Prévalence du cancer selon le siège Introduction Cancer Le cancer est une prolifération anarchique de cellules atypiques qui s’attaquent aux tissus sains de l’organisme. L’expression tumeur maligne est synonyme de cancer. Chaque tumeur est caractérisée par le siège d’origine de la tumeur (topographie), la morphologie des cellules cancéreuses (histologie) et le comportement (à évolution imprévisible, in situ et infiltrant). Un cancer est une tumeur ayant un comportement infiltrant. Les indicateurs sur l’incidence du cancer, la prévalence et la survie se rapportent aux tumeurs malignes, sauf pour la vessie qui inclut en plus les tumeurs à comportement in situ qui sont considérées comme infiltrantes aux fins de la déclaration des cas de cancer (Comité consultatif de la Société canadienne du cancer, 2013). Par ailleurs, les cancers de la peau autres que le mélanome sont exclus du calcul car ils ne sont pas collectés uniformément par les registres du cancer. Jusqu’en 2010 inclusivement, le Fichier des tumeurs du Québec (FiTQ) est alimenté presqu’exclusivement par le système MED-ÉCHO. Le diagnostic de cancer est identifié lors d’un épisode d’hospitalisation en soins généraux et spécialisés (depuis 1981) ou lors d’une chirurgie d’un jour (depuis septembre 1983) et enregistré au FiTQ (Ministère de la Santé et des Services sociaux [MSSS], 2003). L’information colligée par les archivistes médicaux provient, entre autres, de la feuille sommaire complétée par les médecins, du protocole opératoire et du rapport d’anatomopathologie (MSSS, 2003). Les Québécois traités hors Québec, particulièrement ceux habitant la région de l’Outaouais et traités en Ontario, sont inclus au FiTQ dans le cadre de l’échange de données interprovinciales qui permet de récupérer, pour les provinces qui signent une entente avec le Québec, les données des résidents québécois traités hors province (MSSS, 2003). Les cancers déclarés au décès seulement (environ 1 % des cas) sont maintenant enregistrés au FiTQ; des travaux ont permis une mise-à-jour sur les années antérieures, ainsi que d’y ajouter la date de décès pour tous les nouveaux cas de cancer. Des appariements réguliers avec plusieurs sources, notamment le fichier des décès, permettent de récupérer la date de décès des personnes atteintes d’un cancer. Jusqu’en 2006 inclusivement, les cas de cancer étaient classifiés selon la Classification internationale des maladies, neuvième révision (CIM-9) (Organisation mondiale de la Santé [OMS], 1977). Depuis 2007, les cas de cancer ont été classifiés selon la troisième révision de la Classification internationale des maladies en oncologie (CIM-O-3) (OMS, 2008). Mieux adaptée et spécifique à la problématique du cancer, cette classification est généralement utilisée par les registres du cancer. Les classifications du cancer visent à s’adapter aux nouvelles réalités amenées par de nouvelles connaissances scientifiques. Ainsi, certaines tumeurs qui n’étaient pas considérées malignes avec la CIM-9 le sont devenues avec la CIM-O-3 et vice versa. Ces changements touchent surtout le système hématopoïétique. Bien qu’il n’y ait pas de correspondance parfaite entre les codes CIM-9 et CIM-O-3, la conversion de l’ensemble du FiTQ vers la CIM-O-3 a été effectuée en utilisant un tableau de conversion fourni par le Registre canadien du cancer. Lorsque deux tumeurs sont diagnostiquées chez une même personne, en même temps ou dans un intervalle de temps, des règles sur les tumeurs primaires multiples sont appliquées pour déterminer si une ou deux tumeurs doivent être déclarées. Les règles des tumeurs primaires multiples du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) sont utilisées. Prévalence La prévalence peut se rapporter soit au nombre de cas de cancer, soit au nombre de personnes atteintes. Lorsque la prévalence se rapporte au nombre de personnes atteintes, seul le premier cancer primaire à survenir chez un individu est considéré. Si la prévalence se rapporte au nombre de cas de cancer, tous les cancers primaires à survenir chez un individu sont à Version de juin 2015 Page 1 sur 9 considérer. Ce dernier relevé est plus pertinent pour évaluer les soins requis par la population atteinte. La différence entre les deux mesures peut être substantielle, particulièrement chez les personnes âgées. Par défaut, cet indicateur se rapporte au nombre de cas de cancer. La prévalence peut être déterminée pour un nombre plus ou moins grand d’années suivant le diagnostic (2 ans, 5 ans, 10 ans, 15 ans) : La prévalence à court terme (2 ans et 5 ans) regroupe, en très grande majorité, les cas dont le diagnostic est récent, en phase des traitements primaires et nécessitant une surveillance intense, ou en phase terminale. La prévalence à long terme (10 ans ou 15 ans) ajoute aux cas de la prévalence à court terme les cas chez des personnes considérées guéries de leur cancer et chez des personnes qui ont des récidives ainsi que les autres dont le statut est indéterminé (Micheli et al., 2002). Le nombre de cas prévalents à un moment donné est obtenu à partir du dénombrement de tous les cas qui ont été diagnostiqués depuis un certain délai (2 ans, 5 ans, 10 ans, 15 ans) et qui sont encore vivants à ce moment. L’âge présenté est l’âge de la personne au moment du calcul de la prévalence. Par exemple, lors du calcul de la prévalence en 2010, l’âge d’une personne diagnostiquée avec un cancer du poumon à l’âge de 44 ans en 2005 est de 49 ans en 2010. Le choix des sièges de cancer retenus est basé sur celui de la fiche du taux d’incidence du cancer. Le tableau 1 présente les définitions selon les codes de topographie et d’histologie de la CIM-O-3 pour les regroupements et les principaux sièges et types de cancer alors que le tableau 2 présente les sièges visés par le libellé « par siège spécifique » des regroupements du tableau 1. Méthode de calcul 1 2 er Nombre de cas prévalents de cancer pour un siège au 1 janvier d’une année donnée Population estimée pour la même année x 100 ou Nombre de personnes ayant eu un diagnostic de cancer et étant encore er vivantes pour un siège au 1 janvier d’une année donnée Population estimée pour la même année x 100 Source(s) de données Numérateur : Fichier des tumeurs du Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) Dénominateur : Estimations et projections démographiques, ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) Variables de croisement et catégories Âge : – 0-17 ans – 0-19 ans (< 1 an, 1-4 ans, 5-9 ans, 10-14 ans, 15-19 ans) – 0-39 ans (0-14 ans, 15-19 ans, 20-39 ans) 1 Le choix de la méthode de calcul de la prévalence du cancer selon le siège s’effectue par le paramètre « Méthode de calcul ». 2 Cas prévalents au 1er janvier d’une année parmi les cas qui ont reçu un diagnostic à l’intérieur d’un certain délai (2 ans, 5 ans, 10 ans, 15 ans). Version de juin 2015 Page 2 sur 9 – – – – – – – – – – – 0-74 ans (0-49 ans, 50-64 ans, 65-74 ans) 0-4 ans, 5-14 ans, 15-24 ans, 25-44 ans, 45-64 ans, 65-74 ans, 75 ans et plus 0-19 ans, 20-64 ans, 65 ans et plus 0-29 ans, 30-39 ans, 40-49 ans, 50-59 ans, 60 ans et plus 0-39 ans, 40-49 ans, 50-69 ans, 70 ans et plus 0-39 ans, 40-49 ans, 50-59 ans, 60-69 ans, 70-79 ans, 80 ans et plus 0-49 ans, 50-59 ans, 60 ans et plus 0-59 ans, 60 ans et plus 65-74 ans, 75-84 ans, 85 ans et plus groupes d’âge quinquennaux (jusqu’à 90 ans et plus) tous les âges Sexe : – masculin, féminin, total Territoire : – lieu de résidence : ensemble du Québec 18 régions sociosanitaires (RSS) 3 réseaux territoriaux de services (RTS) réseaux locaux de services (RLS) territoires des centres locaux de services communautaires (CLSC) 4 regroupements de territoires de CLSC Période : – année de prévalence (à partir de 1986) Délai depuis le diagnostic : – 2 ans (à partir de 1986) – 5 ans (à partir de 1989) – 10 ans (à partir de 1994) – 15 ans (à partir de 1999) 2 Mesure(s) associée(s) Nombre de cas prévalents Prévalence ajustée selon l’âge Indicateur(s) associé(s) Aucun Limites dans l’interprétation Puisque la mesure de la prévalence est basée sur l’incidence et le décès, l’exhaustivité de la prévalence dépend étroitement de l’exhaustivité de l’incidence et du recensement des décès. Toutefois, cette méthode pour établir la prévalence ne tient pas compte de l’effet de l’immigration et de l’émigration. Les cas de cancer qui sont diagnostiqués en cabinet de médecin et traités à l’hôpital sur une base externe, sans passer par l’hospitalisation ou la chirurgie d’un jour, ne sont pas déclarés au FiTQ, ou le sont à un stade plus avancé de la maladie (MSSS, 2003). Une étude portant sur les cas confirmés par histologie durant l’année 1996 conclut que l’exhaustivité globale du FiTQ (excluant les tumeurs de la peau autres que le mélanome) se situe à 92 % (Brisson, Major et Pelletier, 2003). Les sièges ou les types de cancer les plus sous-déclarés sont la 3 Les réseaux territoriaux de services (RTS) sont présentés uniquement pour les régions sociosanitaires de Montréal (06), de la GaspésieÎles-de-la-Madeleine (11) et de la Montérégie (16). Pour les autres régions, les RTS équivalent au même découpage territorial que les RSS. 4 Pour les régions qui n’ont pas de regroupements de territoires de CLSC, ce découpage est le même que celui des territoires de CLSC. Version de juin 2015 Page 3 sur 9 prostate, le mélanome et la vessie, avec des taux d’exhaustivité respectifs de 68 %, 65 % et 86 %. La mesure de la prévalence du cancer pourrait aussi être affectée par des activités de dépistage, puisque la recherche de cancers occultes ou asymptomatiques, s’ajoutant aux cancers détectés sur le plan clinique, fera augmenter l’incidence. Sur un plan théorique, cette augmentation de l’incidence ne devrait être que temporaire (Beaupré, 2002; Institut national du cancer du Canada, 2004). Références bibliographiques Beaupré, M. (2002). Surveillance du cancer au Québec : nouveaux cas déclarés au Fichier des tumeurs et mortalité par cancer de 1992 à 1998. Repéré sur le site du ministère de la Santé et des Services sociaux : http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/ documentation/2001/01-275.pdf Brisson, J., Major, D. et Pelletier, É. (2003). Évaluation de l’exhaustivité du fichier des tumeurs du Québec. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/217-RapportExhaustiviteRegistreCancers.pdf Comité consultatif de la Société canadienne du cancer. (2013). Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Repéré à http://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/cancer%20information /cancer%20101/Canadian%20cancer%20statistics/canadian-cancer-statistics-2013-FR.pdf Institut national du cancer du Canada. (2004). Statistiques canadienne sur le cancer 2004. Repéré à http://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/cancer%20information/cancer% 20101/Canadian%20cancer%20statistics/Canadian-Cancer-Statistics--2004-FR.pdf Micheli, A., Mugno, E., Krogh, V., Quinn, M. J., Coleman, M., Hakulinen, T., … EUROPREVAL Working Group. (2002). Cancer prevalence in European registry areas. Annals of Oncology, 13(6), 840-865. doi: 10.1093/annonc/mdf127 Ministère de la Santé et des Services sociaux. (2003). Fichier des tumeurs du Québec (Système J65) : Guide d’utilisation, révision septembre 2003. Document inédit. Organisation mondiale de la Santé. (2008). Classification Internationale des Maladies pour l’Oncologie, troisième édition. Repéré à http://whqlibdoc.who.int/publications/2008/ 9789242545340_fre.pdf Organisation mondiale de la Santé. (1977). Classification internationale des maladies, révision 1975 (vol. 1). Genève, Suisse. Personnes ayant rédigé la fiche-indicateur Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches Annie Bourassa, Direction de santé publique Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec Yves Pepin, Direction de santé publique Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie Simone Provencher, Direction de santé publique Institut national de santé publique du Québec Marc-André Dubé, Infocentre Suzanne Gingras, Infocentre Denis Hamel, Unité surveillance des maladies chroniques et traumatismes Mathieu Langlois, Infocentre Ernest Lo, Unité analyse de la santé et de ses inégalités sociales et territoriales Version de juin 2015 Page 4 sur 9 Ministère de la Santé et des Services sociaux Rabiâ Louchini, Direction québécoise de cancérologie Julie Soucy, Direction générale adjointe de la santé publique Personnes ayant révisé la fiche-indicateur Ministère de la Santé et des Services sociaux Guillaume Dolley, Direction générale adjointe de la santé publique Dates des mises à jour de la fiche-indicateur Juin 2015 Octobre 2014 Version de juin 2015 Page 5 sur 9 Tableau 1 : Classification des cancers retenus selon les codes de topographie et d’histologie de la CIM-O-3 SIÈGE/TYPE TOPOGRAPHIE C00-C43, C45-C80 Tous les cancers excluant ceux de la peau autres que le mélanome C44 Cavité buccale et pharynx C00-C14 6 Par siège spécifique Oropharynx (VPH - incluant C01, C02.4, C05.1, C05.2, l’amygdale, certaines parties de C09, C10.0, C10.2-C10.9, 7 la langue, du palais et autre) C14.2 C02.0-C02.3, C02.8, C02.9, Cavité orale C03, C04, C05.0, C05.8, C05.9, C06 Appareil digestif C15-C26, C48 6 Par siège spécifique Œsophage Estomac Côlon Rectum Colorectal Colorectal (excluant intestin non précisé) Anus (VPH - incluant certaines histologies du rectum)7 Foie Foie - ANGIOSARCOME Foie et voies biliaires intrahépatiques Pancréas Péritoine Péritoine (incluant le MÉSOTHÉLIOME) Appareil respiratoire Par siège spécifique6 Larynx Plèvre Plèvre (incluant le MÉSOTHÉLIOME) Poumon Trachée, bronches et poumon Système respiratoire et organes intrathoraciques Os 5 HISTOLOGIE Tous 8720-8790, 9050-9055, 9140, 9590-9992 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) C15 C16 C18, C26.0 C19, C20 C18-C20, C26.0 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) C18-C20 (voir note 5) C20 C21 C22.0 C22.0 805-808, 812-813 (voir note 5) (voir note 5) 9120 C22 (voir note 5) C25 C48.1, C48.2 (voir note 5) (voir note 5) C48.1, C48.2 Tous sauf 9140, 9590-9992 C30-C34, C38.1-C38.9, C39 (voir note 5) C32 C38.4 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) C38.4 Tous sauf 9140, 9590-9992 C34 C33-C34 (voir note 5) (voir note 5) C30-C39 (voir note 5) C40-C41 (voir note 5) 5 À moins d’indications contraires, les codes d’histologie sont « Tous sauf 9050-9055 (mésothéliomes), 9140 (Kaposi) et 9590-9989 (leucémies, lymphomes et myélome multiple) ». 6 Les sièges inclus dans « par siège spécifique » sont présentés au tableau 2. 7 Catégorie spécifique pour les cancers reliés au VPH. Version de juin 2015 Page 6 sur 9 5 SIÈGE/TYPE Tissus mous (y compris le cœur) TOPOGRAPHIE C38.0, C47, C49 HISTOLOGIE (voir note 5) Peau - MÉLANOME C44 8720-8790 Sein C50 (voir note 5) C51-C58 (voir note 5) C51 C52 C53 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) C53 805-808, 812-813 C53 801-802, 8030-8040, 80418045, 809-811, 8140-8149, 8150-8157, 8160-8162, 8170-8180, 8190-8221, 8230-8239, 8240-8255, 8260-8337, 8340, 83508381, 8390-8551, 85608562, 8570-8576, 85808671, 8940-8941 C54-C55 (voir note 5) C56 (voir note 5) C60-C63 (voir note 5) C60 C61 C62 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) C64-C68 (voir note 5) C64, C65 C67 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) Organes génitaux féminins 6 Par siège spécifique Vulve Vagin Col de l’utérus Col de l’utérus - CARCINOMES ÉPIDERMOÏDES Col de l’utérus ADÉNOCARCINOMES ET AUTRES CARCINOMES Corps de l’utérus (incluant partie non précisée) Ovaire Organes génitaux masculins Par siège spécifique Pénis Prostate Testicule 6 Organes urinaires 6 Par siège spécifique Rein Vessie (y compris les in situ) Œil C69 Encéphale et autres parties du système C70-C72 nerveux central Glandes endocrines C37, C73-C75 Par siège spécifique Thyroïde 6 C73 C00-C80 Lymphome Lymphome de Hodgkin C00-C80 sauf C42.0, C42.1. C42.4 C00-C80 C00-C80 Lymphome non hodgkinien Myélome multiple Version de juin 2015 C00-C80 sauf C42.0, C42.1. C42.4 C00-C80 (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) (voir note 5) 9590Ŕ9596, 9650-9667, 9670Ŕ9719, 9727Ŕ9729 9823, 9827 9650-9667 9590Ŕ9596, 9670Ŕ9719, 9727Ŕ9729 9823, 9827 9731, 9732, 9734 Page 7 sur 9 SIÈGE/TYPE TOPOGRAPHIE C00-C80 Leucémies C42.0, C42.1. C42.4 Leucémie lymphoïde C00-C80 C42.0, C42.1, C42.4 Leucémie lymphoïde aiguë C00-C80 Leucémie lymphoïde C42.0, C42.1, C42.4 chronique Leucémies myéloïde et monocytaire Leucémie myéloïde aiguë Leucémie monocytaire aiguë Leucémie myéloïde chronique Autres leucémies Autre leucémie aiguë Mésothéliome Plèvre Péritoine Autres Sarcome de Kaposi Tous les autres cancers et cancers non précisés Version de juin 2015 C00-C80 C00-C80 C00-C80 5 HISTOLOGIE 9733, 9742, 9800Ŕ9801, 9805, 9820, 9826, 9831Ŕ 9837, 9840, 9860Ŕ9861, 9863, 9866Ŕ9867, 9870Ŕ 9876, 9891, 9895Ŕ9897, 9910, 9920, 9930Ŕ9931, 9940, 9945Ŕ9946, 9948, 9963Ŕ9964 9823, 9827 9820, 9826, 9832-9837, 9940 9823 9826, 9835-9837 9823 9840, 9860, 9861, 9863, 9866, 9867, 9871-9876, 9891, 9895-9897, 9910, 9920, 9930, 9945, 9946 9840, 9861, 9866, 9867, 9871-9874, 9895-9897, 9910, 9920 9891 C42.0, C42.1, C42.4 C00-C80 9863, 9875, 9876, 9945, 9946 9733, 9742, 9800, 9801, 9805, 9831, 9870, 9931, 9948, 9963, 9964 9827 9801, 9805, 9931 C00-C80 9050-9055 C00-C80 C00-C80 C38.4 9050-9055 C48.1, C48.2 9050-9055 C00-C80 sauf C38.4, C48.1, 9050-9055 C48.2 C00-C80 9140 Codes de topographie (C00-C80) et codes de morphologie (8000-9992) non mentionnés ci-dessus Page 8 sur 9 Tableau 2 : Liste des sièges de cancer visés par le libellé « par siège spécifique » de certains regroupements du tableau 1 selon les codes de topographie de la CIM-O-3 SIÈGE Cavité buccale et pharynx : par siège spécifique Lèvres Langue Bouche Glandes salivaires Oropharynx Nasopharynx Autres et non précisés Appareil digestifs : par siège spécifique Œsophage Estomac Intestin grêle Côlon Rectum Anus Foie Vésicule biliaire Pancréas Autres et non précisés Appareil respiratoire : par siège spécifique Larynx Poumon Autres et non précisés Organes génitaux féminins : par siège spécifique Col de l’utérus Corps de l’utérus Utérus, partie non précisée Ovaire Autres et non précisés Organes génitaux masculins : par siège spécifique Prostate Testicule Autres et non précisés Organes urinaires : par siège spécifique Rein Vessie (y compris les in situ) Autres organes urinaires Glandes endocrines : par siège spécifique Thyroïde Autres glandes endocrines 8 TOPOGRAPHIE C00-C14 C00 C01, C02 C03-C06 C07, C08 C10 C11 C09, C12-C14 C15-C26, C48 C15 C16 C17 C18, C26.0 C19, C20 C21 C22.0 C23 C25 C22.1, C24, C26.8, C26.9, C48 C30-C34, C38.1-C38.9, C39 C32 C34 C30-C31, C33, C38.1-C38.9, C39 C51-C58 C53 C54 C55 C56 C51, C52, C57, C58 C60-C63 C61 C62 C60, C63 C64-C68 C64, C65 C67 C66, C68 C37, C73-C75 C73 C37, C74-C75 8 Les codes d’histologie sont « Tous sauf 9050-9055 (mésothéliomes), 9140 (Kaposi) et 9590-9992 (leucémies, lymphomes et myélome multiple) ». 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