© ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition Développement éditorial Marie-Claude Côté Gestion de projet Yasmine Mazani Révision linguistique Marielle Rougerie Correction d’épreuves Martin Benoît et Diane Plouffe Recherche iconographique Aude Maggiori Direction artistique Hélène Cousineau Coordination de la production Estelle Cuillerier Couverture et conception graphique des pages d’ouverture des chapitres Martin Tremblay Conception graphique et édition électronique Cyclone design communications © ÉDITIONS DU RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE INC. (ERPI), 2016 Membre du groupe Pearson Education depuis 1989 1611, boulevard Crémazie Est, 10e étage Montréal (Québec) H2M 2P2 Canada Téléphone : 514 334-2690 Télécopieur : 514 334-4720 [email protected] pearsonerpi.com Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2015 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2015 Imprimé au Canada 978-2-7613-6327-3 123456789 SO 19 18 17 16 ISBN 20711 ABCD SM9 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition MARC SIMARD ISABELLE TANGUAY CHRISTIAN LAVILLE © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition IV AVANT-PROPOS AVANT-PROPOS L’histoire est la discipline qui étudie le passé pour comprendre le présent ; par son apprentissage, l’être humain s’outille pour mieux intervenir dans le présent et pour préparer l’avenir. Telle est la perspective qui a guidé la préparation de ce manuel. Histoire de la civilisation occidentale est ainsi un outil d’apprentissage. Son contenu résulte d’une recherche d’équilibre entre l’information et la formation. ■■ Du côté de l’information, nous avons privilégié les éléments nécessaires à l’alphabétisation historique dans une société comme la nôtre. ■■ Du côté de la formation, nous avons visé principalement l’acquisition des savoir-faire intellectuels et méthodologiques qui permettent de connaître et de comprendre la réalité sociale. LES NOUVEAUTÉS DE LA QUATRIÈME ÉDITION Cette quatrième édition d’Histoire de la civilisation occidentale propose, comme les trois premières, un récit historique dont les principaux objectifs sont de favoriser la compréhension de l’histoire, par rapport à la mémorisation des faits et des dates, et de faire ressortir les liens que la civilisation occidentale a tissés, au fil des siècles, avec les autres civilisations qu’elle a côtoyées. À l’ère de la mondialisation et des communications, la pertinence de ces objectifs ne saurait faire de doute. Les changements qui ont été apportés visent à faire de ce manuel un outil pédagogique encore plus efficace. La présentation générale du livre a changé : ■■ Le nombre de pages a quelque peu diminué. Une réduction d’environ 15 % du contenu factuel permet de ramener la trame historique et la chaîne des connaissances à l’essentiel. ■■ La mise en pages a été aérée, notamment par l’agrandissement de la plupart des cartes et la révision de tous les documents historiques, qui ont été expurgés de ce qui pouvait distraire l’attention aux dépens de l’essentiel. Le texte a été grandement simplifié et allégé pour que la lecture en soit facilitée : ■■ Quelques sections dont l’intérêt paraissait moindre ont été supprimées, tandis que d’autres ont été abrégées. ■■ Les paragraphes et les phrases ont été raccourcis. ■■ Le style a été épuré et les termes et expressions « difficiles » ont été remplacés par un vocabulaire plus adapté aux étudiants de niveau cégep. Les cartes ont été retravaillées et allégées. ■■ Un certain nombre ont été ajoutées, surtout dans les premiers chapitres, et quelquesunes, jugées moins claires ou moins pertinentes, ont été remplacées. ■■ Une nouvelle utilisation des couleurs (dont le blanc pour ce qui n’est pas important) les rend à la fois plus attrayantes et plus claires. Plusieurs d’entre elles font l’objet d’Explorations par l’image. Une nouvelle forme de récit-illustration, appelée Exploration par l’image, est apparue. À l’inverse de ce qui existe généralement, cette rubrique consiste à mettre le texte au service de l’illustration. ■■ Bon nombre de cartes, de tableaux, de schémas et de graphiques se sont ainsi vu adjoindre un texte qui a été écrit en fonction de leur contenu et qui en facilite grandement la compréhension. ■■ Des pastilles de couleur établissent des liens clairs entre le texte et le contenu de l’illustration. Elles facilitent la compréhension des cartes historiques et des tableaux ou graphiques, parfois ardue pour les étudiants. Aides à l’enseignement et à l’apprentissage, ces Explorations par l’image peuvent être utilisées en classe par l’enseignant ou à la maison par les étudiants. © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition AVANT-PROPOS En réponse aux besoins exprimés par les enseignants, huit nouvelles cartes interactives ont pour objet de faciliter la présentation, en classe, de sujets complexes et d’améliorer la compréhension des étudiants. ■■ Elles portent sur les grands thèmes suivants : les conquêtes d’Alexandre le Grand ; l’expansion de l’Empire romain (y compris les guerres puniques) ; l’expansion du christianisme du Ier au IVe siècle ; l’expansion de l’islam ; les croisades ; la Réforme ; les Grandes Explorations ; l’épopée napoléonienne. ■■ Chaque carte interactive est composée de plusieurs couches chronologiques qui sont indépendantes les unes des autres. Ainsi, l’enseignant qui aborde les croisades peut choisir de présenter la première uniquement ou la totalité de celles-ci. Celui qui présente Napoléon peut concentrer son attention sur la campagne de Russie, par exemple. ■■ Chaque carte interactive permet à l’utilisateur de cliquer à son gré sur des lieux pour obtenir des informations sur ce qui s’y est passé. Elles s’adaptent ainsi au style de l’enseignant. ■■ Des exercices de deux natures complètent ces cartes : ӹӹ Des laboratoires (3 ou 4 par carte) visent l’acquisition de certaines habiletés et stimulent la compréhension. Ils peuvent être réalisés par les étudiants en classe, avec l’aide du manuel, après que l’enseignant a fait son exposé sur la ou les couches chronologiques choisies. ӹӹ Des questions factuelles servent à vérifier la compréhension des étudiants. Ceux-ci peuvent y répondre avant, pendant ou après le cours, car ils ont accès aux cartes par ordinateur. L’enseignant dispose là encore d’une certaine latitude. Les lignes du temps, complètement réinventées dans la troisième édition selon un modèle original et efficace, ont été améliorées : ■■ Un travail graphique les rajeunit et les rend plus claires. ■■ Les faits de courte et moyenne durée continuent d’y être reliés à des phénomènes de longue durée grâce à l’utilisation d’un code de couleurs. ■■ Les enseignants peuvent employer ces outils pédagogiques comme instruments de synthèse ou pour rafraîchir la mémoire de leurs étudiants. Ces lignes du temps étant accessibles sur MonLab, ils peuvent les projeter sur un écran en classe. Le contenu internet Monlab a été revu et renouvelé. ■■ La section pour les étudiants contient : ӹӹ les apprentissages en action (apparaissant également à la fin de chaque chapitre), qui ont été renouvelés et réécrits de manière à s’adresser d’abord aux étudiants ; ӹӹ un résumé interactif de chaque chapitre (sur PowerPoint) ; ӹӹ des questions de révision des connaissances factuelles ; ӹӹ des tests interactifs (vrai ou faux ; choix multiples ; associations ; compréhension de cartes, de tableaux et de graphiques) ; ӹӹ des exercices sur les cartes interactives ; ӹӹ les lignes du temps. ■■ La section destinée à l’enseignant contient : ӹӹ une présentation de chaque chapitre ; ӹӹ les solutionnaires de tous les exercices destinés aux étudiants ; ӹӹ des laboratoires (avec solutionnaires) qu’il est possible de modifier à volonté pour les adapter à l’enseignement ; ӹӹ les cartes interactives accompagnées d’exercices à faire en classe (avec solutionnaires) ; ӹӹ les solutionnaires des apprentissages en action proposés dans chaque chapitre du manuel. La compréhension du texte est toujours facilitée : ■■ par la définition en marge des concepts, des termes propres à l’histoire et des mots difficiles, tous repris dans le glossaire ; ■■ et par un index complet et détaillé à la fin du livre. © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition V Croyance en un Dieu unique. VI circoncision AVANT-PROPOS Excision totale ou partielle du prépuce ; peut être rituelle (notamment chez les juifs et les musulmans) ou médicale. originaire d’Our, en Mésopotamie. Selon la Bible, Abraham (que Juifs et Arabes reconnaissent aujourd’hui comme leur ancêtre commun) aurait conclu une alliance avec Dieu (Iahvé), qui lui aurait promis un pays « de lait et de miel » et une nombreuse descendance. La circoncision aurait alors été adoptée comme symbole de cette alliance. Par la suite, le peuple juif serait parvenu en Judée après un millénaire de migrations et d’épreuves (fuite hors d’Égypte avec Moïse, lutte contre plusieurs ennemis). Vers l’an 1000 av. J.-C., lors d’un bref et mythique âge d’or, les rois Saül, David et Salomon font de Jérusalem leur capitale. Salomon y aurait fait construire un temple destiné aux sacrifices. Le royaume d’Israël s’affaiblit ensuite et est conquis à plusieurs reprises avant de tomber sous la coupe des Romains. Ce qui fait de ce manuel le 64 CHAPITRE 3 Sa rigueur historique et historiographique, renouvelée à chaque édition. MEILLEUR OUTIL D’APPRENTISSAGE Le judaïsme, religion monothéiste des Hébreux, leur aurait été révélé par Dieu luimême à travers ses prophètes, dont les plus importants sont Abraham et Moïse. Cette révélation est contenue dans la Torah juive (Ancien Testament selon les chrétiens), ensemble de textes rédigés au cours du Ier millénaire avant notre ère. Ces textes racontent les relations entre Dieu et les hommes, ainsi que l’histoire du peuple juif depuis la prétendue création du monde ; ils constituent le fondement de l’identité et de l’unité de ce peuple. Cette nouvelle édition d’Histoire laHébreux civilisation occidentale a juste, été écrite dans le souci « Créateur du Ciel et de la Terre », le dieude des est un dieu mais avec toutes les personnes placées sous l’autorité du sévère pater par naissance ou d’aider lescroyant étudiants à adoption. surmonter lespersonnelles. diffi cultés auxquelles ils ilfont face dans la discipline lequel le peutpar établir des relations la tradition, aurait conclu Honorée en tant queSelon gardienne du foyer, la femme n’a un pacte avec lesapproche Hébreux : en échange de leur à n’adorer Lui et à resaucune capacité légale. Elle estfois entièrement soumise à l’autorité duvise sans cesse à historique. Son pédagogique, à engagement la rigoureuse etque accessible, pecter ses Dix Commandements, il ferait d’eux –son peuple élu et leuràdonnerait lacas Terre mari, qui peut la répudier ou même la mettre mort – en dela pertinence de faciliter la compréhension et l’assimilation de la matière et à démontrer promise. En cas de désobéissance, des malheurs s’abattraient surjusqu’à eux : par exemple, l’escrime : « Ta femme boit du vin, tue-la », ira dire Caton l’A nl’histoire la vie quotidienne. clavage endans Égypte, la destruction du royaume d’Israël et la captivité Babylone. Des procien. Les enfants doivent une obéissance absolueà au pater, qui choisit phètes comme Isaïe et Jérémie prédisent néanmoins que Dieuou enverra un nouveau roi, leurs conjoints selon les besoins politiques financiers de la famille. un Messie, pour détruire les ennemis d’Israël et établir son Royaume sur terre. Cette structure sociale autoritaire, subordonnant l’individu à la famille JÉSUS DE NAZARETH PRÊCHE L’AMOUR LA transmission CHARITÉ, MAISsans INVOQUE AUSSI LE GLAIVE ET LA et à la cité, assureETune faille des valeurs fondamenFIN DU MONDE. C’est dans contexteEssentiellement, de turbulence politique entre lesd’abord Juifs etla lesdiscipline, Romains talesce romaines. ces valeurs sont que serait né en Galilée sous le règne unleenfant juifse nommé Jésus, ou(carte maîtrise3.7), de soi (virtus), quid’Auguste, garantit que Romain comportera supposément issu de la descendance du roiceDavid. vrai dire, nous aucune preuve dignement et selon qu’onÀattend de lui enn’avons toute circonstance. Il factuelle de l’existences’agit de Jésus, hormis la mention de saqui crucifixion un récit de ensuite du respect (pietas), vise tantdans l’acceptation del’histol’autorien juif Flavius Josèphe. la la date ni le lieu de sa naissance décembre à Bethléem ritéNi que stricte observance des rites(leet25des cérémonies. Enfin, ?), la ni l’identité de ses parents ouaux de sa fratrie, ni les(fides) faits de son enfance le pèlerinage fidélité engagements assure le respect(comme de la parole donnée. rituel au temple de Jérusalem), ni les miracles qu’il aurait faits, niune même sa Passion, Elle est à l’origine de l’habitude de conclure transaction parpour une ne nommer que ces éléments, ne sontde des faits historiques avérés. simple poignée main. Ayant probablement partie des disciples de Jeandes le Baptiste, prédicateur juif vivant Lesfait bouleversements sociaux deux derniers siècles de la aux limites du désert République et pratiquant des baptêmes purification le fleuve érodent toutefoisdecette cohésiondans familiale. ToutJourdain, d’abord, Jésus s’entoure d’un groupe de disciples recrutés parmi les pêcheurs et les pauvressouvent de Galilée les femmes mariées s’émancipent : elles obtiennent le FIGURE 3.5 UN PATRICIEN ROMAIN PORTANT quand son maître est contrôle décapité sur ordrebiens du roi Hérode Antipas, reconnu par les Romains. de leurs ; elles peuvent demander le divorce, à l’issue LES MASQUES DE SES ANCÊTRES Il se présente dès lorsduquel comme le fils de Dieu venu terreetpour racheter les fautes des elles peuvent gérer leursur fortune devenir relativement indéparabole Le culte des ancêtres était un des éléments hommesfondamenet commencependantes une vie dedes prédicateur errant (carteEnsuite, 3.7) : il la prêche en paraboles, hommes de la famille. natalité baisse, car Récit sous lequel se cacheDans les familles riches, taux deallégorique la religion des Romains. aide les pauvres et les malades, et réalise, dit-on, des guérisons miraculeuses. un enseignement. à la mort du paterfamilias, on faisait de lui un masque de nombreux couples choisissent d’avoir moins d’enfants pour profiter de la vie. En toile de fond, l’afflux de richesses consécutif aux de facture très réaliste tant pour la taille que pour la ressemblance. Ses descendants préservaient scrupuleu- conquêtes fait naître l’appât du gain et la corruption ; les anciennes vertus civiques perdent leur attrait, tandis que la discipline se dissement l’objet, l’exposant dans les grandes cérémonies familiales et l’honorant. sout avec les effets pervers du goût du luxe. LES CONQUÊTES TRANSFORMENT ROME EN PROFONDEUR. Dès le milieu du IIe siècle av. J.-C., les conquêtes commencent à modifier l’économie, la société, la culture et les institutions politiques de Rome. métayer Personne qui loue un domaine agricole (bail) sous condition d’en partager les récoltes avec le propriétaire. prolétaire Personne qui ne dispose que du salaire reçu du propriétaire des moyens de production en échange de son travail ; dans la Rome ancienne, homme libre membre du groupe social inférieur qui ne paie pas d’impôts et n’est pas astreint au service militaire. La qualité et l’équilibre du récit historique, centré sur l’analyse et sur la compréhension du matériau historique plutôt que sur nobilitas l’énumération faits. groupe Dans la Romede républicaine, social formé de patriciens et de plébéiens qui exercent les fonctions politiques, mais n’ont pas accès au monde du commerce et des affaires. à ferme → affermage Système fiscal dans lequel l’État cède à quelqu’un la perception des impôts dans une région donnée et l’autorise à percevoir pour son propre usage des sommes en surplus de celles qu’il lui remet. ■ ELLES ENRICHISSENT ROME, MAIS APPAUVRISSENT SES PAYSANS. Sur le plan économique, métaux précieux, céréales et esclaves affluent. Toutefois, la petite paysannerie, qui constitue la base de la force militaire de Rome et a énormément souffert des guerres, ne profite que marginalement de l’enrichissement collectif. Elle subit en plus la concurrence du blé sicilien, espagnol ou africain, ainsi que celle des esclaves qui travaillent sur les domaines de la noblesse. Endettés, les paysans perdent leurs terres mal exploitées, faute de temps et de ressources, au profit de leurs créanciers. Ils deviennent métayers ou ouvriers agricoles, quand ils ne désertent pas la campagne pour tenter leur chance dans les provinces ou devenir prolétaires à Rome. juif apoc Pour qu’un de le Messie du Temp quelqu’un qu’il refu s’attaque marchan sente une rités relig aux Rom Pilate l’ac s’être dit crucifixio brigands jour de l et sou disciples ne résu pro de sa elles fo LESblé DISC ài MESSAGE. Les fac quiau voien Ier s sont don nés de rejetés pa ■ ELLES juive, po collect phète. Pe les qu continue queautr le et les voient ai disciples, E n’a LES pas co de Critiqu Jésus Juifs, ma néfast donc le r mineure qu desDès comm voirs àm nienne quigrité visep gnant Di du pla du àIergasp sièc nitive ave lemen Salluste Bien que R de la dom entraînen prend goû Rome d’in phénomèn curisme) s tères ébra romain. L’a de chapite quement publiques doivent dé ■ ELLES PROFITENT À LA NOBILITAS ET AUX CHEVALIERS. De son côté, la nobilitas sénatoriale, soit les quelques familles qui occupent les plus hautes magistratures, s’enrichit. Sa participation aux conquêtes lui donne le droit de profiter du butin de guerre et de piller les royaumes occupés. Comme le grand commerce lui est interdit, elle investit les revenus qu’elle obtient ainsi dans la propriété foncière : elle rachète les terres des petits paysans ruinés ; elle acquiert ou loue les terres du domaine public. Quant aux chevaliers, ces riches citoyens qui à l’origine, font leur service militaire à cheval et ne participent pas à la vie politique, ils trouvent aussi des moyens de tirer profit des conquêtes. Ils s’enrichissent par le grand commerce maritime, le prêt usuraire dans les provinces (en Italie, les taux d’intérêt sont plafonnés à 12 %) et les contrats avec l’État (fournitures aux armées, travaux publics, perception des impôts des provinces à ferme). ■ ELLES FORCENT LA CITÉ À SOUTENIR LES MASSES URBAINES. Constituées de citoyens romains et d’étrangers, les masses urbaines subissent la concurrence des esclaves-artisans © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition On estime 70 av. J.-C. milliers d’ LA CRIS Après le r siècles so pour satis problème plus tard. VII AVANT-PROPOS 42 CHAPITRE 2 où on en fait des soldats et où on leur endurance, obéissance, sacrifice de s encouragés à voler pour satisfaire leu Vivant jusqu’à l’âge de 30 ans dans d service de la cité jusqu’à 60 ans. Il ne v œuvre de la reproduction des Égaux, LES VALEURS POLITIQUES À ATHÈNES ET À SPARTE Voici comment Périclès défend les valeurs athéniennes, dans un discours funèbre qu’il prononce en 430 av. J.-C. pour célébrer les premiers morts de la guerre du Péloponnèse. 180 CHAPITRE 6 L’écrivain grec Plutarque relate la vie des Spartiates et décrit leurs valeurs. La seconde nouvelleté [sic] que fit Lycurgue […] fut de faire de nouveau départir les terres : […] il divisa tout le reste Notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui du pays de la Laconie en parts égales, lesquelles il distribua aux habitants […]. Il essaya aussi de faire semblablerégissent nos voisins ; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre. Du fait que l’État, chez nous, est ment mettre en commun, et faire partager les meubles, afin administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minod’en faire ôter entièrement toute inégalité […]. Après cela il rité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui bannit aussi tous métiers superflus et inutiles […], attendu concerne les différends particuliers, l’égalité est assurée à que ce sont toutes sortes de choses qui se font seulement tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation pour gagner et amasser argent […]. Car Lycurgue ne vouà la vie publique, chacun obtient la considération en raison lait point que les enfants fussent propres aux particuliers, de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe mais communs à la chose publique […]. Au demeurant, moins que sa valeur personnelle ; enfin nul n’est gêné par depuis que l’enfant était né, le père n’en était plus le maître la pauvreté et par l’obscurité de sa condition sociale, s’il […]. Quant aux lettres, ils en apprenaient seulement autant peut rendre des services à la cité. La liberté est notre règle qu’il leur en fallait pour le besoin ; et au demeurant, tout dans le gouvernement de la république et dans nos relaleur apprentissage était apprendre à bien obéir, à endurer tions quotidiennes la suspicion n’a aucune place ; nous ne le travail, et à demeurer vainqueurs en tout combat. […] nous irritons pas contre le voisin, s’il agit à sa tête ; enfin Il fallait qu’ils dérobassent ce qu’ils voulaient avoir, […] et si d’aventure ils étaient pris sur le fait, ils étaient fouettés nous n’usons pas de ces humiliations qui, pour n’entraîner aucune perte matérielle, n’en sont pas moins douloureuses à bon escient, pour avoir été trop paresseux, et non assez par le spectacle qu’elles donnent. La contrainte n’interfins et rusés à dérober. […] Ils enseignaient aux enfants à vient pas dans nos relations particulières ; une crainte saluparler de sorte qu’en peu de paroles il comprît beaucoup taire nous retient de transgresser les lois de la république ; de substance. […] Mais pour retourner aux Lacédémoniens, nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi leur discipline et règle de vivre durait encore après qu’ils celles-ci, à celles assurent la défense oppri- parétaient enFrançois âge d’hommes desurtout l’Empire. Lesqui princes réformés sontdes appuyés les roisparvenus de France Ier puis: car il n’y avait permés et Henri qui, tout n’étant pas codifiées, impriment à celui Charles sonne Quint à qui iln’arrivera fut loisible ni permis de vivre à sa volonté, II,en qui cherchent ainsi à affaiblir l’empereur. jamais à écra1 qui les viole méprisréformés, universel .notamment parce qu’il doit se mais étaient dans leurfronts ville nià plus ni moins que dans un ser lesunprinces battre sur plusieurs la fois. camp, oùdans chacun sait ce qu’il doit avoir pour son vivre, et D’abord, il doit affronter les princes réformés, très puissants le nord-est de l’Empire. 2 ce qu’il a àdifficultés faire pourpour le public . Ensuite, il doit combattre les rois de France, qui profitent de ses l’affaiblir et s’approprier de nouveaux territoires. Enfin, il doit se protéger contre les Turcs ottomans, qui 1. Thucydide, Guerre du Péloponnèse, II, XXXVII. se sont emparés de la Hongrie, de la Transylvanie et de la Moldavie, et qui menacent Vienne. 2. Plutarque, Vie de Lycurgue, dans Les Vies des hommes illustres, XII-LI. LA PAIX D’AUGSBOURG CONFIRME LA DIVISION RELIGIEUSE DE L’EUROPE CENTRALE. Marquée par de nombreuses trêves, la guerre entre Charles Quint et les princes réformés se termine en 1555 par la paix d’ASPARTE ugsbourg. traité de paix reconnaît la division confessionnelle ESTLeAUX ANTIPODES DE LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE.des Quoique très puissante, États allemands. Il affirme que la prince (auqueldes il attribue les droitsau épiscopaux) Athènes nereligion dominedupas l’ensemble cités grecques Ve siècle av. J.-C. Plusieurs cités déterminera dès lors celle de sescontinentale sujets. C’est conservent le principe cujus regio, ejus religio. Autrement de Grèce leur souveraineté. Certaines s’opposent même à elle, en dit, les individus doivent embrasser même religion prince ou émigrer en et casSparte. de Sparte est aux antiparticulier deuxlaimportantes citésque du le Péloponnèse : Corinthe désaccord, à moins que le prince ne se montreathénienne. tolérant. À la fin du VIIe siècle av. J.-C., les Spartiates, tribu helpodes de la démocratie lénique descendant des Doriens (peuple de la mer), ont envahi la Messénie et y ont imposé leur domination aux populations locales, qu’ils ont réduites en esclavage. EXPLORATION PAR L’IMAGE Les citoyens de Sparte, les Égaux, sont vingt fois moins nombreux que leurs esclaves, les hilotes, et cinq fois moins nombreux que les étrangers, les périèques : à l’apogée de Sparte, au début du Ve siècle av. J.-C., ils sont à peine 10 000. Ainsi, pour perpétuer leur domination, NORVÈGE Christiania Stockholm nommé Lycurgue, ESTONIE les Égaux, sous la direction d’un se sont donné une constitution (Oslo) magistrat 96 CHAPITRE 4 ÉCOSSE qui fait de Sparte un État qu’on qualifierait aujourd’hui de totalitaire. Les terres appartenant LIVONIE à la cité ayant été réparties entre eux, ils disposent d’un certain nombre d’esclaves pour les EXPLORATION PAR L’IMAGE Riga faire valoir. Ils peuvent donc seSUÈDE consacrer exclusivement à la carrière militaire. Dès l’âge Édimbourg COURLANDE DANEMARK de 7 ans, les jeunes garçons sont enlevés à leur famille et placés dans desLAcamps militaires, IRLANDE STRUCTURE DE L’ÉGLISE Mer du Nord Mer Baltique Copenhague Dublin PRUSSE ANGLETERRE PAYS DE GALLES Hambourg Amsterdam PAYS-BAS tule Varsovie Wittenberg Bruxelles SAINT EMPIRE POLOGNE Worms BOHÊME Rh in ine Se Prague Paris Vienne Loir e Golfe de Gascogne LITUANIE Vis Elbe Londres Océan Atlantique CHRÉTIENNE DU II AU Ve SIÈCLE e CONFÉDÉRATION Zurich SUISSE FRANCE AUTRICHE Genève Danube Pest Buda HONGRIE Trente TRANSYLVANIE Rhôn ne on Venise CASTILLE ARAGON Madrid ITALIE Barcelone S’appuyant sur les villes et la structure administrative de l’Empire romain (les diocèses), l’Église se donne un cadre dont l’évêché devient l’élément central : établi dans une ville, celui-ci remplit des fonctions aussi bien juridiques et administratives que religieuses. L’évêque, perçu comme le successeur des apôtres, nomme les prêtres et les surveille. Il définit les normes du culte, administre les biens de l’Église, aide les pauvres et les malades. Il rend également la justice, d’abord ecclésiastique, puis civile après l’effondrement de l’Empire romain. Avec les archevêques et les patriarches, les évêques participent aux conciles, réunions où on définit le dogme. Au-dessus des évêques, on trouve les archevêques, puis les patriarches. Les principaux patriarches sont ceux des cinq grandes villes de l’Empire romain : Rome, Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie. ATHÈNES ET SPARTE SE FONT LA GUE mer Égée, Sparte sur le Péloponnèse. dans la guerre du Péloponnèse, qui Le nombre et la de qualité la résistance d’Athènes et réduit s Murs sont rasés et la démocrat des documentsLongs originaux Péloponnèse affaiblit l’ensemble des qui y sont reproduits. graphique, qui s’accentue au IVe siècl 360 av. J.-C., il n’y a plus que 1000 Éga crise des finances publiques, contribu valeurs civiques dans tout le monde h des cités grecques, qui ne sauront rés L’ÉPANOUISSEMENT DE LA CIV L’influence de la civilisation helléniq été surestimée, notamment à cause d Fatigué de toutes lespenseurs guerres qu’il faites etdedéçu de son et lesaartistes la Renaissa en 1556. Il divise l’Empire entre ses deuxaujourd’hui. héritiers. À son fr et perdure encore La pé il lègue ses possessionscolonnes autrichiennes, devenir le t et les appelées frontons àqui ornent Philippe II, il donne l’Espagne et toutes ses colonies outre-m olympique (« un esprit sain dans un co sions en Europe, dont les Pays-Bas (voir visible le chapitre de cette influence dans7). les arts LE CALVINISME GAGNELES DU TERRAIN. DansFRUGALEMENT. la seconde moiti GRECS VIVENT Su nisme qui gagne le plus d’adeptes, en Écosse, aux vivent pas différemment de Pays-Bas leurs anc Cela s’explique par la formation, à Genève, de missionnaires des terres, ils doivent se rabattre sur lac de Calvin et par le fait que le calvinisme unedustructu du commerce, en possède particulier comm qu’il offre la possibilitépensables de vivre de manière dan céréales enévangélique échange d’huile armes, poterie) En fabriqués les pe L’ÉCOSSE DEVIENT PRESBYTÉRIENNE. Écosse,dans un prêtre la doctrine réformée. EnLa s’appuyant sur le Parlement d’É vie à la campagne est laborie 1560), il met sur pied une Église Ainsi, inspirée la de doctrine de C autarcie. ende plus l’agricultur Cette Église se caractérise par unel’huile, structure originale. Ellee en extraire on taille la pierre des vêtements et des chaussures et on LA SE Corse Mer Adriatique EMPIRE OTTOMAN Rome ESPAGNE Le Grec de l’époque classique vit p éclairée, sans eau courante ni systèm étroites de la ville, ce qui entraîne d CARTE RELIGIEUSE DE L’EUROPE Le citadin passe le plus clair de son t DESSINE AU publiques XVIe SIÈCLE de la cité. Le riche se distin riels que par les temps libres dont il jo Luthéranisme ■ Le compromis d’Augsbourg (1555) dessine la carte religieuse de AUCUNE FEMME GRECQUE N’EST CIT du nord-est de l’Empire (Saxe, Hesse,sauf Poméranie, lieux publics, lors desHolstein, grandesBru fê nitivement au luthéranisme ; celles du sud et de l’ouest (Bav demeurent catholiques. ■ CINQLes royaumes de Scandinavie se convertissent au luthéranisme q ROME, CONSTANTINOPLE, ALEXANDRIE, PATRIARCHES JÉRUSALEM la Norvège et l’Islande en 1 ainsi : la Suède en 1527 ;ANTIOCHE, le Danemark, ■ Les principautés baltes (Estonie, Livonie, Courlande) deviennen ARCHEVÊQUES la Suède et desARCHEVÊCHÉS chevaliers teutoniques, qui ont adhéré au luthé ■ Quant à elles, les principautés de l’est de l’Empire (Bohême, Au luthéranisme, le catholicisme et le calvinisme au gré des guerre ÉVÊQUES DIOCÈSES ; (SURVEILLANTS) Calvinisme ÉVÊCHÉS ABBÉ ABBAYE ■ LESCalvin implante le calvinisme en Suisse en 1541, en créant une PRESBUTEROS PAROISSES MOINES MONASTÈRES ERMITES PRÊTRES) ■ (ANCIENS, L’Écosse devient calviniste sous l’influence du pasteur John presbytérienne). ■ Aux Pays-Bas, c’estLESune guerre d’indépendance menée par les n FIDÈLES catholique (révolte des Gueux,DU1566-1579) qui permet le passa FIGURE 4.1 LA STRUCTURE DE L’ÉGLISE CHRÉTIENNE II AU V SIÈCLE ■ En France, le calvinisme se développe dans les villes et au sein mé à partir de 1534. e e Catholicisme Au Ve siècle, les monastères apparaissent. Des moines y prient et y travaillent. Ils sont dirigés par un abbé, qui est soumis à la hiérarchie ecclésiastique. Marseille PO RT U GA L Pô e ar G Porto Peu à peu, au sein de la masse des fidèles, on choisit des anciens, les presbuteros, pour présider les cérémonies, faire la prédication et organiser l’entraide au sein de la communauté. Les rituels se mettent en place, en commençant par le baptême et l’eucharistie. Si le système politique est monar permanence à Sparte), le pouvoir est des Anciens (nobles de plus de 60 an tenir leur domination sur les hilotes d la meilleure de la Grèce (encore qu’el révolte). Mais il contribue aussi à la et artistique de la cité. Sparte n’a d’ail de son existence. ecclésiastique appartient à une Église ; qui fait ■ Qui L’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande ne sont guère affecté partie de celle-ci. testants y sont persécutés sans merci. ■ La Lituanie et la Pologne, à cette époque unies, demeurent c Au IV siècle, alors que le christianisme définit plus précisément son dogme, LES HÉRÉSIES DU dynastie des Jagellon. plusieurs controverses naissent. Les positions des conciles et des Pères de IVe SIÈCLE l’Église, notamment sur la nature du Christ (unique, à la fois divine et humaine) ■ Ses La France connaît, à la fin duensiècle, des guerres de religion qui s Explorations et sur la Trinité (présence de trois personnes par Dieu, soit le Père, le Fils et lesur Saint-Esprit), sont contestées. Les chrétiens qui ne les pas sont le trône. Protestant converti auacceptent catholicisme, Henri IV promu qualifiés d’hérétiquesdans et chassés de l’Église. Voici les principaux mouvements l’image, lesquelles accorde liberté hérétiques nés la au IV siècle : religieuse aux huguenots, nom donné aux ca e e Sardaigne Baléares 0 180 360 Mer Tyrrhénienne 720 km Mer Méditerranée le Anglicanisme texte décrit ou explique carte,devient un schéma ■ une L’Angleterre indépendanteou par rapport à Rome en 153 l’Église anglicane. Puis elle passe définitivement à la Réforme so un graphique. Les nestoriens. Patriarche de Constantinople de 428 à 431, Nestorius croit que le Christ possède deux natures distinctes, une divine et une humaine. Selon lui, la Vierge Marie peut donc être appelée « mère du Christ », mais non « mère de Dieu ». Les doctrines de Nestorius sont condamnées au concile d’Éphèse (431). Elles se répandent cependant en Orient, depuis la Mésopotamie jusqu’à la Chine. À son apogée, au XIIe siècle, l’Église d’Orient, dite nestorienne, compte des millions de fidèles. Aujourd’hui, elle ne rassemble plus que 100 000 croyants environ, dispersés en Irak, en Turquie, en Iran, en Inde et aux États-Unis. Religion orthodoxe Catholicisme Luthéranisme Calvinisme Anglicanisme Orthodoxie grecque, serbe et islam Orthodoxie russe Catholicisme, luthéranisme et calvinisme CARTE 6.2 LES RELIGIONS EN EUROPE À LA FIN DU XVIe SIÈCLE © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition ■ La Serbie, la Grèce et la Roumanie, christianisées sous l’influen XVe siècle sous domination ottomane (musulmans). VIII AVANT-PROPOS Ses cartes interactives, sur huit grands thèmes, qui facilitent les exposés en classe et l’assimilation des informations et sont accessibles sur l’internet tant pour les enseignants que pour les étudiants. Ses apprentissages en action, dont les exercices portant sur la matière du chapitre visent la mise en pratique de savoir-faire que l’historien utilise dans ses recherches. Ces apprentissages ont été réécrits pour s’adresser d’abord à l’étudiant et plusieurs, faisant partie des anciennes éditions, ont été remplacés par des nouveaux, mieux adaptés aux nouvelles cohortes d’étudiants. APPRENTISSAGES EN ACTION APPRENTISSAGES EN ACTION LIRE UN DOCUMENT FIGURÉ a) Comment s’explique le fort accroissement des populations entre 1000 et 1340 ? 1. À la figure 5.1 (« La société selon l’évêque Adalbéron », p. 122), le document écrit donne la clé de lecture du document figuré : que représente chacun des personnages du document figuré ? b) Dans la section intitulée « La fin d’une époque » (p. 151), il est dit qu’entre un quart et un tiers de la population d’Europe est emportée par la Grande Peste. Quels chiffres du tableau confirment cette affirmation ? Plus loin dans le chapitre est décrite l’émergence d’un nouveau groupe social : les bourgeois. À quel ordre social peut-on supposer qu’ils appartiendront ? COMPARER DES INSTITUTIONS 2. Les États français et anglais s’affirment de plus en plus à partir du XIe siècle. Si certains aspects sont communs à la construction étatique dans ces deux pays, celle-ci diffère à d’autres égards. Répondez aux questions suivantes pour bien comprendre le développement de ces monarchies (voir p. 128). a) Quel est le rôle du Parlement anglais ? Quels sont les deux organes composant le Parlement anglais ? Quels groupes de la population y sont représentés ? b) Quel est le rôle du Parlement français ? Est-ce un organe représentatif comme le Parlement anglais ? c) Quelle institution française s’apparente davantage au Parlement anglais ? En quoi ces deux institutions se ressemblent-elles ? En quoi se distinguent-elles ? APPLIQUER UN SAVOIR 3. Le « code » de Hammourabi (chapitre 2, p. 21) était fondé sur le principe « œil pour œil, dent pour dent ». En quoi la Rousskaïa Pravda (p. 134) s’éloigne-t-elle de ce principe ? CATÉGORISER DES CONNAISSANCES 4. Les conséquences des croisades sont nombreuses. Repérez-les dans le texte des pages 140-141, puis regroupez-les selon qu’elles sont politiques, sociales, économiques ou culturelles. Certaines conséquences pourraient se retrouver dans deux catégories. COMPARER, CONTRASTER ET ÉVALUER 5. Dans les documents intitulés « Le pape, autorité suprême selon Grégoire VII » et « Le souverain, autorité suprême selon l’empereur Henri IV » (p. 137), un pape et un empereur prétendent détenir l’autorité suprême. Sur quels facteurs chacun d’eux dit-il fonder son autorité ? Faites ressortir les éléments sur lesquels leurs points de vue sont inconciliables. INTERPRÉTER UN TABLEAU 6. Le tableau 5.1 (« La population en Europe entre 1000 et 1450 », p. 153) montre l’évolution de la population dans quelques pays d’Europe (selon leur configuration actuelle). © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition SCHÉMATISER DES CONNAISSANCES 7. Un réseau de concepts permet de schématiser des connaissances afin de saisir l’essentiel d’un texte et de bien comprendre les liens entre les divers éléments. Il s’agit de lier les principaux éléments entre eux à l’aide de flèches, chaque flèche étant accompagnée d’un mot (le plus souvent un verbe) indiquant la nature du lien. Exercez-vous à construire un réseau de concepts à partir du texte décrivant la deuxième révolution agricole (p. 143). Pour vous aider, voici la liste des concepts qui devraient être utilisés : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Amélioration de l’outillage agricole Assèchement des marais Augmentation de la population Augmentation de la production agricole Augmentation de la surface cultivée Découverte de nouvelles techniques agricoles Défrichement des forêts Périodes de paix plus longues et fréquentes Les mots liant ces concepts peuvent être, par exemple, « favorise », « stimule », « permet », « provoque », « contribue », « amène », « encourage », etc. COMPRENDRE UN DOCUMENT HISTORIQUE 8. La lettre de change (« Une lettre de change du XIVe siècle », p. 148), inventée à la fin du Moyen Âge, servait à transférer des sommes d’argent d’un individu à un autre ou d’une compagnie à une autre. Elle évitait aux marchands de transporter avec eux de fortes sommes sur les routes peu sûres où pullulaient les brigands. a) Dans quelle ville s’est déroulée la transaction qui a donné lieu à la rédaction de la lettre de change reproduite à la page 148 ? b) Dans quelle ville cette lettre de change doit-elle être encaissée ? c) Combien de temps s’est écoulé entre l’émission de cette lettre et l’encaissement de la somme qui y est mentionnée ? d) Quelle mention indique que les compagnies Diamante et Aldobianchi degli Alberti et Cie et Francesco Datini et Luca del Sera et compagnie entretiennent des relations commerciales ou financières régulières ? Rendez-vous sur MonLab pour des questions d’autoévaluation supplémentaires. 155 AVANT-PROPOS 138 IX Son outil interactif MonLab au contenu riche (outils d’apprentissage et exercices variés pour les étudiants, outils pédagogiques et outils d’évaluation pour l’enseignant). CHAPITRE 5 L'APPEL À LA CROISADE DU PAPE URBAIN II À partir de la fin de XIe siècle, les papes appellent à la croisade pour délivrer la Terre sainte. Voici un compte rendu de l'appel lancé par Urbain II en 1095. Des confins de Jérusalem et de la ville de Constantinople nous sont parvenus de tristes récits; souvent déjà nos oreilles en avaient été frappées; des peuples du royaume des Persans, nation maudite, nation entièrement étrangère à Dieu, race qui n’a point tourné son cœur vers lui, et n’a point confié son esprit au Seigneur, a envahi en ces contrées les terres des chrétiens, les a dévastées par le fer, le pillage, l’incendie, a amené une partie d’entre eux captifs dans son pays, en a mis d’autres misérablement à mort, a renversé de fond en comble les églises de Dieu, ou les a fait servir aux cérémonies de son culte; ces hommes renversent les autels après les avoir souillés de leurs impuretés; ils circoncisent les chrétiens, et font couler le sang des circoncis, ou sur les autels, ou dans les vases baptismaux; […] Que dirai-je de Ses nombreuses cartes historiques de qualité, créées en fonction de la matière à illustrer, épurées des éléments superflus et soutenues par un graphisme dynamique, et de surcroît souvent associées à une Exploration par l’image. l’abomi d’en par Soyez to Christ, n et des s vérence postérit mais ra vous se vos pare que dit Compte r EXPLORATION PAR L’IMAGE PRINCIPAUTÉS RUSSES POLOGNE ANGLETERRE Londres SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE Liège EMPIRE DES SELDJOUKIDES Paris Vienne ROYAUME DE FRANCE Lyon Milan Dès 1 Toulouse et Constantino massacres e HONGRIE Venise Belgrade Gènes Toulouse Aigues-Mortes CASTILLE ARAGON Marseille ÉTATS PONTIFICAUX EMPIRE BYZANTIN Constantinople Rome Thessalonique EMPIRE DES SELDJOUKIDES ROYAUME DE GRENADE SICILE Édesse Antioche CRÈTE CHYPRE Krak des chevaliers ROYAUME DES ALMORAVIDES/ALMOHADES Acre Alexandrie Damiette 0 300 600 ROYAUME DES FATIMIDES/AYYUBIDES/ MAMELOUKS 900 km Monde romain Monde chrétien Monde musulman LES CRO En 1095, le Damas Jérusalem Les croisés s dirige le roy où sera érig Enfin, Beaud De 11 de la bataill Une t Frédéric Bar Elle permet Finan son objectif le centre d’u Les ci temporaire États latins 1re croisade (1096-1099) 3e croisade (1189-1191) 4e croisade (1202-1204) 7e croisade (1248-1254) 8e croisade (1270) Édesse Antioche Tripoli Jérusalem CARTE 5.4 LES CROISADES (DE 1095 À 1270) © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition (saint Louis La seconde Après quelq XIIIe siècle, i érieusement les économies des pays occidentaux jusqu’au milieu des ommence une période d’apparente stabilité. Mais le répit est de courte h de la Bourse de New York d’octobre 1929, une grande partie du monde 246 CHAPITRE 8 ne crise économique de grande amplitude et de longue durée. Pour s’en vernements choisiront de modifier leur politique économique, d’autres X AVANT-PROPOS u militarisme. tient principalement à une formidable hausse de la productivité. Cette hausse est attribuable à la concentration des entreprises et à l’implantation dans de nombreuses usines de la chaîne de montage. Le développement de l’organisation scientifique du travail industriel, mieux connue sous le nom de taylorisme, et la standardisation y contribuent aussi. L’économie profite en outre de la croissance de la consommation, elle-même favorisée par la hausse du salaire réel et par l’extension de la vente à crédit. EXPLORATION PAR L’IMAGE L’utilisation grandissante, pour remplacer le charbon et la force hydraulique, de nouvelles sources d’énergie comme le pétrole pour les transports et l’électricité pour la machinerie accélère la croissance industrielle. Elle conduit aussi à l’essor de nouveaux secteurs comme l’électrométallurgie, l’industrie chimique et l’aéronautique. EXERCENT nsistait à rtant les me quand rès dans er, au lieu os opérae ne doit l homme plication essité de m. Il doit e avec un raint à la oins qu’il ouvriers s en font pas […]. L’homme 5 heures 56 minutes. […] Le pouvoir judiciaire est indépen- Uniformisation ou réduction du nombre de variétés d’un produit donné. POUVOIR EXÉCU CONSULTE ÉLISENT Le pouvoir exécutif appartient au Directoire : 5 directeurs choisis par le Anciens, dont le mandat qui placeConseil l’écrou ne des le visse pas. […] En octobre 1913, il fallait 9 heures 54 pour assembler un;moteur. Six mois neminutes peut excéder 4 ans un poste estplus tard, par renouvelé l’assemblagechaque mouvant,année. ce temps avait été réduit à standardisation Avec l’émergence de laEXÉCUTIF consommation (automobile, radio, appareils électriques) et la POUVOIR POUVOIR JUDICIAIRE pratique de plus en plus grande des loisirs de masse comme le cinéma et le sport-spectacle, les années 1920 ont laissé l’image d’une embellie entre deux périodes sombres. salaire réel MALGRÉ LA PROSPÉRITÉ APPARENTE, LA CRISE SE PRÉPARE. Malgré l’illusion de la prosLE PREMIER périté éternelle dans laquelle vivent un certain nombre d’Occidentaux à la fin des années Montant qui reste au salarié une fois CONSUL déduits les impôts et autres frais liés 1920, plusieurs facteurs économiques se conjuguent pour provoquer la terrible crise des à son emploi (assurances, caisse années 1930 : le marasme de l’agriculture et de l’industrie desCASSATION* matières premières ; des taux de retraite, etc.). ■ Désigne COUR DE DIRECTOIRE de CHOISIT chômage trop élevés pour une période de prospérité ; la surproduction manufacturière les ministres et industrielle, 5malgré le crédit ; un phénomène de baisse générale des prix, qui s’amorce directeurs nommés ■ A l’initiative dès 1926 dans la pour plupart des pays ; et, finalement, la spéculation boursière effrénée qui sévit un maximum des lois aux États-Unis à partirdede41925. ans Tribunaux ■ Gère la cité (unPROVOQUE poste renouvelé LE KRACH DE 1929 LA CRISE. Le krach civils de la Bourse de New York est amorcé le ■ Commande 24 octobre 1929 ouchaque « jeudi année) noir ». C’est l’élément déclencheur de la crise des années 1930. les armées En quelques semaines, les actions perdent une grande partie de leur valeur, pour tomber à S Tribunaux CONSEIL E JUG banques rappeler leurs prêts à court terme LES doivent E correctionnels L DES CINQ-CENTS leur point le plus bas en juillet 1932. Les VEIL et un grand nombre d’entre elles font SUR faillite. Les usines et les manufactures doivent diminuer leur production,MINISTRE puisque la consommation chute. Les mines et les entreprises agriVote les lois SURVEILLE JUGES Tribunaux coles, dont les produits moins demandés, et LES les entreprises commerciales, qui voient DE LAsont JUSTICE autarcie Renouvelé par tiersles marchés se contracter, sont également touchées. criminels chaque année Système économique fermé d’une LA CRISE S’ÉTEND DANS LE MONDE. Amorcée aux États-Unis, la crise gagne ensuite les pays collectivité qui subvient entièrement PLÉBISCITE neufs, comme le Canada, l’Australie et les pays d’Amérique latine, qui sont des producteurs à ses besoins sans apport extérieur. de denrées et de matières premières dont la demande est en chute libre. Elle frappe ensuite, en 1930 ou 1931, la plupart des pays 190 européens qui, privés des capitaux amériLES GRANDS ÉLECTEURS (300 000 ENVIRON) cains, sont désormais incapables d’exporter • Hommes âgés 25 ans et plus leursde produits. Elle touche aussi le monde 150 ce LA NATION S an • Résidant sur le territoire national depuis ans et colonial à cause de la10baisse deplus la demande Fr mondiale.un Quelques pays y échappent toute• 200 citoyens choisissent grand électeur fois, comme l’URSS, qui a adopté un plan 100 d’industrialisation accéléré en 1928 et vit en i Un autarcie.DU OuDIRECTOIRE bien encore les (1795-1799) pays peu intégrés FIGURE 8.5 LA CONSTITUTION eFIGURE 8.6 LA CO um à l’économie occidentale, comme la ya o R 50 Roumanie, et ceux qui exercent leurs activités 1920 1925 1930 1935 1938 à la périphérie du système mondial, comme le Japon. J.-P. Brunet et M. Launay, D’une guerre mondiale à l’autre, 1914-1945, ÉLISENT grands électeurs et renouvelées par tiers chaque année : le Conseil des Cinq-Cents, qui vote les lois, et le Conseil des Anciens, qui du lestravail valide. le travail à la chaîne et l’organisation scientifique dans ses EXPLORATIO APPROUVE DANS LA CONSTITUTION DE 1795 : Méthode d’organisation scientifique du travail industriel qui vise l’utilisation optimale de la main-d’œuvre, notamment par la suppression des gestes inutiles et par la réduction des pertes de temps. EXERCENT de problèmes minent les économies occidentales au début des années nt, une poussée de nationalisme économique provoque la généralisanisme. Associé à la fragmentation des vastes ensembles économiques de i-ci entraîne une diminution des échanges mondiaux. Deuxièmement, flation, bien que moins grave que pendant la guerre, fragilise les mon- POUVOIR LÉGISLATIF s publiques. Troisièmement, il existe un chômage chronique relativeénéré d’une part par les facteurs précédents et d’autre part par la hausse . Enfin, l’agriculture et l’industrie des matières premières connaissent aux ». Celle-ci consiste en une des prix sont de leurs produitsau associée Lesbaisse électeurs réduits rix des produits manufacturés, qui300 aggrave producnombre de 000l’endettement environ : le des cens oûteux les investissements dans ces secteurs. CONSEIL DES ANCIENS électoral est rétabli et 200 citoyens , LES ÉCONOMIES SEélisent STABILISENT. La plupart des pays occidentaux (députés les plus âgés) un grand électeur. spérité dans la seconde moitié des années 1920 grâce à différents facLe pouvoir législatif 1924, le plan Dawes réduit ainsi les montants annuelsest quedétel’Allemagne Valide les lois nce en guise de réparations. bénéficie également de prêts nu par L’Allemagne deux chambres, élues par les EXERCE UERRE SE FONT SENTIR PENDANT LA PREMIÈRE MOITIÉ DES ANNÉES 1920. taylorisme is Un ts- Éta Nous mesurons exactement pour chaque occupation l’esdant, sauf que le ministre de la Justice pace dont l’ouvrier a besoin. Il ne faut pas qu’il soit gêné, détient unperte pouvoir de surveillance des il en résulterait une de temps. Mais si l’homme et sa des tribunaux correctionnels etil en machine juges occupent plus d’espace qu’il n’est nécessaire, résulteracriminels. un autre genre de perte. Ce raisonnement nous a fait rapprocher nos machines probablement plus que dans aucune autre usine au monde. À un visiteur elles peuvent sembler être l’une sur l’autre, mais elles sont savamment arrangées, non seulement conformément à la succession des opérations, mais aussi en vue de donner à chaque homme et à sa machine, jusqu’au dernier pouce carré, l’espace nécessaire, mais pas un pouce, en tout cas pas un pied de gloire après ses campagnes victorieuses en Italie. Les paysans, les bourgeois, les notables NAPOLÉON PROC carré de plus : nos ateliers ne sont pas des jardins publics. Paris, Hachette, 1993, p. 65. Rapidement, le chômage se répand. schémas et ses graphiques originaux et Il et de la sécurité de leurs acceptent la Ses dictature en échange de la garantie de leurs droits s’emploie à renfo dépasse 25 % à 30 % dans la plupart des pays llequet, Recueil de textes d’histoire… Tome V : L’époque contemporaine (1871-1945), biens. La Révolution associés françaiseindustrialisés aau vécu. issus de la Révolu étroitement récit,vers qu’ils enrichissent. 1932-1933. Les salaires de FIGURE 10.6 INDICE DE LA PRODUCTION MANUFACTURIÈRE DANS ceux qui ont conservé un emploi baissent, les QUELQUES PAYS OCCIDENTAUX ENTRE 1920 ET 1938 (BASE 100 EN 1913) ne ag lem Al DIX ANS DE RÉVOLUTION ONT TRANSFORMÉ LA FRANCE. Que reste-t-il de ces 10 années de ■ Il accorde l’am révolution ? Sur les ruines de la monarchie absolue et de la société d’ordres, une république Église catholique romaine parvient à survivre dans les royaumes gerns se ■ Ilquiramène la lignes temps originales, qui facilitent autant le repérage des de faits s’est Ses érigée et un du groupe social, la bourgeoisie, s’est imposé. Les Français sont passés l’état liberté de cul que du leur avec les conjoncturels et structurels. de sujets roiassociation à celui de citoyens de laphénomènes nation. Le sentiment d’appartenance nationale s’est sée, les confe accru en conséquence. Ces citoyens jouissent désormais de droits encadrés par une décla■ Il restructure ration formelle et une constitution. L’idée de révolution et celle de droits survivront à la fets) non plus Révolution française. impériale son NAPOLÉON CONSOLIDE SON POUVOIR. Une fois au pouvoir, Bonaparte consolide sa position 500 600 700 800 900 1000 ■ Il rétablit les fi et pratique une politique d’apaisement. Tout en affirmant sa fidélité aux grands principes impôts (tous de la Révolution, il garantit la propriété, pacifie le pays, jette les bases d’une administration blissant une n moderne et règle la question religieuse. Contre les coalitions des pays étrangers, il mène des Église catholique (313-) guerres victorieuses qui lui permettent pendant un temps de dominer l’Europe continentale. ■ Il modernise préserve les p En théorie, les trois consuls détiennent le pouvoir exécutif. Pourtant, en qualité de preBénédictins Grand et, au nom de (529) mier consul, Bonaparte l’exerce seul, en plus d’avoir l’initiative des lois. Rapidement, il se De plus, dan fait nommer consul pour 10 ans puis, en 1802, consul à vie. Finalement, en 1804, Concile Napoléon Création des États de Tours paternelle et pontificaux (751) pouvoirs (813) en se fait couronner « empereur des Français » par le pape, se donnant les pleins est complété tout. La République française devient l’Empire. Non seulement la Révolution est bel et bien (1807)Dynastie et ledeC des Mérovingiens Dynastie des Carolingiens terminée, mais elleDynastie a débouché sur une nouvelle forme de monarchie. L’ LIGNE DU TEMPS 300 400 Édit de Milan – christianisme (313) Interdiction du polythéisme (391) Concile de Nicée (325) Invasions germaines (375 à 481) (481 à 751) (751 à 987) Baptême de Clovis – Francs (496) Bataille de Poitiers (732) Serments de Strasbourg (842) Pépin le Bref roi des Francs (751) Règne de Justinien Ier (527 à 565) (9 ■ Enfin, pour ré Charlemagne empereur (800) G con Traité de Verdun (843) Saint Empire rom (962 à Irène impératrice (797 à 802) Dynastie macédonienne (867 à 1056) Querelle des icônes (726 à 843) Corpus juris civilis (529) Dynastie des Omeyades (661 à 750) Dynastie des Abbassides (750 à 1258) Émirat-califat de Cordoue (756 à 1031) Hégire (622) Assassinat de Hussein (680) © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition Les Arabes en Espagne (711) Haroun al-Rachid calife (756 à 809) AVANT-PROPOS XI 317 L'EUROPE ET LE MONDE DANS LA TOURMENTE (1914-1945) e l’argent. Ils en ressortent donc créanciers de l’Europe stock d’or mondial. La capacité de production de l’in914 et 1919, et le tonnage de sa flotte marchande a quaa livre sterling comme monnaie de référence mondiale. triels ou fournisseurs de matières premières, ont accru une part de ses marchés. Le Japon a vu sa production et a remplacé l’Europe sur les marchés asiatiques penur des grands pays d’Amérique latine, c’est-à-dire l’Arque, a doublé. Leur production agricole et leur secteur les dominions britanniques, notamment au Canada, rs de matières premières, le secteur secondaire a connu NS ET LEURS COLONIES SE SONT AFFAIBLIS. Les empires indemnes du conflit, mais les liens qu’entretenaient les ont en fait distendus. Tout d’abord, les marchés colooducteurs pendant la guerre. Ensuite, la contribution ropéen les a incités à revendiquer pour eux-mêmes les s Européens se sont fait la guerre : le droit des peuples t la démocratie. Enfin, les élites des colonies – souvent es et initiées aux grandes idées émancipatrices de l’Ocne plus grande autonomie ou même, dans certains cas re et simple. Son iconographie d’une qualité exceptionnelle, qui complète réellement le récit et ne consiste pas seulement à orner les pages. . Au sortir de la Première Guerre mondiale, les sociément transformées sur le plan des valeurs. La vie et les e celles d’avant 1914 à un point tel que des témoins de ssion de vivre dans un autre monde ! guerre, les populations occidentales aspirent au plaisir méricains, qui donnent le ton, les citadins des « années ngo, charleston, fox-trot, two-step, etc.) et s’enivrent de omme la radio, le téléphone automatique, l’automobile ment leur vie quotidienne. La jeunesse (c’est-à-dire les ment encadrée avant 1914, acquiert après la guerre une Les tabous et les rites sociaux qui semblaient immuables sont vite oubliés : ainsi, les relations sexuelles avant ou hors mariage ne sont plus l’objet d’une réprobation absolue, tandis que le nombre de divorces augmente. LES FEMMES S’ÉMANCIPENT. Dans les sociétés occidentales, les femmes ont profité du conflit pour démontrer qu’elles pouvaient effectuer des travaux « masculins ». Bien qu’elles soient majoritairement retournées dans leurs foyers en 1918, elles connaissent une première émancipation pendant l’entre-deux-guerres. Leurs vêtements et leurs coiffures changent. Elles cessent graduellement de porter la robe longue et le corset, au profit de robes plus courtes qui suivent la ligne du corps, et elles se font couper les cheveux. De même, elles peuvent désormais sortir de la maison familiale sans accompagnement paternel ou masculin obligatoire et peuvent fréquenter les lieux publics, où elles se livrent aux mêmes activités que les hommes. Elles s’adonnent à la pratique des sports, où certaines d’entre elles commencent à s’illustrer. Généralement limités à la demande du droit de vote avant la guerre, les mouvements féministes commencent peu après à dénoncer la division sexuelle des tâches et des rôles sociaux. 1 SES ESPOIRS DÉÇUS n 1869, a étudié le droit à Londres, puis exercé sa en Inde. Revenu dans sa patrie après la Première ader du mouvement indépendantiste et prône l’aces lui donneront le surnom de « Mahatma » – grande -t-il à l’effort de guerre anglais avec enthousiasme ? FIGURE 10.5 PLAISIRS DES ANNÉES FOLLES Au cours des années 1930, alors que les États-Unis subissent une grave crise économique, des artistes comme Thomas Hart Benton se tournent avec nostalgie vers le passé et les valeurs qui ont, selon eux, fait la grandeur de leur pays. Ce tableau, qui fait partie d’une série d’œuvres du même type, représente la ville aux États-Unis pendant les années folles. L’émancipation des femmes y est particulièrement visible. LES ARTS SONT TRANSFORMÉS. Sur le plan artistique, la guerre a provoqué un ébranlement considérable. Des mouvements comme le dadaïsme et le surréalisme, qui en sont directement issus, dénoncent l’absurdité du monde et tournent les conventions sociales en dérision. Dans les grandes villes, la vie culturelle est en ébullition : le jazz des big bands envahit les « boîtes de nuit ». Le théâtre devient politique, voire absurde, et connaît une véritable révolution sur le plan de la mise en scène. L’architecture devient sociale, la peinture s’éloigne de la représentation figurative, le roman est déstructuré. Le cinéma devient parlant à partir de 1927 et navigue entre les grandes productions hollywoodiennes, l’expressionnisme allemand et le réalisme socialiste. re l’Angleterre et l’Allemagne, je formai un corps d’ams Indiens qui se trouvaient à Londres, étudiants pour la …] lord Chelmford fit un pressant appel pour l’enrôletant de mal pour former un corps sanitaire à Khedda ma santé. […] Dans tous ces efforts, j’étais poussé par e genre me permettraient d’obtenir pour mes compatres parties de l’Empire. Sa présentation visuelle aérée et dynamique, favorisant une lecture modulaire plutôt que linéaire (un peu comme les pages web) et mettant en lien, avec finesse, le récit, les documents originaux, les explications supplémentaires, les cartes et les Explorations par l’image. procès subi par Gandhi en 1921), cité dans M. Laran et J. Willequet, ue contemporaine (1871-1945), Paris, H. Dessain, 1960, p. 299. 38 CHAPITRE 2 LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : LA GRÈCE législation économique et sociale – entre autres, il abolit l’esclavage pour dettes – et dote Athènes de sa première Constitution. Enfin, Clisthène, porté au pouvoir en 508 av. J.-C. par un mouvement populaire, lance un vaste programme de réformes politiques : il répartit les citoyens en dix tribus pour affaiblir les clans, réforme la magistrature et attribue l’autorité suprême à l’assemblée des citoyens, l’Ecclésia. Tanaïs SCYTHES Olbia CELTES 39 magistrature Fonction du magistrat, du fonctionnaire public ou de l’officier civil investi d’une autorité juridictionnelle, administrative ou politique ; le magistrat peut être nommé ou élu. Chersonèsos 1100 Pont-Euxin Agathê Nicaea Trébizonde Massalia IBÈRES Alalia Corse Baléares Sardaigne Kymé Thasos Carthage NUMIDES Chalcédoine Tarente Mégare Naples Sicile Mainake d Schisme d’Orient (1054) Byzance ÉTRUSQUES Agrigente Syracuse Chalcis Érétrie Corinthe Andros Paros Théra Malte PHRYGIENS Phocée Clazomènes Samos Milet Byblos Rhodes Chypre LE DROIT COUTUMIER PHÉNICIE Tyr Crète Mer Méditerranée Cyrène Avant que les lois soient écrites, c’était le droit coutumier qui s’appliquait, qui gouvernait la vie des humains. Il s’agit d’un ensemble de règles non écrites qui sont issues de leur usage général et prolongé, ainsi que de la croyance en l’existence d’une sanction en cas d’infraction. L’établissement de la coutume dépend du rapport de forces entre les groupes sociaux du moment. Même quand des lois sont rédigées, la coutume continue d’avoir force de loi si elle n’est pas contredite par une disposition écrite. Le Code civil du Québec repose sur la codification, au XIXe siècle, de la coutume de Paris. Naucratis LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE DIFFÈRE BEAUCOUP DE LA NÔTRE. Elle n’a pas grand-chose en commun avec la démocratie parlementaire contemporaine, sinon quelques symboles. Tout d’abord, elle n’est pas universelle. En effet, seuls les citoyens mâles âgés de 20 ans et ÉGYPTE 0 es Capétiens – France 987 à 1328) Guillaume de Normandie nquiert l’Angleterre (1066) 170 340 510 km LYBIENS Cités mères Terres totalement ou partiellement hellénisées Colonisation phénicienne et ses grandes métropoles Corinthe et Mégare Cités égéennes Cités de l’île d’Eubée Cités de la côte ionienne Colonies achéennes Colonies fondées par EXPLORATION PAR L’IMAGE Colonies doriennes Colonies Ioniennes ■ ■ Les lois L’ostracisme L’ECCLÉSIA [assemblée des citoyens (100 dèmes, 10 tribus)] VOTE CARTE 2.6 LA COLONISATION GRECQUE ET PHÉNICIENNE DU VIII AU VI SIÈCLE AV. J.-C. e e RENDENT DES COMPTES 40 assemblées par an L’APOGÉE ET L’HÉGÉMONIE D’ATHÈNES AU V e SIÈCLE AV. J.-C. À la fin du VIe siècle av. J.-C., la démocratie voit le jour dans la cité d’Athènes. La victoire des cités grecques sur l’Empire perse permettra à cette cité d’établir, sur une partie de la Grèce, une hégémonie qui sera bientôt violemment contestée. main germanique à 1806) LES 10 STRATÈGES (chefs militaires) ÉLIT ■ commandent l’armée Cette figure illustre l’importance de l’Ecclésia (assemblée du peuple où tout citoyen peut prendre la parole) dans la Constitution athénienne : RENDENT DES COMPTES TIRAGE AU SORT ATHÈNES INSTAURE UN RÉGIME DÉMOCRATIQUE. Les luttes politiques qui sévissent dans l’en- semble des cités-États grecques de l’époque archaïque débouchent, à la fin du VIe siècle av. J.-C., sur l’instauration, à Athènes, d’un régime politique d’un nouveau genre : la démocratie. Deux grands phénomènes expliquent l’émergence de la démocratie. D’abord, la classe des marchands se développe et, forte de sa puissance économique, demande de participer à l’administration de la cité. Ensuite, la stratégie militaire évolue : le char et le combat singulier (comme dans l’Iliade) font place à l’infanterie des hoplites ; la flotte de guerre s’agrandit. Les petits et moyens propriétaires terriens, qui constituent le gros des soldats, ainsi que les citoyens pauvres qui rament sur les galères, commencent à penser que sacrifier leur sang leur donne le droit de participer à la vie politique. Aux VIIe et VIe siècles av. J.-C., marchands, petits propriétaires et artisans demandent de nouvelles lois et une participation au pouvoir. De leur côté, les pauvres réclament un partage des terres et l’abolition de l’esclavage pour dettes. Église orthodoxe (1054-) archonte À Athènes, pendant l’époque aristocratique, magistrat chargé de désigner les autres magistrats et de faire les lois ; à l’époque démocratique, ses fonctions deviennent essentiellement judiciaires, religieuses et protocolaires. À partir de la fin du VIIe siècle av. J.-C., des affrontements sociopolitiques de plus en plus violents mènent souvent à la prise du pouvoir par un seul homme, qu’on nomme tyran ou législateur. À Athènes, trois tyrans jouent un rôle capital dans le passage du régime oligarchique à la démocratie. Dracon, dictateur vers 621 av. J.-C., rédige les premières lois écrites de l’histoire de la cité : il remplace ainsi le droit coutumier des familles aristocratiques par le pouvoir judiciaire de l’État. Solon, nommé archonte vers 594 av. J.-C., promulgue une © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition LES 10 ARCHONTES (chefs politiques) ■ ■ gèrent la cité mettent les lois en vigueur LES 500 BOULEUTES (50 par tribu) siègent en per­ manence (50 à la fois) ■ préparent les projets de loi ■ président les séances de l’assemblée ■ expédient les affaires courantes ■ LES INSTITUTIONS POLITIQUES À ATHÈNES, AU Ve SIÈCLE AV. J.-C., APRÈS LES RÉFORMES DE CLISTHÈNE LES 6000 HÉLIASTES (600 par tribu) ■ ■ Tribunal du peuple Tribunal de droit commun L’ARÉOPAGE (anciens archontes choisis au hasard) ■ juge les causes criminelles FIGURE 2.9 LES INSTITUTIONS POLITIQUES À ATHÈNES, AU Ve SIÈCLE AV. J.-C., APRÈS LES RÉFORMES DE CLISTHÈNE L’Ecclésia vote les lois, décide de la guerre et de la paix, élit les hauts magistrats (stratèges), détient un droit de veto sur les décisions de l’Aréopage (conseil des anciens archontes) et vote l’octroi ou le retrait de la citoyenneté (ostracisme et atimie). Les archontes, les bouleutes et les héliastes sont choisis au hasard en son sein. Les magistrats (stratèges et archontes) détiennent le pouvoir exécutif. Ils ont des mandats annuels non cumulables. Les mandats des archontes sont de plus non renouvelables. L’Aréopage et l’Héliée (tribunal du peuple) exercent le pouvoir judiciaire. L’Aréopage juge les causes criminelles ordinaires. L’Héliée, collège de 6000 juges (600 par tribu) choisis par tirage au sort, sert de tribunal de droit commun et de cour d’appel. La Boulè est un conseil de 500 membres, divisé en prytanies de 50 bouleutes qui siègent pendant un dixième de l’année. Elle élabore les lois, surveille le travail des magistrats et exerce la souveraineté populaire entre les réunions de l’Ecclésia, qui se tiennent tous les neuf jours. XII AVANT-PROPOS C H A P I T R II E Les civilisations classiques de la Méditerranée : LA GRÈCE Objectifs d’apprentissage Décrire les premières civilisations qui ont émergé au Moyen-Orient dans les vallées de Mésopotamie et d’Égypte. Expliquer l’influence des innovations techniques sur le mode de vie des humains qui ont façonné ces premières civilisations. Son graphisme percutant et inspirant, notamment avec ses couleurs vives. Montrer que la géographie physique du bassin méditerranéen a pesé sur le destin de la civilisation hellénique et des populations qui l’ont façonnée. Décrire comment, au fil des migrations successives, est née la civilisation hellénique classique et quels aspects de cette civilisation originale ont imprégné l’histoire de la civilisation occidentale. Raconter les luttes sociales et politiques et décrire leur rôle dans la naissance de la démocratie à Athènes au VIe siècle av. J.-C. Expliquer comment et pourquoi les cités grecques ont perdu leur indépendance au profit de la Macédoine puis de l’Empire romain. Montrer que les conquêtes d’Alexandre le Grand ont permis l’expansion et l’approfondissement de la civilisation hellénique. Principaux concepts utilisés : POLITIQUE (POLIS), CITOYEN, ÉTAT, ARISTOCRATIE TERRIENNE (NOBLESSE). Nous verrons aussi ces autres concepts : cité-État, hiérarchie sociale, dynastie, jurisprudence, patriarcat, thalassocratie, hégémonie, seigneurie, oligarchie, ploutocratie, législateur, rationalisme, empirisme, dialectique, droit coutumier, magistrature, censitaire, impérialisme, métropole, autarcie, relativisme, subjectivisme, éthique, idéalisme, métaphysique. XVI TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V GUIDE VISUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII CHAPITRE I L’HISTOIRE : CLÉ DU PRÉSENT, PORTE DE L’AVENIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Être étranger à sa propre société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Comment occuper sa place dans un monde qu’on ignore ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Les apports de l’histoire sont considérables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 L’histoire est une science jeune, mais une discipline ancienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 L’histoire scientifique apparaît au XIXe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Au cœur du XXe siècle, l’histoire précise ses buts et sa méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 École, politique, loisirs, l’histoire trouve bien des usages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Sa table des matières explicative, et pas seulement énumérative. Histoire et civilisation occidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La civilisation est le produit de l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La civilisation occidentale s’étend à l’échelle de la planète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 La civilisation occidentale n’est jamais restée en vase clos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 La civilisation occidentale naît en Europe, puis se répand dans le monde . . . . . . . . . . . . . . 12 Les migrations accentuent le « métissage » de la civilisation occidentale . . . . . . . . . . . . . . . 12 GLOSSAIRE G-1 GLOSSAIRE APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 CHAPITRE II LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : À FERME → AFFERMAGE ■ Système fiscal dans lequel l’État cède à quelqu’un la perception des impôts dans une région donnée et l’autorise à LA GRÈCE . . . . . . . . . 15 percevoir pour son propre usage des sommes en surplus de celles qu’il lui remet. Les civilisations des vallées fertiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 À cheval sur deux fleuves, la Mésopotamie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ABBÉ . . . . . .■ . .Moine . . . . . .qui . . . exerce . . . 18 la direction d’une Les Sumériens créent la cité-État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . abbaye . . . . . . .(monastère). . . . . . . . . . . . . . 18 La vie matérielle s’appuie sur la campagne et la ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 ■ Compromis Gouvernement et religion se conjuguent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ACCOMMODEMENT . . . . . . . . . . . . . . . .RAISONNABLE . . . . 19 établi entre un employeur ou une institution et Les Mésopotamiens écrivent leurs lois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . un . . .individu . . . . . . .ou . .un . . groupe . . . . . . 20 de personnes pour alléLes Mésopotamiens inventent l’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ger . . . .ou . . modifi . . . . . .er . . des . . . .normes . . 21 ou des pratiques . . . . . un . . .impact . . . . . .discriminatoire . . . . . . 22 fondé sur la race, Les Mésopotamiens ont des savoirs avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ayant l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la reli- L’Égypte, un don du Nil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . gion, . . . . .le . .sexe, . . . . l’âge . . . . .ou . . les . . 23 déficiences. Les Égyptiens s’installent aux abords du Nil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Le pharaon règne sur une société très hiérarchisée . . . . . . . . . . . . . . AFFRANCHISSEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . ■ . . Action . 23 de libérer un serf ou un esclave. Les paysans et les esclaves cultivent les terres et construisent les temples . . . . . . . . . . . . 24 La religion joue un rôle central dans la vie politique et personnelle des Égyptiens . . . . . . 25 ALENA ■ Accord de libre-échange nord-américain Les Égyptiens s’inventent une écriture, les hiéroglyphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 (Canada, États-Unis, Mexique), entré en vigueur Les Égyptiens acquièrent de nombreux savoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . en 1994. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Le bassin méditerranéen et les civilisations préhelléniques . . ALTERMONDIALISME . . . . . . . . . . . . . . . . ■ . . Mouvement . 28 de contestaLa Phénicie, un tremplin pour le négoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tion . . . . de . . .la . .mondialisation . . . . . . . . . . . 28libérale apparu dans les années 1990, qui propose une autre mondia- Les Phéniciens sont des navigateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . lisation, . . . . . . . non . . . .capitaliste, . . . . . . . . . équitable 29 et écologiste, Les Phéniciens inventent l’alphabet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . notamment. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 La civilisation crétoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 ANARCHISTE → ANARCHISME ■ Doctrine prônant Les Crétois dominent la mer Égée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 la suppression de l’État, l’abolition du capitalisme La civilisation crétoise est raffinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et . . l’élimination . . . . . . . . . . .de . . tout . . . . pouvoir . 31 de contrainte sur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 La civilisation crétoise disparaît, mais laisse un riche héritage . . . . l’individu. ANCIEN RÉGIME ■ Au sens strict, régime social et politique en France avant la Révolution de 1789 ; s’applique aussi aux autres États dominés par la noblesse et dirigés par un monarque. ANTICLÉRICALISME ■ Attitude ou doctrine qui cri- tique le clergé et les Églises et leur dénie le droit d’intervenir dans la vie publique. ANTISÉMITE → ANTISÉMITISME ■ Doctrine d’hostilité systématique envers les Juifs. APHORISME ■ Courte phrase qui résume une règle juridique, un point de morale ou une loi scientifique. ARCHONTE ■ À Athènes, pendant l’époque aristocratique, magistrat chargé de désigner les autres magistrats et de faire les lois ; à l’époque démocratique, ses fonctions deviennent essentiellement judiciaires, religieuses et protocolaires. © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition ARISTOCRATIE TERRIENNE ■ Élite sociale et politique dont le pouvoir repose sur la possession de grandes étendues de terres ; en gros, équivalent de la noblesse. ASSEMBLÉE CONSTITUANTE ■ Assemblée chargée de rédiger une constitution. AUTARCIE ■ Système économique fermé d’une collectivité qui subvient entièrement à ses besoins, sans apport extérieur. AUTOCRATIQUE → AUTOCRATIE ■ Forme de gouvernement où le souverain exerce une autorité absolue. BAILLI ■ Sous l’Ancien Régime, officier royal ou seigneurial chargé de rendre la justice. BALANCE COMMERCIALE ■ Différence entre la valeur des importations et la valeur des exportations d’un pays ; quand les importations l’emportent sur les exportations, elle est dite négative. BALANCE DES PAIEMENTS ■ Solde des échanges d’un pays (achats et ventes, transferts de fonds) avec le reste du monde. BÉNÉFICE ■ Au Moyen Âge, propriété ou revenu attaché à une fonction ecclésiastique. BEY ■ Titre porté par les vassaux du sultan de l’Empire ottoman. BOURGEOIS ■ À l’origine, désigne l’habitant du bourg marchand, le citadin. BULLE PONTIFICALE ■ Lettre apostolique d’intérêt général portant le sceau du pape. BUREAUCRATIE ■ Ensemble des fonctionnaires de l’État ou d’une institution ; utilisé de manière péjorative, renvoie à l’influence abusive de la fonction publique et, plus largement, de l’administration. CAMISARDS ■ Paysans et artisans huguenots des Cévennes qui mènent, de 1702 à 1704, une révolte armée (de type guérilla) pour obtenir la liberté de célébrer leur culte, interdit par l’édit de Fontainebleau de 1685. Le mot « camisard » vient à la fois de la nature de leurs actions (la « camisade » est une attaque nocturne par surprise) et de l’habillement des combattants (le « camiso » est une chemise qu’ils portent au combat). CAPITAL ■ Ensemble des biens possédés par une personne ou somme qu’une personne investit dans une entreprise ; peut être constitué de biens immeubles (terres, édifices, etc.) ou meubles (argent, outils, droits, etc.). CAPITALISTE → CAPITALISME ■ Régime économique caractérisé par la liberté d’entreprise et la propriété privée des moyens de production ; les capitaux n’appartiennent généralement pas à ceux qui font le travail, mais à des investisseurs qui se partagent les profits et les pertes en fonction de leur investissement. Son glossaire et son index qui facilitent son utilisation et la compréhension de son contenu. CATACOMBES ■ Cavités souterraines servant à la sépulture, chez les Romains et les premiers chrétiens en particulier. CAUDILLISME ■ En Amérique latine, depuis le XIXe siècle, tradition de la prise du pouvoir par un homme fort qui peut se réclamer aussi bien de la gauche que de la droite. INDEX I-1 INDEX CAUDILLO ■ En Amérique latine, chef de guerre ou de parti qui s’empare du pouvoir par la force. Note : Les renvois aux documents visuels (cartes, graphiques, etc.) sont en italique. CAUTÉRISATION ■ Destruction d’un tissu par le feu ou par un agent chimique ; méthode 95 thèses, 175, 179 transformation de l’–, 266-267 employée pour arrêter les hémorragies avant Aide sociale, 364 l’invention de laAligature. Aix-la-Chapelle, traité d’–, 110, 114, 216 Abaque, 195 Alamans, 110 CENS ■ Dans la Rome antique, dénombrement Abbassides, 103, 106, 107 Alaska, 203, 252 des citoyens classés Abbaye,d’après 96, 123leur richesse ; au Albanie, 327 Moyen Âge, redevance fixe 135 payée par le serf Abbé, 96, 124, Albe-la-Longue, 59 au seigneur ; par la suite, possessions ou reveAbou Bakr, 107 Alberti, 168 nus minimaux Abraham, nécessaires 78pour être électeur ou Albigeois, 141 éligible. Absolutisme royal, 217, 218 croisade contre les –, 129 Académie, 45 Alchimie, 151 Acadie, 216 au cens. Alembert, 235 CENSITAIRE ■ Qui a rapport Acajou, 210 ALENA (Accord de libre-échange nordAccommodements raisonnables, crise des –, américain), 370, 372 CHANCELIER ■ Titre366 donné au premier ministre Alexandre II, 309 dans les pays germaniques. Accord(s) Alexandre VI, 173 d’Helsinki, 359 Alexandre le Grand, 23, 35, 47-49 de Genève de 1954, 361 et de conquêtes d’–, 49 CHARI’A ■ Loi islamique issue du Coran de libre-échange, 372,comprise voir aussi ALENA, Alexandrie, 49 la tradition du prophète Mahomet, patriarche d’–, 96 comme l’expression deMERCOSUR la volonté divine et non nord-américain (ALENA), Alfred, 125 comme le produitde delibre-échange la volonté humaine. 370 Algèbre, 172 de partenariat transpacifique (APT), 372, 374 Algérie, 197, 281, 289, 290, 361 CHEPTEL ■ Ensemble des bestiaux d’une exploidu Latran, 257 Alhambra de Grenade, 105 tation agricole.Achille, 47 Ali, 103, 104, 107 Achoura, 104 Ali Cogia, 106 Acide désoxyribonucléique (ADN), 368 Aliénor d’Aquitaine, 129 CIA ■ (Central Intelligence Agency) Agence prise d’–, 139 Allah, 104, 105 d’espionnage Acre, et de contre-espionnage des Allamanie, 110 États-Unis. Acropole, 40 Acte Allemagne, 114, 289, 290, 302, 304, 305, 308, constitutionnel, 241 313, 315, 322, 332 CIRCONCISION ■ Excision totale ou partielle du d’hommage, 123 agitation sociale en –, 324 prépuce ; peut être rituelle (notamment chez les de Québec, 220, 239, 241 agressions menées par l’– entre 1936 et juifs et les musulmans) ou médicale. de suprématie, 183, 184 1939, 327 Adalbéron, 122 après 1945, 345 ADN (acide désoxyribonucléique), 368 création de l’– par la Prusse, 257-259 séquençage de l’–, 368 de l’Ouest, 344 Adobe, 199 défaite de l’–, 324 Adriatique, mer –, 161 dépenses de guerre de l’–, 313 Aéronautique, 319, 364 division de l’–, 342-346 Affranchissement, 143 expansion de l’–, 327 Afghanistan, 295, 332, 347, 352 guerre de l’– avec l’Autriche, 258 guerre d’–, 371 hitlérienne, 330 intervention militaire soviétique en –, 359 invasion de la Pologne par l’–, 330 Afrikakorps, 331 partage de l’–, 343 Afrikaners, 292 quitte la Société des Nations, 327 Afrique, 196-198 unification de l’–, 254, 258 colonisation de l’–, 288-292 Allemands, 130-131, 254, 293 Corne de l’–, 290 Allende, Salvador, 347, 357 décolonisation en –, 360, 361-362 Alliances militaires, 304-305 du Nord, 99, 197, 289, 290, 332 Alliés, 332 du Sud, 219, 290, 292, 361 offensive des –, 334 en 1914, 291 Allocations familiales, 364 orientale, 197 Alphabet partage de l’–, 288-292 cyrillique, 100, 133 subsaharienne, 197, 290-292, 361-362 évolution de l’–, 29 Ager publicus, 67 invention de l’–, 29 Âges, pyramide des –, 364 phénicien, 29, 36 Agriculture, 374 Alphabétisation, protestantisme et –, 182 égyptienne, 26 Al-Razi, 108 médiévale, 143, 144 Alsace, 215, 315 progrès de l’–, 266-267 prise de l’–, 258-259 Alsace-Lorraine, 281 Altermondialisme, 374 Amboise, château d’–, 170 Amendement(s) à la Constitution américaine, 240 Platt, 252 Américains, 293, 308, 335, 344, 346-347, 359 Amérindiens, 199 d’Amérique du Nord, 198 Amérique(s), 198-200 amérindienne, 199 centrale, créoles d’–, 250 du Nord, 115, 198 colonisation de l’–, 204-205 en 1763, 239 en 1774, 239 en 1783, 239 du Sud, 332 latine, 250, 346 agitation en –, 250-251 convulsions de l’–, 355-358 créoles d’–, 250 Espagnols d’–, 250 États-Unis en –, 252 indépendance des colonies d’–, 250 indépendances en –, 248-253 Indiens d’ –, 250 métis d’–, 250 Noirs d’–, 250 révolutions en –, 248-253 vie politique en – au XXe siècle, 356, 357 Amour courtois, 151 Amsterdam, 206, 208, 214 Bourse d’–, 183 Anarchisme, 277, 322 Ancien Régime, 241 crise économique de l’–, 242 crise financière de l’–, 242 ouvriers sous l’–, 242 paysans sous l’–, 242 Ancien Testament, 78, 80 Anciens, redécouverte des –, 151 Angèle Merici, sainte –, 185 Anglais en Asie, 206 possessions des – en Amérique latine, 250 Angleland, 125 Angles, 85, 93, 125 Angleterre, 114, 115, 126-127, 128, 130, 136, 137, 152, 161, 171, 183, 184, 214, 219, 248, voir aussi Grande-Bretagne bataille d’–, 330 Conquête de l’–, 125-126 construction de l’–, 124-130 monarchie absolue en –, 220 parlementaire, 220-221 roi d’–, 128, 129 Anglicanisme, 181 Angola, 290, 361 Anjou, 129 Annam, 295 Anne Boleyn, 183 AVANT-PROPOS AU PROFESSEUR Le manuel Histoire de la civilisation occidentale s’accompagne d’une édition en ligne et d’une plateforme MonLab. Cette dernière comprend une section pour les étudiants et une section pour l’enseignant. Dans la section qui leur est destinée, les étudiants trouveront un résumé de chaque chapitre qu’ils sont invités à compléter, des questions de révision des connaissances factuelles, des tests interactifs (vrai ou faux ; choix multiples ; associations ; compréhension de cartes, de tableaux et de graphiques), un lien vers les cartes interactives, des exercices sur celles-ci et les lignes du temps. Dans la section qui lui est réservée, l’enseignant trouvera un lien vers les cartes interactives (et les exercices associés à celles-ci), les lignes du temps, une présentation de chaque chapitre, le solutionnaire correspondant aux exercices destinés aux étudiants, des laboratoires (avec leurs solutionnaires) qu’il peut modifier à volonté pour les adapter à son enseignement, les solutionnaires correspondant aux apprentissages proposés dans les chapitres du manuel et l’ensemble des cartes présentées dans le manuel. REMERCIEMENTS Dans la première édition, Christian Laville avait rédigé l’avant-propos et les chapitres suivants : 1. L’histoire : clé du présent, porte de l’avenir 2. Les civilisations des vallées fertiles 5. De la Méditerranée à l’Europe occidentale 7. Les Européens rencontrent le monde 8. Naissance du citoyen, émergence de la nation 9. L’avènement de l’ère industrielle 12. Mondialisation et interdépendance : les défis du présent et de l’avenir Il avait également rédigé les parties correspondantes dans l’Auxiliaire pédagogique, ainsi que les sections « Présentation », « Perspectives et objectifs » et « Évaluation factuelle » de celui-ci. La contribution de M. Laville s’est limitée à la première édition. Chacune des trois suivantes a évidemment modifié l’ouvrage pour qu’il corresponde aux besoins des étudiants en constante mutation et qu’il suive l’évolution des connaissances et des interprétations en histoire. Cet avant-propos démontre d’ailleurs que, bien qu’il n’ait pas dévié de ses objectifs premiers (rigueur historique ; équilibre entre information et formation ; développement des habiletés), il est un outil d’apprentissage grandement amélioré : présentation dynamisée par de nouveaux outils comme les lignes du temps, les Explorations par l’image et les cartes interactives ; exercices multipliés et remaniés (apprentissages en action et Monlab) ; graphisme réinventé et iconographie renouvelée ; niveau d’écriture mieux adapté ; et interprétation historique rajeunie et raffinée au contact de l’historiographie. © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition XIII XIV GUIDE VISUEL QUE VOUS RÉSERVE LE VOLET NUMÉRIQUE LES CARTES INTERACTIVES Activez le code d’accès figurant sur l’encart placé au début de votre manuel. Connectez-vous à MaBiblio et accédez aux cartes interactives en cliquant sur la zone ÉDITION EN LIGNE ou la zone MONLAB. Huit cartes interactives ont pour objet de faciliter la présentation, en classe, de sujets complexes et d’améliorer la compréhension des étudiants. • Les conquêtes d’Alexandre le Grand • L’expansion de l’Empire romain (y compris les guerres puniques) • L’expansion du christianisme du Ier au IVe siècle • L’expansion de l’islam • Les croisades • La Réforme • Les Grandes Explorations • L’épopée napoléonienne © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition ? GUIDE VISUEL L’ÉDITION EN LIGNE L’Édition en ligne vous permet de consulter le manuel sur un ordinateur ou une tablette numérique et de trouver rapidement une information grâce à un puissant moteur de recherche. L’Édition en ligne vous propose les outils interactifs suivants : La fonction annotation pour insérer des commentaires personnalisés ; La fonction surligneur ; La fonction zoom. CONSULTEZ L’ÉDITION EN LIGNE SUR TABLETTE NUMÉRIQUE ! Téléchargez gratuitement l’application Pearson eText (à votre boutique en ligne favorite) et accédez à la version mobile de l’Édition en ligne de votre manuel. Vous retrouverez toutes les fonctionnalités de la version classique (annotation, surligneur, zoom, etc.) en plus de pouvoir télécharger les chapitres pour y accéder hors ligne. © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition XV XVI TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V GUIDE VISUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII CHAPITRE I L’HISTOIRE : CLÉ DU PRÉSENT, PORTE DE L’AVENIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Être étranger à sa propre société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Comment occuper sa place dans un monde qu’on ignore ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Les apports de l’histoire sont considérables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 L’histoire est une science jeune, mais une discipline ancienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 L’histoire scientifique apparaît au XIXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Au cœur du XXe siècle, l’histoire précise ses buts et sa méthode. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 École, politique, loisirs, l’histoire trouve bien des usages... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Histoire et civilisation occidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La civilisation est le produit de l’histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 La civilisation occidentale s’étend à l’échelle de la planète. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 La civilisation occidentale n’est jamais restée en vase clos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 La civilisation occidentale naît en Europe, puis se répand dans le monde. . . . . . . . . . . . . . 12 Les migrations accentuent le « métissage » de la civilisation occidentale. . . . . . . . . . . . . . . 12 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 CHAPITRE II LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : LA GRÈCE . . . . . . . . . . 15 Les civilisations des vallées fertiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 À cheval sur deux fleuves, la Mésopotamie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Les Sumériens créent la cité-État. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 La vie matérielle s’appuie sur la campagne et la ville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Gouvernement et religion se conjuguent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Les Mésopotamiens écrivent leurs lois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Les Mésopotamiens inventent l’écriture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Les Mésopotamiens ont des savoirs avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 L’Égypte, un don du Nil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Les Égyptiens s’installent aux abords du Nil. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le pharaon règne sur une société très hiérarchisée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les paysans et les esclaves cultivent les terres et construisent les temples . . . . . . . . . . . . La religion joue un rôle central dans la vie politique et personnelle des Égyptiens. . . . . . Les Égyptiens s’inventent une écriture, les hiéroglyphes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Égyptiens acquièrent de nombreux savoirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 23 24 25 25 27 Le bassin méditerranéen et les civilisations préhelléniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 La Phénicie, un tremplin pour le négoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Les Phéniciens sont des navigateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Les Phéniciens inventent l’alphabet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 La civilisation crétoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Les Crétois dominent la mer Égée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 La civilisation crétoise est raffinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 La civilisation crétoise disparaît, mais laisse un riche héritage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition TABLE DES MATIÈRES Les grandes migrations indo-européennes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 La Grèce : une civilisation maritime originale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Les Grecs vivent de l’agriculture, mais sont naturellement tournés vers la mer. . . . . . . . . 32 L’unité politique est difficile en Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 La civilisation mycénienne, ou civilisation palatiale du Péloponnèse . . . . . . . . . . . . . 34 La civilisation mycénienne s’organise autour du palais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Les Mycéniens se livrent au commerce et à la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 D’importantes migrations provoquent un recul. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 La civilisation hellénique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 L’émergence de la civilisation hellénique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Les Grecs bâtissent des cités-États. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Les grands traits de la culture hellénique se fixent à cette époque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Les cités grecques fondent des colonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 L’apogée et l’hégémonie d’Athènes au Ve siècle av. J.-C. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Athènes instaure un régime démocratique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 La démocratie athénienne diffère beaucoup de la nôtre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Les cités grecques affrontent l’Empire perse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Athènes établit son hégémonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Athènes connaît son âge d’or. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Sparte est aux antipodes de la démocratie athénienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Athènes et Sparte se font la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 L’épanouissement de la civilisation hellénique classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 Les Grecs vivent frugalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aucune femme grecque n’est citoyenne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La philosophie se détache de la science. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les sophistes enseignent la rhétorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Socrate crée la maïeutique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Platon développe l’idéalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aristote est le père de la logique et du rationalisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sauf exception, la science stagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hérodote crée l’histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La civilisation grecque se surpasse dans les arts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le théâtre est la forme littéraire par excellence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 43 44 44 44 45 45 45 46 46 46 Le triomphe de l’hellénisme sous Alexandre le Grand. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Philippe II de Macédoine conquiert la Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Alexandre le Grand conquiert le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 La culture hellénique se répand dans les royaumes hellénistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Les philosophes se tournent vers l’éthique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 CHAPITRE III LES CIVILISATIONS CLASSIQUES DE LA MÉDITERRANÉE : ROME. . . . . . . . . . . . . . . 53 Rome et l’unification du bassin méditerranéen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Rome : une situation géostratégique exceptionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 L’Italie sous domination grecque et étrusque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Les Grecs importent leur civilisation en Italie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Étrusques créent une civilisation originale en Toscane. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Étrusques transforment Rome et influencent les Romains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rome vit sous la monarchie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition 57 57 58 59 XVII XVIII TABLE DES MATIÈRES La République romaine à la conquête de l’Italie et du bassin méditerranéen. . . . . 60 Rome se défend contre ses voisins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Divers facteurs expliquent les succès militaires de Rome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Les conquêtes transforment Rome en profondeur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 La crise de la République et l’avènement du régime impérial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Le Sénat romain domine la période républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les plébéiens obtiennent des droits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La République connaît des tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les réformateurs essuient un échec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les généraux s’affrontent pour le pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cæsar s’empare du pouvoir, avant de mourir assassiné. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Octave Auguste met fin au régime républicain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Octave Auguste crée le régime impérial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 66 66 67 68 68 68 69 La Rome impériale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Régime impérial et pax romana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Le pouvoir impérial se consolide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La pax romana permet la prospérité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rome se retrouve au centre de l’économie méditerranéenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les populations de l’Empire se romanisent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 70 70 70 La civilisation romaine : apports étrusques et grecs, pragmatisme latin. . . . . . . . . . . 74 Les Romains créent la notion de droit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Les Romains sont des constructeurs utilitaristes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 La littérature latine connaît son âge d’or au Ier siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 La naissance du christianisme dans un univers polythéiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 La religion des Romains est un syncrétisme pragmatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Le christianisme est issu du judaïsme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Jésus de Nazareth prêche l’amour et la charité, mais invoque aussi le glaive et la fin du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 Les disciples de Jésus répandent son message. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Rome mate les Juifs et persécute les chrétiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Au IVe siècle, le christianisme est légalisé, puis officialisé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 La crise du monde romain (du IIIe au Ve siècle). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Au IIIe siècle, l’économie s’effondre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 L’instabilité politique devient permanente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 L’Empire romain connaît une profonde crise morale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Les Germains submergent l’Empire au Ve siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 CHAPITRE IV LA NAISSANCE DE L’EUROPE ET LE PARTAGE DE LA MÉDITERRANÉE . . . . . . . . 89 Les royaumes germains et les civilisations à caractère religieux . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Les royaumes germains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 L’État romain disparaît et fait place à plusieurs royaumes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 L’économie régresse et les villes se dépeuplent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 Les coutumes germaines s’enracinent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 L’unification de l’Europe : la chrétienté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 L’Église primitive s’organise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 L’Église définit son dogme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 Le mouvement monastique devient un des moteurs du christianisme. . . . . . . . . . . . . . . . . 97 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition TABLE DES MATIÈRES L’Église convertit les Germains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 L’Église exerce une profonde influence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 La survie de l’héritage romain à Byzance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 L’Empire romain d’Orient s’hellénise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 L’Empire byzantin connaît un âge d’or sous Justinien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Après Justinien, l’Empire byzantin décline. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Byzance élabore une culture originale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Les débats religieux sont plus intenses et plus complexes en Orient qu’en Occident. . . 100 Les querelles avec Rome entraînent la naissance de l’Église orthodoxe. . . . . . . . . . . . . . . 102 Une civilisation aux fondements religieux : l’Islam. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Mahomet prêche la soumission à Allah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Islam passe sous le contrôle des Omeyades, puis des Abbassides. . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’islam prône la soumission, mais aussi la tolérance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’islam est une religion rituelle et un mode de vie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Islam conquérant s’étend de l’Espagne à l’Inde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Du VIIIe au XIIe siècle, le monde musulman connaît une ère de progrès . . . . . . . . . . . . . . . 102 103 104 105 106 106 La renaissance et l’échec de l’idée impériale : les Carolingiens. . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 L’alliance du glaive et du crucifix chez les Francs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Le baptême de Clovis renforce les Mérovingiens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La loi salique affaiblit les Mérovingiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Au VIIIe siècle, les maires du palais s’imposent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Carolingiens s’allient au pape. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 109 109 110 L’empire carolingien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 Charlemagne devient roi des Francs, puis empereur des Romains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 Charlemagne agrandit le royaume des Francs et évangélise les païens . . . . . . . . . . . . . . . . 111 L’État renaît mais la vassalité s’implante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 Une brève renaissance intellectuelle illumine l’époque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 La fragmentation de l’Europe au IXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Les héritiers de Charlemagne se partagent son Empire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Les invasions du IXe siècle provoquent de nouveaux reculs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 CHAPITRE V DE LA MÉDITERRANÉE À L’EUROPE OCCIDENTALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 L’avènement des monarchies féodales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 La féodalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 La société féodale est fondée sur un lien d’homme à homme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les pouvoirs sont dispersés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La société féodale est une société d’ordres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les guerres sont fréquentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église catholique joue un rôle central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La plupart des paysans sont asservis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les femmes tiennent peu de place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 122 123 123 123 124 124 La construction de l’Angleterre et de la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Guillaume de Normandie conquiert l’Angleterre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 L’Angleterre devient un État de droit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Les rois de France conquièrent l’espace français. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 Les rois de France développent l’administration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 La France et l’Angleterre ont de nombreux intérêts divergents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition XIX XX TABLE DES MATIÈRES La France et l’Angleterre se battent pendant plus de cent ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 La guerre de Cent Ans affaiblit l’Angleterre et la féodalité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Le morcellement de l’Europe occidentale et centrale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Dans le Saint Empire, l’empereur et le pape s’affrontent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le pouvoir de l’empereur est contesté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La péninsule italienne est divisée et fragmentée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les princes chrétiens reconquièrent la péninsule ibérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 130 131 131 À l’est, Byzance et la Russie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 L’Empire byzantin demeure riche et puissant jusqu’au XIe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Empire byzantin entame son déclin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À Kiev, les Slaves forment un royaume. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Mongols ravagent l’État kiévien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Russie se réorganise autour de Moscou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 132 132 133 134 La chrétienté triomphante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 L’Église catholique, autorité suprême . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 De nouveaux ordres monastiques veulent réformer l’Église . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 L’Église réaffirme ses principes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 Querelles et conflits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 Pape ou roi : qui est au-dessus de qui ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des souverains contestent la domination de l’Église. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église appelle aux croisades contre les musulmans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les motifs des croisés sont variés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les croisades ont de grandes conséquences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le catholicisme se répand au sud-ouest et à l’est. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église n’admet pas la liberté de conscience : les hérésies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 136 137 140 140 141 141 Trois siècles de développement économique et social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 La deuxième révolution agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 L’agriculture bénéficie d’innovations techniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 La population de l’Europe double . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Les seigneurs s’enrichissent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 Le renouveau urbain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 Les villes obtiennent des libertés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 L’artisanat, le commerce et les guildes fleurissent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 La naissance du grand commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Un grand commerce se développe en Europe et au-delà . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Des pratiques nouvelles facilitent le grand commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 L’Église et la culture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 L’architecture et les arts glorifient Dieu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La pensée et la science marient la foi et la raison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les universités transmettent le savoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les connaissances se développent peu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La littérature emprunte la langue vernaculaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 150 150 151 151 La fin d’une époque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 De grands malheurs s’abattent sur l’Occident au XIVe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les révoltes se multiplient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Grand Schisme d’Occident affaiblit l’Église. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un nouveau monde se dessine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 152 153 153 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE VI LE RENOUVEAU DE L’EUROPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 Un renouveau intellectuel et culturel : la Renaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 Des conditions socioéconomiques favorables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 L’économie redémarre sur de nouvelles bases. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De nouvelles techniques commerciales et financières favorisent le progrès. . . . . . . . . . . Les cités italiennes connaissent prospérité et richesse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des mécènes soutiennent les arts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 161 161 162 Le goût du mieux-vivre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 La richesse prend de nouvelles formes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 Le goût des plaisirs terrestres se développe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 Les valeurs médiévales subsistent néanmoins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 Le désir de savoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 Les cités italiennes redécouvrent l’héritage des Grecs et des Romains. . . . . . . . . . . . . . . . Les livres sont rares, malgré la demande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Gutenberg révolutionne l’imprimerie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’imprimerie transforme le rapport au savoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’homme devient la « mesure de toute chose ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les humanistes mettent l’accent sur l’éducation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 164 164 165 166 167 La floraison des arts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Des conditions favorables permettent une explosion artistique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les architectes s’inspirent de l’Antiquité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les sculpteurs s’imprègnent de naturalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les peintres créent la perspective. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De Florence, la Renaissance artistique gagne l’Europe en passant par Rome et Venise. . . 167 167 168 168 170 Les nouvelles frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 Une nouvelle attitude transforme la relation de l’humain avec la nature. . . . . . . . . . . . . . 171 Au XVIe siècle, la méthode empirique gagne du terrain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 L’angoisse du salut : la Réforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 La grande crise de l’Église catholique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 L’Église devient objet de scandale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 L’Église ne répond plus aux angoisses des croyants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Les initiateurs de la Réforme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Martin Luther ne réussit pas à réformer l’Église . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Des paysans allemands se révoltent au nom de la doctrine de Luther . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Luther élabore une nouvelle doctrine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Luther et ses disciples créent des confessions réformées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 D’autres réformateurs emboîtent le pas à Luther. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 L’expansion géographique de la Réforme et les guerres de religion . . . . . . . . . . . . . 178 Les réformés se donnent des assises territoriales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Charles Quint se fait le champion du catholicisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La paix d’Augsbourg confirme la division religieuse de l’Europe centrale . . . . . . . . . . . . . Le calvinisme gagne du terrain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Écosse devient presbytérienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La France est déchirée entre catholiques et calvinistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Pays-Bas s’affranchissent de la domination espagnole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Henry VIII crée l’Église anglicane. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église anglicane est déchirée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Elizabeth Ire fait passer l’Église anglicane dans le camp de la Réforme. . . . . . . . . . . . . . . . © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition 178 179 180 181 181 182 182 183 184 184 XXI XXII TABLE DES MATIÈRES La Contre-Réforme catholique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 L’Église catholique se renouvelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église recourt aussi à la répression. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église refuse tout compromis sur le plan doctrinal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église utilise l’art baroque pour combattre la Réforme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 185 185 186 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 CHAPITRE VII LES EUROPÉENS RENCONTRENT LE MONDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 Des mondes mal connus des Européens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 Les grandes civilisations d’Asie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 Pendant trois siècles, l’Inde se trouve sous domination musulmane. . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 La Chine connaît d’importants changements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 Une société féodale s’est édifiée au Japon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196 Les deux Afriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196 L’Afrique du Nord est sous domination arabe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 Le commerce favorise la naissance de royaumes africains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 Les trois Amériques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 En Amérique du Nord, nomadisme et sédentarité se côtoient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 Du Mexique au Chili, des civilisations avancées présentent des caractéristiques communes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 Dans ces civilisations avancées, la religion est omniprésente et les savoirs développés. . 200 Les grandes explorations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 Les expéditions : raisons lointaines et raisons immédiates. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 On veut connaître et évangéliser, mais avant tout commercer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Des savoirs et des techniques facilitent les explorations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 Les explorations et les empires coloniaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 Vers l’Asie en passant par l’Atlantique : un continent inattendu apparaît. . . . . . . . . . . . . . En Amérique, la rencontre entre les peuples se fait au détriment des autochtones . . . . Les Espagnols et les Portugais colonisent la plus grande partie du continent américain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En Amérique du Nord, la colonisation est plus tardive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En Asie, la rencontre se négocie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Portugais et les Espagnols créent des comptoirs commerciaux en Asie . . . . . . . . . . . Les Anglais, les Français et les Néerlandais les concurrencent férocement. . . . . . . . . . . . En Afrique, la traite atlantique des esclaves s’intensifie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 203 203 204 205 206 206 206 La formation de l’économie-monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 La révolution commerciale engendre le capitalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le mercantilisme, une doctrine économique d’État. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À l’échelle mondiale, le mode de vie change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les marchands s’enrichissent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De nouveaux produits agricoles sont importés en Afrique et en Asie. . . . . . . . . . . . . . . . . L’Amérique est transformée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Europe occidentale se considère comme le centre du monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 208 209 210 210 210 211 Nations et conflits en Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 Les Habsbourg, l’Espagne et le Saint Empire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 L’Espagne connaît son « siècle d’or » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 Les guerres provoquent le déclin de la suprématie espagnole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition TABLE DES MATIÈRES Les Habsbourg d’Autriche se heurtent aux protestants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 La Prusse devient une puissance montante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 La Prusse et l’Autriche s’affrontent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 En France, la monarchie absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 Louis XIV, le Roi-Soleil, incarne l’absolutisme royal par excellence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 La monarchie absolue dispose de grands moyens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 En Angleterre, le Parlement s’impose. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 La monarchie absolue échoue en Angleterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 Le Bill of Rights jette les bases du parlementarisme moderne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 En Europe de l’Est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Les Ottomans avancent jusqu’à Vienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 La dynastie des Romanov monte sur le trône de Russie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 La Russie s’étend en Europe et en Asie, et se modernise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Des guerres pour préserver l’équilibre européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224 CHAPITRE VIII NAISSANCE DU CITOYEN, ÉMERGENCE DE LA NATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 Une révolution de la pensée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Le triomphe de l’esprit scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Au XVIe siècle, la méthode empirique amène des progrès. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église interdit d’affirmer que la Terre tourne autour du Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des savants démontrent la véracité de l’héliocentrisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Au XVIIe siècle, la méthode scientifique se développe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avec Newton, la révolution scientifique s’impose. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 230 230 231 231 Le siècle des Lumières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232 Les Lumières émergent en Angleterre au XVIIe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les philosophes remettent tout en question. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les idées des philosophes se répandent en Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S’inspirant des Lumières, des souverains se font despotes éclairés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 233 235 235 Les grandes révolutions atlantiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 La Révolution américaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 Les blocages à leur expansion territoriale et les taxes frustrent les habitants des Treize Colonies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 L’idée de droits naturels inspire celle d’indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 Les États-Unis se forment selon les idées de démocratie et d’équilibre des pouvoirs . . 239 La Révolution française. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 La société de l’Ancien Régime est une société d’ordres, inégalitaire et figée. . . . . . . . . . . 241 La haine des privilèges unit les membres du tiers état . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Les ouvriers et les paysans vivent dans la misère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 Une crise économique et financière fragilise la monarchie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 En 1789, la Révolution éclate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 L’Assemblée nationale adopte d’importantes réformes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 En 1792, la monarchie est abolie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 La République est minée par la guerre et la terreur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 La Révolution s’essouffle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Dix ans de révolution ont transformé la France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 Napoléon consolide son pouvoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition XXIII XXIV TABLE DES MATIÈRES Napoléon procède à de nombreuses réformes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247 Les guerres abattent le régime et l’Empire napoléoniens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Révolutions coloniales et nationales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Les indépendances en Amérique latine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 En 20 ans, les colonies d’Amérique latine accèdent à l’indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . Au lendemain des indépendances, l’Amérique latine sombre dans la division et l’instabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Amérique latine décolonisée découvre le néocolonialisme européen et américain. . . . Les États-Unis s’érigent en gendarme de l’Amérique latine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 250 251 252 L’Europe des nationalités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 Des révolutions politiques et sociales secouent la France en 1830 et en 1848 . . . . . . . . . Ailleurs en Europe, les révolutions sont avant tout nationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Balkans entrent en ébullition et l’Empire ottoman se désagrège . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Italie retrouve son unité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Prusse crée l’Allemagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À l’aube du XXe siècle, l’Europe connaît une paix armée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 254 256 256 257 259 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 CHAPITRE IX L’AVÈNEMENT DE L’ÈRE INDUSTRIELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 La révolution industrielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266 La naissance et l’expansion de la révolution industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266 L’agriculture se transforme en profondeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266 Les progrès de l’agriculture sont à l’origine de la révolution industrielle. . . . . . . . . . . . . . 267 La mécanisation révolutionne la production textile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 La machine à vapeur accélère le changement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 La révolution industrielle s’étend au reste de l’Europe et à l’Amérique du Nord. . . . . . . . 268 La révolution industrielle entre dans une deuxième phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 Les effets démographiques et sociaux de l’industrialisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 Le monde occidental connaît une explosion démographique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le monde occidental s’urbanise rapidement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des millions d’Européens émigrent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La localisation et la physionomie des villes changent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La masse ouvrière travaille dans des conditions misérables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 271 271 272 273 Révolutions sociales et vie culturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275 Libéralisme et socialisme face à face. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276 Adam Smith définit le libéralisme économique et le principe du laisser-faire. . . . . . . . . . La pensée socialiste critique le capitalisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Karl Marx s’impose comme le penseur majeur du socialisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Intellectuels et ouvriers créent des partis socialistes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les ouvriers créent des syndicats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Église catholique intervient dans la lutte entre le travail et le capital . . . . . . . . . . . . . . . 276 277 277 278 278 279 Les conquêtes sociales dans la seconde moitié du XIXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 En Grande-Bretagne, l’élargissement des droits politiques et sociaux s’obtient par étapes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En France, des révolutions sociales éclatent en 1848 et en 1871. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le XIXe siècle voit une amélioration des conditions de travail et de vie . . . . . . . . . . . . . . . La bourgeoisie et la classe moyenne tirent profit des changements. . . . . . . . . . . . . . . . . . © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition 279 280 281 281 TABLE DES MATIÈRES La science triomphante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282 Dans les sciences de la nature, les progrès du savoir se multiplient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les savoirs nouveaux en sciences de la nature sont transposés, parfois abusivement, à l’humain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sur le modèle des sciences de la nature naissent les sciences sociales. . . . . . . . . . . . . . . . La culture s’adapte à la société industrielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le romantisme s’impose en peinture, en littérature et en musique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vers le milieu du XIXe siècle, artistes et écrivains se tournent vers le réalisme. . . . . . . . . À la fin du XIXe siècle, les formes et les techniques picturales se transforment. . . . . . . . L’architecture passe du néogothique au gratte-ciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282 283 284 285 285 286 286 287 1870-1914 : l’âge de l’impérialisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287 Les facteurs de l’impérialisme occidental. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287 Le principal facteur de l’impérialisme occidental est d’ordre économique. . . . . . . . . . . . . Le deuxième facteur est d’ordre politique et militaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des facteurs d’ordre culturel et religieux jouent également. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Occidentaux ont les moyens de mener une politique impérialiste. . . . . . . . . . . . . . . . 287 287 288 288 Le partage de l’Afrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288 En Afrique du Nord, les colonisateurs se disputent les vestiges de l’Empire ottoman . . . 288 En Afrique subsaharienne, on se partage le « gâteau ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290 L’Asie déchirée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 Les Britanniques s’approprient les Indes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 Les Occidentaux humilient la Chine et la dépècent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Ouvert par la force, le Japon devient à son tour impérialiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296 CHAPITRE X L’EUROPE ET LE MONDE DANS LA TOURMENTE (1914-1945) . . . . . . . . . . . . . . . . 299 La Première Guerre mondiale et ses conséquences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302 Les causes de la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302 Le principe de l’État-nation n’est pas réalisé partout. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des nationalismes s’affrontent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les rivalités économiques attisent l’esprit belliqueux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Europe vit une paix armée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les alliances militaires cristallisent les tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302 302 302 302 304 La Première Guerre mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 La guerre de mouvement s’enlise dans les tranchées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305 La guerre devient totale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306 Les gouvernements interviennent dans l’économie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306 Les pays de l’Entente font appel à leurs colonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306 D’autres pays d’Europe interviennent, de gré ou de force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306 Les États-Unis font pencher la balance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308 L’Allemagne perd la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308 Le monde transformé par la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 La révolution soviétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309 L’Empire des tsars se transforme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Russie demeure dirigée par un autocrate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une première révolution (1905) force le tsar à octroyer des droits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tsarisme est renversé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition 309 309 309 309 XXV XXVI TABLE DES MATIÈRES Les bolcheviks prennent le pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une guerre civile déchire le pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les bolcheviks relancent l’économie par la NEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Staline lance la collectivisation des terres et multiplie les purges. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310 310 311 311 Une Europe ébranlée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 L’Europe est dévastée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 Les finances publiques sont bouleversées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 La structure démographique est ébranlée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 Les traités de 1919-1920 sanctionnent les vaincus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 On crée la Société des Nations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 La carte de l’Europe est redessinée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Des régimes démocratiques sont implantés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 La suprématie de l’Europe est contestée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Les liens entre les pays européens et leurs colonies se sont affaiblis . . . . . . . . . . . . . . . . . 316 De nouvelles valeurs émergent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316 Les femmes s’émancipent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 Les arts sont transformés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 Des économies perturbées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318 Les effets de la guerre se font sentir pendant la première moitié des années 1920. . . . À partir de 1925, les économies se stabilisent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Malgré la prospérité apparente, la crise se prépare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le krach de 1929 provoque la crise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La crise s’étend dans le monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les gouvernements réagissent d’abord timidement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Certains pays passent au keynésianisme et développent l’État-providence . . . . . . . . . . . 318 318 319 319 319 320 320 La Deuxième Guerre mondiale : vers l’ère des Deux Grands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322 L’émergence des fascismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322 Les traités humilient l’Allemagne et l’Italie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322 L’Italie sort de la guerre affaiblie et divisée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322 Mussolini s’empare du pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322 L’Italie devient un État totalitaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323 Le régime fasciste est dirigiste, corporatiste et révisionniste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323 L’Allemagne est ébranlée par sa défaite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324 La République de Weimar manque de stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324 La crise des années 1930 propulse les nazis au pouvoir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324 L’Allemagne devient un État totalitaire et dirigiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325 Les nazis persécutent les Juifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325 Le révisionnisme et la marche à la guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326 La paix de l’entre-deux-guerres est largement illusoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326 Les régimes fascistes remettent l’ordre international en question. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327 Une guerre planétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330 Les Allemands envahissent une grande partie de l’Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la zone méditerranéenne, les Italiens remportent moins de succès. . . . . . . . . . . . . . Le Japon occupe l’Asie du Sud-Est. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Europe et l’Asie vivent sous l’occupation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La résistance à l’occupant se développe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Juifs d’Europe sont exterminés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’URSS et les États-Unis renversent la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’offensive alliée amène la reddition des pays membres de l’Axe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La fin de la guerre voit la naissance d’un monde radicalement différent. . . . . . . . . . . . . . 330 330 331 331 332 333 333 334 335 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE XI GUERRE FROIDE, DÉCOLONISATION ET MONDIALISATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341 Un nouvel ordre mondial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 L’Organisation des Nations unies (ONU) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 Les Alliés conçoivent et créent l’ONU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 L’ONU se révèle bientôt impuissante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 La division de l’Allemagne et le début de la Guerre froide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 À Yalta et à Potsdam, les vainqueurs préparent l’après-guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les Alliés occupent l’Allemagne et se la partagent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un « rideau de fer » s’abat sur l’Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À Prague et à Berlin, l’URSS et les États-Unis s’affrontent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342 343 344 344 Les nouvelles puissances mondiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 Les États-Unis et le monde libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 L’économie américaine enregistre une croissance forte et prolongée. . . . . . . . . . . . . . . . . 346 À partir des années 1960, de graves problèmes structurels affectent l’économie des États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346 Les Américains combattent le communisme et dominent le « monde libre ». . . . . . . . . . . 346 Le conservatisme triomphe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347 La pauvreté et la discrimination ternissent l’image des États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348 Les étudiants, les hippies et les femmes contestent le modèle américain. . . . . . . . . . . . . 349 L’URSS, ses satellites et sa nébuleuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349 Le communisme devient un modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349 L’URSS revient à l’orthodoxie stalinienne et soviétise l’Europe médiane. . . . . . . . . . . . . . 350 Khrouchtchev critique Staline, mais poursuit ses politiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350 Sous Brejnev, l’URSS se fossilise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352 Minée par de graves problèmes, l’Union soviétique s’effondre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352 L’Europe occidentale reconstruite et restructurée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353 L’Europe occidentale connaît la croissance et profite des libertés civiques. . . . . . . . . . . . 353 Les pays d’Europe de l’Ouest créent la CEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354 Les convulsions de l’Amérique latine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355 La population continue de croître à un rythme rapide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355 Le continent se modernise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355 Les ratés du développement entraînent l’instabilité politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358 Les ratés du nouvel ordre mondial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358 Les étapes et les modulations de la Guerre froide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358 La tension entre les deux blocs fluctue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358 Les deux géants s’affrontent par clients interposés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 La course aux armements menace la sécurité du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 La fin des empires coloniaux et la naissance du tiers-monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 360 Les pays du Proche-Orient obtiennent l’indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Asie se révolte contre la domination occidentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La conférence de Bandung transporte la décolonisation en Afrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Empire russe se désagrège avec l’implosion de l’URSS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le tiers-monde vit une naissance difficile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 360 360 361 362 362 Les comportements et les valeurs en Occident. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 Démographie, économie, consommation, État-providence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363 Le baby-boom module l’évolution des sociétés occidentales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition XXVII XXVIII TABLE DES MATIÈRES Les Trente Glorieuses amènent la prospérité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 Je consomme, donc je suis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 L’État intervient massivement dans l’économie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 Les gouvernements mettent en place l’État-providence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 La stagflation marque les années 1970 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 Les années 1980 voient la mise en place de politiques néolibérales. . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 L’endettement public provoque une remise en question. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365 Mouvements de contestation et crise des valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365 Les jeunes critiquent les valeurs dominantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365 Les minorités se font visibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366 Les femmes battent en brèche la suprématie masculine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366 Les valeurs traditionnelles sont ébranlées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367 Dieu n’est pas mort, mais les Églises agonisent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367 Les fulgurants progrès de la science et de la technologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367 La planète rapetisse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367 Les humains explorent l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 La communication devient instantanée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 La médecine, la biochimie et la génétique repoussent les limites de la mort. . . . . . . . . . 369 La mondialisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369 La mondialisation, ses conséquences et ses adversaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369 Les pays vainqueurs de la guerre créent de nouvelles organisations internationales. . . . . . 369 Dans les années 1990, la mondialisation s’accélère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 Le mode de vie occidental se répand sur la planète. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 Des résistances s’expriment. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371 Le GATT-OMC travaille à réduire les entraves au libre commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 Les accords de libre-échange se multiplient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 L’essor des transports et des communications et la réduction des tarifs douaniers bouleversent l’économie mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373 La délocalisation frappe les pays occidentaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373 Les pays en développement deviennent la manufacture du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373 L’agriculture devient un enjeu majeur entre pays pauvres et pays développés . . . . . . . . . 374 Le mouvement altermondialiste dénonce la mondialisation néolibérale. . . . . . . . . . . . . . . 374 Des problèmes cruciaux : la démographie et l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 La population occidentale stagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 La population du reste du monde explose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375 L’espérance de vie augmente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375 Les migrations augmentent en nombre et en diversité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375 Les populations sont de plus en plus métissées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376 La croissance de la population, l’industrialisation et la consommation menacent l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376 APPRENTISSAGES EN ACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378 GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G-1 SOURCES DES ILLUSTRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S-1 INDEX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I-1 © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition TABLE DES MATIÈRES © ERPI, Histoire de la civilisation occidentale, 4e édition XXIX