EA 3533 Laboratoire des Adaptations Métaboliques à l’Exercice en conditions Physiologiques et Pathologiques (N. Boisseau) Directeurs de thèse : Nathalie BOISSEAU (PR), co-directeur Nicolas BARNICH (PR) [email protected] Influence des modalités d’exercice sur le microbiote intestinal et la masse grasse abdominale: interrelation intestin/tissu adipeux sur des modèles de pathologies inflammatoires. Plusieurs études récentes suggèrent un rôle du microbiote intestinal dans l’initiation et/ou le maintien de pathologies inflammatoires chroniques comme la Maladie de Crohn (MC) ou l’obésité. Une dysbiose est en effet observée dans la MC favorisant une hypertrophie du tissu adipeux abdominal viscéral, véritable producteur de médiateurs inflammatoires. La triade intestin/microbiote intestinal/tissu adipeux peut également être envisagée dans le cadre de l’obésité. A l’heure actuelle quelques études sur l’animal montrent la capacité de certains micro-organismes à déclencher une obésité (Dhurandhar et al. 2014). Certaines infections causées par ces micro-organismes semblent modifier l’activité hypothalamique altérant ainsi l’homéostasie énergétique, tandis que d’autres stimulent directement l’adipogénèse. La prise en charge par l’activité physique (AP) est souvent préconisée pour faciliter la perte de masse grasse et l’amélioration de l’état inflammatoire. Certaines modalités d’exercice sont à présents reconnues pour faciliter la perte de masse grasse d’origine viscérale. Les effets de l’AP sur le microbiote intestinal sont actuellement inconnus. A partir de ces données, le projet a l’ambition d’étudier les connexions potentielles entre l’intestin et le tissu adipeux en regard du microbiote intestinal et en faveur d’une prévention primaire et secondaire de la MC ou de l’obésité par le biais d’une activité physique à la fois contrôlée et ciblée. Dhurandhar et Keith (2014) Best Pract Res Clin Gastroenterol, 28(4):533-44.