ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e

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© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
Développement éditorial
Marie-Claude Côté
Gestion de projet
Yasmine Mazani
Révision linguistique
Marielle Rougerie
Correction d’épreuves
Martin Benoît et Diane Plouffe
Recherche iconographique
Aude Maggiori
Direction artistique
Hélène Cousineau
Coordination de la production
Estelle Cuillerier
Couverture et conception graphique des pages d’ouverture
des chapitres
Martin Tremblay
Conception graphique et édition électronique
Cyclone design communications
© ÉDITIONS DU RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE INC. (ERPI), 2016
Membre du groupe Pearson Education depuis 1989
1611, boulevard Crémazie Est, 10e étage
Montréal (Québec) H2M 2P2
Canada
Téléphone : 514 334-2690
Télécopieur : 514 334-4720
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pearsonerpi.com
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2015
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2015
Imprimé au Canada
978-2-7613-6327-3
123456789 SO 19 18 17 16 ISBN
20711 ABCD SM9
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
MARC SIMARD
ISABELLE TANGUAY
CHRISTIAN LAVILLE
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
IV
AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS
L’histoire est la discipline qui étudie le passé pour comprendre le présent ; par son apprentissage, l’être humain s’outille pour mieux intervenir dans le présent et pour préparer l’avenir. Telle est la perspective qui a guidé la préparation de ce manuel.
Histoire de la civilisation occidentale est ainsi un outil d’apprentissage. Son contenu résulte
d’une recherche d’équilibre entre l’information et la formation.
■■ Du côté de l’information, nous avons privilégié les éléments nécessaires à l’alphabétisation historique dans une société comme la nôtre.
■■ Du côté de la formation, nous avons visé principalement l’acquisition des savoir-faire intellectuels et méthodologiques qui permettent de connaître et de comprendre la réalité sociale.
LES NOUVEAUTÉS DE LA QUATRIÈME ÉDITION
Cette quatrième édition d’Histoire de la civilisation occidentale propose, comme les trois
premières, un récit historique dont les principaux objectifs sont de favoriser la compréhension de l’histoire, par rapport à la mémorisation des faits et des dates, et de faire ressortir
les liens que la civilisation occidentale a tissés, au fil des siècles, avec les autres civilisations
qu’elle a côtoyées. À l’ère de la mondialisation et des communications, la pertinence de
ces objectifs ne saurait faire de doute. Les changements qui ont été apportés visent à faire
de ce manuel un outil pédagogique encore plus efficace.
La présentation générale du livre a changé :
■■ Le nombre de pages a quelque peu diminué. Une réduction d’environ 15 % du contenu
factuel permet de ramener la trame historique et la chaîne des connaissances à l’essentiel.
■■ La mise en pages a été aérée, notamment par l’agrandissement de la plupart des cartes
et la révision de tous les documents historiques, qui ont été expurgés de ce qui pouvait
distraire l’attention aux dépens de l’essentiel.
Le texte a été grandement simplifié et allégé pour que la lecture en soit facilitée :
■■ Quelques sections dont l’intérêt paraissait moindre ont été supprimées, tandis que
d’autres ont été abrégées.
■■ Les paragraphes et les phrases ont été raccourcis.
■■ Le style a été épuré et les termes et expressions « difficiles » ont été remplacés par un
vocabulaire plus adapté aux étudiants de niveau cégep.
Les cartes ont été retravaillées et allégées.
■■ Un certain nombre ont été ajoutées, surtout dans les premiers chapitres, et quelquesunes, jugées moins claires ou moins pertinentes, ont été remplacées.
■■ Une nouvelle utilisation des couleurs (dont le blanc pour ce qui n’est pas important)
les rend à la fois plus attrayantes et plus claires. Plusieurs d’entre elles font l’objet d’Explorations par l’image.
Une nouvelle forme de récit-illustration, appelée Exploration par l’image, est apparue.
À l’inverse de ce qui existe généralement, cette rubrique consiste à mettre le texte au service de l’illustration.
■■ Bon nombre de cartes, de tableaux, de schémas et de graphiques se sont ainsi vu
adjoindre un texte qui a été écrit en fonction de leur contenu et qui en facilite grandement la compréhension.
■■ Des pastilles de couleur établissent des liens clairs entre le texte et le contenu de l’illustration. Elles facilitent la compréhension des cartes historiques et des tableaux ou
graphiques, parfois ardue pour les étudiants.
Aides à l’enseignement et à l’apprentissage, ces Explorations par l’image peuvent être
utilisées en classe par l’enseignant ou à la maison par les étudiants.
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
AVANT-PROPOS
En réponse aux besoins exprimés par les enseignants, huit nouvelles cartes interactives
ont pour objet de faciliter la présentation, en classe, de sujets complexes et d’améliorer la
compréhension des étudiants. ■■ Elles portent sur les grands thèmes suivants : les conquêtes d’Alexandre le Grand ; l’expansion de l’Empire romain (y compris les guerres puniques) ; l’expansion du christianisme du Ier au IVe siècle ; l’expansion de l’islam ; les croisades ; la Réforme ; les Grandes
Explorations ; l’épopée napoléonienne.
■■ Chaque carte interactive est composée de plusieurs couches chronologiques qui sont
indépendantes les unes des autres. Ainsi, l’enseignant qui aborde les croisades peut
choisir de présenter la première uniquement ou la totalité de celles-ci. Celui qui présente Napoléon peut concentrer son attention sur la campagne de Russie, par exemple. ■■ Chaque carte interactive permet à l’utilisateur de cliquer à son gré sur des lieux pour obtenir des informations sur ce qui s’y est passé. Elles s’adaptent ainsi au style de l’enseignant.
■■ Des exercices de deux natures complètent ces cartes :
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Des laboratoires (3 ou 4 par carte) visent l’acquisition de certaines habiletés et stimulent la
compréhension. Ils peuvent être réalisés par les étudiants en classe, avec l’aide du manuel,
après que l’enseignant a fait son exposé sur la ou les couches chronologiques choisies.
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Des questions factuelles servent à vérifier la compréhension des étudiants. Ceux-ci
peuvent y répondre avant, pendant ou après le cours, car ils ont accès aux cartes par
ordinateur. L’enseignant dispose là encore d’une certaine latitude.
Les lignes du temps, complètement réinventées dans la troisième édition selon un modèle
original et efficace, ont été améliorées :
■■ Un travail graphique les rajeunit et les rend plus claires.
■■ Les faits de courte et moyenne durée continuent d’y être reliés à des phénomènes de
longue durée grâce à l’utilisation d’un code de couleurs.
■■ Les enseignants peuvent employer ces outils pédagogiques comme instruments de
synthèse ou pour rafraîchir la mémoire de leurs étudiants. Ces lignes du temps étant
accessibles sur MonLab, ils peuvent les projeter sur un écran en classe.
Le contenu internet Monlab a été revu et renouvelé.
■■ La section pour les étudiants contient :
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les apprentissages en action (apparaissant également à la fin de chaque chapitre),
qui ont été renouvelés et réécrits de manière à s’adresser d’abord aux étudiants ;
ӹӹ
un résumé interactif de chaque chapitre (sur PowerPoint) ;
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des questions de révision des connaissances factuelles ;
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des tests interactifs (vrai ou faux ; choix multiples ; associations ; compréhension
de cartes, de tableaux et de graphiques) ;
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des exercices sur les cartes interactives ;
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les lignes du temps.
■■ La section destinée à l’enseignant contient :
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une présentation de chaque chapitre ;
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les solutionnaires de tous les exercices destinés aux étudiants ;
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des laboratoires (avec solutionnaires) qu’il est possible de modifier à volonté pour
les adapter à l’enseignement ;
ӹӹ
les cartes interactives accompagnées d’exercices à faire en classe (avec solutionnaires) ;
ӹӹ
les solutionnaires des apprentissages en action proposés dans chaque chapitre du manuel.
La compréhension du texte est toujours facilitée :
■■ par la définition en marge des concepts, des termes propres à l’histoire et des mots
difficiles, tous repris dans le glossaire ;
■■ et par un index complet et détaillé à la fin du livre.
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V
Croyance en un Dieu unique.
VI
circoncision
AVANT-PROPOS
Excision totale ou partielle du prépuce ;
peut être rituelle (notamment chez les
juifs et les musulmans) ou médicale.
originaire d’Our, en Mésopotamie. Selon la Bible, Abraham (que Juifs et Arabes reconnaissent aujourd’hui comme leur ancêtre commun) aurait conclu une alliance avec Dieu
(Iahvé), qui lui aurait promis un pays « de lait et de miel » et une nombreuse descendance.
La circoncision aurait alors été adoptée comme symbole de cette alliance. Par la suite,
le peuple juif serait parvenu en Judée après un millénaire de migrations et d’épreuves
(fuite hors d’Égypte avec Moïse, lutte contre plusieurs ennemis). Vers l’an 1000 av. J.-C.,
lors d’un bref et mythique âge d’or, les rois Saül, David et Salomon font de Jérusalem leur
capitale. Salomon y aurait fait construire un temple destiné aux sacrifices. Le royaume
d’Israël s’affaiblit ensuite et est conquis à plusieurs reprises avant de tomber sous la coupe
des Romains.
Ce qui fait de ce manuel le
64
CHAPITRE 3
Sa rigueur historique
et historiographique,
renouvelée à
chaque édition.
MEILLEUR OUTIL
D’APPRENTISSAGE
Le judaïsme, religion monothéiste des Hébreux, leur aurait été révélé par Dieu luimême à travers ses prophètes, dont les plus importants sont Abraham et Moïse. Cette révélation est contenue dans la Torah juive (Ancien Testament selon les chrétiens), ensemble
de textes rédigés au cours du Ier millénaire avant notre ère. Ces textes racontent les relations entre Dieu et les hommes, ainsi que l’histoire du peuple juif depuis la prétendue
création du monde ; ils constituent le fondement de l’identité et de l’unité de ce peuple.
Cette
nouvelle
édition
d’Histoire
laHébreux
civilisation
occidentale
a juste,
été écrite
dans le souci
« Créateur
du Ciel
et de
la Terre
», le dieude
des
est un dieu
mais
avec
toutes
les personnes
placées
sous l’autorité
du sévère
pater par
naissance
ou
d’aider
lescroyant
étudiants
à adoption.
surmonter
lespersonnelles.
diffi
cultés
auxquelles
ils ilfont
face
dans la discipline
lequel le
peutpar
établir
des relations
la tradition,
aurait
conclu
Honorée
en tant
queSelon
gardienne
du foyer,
la femme
n’a
un pacte avec
lesapproche
Hébreux
: en
échange
de leur
à n’adorer
Lui et à resaucune
capacité
légale.
Elle
estfois
entièrement
soumise
à l’autorité
duvise sans cesse à
historique.
Son
pédagogique,
à engagement
la
rigoureuse
etque
accessible,
pecter ses Dix Commandements,
il ferait
d’eux –son
peuple
élu
et leuràdonnerait
lacas
Terre
mari,
qui
peut
la
répudier
ou
même
la
mettre
mort
–
en
dela pertinence de
faciliter
la compréhension et l’assimilation
de la matière
et à démontrer
promise. En cas de désobéissance,
des malheurs
s’abattraient
surjusqu’à
eux : par
exemple,
l’escrime : « Ta femme
boit du vin,
tue-la », ira
dire
Caton l’A
nl’histoire
la vie
quotidienne.
clavage endans
Égypte,
la destruction
du royaume
d’Israël
et la captivité
Babylone.
Des
procien. Les enfants
doivent une
obéissance
absolueà au
pater, qui
choisit
phètes comme Isaïe et
Jérémie
prédisent
néanmoins
que Dieuou
enverra
un nouveau
roi,
leurs
conjoints
selon les
besoins politiques
financiers
de la famille.
un Messie, pour détruire les ennemis d’Israël et établir son Royaume sur terre.
Cette structure sociale autoritaire, subordonnant l’individu à la famille
JÉSUS DE NAZARETH PRÊCHE
L’AMOUR
LA transmission
CHARITÉ, MAISsans
INVOQUE
AUSSI
LE GLAIVE
ET LA
et à la cité,
assureETune
faille des
valeurs
fondamenFIN DU MONDE. C’est dans
contexteEssentiellement,
de turbulence politique
entre
lesd’abord
Juifs etla
lesdiscipline,
Romains
talesce
romaines.
ces valeurs
sont
que serait né en Galilée
sous
le règne
unleenfant
juifse
nommé
Jésus,
ou(carte
maîtrise3.7),
de soi
(virtus),
quid’Auguste,
garantit que
Romain
comportera
supposément issu de la
descendance
du roiceDavid.
vrai dire,
nous
aucune preuve
dignement
et selon
qu’onÀattend
de lui
enn’avons
toute circonstance.
Il
factuelle de l’existences’agit
de Jésus,
hormis
la mention
de saqui
crucifixion
un récit de
ensuite
du respect
(pietas),
vise tantdans
l’acceptation
del’histol’autorien juif Flavius Josèphe.
la la
date
ni le lieu
de sa naissance
décembre
à Bethléem
ritéNi
que
stricte
observance
des rites(leet25des
cérémonies.
Enfin, ?),
la
ni l’identité de ses parents
ouaux
de sa
fratrie, ni les(fides)
faits de
son enfance
le pèlerinage
fidélité
engagements
assure
le respect(comme
de la parole
donnée.
rituel au temple de Jérusalem),
ni les miracles
qu’il aurait
faits, niune
même
sa Passion,
Elle est à l’origine
de l’habitude
de conclure
transaction
parpour
une
ne nommer que ces éléments,
ne sontde
des
faits historiques avérés.
simple poignée
main.
Ayant probablement
partie des disciples
de Jeandes
le Baptiste,
prédicateur
juif vivant
Lesfait
bouleversements
sociaux
deux derniers
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de la
aux limites du désert République
et pratiquant
des baptêmes
purification
le fleuve
érodent
toutefoisdecette
cohésiondans
familiale.
ToutJourdain,
d’abord,
Jésus s’entoure d’un groupe
de disciples
recrutés
parmi les pêcheurs
et les pauvressouvent
de Galilée
les femmes
mariées
s’émancipent
: elles obtiennent
le
FIGURE 3.5 UN PATRICIEN ROMAIN PORTANT
quand son maître est contrôle
décapité sur
ordrebiens
du roi
Hérode
Antipas,
reconnu
par les Romains.
de
leurs
;
elles
peuvent
demander
le
divorce,
à l’issue
LES MASQUES DE SES ANCÊTRES
Il se présente dès lorsduquel
comme
le fils
de Dieu
venu
terreetpour
racheter
les fautes
des
elles
peuvent
gérer
leursur
fortune
devenir
relativement
indéparabole
Le culte des ancêtres était
un des éléments
hommesfondamenet commencependantes
une vie dedes
prédicateur
errant
(carteEnsuite,
3.7) : il la
prêche
en paraboles,
hommes
de
la
famille.
natalité
baisse,
car
Récit
sous
lequel
se cacheDans les familles riches,
taux
deallégorique
la religion
des
Romains.
aide les pauvres et les malades, et réalise, dit-on, des guérisons miraculeuses.
un enseignement.
à la mort du paterfamilias,
on faisait de lui un masque de nombreux couples choisissent d’avoir moins d’enfants pour profiter de la vie. En toile de fond, l’afflux de richesses consécutif aux
de facture très réaliste tant pour la taille que pour la
ressemblance. Ses descendants préservaient scrupuleu- conquêtes fait naître l’appât du gain et la corruption ; les anciennes
vertus civiques perdent leur attrait, tandis que la discipline se dissement l’objet, l’exposant dans les grandes cérémonies
familiales et l’honorant.
sout avec les effets pervers du goût du luxe.
LES CONQUÊTES TRANSFORMENT ROME EN PROFONDEUR. Dès le milieu du IIe siècle av. J.-C.,
les conquêtes commencent à modifier l’économie, la société, la culture et les institutions
politiques de Rome.
métayer
Personne qui loue un domaine agricole
(bail) sous condition d’en partager les
récoltes avec le propriétaire.
prolétaire
Personne qui ne dispose que du salaire
reçu du propriétaire des moyens de
production en échange de son travail ;
dans la Rome ancienne, homme libre
membre du groupe social inférieur
qui ne paie pas d’impôts et n’est pas
astreint au service militaire.
La qualité et l’équilibre
du récit historique, centré
sur l’analyse et sur la
compréhension du matériau
historique plutôt que sur
nobilitas
l’énumération
faits. groupe
Dans la Romede
républicaine,
social formé de patriciens et de
plébéiens qui exercent les fonctions
politiques, mais n’ont pas accès au
monde du commerce et des affaires.
à ferme → affermage
Système fiscal dans lequel l’État cède
à quelqu’un la perception des impôts
dans une région donnée et l’autorise
à percevoir pour son propre usage des
sommes en surplus de celles
qu’il lui remet.
■ ELLES ENRICHISSENT ROME, MAIS APPAUVRISSENT SES PAYSANS. Sur le plan économique,
métaux précieux, céréales et esclaves affluent. Toutefois, la petite paysannerie, qui constitue la base de la force militaire de Rome et a énormément souffert des guerres, ne profite
que marginalement de l’enrichissement collectif. Elle subit en plus la concurrence du blé
sicilien, espagnol ou africain, ainsi que celle des esclaves qui travaillent sur les domaines
de la noblesse. Endettés, les paysans perdent leurs terres mal exploitées, faute de temps
et de ressources, au profit de leurs créanciers. Ils deviennent métayers ou ouvriers agricoles, quand ils ne désertent pas la campagne pour tenter leur chance dans les provinces
ou devenir prolétaires à Rome.
juif apoc
Pour
qu’un de
le Messie
du Temp
quelqu’un
qu’il refu
s’attaque
marchan
sente une
rités relig
aux Rom
Pilate l’ac
s’être dit
crucifixio
brigands
jour de l
et sou
disciples
ne résu
pro
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MESSAGE.
Les fac
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■
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juive,
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phète.
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E
n’a LES
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Jésus
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mineure
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Di
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du àIergasp
sièc
nitive
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lemen
Salluste
Bien que R
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entraînen
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Rome d’in
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curisme) s
tères ébra
romain. L’a
de chapite
quement
publiques
doivent dé
■ ELLES PROFITENT À LA NOBILITAS ET AUX CHEVALIERS. De son côté, la nobilitas sénatoriale,
soit les quelques familles qui occupent les plus hautes magistratures, s’enrichit. Sa participation aux conquêtes lui donne le droit de profiter du butin de guerre et de piller les
royaumes occupés. Comme le grand commerce lui est interdit, elle investit les revenus
qu’elle obtient ainsi dans la propriété foncière : elle rachète les terres des petits paysans
ruinés ; elle acquiert ou loue les terres du domaine public.
Quant aux chevaliers, ces riches citoyens qui à l’origine, font leur service militaire à cheval et ne participent pas à la vie politique, ils trouvent aussi des moyens de tirer profit
des conquêtes. Ils s’enrichissent par le grand commerce maritime, le prêt usuraire dans
les provinces (en Italie, les taux d’intérêt sont plafonnés à 12 %) et les contrats avec l’État
(fournitures aux armées, travaux publics, perception des impôts des provinces à ferme).
■ ELLES FORCENT LA CITÉ À SOUTENIR LES MASSES URBAINES. Constituées de citoyens
romains et d’étrangers, les masses urbaines subissent la concurrence des esclaves-artisans
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
On estime
70 av. J.-C.
milliers d’
LA CRIS
Après le r
siècles so
pour satis
problème
plus tard.
VII
AVANT-PROPOS
42
CHAPITRE 2
où on en fait des soldats et où on leur
endurance, obéissance, sacrifice de s
encouragés à voler pour satisfaire leu
Vivant jusqu’à l’âge de 30 ans dans d
service de la cité jusqu’à 60 ans. Il ne v
œuvre de la reproduction des Égaux,
LES VALEURS POLITIQUES À ATHÈNES ET À SPARTE
Voici comment Périclès défend les valeurs athéniennes,
dans un discours funèbre qu’il prononce en 430 av. J.-C.
pour célébrer les premiers morts de la guerre du
Péloponnèse.
180
CHAPITRE 6
L’écrivain grec Plutarque relate la vie des Spartiates et
décrit leurs valeurs.
La seconde nouvelleté [sic] que fit Lycurgue […] fut de faire
de nouveau départir les terres : […] il divisa tout le reste
Notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui
du pays de la Laconie en parts égales, lesquelles il distribua aux habitants […]. Il essaya aussi de faire semblablerégissent nos voisins ; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre. Du fait que l’État, chez nous, est
ment mettre en commun, et faire partager les meubles, afin
administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minod’en faire ôter entièrement toute inégalité […]. Après cela il
rité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui
bannit aussi tous métiers superflus et inutiles […], attendu
concerne les différends particuliers, l’égalité est assurée à
que ce sont toutes sortes de choses qui se font seulement
tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation
pour gagner et amasser argent […]. Car Lycurgue ne vouà la vie publique, chacun obtient la considération en raison
lait point que les enfants fussent propres aux particuliers,
de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe
mais communs à la chose publique […]. Au demeurant,
moins que sa valeur personnelle ; enfin nul n’est gêné par
depuis que l’enfant était né, le père n’en était plus le maître
la pauvreté et par l’obscurité de sa condition sociale, s’il
[…]. Quant aux lettres, ils en apprenaient seulement autant
peut rendre des services à la cité. La liberté est notre règle
qu’il leur en fallait pour le besoin ; et au demeurant, tout
dans le gouvernement de la république et dans nos relaleur apprentissage était apprendre à bien obéir, à endurer
tions quotidiennes la suspicion n’a aucune place ; nous ne
le travail, et à demeurer vainqueurs en tout combat. […]
nous irritons pas contre le voisin, s’il agit à sa tête ; enfin
Il fallait qu’ils dérobassent ce qu’ils voulaient avoir, […] et
si d’aventure ils étaient pris sur le fait, ils étaient fouettés
nous n’usons pas de ces humiliations qui, pour n’entraîner
aucune perte matérielle, n’en sont pas moins douloureuses
à bon escient, pour avoir été trop paresseux, et non assez
par le spectacle qu’elles donnent. La contrainte n’interfins et rusés à dérober. […] Ils enseignaient aux enfants à
vient pas dans nos relations particulières ; une crainte saluparler de sorte qu’en peu de paroles il comprît beaucoup
taire nous retient de transgresser les lois de la république ;
de substance. […] Mais pour retourner aux Lacédémoniens,
nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi
leur discipline et règle de vivre durait encore après qu’ils
celles-ci,
à celles
assurent
la défense
oppri- parétaient
enFrançois
âge d’hommes
desurtout
l’Empire.
Lesqui
princes
réformés
sontdes
appuyés
les roisparvenus
de France
Ier puis: car il n’y avait permés et Henri
qui, tout
n’étant
pas codifiées,
impriment
à celui Charles
sonne Quint
à qui iln’arrivera
fut loisible
ni permis
de vivre à sa volonté,
II,en
qui
cherchent
ainsi à affaiblir
l’empereur.
jamais
à écra1
qui les viole
méprisréformés,
universel .notamment parce qu’il doit se
mais
étaient
dans leurfronts
ville nià plus
ni moins que dans un
ser lesunprinces
battre
sur plusieurs
la fois.
camp, oùdans
chacun
sait ce qu’il
doit avoir pour son vivre, et
D’abord, il doit affronter les princes réformés, très puissants
le nord-est
de l’Empire.
2
ce qu’il
a àdifficultés
faire pourpour
le public
.
Ensuite, il doit combattre les rois de France, qui profitent
de ses
l’affaiblir
et
s’approprier de nouveaux territoires. Enfin, il doit se protéger contre les Turcs ottomans, qui
1. Thucydide, Guerre du Péloponnèse, II, XXXVII.
se sont emparés de la Hongrie, de la Transylvanie et de la Moldavie, et qui menacent Vienne.
2. Plutarque, Vie de Lycurgue, dans Les Vies des hommes illustres, XII-LI.
LA PAIX D’AUGSBOURG CONFIRME LA DIVISION RELIGIEUSE DE L’EUROPE CENTRALE. Marquée
par de nombreuses trêves, la guerre entre Charles Quint et les princes réformés se termine
en 1555 par la paix d’ASPARTE
ugsbourg.
traité
de paix reconnaît
la division confessionnelle
ESTLeAUX
ANTIPODES
DE LA DÉMOCRATIE
ATHÉNIENNE.des
Quoique très puissante,
États allemands. Il affirme
que la
prince
(auqueldes
il attribue
les droitsau
épiscopaux)
Athènes
nereligion
dominedupas
l’ensemble
cités grecques
Ve siècle av. J.-C. Plusieurs cités
déterminera dès lors celle
de sescontinentale
sujets. C’est conservent
le principe cujus
regio, ejus religio.
Autrement
de Grèce
leur souveraineté.
Certaines
s’opposent même à elle, en
dit, les individus doivent
embrasser
même religion
prince ou émigrer
en et
casSparte.
de Sparte est aux antiparticulier
deuxlaimportantes
citésque
du le
Péloponnèse
: Corinthe
désaccord, à moins que
le prince
ne se montreathénienne.
tolérant. À la fin du VIIe siècle av. J.-C., les Spartiates, tribu helpodes
de la démocratie
lénique descendant des Doriens (peuple de la mer), ont envahi la Messénie et y ont imposé
leur domination aux populations locales, qu’ils ont réduites en esclavage.
EXPLORATION PAR L’IMAGE
Les citoyens de Sparte, les Égaux, sont vingt fois moins nombreux que leurs esclaves, les
hilotes, et cinq fois moins nombreux que les étrangers, les périèques : à l’apogée de Sparte,
au début du Ve siècle av. J.-C., ils sont à peine 10 000. Ainsi, pour perpétuer leur domination,
NORVÈGE Christiania
Stockholm nommé Lycurgue,
ESTONIE
les Égaux, sous la direction d’un
se sont donné une constitution
(Oslo) magistrat
96
CHAPITRE 4
ÉCOSSE
qui fait de Sparte un État qu’on qualifierait aujourd’hui de totalitaire. Les terres
appartenant
LIVONIE
à la cité ayant été réparties entre eux, ils disposent d’un certain
nombre d’esclaves
pour les
EXPLORATION PAR L’IMAGE
Riga
faire valoir. Ils peuvent donc seSUÈDE
consacrer exclusivement
à la carrière militaire. Dès l’âge
Édimbourg
COURLANDE
DANEMARK
de 7 ans, les jeunes
garçons sont enlevés à leur famille et placés dans desLAcamps
militaires,
IRLANDE
STRUCTURE
DE L’ÉGLISE
Mer
du Nord
Mer
Baltique
Copenhague
Dublin
PRUSSE
ANGLETERRE
PAYS DE
GALLES
Hambourg
Amsterdam
PAYS-BAS
tule
Varsovie
Wittenberg
Bruxelles
SAINT
EMPIRE
POLOGNE
Worms
BOHÊME
Rh
in
ine
Se
Prague
Paris
Vienne
Loir e
Golfe
de
Gascogne
LITUANIE
Vis
Elbe
Londres
Océan
Atlantique
CHRÉTIENNE DU II AU
Ve SIÈCLE
e
CONFÉDÉRATION
Zurich
SUISSE
FRANCE
AUTRICHE
Genève
Danube
Pest
Buda
HONGRIE
Trente
TRANSYLVANIE
Rhôn
ne
on
Venise
CASTILLE
ARAGON
Madrid
ITALIE
Barcelone
S’appuyant sur les villes et la structure
administrative de l’Empire romain (les diocèses), l’Église se donne un cadre dont l’évêché devient l’élément central : établi dans
une ville, celui-ci remplit des fonctions aussi
bien juridiques et administratives que religieuses. L’évêque, perçu comme le successeur
des apôtres, nomme les prêtres et les surveille. Il définit les normes du culte, administre
les biens de l’Église, aide les pauvres et les
malades. Il rend également la justice, d’abord
ecclésiastique, puis civile après l’effondrement
de l’Empire romain. Avec les archevêques et
les patriarches, les évêques participent aux
conciles, réunions où on définit le dogme.
Au-dessus des évêques, on trouve les
archevêques, puis les patriarches. Les principaux
patriarches sont ceux des cinq grandes villes
de l’Empire romain : Rome, Constantinople,
Antioche, Jérusalem et Alexandrie.
ATHÈNES ET SPARTE SE FONT LA GUE
mer Égée, Sparte sur le Péloponnèse.
dans la guerre du Péloponnèse, qui
Le nombre et la
de qualité
la résistance d’Athènes et réduit s
Murs sont rasés et la démocrat
des documentsLongs
originaux
Péloponnèse affaiblit l’ensemble des
qui y sont reproduits.
graphique, qui s’accentue au IVe siècl
360 av. J.-C., il n’y a plus que 1000 Éga
crise des finances publiques, contribu
valeurs civiques dans tout le monde h
des cités grecques, qui ne sauront rés
L’ÉPANOUISSEMENT DE LA CIV
L’influence de la civilisation helléniq
été surestimée, notamment à cause d
Fatigué de toutes lespenseurs
guerres qu’il
faites etdedéçu
de son
et lesaartistes
la Renaissa
en 1556. Il divise l’Empire
entre ses
deuxaujourd’hui.
héritiers. À son
fr
et perdure
encore
La pé
il lègue ses possessionscolonnes
autrichiennes,
devenir
le t
et les appelées
frontons àqui
ornent
Philippe II, il donne l’Espagne
et toutes
ses colonies
outre-m
olympique
(« un esprit
sain dans
un co
sions en Europe, dont les
Pays-Bas
(voir visible
le chapitre
de cette
influence
dans7).
les arts
LE CALVINISME GAGNELES
DU TERRAIN.
DansFRUGALEMENT.
la seconde moiti
GRECS VIVENT
Su
nisme qui gagne le plus
d’adeptes,
en Écosse, aux
vivent
pas différemment
de Pays-Bas
leurs anc
Cela s’explique par la formation,
à
Genève,
de
missionnaires
des terres, ils doivent se rabattre sur lac
de Calvin et par le fait que
le calvinisme
unedustructu
du commerce,
en possède
particulier
comm
qu’il offre la possibilitépensables
de vivre de
manière
dan
céréales
enévangélique
échange d’huile
armes, poterie) En
fabriqués
les pe
L’ÉCOSSE DEVIENT PRESBYTÉRIENNE.
Écosse,dans
un prêtre
la doctrine réformée. EnLa
s’appuyant
sur le Parlement
d’É
vie à la campagne
est laborie
1560), il met sur pied une
Église Ainsi,
inspirée
la de
doctrine
de C
autarcie.
ende
plus
l’agricultur
Cette Église se caractérise
par unel’huile,
structure
originale.
Ellee
en extraire
on taille
la pierre
des vêtements et des chaussures et on
LA
SE
Corse
Mer
Adriatique
EMPIRE
OTTOMAN
Rome
ESPAGNE
Le Grec de l’époque classique vit p
éclairée, sans eau courante ni systèm
étroites de la ville, ce qui entraîne d
CARTE RELIGIEUSE
DE
L’EUROPE
Le citadin
passe le plus clair de son t
DESSINE AU publiques
XVIe SIÈCLE
de la cité. Le riche se distin
riels que par les temps libres dont il jo
Luthéranisme
■
Le compromis d’Augsbourg
(1555)
dessine
la carte religieuse
de
AUCUNE
FEMME
GRECQUE
N’EST CIT
du nord-est de l’Empire
(Saxe,
Hesse,sauf
Poméranie,
lieux
publics,
lors desHolstein,
grandesBru
fê
nitivement au luthéranisme ; celles du sud et de l’ouest (Bav
demeurent catholiques.
■ CINQLes
royaumes de Scandinavie
se convertissent au luthéranisme q
ROME, CONSTANTINOPLE, ALEXANDRIE,
PATRIARCHES
JÉRUSALEM la Norvège et l’Islande en 1
ainsi : la Suède en 1527 ;ANTIOCHE,
le Danemark,
■ Les principautés baltes (Estonie, Livonie, Courlande) deviennen
ARCHEVÊQUES
la Suède et desARCHEVÊCHÉS
chevaliers teutoniques, qui ont adhéré au luthé
■ Quant à elles, les principautés de l’est de l’Empire (Bohême, Au
luthéranisme,
le
catholicisme et le calvinisme au gré des guerre
ÉVÊQUES
DIOCÈSES ;
(SURVEILLANTS)
Calvinisme
ÉVÊCHÉS
ABBÉ
ABBAYE
■ LESCalvin
implante le calvinisme en Suisse en 1541, en créant une
PRESBUTEROS
PAROISSES
MOINES MONASTÈRES ERMITES
PRÊTRES)
■ (ANCIENS,
L’Écosse
devient calviniste sous l’influence du pasteur John
presbytérienne).
■ Aux Pays-Bas, c’estLESune
guerre d’indépendance menée par les n
FIDÈLES
catholique
(révolte
des
Gueux,DU1566-1579)
qui permet le passa
FIGURE
4.1 LA STRUCTURE
DE L’ÉGLISE
CHRÉTIENNE
II AU V SIÈCLE
■ En France, le calvinisme se développe dans les villes et au sein
mé à partir de 1534.
e
e
Catholicisme
Au Ve siècle, les monastères apparaissent. Des moines y prient et y travaillent.
Ils sont dirigés par un abbé, qui est soumis à
la hiérarchie ecclésiastique.
Marseille
PO
RT
U
GA
L
Pô
e
ar
G
Porto
Peu à peu, au sein de la masse des
fidèles, on choisit des anciens, les presbuteros,
pour présider les cérémonies, faire la prédication et organiser l’entraide au sein de la communauté. Les rituels se mettent en place, en
commençant par le baptême et l’eucharistie.
Si le système politique est monar
permanence à Sparte), le pouvoir est
des Anciens (nobles de plus de 60 an
tenir leur domination sur les hilotes d
la meilleure de la Grèce (encore qu’el
révolte). Mais il contribue aussi à la
et artistique de la cité. Sparte n’a d’ail
de son existence.
ecclésiastique
appartient
à une Église
; qui fait
■ Qui
L’Italie,
l’Espagne,
le Portugal et l’Irlande ne sont guère affecté
partie de celle-ci.
testants y sont persécutés sans merci.
■ La Lituanie et la Pologne, à cette époque unies, demeurent c
Au IV siècle, alors que le christianisme définit plus précisément son dogme,
LES HÉRÉSIES DU
dynastie
des Jagellon.
plusieurs
controverses
naissent. Les positions des conciles et des Pères de
IVe SIÈCLE
l’Église, notamment sur la nature du Christ (unique, à la fois divine et humaine)
■ Ses
La France
connaît, à la fin duensiècle,
des guerres de religion qui s
Explorations
et sur la Trinité
(présence de trois personnes par
Dieu, soit le Père, le Fils et
lesur
Saint-Esprit),
sont contestées.
Les chrétiens
qui ne les
pas sont
le trône.
Protestant
converti
auacceptent
catholicisme,
Henri IV promu
qualifiés d’hérétiquesdans
et chassés de l’Église.
Voici les principaux mouvements
l’image,
lesquelles
accorde
liberté
hérétiques
nés la
au IV
siècle : religieuse aux huguenots, nom donné aux ca
e
e
Sardaigne
Baléares
0
180
360
Mer
Tyrrhénienne
720 km
Mer Méditerranée
le Anglicanisme
texte décrit ou explique
carte,devient
un schéma
■ une
L’Angleterre
indépendanteou
par rapport à Rome en 153
l’Église anglicane. Puis elle passe définitivement à la Réforme so
un
graphique.
Les nestoriens. Patriarche de Constantinople de 428 à 431, Nestorius croit que
le Christ possède deux natures distinctes, une divine et une humaine. Selon
lui, la Vierge Marie peut donc être appelée « mère du Christ », mais non « mère
de Dieu ». Les doctrines de Nestorius sont condamnées au concile d’Éphèse
(431). Elles se répandent cependant en Orient, depuis la Mésopotamie jusqu’à
la Chine. À son apogée, au XIIe siècle, l’Église d’Orient, dite nestorienne, compte
des millions de fidèles. Aujourd’hui, elle ne rassemble plus que 100 000 croyants
environ, dispersés en Irak, en Turquie, en Iran, en Inde et aux États-Unis.
Religion orthodoxe
Catholicisme
Luthéranisme
Calvinisme
Anglicanisme
Orthodoxie grecque, serbe et islam
Orthodoxie russe
Catholicisme, luthéranisme et calvinisme
CARTE 6.2 LES RELIGIONS EN EUROPE À LA FIN DU XVIe SIÈCLE
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
■
La Serbie, la Grèce et la Roumanie, christianisées sous l’influen
XVe siècle sous domination ottomane (musulmans).
VIII
AVANT-PROPOS
Ses cartes interactives,
sur huit grands thèmes,
qui facilitent les exposés
en classe et l’assimilation
des informations et sont
accessibles sur l’internet
tant pour les enseignants
que pour les étudiants.
Ses apprentissages en action, dont les exercices portant sur la matière du chapitre visent la mise
en pratique de savoir-faire que l’historien utilise dans ses recherches. Ces apprentissages ont
été réécrits pour s’adresser d’abord à l’étudiant et plusieurs, faisant partie des anciennes éditions,
ont été remplacés par des nouveaux, mieux adaptés aux nouvelles cohortes d’étudiants.
APPRENTISSAGES EN ACTION
APPRENTISSAGES EN ACTION
LIRE UN DOCUMENT FIGURÉ
a) Comment s’explique le fort accroissement des populations entre 1000 et 1340 ?
1. À la figure 5.1 (« La société selon l’évêque Adalbéron », p. 122), le document écrit donne
la clé de lecture du document figuré : que représente chacun des personnages du document figuré ?
b) Dans la section intitulée « La fin d’une époque » (p. 151), il est dit qu’entre un quart
et un tiers de la population d’Europe est emportée par la Grande Peste. Quels
chiffres du tableau confirment cette affirmation ?
Plus loin dans le chapitre est décrite l’émergence d’un nouveau groupe social : les bourgeois. À quel ordre social peut-on supposer qu’ils appartiendront ?
COMPARER DES INSTITUTIONS
2. Les États français et anglais s’affirment de plus en plus à partir du XIe siècle. Si certains
aspects sont communs à la construction étatique dans ces deux pays, celle-ci diffère à
d’autres égards. Répondez aux questions suivantes pour bien comprendre le développement de ces monarchies (voir p. 128).
a) Quel est le rôle du Parlement anglais ? Quels sont les deux organes composant le
Parlement anglais ? Quels groupes de la population y sont représentés ?
b) Quel est le rôle du Parlement français ? Est-ce un organe représentatif comme le
Parlement anglais ?
c) Quelle institution française s’apparente davantage au Parlement anglais ? En quoi
ces deux institutions se ressemblent-elles ? En quoi se distinguent-elles ?
APPLIQUER UN SAVOIR
3. Le « code » de Hammourabi (chapitre 2, p. 21) était fondé sur le principe « œil pour œil,
dent pour dent ». En quoi la Rousskaïa Pravda (p. 134) s’éloigne-t-elle de ce principe ?
CATÉGORISER DES CONNAISSANCES
4. Les conséquences des croisades sont nombreuses. Repérez-les dans le texte des pages
140-141, puis regroupez-les selon qu’elles sont politiques, sociales, économiques ou
culturelles. Certaines conséquences pourraient se retrouver dans deux catégories.
COMPARER, CONTRASTER ET ÉVALUER
5. Dans les documents intitulés « Le pape, autorité suprême selon Grégoire VII » et « Le
souverain, autorité suprême selon l’empereur Henri IV » (p. 137), un pape et un empereur prétendent détenir l’autorité suprême. Sur quels facteurs chacun d’eux dit-il fonder
son autorité ? Faites ressortir les éléments sur lesquels leurs points de vue sont
inconciliables.
INTERPRÉTER UN TABLEAU
6. Le tableau 5.1 (« La population en Europe entre 1000 et 1450 », p. 153) montre l’évolution de la population dans quelques pays d’Europe (selon leur configuration actuelle).
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
SCHÉMATISER DES CONNAISSANCES
7. Un réseau de concepts permet de schématiser des connaissances afin de saisir l’essentiel
d’un texte et de bien comprendre les liens entre les divers éléments. Il s’agit de lier les
principaux éléments entre eux à l’aide de flèches, chaque flèche étant accompagnée d’un
mot (le plus souvent un verbe) indiquant la nature du lien. Exercez-vous à construire un
réseau de concepts à partir du texte décrivant la deuxième révolution agricole (p. 143).
Pour vous aider, voici la liste des concepts qui devraient être utilisés :
■
■
■
■
■
■
■
■
Amélioration de l’outillage agricole
Assèchement des marais
Augmentation de la population
Augmentation de la production agricole
Augmentation de la surface cultivée
Découverte de nouvelles techniques agricoles
Défrichement des forêts
Périodes de paix plus longues et fréquentes
Les mots liant ces concepts peuvent être, par exemple, « favorise », « stimule », « permet »,
« provoque », « contribue », « amène », « encourage », etc.
COMPRENDRE UN DOCUMENT HISTORIQUE
8. La lettre de change (« Une lettre de change du XIVe siècle », p. 148), inventée à la fin du
Moyen Âge, servait à transférer des sommes d’argent d’un individu à un autre ou d’une
compagnie à une autre. Elle évitait aux marchands de transporter avec eux de fortes
sommes sur les routes peu sûres où pullulaient les brigands.
a) Dans quelle ville s’est déroulée la transaction qui a donné lieu à la rédaction
de la lettre de change reproduite à la page 148 ?
b) Dans quelle ville cette lettre de change doit-elle être encaissée ?
c) Combien de temps s’est écoulé entre l’émission de cette lettre
et l’encaissement de la somme qui y est mentionnée ?
d) Quelle mention indique que les compagnies Diamante et Aldobianchi
degli Alberti et Cie et Francesco Datini et Luca del Sera et compagnie
entretiennent des relations commerciales ou financières régulières ?
Rendez-vous sur MonLab pour des questions
d’autoévaluation supplémentaires.
155
AVANT-PROPOS
138
IX
Son outil interactif MonLab
au contenu riche (outils
d’apprentissage et exercices
variés pour les étudiants,
outils pédagogiques
et outils d’évaluation
pour l’enseignant).
CHAPITRE 5
L'APPEL À LA CROISADE DU PAPE URBAIN II
À partir de la fin de XIe siècle, les papes appellent à la croisade pour délivrer la Terre sainte. Voici un compte rendu
de l'appel lancé par Urbain II en 1095.
Des confins de Jérusalem et de la ville de Constantinople
nous sont parvenus de tristes récits; souvent déjà nos
oreilles en avaient été frappées; des peuples du royaume
des Persans, nation maudite, nation entièrement étrangère
à Dieu, race qui n’a point tourné son cœur vers lui, et n’a
point confié son esprit au Seigneur, a envahi en ces contrées
les terres des chrétiens, les a dévastées par le fer, le pillage,
l’incendie, a amené une partie d’entre eux captifs dans son
pays, en a mis d’autres misérablement à mort, a renversé de
fond en comble les églises de Dieu, ou les a fait servir aux
cérémonies de son culte; ces hommes renversent les autels
après les avoir souillés de leurs impuretés; ils circoncisent
les chrétiens, et font couler le sang des circoncis, ou sur les
autels, ou dans les vases baptismaux; […] Que dirai-je de
Ses nombreuses cartes historiques de qualité, créées en fonction de la matière à illustrer,
épurées des éléments superflus et soutenues par un graphisme dynamique, et de surcroît
souvent associées à une Exploration par l’image.
l’abomi
d’en par
Soyez to
Christ, n
et des s
vérence
postérit
mais ra
vous se
vos pare
que dit
Compte r
EXPLORATION PAR L’IMAGE
PRINCIPAUTÉS
RUSSES
POLOGNE
ANGLETERRE
Londres
SAINT EMPIRE
ROMAIN GERMANIQUE
Liège
EMPIRE DES
SELDJOUKIDES
Paris
Vienne
ROYAUME
DE FRANCE
Lyon
Milan
Dès 1
Toulouse et
Constantino
massacres e
HONGRIE
Venise
Belgrade
Gènes
Toulouse
Aigues-Mortes
CASTILLE
ARAGON
Marseille
ÉTATS
PONTIFICAUX
EMPIRE
BYZANTIN
Constantinople
Rome
Thessalonique
EMPIRE DES
SELDJOUKIDES
ROYAUME
DE GRENADE
SICILE
Édesse
Antioche
CRÈTE
CHYPRE
Krak des chevaliers
ROYAUME DES
ALMORAVIDES/ALMOHADES
Acre
Alexandrie
Damiette
0
300
600
ROYAUME DES
FATIMIDES/AYYUBIDES/
MAMELOUKS
900 km
Monde romain
Monde chrétien
Monde musulman
LES CRO
En 1095, le
Damas
Jérusalem
Les croisés s
dirige le roy
où sera érig
Enfin, Beaud
De 11
de la bataill
Une t
Frédéric Bar
Elle permet
Finan
son objectif
le centre d’u
Les ci
temporaire
États latins
1re croisade (1096-1099)
3e croisade (1189-1191)
4e croisade (1202-1204)
7e croisade (1248-1254)
8e croisade (1270)
Édesse
Antioche
Tripoli
Jérusalem
CARTE 5.4 LES CROISADES (DE 1095 À 1270)
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
(saint Louis
La seconde
Après quelq
XIIIe siècle, i
érieusement les économies des pays occidentaux jusqu’au milieu des
ommence une période d’apparente stabilité. Mais le répit est de courte
h de la Bourse de New York d’octobre 1929, une grande partie du monde
246
CHAPITRE 8
ne crise économique de grande amplitude et de longue durée. Pour s’en
vernements choisiront de modifier leur politique économique, d’autres
X
AVANT-PROPOS
u militarisme.
tient principalement à une formidable hausse de la productivité. Cette hausse est attribuable
à la concentration des entreprises et à l’implantation dans de nombreuses usines de la chaîne
de montage. Le développement de l’organisation scientifique du travail industriel, mieux
connue sous le nom de taylorisme, et la standardisation y contribuent aussi. L’économie
profite en outre de la croissance de la consommation, elle-même favorisée par la hausse du
salaire réel et par l’extension de la vente à crédit.
EXPLORATION PAR L’IMAGE
L’utilisation grandissante, pour remplacer le charbon et la force hydraulique, de nouvelles
sources d’énergie comme le pétrole pour les transports et l’électricité pour la machinerie
accélère la croissance industrielle. Elle conduit aussi à l’essor de nouveaux secteurs comme
l’électrométallurgie, l’industrie chimique et l’aéronautique.
EXERCENT
nsistait à
rtant les
me quand
rès dans
er, au lieu
os opérae ne doit
l homme
plication
essité de
m. Il doit
e avec un
raint à la
oins qu’il
ouvriers
s en font
pas […].
L’homme
5 heures 56 minutes. […]
Le pouvoir judiciaire est indépen-
Uniformisation ou réduction du nombre
de variétés d’un produit donné. POUVOIR
EXÉCU
CONSULTE
ÉLISENT
Le pouvoir exécutif appartient au
Directoire : 5 directeurs choisis par le
Anciens,
dont
le mandat
qui placeConseil
l’écrou ne des
le visse
pas. […] En
octobre
1913, il fallait
9 heures 54
pour assembler
un;moteur.
Six mois
neminutes
peut excéder
4 ans
un poste
estplus
tard, par renouvelé
l’assemblagechaque
mouvant,année.
ce temps avait été réduit à
standardisation
Avec l’émergence
de laEXÉCUTIF
consommation (automobile,
radio,
appareils électriques) et la
POUVOIR
POUVOIR
JUDICIAIRE
pratique de plus en plus grande des loisirs de masse comme le cinéma et le sport-spectacle,
les années 1920 ont laissé l’image d’une embellie entre deux périodes sombres.
salaire réel
MALGRÉ LA PROSPÉRITÉ APPARENTE, LA CRISE SE PRÉPARE. Malgré l’illusion de la prosLE PREMIER
périté éternelle dans laquelle vivent un certain nombre d’Occidentaux à la fin des années Montant qui reste au salarié une fois
CONSUL
déduits les impôts et autres frais liés
1920, plusieurs facteurs économiques se conjuguent pour provoquer la terrible crise des à son emploi (assurances, caisse
années 1930 : le marasme
de l’agriculture et de l’industrie
desCASSATION*
matières premières ; des taux de retraite, etc.).
■ Désigne
COUR DE
DIRECTOIRE
de CHOISIT
chômage trop élevés pour une période de prospérité ; la surproduction manufacturière
les ministres
et industrielle, 5malgré
le crédit
; un phénomène de baisse générale des prix, qui s’amorce
directeurs
nommés
■ A l’initiative
dès 1926 dans la pour
plupart
des
pays
;
et,
finalement,
la
spéculation
boursière
effrénée
qui
sévit
un maximum
des lois
aux États-Unis à partirdede41925.
ans
Tribunaux
■ Gère la cité
(unPROVOQUE
poste renouvelé
LE KRACH DE 1929
LA CRISE. Le krach civils
de la Bourse de New York est amorcé le
■ Commande
24 octobre 1929 ouchaque
« jeudi année)
noir ». C’est l’élément déclencheur de la crise des années 1930.
les armées
En quelques semaines, les actions perdent une grande
partie
de leur valeur, pour tomber à
S
Tribunaux
CONSEIL
E
JUG
banques
rappeler leurs prêts à court terme
LES doivent
E
correctionnels
L
DES CINQ-CENTS leur point le plus bas en juillet 1932. Les
VEIL
et un grand nombre d’entre elles font
SUR faillite. Les usines et les manufactures doivent diminuer leur production,MINISTRE
puisque la consommation chute. Les mines et les entreprises agriVote les lois
SURVEILLE
JUGES
Tribunaux
coles, dont les produits
moins demandés,
et LES
les entreprises
commerciales, qui voient
DE LAsont
JUSTICE
autarcie
Renouvelé par tiersles marchés se contracter, sont également touchées.
criminels
chaque année
Système économique fermé d’une
LA CRISE S’ÉTEND DANS LE MONDE. Amorcée aux États-Unis, la crise gagne ensuite les pays collectivité qui subvient entièrement PLÉBISCITE
neufs, comme le Canada, l’Australie et les pays d’Amérique latine, qui sont des producteurs à ses besoins sans apport extérieur.
de denrées et de matières premières dont la
demande est en chute libre. Elle frappe
ensuite, en 1930 ou 1931, la plupart des pays
190
européens qui, privés des capitaux amériLES GRANDS ÉLECTEURS (300 000 ENVIRON)
cains, sont désormais incapables d’exporter
• Hommes âgés
25 ans et
plus
leursde
produits.
Elle
touche aussi le monde
150
ce
LA NATION S
an
• Résidant sur le territoire
national
depuis
ans et
colonial
à cause
de la10baisse
deplus
la demande
Fr
mondiale.un
Quelques
pays y échappent toute• 200 citoyens choisissent
grand électeur
fois, comme l’URSS, qui a adopté un plan
100
d’industrialisation accéléré en 1928 et vit en
i
Un
autarcie.DU
OuDIRECTOIRE
bien encore les (1795-1799)
pays peu intégrés
FIGURE 8.5 LA CONSTITUTION
eFIGURE 8.6 LA CO
um
à l’économie occidentale, comme la
ya
o
R
50
Roumanie, et ceux qui exercent leurs activités
1920
1925
1930
1935
1938
à la périphérie du système mondial, comme
le Japon.
J.-P. Brunet et M. Launay, D’une guerre mondiale à l’autre, 1914-1945,
ÉLISENT
grands électeurs et renouvelées par
tiers chaque année : le Conseil des
Cinq-Cents, qui vote les lois, et le
Conseil
des Anciens,
qui du
lestravail
valide.
le travail à la chaîne et
l’organisation
scientifique
dans ses
EXPLORATIO
APPROUVE
DANS LA
CONSTITUTION
DE 1795 :
Méthode d’organisation scientifique
du travail industriel qui vise l’utilisation
optimale de la main-d’œuvre,
notamment par la suppression
des gestes inutiles et par la réduction
des pertes de temps.
EXERCENT
de problèmes minent les économies occidentales au début des années
nt, une poussée de nationalisme économique provoque la généralisanisme. Associé à la fragmentation des vastes ensembles économiques de
i-ci entraîne une diminution des échanges mondiaux. Deuxièmement,
flation, bien que moins grave que pendant la guerre, fragilise les mon- POUVOIR LÉGISLATIF
s publiques. Troisièmement, il existe un chômage chronique relativeénéré d’une part par les facteurs précédents et d’autre part par la hausse
. Enfin, l’agriculture et l’industrie des matières premières connaissent
aux ». Celle-ci consiste en une
des prix sont
de leurs
produitsau
associée
Lesbaisse
électeurs
réduits
rix des produits manufacturés,
qui300
aggrave
producnombre de
000l’endettement
environ : le des
cens
oûteux les investissements dans ces secteurs.
CONSEIL DES ANCIENS
électoral est rétabli et 200 citoyens
, LES ÉCONOMIES SEélisent
STABILISENT.
La plupart
des pays occidentaux (députés les plus âgés)
un grand
électeur.
spérité dans la seconde moitié des années 1920 grâce à différents facLe pouvoir
législatif
1924, le plan Dawes réduit ainsi
les montants
annuelsest
quedétel’Allemagne
Valide les lois
nce en guise de réparations.
bénéficie
également
de prêts
nu par L’Allemagne
deux chambres,
élues
par les
EXERCE
UERRE SE FONT SENTIR PENDANT LA PREMIÈRE MOITIÉ DES ANNÉES 1920.
taylorisme
is
Un
ts-
Éta
Nous mesurons exactement pour chaque occupation l’esdant, sauf que le ministre de la Justice
pace dont l’ouvrier a besoin. Il ne faut pas qu’il soit gêné,
détient
unperte
pouvoir
de surveillance
des
il en résulterait
une
de temps.
Mais si l’homme
et sa
des
tribunaux
correctionnels
etil en
machine juges
occupent
plus
d’espace qu’il
n’est nécessaire,
résulteracriminels.
un autre genre de perte. Ce raisonnement nous a
fait rapprocher nos machines probablement plus que dans
aucune autre usine au monde. À un visiteur elles peuvent
sembler être l’une sur l’autre, mais elles sont savamment
arrangées, non seulement conformément à la succession
des opérations, mais aussi en vue de donner à chaque
homme et à sa machine, jusqu’au dernier pouce carré, l’espace nécessaire, mais pas un pouce, en tout cas pas un pied
de gloire après ses campagnes victorieuses en Italie. Les paysans, les bourgeois,
les notables
NAPOLÉON PROC
carré de plus : nos ateliers ne sont pas des jardins publics.
Paris, Hachette, 1993, p. 65.
Rapidement,
le chômage
se répand.
schémas
et ses
graphiques
originaux
et Il et de la sécurité de leurs
acceptent la Ses
dictature
en échange
de
la garantie
de leurs
droits
s’emploie à renfo
dépasse
25
%
à
30
%
dans
la
plupart
des
pays
llequet, Recueil de textes d’histoire… Tome V : L’époque contemporaine (1871-1945),
biens. La
Révolution associés
françaiseindustrialisés
aau
vécu.
issus de la Révolu
étroitement
récit,vers
qu’ils
enrichissent.
1932-1933.
Les salaires de FIGURE 10.6 INDICE DE LA PRODUCTION MANUFACTURIÈRE DANS
ceux qui ont conservé un emploi baissent, les QUELQUES PAYS OCCIDENTAUX ENTRE 1920 ET 1938 (BASE 100 EN 1913)
ne
ag
lem
Al
DIX ANS DE RÉVOLUTION ONT TRANSFORMÉ LA FRANCE. Que reste-t-il de ces 10 années de
■ Il accorde l’am
révolution ? Sur les ruines de la monarchie absolue et de la société d’ordres, une république
Église catholique romaine parvient à survivre dans les royaumes gerns
se
■ Ilquiramène
la
lignes
temps
originales,
qui facilitent
autant
le repérage
des de
faits
s’est Ses
érigée
et un du
groupe
social,
la bourgeoisie,
s’est imposé.
Les Français
sont passés
l’état
liberté de
cul
que du
leur
avec les
conjoncturels
et structurels.
de sujets
roiassociation
à celui de citoyens
de laphénomènes
nation. Le sentiment
d’appartenance
nationale s’est
sée, les confe
accru en conséquence. Ces citoyens jouissent désormais de droits encadrés par une décla■ Il restructure
ration formelle et une constitution. L’idée de révolution et celle de droits survivront à la
fets) non plus
Révolution française.
impériale son
NAPOLÉON CONSOLIDE SON POUVOIR. Une fois au pouvoir, Bonaparte consolide sa position
500
600
700
800
900
1000
■ Il rétablit
les fi
et pratique
une politique d’apaisement.
Tout en affirmant
sa fidélité aux grands principes
impôts (tous
de la Révolution, il garantit la propriété, pacifie le pays, jette les bases d’une administration
blissant une n
moderne
et règle la question religieuse. Contre les coalitions des pays étrangers, il mène des
Église catholique
(313-)
guerres
victorieuses qui lui permettent pendant un temps de dominer l’Europe continentale.
■ Il modernise
préserve les
p
En théorie,
les trois consuls détiennent le pouvoir exécutif. Pourtant, en qualité de preBénédictins
Grand
et,
au
nom
de
(529)
mier consul, Bonaparte l’exerce seul, en plus d’avoir l’initiative des lois. Rapidement, il se
De plus, dan
fait nommer consul pour 10 ans puis, en 1802, consul à vie. Finalement,
en 1804, Concile
Napoléon
Création des États
de Tours
paternelle et
pontificaux
(751) pouvoirs
(813) en
se fait couronner « empereur des Français » par le pape, se donnant
les pleins
est complété
tout. La République française devient l’Empire. Non seulement la Révolution est bel et bien
(1807)Dynastie
et ledeC
des Mérovingiens
Dynastie des Carolingiens
terminée, mais elleDynastie
a débouché
sur une nouvelle forme de monarchie.
L’
LIGNE DU TEMPS
300
400
Édit de Milan –
christianisme (313)
Interdiction du
polythéisme (391)
Concile de Nicée
(325)
Invasions germaines
(375 à 481)
(481 à 751)
(751 à 987)
Baptême de Clovis
– Francs (496)
Bataille de Poitiers
(732)
Serments de Strasbourg
(842)
Pépin le Bref
roi des Francs (751)
Règne de Justinien Ier
(527 à 565)
(9
■ Enfin, pour ré
Charlemagne
empereur (800)
G
con
Traité de Verdun
(843)
Saint Empire rom
(962 à
Irène impératrice
(797 à 802)
Dynastie macédonienne
(867 à 1056)
Querelle des icônes
(726 à 843)
Corpus juris civilis
(529)
Dynastie des Omeyades
(661 à 750)
Dynastie des Abbassides
(750 à 1258)
Émirat-califat de Cordoue
(756 à 1031)
Hégire
(622)
Assassinat de
Hussein (680)
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
Les Arabes en
Espagne (711)
Haroun al-Rachid calife
(756 à 809)
AVANT-PROPOS
XI
317
L'EUROPE ET LE MONDE DANS LA TOURMENTE (1914-1945)
e l’argent. Ils en ressortent donc créanciers de l’Europe
stock d’or mondial. La capacité de production de l’in914 et 1919, et le tonnage de sa flotte marchande a quaa livre sterling comme monnaie de référence mondiale.
triels ou fournisseurs de matières premières, ont accru
une part de ses marchés. Le Japon a vu sa production
et a remplacé l’Europe sur les marchés asiatiques penur des grands pays d’Amérique latine, c’est-à-dire l’Arque, a doublé. Leur production agricole et leur secteur
les dominions britanniques, notamment au Canada,
rs de matières premières, le secteur secondaire a connu
NS ET LEURS COLONIES SE SONT AFFAIBLIS. Les empires
indemnes du conflit, mais les liens qu’entretenaient les
ont en fait distendus. Tout d’abord, les marchés colooducteurs pendant la guerre. Ensuite, la contribution
ropéen les a incités à revendiquer pour eux-mêmes les
s Européens se sont fait la guerre : le droit des peuples
t la démocratie. Enfin, les élites des colonies – souvent
es et initiées aux grandes idées émancipatrices de l’Ocne plus grande autonomie ou même, dans certains cas
re et simple.
Son iconographie d’une
qualité exceptionnelle,
qui complète réellement
le récit et ne consiste
pas seulement à orner
les pages.
. Au sortir de la Première Guerre mondiale, les sociément transformées sur le plan des valeurs. La vie et les
e celles d’avant 1914 à un point tel que des témoins de
ssion de vivre dans un autre monde !
guerre, les populations occidentales aspirent au plaisir
méricains, qui donnent le ton, les citadins des « années
ngo, charleston, fox-trot, two-step, etc.) et s’enivrent de
omme la radio, le téléphone automatique, l’automobile
ment leur vie quotidienne. La jeunesse (c’est-à-dire les
ment encadrée avant 1914, acquiert après la guerre une
Les tabous et les rites sociaux qui semblaient immuables
sont vite oubliés : ainsi, les relations sexuelles avant ou hors mariage ne sont plus l’objet
d’une réprobation absolue, tandis que le nombre de divorces augmente.
LES FEMMES S’ÉMANCIPENT. Dans les sociétés occidentales, les femmes ont profité du conflit
pour démontrer qu’elles pouvaient effectuer des travaux « masculins ». Bien qu’elles soient
majoritairement retournées dans leurs foyers en 1918, elles connaissent une première émancipation pendant l’entre-deux-guerres. Leurs vêtements et leurs coiffures changent. Elles
cessent graduellement de porter la robe longue et le corset, au profit de robes plus courtes
qui suivent la ligne du corps, et elles se font couper les cheveux. De même, elles peuvent
désormais sortir de la maison familiale sans accompagnement paternel ou masculin obligatoire et peuvent fréquenter les lieux publics, où elles se livrent aux mêmes activités que les
hommes. Elles s’adonnent à la pratique des sports, où certaines d’entre elles commencent
à s’illustrer. Généralement limités à la demande du droit de vote avant la guerre, les mouvements féministes commencent peu après à dénoncer la division sexuelle des tâches et
des rôles sociaux.
1 SES ESPOIRS DÉÇUS
n 1869, a étudié le droit à Londres, puis exercé sa
en Inde. Revenu dans sa patrie après la Première
ader du mouvement indépendantiste et prône l’aces lui donneront le surnom de « Mahatma » – grande
-t-il à l’effort de guerre anglais avec enthousiasme ?
FIGURE 10.5 PLAISIRS DES
ANNÉES FOLLES
Au cours des années 1930, alors
que les États-Unis subissent une
grave crise économique, des artistes comme Thomas Hart Benton
se tournent avec nostalgie vers le
passé et les valeurs qui ont, selon
eux, fait la grandeur de leur pays.
Ce tableau, qui fait partie d’une
série d’œuvres du même type,
représente la ville aux États-Unis
pendant les années folles. L’émancipation des femmes y est particulièrement visible.
LES ARTS SONT TRANSFORMÉS. Sur le plan artistique, la guerre a provoqué un ébranlement
considérable. Des mouvements comme le dadaïsme et le surréalisme, qui en sont directement issus, dénoncent l’absurdité du monde et tournent les conventions sociales en dérision. Dans les grandes villes, la vie culturelle est en ébullition : le jazz des big bands envahit
les « boîtes de nuit ». Le théâtre devient politique, voire absurde, et connaît une véritable
révolution sur le plan de la mise en scène. L’architecture devient sociale, la peinture s’éloigne
de la représentation figurative, le roman est déstructuré. Le cinéma devient parlant à partir de 1927 et navigue entre les grandes productions hollywoodiennes, l’expressionnisme
allemand et le réalisme socialiste.
re l’Angleterre et l’Allemagne, je formai un corps d’ams Indiens qui se trouvaient à Londres, étudiants pour la
…] lord Chelmford fit un pressant appel pour l’enrôletant de mal pour former un corps sanitaire à Khedda
ma santé. […] Dans tous ces efforts, j’étais poussé par
e genre me permettraient d’obtenir pour mes compatres parties de l’Empire.
Sa présentation visuelle aérée et dynamique, favorisant une lecture modulaire plutôt que linéaire
(un peu comme les pages web) et mettant en lien, avec finesse, le récit, les documents originaux,
les explications supplémentaires, les cartes et les Explorations par l’image.
procès subi par Gandhi en 1921), cité dans M. Laran et J. Willequet,
ue contemporaine (1871-1945), Paris, H. Dessain, 1960, p. 299.
38
CHAPITRE 2
LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : LA GRÈCE
législation économique et sociale – entre autres, il abolit l’esclavage pour dettes – et dote
Athènes de sa première Constitution. Enfin, Clisthène, porté au pouvoir en 508 av. J.-C. par
un mouvement populaire, lance un vaste programme de réformes politiques : il répartit les
citoyens en dix tribus pour affaiblir les clans, réforme la magistrature et attribue l’autorité
suprême à l’assemblée des citoyens, l’Ecclésia.
Tanaïs
SCYTHES
Olbia
CELTES
39
magistrature
Fonction du magistrat, du fonctionnaire
public ou de l’officier civil investi d’une
autorité juridictionnelle, administrative
ou politique ; le magistrat peut être
nommé ou élu.
Chersonèsos
1100
Pont-Euxin
Agathê
Nicaea
Trébizonde
Massalia
IBÈRES
Alalia
Corse
Baléares
Sardaigne
Kymé
Thasos
Carthage
NUMIDES
Chalcédoine
Tarente
Mégare
Naples
Sicile
Mainake
d Schisme d’Orient
(1054)
Byzance
ÉTRUSQUES
Agrigente
Syracuse
Chalcis
Érétrie
Corinthe Andros
Paros
Théra
Malte
PHRYGIENS
Phocée
Clazomènes
Samos
Milet
Byblos
Rhodes
Chypre
LE DROIT
COUTUMIER
PHÉNICIE
Tyr
Crète
Mer Méditerranée
Cyrène
Avant que les lois soient écrites, c’était le droit coutumier qui s’appliquait, qui
gouvernait la vie des humains. Il s’agit d’un ensemble de règles non écrites
qui sont issues de leur usage général et prolongé, ainsi que de la croyance en
l’existence d’une sanction en cas d’infraction. L’établissement de la coutume
dépend du rapport de forces entre les groupes sociaux du moment. Même
quand des lois sont rédigées, la coutume continue d’avoir force de loi si elle
n’est pas contredite par une disposition écrite. Le Code civil du Québec repose
sur la codification, au XIXe siècle, de la coutume de Paris.
Naucratis
LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE DIFFÈRE BEAUCOUP DE LA NÔTRE. Elle n’a pas grand-chose
en commun avec la démocratie parlementaire contemporaine, sinon quelques symboles.
Tout d’abord, elle n’est pas universelle. En effet, seuls les citoyens mâles âgés de 20 ans et
ÉGYPTE
0
es Capétiens – France
987 à 1328)
Guillaume de Normandie
nquiert l’Angleterre (1066)
170
340
510 km
LYBIENS
Cités mères
Terres totalement ou partiellement hellénisées
Colonisation phénicienne et ses grandes métropoles
Corinthe et Mégare
Cités égéennes
Cités de l’île d’Eubée
Cités de la côte ionienne
Colonies achéennes
Colonies
fondées par
EXPLORATION PAR L’IMAGE
Colonies doriennes
Colonies Ioniennes
■
■
Les lois
L’ostracisme
L’ECCLÉSIA
[assemblée des
citoyens
(100 dèmes,
10 tribus)]
VOTE
CARTE 2.6 LA COLONISATION GRECQUE ET PHÉNICIENNE DU VIII AU VI SIÈCLE AV. J.-C.
e
e
RENDENT DES
COMPTES
40 assemblées
par an
L’APOGÉE ET L’HÉGÉMONIE D’ATHÈNES AU V e SIÈCLE AV. J.-C.
À la fin du VIe siècle av. J.-C., la démocratie voit le jour dans la cité d’Athènes. La victoire
des cités grecques sur l’Empire perse permettra à cette cité d’établir, sur une partie de la
Grèce, une hégémonie qui sera bientôt violemment contestée.
main germanique
à 1806)
LES 10
STRATÈGES
(chefs militaires)
ÉLIT
■
commandent
l’armée
Cette figure illustre l’importance de l’Ecclésia
(assemblée du peuple où tout citoyen peut prendre
la parole) dans la Constitution athénienne :
RENDENT DES COMPTES
TIRAGE AU SORT
ATHÈNES INSTAURE UN RÉGIME DÉMOCRATIQUE. Les luttes politiques qui sévissent dans l’en-
semble des cités-États grecques de l’époque archaïque débouchent, à la fin du VIe siècle av. J.-C.,
sur l’instauration, à Athènes, d’un régime politique d’un nouveau genre : la démocratie.
Deux grands phénomènes expliquent l’émergence de la démocratie. D’abord, la classe
des marchands se développe et, forte de sa puissance économique, demande de participer à l’administration de la cité. Ensuite, la stratégie militaire évolue : le char et le combat singulier (comme dans l’Iliade) font place à l’infanterie des hoplites ; la flotte de guerre
s’agrandit. Les petits et moyens propriétaires terriens, qui constituent le gros des soldats,
ainsi que les citoyens pauvres qui rament sur les galères, commencent à penser que sacrifier
leur sang leur donne le droit de participer à la vie politique. Aux VIIe et VIe siècles av. J.-C.,
marchands, petits propriétaires et artisans demandent de nouvelles lois et une participation au pouvoir. De leur côté, les pauvres réclament un partage des terres et l’abolition de
l’esclavage pour dettes.
Église orthodoxe
(1054-)
archonte
À Athènes, pendant l’époque
aristocratique, magistrat chargé
de désigner les autres magistrats
et de faire les lois ; à l’époque
démocratique, ses fonctions deviennent
essentiellement judiciaires, religieuses
et protocolaires.
À partir de la fin du VIIe siècle av. J.-C., des affrontements sociopolitiques de plus en plus
violents mènent souvent à la prise du pouvoir par un seul homme, qu’on nomme tyran ou
législateur. À Athènes, trois tyrans jouent un rôle capital dans le passage du régime oligarchique à la démocratie. Dracon, dictateur vers 621 av. J.-C., rédige les premières lois écrites
de l’histoire de la cité : il remplace ainsi le droit coutumier des familles aristocratiques par
le pouvoir judiciaire de l’État. Solon, nommé archonte vers 594 av. J.-C., promulgue une
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
LES 10 ARCHONTES
(chefs politiques)
■
■
gèrent la cité
mettent les lois en
vigueur
LES 500 BOULEUTES
(50 par tribu)
siègent en per­
manence (50 à la fois)
■ préparent les projets
de loi
■ président les séances
de l’assemblée
■ expédient les affaires
courantes
■
LES INSTITUTIONS
POLITIQUES À ATHÈNES,
AU Ve SIÈCLE AV. J.-C., APRÈS
LES RÉFORMES DE CLISTHÈNE
LES 6000 HÉLIASTES
(600 par tribu)
■
■
Tribunal du peuple
Tribunal de droit
commun
L’ARÉOPAGE
(anciens archontes
choisis au hasard)
■ juge
les causes
criminelles
FIGURE 2.9 LES INSTITUTIONS POLITIQUES À ATHÈNES,
AU Ve SIÈCLE AV. J.-C., APRÈS LES RÉFORMES DE CLISTHÈNE
L’Ecclésia vote les lois, décide de la guerre
et de la paix, élit les hauts magistrats (stratèges), détient un droit de veto sur les décisions
de l’Aréopage (conseil des anciens archontes) et
vote l’octroi ou le retrait de la citoyenneté (ostracisme et atimie). Les archontes, les bouleutes et
les héliastes sont choisis au hasard en son sein.
Les magistrats (stratèges et archontes)
détiennent le pouvoir exécutif. Ils ont des mandats annuels non cumulables. Les mandats des
archontes sont de plus non renouvelables.
L’Aréopage et l’Héliée (tribunal du peuple)
exercent le pouvoir judiciaire. L’Aréopage juge
les causes criminelles ordinaires. L’Héliée, collège de 6000 juges (600 par tribu) choisis par
tirage au sort, sert de tribunal de droit commun
et de cour d’appel.
La Boulè est un conseil de 500 membres,
divisé en prytanies de 50 bouleutes qui siègent
pendant un dixième de l’année. Elle élabore les
lois, surveille le travail des magistrats et exerce
la souveraineté populaire entre les réunions de
l’Ecclésia, qui se tiennent tous les neuf jours.
XII
AVANT-PROPOS
C
H
A
P
I
T
R
II
E
Les civilisations classiques
de la Méditerranée :
LA GRÈCE
Objectifs d’apprentissage
Décrire les premières civilisations qui ont émergé au Moyen-Orient
dans les vallées de Mésopotamie et d’Égypte.
Expliquer l’influence des innovations techniques sur le mode de vie
des humains qui ont façonné ces premières civilisations.
Son graphisme percutant
et inspirant, notamment
avec ses couleurs vives.
Montrer que la géographie physique du bassin méditerranéen
a pesé sur le destin de la civilisation hellénique et des populations
qui l’ont façonnée.
Décrire comment, au fil des migrations successives, est née la
civilisation hellénique classique et quels aspects de cette civilisation
originale ont imprégné l’histoire de la civilisation occidentale.
Raconter les luttes sociales et politiques et décrire leur rôle
dans la naissance de la démocratie à Athènes au VIe siècle av. J.-C.
Expliquer comment et pourquoi les cités grecques ont perdu leur
indépendance au profit de la Macédoine puis de l’Empire romain.
Montrer que les conquêtes d’Alexandre le Grand ont permis
l’expansion et l’approfondissement de la civilisation hellénique.
Principaux concepts utilisés :
POLITIQUE (POLIS), CITOYEN, ÉTAT, ARISTOCRATIE
TERRIENNE (NOBLESSE).
Nous verrons aussi ces autres concepts :
cité-État, hiérarchie sociale, dynastie, jurisprudence, patriarcat,
thalassocratie, hégémonie, seigneurie, oligarchie, ploutocratie,
législateur, rationalisme, empirisme, dialectique, droit coutumier,
magistrature, censitaire, impérialisme, métropole, autarcie, relativisme,
subjectivisme, éthique, idéalisme, métaphysique.
XVI
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V
GUIDE VISUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII
CHAPITRE I
L’HISTOIRE : CLÉ DU PRÉSENT, PORTE DE L’AVENIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Être étranger à sa propre société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Comment occuper sa place dans un monde qu’on ignore ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Les apports de l’histoire sont considérables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
L’histoire est une science jeune, mais une discipline ancienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
L’histoire scientifique apparaît au XIXe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Au cœur du XXe siècle, l’histoire précise ses buts et sa méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
École, politique, loisirs, l’histoire trouve bien des usages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Sa table des matières
explicative, et pas
seulement énumérative.
Histoire et civilisation occidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La civilisation est le produit de l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La civilisation occidentale s’étend à l’échelle de la planète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
La civilisation occidentale n’est jamais restée en vase clos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
La civilisation occidentale naît en Europe, puis se répand dans le monde . . . . . . . . . . . . . . 12
Les migrations accentuent le « métissage » de la civilisation occidentale . . . . . . . . . . . . . . . 12
GLOSSAIRE
G-1
GLOSSAIRE
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
CHAPITRE II
LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE :
À FERME → AFFERMAGE ■ Système fiscal dans
lequel l’État cède à quelqu’un la perception des
impôts dans une région donnée et l’autorise à
LA
GRÈCE . . . . . . . . . 15
percevoir pour son propre usage des sommes en
surplus de celles qu’il lui remet.
Les civilisations des vallées fertiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
À cheval sur deux fleuves, la Mésopotamie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ABBÉ
. . . . . .■ . .Moine
. . . . . .qui
. . . exerce
. . . 18 la direction d’une
Les Sumériens créent la cité-État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . abbaye
. . . . . . .(monastère).
. . . . . . . . . . . . . 18
La vie matérielle s’appuie sur la campagne et la ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
■ Compromis
Gouvernement et religion se conjuguent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ACCOMMODEMENT
. . . . . . . . . . . . . . . .RAISONNABLE
. . . . 19
établi entre un employeur ou une institution et
Les Mésopotamiens écrivent leurs lois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . un
. . .individu
. . . . . . .ou
. .un
. . groupe
. . . . . . 20
de personnes pour alléLes Mésopotamiens inventent l’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ger
. . . .ou
. . modifi
. . . . . .er
. . des
. . . .normes
. . 21 ou des pratiques
. . . . . un
. . .impact
. . . . . .discriminatoire
. . . . . . 22 fondé sur la race,
Les Mésopotamiens ont des savoirs avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ayant
l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la reli-
L’Égypte, un don du Nil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . gion,
. . . . .le . .sexe,
. . . . l’âge
. . . . .ou
. . les
. . 23
déficiences.
Les Égyptiens s’installent aux abords du Nil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Le pharaon règne sur une société très hiérarchisée . . . . . . . . . . . . . . AFFRANCHISSEMENT
. . . . . . . . . . . . . . . . . ■ . . Action
. 23 de libérer un serf
ou un esclave.
Les paysans et les esclaves cultivent les terres et construisent les temples
. . . . . . . . . . . . 24
La religion joue un rôle central dans la vie politique et personnelle des Égyptiens . . . . . . 25
ALENA ■ Accord de libre-échange nord-américain
Les Égyptiens s’inventent une écriture, les hiéroglyphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
(Canada, États-Unis, Mexique), entré en vigueur
Les Égyptiens acquièrent de nombreux savoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . en 1994.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Le bassin méditerranéen et les civilisations préhelléniques . . ALTERMONDIALISME
. . . . . . . . . . . . . . . . ■ . . Mouvement
. 28
de contestaLa Phénicie, un tremplin pour le négoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tion
. . . . de
. . .la . .mondialisation
. . . . . . . . . . . 28libérale apparu dans
les années 1990, qui propose une autre mondia-
Les Phéniciens sont des navigateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . lisation,
. . . . . . . non
. . . .capitaliste,
. . . . . . . . . équitable
29
et écologiste,
Les Phéniciens inventent l’alphabet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . notamment.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
La civilisation crétoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
ANARCHISTE → ANARCHISME ■ Doctrine prônant
Les Crétois dominent la mer Égée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
la suppression de l’État, l’abolition du capitalisme
La civilisation crétoise est raffinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et
. . l’élimination
. . . . . . . . . . .de
. . tout
. . . . pouvoir
. 31 de contrainte sur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
La civilisation crétoise disparaît, mais laisse un riche héritage . . . . l’individu.
ANCIEN RÉGIME ■ Au sens strict, régime social et
politique en France avant la Révolution de 1789 ;
s’applique aussi aux autres États dominés par la
noblesse et dirigés par un monarque.
ANTICLÉRICALISME ■ Attitude ou doctrine qui cri-
tique le clergé et les Églises et leur dénie le droit
d’intervenir dans la vie publique.
ANTISÉMITE → ANTISÉMITISME ■ Doctrine d’hostilité systématique envers les Juifs.
APHORISME ■ Courte phrase qui résume une
règle juridique, un point de morale ou une loi
scientifique.
ARCHONTE ■ À Athènes, pendant l’époque aristocratique, magistrat chargé de désigner les autres
magistrats et de faire les lois ; à l’époque démocratique, ses fonctions deviennent essentiellement judiciaires, religieuses et protocolaires.
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
ARISTOCRATIE TERRIENNE ■ Élite sociale et politique dont le pouvoir repose sur la possession de
grandes étendues de terres ; en gros, équivalent
de la noblesse.
ASSEMBLÉE CONSTITUANTE ■ Assemblée chargée
de rédiger une constitution.
AUTARCIE ■ Système économique fermé d’une
collectivité qui subvient entièrement à ses
besoins, sans apport extérieur.
AUTOCRATIQUE → AUTOCRATIE ■ Forme de gouvernement où le souverain exerce une autorité
absolue.
BAILLI ■ Sous l’Ancien Régime, officier royal ou
seigneurial chargé de rendre la justice.
BALANCE COMMERCIALE ■ Différence entre la
valeur des importations et la valeur des exportations d’un pays ; quand les importations
l’emportent sur les exportations, elle est dite
négative.
BALANCE DES PAIEMENTS ■ Solde des échanges
d’un pays (achats et ventes, transferts de fonds)
avec le reste du monde.
BÉNÉFICE ■ Au Moyen Âge, propriété ou revenu
attaché à une fonction ecclésiastique.
BEY ■ Titre porté par les vassaux du sultan de
l’Empire ottoman.
BOURGEOIS ■ À l’origine, désigne l’habitant du
bourg marchand, le citadin.
BULLE PONTIFICALE ■ Lettre apostolique d’intérêt général portant le sceau du pape.
BUREAUCRATIE ■ Ensemble des fonctionnaires de l’État ou d’une institution ; utilisé de
manière péjorative, renvoie à l’influence abusive
de la fonction publique et, plus largement, de
l’administration.
CAMISARDS ■ Paysans et artisans huguenots
des Cévennes qui mènent, de 1702 à 1704, une
révolte armée (de type guérilla) pour obtenir la
liberté de célébrer leur culte, interdit par l’édit de
Fontainebleau de 1685. Le mot « camisard » vient
à la fois de la nature de leurs actions (la « camisade » est une attaque nocturne par surprise) et
de l’habillement des combattants (le « camiso »
est une chemise qu’ils portent au combat).
CAPITAL ■ Ensemble des biens possédés par une
personne ou somme qu’une personne investit
dans une entreprise ; peut être constitué de biens
immeubles (terres, édifices, etc.) ou meubles
(argent, outils, droits, etc.).
CAPITALISTE → CAPITALISME ■ Régime économique caractérisé par la liberté d’entreprise et
la propriété privée des moyens de production ;
les capitaux n’appartiennent généralement pas
à ceux qui font le travail, mais à des investisseurs
qui se partagent les profits et les pertes en fonction de leur investissement.
Son glossaire et son
index qui facilitent
son utilisation et
la compréhension
de son contenu.
CATACOMBES ■ Cavités souterraines servant à la
sépulture, chez les Romains et les premiers chrétiens en particulier.
CAUDILLISME ■ En Amérique latine, depuis le
XIXe siècle, tradition de la prise du pouvoir par
un homme fort qui peut se réclamer aussi bien
de la gauche que de la droite.
INDEX
I-1
INDEX
CAUDILLO ■ En Amérique latine, chef de guerre
ou de parti qui s’empare du pouvoir par la force.
Note : Les renvois aux documents visuels (cartes, graphiques, etc.) sont en italique.
CAUTÉRISATION ■ Destruction d’un tissu par
le feu ou par un agent chimique ; méthode
95 thèses, 175, 179
transformation de l’–, 266-267
employée pour arrêter les hémorragies avant
Aide sociale, 364
l’invention de laAligature.
Aix-la-Chapelle, traité d’–, 110, 114, 216
Abaque, 195
Alamans, 110
CENS ■ Dans la
Rome antique,
dénombrement
Abbassides,
103, 106,
107
Alaska, 203, 252
des citoyens classés
Abbaye,d’après
96, 123leur richesse ; au
Albanie, 327
Moyen Âge, redevance
fixe 135
payée par le serf
Abbé, 96, 124,
Albe-la-Longue, 59
au seigneur ; par
la suite,
possessions ou reveAbou
Bakr, 107
Alberti, 168
nus minimaux Abraham,
nécessaires
78pour être électeur ou
Albigeois, 141
éligible.
Absolutisme royal, 217, 218
croisade contre les –, 129
Académie, 45
Alchimie, 151
Acadie,
216 au cens.
Alembert, 235
CENSITAIRE ■ Qui
a rapport
Acajou, 210
ALENA (Accord de libre-échange nordAccommodements raisonnables, crise des –,
américain), 370, 372
CHANCELIER ■ Titre366
donné au premier ministre
Alexandre II, 309
dans les pays germaniques.
Accord(s)
Alexandre VI, 173
d’Helsinki, 359
Alexandre le Grand, 23, 35, 47-49
de Genève
de 1954,
361 et de
conquêtes d’–, 49
CHARI’A ■ Loi islamique
issue
du Coran
de libre-échange,
372,comprise
voir aussi ALENA,
Alexandrie, 49
la tradition du prophète
Mahomet,
patriarche d’–, 96
comme l’expression deMERCOSUR
la volonté divine et non
nord-américain (ALENA),
Alfred, 125
comme le produitde
delibre-échange
la volonté humaine.
370
Algèbre, 172
de partenariat transpacifique (APT), 372, 374
Algérie, 197, 281, 289, 290, 361
CHEPTEL ■ Ensemble des bestiaux d’une exploidu Latran, 257
Alhambra de Grenade, 105
tation agricole.Achille, 47
Ali, 103, 104, 107
Achoura, 104
Ali Cogia, 106
Acide
désoxyribonucléique
(ADN), 368
Aliénor d’Aquitaine, 129
CIA ■ (Central
Intelligence
Agency) Agence
prise
d’–, 139
Allah, 104, 105
d’espionnage Acre,
et de
contre-espionnage
des
Allamanie, 110
États-Unis. Acropole, 40
Acte
Allemagne, 114, 289, 290, 302, 304, 305, 308,
constitutionnel, 241
313, 315, 322, 332
CIRCONCISION ■ Excision totale ou partielle du
d’hommage, 123
agitation sociale en –, 324
prépuce ; peut être rituelle (notamment chez les
de Québec, 220, 239, 241
agressions menées par l’– entre 1936 et
juifs et les musulmans) ou médicale.
de suprématie, 183, 184
1939, 327
Adalbéron, 122
après 1945, 345
ADN (acide désoxyribonucléique), 368
création de l’– par la Prusse, 257-259
séquençage de l’–, 368
de l’Ouest, 344
Adobe, 199
défaite de l’–, 324
Adriatique, mer –, 161
dépenses de guerre de l’–, 313
Aéronautique, 319, 364
division de l’–, 342-346
Affranchissement, 143
expansion de l’–, 327
Afghanistan, 295, 332, 347, 352
guerre de l’– avec l’Autriche, 258
guerre d’–, 371
hitlérienne, 330
intervention militaire soviétique en –, 359
invasion de la Pologne par l’–, 330
Afrikakorps, 331
partage de l’–, 343
Afrikaners, 292
quitte la Société des Nations, 327
Afrique, 196-198
unification de l’–, 254, 258
colonisation de l’–, 288-292
Allemands, 130-131, 254, 293
Corne de l’–, 290
Allende, Salvador, 347, 357
décolonisation en –, 360, 361-362
Alliances militaires, 304-305
du Nord, 99, 197, 289, 290, 332
Alliés, 332
du Sud, 219, 290, 292, 361
offensive des –, 334
en 1914, 291
Allocations familiales, 364
orientale, 197
Alphabet
partage de l’–, 288-292
cyrillique, 100, 133
subsaharienne, 197, 290-292, 361-362
évolution de l’–, 29
Ager publicus, 67
invention de l’–, 29
Âges, pyramide des –, 364
phénicien, 29, 36
Agriculture, 374
Alphabétisation, protestantisme et –, 182
égyptienne, 26
Al-Razi, 108
médiévale, 143, 144
Alsace, 215, 315
progrès de l’–, 266-267
prise de l’–, 258-259
Alsace-Lorraine, 281
Altermondialisme, 374
Amboise, château d’–, 170
Amendement(s)
à la Constitution américaine, 240
Platt, 252
Américains, 293, 308, 335, 344, 346-347, 359
Amérindiens, 199
d’Amérique du Nord, 198
Amérique(s), 198-200
amérindienne, 199
centrale, créoles d’–, 250
du Nord, 115, 198
colonisation de l’–, 204-205
en 1763, 239
en 1774, 239
en 1783, 239
du Sud, 332
latine, 250, 346
agitation en –, 250-251
convulsions de l’–, 355-358
créoles d’–, 250
Espagnols d’–, 250
États-Unis en –, 252
indépendance des colonies d’–, 250
indépendances en –, 248-253
Indiens d’ –, 250
métis d’–, 250
Noirs d’–, 250
révolutions en –, 248-253
vie politique en – au XXe siècle, 356, 357
Amour courtois, 151
Amsterdam, 206, 208, 214
Bourse d’–, 183
Anarchisme, 277, 322
Ancien Régime, 241
crise économique de l’–, 242
crise financière de l’–, 242
ouvriers sous l’–, 242
paysans sous l’–, 242
Ancien Testament, 78, 80
Anciens, redécouverte des –, 151
Angèle Merici, sainte –, 185
Anglais
en Asie, 206
possessions des – en Amérique latine, 250
Angleland, 125
Angles, 85, 93, 125
Angleterre, 114, 115, 126-127, 128, 130, 136, 137,
152, 161, 171, 183, 184, 214, 219, 248,
voir aussi Grande-Bretagne
bataille d’–, 330
Conquête de l’–, 125-126
construction de l’–, 124-130
monarchie absolue en –, 220
parlementaire, 220-221
roi d’–, 128, 129
Anglicanisme, 181
Angola, 290, 361
Anjou, 129
Annam, 295
Anne Boleyn, 183
AVANT-PROPOS
AU PROFESSEUR
Le manuel Histoire de la civilisation occidentale s’accompagne d’une édition en ligne et
d’une plateforme MonLab. Cette dernière comprend une section pour les étudiants et une
section pour l’enseignant. Dans la section qui leur est destinée, les étudiants trouveront
un résumé de chaque chapitre qu’ils sont invités à compléter, des questions de révision des
connaissances factuelles, des tests interactifs (vrai ou faux ; choix multiples ; associations ;
compréhension de cartes, de tableaux et de graphiques), un lien vers les cartes interactives,
des exercices sur celles-ci et les lignes du temps. Dans la section qui lui est réservée, l’enseignant trouvera un lien vers les cartes interactives (et les exercices associés à celles-ci),
les lignes du temps, une présentation de chaque chapitre, le solutionnaire correspondant
aux exercices destinés aux étudiants, des laboratoires (avec leurs solutionnaires) qu’il peut
modifier à volonté pour les adapter à son enseignement, les solutionnaires correspondant
aux apprentissages proposés dans les chapitres du manuel et l’ensemble des cartes présentées dans le manuel.
REMERCIEMENTS
Dans la première édition, Christian Laville avait rédigé l’avant-propos et les chapitres
suivants :
1. L’histoire : clé du présent, porte de l’avenir
2. Les civilisations des vallées fertiles
5. De la Méditerranée à l’Europe occidentale
7. Les Européens rencontrent le monde
8. Naissance du citoyen, émergence de la nation
9. L’avènement de l’ère industrielle
12. Mondialisation et interdépendance : les défis du présent et de l’avenir
Il avait également rédigé les parties correspondantes dans l’Auxiliaire pédagogique, ainsi
que les sections « Présentation », « Perspectives et objectifs » et « Évaluation factuelle » de
celui-ci.
La contribution de M. Laville s’est limitée à la première édition. Chacune des trois suivantes a évidemment modifié l’ouvrage pour qu’il corresponde aux besoins des étudiants
en constante mutation et qu’il suive l’évolution des connaissances et des interprétations en
histoire. Cet avant-propos démontre d’ailleurs que, bien qu’il n’ait pas dévié de ses objectifs
premiers (rigueur historique ; équilibre entre information et formation ; développement des
habiletés), il est un outil d’apprentissage grandement amélioré : présentation dynamisée par
de nouveaux outils comme les lignes du temps, les Explorations par l’image et les cartes
interactives ; exercices multipliés et remaniés (apprentissages en action et Monlab) ; graphisme réinventé et iconographie renouvelée ; niveau d’écriture mieux adapté ; et interprétation historique rajeunie et raffinée au contact de l’historiographie.
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
XIII
XIV
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Huit cartes interactives ont pour objet de
faciliter la présentation, en classe, de sujets
complexes et d’améliorer la compréhension
des étudiants.
• Les conquêtes d’Alexandre le Grand
• L’expansion de l’Empire romain
(y compris les guerres puniques)
• L’expansion du christianisme
du Ier au IVe siècle
• L’expansion de l’islam
• Les croisades
• La Réforme
• Les Grandes Explorations
• L’épopée napoléonienne
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© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
XV
XVI
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V
GUIDE VISUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII
CHAPITRE I
L’HISTOIRE : CLÉ DU PRÉSENT, PORTE DE L’AVENIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Être étranger à sa propre société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Comment occuper sa place dans un monde qu’on ignore ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Les apports de l’histoire sont considérables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
L’histoire est une science jeune, mais une discipline ancienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
L’histoire scientifique apparaît au XIXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Au cœur du XXe siècle, l’histoire précise ses buts et sa méthode. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
École, politique, loisirs, l’histoire trouve bien des usages... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Histoire et civilisation occidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La civilisation est le produit de l’histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
La civilisation occidentale s’étend à l’échelle de la planète. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
La civilisation occidentale n’est jamais restée en vase clos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
La civilisation occidentale naît en Europe, puis se répand dans le monde. . . . . . . . . . . . . . 12
Les migrations accentuent le « métissage » de la civilisation occidentale. . . . . . . . . . . . . . . 12
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
CHAPITRE II
LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : LA GRÈCE . . . . . . . . . . 15
Les civilisations des vallées fertiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
À cheval sur deux fleuves, la Mésopotamie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Les Sumériens créent la cité-État. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
La vie matérielle s’appuie sur la campagne et la ville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Gouvernement et religion se conjuguent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Les Mésopotamiens écrivent leurs lois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Les Mésopotamiens inventent l’écriture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Les Mésopotamiens ont des savoirs avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
L’Égypte, un don du Nil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Les Égyptiens s’installent aux abords du Nil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le pharaon règne sur une société très hiérarchisée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les paysans et les esclaves cultivent les terres et construisent les temples . . . . . . . . . . . .
La religion joue un rôle central dans la vie politique et personnelle des Égyptiens. . . . . .
Les Égyptiens s’inventent une écriture, les hiéroglyphes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Égyptiens acquièrent de nombreux savoirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23
23
24
25
25
27
Le bassin méditerranéen et les civilisations préhelléniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
La Phénicie, un tremplin pour le négoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Les Phéniciens sont des navigateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Les Phéniciens inventent l’alphabet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
La civilisation crétoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Les Crétois dominent la mer Égée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
La civilisation crétoise est raffinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
La civilisation crétoise disparaît, mais laisse un riche héritage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition
TABLE DES MATIÈRES
Les grandes migrations indo-européennes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
La Grèce : une civilisation maritime originale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Les Grecs vivent de l’agriculture, mais sont naturellement tournés vers la mer. . . . . . . . . 32
L’unité politique est difficile en Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
La civilisation mycénienne, ou civilisation palatiale du Péloponnèse . . . . . . . . . . . . . 34
La civilisation mycénienne s’organise autour du palais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Les Mycéniens se livrent au commerce et à la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
D’importantes migrations provoquent un recul. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
La civilisation hellénique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
L’émergence de la civilisation hellénique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Les Grecs bâtissent des cités-États. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Les grands traits de la culture hellénique se fixent à cette époque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Les cités grecques fondent des colonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
L’apogée et l’hégémonie d’Athènes au Ve siècle av. J.-C. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Athènes instaure un régime démocratique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
La démocratie athénienne diffère beaucoup de la nôtre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Les cités grecques affrontent l’Empire perse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Athènes établit son hégémonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Athènes connaît son âge d’or. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Sparte est aux antipodes de la démocratie athénienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Athènes et Sparte se font la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
L’épanouissement de la civilisation hellénique classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Les Grecs vivent frugalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Aucune femme grecque n’est citoyenne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La philosophie se détache de la science. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les sophistes enseignent la rhétorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Socrate crée la maïeutique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Platon développe l’idéalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Aristote est le père de la logique et du rationalisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sauf exception, la science stagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hérodote crée l’histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La civilisation grecque se surpasse dans les arts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le théâtre est la forme littéraire par excellence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le triomphe de l’hellénisme sous Alexandre le Grand. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Philippe II de Macédoine conquiert la Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Alexandre le Grand conquiert le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
La culture hellénique se répand dans les royaumes hellénistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Les philosophes se tournent vers l’éthique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
CHAPITRE III
LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : ROME. . . . . . . . . . . . . . . 53
Rome et l’unification du bassin méditerranéen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Rome : une situation géostratégique exceptionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
L’Italie sous domination grecque et étrusque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Les Grecs importent leur civilisation en Italie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Étrusques créent une civilisation originale en Toscane. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Étrusques transforment Rome et influencent les Romains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rome vit sous la monarchie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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XVII
XVIII
TABLE DES MATIÈRES
La République romaine à la conquête de l’Italie et du bassin méditerranéen. . . . . 60
Rome se défend contre ses voisins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Divers facteurs expliquent les succès militaires de Rome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Les conquêtes transforment Rome en profondeur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
La crise de la République et l’avènement du régime impérial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Le Sénat romain domine la période républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les plébéiens obtiennent des droits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La République connaît des tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les réformateurs essuient un échec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les généraux s’affrontent pour le pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cæsar s’empare du pouvoir, avant de mourir assassiné. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Octave Auguste met fin au régime républicain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Octave Auguste crée le régime impérial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La Rome impériale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Régime impérial et pax romana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Le pouvoir impérial se consolide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La pax romana permet la prospérité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rome se retrouve au centre de l’économie méditerranéenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les populations de l’Empire se romanisent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La civilisation romaine : apports étrusques et grecs, pragmatisme latin. . . . . . . . . . . 74
Les Romains créent la notion de droit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Les Romains sont des constructeurs utilitaristes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
La littérature latine connaît son âge d’or au Ier siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
La naissance du christianisme dans un univers polythéiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
La religion des Romains est un syncrétisme pragmatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Le christianisme est issu du judaïsme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Jésus de Nazareth prêche l’amour et la charité, mais invoque aussi le glaive
et la fin du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Les disciples de Jésus répandent son message. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Rome mate les Juifs et persécute les chrétiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Au IVe siècle, le christianisme est légalisé, puis officialisé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
La crise du monde romain (du IIIe au Ve siècle). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Au IIIe siècle, l’économie s’effondre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
L’instabilité politique devient permanente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
L’Empire romain connaît une profonde crise morale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Les Germains submergent l’Empire au Ve siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
CHAPITRE IV
LA NAISSANCE DE L’EUROPE ET LE PARTAGE DE LA MÉDITERRANÉE . . . . . . . . 89
Les royaumes germains et les civilisations à caractère religieux . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Les royaumes germains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
L’État romain disparaît et fait place à plusieurs royaumes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
L’économie régresse et les villes se dépeuplent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
Les coutumes germaines s’enracinent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
L’unification de l’Europe : la chrétienté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
L’Église primitive s’organise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
L’Église définit son dogme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Le mouvement monastique devient un des moteurs du christianisme. . . . . . . . . . . . . . . . . 97
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TABLE DES MATIÈRES
L’Église convertit les Germains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
L’Église exerce une profonde influence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
La survie de l’héritage romain à Byzance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
L’Empire romain d’Orient s’hellénise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
L’Empire byzantin connaît un âge d’or sous Justinien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Après Justinien, l’Empire byzantin décline. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Byzance élabore une culture originale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Les débats religieux sont plus intenses et plus complexes en Orient qu’en Occident. . . 100
Les querelles avec Rome entraînent la naissance de l’Église orthodoxe. . . . . . . . . . . . . . . 102
Une civilisation aux fondements religieux : l’Islam. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Mahomet prêche la soumission à Allah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Islam passe sous le contrôle des Omeyades, puis des Abbassides. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’islam prône la soumission, mais aussi la tolérance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’islam est une religion rituelle et un mode de vie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Islam conquérant s’étend de l’Espagne à l’Inde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Du VIIIe au XIIe siècle, le monde musulman connaît une ère de progrès . . . . . . . . . . . . . . .
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La renaissance et l’échec de l’idée impériale : les Carolingiens. . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
L’alliance du glaive et du crucifix chez les Francs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Le baptême de Clovis renforce les Mérovingiens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La loi salique affaiblit les Mérovingiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Au VIIIe siècle, les maires du palais s’imposent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Carolingiens s’allient au pape. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’empire carolingien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
Charlemagne devient roi des Francs, puis empereur des Romains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
Charlemagne agrandit le royaume des Francs et évangélise les païens . . . . . . . . . . . . . . . . 111
L’État renaît mais la vassalité s’implante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Une brève renaissance intellectuelle illumine l’époque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
La fragmentation de l’Europe au IXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Les héritiers de Charlemagne se partagent son Empire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Les invasions du IXe siècle provoquent de nouveaux reculs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
CHAPITRE V
DE LA MÉDITERRANÉE À L’EUROPE OCCIDENTALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
L’avènement des monarchies féodales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
La féodalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
La société féodale est fondée sur un lien d’homme à homme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les pouvoirs sont dispersés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La société féodale est une société d’ordres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les guerres sont fréquentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église catholique joue un rôle central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La plupart des paysans sont asservis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les femmes tiennent peu de place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La construction de l’Angleterre et de la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Guillaume de Normandie conquiert l’Angleterre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
L’Angleterre devient un État de droit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Les rois de France conquièrent l’espace français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Les rois de France développent l’administration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
La France et l’Angleterre ont de nombreux intérêts divergents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
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XIX
XX
TABLE DES MATIÈRES
La France et l’Angleterre se battent pendant plus de cent ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
La guerre de Cent Ans affaiblit l’Angleterre et la féodalité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Le morcellement de l’Europe occidentale et centrale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
Dans le Saint Empire, l’empereur et le pape s’affrontent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le pouvoir de l’empereur est contesté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La péninsule italienne est divisée et fragmentée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les princes chrétiens reconquièrent la péninsule ibérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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À l’est, Byzance et la Russie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
L’Empire byzantin demeure riche et puissant jusqu’au XIe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Empire byzantin entame son déclin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À Kiev, les Slaves forment un royaume. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Mongols ravagent l’État kiévien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La Russie se réorganise autour de Moscou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La chrétienté triomphante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
L’Église catholique, autorité suprême . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
De nouveaux ordres monastiques veulent réformer l’Église . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
L’Église réaffirme ses principes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Querelles et conflits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
Pape ou roi : qui est au-dessus de qui ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des souverains contestent la domination de l’Église. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église appelle aux croisades contre les musulmans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les motifs des croisés sont variés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les croisades ont de grandes conséquences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le catholicisme se répand au sud-ouest et à l’est. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église n’admet pas la liberté de conscience : les hérésies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Trois siècles de développement économique et social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
La deuxième révolution agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
L’agriculture bénéficie d’innovations techniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
La population de l’Europe double . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Les seigneurs s’enrichissent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Le renouveau urbain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Les villes obtiennent des libertés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
L’artisanat, le commerce et les guildes fleurissent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
La naissance du grand commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Un grand commerce se développe en Europe et au-delà . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Des pratiques nouvelles facilitent le grand commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
L’Église et la culture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
L’architecture et les arts glorifient Dieu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La pensée et la science marient la foi et la raison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les universités transmettent le savoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les connaissances se développent peu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La littérature emprunte la langue vernaculaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La fin d’une époque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
De grands malheurs s’abattent sur l’Occident au XIVe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les révoltes se multiplient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le Grand Schisme d’Occident affaiblit l’Église. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Un nouveau monde se dessine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE VI
LE RENOUVEAU DE L’EUROPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Un renouveau intellectuel et culturel : la Renaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Des conditions socioéconomiques favorables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
L’économie redémarre sur de nouvelles bases. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
De nouvelles techniques commerciales et financières favorisent le progrès. . . . . . . . . . .
Les cités italiennes connaissent prospérité et richesse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des mécènes soutiennent les arts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le goût du mieux-vivre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
La richesse prend de nouvelles formes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Le goût des plaisirs terrestres se développe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Les valeurs médiévales subsistent néanmoins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Le désir de savoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Les cités italiennes redécouvrent l’héritage des Grecs et des Romains. . . . . . . . . . . . . . . .
Les livres sont rares, malgré la demande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gutenberg révolutionne l’imprimerie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’imprimerie transforme le rapport au savoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’homme devient la « mesure de toute chose ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les humanistes mettent l’accent sur l’éducation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La floraison des arts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Des conditions favorables permettent une explosion artistique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les architectes s’inspirent de l’Antiquité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les sculpteurs s’imprègnent de naturalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les peintres créent la perspective. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
De Florence, la Renaissance artistique gagne l’Europe en passant par Rome et Venise. . .
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Les nouvelles frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Une nouvelle attitude transforme la relation de l’humain avec la nature. . . . . . . . . . . . . . 171
Au XVIe siècle, la méthode empirique gagne du terrain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
L’angoisse du salut : la Réforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
La grande crise de l’Église catholique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
L’Église devient objet de scandale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
L’Église ne répond plus aux angoisses des croyants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
Les initiateurs de la Réforme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
Martin Luther ne réussit pas à réformer l’Église . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
Des paysans allemands se révoltent au nom de la doctrine de Luther . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Luther élabore une nouvelle doctrine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Luther et ses disciples créent des confessions réformées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
D’autres réformateurs emboîtent le pas à Luther. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
L’expansion géographique de la Réforme et les guerres de religion . . . . . . . . . . . . . 178
Les réformés se donnent des assises territoriales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Charles Quint se fait le champion du catholicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La paix d’Augsbourg confirme la division religieuse de l’Europe centrale . . . . . . . . . . . . .
Le calvinisme gagne du terrain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Écosse devient presbytérienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La France est déchirée entre catholiques et calvinistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Pays-Bas s’affranchissent de la domination espagnole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Henry VIII crée l’Église anglicane. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église anglicane est déchirée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Elizabeth Ire fait passer l’Église anglicane dans le camp de la Réforme. . . . . . . . . . . . . . . .
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TABLE DES MATIÈRES
La Contre-Réforme catholique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
L’Église catholique se renouvelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église recourt aussi à la répression. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église refuse tout compromis sur le plan doctrinal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église utilise l’art baroque pour combattre la Réforme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
CHAPITRE VII
LES EUROPÉENS RENCONTRENT LE MONDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Des mondes mal connus des Européens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Les grandes civilisations d’Asie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Pendant trois siècles, l’Inde se trouve sous domination musulmane. . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
La Chine connaît d’importants changements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
Une société féodale s’est édifiée au Japon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
Les deux Afriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
L’Afrique du Nord est sous domination arabe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Le commerce favorise la naissance de royaumes africains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Les trois Amériques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
En Amérique du Nord, nomadisme et sédentarité se côtoient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
Du Mexique au Chili, des civilisations avancées présentent
des caractéristiques communes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
Dans ces civilisations avancées, la religion est omniprésente et les savoirs développés. . 200
Les grandes explorations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
Les expéditions : raisons lointaines et raisons immédiates. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
On veut connaître et évangéliser, mais avant tout commercer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
Des savoirs et des techniques facilitent les explorations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Les explorations et les empires coloniaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Vers l’Asie en passant par l’Atlantique : un continent inattendu apparaît. . . . . . . . . . . . . .
En Amérique, la rencontre entre les peuples se fait au détriment des autochtones . . . .
Les Espagnols et les Portugais colonisent la plus grande partie
du continent américain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En Amérique du Nord, la colonisation est plus tardive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En Asie, la rencontre se négocie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Portugais et les Espagnols créent des comptoirs commerciaux en Asie . . . . . . . . . . .
Les Anglais, les Français et les Néerlandais les concurrencent férocement. . . . . . . . . . . .
En Afrique, la traite atlantique des esclaves s’intensifie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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203
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206
206
La formation de l’économie-monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
La révolution commerciale engendre le capitalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le mercantilisme, une doctrine économique d’État. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À l’échelle mondiale, le mode de vie change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les marchands s’enrichissent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
De nouveaux produits agricoles sont importés en Afrique et en Asie. . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Amérique est transformée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Europe occidentale se considère comme le centre du monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Nations et conflits en Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
Les Habsbourg, l’Espagne et le Saint Empire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
L’Espagne connaît son « siècle d’or » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
Les guerres provoquent le déclin de la suprématie espagnole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
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TABLE DES MATIÈRES
Les Habsbourg d’Autriche se heurtent aux protestants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
La Prusse devient une puissance montante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
La Prusse et l’Autriche s’affrontent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
En France, la monarchie absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
Louis XIV, le Roi-Soleil, incarne l’absolutisme royal par excellence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
La monarchie absolue dispose de grands moyens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
En Angleterre, le Parlement s’impose. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220
La monarchie absolue échoue en Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220
Le Bill of Rights jette les bases du parlementarisme moderne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220
En Europe de l’Est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
Les Ottomans avancent jusqu’à Vienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
La dynastie des Romanov monte sur le trône de Russie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
La Russie s’étend en Europe et en Asie, et se modernise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
Des guerres pour préserver l’équilibre européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224
CHAPITRE VIII
NAISSANCE DU CITOYEN, ÉMERGENCE DE LA NATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
Une révolution de la pensée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
Le triomphe de l’esprit scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
Au XVIe siècle, la méthode empirique amène des progrès. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église interdit d’affirmer que la Terre tourne autour du Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des savants démontrent la véracité de l’héliocentrisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Au XVIIe siècle, la méthode scientifique se développe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Avec Newton, la révolution scientifique s’impose. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le siècle des Lumières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232
Les Lumières émergent en Angleterre au XVIIe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les philosophes remettent tout en question. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les idées des philosophes se répandent en Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
S’inspirant des Lumières, des souverains se font despotes éclairés. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les grandes révolutions atlantiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
La Révolution américaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
Les blocages à leur expansion territoriale et les taxes frustrent les habitants
des Treize Colonies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
L’idée de droits naturels inspire celle d’indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
Les États-Unis se forment selon les idées de démocratie et d’équilibre des pouvoirs . . 239
La Révolution française. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
La société de l’Ancien Régime est une société d’ordres, inégalitaire et figée. . . . . . . . . . . 241
La haine des privilèges unit les membres du tiers état . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Les ouvriers et les paysans vivent dans la misère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
Une crise économique et financière fragilise la monarchie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
En 1789, la Révolution éclate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
L’Assemblée nationale adopte d’importantes réformes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243
En 1792, la monarchie est abolie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243
La République est minée par la guerre et la terreur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
La Révolution s’essouffle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
Dix ans de révolution ont transformé la France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
Napoléon consolide son pouvoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
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TABLE DES MATIÈRES
Napoléon procède à de nombreuses réformes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247
Les guerres abattent le régime et l’Empire napoléoniens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
Révolutions coloniales et nationales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
Les indépendances en Amérique latine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
En 20 ans, les colonies d’Amérique latine accèdent à l’indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . .
Au lendemain des indépendances, l’Amérique latine sombre dans la division
et l’instabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Amérique latine décolonisée découvre le néocolonialisme européen et américain. . . .
Les États-Unis s’érigent en gendarme de l’Amérique latine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’Europe des nationalités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
Des révolutions politiques et sociales secouent la France en 1830 et en 1848 . . . . . . . . .
Ailleurs en Europe, les révolutions sont avant tout nationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Balkans entrent en ébullition et l’Empire ottoman se désagrège . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Italie retrouve son unité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La Prusse crée l’Allemagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À l’aube du XXe siècle, l’Europe connaît une paix armée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260
CHAPITRE IX
L’AVÈNEMENT DE L’ÈRE INDUSTRIELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
La révolution industrielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
La naissance et l’expansion de la révolution industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
L’agriculture se transforme en profondeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
Les progrès de l’agriculture sont à l’origine de la révolution industrielle. . . . . . . . . . . . . . 267
La mécanisation révolutionne la production textile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
La machine à vapeur accélère le changement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
La révolution industrielle s’étend au reste de l’Europe et à l’Amérique du Nord. . . . . . . . 268
La révolution industrielle entre dans une deuxième phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
Les effets démographiques et sociaux de l’industrialisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
Le monde occidental connaît une explosion démographique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le monde occidental s’urbanise rapidement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des millions d’Européens émigrent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La localisation et la physionomie des villes changent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La masse ouvrière travaille dans des conditions misérables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Révolutions sociales et vie culturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
Libéralisme et socialisme face à face. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
Adam Smith définit le libéralisme économique et le principe du laisser-faire. . . . . . . . . .
La pensée socialiste critique le capitalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Karl Marx s’impose comme le penseur majeur du socialisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Intellectuels et ouvriers créent des partis socialistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les ouvriers créent des syndicats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Église catholique intervient dans la lutte entre le travail et le capital . . . . . . . . . . . . . . .
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Les conquêtes sociales dans la seconde moitié du XIXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
En Grande-Bretagne, l’élargissement des droits politiques et sociaux s’obtient
par étapes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En France, des révolutions sociales éclatent en 1848 et en 1871. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le XIXe siècle voit une amélioration des conditions de travail et de vie . . . . . . . . . . . . . . .
La bourgeoisie et la classe moyenne tirent profit des changements. . . . . . . . . . . . . . . . . .
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TABLE DES MATIÈRES
La science triomphante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282
Dans les sciences de la nature, les progrès du savoir se multiplient. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les savoirs nouveaux en sciences de la nature sont transposés,
parfois abusivement, à l’humain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sur le modèle des sciences de la nature naissent les sciences sociales. . . . . . . . . . . . . . . .
La culture s’adapte à la société industrielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le romantisme s’impose en peinture, en littérature et en musique. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vers le milieu du XIXe siècle, artistes et écrivains se tournent vers le réalisme. . . . . . . . .
À la fin du XIXe siècle, les formes et les techniques picturales se transforment. . . . . . . .
L’architecture passe du néogothique au gratte-ciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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1870-1914 : l’âge de l’impérialisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
Les facteurs de l’impérialisme occidental. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
Le principal facteur de l’impérialisme occidental est d’ordre économique. . . . . . . . . . . . .
Le deuxième facteur est d’ordre politique et militaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des facteurs d’ordre culturel et religieux jouent également. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Occidentaux ont les moyens de mener une politique impérialiste. . . . . . . . . . . . . . . .
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Le partage de l’Afrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
En Afrique du Nord, les colonisateurs se disputent les vestiges de l’Empire ottoman . . . 288
En Afrique subsaharienne, on se partage le « gâteau ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
L’Asie déchirée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
Les Britanniques s’approprient les Indes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
Les Occidentaux humilient la Chine et la dépècent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
Ouvert par la force, le Japon devient à son tour impérialiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296
CHAPITRE X
L’EUROPE ET LE MONDE DANS LA TOURMENTE (1914-1945) . . . . . . . . . . . . . . . . 299
La Première Guerre mondiale et ses conséquences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
Les causes de la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
Le principe de l’État-nation n’est pas réalisé partout. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Des nationalismes s’affrontent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les rivalités économiques attisent l’esprit belliqueux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Europe vit une paix armée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les alliances militaires cristallisent les tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La Première Guerre mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305
La guerre de mouvement s’enlise dans les tranchées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305
La guerre devient totale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Les gouvernements interviennent dans l’économie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Les pays de l’Entente font appel à leurs colonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
D’autres pays d’Europe interviennent, de gré ou de force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Les États-Unis font pencher la balance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
L’Allemagne perd la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Le monde transformé par la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
La révolution soviétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
L’Empire des tsars se transforme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La Russie demeure dirigée par un autocrate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Une première révolution (1905) force le tsar à octroyer des droits . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le tsarisme est renversé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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TABLE DES MATIÈRES
Les bolcheviks prennent le pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Une guerre civile déchire le pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les bolcheviks relancent l’économie par la NEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Staline lance la collectivisation des terres et multiplie les purges. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Une Europe ébranlée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
L’Europe est dévastée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
Les finances publiques sont bouleversées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
La structure démographique est ébranlée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
Les traités de 1919-1920 sanctionnent les vaincus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
On crée la Société des Nations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
La carte de l’Europe est redessinée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Des régimes démocratiques sont implantés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
La suprématie de l’Europe est contestée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Les liens entre les pays européens et leurs colonies se sont affaiblis . . . . . . . . . . . . . . . . . 316
De nouvelles valeurs émergent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316
Les femmes s’émancipent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
Les arts sont transformés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
Des économies perturbées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
Les effets de la guerre se font sentir pendant la première moitié des années 1920. . . .
À partir de 1925, les économies se stabilisent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Malgré la prospérité apparente, la crise se prépare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le krach de 1929 provoque la crise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La crise s’étend dans le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les gouvernements réagissent d’abord timidement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Certains pays passent au keynésianisme et développent l’État-providence . . . . . . . . . . .
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La Deuxième Guerre mondiale : vers l’ère des Deux Grands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
L’émergence des fascismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Les traités humilient l’Allemagne et l’Italie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
L’Italie sort de la guerre affaiblie et divisée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Mussolini s’empare du pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
L’Italie devient un État totalitaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
Le régime fasciste est dirigiste, corporatiste et révisionniste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
L’Allemagne est ébranlée par sa défaite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
La République de Weimar manque de stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
La crise des années 1930 propulse les nazis au pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
L’Allemagne devient un État totalitaire et dirigiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
Les nazis persécutent les Juifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
Le révisionnisme et la marche à la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
La paix de l’entre-deux-guerres est largement illusoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
Les régimes fascistes remettent l’ordre international en question. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
Une guerre planétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330
Les Allemands envahissent une grande partie de l’Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dans la zone méditerranéenne, les Italiens remportent moins de succès. . . . . . . . . . . . . .
Le Japon occupe l’Asie du Sud-Est. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Europe et l’Asie vivent sous l’occupation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La résistance à l’occupant se développe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Juifs d’Europe sont exterminés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’URSS et les États-Unis renversent la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’offensive alliée amène la reddition des pays membres de l’Axe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La fin de la guerre voit la naissance d’un monde radicalement différent. . . . . . . . . . . . . .
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APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE XI
GUERRE FROIDE, DÉCOLONISATION ET MONDIALISATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
Un nouvel ordre mondial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
L’Organisation des Nations unies (ONU) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
Les Alliés conçoivent et créent l’ONU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
L’ONU se révèle bientôt impuissante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
La division de l’Allemagne et le début de la Guerre froide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
À Yalta et à Potsdam, les vainqueurs préparent l’après-guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les Alliés occupent l’Allemagne et se la partagent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Un « rideau de fer » s’abat sur l’Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À Prague et à Berlin, l’URSS et les États-Unis s’affrontent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les nouvelles puissances mondiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Les États-Unis et le monde libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
L’économie américaine enregistre une croissance forte et prolongée. . . . . . . . . . . . . . . . . 346
À partir des années 1960, de graves problèmes structurels affectent l’économie
des États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Les Américains combattent le communisme et dominent le « monde libre ». . . . . . . . . . . 346
Le conservatisme triomphe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347
La pauvreté et la discrimination ternissent l’image des États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348
Les étudiants, les hippies et les femmes contestent le modèle américain. . . . . . . . . . . . . 349
L’URSS, ses satellites et sa nébuleuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
Le communisme devient un modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
L’URSS revient à l’orthodoxie stalinienne et soviétise l’Europe médiane. . . . . . . . . . . . . . 350
Khrouchtchev critique Staline, mais poursuit ses politiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350
Sous Brejnev, l’URSS se fossilise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352
Minée par de graves problèmes, l’Union soviétique s’effondre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352
L’Europe occidentale reconstruite et restructurée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353
L’Europe occidentale connaît la croissance et profite des libertés civiques. . . . . . . . . . . . 353
Les pays d’Europe de l’Ouest créent la CEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354
Les convulsions de l’Amérique latine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
La population continue de croître à un rythme rapide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Le continent se modernise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Les ratés du développement entraînent l’instabilité politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
Les ratés du nouvel ordre mondial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
Les étapes et les modulations de la Guerre froide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
La tension entre les deux blocs fluctue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
Les deux géants s’affrontent par clients interposés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
La course aux armements menace la sécurité du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
La fin des empires coloniaux et la naissance du tiers-monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 360
Les pays du Proche-Orient obtiennent l’indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Asie se révolte contre la domination occidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La conférence de Bandung transporte la décolonisation en Afrique. . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’Empire russe se désagrège avec l’implosion de l’URSS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le tiers-monde vit une naissance difficile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les comportements et les valeurs en Occident. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Démographie, économie, consommation, État-providence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Le baby-boom module l’évolution des sociétés occidentales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
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XXVIII
TABLE DES MATIÈRES
Les Trente Glorieuses amènent la prospérité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
Je consomme, donc je suis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
L’État intervient massivement dans l’économie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
Les gouvernements mettent en place l’État-providence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
La stagflation marque les années 1970 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
Les années 1980 voient la mise en place de politiques néolibérales. . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
L’endettement public provoque une remise en question. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365
Mouvements de contestation et crise des valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365
Les jeunes critiquent les valeurs dominantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365
Les minorités se font visibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
Les femmes battent en brèche la suprématie masculine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
Les valeurs traditionnelles sont ébranlées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367
Dieu n’est pas mort, mais les Églises agonisent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367
Les fulgurants progrès de la science et de la technologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367
La planète rapetisse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367
Les humains explorent l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
La communication devient instantanée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
La médecine, la biochimie et la génétique repoussent les limites de la mort. . . . . . . . . . 369
La mondialisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369
La mondialisation, ses conséquences et ses adversaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369
Les pays vainqueurs de la guerre créent de nouvelles organisations internationales. . . . . . 369
Dans les années 1990, la mondialisation s’accélère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370
Le mode de vie occidental se répand sur la planète. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370
Des résistances s’expriment. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Le GATT-OMC travaille à réduire les entraves au libre commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
Les accords de libre-échange se multiplient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
L’essor des transports et des communications et la réduction des tarifs douaniers
bouleversent l’économie mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
La délocalisation frappe les pays occidentaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
Les pays en développement deviennent la manufacture du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
L’agriculture devient un enjeu majeur entre pays pauvres et pays développés . . . . . . . . . 374
Le mouvement altermondialiste dénonce la mondialisation néolibérale. . . . . . . . . . . . . . . 374
Des problèmes cruciaux : la démographie et l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374
La population occidentale stagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374
La population du reste du monde explose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
L’espérance de vie augmente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
Les migrations augmentent en nombre et en diversité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
Les populations sont de plus en plus métissées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376
La croissance de la population, l’industrialisation et la consommation
menacent l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376
APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G-1
SOURCES DES ILLUSTRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S-1
INDEX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I-1
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