Le tissu adipeux Introduction Il appartient au tissu conjonctif. Origine

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Introduction
Il appartient au tissu conjonctif.
1. Origine embryologique
Origine embryologique : Mésoderme.
2. Le tissu adipeux est composé de parenchyme et de stroma
On distingue deux portions selon les fonctions supportées : parenchyme (il assure les fonctions
spécifiques du tissu adipeux) et le stroma (reste du tissu adipeux).
3. Le tissu adipeux est compartimenté en multiples dépôts
Nombreuses localisations dans l’organisme : Compartiments / dépôts / Pannicules
 Sous cutané (cf. Culotte de cheval).
 Viscéral (accumulation de tissu adipeux dans l’abdomen a proximité du mésentère ).
Tissu adipeux = « graisse ».
4. Il existe différents types de tissu adipeux : le tissu adipeux Blanc ou uniloculaire,
majoritaire, et le tissu brun ou multiloculaire.
 2 types distingués par leur aspect macroscopique et microscopique :
 Uniloculaire : blanc
 Multiloculaire = brun
5. Le tissu adipeux est majoritairement dédié au stockage énergétique sous forme lipidique.
 La fonction principale du tissu adipeux est le stockage de l’énergie qui se fait sous forme
lipidique.
Masse = 15 à 25% de la masse totale du corps.
Le tissu uniloculaire ou blanc
1. Organisation, présence dans le cytoplasme d’une large vésicule lipidique
Adipocyte blanc = uniloculaire, page 1
Cellules spécifiques, globalement sphérique et qui font 100 à 150 µm de diamètre. Aspect particulier,
comporte une énorme vacuole lipidique qui occupe quasiment tout le volume de la cellule. Noyau
aplati, écrasé entre la membrane et la vacuole lipidique.
Dans cette vacuole, on retrouve des triglycérides qui sont sous forme liquide.
ME pour visualiser ce que contient le cytoplasme (page 2). Liquide noir car dense aux électrons.
Note : en MO, on enlève les lipides et on les remplace par la paraffine pour durcir le tissu et pouvoir
ainsi le couper.
Les organites du cytoplasme constituent une machinerie de synthèse protéique qui synthétise des
enzymes qui permettent de faire rentrer des triglycérides jusqu'à la vacuole lipidique et de les utiliser
pour les faire passer à nouveau dans le sang circulant.
Revenons sur le premier schéma : ils sont regroupés en des lobules adipeux qui sont entourés par des
fibres conjonctifs denses (collagène, réticuline). Les adipocytes sont séparés entre eux par la MEC.
Nombreux capillaires entre les fibres (=> vascularisation), chaque adipocyte a un capillaire qui vient
se coller contre lui car les cellules ont un métabolisme très intense et doivent donc pouvoir échanger
avec le sang circulant. On retrouve également des fibres nerveuses et d’autres types cellulaires qui ne
sont pas des adipocytes : fibroblastes,…
Tissu adipeux = association de globule les uns avec les autres.
2. Les autres cellules qui composent le tissu adipeux

Fibroblastes
Cellules qui synthétisent la MEC, cellules résidentes.
 Leucocytes
Globules blanc, cellules qui viennent de l’extérieur des tissus adipeux et qui prennent leur origine dans
la moelle osseuse. Certains globules vont migrer dans le tissu adipeux.
o Macrophages (quand ils rentrent dans le sang  monocytes ; dans le tissu ils émettent
beaucoup de prolongements cytoplasmique ; rôle immunitaire important de
dégradation et dans la signalisation de l’immunité en synthétisant les cytokines).
o Lymphocytes (naissent dans la moelle osseuse, passent dans le sang circulant, certains
pénètrent les tissus adipeux et vont y rester).
 Cellules de la paroi vasculaire.
Cellules endothéliales, musculaires lisses.
Ces trois premiers types constituent le stroma
Le tissu adipeux multiloculaire ou Brun
Il est brun de par la présence de nombreux cytochromes associés aux nombreuses mitochondries
présentent dans ce tissu.
1. Importance chez l’homme, localisations (page 4)
Il représente moins de 5% du tissu adipeux. Il y en a plus proportionnellement chez le fœtus et le
nouveau né. Chez l’adulte, il en reste à très peu d’endroits (schéma page 4).
2. Les adipocytes du tissu adipeux brun sont différents des adipocytes uniloculaires du tissu
adipeux blanc. Ils ne présentent pas une mais plusieurs vacuoles lipidiques et possèdent
dans leur cytoplasme de nombreuses mitochondries.
Ce qui le distingue du tissu blanc :
Les adipocytes du tissu brun sont plus petits (2 à 20µm de diamètre).
Ils ont de multiples vacuoles lipidiques  multiloculaires. Elles sont visibles en ME. (page 4)
Ils ont une organisation toutefois semblable.
3. Le tissu adipeux brun régule la dépense énergétique en assurant une fonction de
thermogénèse.
Rôle particulier : cellules capables de générer de la chaleur (= thermogénèse). Utilité pour
l’hibernation des animaux.
En temps normal, les mitochondries voient à leur surface des électrons qui circulent et qui
appartiennent à la chaine respiratoire mitochondriale. Le transfert de ces électrons à la surface aboutit
à la formation d’énergie sous formation d’ATP.
Mais dans ces cellules, les électrons bifurquent vers la génération de chaleur. Ce phénomène de
réorientation des électrons s’appelle le découpage des électrons.
Protéine spécifique permettant une thermogénèse locale dans le tissu adipeux brun :UCP1.
Le tissu adipeux en tant qu’organe
1. Il n’est pas dédié uniquement au stockage énergétique sous forme lipidique
2. Le tissu adipeux secrète de nombreuses molécules qui agissent localement ou à distance
via la circulation sanguine. Il possède des récepteurs spécifiques pour des molécules
synthétisées localement ou à distance. Exemple de la leptine et de l’adiponectine.
Le tissu adipeux participe également à la régulation de la prise alimentaire. Il a donc une influence sur
le SNC.
Cette régulation est très complexe. Il y a des centres dans l’hypothalamus qui sont des noyaux,
groupes de neurones qui répondent à des signaux qui viennent de l’extérieur.
Ils comportent le récepteur ObRb, spécifique d’une hormone, la leptine synthétisé spécifiquement par
le tissu adipeux.
Le processus
L’adipocyte remplis va synthétiser de la leptine qui va être relâcher par les capillaires dans le sang
circulant. La leptine va entrer en contact avec les noyaux du SNC et se fixer sur le récepteur spécifique
ObRb. La leptine a donc toutes les caractéristiques d’une hormone. Apres fixation, les noyaux de
l’hypothalamus vont interagir avec le cortex (système Cortico-Limbique) qui va donner une réponse :
- Orexigène  favoriser la prise alimentaire tout en favorisant la dépense énergétique
- Anoxirogène  phénomène inverse.
Il y a d’autres molécules, la réalité est beaucoup plus complexe. Notons l’Adipopectine, spécifique des
adypocytes.
D’autres molécules ne sont pas du tout spécifique des adipocytes (Insuline, Glucides, Lipides).
3. Le tissu adipeux du sujet obèse n’est pas uniquement plus abondant, il présente des
dysfonctionnements. L’obésité est une maladie avec des complications graves. Le tissu
adipeux joue un rôle important dans certaines d’entre elles.
Pathologie, état qui favorise de nombreuses complications : cardiovasculaires (infarctus) et diabète
notamment.
Rappelons que le tissu adipeux a de nombreuses localisations. Selon l’endroit où est préférentiellement
localisé le tissu adipeux, on va favoriser certaines complications plutôt que d’autres.
Avoir du tissu adipeux dans les régions Mésentériques et Périvasculaire est toutefois beaucoup plus
délétère  Cf. Obésité
Le sang
Il est à la fois un tissu composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma, fait de protéines
solubles à l’état normal.
Ces cellules sanguines sont formes dans la moelle osseuse et sont envoyés dans le sang circulant,
envoyés dans le sang pour oxygéner les organes et défendre les organes.
Composition du sang :
Page 4
Plasma : 56%
Eau
Electrolytes
Sels minéraux
Glucides
Urée
Enzymes
Protéines
Couche Leuco plaquettaire : 2%
Erythrocytes : 42%
Volume sanguin : 70 ml/kg  5L pour 70 kg
Voir page 4.
Note – Les protéines dissoutes du plasma peuvent servir à la formation des cailloux.
Micro Hématocrite
Photos
La Numération Sanguine : Valeurs normales page 4
Les cellules du sang : globules rouges, globules blancs.
Numération par machine.
On va faire un frottis ou formule sanguine
Coloration MGG : May Grunwald Giemsa
Association de deux colorants
 Eosinate d’Azur
 Bleu de methylène
ARN  bleu
ADN  rouge brun
Composants acidophiles  rouge clair orangé
Grains azurophiles  rouge vif
Le globule rouge :


Disque biconcave anucléés (pas de noyau) = discocyte
Mesure 7,2 à 7,5 micromètre de diamètre. Epais de 2,5 µm sur les bords.
Erythrocyte : photos
HEMOGRAMME : page 4.
Numération sanguine.
Détermination de l’Hémoglobine.
Détermination de l’Hématocrite.
Constantes érythrocytaires.
Volume globulaire moyen.
Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine.
Teneur corpusculaire en hémoglobine.
Schéma : Structure de la Membrane du globule rouge.
La membrane du globule rouge :
 Bicouche lipidique
55% Cholestérol + Phospholipides
5% de glycophospholipides

Le réseau de protéines
Les protéines transmembranaires
Le tapis interne

Les glucides et les protéines externes à la surface du globule rouge sur lesquelles se fixent les
antigènes.
-
La double couche
 Les pôles hydrophiles (polaires à l’extérieur
En contact avec les liquides organiques
Renferment des glycolipides.

Les pôles hydrophobes (apolaires) à l’intérieur).
- Les protéines transmembranaires
 Protéine bande 3
Plantée en petits faisceaux radialement
25% des protéines transmembranaires
Fixée au cytosquelette par l’ankyrine et la protéine 4-2
 Les glycophorines
La glycophorine C fixée au cytosquelette par la protéine 4-1.
- Le tapis interne
Assure :
 La forme biconcave
 La solidité
 La souplesse de la membrane
La spectrine
Formée de 4 chaines protéiques qui forment de longs ensembles ondulés.
*Les tétramères sont fixés à la bicouche par
Filament d’actine + protéine 4-1
Par l’anykrine et la protéine 4-2
Le globule rouge va passer dans de petits vaisseaux et doit donc être déformable.
Schéma Photo : structure de la membrane du globule rouge.
Schéma page 6
Le contenu du globule
Renferme l’Hémoglobine, molécule qui associe
 Une protéine, la globine formée de 2 chaines alpha et de 2 chaines beta.
 L’hème, pigment riche en fer sur lequel réversiblement l’oxygène.
L’hémoglobine peut transporter jusqu’à 1,39 ml d’oxygène par gramme.
Les groupes sanguins
VOIR PHOTO : à insérer
Membrane porteuse d’Antigènes de surface spécifique
Parmi lesquels ABO et Rhésus.
Le système ABO
Les hématies peuvent porter à la surface :
L’Antigène A, l’Antigène B ou l’absence d’Antigène (O)
La transmission de ces caractères est bi allélique
Dans le sérum se trouvent des anticorps dits « naturel », ce sont des IgM.
Sujet A présence Anti B
Sujet B présence Anti A
Sujet O présence Anti A + anti B
Sujet AB : pas d’Anti A ni Anti B
Les Antigènes A et B existent dans la nature. Si l’on n’est pas porteur de ces antigènes, on va donc
porter des anticorps face à ces anticorps. (le B qui n’a pas d’Anti A va fabriquer de l’Anti A , le AB ne
fabrique ni A et B). Cette fabrication d’anticorps naturelle se fait à partir du cinquième mois de la vie.
Le système Rhésus
Le sujet porteur du système Rhésus est dit Rh + (1)
Le sujet ne portant pas cet antigène est dit Rh – (-1)
Il n’existe pas d’Anticorps naturels du système rhésus.
Le contact entre du sang (Transfusion/ Grossesse) d’un sujet Rh- avec des hématies Rh +.
Induit une réaction immunitaire et la synthèse d’anticorps Anti Rh et de type IgG.
Anticorps agglutinants et hémolytiques.
Cytophysiologie du GR
 Durée de vie = 120 jours
 Obéit aux lois de l’Osmose
 L’hématose = la fixation de l’oxygène dans les poumons
1 molécule d’Hb fixe 4 molécules d’O2
1 GR contient 250 millions de molécules d’Hb.
Le relargage de l’oxygène est contrôlée par le 3,3 DPG
 L’énergie nécessaire est fournie par la glycolyse anaérobie.
 Déformabilité ++ dépend de :
- la forme biconcave (excès surface/volume)
- la viscosité liée à la concentration et la qualité de l’Hb
- la membrane et sa capacité de résistance à la déformation et à la fragmentation.

Renouvellement : 50% en 60 jours.
La déformabilité érythrocytaire : photo.
Destinée et destruction des GR
A mesure que les GR vieillissent :
 La membrane plasmique se rigidifie et se fragilise
 L’Hb qu’il contient dégénère.
Au moment de la mort, on constate
 Un ralentissement global de la glycolyse
 Avec diminution de l’activité enzymatique
 Une hausse du Na et une baisse K intracellulaire
 Une baisse des lipides de la membrane
 Une baisse de la charge négative
La cellule devient plus petite, plus dense, moins déformable et plus fragile.
Destruction
Fragmentation : la Mb se détache et est phagocyté.
Le reste
sphérocyte fragile
Phagocytose par les macrophages : des GR scénesents.
Cytolyse intra-Vx : Hemolysine, toxines bactériennes, parasites
Lieu de destruction
Les GR sénescents sont captés par les macrophages de la moelle, du foie, de la rate et 10% des
Vaisseau
L’hème
La Globine
Bilirubine
se dégrade en AA
circulations
Fer associé à la ferritine et à l’hémosidérine stocké  réutilisation.
Les anomalies de tailles.
Drépanocytose  hématies en forme de faucille.
Anomalies morphologiques des hématies : page 7, mais pas à connaître !
Les globules rouges apportent de l’oxygène aux organes. L’immunité est un mécanisme indispensable
à la vie.
Nous allons décrire ces systèmes de défense.
On appelle globule blanc les leucocytes.
LES LEUCOCYTES
Ils servent du sang pour circuler et passer dans les tissus où ils agissent.
Se mobilisent lors d’agression bactérienne ou virale
 Réponse homéostatique
Ils réagissent aux substances chimiques
 Chimiotactisme positif
Certains sont tapis dans un ganglion et se mobilisent pour défendre un point d’attaque de par des
secrétions de substance.
Ils se déplacent nt dans le liquide interstitiel par des
 Mouvements amiboïdes (capacité à se déformer et à se déplacer tel un abime).
Ils peuvent s’échapper des capillaires :
 Diapédèse
Les polynucléaires
Cellules de défense, en fonction de leur qualité et des grains présents dans leur cytoplasme, ils agissent
dans telle ou telle circonstance.
Neutrophiles
Eosinophiles
Basophiles
Cytoplasme : 2 types de granulations
Granulations non spécifiques primaires riche en hydrolase et peroxydases.
Granulations secondaires spécifiques à chaque groupe ayant des propriétés tinctoriales différentes.
1- Celles qui ne se colorent ni par les colorants basiques, ni par les colorants acides : dans les p
neutrophiles
2- Celles qui se colorent par des colorants acides (ex : l’éosine) : dans les polynucléaires
éosinophiles
3- Celles qui se colorent par des colorants basiques : dans les polynucléaires basophiles
Le polynucléaire neutrophile
Taille : cellule arrondie (diamètre 13 µm)
Noyau : polylobé (3 à 5 segments) de chromatine dense réunis par des ponts.
Cytoplasme : légèrement acidophile.
Granulations neutrophiles spécifiques : gris clair
Granulations primaires : mis en évidence par myéloperoxydase.

-
Nombre et répartition
Les plus nombreux des leucocytes sanguins : 50 à 75%
Séjour : 24h dans le sang circulant
Répartis en deux secteurs :
o Le secteur circulant
o Le secteur marginal ‘plaqués contres la paroi des vaisseaux, rate, foie poumons,
immédiatement disponibles).

-
Fonctions principales
Mobilité
Diapédèse
Chimiotactisme
Phagocytose
Bactéricidie
1. Déplacement :
In vitro : étalement, adhésion, mouvements amiboïdes
Le milieu détermine vitesse et orientation.
*Facteurs extra PN : Nécessité d’adhérer au support (C . endothéliales, F de collagène)
 Attractants
Inhibiteurs
*Micro filaments ; Actine + Myosine
Actines : solubles PN au repos
Stimulation = polymérisation
Expansion
Actine polymérisée : réseau tridimensionnel
Assure élasticité
Dépend de Myosine
Récepteurs chimio-attractant
Photo 1
2. (3) Phagocytose
Se fait en plusieurs étapes
- Adhésion
- Ingestion
- Formation d’une vacuole de phagocytose
Schéma page 9
Peuvent phagocyter directement leur cible par reconnaissance de certains motifs des parois
bactériennes.
Facilité par opsonisation (bactéries recouvertes par certaines fraction du complément : interaction avec
récepteurs spécifiques du PNN).
3. (4) Bactéricidie
Par action de la myéloperoxydase des granulations azurophiles.
4. (5) Activité de dégradation
Dégradation enzymatique par :
 pH acide
 Lysozymes : lyse paroi
 Phospholipases
 Collagénases
Le Polynucléaire Eosinophile
Taille 13µm
Noyau : bilobé à la chromatine
Cytoplasme : acidophile, grosses granulations sphériques réfringées de couleur orangée.
Nombre : 0,8 . 10^9 / L
Demie vie : 3 à 6 heures dans le sang
10 à 12 jours dans les tissus
Récepteurs Mb : Fc, IgE, C3, Histamine.
Les grains :
*ME : corps cristallin inclus dans la matrice
*Cristal : toxique pour les parasites, cellules malignes
Immunohistochimie :
Peroxydases différentes de celle des PNN. Granulations très riches en protéines de haut PM. Très
cytotoxiques.
Rôle :
Participent avec d’autres cellules :
- Hypersensibilité Immédiat et retardée
- Anti infectieux : par exocytose
Le polynucléraire basophilme
Taille : 12µm
Noyau : massif irrégulier tri ou tétrafolié recouvert de gros grains pourpres
Durée de vie dans le sang : 12 à 24heures.
Nombre normal : 0,01 à 0,02 . 10^9 / L
Fonctions
Cellules des manifestations allergiques de type immédiat.
Medié par les IgE.
 Récepteurs de Mb, Fc IgE
 Liaison IgE à récepteur de Mb : dénagrulation
 Décharge du contenu dans espace extra cellulaire
Relargage Histamine  Anaphylaxie.
Grains Basophilmes
 Grosses granulations métachromatique
 Hydrosolubles, coloré en bleu apr le bleu de Toluidine
 ME : grains denses de 20 nm , homogène, petits grains monophormes = phosph acides
Immunohistochimie : contiennent : Histamine, Héparine, un fact chimiotactique, pour les ésionophiles.
LES LYMPHOCYTES
Le petit lymphocyte
Cellule arrondie de 12 à 10 µm de diamètre.
Rapport N/C > à 0,9.
*Noyau tres dense rouge, violet foncé, arrondie avec parfois une petite encoche ou une eptite
dépression.
*Cytoplasme : petit et basophile.
Le Grand lymphocyte
Diamètre de 12 à 15 µm
Rapport N/C 0,8 à 0,6
*Noyau : ovalaire avec chromatine dense d’aspect +/ moins laquée avec des craquelures ou marbrures.
*Cytoplasme ; translucide parfois bleuté, peur contenir quelques grains azurophiles.
Plasmocyte
*Taille : ronde, 15 à 20µm
*Noyau : ovalaire, excentré
Chromatine dense mottée en écaille de tortue
*Cytoplasme : abondant, tres basophile, zone claire juxta nucléaire (archoplasme).
Toujours B.
Pathologies des lymphocytes.
Le système immunitaire
Immunité non spécifique : action immédiate, phagocytose
Immunité spécifique : en quelques jours, dépend de la reconnaissance de la structure étrangère,
participe à sa destruction, garde le souvenir de la rencontre ;
Immunité :
Le soi et le non soi : les protéines membranaires
Fonction de reconnaissance
Fonction effectrice
Le soi : des protéines membranaires
CMH (HLA) : CMH
Molécules de classe I (A, B, C) présentes sur toutes les cellules nucléées de l’organisme.
Molécules de classe II (DP, DQ,DR) présentes sur certaines cellules nucléées.
Les cellules de l’Immunité
Les lymphocytes
Dans le sang représente 20 à 40% des leucocytes
2 types  lymphocytes T
Lymphocytes B
Même aspect au ME, protéines membranaire CD caractéristiques
Chaque lymphocyte porte un récepteur qui lui permet d’identifier un épitope (déterminant
antigénetique).
Les lymphocytes B
*BCR : récepteurs pour l’Antigène = Ig membranaire
*A la surface de chaque LB :
10 PUISSANCE 5 BCR toutes identiques
LB capables de reconnaitre 1 seul épitope.
*LB reconnaissant les Ag solubles, circulants ou particulaires : parasites, bactérie, virus, cellule
anormale.
LB expriment les CMH de classe I et les CMH de classe II.
Les lymphocytes T
*Récepteurs TCR
*Le LT ne reconnait que des Ag protéiques découpés en peptides associées au CMH.
*LT exprime surface :
La molécule CD3
La molécule CD2 facteur d’adhésion
On distingue : Les lymphocytes TCD8 (cytotoxiques)
TCD4
T CD8 lymphocytes cytotxiques  CMH classe I
T CD 4 : helpers ou auxiliaires  CMH classe II
LT H1 : immunité à médiation cellulaire
LT H2 : immunité à médiation humorale
Rôle : activer les cellules de la réaction, immunitaire
Les lymphocytes Natural Killer NK
Grande taille. Rapport Nucléo cytoplasmique bas/ Cytoplasme contenant des granulations azurophiles.
Elles représentent une troisième lignée de lymphocytes distincte des T et B.
Cellule de l’immunité naturelle intervenant en 1ère lignée contre virus, Tumeurs et métastases.
 Capables de lyser des cellules étrangères de manière
Indépendante de l’Ag et sans activation préalable.
 Activité cytotoxique spontanée sur des cibles tumorales ou infectée par des virus.
 Reconnaissent à la surface des cellules un double signal : activateur et inhibiteur à la
cytotoxicité
Il y a lyse cellulaire que si les signaux d’activation surpassent les signaux d’inhibition.
Tableau page 13.
Activation des lymphocytes
La transformation lymphoblastique
1er signal : reconnaissance de l’Ag
2ème signal : molécules d’adhésion et cytokines
Augmentation de la taille
Dispersion de la chromatine
Apparition de nucléoles
Augmentation ++ de ribosomes
Apparition de lysosomes et de vacuoles de pinocytose
 Lymphoblaste ou Immunoblaste
Le lymphoblaste se divise en L effecteurs et L mémoires.
Les Lymphocytes mémoires : réponse secondaire plus rapide, plus intense, plus spécifique.
Schéma page 13
Les organes du système immunitaire
Les organes lymphoïdes primaires
Le thymus
Les cellules pro-T
thymus
Corticale :  multiplication des pro- T (CD1, CD4, CD8)
Médullaire  Lymphocytes T matures (CD3, tCD4 OU CD8)
Maturation sous effets hormones thymiques
La sélection thymique
1ère sélection positive Corticale : TCR doit reconnaitre les CMH
2ème sélection négative médullaire : sont conservés les TCR qui ne reconnaissent pas les CMH du +
soi.
Lymphocytes conservés : immunocompétents.
Les lymphocytes quittent le thymus et n’y reviennent jamais.
La moelle osseuse
Se comporte comme un organe lymphoïde primaire pour la différenciation et la maturation des
lymphocytes B sous l’influence des facteurs de croissance.
La sélection médullaire
Seuls sont sélectionnés les BCR qui ne reconnaissent par les CMH
Ils deviennent immunocompétents  sang.
Les organes lymphoïdes secondaires



Les ganglions lymphatiques
La rate
Le tissu lymphoïde annexé aux muqueuses
Les cytokines
Ce sont les hormones du système immunitaire
Petites glycoprotéines produites qu’à la suite d’activation.
Effet autocrine
Effet paracrine
Effet endocrine
Elles agissent en cascade, sont pléiotropes, et redondantes.
Elles se fixent sur des récepteurs soumis eux-mêmes à l’action des cytokines ;.
LES MONOCYTES
LES MACROPHAGES
Les monocytes
Séjour dans le sang tres court, passent par diapédèse dans les tissus : > Macrophages.
MGG : cellules arrondie 15 à 20 µm
Cytoplasme : gris bleuté, finement granulaire vacu
Prolongements cytoplasmiques
Noyau : chromatine fine en fer à cheval
Expression membranaire
CD 33 CD 13, HLA DR CMH II
CD 14 récepteurs protéique (favorise la liaison bactéries).
ME / granulations azurophiles : lysosomes.
Microvillosités membranaires.
Fonctions des macrophages

Produisent : enzymes
Interféron
Interleukine
Facteurs tissulaires (coagulation)

Etapes de la phagocytose :
Chimiotactisme
Opsonisation
Adhésion
Endocytose
Phagosome
Digestion de la particule
Phagolysosome

Bactéricidie

Réaction inflammatoire

Cicatrisation : élimine les débris cellulaires.
Rôles dans la réponse immunitaire
CPA Cellule présentatrice d’antigènes
Ag associé au CMH de classe II
Stimulation des LT et LB
Sécrétion de cytokines : IL1
Elimination des cellules étrangères
Régulation de l’hématopoïèse
Stockage de fer.
LES THROMBOCYTES
Ce ne sont pas des cellules des tissus mais elles circulent tout de même dans le sang.
Plaquettes sanguines
*MGG : petits éléments anuclées, arrondies ou ovalaires, isolées ou en amas, mesurent de 2 à 5 µm de
diamètre.
 Le hyalomère (cytoplasme) basophile clair
 Le granulomère central formé des grains azurophiles
*ME : grains alpha : densité moyenne
Hydrolase, glycoprotéines
Grains denses : riche en Ca++, Sérotonine, ATP, ADP
Cytosquelette : microtubules et de filaments
 morphologie
*durée de vie : 8 à 10 jours
*nombre : 150 à 450 10^9 / L
Rôles
Hémostase primaire > clou plaquettaire
Hémostase secondaire : coagulation
Fibrinolyse > reperméabilisation du vaisseau
Hémostase Primaire :
Les acteurs :
plaquettes,
paroi vasculaire (collagène),
facteurs plasmatiques : facteurs de willebrand ; fibrine,
- ion Ca++
 Vasoconstriction reflexe
 Adhésion plaquetaire changement de forme
Activation
 Agrégation plaquetaire

Caillot fragile : thrombus blanc ou clou plaquettaire
Riche en plaquette et pauvre en fibrine
Consolidé lors de la coagulation : hémostase secondaire
 Coagulation :
Protombine
thrombine
 Rétraction du caillot
fibrinogène
fibrine
 Elimination du caillot : fibrinolyse.
Questions sur ce qui est présenté en diapositive.
Aucune questions sur les pathologies !
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