TABLEAUX COMPARATIFS (pas exhaustifs !)
Aristote et Kant
Objectif : pas une théorie, mais devenir bons
Objectif : quelles sont les lois de la liberté ?
Rapport entre l’éthique et la philosophie :
L’éthique relève du savoir-faire exécutif
Et non du savoir théorétique, même si la
philosophie peut éclairer l’éthique sur certains
points
Rapport entre l’éthique et la métaphysique : La
raison pratique prime sur la raison pure car la
métaphysique est disqualifiée comme
connaissance rigoureuse, tandis que la raison
pratique est conduite à poser les postulats
(extension mais non connaissance)
Allure générale : Doctrine dite téléologique : vise
une fin : le bien « humain » ou « divin »
Allure générale Doctrine dite déontologique :
s’articule autour du devoir et de l’impératif
catégorique
Le bien est la fin visée par toute activité (par la
science théorétique aussi)
Le bien suprême est fin ultime et autosuffisante
On appelle bonheur le bien visé par la politique
(mais n’est qu’un nom pour le bien suprême).
Le bien suprême relève de la praxis (savoir-faire
exécutif)
Des conditions supplémentaires sont favorables
(vie achevée, bonne santé, amis) pour qu’on
puisse parler de vie accomplie
Chacun aspire au bonheur, mais le bonheur est
empirique donc ne peut être la fin de l’action
morale
Cependant celle-ci espère la réconciliation du
bonheur et de la vertu (Souverain bien)
En éthique, le bien s’envisage comme
l’excellence de la fonction propre à l’être
humain, il relève de la vie rationnelle (sagacité
qui est étroitement liée à la vertu morale), il est
la pleine réalisation de l’humanité de l’homme
Construire une éthique > de la raison pure, d’où
rejet d’une approche par la nature humaine
L’agir vertueux est réservé à ceux qui ne doivent
pas se mettre en position instrumentale
Il relève de la praxis
L’agir vertueux concerne tout le monde
Il consiste dans l’action accomplie par devoir
Le bien humain requiert une forme de vie (il
concerne la vie entière)
Kant réfléchit davantage à l’acte plutôt qu’à la
vie dans son ensemble qui est cependant prise
en considération comme effort à travers les
actes pour agir toujours par devoir
L’agir vertueux suppose la collaboration de la
vertu morale et de la sagacité
Il part du désir correct (vertu morale) (Bodéüs)
Articulation de la dimension désidérative (vertu
morale) et de la partie rationnelle (sagacité) qui
permet de d’indiquer ce qu’il faut faire dans les
situations d’action qui sont contingentes
La démarche aboutit à une décision d’action
prise conjointement par la vertu morale et la
sagacité
L’agir vertueux relève de la raison
Il suppose arrachement à la sensibilité
La vertu morale est un état décisionnel
consistant à choisir le juste milieu qui est relatif
à nous.
La vertu requiert l’acquisition de bonnes
habitudes ; elle nécessite donc une éducation
La vertu, c’est agir par devoir (pas
conformément au devoir)
Kant s’attache surtout d’abord à la forme de
l’action (universalisation de la maxime de
l’action), puis dans la DV aux fins que l’être