Actualités Le diagnostic biologique expliqué au grand public : un pas de plus vers les patients Publi-rédactionnel Le 10 mars dernier, Roche Diagnostics France a réuni la presse grand public pour un décryptage pédagogique du diagnostic biologique : à quoi sert-il ? Quelle est sa place dans la chaîne de soin ? Par quels professionnels de santé est-il porté ? Quelles perspectives d’avenir avec le développement de la médecine personnalisée ? Autant de thèmes que Bertrand Le Bert, Président de Roche Diagnostics France accompagné de biologistes médicaux et d’anatomopathologistes de renom représentatifs du secteur public et privé ont abordés. Que savent les Français du diagnostic ? Que comprennent-ils de son rôle et de sa place dans la santé quotidienne ? C’est ce qu’a voulu investiguer Roche Diagnostics France en confiant une étude à l’institut IFOP Santé, dont les résultats ont été présentés à la presse le 10 mars 2015. Cette enquête explore les connaissances de plus de mille Français (dont certains patients) représentatifs du grand public sur le diagnostic biologique lui-même, le rôle du biologiste médical et sur leur perception du laboratoire de biologie médicale. Au centre du choix de leur laboratoire de biologie médicale, arrivent en premier pour les personnes interrogées, la commodité, le temps d’attente, l’hygiène et la confidentialité. L’enquête a montré que le choix d’un laboratoire s’effectue en premier lieu sur des questions de praticité, de confiance et de continuité. « Les résultats de cette enquête doivent nous inciter à valoriser le diagnostic biologique, à en expliquer son rôle fondamental dans la chaîne des soins et dans la prise en charge des patients » explique Bertrand Le Bert, Président de Roche Diagnostics France. Lors de son intervention il a également insisté sur la valeur médico-économique de cette discipline médicale, qui ne représente que 2 % des dépenses de consommation de soins et de biens médicaux (2). Le diagnostic biologique, ce champion silencieux et méconnu L’enquête révèle que près de la moitié des Français déclare ne pas savoir ce qu’il y a derrière le terme diagnostic biologique. Pourtant, 60 à 70 % des décisions thérapeutiques prises par les médecins sont basées sur les résultats de diagnostic biologique (1). Plus encore, l’enquête de l’IFOP révèle que pour 75 % des personnes interrogées, le diagnostic est porté exclusivement par le médecin, qui est perçu comme le professionnel de santé le plus essentiel dans l’établissement du diagnostic devant le radiologue et le biologiste médical. Ce que les Français connaissent du diagnostic et de la biologie médicale A ces premières révélations s’ajoute une méconnaissance réelle de la biologie médicale dans son ensemble. Si la majorité connaît les prélèvements de base (prise de sang, collecte d’urines, frottis, prélèvement de selles et biopsie), à peine un tiers sait qu’il peut permettre de mesurer la glycémie et le diabète ; 27 % citent les lipides et le cholestérol, et seulement 14 % évoquent le diagnostic des cancers et 10 % seulement les infections sexuellement transmissibles. Ce que les Français savent du biologiste médical et de son rôle dans le parcours de soin La profession de biologiste médicale demeure quant à elle peu connue des sondés et désigne rarement la personne qui effectue les analyses ou celle qui est responsable des résultats. Son rôle, ses compétences, voire son niveau d’études, sont le plus souvent sous-évalués. Près de deux tiers des personnes interrogées ignorent qu’il possède un niveau BAC+6 à 9 et évaluent spontanément sa qualification plutôt à BAC+3. Par ailleurs, ses fonctions au sein du laboratoire de biologie médicale sont floues puisqu’un tiers des sondés déclare que le biologiste n’est pas en contact avec les patients et se contente de signer les feuilles de résultats. L’interface qu’il joue avec le médecin prescripteur est également méconnue car les deux tiers de l’échantillon expriment le fait qu’il n’a que très peu de contacts et d’échanges avec le médecin prescripteur. En revanche, si le biologiste médical est largement méconnu, 97 % des sondés ont confiance dans les résultats fournis par le laboratoire de biologie et ce, principalement parce que les analyses sont effectuées sur des automates, dont la fiabilité n’est pas mise en doute. CTUALITÉS Ce que les Français perçoivent de leur laboratoire de biologie médicale (LBM) A Une enquête IFOP sur le diagnostic biologique, première du genre Faire entendre la voix des biologistes médicaux Pour le Professeur Jean-Louis Beaudeux, biologiste médical à l’Hôpital Necker à Paris, « participer à une conférence de presse de ce type est une vraie opportunité pour porter la voix des biologistes médicaux, les faire sortir de l’ombre et expliquer de façon pédagogique ce que nous apportons aux patients et aux professionnels de santé ». Le professeur Beaudeux est notamment intervenu pour présenter deux marqueurs à forte valeur médicale et médicoéconomique que sont la protéine s100 et le NT-proBNP. Egalement intervenant, le Docteur Philippe Cart-Lamy, biologiste médical et Président du groupe Oriade a lui orienté sa présentation sur le rôle du diagnostic biologique dans les infections sexuellement transmissibles. Il ajoute « pour le grand public il est vraiment important de comprendre que notre discipline médicale est indispensable à toutes les étapes : en prévention, en dépistage, pour le diagnostic mais aussi dans le suivi thérapeutique et le conseil aux patients. Nous jouons un rôle important de santé publique et peu malheureusement le savent ». Roche Diagnostics France : l’efficience au bénéfice du patient « Cette enquête nous conforte dans notre stratégie de placer le patient au cœur de nos préoccupations », rappelle Bertrand Le Bert. La récente actualité concernant le secteur de la biologie médicale et le bouleversement de cette profession renforce également la volonté de Roche Diagnostics France d’être plus que jamais aux côtés des biologistes médicaux pour les accompagner dans cette mutation et leur permettre d’accomplir leur mission de santé publique au service des patients. (1) Association européenne des fabricants de produits diagnostiques (EDMA) 2009 (2) Comptes nationaux de la santé / DREES 2012 Contact : Roche Diagnostics France – www.roche-diagnostics.fr SPECTRA BIOLOGIE n° 214 • Avril 2015 21