques du T. pallidum
(anticorps tréponémiques) ainsi que contre des antigènes non spécifiques du T. pallidum
(anticorps non tréponémiques). La persistance d’anticorps antitréponémiques ne confère
pas d’immunité et les réinfections sont possibles.
p.16 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
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Diagnostic
La sérologie occupe une place centrale dans le diagnostic et la surveillance de la Syphilis
et repose sur l’utilisation de deux types de tests :
• tests tréponémiques ( TT ) qui détectent les anticorps dirigés contre les protéines
du T. pallidum. Ils servent à confirmer le diagnostic de Syphilis.
• tests non tréponémiques ( TNT ) qui détectent les anticorps antiphospholipides
(ou réagines) réagissant contre des antigènes lipidiques présents dans le tréponème pâle
mais libérés aussi lors d’infections comme le lupus, les hépatites chroniques, le syndrome
des antiphospholipides, etc. Ils servent initialement à poser le diagnostic de l’activité de la
Syphilis et ultérieurement à surveiller l’efficacité du traitement.
En France, actuellement, la nomenclature des actes biologiques médicaux ( NABM ) prévoit
pour le dépistage, l’utilisation d’un test qualitatif de chacun des deux groupes de méthodes
disponibles. En cas de réaction positive ou dissociée, un titrage doit être pratiqué sur
chaque groupe, soit pour les deux dosages.
En mai 2015 l’ HAs a donné un avis favorable à la modification de la NABM , qui consiste à
remplacer la méthode de dépistage en vigueur par un nouvel algorithme (cf. figure 1, page
suivante) préconisant la réalisation d’un seul TT sur Immunoglobulines totales avec une
méthode reproductible et automatisable, de type immunoenzymatique (technique ELIsA ou
apparentées comme l’ EIA ou la CMIA), qui sera confirmé par un TNT quantitatif en cas de
positivité 5. Cette modification n'est pas encore effective à ce jour (Août 2016).
En France, le dépistage de la Syphilis est obligatoire chez la femme enceinte dès le diagnostic
de grossesse et sur les dons de sang.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.17
Nouvel algorithme de dépistage
Traitement
La pénicilline G par voie parentérale est le traitement recommandé pour tous les stades de
la Syphilis et son efficacité est bien établie.6
Figure 1 : Modification de la NABM pour les actes de recherche de Treponema Pallidum - Argumentaire HAS, mai 2015.
Sérologie avec un test tréponémique TT lg totales
(automatisable, reproductible,...)
Tests Roche
•Elecsys ® Syphilis : test immunologique pour la détermination qualitative in vitro des
anticorps totaux dirigés contre Treponema pallidum dans le sérum et plasma humains.7
Si suspicion de contamination
récente répéter la sérologie.
Tenir compte du délai
de séroconversion : 3 à 5 semaines,
voir 3 mois (cas rares).
Test non tréponémique TNT (VDRL ou RPR) AVEC TITRAGE
•Mediace TPLA Gén 2 : test immunoturbidimétrique pour la détermination quantitative
in vitro des anticorps anti-tréponémiques dans le sérum et plasma humains. 8
Début de séroconversion ?
Chez la femme enceinte :
contrôle systématique de la
spécificité du TT par un
Western Blot ou immunoline
assay ou immunoblot lgG
Traitement et information précise
du patient à qui l’on délivre un
certificat daté mentionnant le
traitement, les résultats de la
sérologie, la tréponématose évoquée.
•Mediace RPR Gén 2 : test immunoturbidimétrique pour la détermination quantitative
in vitro des anticorps anti-lipides syphilitiques dans le sérum et plasma humains. 9
Tous ces tests sont complètement automatisés
Recherche d’autres IST (VIH, VHB,
Gonocoque et Chlamydia)
TNT avec TITRAGE sur
un deuxième sérum de contrôle
à au moins une semaine d’écart.
Début de séroconversion ?
Faux positif du premier TT et du TNT
Demander un deuxième
sérum du contrôle
Faux positif du TT : maladies auto-immunes,
réaction croisée avec la maladie de Lyme, toxicomanie intra-veineuse...
Contact d’une Syphilis primaire ou
secondaire : contrôle sérologique,
si le contact date de moins de 6
semaines traiter systématiquement
sans attendre le résultat de la
sérologie.
Contact d’une Syphilis latente,
tertiaire ou neurologique :
contrôle sérologique à répéter
à 3 mois si négatif.
Persistance d’une réaction
négative au TNT
Cicatrice d’une Syphilis traitée ou décapitée
ou d’une tréponématose endémique.
Partenaire(s) :
en fonction du contexte :
antécédents, facteurs de risques,
clinique
Très rare Syphilis latentes tardives à TNT négatif.
: résultat positif
: résultat négatif
p.18 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
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Traitement
La pénicilline G par voie parentérale est le traitement recommandé pour tous les stades de
la Syphilis et son efficacité est bien établie.6
Tests Roche
• Elecsys ® Syphilis : test immunologique pour la détermination qualitative in vitro des
anticorps totaux dirigés contre Treponema pallidum dans le sérum et plasma humains.7
• Mediace TPLA Gén 2 : test immunoturbidimétrique pour la détermination quantitative
in vitro des anticorps anti-tréponémiques dans le sérum et plasma humains. 8
• Mediace RPR Gén 2 : test immunoturbidimétrique pour la détermination quantitative
in vitro des anticorps anti-lipides syphilitiques dans le sérum et plasma humains. 9
Tous ces tests sont complètement automatisés
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Human Papillomavirus (HPV)
Organisme
Les Papillomavirus humains (Human Papilloma Virus ( HPV ) ) sont des virus non enveloppés
à ADN bi caténaire et circulaire. Ils sont très communs et peuvent infecter la peau et
les muqueuses. Il existe plus de 150 types d’ HPV dont une quarantaine peut infecter les
muqueuses génitales aussi bien chez l’homme que chez la femme.
Human papillomavirus
épidémiologie
(HPV)
L’infection à HPV est extrêmement fréquente et banale, survenant lors du début de la vie
sexuelle et est le plus souvent transitoire.1
70 % des femmes seront infectées
par le virus au cours de leur vie.
Au cours de leur
vie, on estime
70 % desfemmes
femmes seront infectées par un
En France,
près
de 1que000
. Cette
infection est d’autant plus importante chez les femmes jeunes. Ainsi, chez les femmes
n’ayant eu chaque
qu’un seul partenaire
sexuel masculin,
estime que le taux d’incidence cumulée
décèdent
année
d'unoncancer
est de 28,5 % un an après le démarrage de leur sexualité pour
d’infection initiale à
atteindre
de 50 % après 3 ans.
du col
deprès
l'utérus.
HPV 2
HPV
19
2
Les types d’ HPV ont été définis selon la classification de l’International Agency Research on
Cancer ( IARC). Parmi ces HPV, certains génotypes ont été définis comme étant oncogènes
ou « potentiellement » oncogènes pour les humains. Il s’agit des HPV 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45,
51, 52, 56, 58, 59 et 68. 3 Ces HPV dits « à haut risque » sont responsables de la quasi-totalité
(plus de 95 %) des cancers du col utérin et deux d’entre eux, les HPV16 et HPV18, d’environ
70 % de ces cancers. 4, 5, 6
La prévalence de l’infection à HPV est très variable en fonction de l’âge et en fonction du
type d’ HPV. Les HPV16 et HPV18 sont les plus fréquemment retrouvés. 7
Les HPV à haut risque (quel que soit le type) sont détectés dans 13,7 % des frottis normaux. 8
Modalités de transmission
• Transmission directe lors de rapports sexuels (génitaux, buccaux, anaux).
• Transmission indirecte par les mains ou les objets souillés.
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Diagnostic moléculaire :
cobas ® 4800 HPV
s’utilise sur le système
cobas ® 4800
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Human Papillomavirus (HPV)
Organisme
Les Papillomavirus humains (Human Papilloma Virus ( HPV ) ) sont des virus non enveloppés
à ADN bi caténaire et circulaire. Ils sont très communs et peuvent infecter la peau et
les muqueuses. Il existe plus de 150 types d’ HPV dont une quarantaine peut infecter les
muqueuses génitales aussi bien chez l’homme que chez la femme.
épidémiologie
L’infection à HPV est extrêmement fréquente et banale, survenant lors du début de la vie
sexuelle et est le plus souvent transitoire.1
70 % des femmes seront infectées
par le virus au cours de leur vie.
Au cours de leur vie, on estime que 70 % des femmes seront infectées par un HPV. 2 Cette
infection est d’autant plus importante chez les femmes jeunes. Ainsi, chez les femmes
n’ayant eu qu’un seul partenaire sexuel masculin, on estime que le taux d’incidence cumulée
d’infection initiale à HPV est de 28,5 % un an après le démarrage de leur sexualité pour
atteindre près de 50 % après 3 ans. 2
Les types d’ HPV ont été définis selon la classification de l’International Agency Research on
Cancer ( IARC). Parmi ces HPV, certains génotypes ont été définis comme étant oncogènes
ou « potentiellement » oncogènes pour les humains. Il s’agit des HPV 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45,
51, 52, 56, 58, 59 et 68. 3 Ces HPV dits « à haut risque » sont responsables de la quasi-totalité
(plus de 95 %) des cancers du col utérin et deux d’entre eux, les HPV16 et HPV18, d’environ
70 % de ces cancers. 4, 5, 6
La prévalence de l’infection à HPV est très variable en fonction de l’âge et en fonction du
type d’ HPV. Les HPV16 et HPV18 sont les plus fréquemment retrouvés. 7
Les HPV à haut risque (quel que soit le type) sont détectés dans 13,7 % des frottis normaux. 8
Modalités de transmission
• Transmission directe lors de rapports sexuels (génitaux, buccaux, anaux).
• Transmission indirecte par les mains ou les objets souillés.
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Clinique
Le plus souvent, l’infection génitale par les Papillomavirus ne donne ni symptôme ni lésion.
L’infection peut parfois entrainer l’apparition de condylomes visibles sur les organes génitaux.
La plupart des infections sont transitoires. La clairance virale est importante : la moitié des
nouvelles infections à HPV sont indétectables après 6 à 12 mois et plus de 90 % à 3 ans. 12, 13
L’infection à HPV ne va donc persister que chez une minorité de femmes. 12
Les HPV à haut risque (principalement les HPV16 et HPV18) peuvent être à l’origine de
lésions précancéreuses et de cancers. C’est la persistance de cette infection par un HPV
à haut risque et l’absence de clairance virale qui peuvent conduire au développement
du cancer du col de l’utérus. 9,10,11
Ce cancer met plus de 10 ans à se développer. Une détection précoce du virus permet une
prise en charge de la patiente, afin d'éviter le développement d'un cancer du col de l'utérus.10
Réponse immunitaire
L’infection à HPV est caractérisée par une réponse immunitaire naturelle insuffisante, qui de
plus, ne procure pas de protection face à une nouvelle infection.
Des vaccins sont disponibles et offrent une protection efficace contre certains
papillomavirus dont les HPV16 et HPV18. Cette vaccination doit être administrée avant les
premiers rapports sexuels. La vaccination ne protégeant pas contre l’intégralité des HPV à
haut risque, le dépistage est recommandé pour toutes les femmes de 25 à 65 ans, y compris
les femmes vaccinées. 14
Dépistage du cancer du col de l’utérus
En France, les recommandations actuelles (HAS 2010) de dépistage se fondent sur l’examen
cytologique d’un frottis cervico-utérin ( FCU ) tous les 3 ans pour toutes les femmes entre
25 et 65 ans, après 2 FCU normaux réalisés à un an d’intervalle. Sont exclues du dépistage
les femmes ayant eu une hystérectomie et les femmes HIV positives.
p.22 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
En présence d’un frottis de type « ASC-US » (atypical cells of undetermined significance :
frottis équivoque de signification indéterminée), le test HPV est recommandé et inscrit à la
nomenclature dans ce cadre. 14
Le test cobas ® 4800 HPV est validé pour être utilisé dans cette indication. Ce test, validé
cliniquement sur plus de 47 000 femmes lors de l’étude ATHENA 16, 17, permet le dépistage des
HPV à haut risque et génotype simultanément les HPV16 et HPV18, présentant le risque
le plus élevé. 20
Une étude rétrospective, comparant l'intérêt du test HPV versus la cytologie conventionnelle,
a montré une réduction significative des cancers invasifs du col de l'utérus chez les femmes
ayant fait l'objet d'une recherche par test HPV.15
Le test cobas ® 4800 HPV est indiqué comme test de dépistage primaire de première intention
afin d'identifier les femmes présentant un risque accru de développement du cancer du col utérin
ou de présence d'une maladie de haut grade.
Le test cobas ® 4800 HPV est indiqué
comme test de dépistage primaire de
première intention afin d'évaluer la
présence ou l'absence des HPV 16 et 18,
17,18
et autres à hauts risques. 20
Jusqu'à 1/3 des cancers du col de l'utérus
surviennent chez des femmes dont le
frottis cytologique était normal.
Traitement
Il existe plusieurs traitements pour traiter les lésions du col de l’utérus : la chirurgie, la
radiothérapie et la chimiothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou
en association. Le choix et l’ordre des traitements dépendent notamment de l’étendue du
cancer lors du diagnostic. Un dépistage précoce est donc primordial pour une prise en
charge immédiate et efficace de la patiente.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.23
p.24 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
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Human immunodeficiency virus (HIV )
Organisme
Le HIV est un rétrovirus appartenant au sous-groupe des lentivirus, responsable du syndrome
Human
immunodeficiency
d’immunodéficience
acquise (SIDA).
Deux sérotypes sont actuellement connus :
)
virus• HIV
(HIV
-1 de répartition
mondiale et constitué de différents groupes : M , N , O et P au sein
desquels on distingue des sous-types.
• HIV-2 présent surtout en Afrique de l’Ouest.
Au cours de l’évolution, on observe une variabilité génétique des virus, induite par les erreurs
de la transcriptase inverse et par la réponse immune des sujets infectés, qui peut sélectionner
certains types de virus.
En France, en 2010,
épidémiologie
150 000
personnes étaient
En France, en 2010, 150 000 personnes étaient infectées par le virus .
infectées par le virus.
1
13
En 2013, 6 220 personnes ont découvert leur séropositivité HIV, dont 43 % d’hommes
ayant des rapports sexuels avec des hommes ( HSH ), 37 % d’hétérosexuels nés à l’étranger,
18 % d’hétérosexuels nés en France et 1% d’usagers de drogues 2.
Parmi les découvertes de séropositivité HIV en 2013, 39% étaient précoces (≥500 CD 4/mm3
ou primo-infection) et 25% étaient tardives (<200 CD 4/mm3 ou stade sida) 2.
En 2013, la part des infections à HIV-2 était de 1,2 % et celle des infections à HIV-1
de sous-types non B de 42% 2.
En 2013, environ 1 200 cas de sida ont été diagnostiqués, dont 85 % chez des personnes
n’ayant pas bénéficié auparavant d’un traitement antirétroviral 2.
Modalités de transmission
Le HIV peut être transmis par le sang, les rapports sexuels et par voie materno-fœtale.
La prévention de la transmission du HIV est
primordiale ; le risque de transmission le plus élevé
a lieu pendant la phase précoce de l’infection 3.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.25
Diagnostic sérologique :
Elecsys ® HIV combi PT
Elecsys ® HIV Ag
s’utilise sur les systèmes d'immunoanalyse
Elecsys ® 2010
MODULAR ANALYTICS E170
cobas e 411
cobas e 601
cobas e 602
Diagnostic moléculaire :
cobas ® HIV-1
s’utilise sur les systèmes cobas ® 4800, cobas ® 6800, cobas ® 8800
p.24 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Human immunodeficiency virus (HIV )
Organisme
Le HIV est un rétrovirus appartenant au sous-groupe des lentivirus, responsable du syndrome
d’immunodéficience acquise (SIDA).
Deux sérotypes sont actuellement connus :
• HIV-1 de répartition mondiale et constitué de différents groupes : M , N , O et P au sein
desquels on distingue des sous-types.
• HIV-2 présent surtout en Afrique de l’Ouest.
Au cours de l’évolution, on observe une variabilité génétique des virus, induite par les erreurs
de la transcriptase inverse et par la réponse immune des sujets infectés, qui peut sélectionner
certains types de virus.
épidémiologie
En France, en 2010, 150 000 personnes étaient infectées par le virus 1.
En 2013, 6 220 personnes ont découvert leur séropositivité HIV, dont 43 % d’hommes
ayant des rapports sexuels avec des hommes ( HSH ), 37 % d’hétérosexuels nés à l’étranger,
18 % d’hétérosexuels nés en France et 1% d’usagers de drogues 2.
Parmi les découvertes de séropositivité HIV en 2013, 39% étaient précoces (≥500 CD 4/mm3
ou primo-infection) et 25% étaient tardives (<200 CD 4/mm3 ou stade sida) 2.
En 2013, la part des infections à HIV-2 était de 1,2 % et celle des infections à HIV-1
de sous-types non B de 42% 2.
En 2013, environ 1 200 cas de sida ont été diagnostiqués, dont 85 % chez des personnes
n’ayant pas bénéficié auparavant d’un traitement antirétroviral 2.
Modalités de transmission
Le HIV peut être transmis par le sang, les rapports sexuels et par voie materno-fœtale.
La prévention de la transmission du HIV est
primordiale ; le risque de transmission le plus élevé
a lieu pendant la phase précoce de l’infection 3.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.25
Clinique
L’infection à HIV est une infection virale lentement évolutive.
Les symptômes d’une infection par le HIV diffèrent suivant le stade d’évolution de l’infection :
• La phase d’incubation : le virus se multiplie dans l’organisme après la contamination.
Cette phase peut durer plusieurs semaines et être asymptomatique.
• Le stade de primo-infection : des symptômes similaires à ceux de l’état grippal
apparaissent : fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, diarrhée.
Elle survient généralement entre 15 et 30 jours après la contamination.
• Stade d’évolution asymptomatique : ce stade peut durer plusieurs années.
• Phase d’apparition des premiers symptômes : perte de poids, fièvre, infections de la
peau, diarrhée et toux.
• Le stade du SIDA : survenue d’une ou plusieurs maladies dites « opportunistes » en raison
de l’affaiblissement important du système immunitaire.
Réponse immunitaire
Entre 21 et 28 jours après l'infection, la virémie atteind son pic (en moyenne, plus d'un
million de copies d'ARN par mL de sang). La charge virale baisse ensuite pendant
12 à 20 semaines pour atteindre un niveau plus stable, appelé « set point » de la charge virale.
La diversification du virus se produit pendant la diminution de la charge virale,
et de nombreux mutants d’échappement sont sélectionnés sous la pression de la réponse
immunitaire adaptative. En absence de thérapie antirétrovirale, le « set point » est maintenu
par l’équilibre entre le turn-over viral et les réponses immunitaires 4.
Diagnostic
L’approche diagnostique de l’infection à HIV est une combinaison de techniques
sérologiques et moléculaires.
En France, les conditions de réalisation du diagnostic biologique de l’infection à HIV sont
fixées par l’arrêté du 28 mai 2010 (voir algorithme ci-contre) 5.
p.26 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Les techniques de diagnostic moléculaire sont utilisées pour le suivi de la charge virale et la
réponse au traitement. La quantification et le suivi de l’ARN du HIV-1 permettent d’évaluer
la progression de la maladie, de sélectionner les patients éligibles au traitement, d’optimiser
les régimes de traitements et confirment la durabilité de la réponse au traitement.
Roche offre un panel HIV de tests sérologiques et moléculaires couvrant entièrement le
spectre clinique et le cycle de l’infection.
Diagnostic biologique de l'infection à HIV 5,6
Recherche Ac anti HIV-1
et HIV-2 et Ag p24
par un test combiné
Absence d’infection*
WB ou IB
Différenciation
HIV-1 / HIV-2
ou indéterminé
Recherche Ac anti HIV-1 et HIV-2
et Ag p24 par un test combiné
(2e prélèvement)**
Recherche ARN HIV
plasmatique ou Ag p24
Erreur
identification
Primo-infection
probable
Absence infection
probable réaction
non spécifique1
Contrôle
sérologique
Contrôle
sérologique2
Contrôle sérologique2
Explorations
complémentaires
si suspicion variants
Infection HIV confirmée
* Sauf exposition supposée au HIV dans les 6 semaines précédentes
** Le test combiné réalisé sur le 2e prélèvement peut être identique ou différent de celui pratiqué sur le 1er prélèvement
1 – À interpréter en fonction du contexte clinique
Roche Diagnostics France
2 – 1 à 2 semaines plus tard
: résultat positif
: résultat négatif
Ac : anticorps
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.27
Traitement
Choix du traitement initial.
Depuis 2013, il est recommandé de proposer un traitement antirétroviral à toute personne
infectée par le HIV, quel que soit le stade de l’infection. Le traitement de première ligne est
une association de 2 inhibiteurs nucléos(t)idiques de la transcriptase inverse ( INTI ) avec un
3 ème agent.
Ce troisième agent peut être :
• un inhibiteur de protéase boosté ( IP b).
• un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse ( INNTI ).
• un inhibiteur de l’intégrase ( INI ).
Il existe de nombreuses options validées en termes d'efficacité immunovirologique.
Le choix du premier traitement doit être individualisé avec le patient qui doit pouvoir
participer à ce choix, l'objectif étant d'atteindre un niveau maximal d'observance 7.
Suivi du traitement
Le suivi du traitement a deux objectifs. Le premier est de s’assurer de la tolérance
au traitement par anti rétroviraux et le second va permettre de vérifier l’efficacité
immunovirologique.
Au cours des six premiers mois consécutifs à la mise sous traitement, les visites sont
rapprochées. Par la suite, elles seront espacées en fonction de critères susceptibles d’interférer
avec la tolérance et/ou la réponse au traitement. Lors du bilan paraclinique initial et
préthérapeutique une évaluation de la charge virale de l’ARN du HIV est réalisée. Le premier
traitement antirétroviral doit permettre de rendre la charge virale indétectable (< 50 copies
ARN VIH /mL) en 6 mois.
Au cours des premiers mois de traitement, il est recommandé de réaliser une mesure de la
charge virale plasmatique :
• à M1, date à laquelle la charge virale plasmatique (CV) doit avoir baissé d’au moins
2 log10 copies/mL
• à M 3, date à laquelle la CV doit être < 400 copies/mL
• à M 6, date à laquelle la CV doit être < 50 copies/mL
Quand la charge virale devient indétectable (< 50 copies/mL), seront proposées des visites
trimestrielles la première année puis au moins semestrielles.
La mesure de la charge virale permettra d’évaluer la non-réponse au traitement qui
se définit comme une réduction de la charge virale de moins de 2 log un mois après
l’introduction du premier traitement, ou de moins de 1 log un mois après l’introduction
d’un traitement d’efficacité suboptimale prescrit en situation d’échec virologique avec
multirésistance.
p.28 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Tests Roche
• Elecsys ® HIV combi PT : Test immunologique pour la détermination qualitative in vitro
de l'antigène p24 du HIV-1 et des anticorps anti- HIV-1, groupe O inclus, et anti- HIV-2
dans le sérum et le plasma humains 8 .
• Elecsys ® HIV A g : Test immunologique pour la détermination qualitative in vitro de
l’antigène p24 du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 ( HIV-1, groupes M et O)
dans le sérum et le plasma humains et le surnageant de cultures cellulaires 9.
• Le test cobas ® HIV-1 est un test in vitro d'amplification des acides nucléiques pour le
dosage quantitatif du HIV-1. Ce test cible deux régions uniques du génome de HIV-1, gag
et LTR . Ces régions sont hautement conservées et non sujettes à la pression des molécules
thérapeutiques. Le fait de cibler deux régions permet d’améliorer l’identification du
génotype, de détecter les variants HIV-1 et d’éviter potentiellement les sous-quantifications.8,10,11
Cette approche permet des résultats plus fiables même en présence de mutations causées
par le polymorphisme naturel et la résistance aux médicaments optimisant ainsi la prise en
charge du patient.12
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.29
p.30 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Virus Hépatite B (HBV )
VirusOrganisme
Hépatite B (HBV )
Le virus de l’Hépatite B ( HBV ) est un virus à ADN de la famille des hepadnaviridae,
constitué d’une capside et d’une enveloppe. Les antigènes utilisés pour le diagnostic sont
l’antigène HBs (enveloppe), et les antigènes HBc et HBe (capside). Il existe différents sous-types
antigéniques de l’Ag HB s.
On compterait, en France, près
épidémiologie
000est unporteurs
chroniques
La France
pays de faible endémicité
pour l'infection chronique par le virus de l'Hépatite B,
de 300
avec des prévalences inférieures à 1% estimées en 2004 en population générale.
du virus de l’Hépatite B.
22
La prévalence du portage de l’antigène HBs (AgHBs) était estimée à 0,65 %, dans la population
adulte métropolitaine en 2004. Ainsi, il semble que près de 280 000 adultes soient porteurs
chroniques de l’HBV, constituant un réservoir important pour la transmission de l’infection et
l’apparition de nouveaux cas1.
Modalités de transmission
• Transmission parentérale principalement (sang et dérivés) dans les pays développés.
• Transmission par voie sexuelle et salivaire (salive additionnée de sang).
• Transmission mère-enfant.
Clinique
• Asymptomatique dans 90 % des cas
• Forme aigüe : ictère, fatigue importante, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.31
Diagnostic sérologique :
Elecsys ® HB s A g II
Elecsys ® HB s A g II Quant II
Elecsys ® Anti- HB s
Elecsys ® Anti- HB s II
Elecsys ® Anti- HB c
Elecsys ® Anti- HB c IgM
Elecsys ® HB e A g
Elecsys ® Anti- HB e
s’utilisent sur les systèmes d'immunoanalyse
Elecsys ® 2010
MODULAR ANALYTICS E170
cobas e 411
cobas e 601
cobas e 602
Diagnostic moléculaire :
cobas ® HBV
s’utilise sur les systèmes cobas ® 4800,
cobas ® 6800 et cobas ® 8800
p.30 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Virus Hépatite B (HBV )
Organisme
Le virus de l’Hépatite B ( HBV ) est un virus à ADN de la famille des hepadnaviridae,
constitué d’une capside et d’une enveloppe. Les antigènes utilisés pour le diagnostic sont
l’antigène HBs (enveloppe), et les antigènes HBc et HBe (capside). Il existe différents sous-types
antigéniques de l’Ag HB s.
épidémiologie
La France est un pays de faible endémicité pour l'infection chronique par le virus de l'Hépatite B,
avec des prévalences inférieures à 1% estimées en 2004 en population générale.
La prévalence du portage de l’antigène HBs (AgHBs) était estimée à 0,65 %, dans la population
adulte métropolitaine en 2004. Ainsi, il semble que près de 280 000 adultes soient porteurs
chroniques de l’HBV, constituant un réservoir important pour la transmission de l’infection et
l’apparition de nouveaux cas1.
Modalités de transmission
• Transmission parentérale principalement (sang et dérivés) dans les pays développés.
• Transmission par voie sexuelle et salivaire (salive additionnée de sang).
• Transmission mère-enfant.
Clinique
• Asymptomatique dans 90 % des cas
• Forme aigüe : ictère, fatigue importante, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.31
évolution possible vers :
• Guérison.
• Hépatite fulminante : rare 1 % des hépatites B, mortelle dans la majorité des cas.
• Hépatite chronique dans 5 à 10 % des cas chez l’adulte 2.
L’hépatite chronique peut évoluer vers :
• Antigénémie chronique : Ag HB s persistant et Ac anti- HB e d’apparition différée,
asymptomatique, fonction hépatique normale.
• Hépatite chronique persistante : Ag HB s persistant et Ac anti- HB e d’apparition différée,
atteinte hépatique modérée.
• Hépatite chronique active :
• Porteurs de l’Ag HB s, pas de production d’A c anti- HB s ni d’A c anti- HB e, cytolyse.
• évolution possible vers la cirrhose dans 20 % des cas, puis vers le cancer primitif du foie 3 .
Réponse immunitaire
L’initiation de la réponse immunitaire est lente et les taux élevés d’antigènes produits par le
virus semblent induire un effet tolérant, réduisant la réponse immunitaire 4.
à long terme (20 à 30 ans après l’infection), la réponse
immunitaire entraîne des dégâts hépatiques 5.
Diagnostic
L’approche diagnostique pour HBV est une combinaison de méthodes sérologiques et moléculaires.5
Diagnostic d’Hépatite B aigüe ou chronique
Pour le diagnostic d’hépatite B aigüe ou chronique, des méthodes sérologiques sont
nécessaires 6 . Les tests sérologiques font appel aux cinétiques des marqueurs de la maladie,
utilisant la combinaison de différents tests (figures 1a et 1b).
• La détection des IgM dirigées contre l’AgHB c (anti- HB c IgM ) est indicative d’infection
à HBV aigüe ou récemment acquise 6 .
• La détection de HB s Ag et d’anti- HB c totaux, avec un test anti- HB c IgM négatif, indique
une infection à HBV chronique 6 .
• HB e Ag est un marqueur de réplication virale et d'infectiosité 5. Les anticorps anti- HB e
indiquent que le contrôle immunitaire de l’infection a été établi.
p.32 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Monitorage de la charge virale et réponse au traitement
La détection et la quantification de l’ADN HBV permettent de poser le diagnostic de
l’hépatite B chronique, d'évaluer le pronostic d’atteinte hépatique et le risque d’évolution
vers la cirrhose ou le cancer primitif du foie 5, d’identifier les patients ayant une indication
de traitement, d’évaluer la réponse aux traitements antiviraux et de détecter l’émergence
de nouveaux variants résistants.
La combinaison des diagnostics sérologique et moléculaire constitue une information
complémentaire sur la réplication virale (quantification de l’ADN viral) et la réponse
immunitaire (quantification de l’antigène HB s). Ceci contribue à améliorer la prise en
charge du patient en apportant des approches de traitement personnalisé, aide à mieux
caractériser le statut du porteur inactif et à donner
une indication précoce de l’efficacité du traitement 7.
Utilisation de la charge virale
dans la prise en charge thérapeutique
Chez les por teurs inactifs de l’ HBV, les sujets
immunotolérants et les patients ayant une hépatite B
chronique minime, aucun traitement antiviral n’est
nécessaire. Cependant le suivi de la charge virale
ADN HBV chez les porteurs chroniques inactifs du
VHB peut être réalisé tous les 6 mois afin de détecter
une augmentation de la réplication virale et de
reconsidérer la mise sous traitement antiviral.
La combinaison des
diagnostics sérologique
et moléculaire contribue
à améliorer la prise en
charge du patient en
apportant des approches de
traitement personnalisées.
Utilisation de la charge virale dans l’évaluation du risque
de résistance au traitement
Le risque de résistance au traitement est associé avec un taux d’ADN HBV initial élevé,
une diminution lente de la charge virale ADN HBV et un premier traitement aux analogues
nucléos(t)idiques non efficace.
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.33
Tests Roche
Le panel hépatites Elecsys ® est composé de tests d’immuno-analyse détectant tous
les principaux antigènes et anticorps HBV spécifiques :
Elecsys ® HB sAg II
• Qualitatif 8 : utilisé pour le dépistage. La détection de l’antigène HBs dans le sérum ou le
plasma humain témoigne d’une infection (aigue ou chronique) par le virus de l’Hépatite B.
• Confirmation 9 : test de neutralisation utilisé pour confirmer un résultat positif.
• Quantitatif 10 : utilisé pour déterminer le taux d’antigène HB s et évaluer l’élimination de l’HBV
du foie, indicateur de contrôle par le système immunitaire chez les patients traités et non
traités 8.
Elecsys ® Anti- HB s
• Utilisé pour mesurer le taux d’anti- HB s, pour évaluer la nécessité, le succès, l’efficacité de
la vaccination, ainsi que pour le suivi de traitement 11.
Elecsys ® HB eAg et Elecsys ® Anti- HB e
• Utilisés pour suivre l’évolution de la maladie 12,13.
Elecsys ® Anti- HB c
• Utilisé en combinaison avec d’autres tests pour diagnostiquer et monitorer l’infection à HBV.
En l’absence d’autres marqueurs d’Hépatite B, l’anti-HBc peut être le seul indicateur
sérologique d’une infection à HBV 14.
Elecsys ® Anti- HB c IgM
• Utilisé pour évaluer la présence d’IgM anti- HB c, un marqueur d’infection à HBV récente
(infection aigüe) 15.
La détection précoce de tous les génotypes ainsi que des mutants
par les kits Elecsys® garantit un diagnostic fiable et permet
une prise en charge rapide du patient atteint d’Hépatite B 16-18.
cobas ® HBV
• Utilise la technologie PCR en temps réel pour la détection et la quantification
de l’ADN HBV.
• Les amorces et sondes utilisées dans ces tests ciblent des régions du génome HBV
(pré-core et core) hautement conservées. L’amplification de ces régions n’est donc pas
soumise aux mutations liées à la résistance aux traitements 19.
• Couvrent tous les génotypes HBV connus (A- H ) incluant les mutants du pré-core 2.
• Contiennent de l’AmpErase permettant d’éviter les contaminations par des produits
d’amplification 20.
p.34 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Cinétique des marqueurs sérologiques de l'Hépatite B
Figure 1a
Figure 1b
Prise en charge médicale suite au dépistage de
l’Hépatite B en fonction du statut 21
Profil biologique
Interprétation
du statut immunitaire
Prise en charge
médicale
Source
Vaccination
—
Personne vaccinée
—
—
Hépatite B guérie
—
Inpes*
Ac anti-HBc
Ag HBs
Ac anti- HBs
-
-
-
Absence de contact avec
-
-
+
+
+
le virus
Hépatite B ancienne et
guérie probable
-
+
-
(Ac anti-HBs ont disparu)
Contrôle à distance
ou Hépatite B en cours de
(3 mois) par Ac anti-HBc,
guérison probable
Ag HBs, Ac anti-HBs
Dire d'experts
(les Ac anti-HBs vont
apparaître)
Hépatite aigüe B récente
-
+
-
probable avant apparition
des Ac anti-HBc
(infection récente)
Contrôle à distance
(3 mois) par Ac anti-HBc,
Dire d'experts
Ag HBs, Ac anti-HBs
Détermination quantitative
+
+
-
Hépatite B en cours
de l'ADN du VHB,
(aigüe ou chronique)
Ag HBe, Ac anti-HBe,
Anaes**
Dire d'experts
ALAT, Ac anti-VHD
+
+
+
Séroconversion HBs
en cours probable
Contrôle à distance
(3 mois) par Ac anti-HBc,
Dire d'experts
Ag HBs, Ac anti-HBs
Figure 2
* Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. Prévention de l’Hépatite B auprès des personnes les plus exposées. Repères pour votre pratique. 2005
** Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé. Diagnostic et suivi virologiques des hépatites virales (à l’exclusion du dépistage en cas de dons de sang,
d’organes ou de tissus). Paris: Anaes, 2001.
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.35
p.36 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Herpès Simplex Virus (HSV )
Organisme
Les Herpès Simplex 1 et 2 appartiennent :
Herpes
simplex
virus (HSV )
• à la famille
des Herpesviridae,
• au genre Herpès Simplex 1 et 2 ( HSV-1 et HSV-2).
Ce sont des virus à ADN double brin linéaire, à capside icosaédrique et enveloppés.
épidémiologie
En France,
10les millions
Les infections par
Herpès Simplex
-1 et
-2 sont très fréquentes et ubiquitaires.
Classiquement, le sont
-1 est généralement
responsable
de personnes
infectées
parde l’herpès oro-facial et le -2
de l’herpès génital ; chaque type viral peut cependant être la cause de l’une des 2 formes
cliniques.
le virus
Herpes simplex.
HSV
HSV
HSV
1,2,3
HSV
19
En France, on considère qu’environ 65 % de la population est porteuse du HSV-1 et environ
15 % du HSV-2. 4
Après la guérison des vésicules de la primo-infection,
le HSV reste latent dans les cellules nerveuses et peut
se réactiver sporadiquement avec d’autres virus herpétiques.16
Modalités de transmission
D'habitude, le HSV-2 est transmis lors des rapports sexuels. La plupart des sujets atteints
sont asymptomatiques et peuvent présenter une excrétion virale en dehors de toute
manifestation clinique. La transmission est donc souvent silencieuse. Le HSV-1 est transmis
avec les contacts sociaux chez l’enfant et avec les contacts sexuels plus tardivement.
L’incidence de l’infection génitale par le HSV-1 n’a pas cessé d’augmenter dans les dernières
années. 5,6
Les deux virus peuvent être transmis verticalement de la mère à l’enfant. Le risque de
transmission est plus fort pour le HSV-2 car l’excrétion virale et la réactivation sont plus
communes que pour le HSV-1.7 Plusieurs études ont démontré que l’infection au HSV-2
facilite la transmission et l’acquisition du HIV. 8,9,10
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.37
Diagnostic sérologique :
Elecsys ® HSV-1 Ig G
Elecsys ® HSV-2 Ig G
s’utilisent sur les systèmes d'immunoanalyse
Elecsys ® 2010
MODULAR ANALYTICS E170
cobas e 411
cobas e 601
cobas e 602
Diagnostic moléculaire :
cobas ® HSV 1/2
s’utilise sur le système cobas ® 4800
p.36 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Herpès Simplex Virus (HSV )
Organisme
Les Herpès Simplex 1 et 2 appartiennent :
• à la famille des Herpesviridae,
• au genre Herpès Simplex 1 et 2 ( HSV-1 et HSV-2).
Ce sont des virus à ADN double brin linéaire, à capside icosaédrique et enveloppés.
épidémiologie
Les infections par les Herpès Simplex HSV-1 et HSV-2 sont très fréquentes et ubiquitaires.1,2,3
Classiquement, le HSV-1 est généralement responsable de l’herpès oro-facial et le HSV-2
de l’herpès génital ; chaque type viral peut cependant être la cause de l’une des 2 formes
cliniques.
En France, on considère qu’environ 65 % de la population est porteuse du HSV-1 et environ
15 % du HSV-2. 4
Après la guérison des vésicules de la primo-infection,
le HSV reste latent dans les cellules nerveuses et peut
se réactiver sporadiquement avec d’autres virus herpétiques.16
Modalités de transmission
D'habitude, le HSV-2 est transmis lors des rapports sexuels. La plupart des sujets atteints
sont asymptomatiques et peuvent présenter une excrétion virale en dehors de toute
manifestation clinique. La transmission est donc souvent silencieuse. Le HSV-1 est transmis
avec les contacts sociaux chez l’enfant et avec les contacts sexuels plus tardivement.
L’incidence de l’infection génitale par le HSV-1 n’a pas cessé d’augmenter dans les dernières
années. 5,6
Les deux virus peuvent être transmis verticalement de la mère à l’enfant. Le risque de
transmission est plus fort pour le HSV-2 car l’excrétion virale et la réactivation sont plus
communes que pour le HSV-1.7 Plusieurs études ont démontré que l’infection au HSV-2
facilite la transmission et l’acquisition du HIV. 8,9,10
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Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.37
Clinique
La maladie herpétique évolue en plusieurs phases : une primo-infection et des récurrences.
La primo-infection est le 1er épisode clinique qui suit la contamination. Ensuite, des
récurrences apparaissent à un rythme très variable d’un individu à l’autre.
Rares sont les séquelles graves mais parmi celles-ci, on peut retrouver : l’herpès
gladiatorum, l’herpès oculaire, l’herpès cérébral (encéphalites, méningite de Mollaret et
paralysie de Bell).
L’herpès génital est particulièrement dangereux lorsqu’il est contracté par la femme enceinte
en fin de grossesse.11 Il peut entrainer chez le nouveau-né l’herpès néonatal qui présente
des atteintes cutanéomuqueuses, oculaires, neurologiques et dans de rares cas entraîne une
infection herpétique disséminée caractérisée par une atteinte cutanée importante associée à
une atteinte polyviscérale.
Réponse immunitaire
Pendant les premières semaines après l’infection, des anticorps non spécifiques de type et
spécifiques de type se développent et persistent indéfiniment.12
Les immunoglobulines (Ig) G spécifiques de type sont produites versus la glycoprotéine 1
du HSV-1 et la glycoprotéine 2 du HSV-2.13
Diagnostic
L’approche diagnostique de l’infection au HSV est une combinaison de techniques
sérologiques et virologiques (figure 1) 7, 12, 14.
Chez les patients avec des lésions visibles, les techniques virologiques sont utilisées.
L’identification virale par PCR est préférable car elle est plus sensible que la culture,
particulièrement pour les lésions récurrentes ou les lésions en voie de cicatrisation 12 et fourni
un diagnostic rapide et spécifique de type.
Chez les patients asymptomatiques, la sérologie est nécessaire 14, car il n’y a pas de lésions
visibles que l'on peut échantillonner et l’excrétion virale est intermittente. La présence d’IgM
n’a pas de signification clinique chez les adultes 12 car elle ne corrèle pas avec une
primo-infection de façon fiable (les IgM peuvent être positives lors des infections récurrentes 13).
Alors que les tests pour les IgM ne sont pas spécifiques de type et ne devraient pas être utilisés
chez les adultes 13, les tests pour les IgG spécifiques de type dirigées contre la glycoprotéine 1
du HSV-1 et la glycoprotéine 2 du HSV-2 sont recommandés.12
Seuls les tests sérologiques de type permettent l’identification des porteurs silencieux de
HSV-2, avec ou sans anticorps pré-existants dirigés contre HSV-1 (ou vice-versa).
La combinaison de sérologie spécifique de type et l'identification virale moléculaire permet
de différencier entre primo-infection et infection récurrente. L’identification de nouvelles
infections herpétiques est essentielle afin d’assurer un traitement rapide, en minimisant le
risque de transmission.
p.38 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
approche virologique et sérologique pour le
diagnostic d’infection à HSV-2 en présence et en
absence de lésions génitales 14
Lésions
génitales
Détection directe d’HSV-2
par culture, détection
d’antigène ou PCR
Présence
Positif
Anticorps
anti-IgG spécifiques
du HSV-1
Anticorps
anti-IgG spécifiques
du HSV-2
Négatif
Infection aigue à HSV-2 ;
contrôler anticorps anti HSV-2
après 15-30 jours
Positif
Infection récurrente à HSV-2.
Infection contractée au moins
depuis 6 semaines
Positif ou négatif
Négatif
absence
Négatif
non applicable
Positif
Récurrentes
Négatif
Infection ancienne à HSV-1 et HSV-2
Infection récurrente à HSV-2
Positif ou négatif
Positif
Négatif
Patients à risque pour l’infection
oro-labiale ou génitale à HSV-1
et/ou HSV-2
Patients à risque pour l’infection
oro-labiale ou génitale à HSV-2
Positif
Positif
Interprétation
Infection récurrente à HSV-2
possible ; évaluer d’autres causes
potentielles de maladie génitale
ulcérative
Figure 1 : approche virologique et sérologique pour le diagnostic d’infection à HSV-2 en présence et en absence de lésions génitales. Adaptée de la référence 14.
Traitement
Les agents antiviraux valacyclovir, acyclovir et famciclovir sont habituellement utilisés pour
traiter les symptômes de l’herpès génital ou en tant que traitement suppressif pour réduire
la fréquence des récurrences.12
Tests Roche
• Les tests sérologiques Roche Elecsys ® HSV-1 Ig G et Elecsys ® HSV-2 Ig G sont
type-spécifiques. Ils détectent uniquement les anticorps de type Ig G , mais ils différencient
ceux dirigés contre HSV-1, de ceux dirigés contre HSV-2.15, 16
L’utilisation d’antigènes recombinants garantit l’absence
de réactions croisées avec d’autres virus herpétiques.17
• Le test cobas® HSV 1/2 a été conçu pour identifier de façon fiable la présence de HSV-1 et 2
dans les lésions anogénitales 18. Ce test est entièrement automatisé sur le système
cobas ® 4 800 directement à partir du prélèvement primaire. Ce test repose sur
l’amplification de sites multiples du génome viral, appelé approche « double cible », pour
garantir une identification précise d’ HSV malgré les mutations évolutives.19
Roche Diagnostics France
Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel _ p.39
p.40 _ Infections Sexuellement Transmissibles L'essentiel
Roche Diagnostics France
Chlamydia trachomatis
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Sous la direction du Pr Philippe Morlat et sous l’égide
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Brunet S, Thierry D, Brand D, Leclerc M,
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5. JOURNAL OFFICIEL DE LA RéPUBLIQUE FRANÇAISE.
Arrêté du 28 mai 2010 fixant les conditions de
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conditions de réalisation du test rapide d’orientation
diagnostique dans les situations d’urgence.
9 juin 2010. Texte 31 sur 148.
6. Recommandations HAS 2009. Dépistage de l’infection
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du Pr Philippe Morlat et sous l’égide du CNS et de
l’ANRS.
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